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‎LOUIS XV‎

Reference : 46105

‎Nomination de Louis-Auguste de Giry‎

‎Nomination de Louis-Auguste de Giry (famille noble du Nivernais),comme garde du corps du Roy Louis XV. Document adressé à Charles-François Christian de Montmorency,Capitaine des gardes du Roi. Signature de Philippeaux,ministre et secrétaire d'Etat de Louis XV.Signature du Roi.A Versailles en 1774. Année de la mort de Louis XV.Sur vélin encadré,in-4 à l'italienne.‎


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Phone number : 33 05 56 81 68 79

EUR550.00 (€550.00 )

‎Louis XVI‎

Reference : 13054

(1787)

‎Convocation‎

‎Adressée à Paul Louis de GANAY, seigneur de Visigneux, Gouverneur d'Autun (1723-1802). Convocation à être à Dijon le 2 juillet 1787. Signé Louis et Baron de Breteuil (Ministre de la Maison du roi). L'année 1787 était particulièrement trouble, ce qui explique cette missive modifiant les dates de convocation des États de Bourgogne ... en feuille. Très bon Versailles 1787 ‎


‎édition originale‎

EUR95.00 (€95.00 )

‎LOUIS XVI‎

Reference : 13052

(1785)

‎Nomination de François Paul Lyon Poulletier de La Salle (1719-1788) Maître des requêtes honoraire.‎

‎ L'acte est daté de Versailles le 16 mars 1785. Signé par le roi et par le Baron de Breteuilde, ministre de la Maison du roi. Poulletier de La Salle, vers 1758, isola pour la première fois les cristaux de cholestérol. en feuille. Très bon Versailles 1785 32 x 49 cm‎


‎édition originale‎

EUR190.00 (€190.00 )

‎Louis XVI - Duportail - Macmahon.‎

Reference : 10080

(1791)

‎Nomination à la charge de Sous-lieutenant‎

‎de la compagnie de Vaucoret dans le 38e régiment d’infanterie, expédiée à Monsieur de Macmahon (Charles-Laure de Mac Mahon, marquis) commandant le régiment. Signé Louis (secrétaire de la main) et griffe de Duportail, Ministre de la Guerre, en date du 1er avril 1791. Pièce in-folio, 1 p.‎


‎Bon état. ‎

Librairie Ancienne Clagahé - Saint Symphorien d’Ozon
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Phone number : 06 60 22 21 35

EUR90.00 (€90.00 )

‎LOUIS XVIII - Comte de Provence et futur Roi de France de 1815 à 1824 ‎

Reference : GF16146

‎Lettre Manuscrite avec signature autographe "Louis Stanislas Xavier" - Versailles le 1er juin 1779 - ‎

‎ 1 page in-folio (marges un peu poussièreuses) -‎


‎Il donne un ordre de paiement à Denis Pierre Jean Papillon de La Ferté, son trésorier général, de la somme de vints livres au profit du Sieur Cognary - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Galerie Fert - Nyons

(SNCAO)

Phone number : 33 04 75 26 13 80

EUR250.00 (€250.00 )

‎Louis XVIII, Roi de France.‎

Reference : 9999

(1797)

‎Pièce signée‎

‎in-folio, oblong, 1 p. ; pouvoir donné à M. Aimerel pour s'occuper des affaires du Roi à Paris et organiser la circulation du courrier entre lui et le Conseil qu'il a établi à Paris. "Donné sous notre seing et notre sceau ordinaire le cinq avril mil sept cent quatrevingt dix-sept", signé Louis, sceau.‎


‎Renfort de papier transparent au dos, sur le pli. Curieux document secret. ‎

Librairie Ancienne Clagahé - Saint Symphorien d’Ozon
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EUR800.00 (€800.00 )

‎LOUISY, M. P.‎

Reference : 118270

‎L'ancienne France. Le Livre et les arts qui s'y rattachent, depuis les origines jusqu'à la fin du XVIIIe siècle‎

‎ sd Librairie de Paris, Firmin-Didot et Cie, Imprimeurs-éditeurs - Sans date (Approx. 1887) - In-4, pleine percaline bleue aux armes de la ville de Paris (Prix Municipal de Travail Manuel) - 270 pages - Ouvrage illustré de 221 gravures tirées des ouvrages de M. Paul Lacroix (bibliophile Jacob) sur le Moyen Age, la Renaissance, le XVIIe et le XVIIIe siècle‎


