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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 107830

‎Copie manuscrite (fin du XIXe siècle) d'un état des prisonniers politiques rédigé à l'automne 1811‎

‎S.l.n.d. in-folio, 104 ff. réglés au crayon dont 98 manuscrits d'une belle écriture calligraphiée, demi-basane rouge, dos lisse (reliure de l'époque).‎


‎Copie d'un type de pièce d'archives que l'on trouve exclusivement dans les dépôts publics. Elle porte au recto du premier feuillet l'indication suivante : "L'original de ce manuscrit a été retrouvé en 1878 dans une armoire du ministère de la Justice pendant que j'étais directeur des Affaires criminelles. Avant de le déposer aux Archives nationales, je l'ai fait copier. G. Picot." ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 213110

‎Corps de Nassau Siegen Situation nominative de ce corps au 1er May 1791‎

‎S.l., s.d. (1781) placard in-folio (71 x 50 cm), en feuilles encadré sous verre (Encadrement postérieur).‎


‎Soigneusement réalisé, le document présente, dans un grand encadrement dessiné à l'encre et aquarellé, surmonté des armes de la maison d'Orange, la composition du Corps de Nassau-Siegen : état major (cartouche surplombant) ; compagnie d'artillerie de Landos ; compagnie de fusiliers de Castillon ; compagnie de fusiliers d'O'Meara (listes des officiers).Régiment étranger au service de la France parmi les moins documentés, le corps de Nassau-Siegen avait en effet été organisé le 16 août 1779 à partir des deux compagnies d'infanterie et de la compagnie d'artillerie du Corps de Nassau (lui-même créé le 10 décembre 1778 et réformé le 15 août 1779). Très beau document. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 219377

‎Corps législatif. Copie du rapport du chef de la division des procès-verbaux ; à Monsieur Nougarède du Fayet questeur chargé de la chancellerie‎

‎[Paris], 14 octobre 1809 in-folio, [5] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, régulière, soignée, très lisible (environ 25 lignes par page), un f. vierge, en feuilles. ‎


‎Signée Giraud, cette pièce transmet à la questure de l'assemblée et à sa demande, à la fois un état des commis employés dans le bureau de la division des procès-verbaux depuis le 9 mars 1809, et un aperçu des travaux achevés et encore en cours. Elle passe en revue les personnes suivantes (avec des "observations sur le dégré d'utilité de chacun des commis qui ont été employés aux travaux") : Dubois, premier commis (en poste depuis 17 ans dans les bureaux des comités et commissions des assemblées nationales) ; Carbonnier (16 ans de service) ; Faÿ (12 ans, mais privé de ses deux bras et écrivant avec sa bouche ; il est recommandé pour une place plus facile à remplir) ; Mélan ("Il serait à désirer que ce commis fût d'un âge moins avancé, pour pouvoir être d'une plus grande utilité") ; Rafin ("vraiment digne de la bienveillance de la questure") ; Dupoux (surnuméraire, "sujet plein d'espérance pour devenir un commis distingué") ; Méraud (parfois employé aussi par le secrétariat de la questure) ; Génerès (détaché aux bureaux de l'Université) ; Lagarde ; Séguier ; Place (simple garçon de bureau). Globalement bénin, le chef se déclare finalement satisfait de tout le monde : aucune notation désobligeante n'est à signaler. Le texte se termine par un intéressant état des travaux de son département.André-Jean-Simon Nougarède de Fayet (1765-1845) avait été appelé le 17 août 1805 par le Sénat conservateur à représenter l'Hérault au Corps législatif. Il y siégea pendant toute la durée de l'Empire, ayant obtenu, le 10 août 1810, le renouvellement de son mandat. De surcroît, il fut nommé questeur de l'assemblée de 1806 à 1809.En résumé, une pièce des plus intéressantes pour faire toucher du doigt le fonctionnement d'un service d'assemblée sous l'Empire. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 219380

‎Corps législatif. Copie du rapport du chef de la division des procès-verbaux (Secrétariat du Corps législatif) à Monsieur de Nougarède, questeur chargé de la chancellerie‎

‎S.l. [Paris], 9 mars 1809 in-folio, [4] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, soignée et très lisible, [1] f. n. ch., [1] f.n. ch., [1] f. n. ch., [1] f. n. ch., [1] f. n. ch., en feuilles. ‎


‎Signé de Giraud, ce rapport présente l'état des travaux arriérés de la session de 1808. Sont abordés successivement les questions des rectifications d'erreurs, celle des feuilles des passeports (curieusement confiées à Giraud pour le service du ministère de la police générale), celle des corrections apportées aux noms des députés, etc. En tout, cinq rapports annexes, tous datés du 18 octobre 1808, et se présentant chacun sous la forme d'un bifeuillet, détaillent les points saillants du présent document ("En vous soumettant ci-joint, Monsieur, copie des cinq rapports, sur les divers objets exposés dans celui-ci, je crois remplir vos intentions et le devoir que me prescrit mon zèle pour tout ce qui peut intéresser le bien de ce service").André-Jean-Simon Nougarède de Fayet (1765-1845) avait été appelé le 17 août 1805 par le Sénat conservateur à représenter l'Hérault au Corps législatif. Il y siégea pendant toute la durée de l'Empire, ayant obtenu, le 10 août 1810, le renouvellement de son mandat. De surcroît, il fut nommé questeur de l'assemblée de 1806 à 1809.En résumé, une pièce des plus intéressantes pour faire toucher du doigt le fonctionnement d'un service d'assemblée sous l'Empire.On joint : Projet d'organisation définitive du Secrétariat du Corps législatif (procès-verbaux). S.l.n.d. [Paris], un bifeuillet écrit sur 2 pp.Et : Extrait su senatus-Consulte du vingt huit floréal an douze. S.l.n.d. [Paris], un bifeuillet écrit sur 2 pp. ‎