‎Bon état - Dos légèrement insolé - Menus frottements sur les plats et le dos - Coins et coiffes très légèrement frottés ‎

Phone number : 04 78 38 32 46

EUR20.00 (€20.00 )

‎LOUISY P. (LACROIX Paul)‎

Reference : 101.745

‎L'ancienne France : Le livre et les arts qui s'y rattachent, depuis les origines jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.‎

‎Paris, Firmin-Didot, 1886. 15 x 25, 270 pages, 221 figures, 1 chromolithographie, reliure d'édition plein cuir, dos richement orné de fers dorés, plats : encadrements gravés à froid, 3 tranches dorées, très bon état (pas trop de rousseurs dans l'ensemble).‎


‎Etude illustrée d'après les ouvrages de M. Paul Lacroix, sur le Moyen Âge, la Renaissance, le XVIIe et le XVIIIe siècle.‎

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR30.00 (€30.00 )

‎[Bibliothèque Internationale d'Edition E. Sansot & Cie] - ‎ ‎LOUIT, Pierre‎

Reference : 65130

(1908)

‎Ensemble de 2 livres, "Quarante Bêtes" et "Porte de Bois", Comédie en deux actes, Sansot, 1910, et une brochure "A l'Enfant de Jegun", avec les épreuves corrigées, et nombreux feuillets manuscrits autographes de Pierre Louit (plus d'un trentaine de feuillets), dont de nombreux poèmes et un intéressant brouillon de lettre évoquant les recherches de Copin [ Copin-Albancelli ] sur les Sociétés Secrètes [ On joint : ] Correspondance d'un ami "Jacques", 12 ff. rédigés dans les années 1906 et 1907 dont une lettre datée du 29 novembre 1907 : "Il paraît qu'un éditeur nommé Grasset s'intéresse à mes vers et est enthousiaste" [ On joint : ] Manuscrit anonyme rendant hommage "à mon cher camarade Pierre Louit" et retraçant sa vie : "Son étude de "Quarante Bêtes" nos frères inférieurs [ ... ] est remarquable par sa fine psychologie. Il avait fait éditer depuis quelques plaquettes mais il vivait surtout en philosophe un peu désabusé, ce qui ne l'empêchait pas de se dévouer en toute occasion soit à ses malades soit à ses amis" [ ... ] Plus tard la vie politique nous a de nouveau réunis et nous nous sommes trouvés ensembleau Conseil Général. Tous deux d'esprit très indépendant, nous admettions difficilement les luttes de personnes plus que de classes qui régnaient il y a une trentaine d'année dans la politique gersoise [... ] Maire de Jegun pendant quelques années, je ne rappellerai pas son action dans la commune qu'il a administrée avec son sens loyal et éclairé. [ ... ] Quelle jouissance pour lui d'assister aux réunions des anciens élèves du Lycée d'Auch qu'il captivait toujours par des causeries empreintes d'esprit et d'optimisme"[... ]‎

‎Ensemble de 2 livres, "Quarante Bêtes", Bibliothèque Internationale d'Edition E. Sansot & Cie, Paris, 1908 et "Porte de Bois", Comédie en deux actes, Sansot, 1910, et une brochure "A l'Enfant de Jegun", avec les épreuves corrigées, et nombreux feuillets manuscrits autographes de Pierre Louit (plus d'un trentaine de feuillets), dont de nombreux poèmes et un intéressant brouillon de lettre évoquant les recherches de Copin [ Copin-Albancelli ] sur les Sociétés Secrètes [ On joint : ] Correspondance d'un ami "Jacques", 12 ff. rédigés dans les années 1906 et 1907 dont une lettre datée du 29 novembre 1907 : "Il paraît qu'un éditeur nommé Grasset s'intéresse à mes vers et est enthousiaste" [ On joint : ] Manuscrit anonyme rendant hommage "à mon cher camarade Pierre Louit" et retraçant sa vie : "Son étude de "Quarante Bêtes" nos frères inférieurs [ ... ] est remarquable par sa fine psychologie. Il avait fait éditer depuis quelques plaquettes mais il vivait surtout en philosophe un peu désabusé, ce qui ne l'empêchait pas de se dévouer en toute occasion soit à ses malades soit à ses amis" [ ... ] Plus tard la vie politique nous a de nouveau réunis et nous nous sommes trouvés ensembleau Conseil Général. Tous deux d'esprit très indépendant, nous admettions difficilement les luttes de personnes plus que de classes qui régnaient il y a une trentaine d'année dans la politique gersoise [... ] Maire de Jegun pendant quelques années, je ne rappellerai pas son action dans la commune qu'il a administrée avec son sens loyal et éclairé. [ ... ] Quelle jouissance pour lui d'assister aux réunions des anciens élèves du Lycée d'Auch qu'il captivait toujours par des causeries empreintes d'esprit et d'optimisme"[... ]‎