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‎[MANUSCRIT].‎

Reference : 225694

‎[Correspondance passive d'André Grosdidier].‎

‎Versailles et Rebourseaux [Yonne], 2 septembre 1939 - 9 août 1940 78 pièces in-8 ou in-12, en feuilles. ‎


‎Important et émouvant dossier qui réunit les lettres envoyées pendant la "drôle de guerre" à André-Henri Grosdidier, dans le civil boucher chez un dénommé Mussard à Viroflay, mais à l'armée caporal-chef, puis sergent dans la 3e Compagnie du 8e Régiment de Zouaves. Cette unité devait, avec la 12e division d'infanterie motorisée, être détruite lors de la bataille de Dunkerque. Né à Boynes le 28 juillet 1918, André mourut d'ailleurs au combat lors du repli de son régiment sur Dunkerque le 27 mai 1940 à Péronne-en-Mélantois (Nord). Il est inhumé au cimetière de Péronne (à gauche, allée centrale).Abondantes, pleines de détails, centrées presque exclusivement sur les difficultés de la vie quotidienne, ces lettres émanent pour la plupart des deux parents d'André, qui écrivaient séparément (mais le père bien davantage que la mère), et elles scandent de façon très souvent poignante les étapes de l'entrée du pays en guerre depuis la déclaration jusqu'au début de la Campagne de France. Recevant peu de lettres de leur fils aîné parti dès le 21 août 1939, M. et Mme Henri Grosdidier, qui partagent leur temps entre Versailles où se situe leur résidence principale (5, rue Joffre), et une maison de campagne à Rebourseaux (dans l'Yonne) où vit apparemment la mère de Madame, expriment le plus souvent leur extrême angoisse et une sollicitude matérielle, touchantes dans les menus détails qu'elles revêtent. Le père (né le 7 janvier 1894), un ancien de 1914-18, blessé et désabusé de la guerre, exerce apparemment comme représentant pour une maison de laines et de bonneterie en gros appelée G. Regnault, la mère travaille également, apparemment dans un commerce. Il y a deux autres enfants, Monique (qui demeure avec sa grand-mère à Rebourseaux), et Gilbert (14 ans alors).Signalons donc quelques autres correspondants : la grand-mère maternelle d'André, L. Rivière (lettres du 10 septembre, du 26 octobre 1939) ; son frère Gilbert (lettres du 8 novembre, du 16 décembre, sur son apprentissage de l'anglais à l'école).1. Septembre 1939 : 14 lettres ou billets du 2 septembre au 30 septembre. La première (2 septembre) est encore empreinte de fortes illusions : "Mais malgré tout, et dans mon âme et conscience j'ai idée que nous aurons pas la guerre et qu'un bon génie nous sauvera tous de cet affreux cauchemar". Cet espoir se dissipe très vite : "Cette fois la ficelle a cassé et nous ne voulions pas croire que cela pouvait arriver ; il nous faut nous rendre à l'évidence .."2. Octobre 1939 : 11 lettres du 4 octobre au 31 octobre (dont une très longue du 28, émanant du père). Elles abondent cette fois en nouvelles de la famille et des relations professionnelles du père, dont les tournées se diversifient (en sus de la Seine-et-Oise, il roule en Eure-et-Loir et dans le Loiret). Toutes les femmes de la famille sont mobilisées pour tricoter des effets chauds à destination du soldat André. La vie s'organise pour tous en fonction de la guerre et des contraintes qu'elle implique. L'annonce officielle par Daladier des permissions de décembre mobilise toutes les espérances.3. Novembre 1939 : 13 lettres du 4 novembre au 30 novembre. Le ton des missives se fait moins grave, voire parfois guilleret. Par exemple, le récit du père sur les occupations familiales du dimanche 5 novembre vaut le détour comme instantané de la vie d'une famille populaire française ... (nous recommandons le menu du repas de midi). Les nouvelles se refont intimes : travaux d'abduction d'eau dans la résidence de Reverseaux inondée par de fortes pluies, achats de tissus et de poulettes. Un quiproquo sur le bénéficiaire d'une citation à l'ordre de l'armée tint également en haleine la famille (une photo floue dans un journal laissait penser qu'il s'agissait d'André ..., mais "j'aime mieux que tu ramènes tous tes os que la Croix de guerre", opine le père).4. Décembre 1939 : 12 lettres du 2 décembre au 26 décembre. Avant les fêtes, c'est le recul permanent de la "perm" d'André qui alimente toutes les correspondances : annoncée au départ pour Noël, elle a été repoussée au 25 janvier, puis à fin février. Le père s'épanche un peu sur "sa" guerre : "Jamais un seul instant je n'ai douté en 14 qu'il pourrait m'arriver quelque chose. À tout moment, j'ai toujours eu confiance dans la destinée, et je crois fermement qu'il en est de même chez toi." La sollicitude des colis est plus forte que jamais, et ils sont envoyés non seulement par les parents, mais par les employeurs, les amis, etc. La très longue lettre de Henri la veille de Noël (7 demi-feuillets écrits recto-verso) condense toute l'émotion née du fils absent, spécialement au moment des fêtes de fin d'année. 5. Janvier 1940 : 7 lettres du 1er janvier au 29 janvier. Le jour de l'an est marqué par la rencontre entre le père et un capitaine du 8ème Zouaves en permission, qui donne quelques nouvelles (générales et vagues). La situation matérielle devient plus compliquée : d'un côté, les prix de l'alimentation montent, et les bouchers sont contraints de fermer du dimanche midi au mercredi ; de l'autre, le père a moins de travail car moins de marchandises à transporter. Sur le tout, le mois de janvier est glacial et tout le monde est plus ou moins malade.6. Février-mars 1940 : 13 lettres du 2 février au 26 mars. Le mois de février fut celui de la permission tant attendue d'André, qui eut lieu bien tardivement (entre le 11 et le 24 février d'après la lacune de la correspondance), et bien sûr elle parut bien courte à la famille ("Nous étions déjà habitués mettre la clef sous le paillasson, ou à t'attendre pour le dîner, ou le déjeuner. Ta mère commençait à s'organiser pour faire de la tisane, poser des ventouses ou faire des cataplasmes, et vlan, quand le permissionnaire commence à s'installer, c'est là qu'il commence à ramasser son masque, sa musette, les bandes Mollet, et tout et tout, et se prépare au départ"). Le mois de mars s'égrène lentement entre nouvelles du petit moral d'André et visites de camarades en permission à ses parents.Une lettre du 17 mars nous apprend que, en dépit de plusieurs démarches administratives, le père est également mobilisable pour la défense passive à partir de la première quinzaine d'avril, contraignant la mère à chercher un travail pour assurer le quotidien des autres enfants.7. Avril-mai 1940 : 5 lettres du 12 avril au 23 mai 1940. Il y eut une seconde permission d'André (cf. infra), mais la correspondance n'en fait pas état. En revanche, les deux dernières lettres ont été envoyées alors même que la Bataille de France faisait rage (16 et 23 mai) ; la dernière, assez pathétique et rédigée en pleine débâcle, n'est sans doute jamais parvenue à son destinataire : "Notre pays est depuis quelques jours en bonnes mains, guidés par des hommes énergiques de hautes valeurs. Tout notre espoir va vers eux et nous [sommes] convaincus que nous aurons le mot final (...). Ici notre petite vie est toujours pareille ; on s'efforce de continuer notre petit rouleau malgré tous les tourments."Comme nous l'avons dit, André était en réalité mort le 27 mai lors de la catastrophique retraite sur Dunkerque. Mais son sort ne fut connu de ses proches que bien plus tard, comme l'attestent les documents suivants, annexés au dossier, et qui retracent les étapes de l'enquête menée auprès des différentes autorités par Henri Grosdidier pour retrouver son fils, d'abord considéré comme prisonnier :I. Une lettre de Henri du 9 août 1940, retournée avec le papillon dactylographié "Veuillez attendre d'autres informations. Les prisonniers ne donnent leur adresse qu'au bout d'un certain temps, et eux-mêmes". Elle exprimait encore un espoir : "J'ai déjà fait maintes démarches. Jusqu'alors maintenant aucune n'a abouti. Nous avons la ferme conviction que tu es prisonnier, mais où ?"II. Un billet daté de Hazebrouck du 26 août 1940 : "C'est avec regret que je me vois contrainte à vous dire qu'il m'est impossible de vous donner les renseignements demandés (..). Votre fils n'est probablement pas passé dans notre ville".III. Enfin, une lettre au crayon de bois émanant de Raymond Baly, prisonnier de guerre au Stalag VI A (sis à Hemer dans le Kreis d'Iserlohn). En date du 13 avril 1941, elle communique aux parents d'André les circonstances de sa mort : "Et c'est avec grande peine je me joins à votre douleur depuis que j'ai quitté votre fils le sergent Grosdidier (...). Votre fils a été blessé au côté, je ne me souviens pas lequel et est décédé sans souffrances dans mes bras le 27 mai à 4 heures du matin. J'ai fait les derniers services au cimetière de Péronne (Nord). Cher Monsieur, j'ai connu votre fils André à Mourmelon le Grand qui est venu comme caporal-chef à la 3e Compagnie 8e zouaves. Nous avons fait les manoeuvres de Sissonne ensemble. Et c'est en revenant de permission d'avril qu'il fut nommé sergent à mon groupe et nous sommes partis en Belgique". LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT]. ‎