‎Bel ensemble réunissant livres et manuscrits de l'écrivain Pierre Louit. Il obtint en 1908 le prix Montyon de l'Académie Française pour son ouvrage "Quarante Bêtes". Pierre Louit fut également maire de Jegun (dans le Gers, arrondissement d'Auch). On y joint d'autres documents et manuscrits, dont la belle correspondance de son ami Jacques qui évoque l'éditeur Bernard Grasset (alors à ses débuts) : ""Il paraît qu'un éditeur nommé Grasset s'intéresse à mes vers et est enthousiaste". Bon ensemble (sans la couverture de "Porte de Bois", bon état par ailleurs).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR490.00 (€490.00 )

‎LOUP Armande - Ecrivain français ‎

Reference : GF23225

‎Lettre dactylographiée Signée à Pierre Béarn - 7 novembre 1963 - ‎

‎ En tête de l'Ambassade de Belgique - 1 page in4 -‎


‎Elle demande à être rayée de la liste des participants au "mandat" étant donné qu'elle n'a aucune chance de l'obtenir n'ayant "jamais su pratiquer la politique des petits copains"- Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Galerie Fert - Nyons

(SNCAO)

Phone number : 33 04 75 26 13 80

EUR30.00 (€30.00 )

‎LOUPEL‎

Reference : 11778

(1786)

‎L’Astrée‎

‎Certificat en faveur du chirurgien Vielle, délivré par le capitaine du navire l’Astrée, au Havre de grâce, le 3 janvier 1786. en feuille Très bon Le Havre 1786 17 x 21,5 cm‎


‎édition originale‎

EUR40.00 (€40.00 )

‎LOURDAUX Willem & HAVERALS Marcel‎

Reference : B74655

(1978)

‎Bibliotheca Vallis Sancti Martini in Lovanio. Bijdrage tot de studie van het geestesleven in de Nederlanden (15de-18de eeuw) / A contribution to the study of intellectual life in the Netherlands [complete in 2 volumes]‎

‎Leuven, Universitaire Pers Leuven 1978-1982 Volledig in 2 delen: lxxiv,862pp. + viii,510pp. + 88 buitentekstplaten, 25cm., in de reeks "Symbolae Facultatis Litterarum et Philosophiae Lovaniensis" Series A vol.8, linnen banden, mooie staat, [tekst volledig in het Nederlands / text only in Dutch ; bevat: I: De bewaarde handschriften / The surviving manuscripts; II: De geschiedenis van de bibliotheek en de evolutie van haar inhoud / The history of the library and of its contents], B74655‎


Phone number : +32476917667

EUR100.00 (€100.00 )

‎LOUTIL Edmond‎

Reference : 11360

(1906)

‎Carte autographe signée‎

‎Carte autographe signée en tant que Second vicaire de St Pierre de Chaillot. (Vers 1906).. Pas de couverture Très bon Paris 1906 ‎


EUR15.00 (€15.00 )

‎LOUVEL Jean Marie - (La Ferté-Macé - 1900 - 1970) - Homme politique français‎

Reference : GF21640

‎Tapuscrit dactylographié signé - ‎

‎ 1 page in4 -‎


‎Introduction pour le "Livre d'or de l'Industrie française" publié par la Société d'Editions 'La Qualité française' - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Galerie Fert - Nyons

(SNCAO)

Phone number : 33 04 75 26 13 80

EUR50.00 (€50.00 )