Reference : 225719

‎[Correspondance passive de Bouteville du Metz]‎

‎Ll. dd., s.d. (1796) 3 pièces in-4, en feuilles. ‎


‎Petit dossier réunissant trois lettres adressées en 1796 à Louis-Ghislain de Bouteville du Metz (1746-1821), ancien constituant qui fut nommé commissaire du gouvernement français en Belgique du 22 novembre 1795 au 20 janvier 1797 en remplacement de Portiez de l'Oise et Pérès de la Haute-Garonne. Sa mission était de composer les administrations départementales, de surveiller leur fonctionnement, et de les guider dans l'exécution des lois. Il assura la publication des lois françaises et établit une correspondance journalière avec les administrations et les tribunaux. La moindre difficulté administrative lui étant soumise, il constituait le relais obligé entre les autorités des départements réunis et le gouvernement français. Sa correspondance active fut publiée en deux volumes in-folio par Eugène Hubert (Bruxelles, 1929-1934).I. L.A.S. de Égron, datée d'Alost, le 6 germinal an IV [26 mars 1796] : chef d'escadron commandant à Alost, Égron transmet à Bouteville une copie de la réquisition de six hommes armés faite par Fradin, directeur du jury du canton, en vue de l'arrestation d'un contre-révolutionnaire dénommé Charles Loupoigne (la copie est jointe à la lettre)."Je me suis fait un devoir d'être à la tête de la force armée qui devoit saisir ce contre-révolutionnaire et de l'amener de suite à Bruxelles y subir corporellement la juste punition qu'il n'a subie qu'en effigie".Charles de Loupoigne (1761-1799), de son vrai nom Charles-François Jacqmin, aussi surnommé Cousin Charles ou Charlepoeng, était un célèbre résistant à l'occupation française des Pays-Bas méridionaux. Le 25 février précédent, il avait été en effet condamné à mort par contumace pour avoir attaqué une fonderie française près de Genappe, et pour avoir organisé plusieurs embuscades. Ce n'est pas cette fois-ci qu'il fut arrêté : passé dans une totale clandestinité, il ne prit pas une part active à la Guerre des paysans de 1798, mais reprit les armes le 19 juillet 1799 et fut tué le 30 juillet suivant dans un combat de guérilla à Loonbeek.II. L.A.S. datée de Malines, le 28 vendémiaire an V [19 octobre 1796] : longue plainte de Marie Lebreux (avec l'adresse de la réquérante à Malines) sur une pension impayée."N'aÿant reçu jusqu'à présent aucune nouvelle touchant le paÿement de ma pension, je ne puis m'empêcher de vous écrire, pour vous peindre l'état pitoÿable où nous nous trouvons (...)."III. L.A.S. de Charles Jaubert, datée de Ath, le 14 brumaire an V [4 novembre 1796] : transmet une copie d'une lettre du ministre de la justice.L'aventurier Charles Jaubert (1757-1810), après une carrière trouble aux débuts de la Révolution (espion de Dumouriez en 1792, agitateur extrémiste en 1793, "mouton" de Robespierre et Fouquier-Tinville dans les prisons parisiennes), exerçait alors les fonctions de défenseur officieux près les tribunaux des départements réunis. Son appréciation du personnel des administrations départementales n'est guère flatteuse : "J'attends fort peu de justice de la part de la majorité de ces administrateurs, surtout en faveur des malheureux ; au reste, je désire me tromper, & j'aurai assés de franchise pour vous l'écrire. Je fais même des voeux pour qu'ils regagnent la confiance de leurs administrés, dont ils sont généralement méprisés et détestés". Ce même personnage devait faire l'objet d'un rapport défavorable de Bouteville en nivôse an V [janvier 1797] à la Division criminelle du ministère de la Justice, avant d'être préventivement mis à l'ombre.Cf. Tassier (Suzanne) : Un agent belge de Fouquier-Tinville, Charles Jaubert, in : La Révolution française (1935). ‎

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‎[MANUSCRIT]. ‎

Reference : 225721

‎[Correspondance passive de Léopold de Gantès].‎

‎Bône [Annaba], 3 juin 1865 2 pièces, in-4 et in-8, en feuilles. ‎


‎Petit ensemble qui regroupe deux missives adressées le même jour à Jules-Henri-Léopold de Gantès, alors sous-préfet de Bône [Annaba].Issu d'une famille qui donna nombre d'officiers de marine (dont d'ailleurs son fils Gaston de Gantès, 1854-1934), Léopold de Gantès (1822 ou 1823 - 1879) fut successivement sous-préfet de Mostaganem (1853), Philippeville [Skikda] (1855) et enfin Bône (1861). Il fut mis en disponibilité en 1870.I. Du colonel de gendarmerie d'Afrique ... (nom illisible, mais qui doit correspondre à J. Billet - cf. infra) : B.A.S. insinuant une recommandation en faveur du fils d'un capitaine de gendarmerie. La pièce suivante complète la demande et en donne des éclaircissements.II. L.A.S. de Boyer, ancien agent à la prison civile de Blida : encore une demande d'emploi civil, formulée avec une délicatesse et un à-propos que l'on ne pourra manquer d'admirer."J'ai appris indirectement que des plaintes successives avaient lieu envers le gardien-chef de la prison civile de Bône ; permettez-moi, Monsieur le sous-préfet, d'être assez osé pour désirer votre protection afin d'obtenir cet emploi". C'est à la suite de la mention de ses qualités que l'on trouvera ensuite le lien avec la première lettre : "Mr. Billet, colonel de gendarmerie, qui depuis longtemps connaît ma famille, et que j'ai eu le bonheur de rencontrer, j'ai cru devoir le prier d'être assez bon de me servir d'intermédiaire et de vouloir bien intercéder auprès de vous pour l'obtention de cet emploi" ... ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 214054

‎Correspondance sur l'artillerie‎

‎S.l., s.d. (vers 1780); in-4, titre dans un encadrement de filets et guirlandes rubriqués, [293] pp. mal chiffrées 291, couvertes d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 20 lignes par page), 4 ff. additionnels (note A complétant la page 175 ; note E complétant la page 189 ; note B complétant la page 262 ; note complétant la page 214, mais reliée à la fin du volume), quelques raturres et biffures, avec un grand tableau pp. 279-80, et une planche imprimée hors texte (sur les pièces de 8), basane fauve marbrée, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièce de titre, hachuré doré sur les coupes, tranches rouges Mors inférieurs fendus, coiffes rognées, coins abîmés. (reliure de l'époque).‎


‎Très importante pièce de controverse, apparemment non publiée, mais destinée à l'être étant donnée sa présentation pseudo-épistolaire très élaborée, dans le grand débat sur l'artillerie qui fit rage en France dans les années 1765-1780 et qui opposa les "bleus" (partisans de Gribeauval qui proposaient une plus grande légèreté et mobilité des pièces) et les "rouges" (partisans des deux La Valière, père et fils, défenseurs obstinés des règlements de 1732)."Je vois, Monsieur, par la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire, que vous désirez être informé avec quelques détails des motifs qui ont opéré depuis plusieurs années dans l'artillerie françoise des discussions et des diversités d'opinions sur le service de ce corps, et sur l'espèce de bouches à feu qu'il doit employer à la guerre".Si l'auteur ne se nomme pas, il fait partie des proches de Saint-Auban, s'il n'a pas écrit directement sous ses directives.En effet, né à Viviers d'une famille de Montélimar, le lieutenant-général Antoine Baratier de Saint-Auban (1713-1783), inspecteur général de l'artillerie mis à la retraite en 1777, fut un écrivain militaire prolixe, mais surtout dans un genre obsessionnel et passionnel à la fois : partisan obstiné de l'ancienne utilisation de l'artillerie (système "La Valière"), il se montra l'un des détracteurs les plus virulents et les plus injustes du "système Gribeauval" qui finit, après maintes péripéties, par prévaloir pour le rôle de cette arme et la nature des pièces. Un possesseur antérieur de notre manuscrit estime que les notes additionnelles aux pages 175 et 189 sont de la main même de Saint-Auban. Sans prendre position sur cette question, qui exigerait une isographie plus précise, il est cependant clair que le contenu de notre texte tourne autour de la critique des vues de Gribeauval, et même une critique des plus partiale : sur tous les aspects, les positions des "novateurs" sont dépréciées et rejetées. Se mêle à ce débat souvent d'une extrême technicité, l'affaire plus prosaïque du directeur de la Manufacture d'armes de Saint-Etienne, que Saint-Auban avait justement fait condamner pour prévarications dans la gestion de son établissement, et qui occupe une partie des 11 lettres du recueil.Les deux aspects, théorique et personnel, s'entreprénètrent pour former en tout cas un document de premier plan pour la connaissance des débats militaires à la fin de l'Ancien Régime.Cf. Brun-Durand, Dictionnaire biographique et biblio-iconographique de la Drôme I, pp. 63-64. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎MANUSCRIT‎

Reference : 60468

‎Cosmographie‎

‎Neuilly, [dernier tiers du XIXe siècle], , petit in-4 de 45 feuillets et 17 planches à l'encre noire, demi-toile rose de l'époque, plat de papier rouge, Élégant manuscrit à l'encre noire, inachevé, rédigé par un élève ou un professeur de l'Institution Notre-Dame de Sainte-Croix à Neuilly, fondée en 1856. Divisé en quatre livres (les étoiles, la terre, le soleil, la lune), ce manuscrit pédagogique vaut surtout par sa riche illustration manuscrite : lunette, planisphère céleste, globe céleste et les différentes phases de la lune. Très bon état intérieur. Couverture rigide‎


‎Bon petit in-4 de 45 feuillets et‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 207410

‎Cours de législation criminelle et de procédure criminelle et civile‎

‎S.l., s.d. (début XIXe); in-4, [30] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles, cousu, sous couverture d'attente, première couverture recouverte d'essais de plume et de dessins contemporains. ‎


‎Le texte ne correspond pas à l'énoncé du titre, ce qui fait penser que l'on a affaire au premier cahier seulement d'un cours complet beaucoup plus développé dont le reste est perdu. En effet, les trente feuillets du manuscrit contiennent une introduction générale au droit des plus classiques, centrée sur les actions selon le droit romain et divisée en six chapitres, après trois pages d'Observations générales :1. L'origine et le progrès du droit romain. - 2. Manière de procéder chez les Romains tant au civil qu'au criminel. - 3. Des différentes divisions des actions. - 4. Des actions réelles (pétition d'hérédité, querelle d'inofficiosité, revendication des biens corporels et incorporels). - 5. Des actions personnelles (contrats parfaits par la tradition d'un objet ; contrats parfaits par le seul consenetement). - 6. Des actions personnelles indirectes. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎(Manuscrit).‎

Reference : 1410

‎Degas, 1834-1917, sa vie, son œuvre.‎

‎ 1 vol. in-8, (21,5 x 13,5 cm) ; [3] ff., 122 pp. et [2] ff. Broché, sous couverture beige, muette, rempliée. ‎