‎LOUWYCK J. H.‎

Reference : 10817

‎Correspondance‎

‎1 L.A.S. (27/09/1932) et 4 cartes de visite avec texte autographes (1930, 1932, 1936, 1938). En feuilles Très bon Paris ‎


EUR25.00 (€25.00 )

‎LOUWYCK J.-H.‎

Reference : 11026

(1931)

‎Sur la tombe de Loti‎

‎Tapuscrit signé du poème à la mémoire de Pierre Loti, paru dans le numéro du Mercure de Flandre de janvier-février 1931. 14 pages in-4°; seules les pages 8 à 14 ont été publiées. En feuilles Très bon 1931 ‎


EUR65.00 (€65.00 )

‎LOUWYCK J.-H.‎

Reference : 11718

(1930)

‎Sur la tombe de Loti‎

‎Ensemble de 3 lettres autographes signées à propos de l'hommage à Pierre Loti paru dans le numéro du Mercure de Flandre de janvier-février 1931. On joint une partie du poème autographe signé et le bon à tirer de l'imprimeur avec les corrections. En feuilles Très bon 1930 ‎


‎édition originale‎

EUR65.00 (€65.00 )

‎LOUYS Pierre‎

Reference : 78160

(1897)

‎Carte autographe signée adressée à Georges Louis : "Aujourd'hui, après une journée qui a déjà duré11 hje n'ai fumé qu'un demipaquet de cigarettes."‎

‎Paris s.d. (après 1897), 13,8x9cm, une carte autographe recto et verso.‎


‎Carte autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis et rédigée à l'encre violette des deux côtés. Billet adressé à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs révolutionne ses conditions de vie : "Je me soigne sérieusement. Voici deux jours que je me couche à minuit 1/2 pour me réveiller entre 9 et 10. Aujourd'hui, après une journée qui a déjà duré11 hje n'ai fumé qu'un demipaquet de cigarettes. C'est le quart de ma consommation habituelle pendant le même temps. En outre j'ai fait plus d'une lieue à pied, j'ai pris l'air tant que j'ai pu...Eh bien avec tout cela je me sens tout à fait mal portant, ou plutôt comme si j'étais au lendemain d'une longue et grave maladie. Ni forces ni nerfs. J'ai de la peine à écouter, à parler, à suivre une idée. Faut-il attribuer cela à mon rationnement de cigarettes ? C'est possible. Mais sincèrement je ne crois pas m'être senti aussibasdepuis 97, depuis le mois où tu es venu me voir à Alger." Amusant billet du plus tabagiste des écrivains (près de 60 cigarettes par jour...!) qui écrivit dansUne volupté nouvelle: "Une nuit, comme je me trouvais là, en conversation silencieuse avec deux chats de faïence bleue accroupis sur une table blanche, j'hésitais à choisir entre deux passe-temps de solitude: écrire un sonnet régulier en fumant des cigarettes, ou fumer des cigarettes en regardant le tapis du plafond. L'important est d'avoir toujours une cigarette à lamain; il faut envelopper les objets d'une nuée céleste et fine qui baigne les lumières et les ombres, efface les angles matériels, et, par un sortilège parfumé, impose à l'esprit qui s'agite un équilibre variable d'où il puisse tomber dans le songe." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 78441

(1887)

‎Carte lettre autographe signée adressée à Georges Louis ‎

‎Paris juillet 1887, 11,2x14,2cm, une carte-lettre.‎


‎Carte-lettre autographe signée de Pierre Louÿs adresséeà son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Petit mot à son frère à l'arrivée à Epernay : "Rien de nouveau. Personne à la gare. J'ai fait très bon voyage. Mon bouquin était mourant d'ennui, et mes trois voisins aussi. Je t'embrasse. Pierre" - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 77511

(1889)

‎Lettre autographe de jeunesse signée, l'une des dernières adressées à son père Pierre-Philippe Louis : "Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?"‎