‎Cet étonnant document entièrement manuscrit, d'une écriture appliquée à l'encre bleue, est probablement le résultat d'un travail d'étudiant, peut-être une étudiante en histoire de l'art, sur Edgar Degas et son œuvre. Le sommaire est concis et efficace : Introduction, Sa vie (1834-1917), Son Œuvre (Essai de classification, les portraits, la danse, le café-concert, les courses, les modistes, les blanchisseuses, Nus), Conclusion. Est joint un cahier annexe dans lequel ont été collées onze cartes postales et cinq reproductions en couleurs d'œuvres du peintre. L'auteur de ce travail s'est lui-même (elle-même ?) essayé, non sans talent, à reproduire des modèles de Degas aux feuillets de garde en début de volume. ‎

Librairie Raphaël Thomas - RENNES cedex

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‎[MANUSCRIT]‎

Reference : 15755

‎De l'histoire de France.‎

‎S.l.n.d. (ca 1640). 1 vol. petit in-folio, demi-veau blond, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées de rouge et de brun. Reliure du XVIIe s. (initialement en veau brun) enjolivée au milieu du XVIIIe s., petite fente à un mors, coins émoussés. Bon exemplaire. (1) f., 224 pp., (3) ff. blancs, 69 pp.‎


‎Manuscrit de la première moitié du XVIIe siècle qui comprend deux parties : la première est un résumé historique des 59 premiers rois de France (de Pharamond à François II) avec, à chaque fois un petit tableau généalogique. La seconde partie, intitulée Géographie historique de l'Europe, comprend des chapitres intitulés : le Roy d'Espagne - Le Roy de France - Princes d'Italie - Estats du Turc - Duc de Moscovie - Royaume de Pologne - Du grand duché de Moscovie - Suède et Dannemarch - Du royaume d'Angleterre - Estats du roy de Pologne - Du royaume de Suède - Du royaume de Dannemarch . La date la plus avancée, citée dans cet ouvrage est celle du traité de paix entre les suédois et les Polonais en 1635. Quelques annotations (courts jugements de valeur sur les rois de France) ont été ajoutées par une autre main au XVIIIe s.‎

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Phone number : 02 47 97 01 40

EUR900.00 (€900.00 )

‎[MANUSCRIT]. ‎

Reference : 231899

‎Descriptions de quelques monuments remarquables à Paris.‎

‎S.l., s.d. (1855) in-8, [5] ff. n. ch. de texte, dont deux de légendes des plans (écriture moyenne, régulière, très lisible), avec 6 planches hors texte (deux gravures et 4 plans manuscrits rehaussés de couleurs), broché sous couverture d'attente factice de papier bleu. ‎


‎Curieux petit carnet d'aspect scolaire, probablement rédigé par un élève-architecte, et qui s'intéresse uniquement à trois monuments de la capitale : l'École polytechnique, les Invalides, et la Salpêtrière.Les planches sont : 1. Un plan manuscrit de tous les ponts et barrières de Paris entre les fortifications, daté du 26 août 1854. - 2. Un plan manuscrit de l'École impériale polytechnique, daté du 16 octobre 1855. - 3. Une gravure présentant une élévation de l'École polytechnique. - 4. Un plan manuscrit de l'Hôpital de la Salpétrière en 1854. - 5. Un plan manuscrit de l'Hôtel des Invalides, daté du 22 août 1854. - 6. Une gravure donnant le plan de la prison de Mazas. ‎

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Phone number : 33 01 43 26 71 17

EUR250.00 (€250.00 )

‎Manuscrit ‎

Reference : 15356

‎Des poids aux balances et à la romaine, vulgairement appellée crochet ou peson en Avignon, en Provence et Languedoc.‎

‎ s.l., s.n., s.d. (XVIIIème), 1 en cahiers. manuscrit de 3 pp. + 2 feuillets blancs ; ‎


Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

Phone number : 06 80 15 77 01

EUR30.00 (€30.00 )

‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 219526

‎District de Sarlat. - Département de la Dordogne. Etat des hommes envoiés au rassemblement à La Rochelle arrivés le 11 et le 14 7bre 1793‎

‎S.l., s.d. (1793) in-folio (38 x 23 cm), [3] ff. n. ch., en feuilles sous chemise de papier souple. ‎


‎Grande feuille de recrutement établie dans le contexte de la levée en masse décrétée le 23 août 1793 par la Convention : elle se présente sous forme de tableaux indiquant noms et prénoms, lieux de résidence, âge, taille, profession. Elle regroupe 66 noms (un biffé) et comporte la certification du commissaire pour le recrutement de La Rochelle, en date du 19 octobre 1793. ‎

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Phone number : 33 01 43 26 71 17

EUR150.00 (€150.00 )

‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 221233

‎Délibérations de l'Assemblée provinciale du Berry. Commencée le 20 octobre, et finie le 9 novembre 1783‎

‎ (1783) in-folio, titre, 27 pp., couvertes d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 30 lignes par page), avec un tableau à double page hors texte (Travaux publics, département de La Châtre), broché sous couverture d'attente de papier bleu. Manque la première couverture. ‎


‎Copie contemporaine des décisions actées par l'assemblée provinciale de Berry pour l'année 1783. Créée en 1778, cette dernière faisait partie des quatre "assemblées expérimentales" de Necker (celles du Bourbonnais et du Dauphiné n'ayant cependant jamais pu se constituer par suite de l'opposition des Parlements). Comme ses trois cadettes, elle avait compétence pour répartir et lever les impôts, diriger la construction des routes et faire au Roi des représentations en vue du bien de la province.Notre compte-rendu aborde successivement (et donc avec une inversion) les séances des 24 octobre, 27 octobre (Répartition des vingtièmes), 29 octobre (Répartition de la taille), 6 novembre, 8 novembre, 30 octobre (Remplacement des députés), 4 novembre (État actuel de l'agriculture et du commerce, section très détaillée), 7 novembre et 8 novembre de nouveau (Fonds proposés pour la construction du canal du Berry).Le texte en a par ailleurs été déjà imprimé dans le Procès-verbal des séances de l'assemblée provinciale du Berri, tenue à Bourges en 1780, 1783 et 1786, précédé de détails relatifs aux principaux objets qui ont occupé les assemblées de 1778 et 1779 (édition de 1787). ‎

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EUR400.00 (€400.00 )

‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 222773

‎Départ de Gaza, le 27 pluviôse [an VIII]‎

‎S.l., s.d. (1800) petit in-8, [4] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, soignée et lisible (environ 20 lignes par page), 13 ff. vierges, en feuilles, reliées par un ruban jaune à noeuds. ‎


‎Narration d'un soldat de l'Armée d'Orient fait prisonnier des forces turques. La seule date indiquée est 27 pluviôse, sans précision d'année, mais le texte mentionne la captivité d'une femme d'un sergent-major prise à El-Arich, ce qui laisse supposer que l'action se déroule après la reprise de la forteresse par les armées ottomanes, à savoir le 30 décembre 1799 ; en même temps, la libération qui forme l'objet de ce récit fait clairement allusion à la convention d'El-Arich signée séparément par les représentants de la France et de la Porte (24 janvier 1800), avant que ne parvienne (en mars) la nouvelle de la dénonciation du traité par les Anglais. La date du 27 pluviôse correspondrait alors à l'an VIII [= 16 février 1800].L'auteur, anonyme, raconte comment il fut extrait de sa prison et conduit devant les autorités ottomanes"Vers le milieu de la nuit, on entand frapper aux portes de notre prison ; les gardiens s'éveillent, ouvrent et introduisent un envoyé du Pacha qui me fait signe de le suivre (...). Hassana m'entretint quelques instants en italien qu'il parloit fort bien ; puis il me dit au nom du Pacha, La paix est conclue avec les Français. Le Grand Vizir vient d'envoyer les ordres pour que les prisonniers soient conduits en Égypte, vous partirez demain pour Alexandrie ou Damiette."Le reste du texte raconte les événements qui séparent cette annonce du transfert des prisonniers par voie maritime : "Deux djermes semblables à celles qui naviguent sur le Nil étoient à l'ancre éloignez d'un quart de lieue du rivage, on fit venir une chaloupe pour commencer l'embarquement. Je passai la nuit sur le rivage, trempé par une rosée abondante, le matin je m'embarque sur une des djermes avec les officiers et cent cinquante soldats". La navigation de trois jours fut laborieuse en raison d'une mer très agitée ; malheureusement, la relation s'interrompt brutalement avec la description des réactions diverses des Français et des Turcs à la mer déchaînée. On ne saura jamais la suite. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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EUR800.00 (€800.00 )

‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 215853

‎Département de la Marne. - Bureau des émigrés. Extrait du registre destiné à inscrire la déclaration, serment et renonciation prescrits par la loi du six Floréal an 10 [26 avril 1802], relative à l'amnistie accordée pour fait d'émigration‎

‎Reims, 28 floréal an X (18 mai 1802) in-folio, renseigné au recto, en feuille. ‎


‎Formulaire pré-imprimé, rempli manuscritement, et certifié en copie conforme à l'original (exemplaire destiné au bénéficiaire).Il fut établi en faveur de Ange-Joseph-Rémi Deslyons [= des Lyons de Moncheaux], pour qu'il bénéficie de l'amnistie, accordée aux anciens émigrés sous certaines conditions, notamment la déclaration suivante, enregistrée devant le préfet (en l'occurrence Claude-Laurent Bourgeois de Jessaint, premier préfet de la Marne), ou son représentant : "Je déclare être dans l'intention de profiter du bénéfice de l'amnistie. Je jure être fidèle au gouvernement établi par la Constitution, et de n'entretenir, ni directement, ni indirectement, aucune liaison, ni correspondance avec les ennemis de l'Etat". Il s'agit effectivement d'un ancien émigré : membre de la noblesse des Etats d'Artois en 1789, il avait servi dans la Maison du Roi depuis 1764 et épousé en 1772 Eléonore Godet de Soudé. ‎

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EUR150.00 (€150.00 )

‎Manuscrit ‎

Reference : 8184

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 203495

‎Etat sommaire de la généralité d'Alençon 1698‎

‎S.l., s.d. (début du XVIIIe) petit in-4, [175] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible (environ 20 lignes par page), basane fauve marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, manque la pièce de titre, tranches mouchetées de rouge Manque de cuir sur 4 cm en coiffe inférieure, coins abîmés. (reliure de l'époque).‎


‎Il s'agit naturellement de l'un des fameux "Mémoires des Intendans" rédigés à la fin du XVIIe "pour l'instruction du Duc de Bourgogne", et qui n'ont que partiellement été édités, soit dans les recueils du XVIIIe siècle, soit dans des présentations crritiques du XXe siècle. Le nôtre, très partiellement résumé par Boulainvilliers dans son Etat de la France (volume V, pp. 136-190), a été rédigé par l'Intendant Jean-Baptiste de Pommereu de La Brétesche, en poste de 1689 à 1701, et comprend deux parties bien distinctes : Mémoires sur le Duché d'Alençon(ff. 1-112) ; Mémoire sur le Perche (ff. 113-175), disposés de façon semblable (géographie, économie, état nobiliaire et ecclésiastique). Il a cependant fait l'objet d'une publication intégrale, d'après un manuscrit un peu différent du nôtre, par l'archiviste de l'Orne Louis-François-Marin Duval (1840-1917) dans son très intéressant Etat de la généralité d'Alençon sous Louis XIV (1890), très documenté et bien annoté. Se reporter spécialement dans son introduction aux pp. LXXII et XCI-XCVI.Lelong, 35302 (manuscrit de même intitulé, de même date, et de même contenu, qu'il attribue à Pinon, successeur de Pommereu, ce qui est contradictoire avec la date de 1698). Cf. un manuscrit similaire à la BnF (cote NAF 22290-22307) dans un recueil historique sur Paris et les provinces de France. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 219608

‎Exploitation révolutionnaire des poudres et salpêtres. Rapport sur les difficultes qui peuvent empêcher les approvisionnemens en charbon et sur la nécessité d'aviser promptement aux moyens de vaincre ces difficultés‎

‎Commune-affranchie [Lyon], 14 messidor an II (2 juillet 1794) in-folio, 4 pages , couvertes d'une écriture moyenne, régulière et très lisible, Bords ébarbés, avec perte de lettres. ‎


‎Signé d'un certain Sibour, ce long rapport est destiné à expliquer les obstacles que l'administration des salpêtres rencontre dans sa collecte ; il découvre avec la naïveté éternelle du fonctionnaire satisfait que l'Etat payant mal, on ne s'empresse pas de le servir : "Entraves de la part des propriétaires des mines qui prétendent ne pas pouvoir livrer au [tarif du] maximum, qui en conséquence ne paraissent pas en avoir quand il s'agit d'en livrer pour la République, et qui en trouvent toujours quand des marchands spéculateurs en donnent cinq à six sols de plus par benne. - Entraves de la part des crocheteurs qui ne veulent point charger les batteaux au prix du maximum et qui chargent aisément cuex pour lesquels ils sont payés davantage. - Entraves enfin de la part des voituriers pour le remontage de Givors à Commune affranchie. Ces voituriers ne veulent pas non plus se conformer à la loi. Le fonctionnaire public qui ne peut et ne doit payer qu'à six sols par benne, voit ses batteaux rester au bassin de Givors, tandis que tous les particuliers qui (...) payent jusqu'à dix sols par benne, font librement remonter leur chargement."Vignette en haut du document à en-tête de l'Exploitation Révolutionnaire des Poudres et Salpêtres. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 223248

‎Extrait de la circulaire n° 48 du Payeur général de la guerre en date du 22 juin 1810‎

‎S.l. [Amsterdam], s.d. (1811) in-folio, [5] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, régulière et très lisible (environ 30 lignes par page), broché sous couverture de papier crème de l'époque. ‎


‎Pièce datée du 6 février 1811 et qui contient une analyse de la circulaire 48 émanant du Payeur général de la guerre, par le Payeur de la 17e division militaire stationnée à Amsterdam. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 208370

‎Extrait du journal de marche Colonne du Sud-Oranais, du 7 avril au 31 mai 1908. Occupation de Bou Denib. - Construction et défense du poste du 31 mai au 13 septembre 1908. - Attaque du 1er septembre. - Combat de Djorf (7 septembre)‎

‎S.l., s.d. (1908) in-4, [23] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, soignée et lisible (environ 30 lignes par page), avec 4 cartes et plans manuscrits (certains en couleurs), dont 3 sur calque brun et un sur papier blanc volant, broché sous couverture de papier noir, étiquette de titre contrecollée sur la première couverture. ‎


‎Important journal des opérations de pacification de la frontière algéro-marocaine entrepris par la compagnie du capitaine Maury. Il court en fait jusqu'au 13 septembre 1908, avec, semble t-il, un manque entre le 14 mai et le début de juin.Les ff. 10 à 13, insérés entre les événements du 14 mai et ceux du 11 juin, contiennent un état des Militaires ayant pris part à la colonne du Sud Oranais du 7 avril au 31 mai 1908. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎(Manuscrit).‎

Reference : 18987

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

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‎manuscrit ‎

Reference : 15782

‎Extrait du registre de l'Etat Civil de la commune de Saint-Michel de Boulogne.Acte de décés de Jean Demassiol demeurant au hameau d'Escharavil sur la commune de Saint-Michel de Boulogne.‎

‎ Saint-Michel de Boulogne, 1818, 1 1 cahier. 1 feuillet manuscrit, tampons ; ‎


‎"L'an dix huit cent dix huit, le vingt trois du mois d'octobre, pardevant nous, Jean-Jacques Maurin [...] sont comparus François Aulagnet demeurant à Vals, profession de cultivateur qui a dit être le beaufrère du défunt et François Agier profession de charpentier demeurant à Genestelle qui a dit être Beaupère du défunt [...]. ‎

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

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