‎Paris jeudi 4 avril [1889], 12,5x20cm, 4 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à son père, quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc.Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Cette lettre a été expédiée par le jeune Pierre Louÿs alors qu'il fait ses études au lycée Janson-de-Sailly (Paris - 16e). Il s'agit vraisemblablement de l'une des dernières lettres de Pierre Louÿs à son père, dix jours avant le décès de celui-ci :«Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?» La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes: «Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale de Pausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs) Pierre Louÿs n'a que neuf ans lorsque sa mère décède brusquement. Le père confie dès lors son éducation à son frère Georges, de vingt ans son aîné et Pierre le rejoint alors à Paris où il fréquente l'Ecole Alsacienne puis le lycée Janson-de-Sailly. Malgré le peu d'affection que lui montre celui-ci, le jeune homme écrit toutes les semaines à son «cher papa», résidant à Dizy-Magenta près d'Epernay. Le jeune homme s'enquiert de sa mauvaise santé: «Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces? Sans doute. Ton eczéma, nous le souhaitons, n'aura pas augmenté; et les feuilles vertes qui commencent à poindre te donneront peut-être de l'espoir à toi-même, pour un mieux l'été prochain.» Le «mieux» ne viendra hélas pas, et Pierre Philippe Louis rendra son dernier soupir le 14 avril 1889. En attendant, Pierre Louÿs donne des nouvelles de la famille, plus précisément de Germaine, la fille de sa sur Lucie: «J'ai été aujourd'hui rue de la Santé prendre des nouvelles de Germaine. J'ai trouvé la petite opérée en très bon état, très gaie et bien portante. Elle était levée, et jouait par terre. [...] Enfin j'ai terminé ma journée en allant chez ma tante Marie et chez Elisabeth. Tout le monde va bien dans les deux maisons...» Comme à son habitude, toujours soucieux de décevoir son père, il lui transmet finalement ses résultats scolaires: «je retourne demain au lycée (Georges t'a-t-il dit que j'avais été second en Anglais?)» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 77509

(1895)

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Louis : "H.[eredia] refuse [...] la dédicace d'Aphr.[odite] parce qu'il a encore deux filles à marier."‎

‎Paris 12 novembre 1895, 12,5x20cm, 4 page sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, signée de son initiale, adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet.Enveloppe jointe portant, au verso, le cachet de cire intact au chiffre de l'écrivain.Pliure transversale inhérente à l'envoi. Importante lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Comme en atteste l'enveloppe jointe, Pierre Louÿs envoie cette lettre à son frère alors que celui-ci exerce la fonction de délégué de la France à la Commission internationale de la dette égyptienne et se trouve au Caire. En bon socialite, Pierre raconte à son frère ses nouvelles rencontres: «J'ai rencontré hier chez un ami un des fils de ton ministre [Marcellin Berthelot]. Je les connais d'ailleurs depuis longtemps tous les quatre, mais je les vois peu. L'un d'eux (André) est un ami d'Henri Mougeot avec lequel il a loué ainsi que deux ou trois autres jeunes gens une maison à Chevreuse et une maîtresse à Paris. [...] L'autre, Daniel est professeur à l'Ecole de Pharmacie. Chimiste remarquable dit-on. Philippe ne fait rien de spécial [...] Enfin René, le plus jeune, est le plus ancien ami de Blum et son grand rival d'autrefois au concours général. [...] C'est Philippe qui fit il y a cinq ou six ans avec Léon Daudet et Georges Hugo une trinité si célèbre. Il est également connu pour avoir fait un sonnet où se trouvaient six rimes en omphe, ce qui stupéfia Heredia.» Mais ces mondanités n'éloignent pas Pierre Louÿs de la littérature. En effet, son premier roman intitulé Aphrodite va bientôt paraître et il se demande à qui il pourrait le dédier. Il a d'abord pensé à José Maria de Heredia mais... «H. refuse [...] la dédicace d'Aphr. parce qu'il a encore deux filles à marier. J'avais mis moi-même mille réticences dans mon offre, et sa réponse, après tout n'est pas désobligeante. Je sais d'autre part qu'il répète devant des étrangers et indifférents tout ce qu'il m'a dit du livre et dans les mêmes termes hyperboliques. Enfin il m'a donné cet argument: je veux vous faire un article aux Débats; je ne pourrais pas l'écrire si le livre m'était dédié. - Alors je songe à Besnard. Qu'en dis-tu?» La question prend toute son importance: Louÿs n'avait jusqu'ici publié que des plaquettes imprimées à tirage restreint. L'ouvrage, qui sera finalement bien dédié à Albert Besnard, remportera un immense succès, contribuant grandement au lancement de la maison d'édition du Mercure de France. On sait aussi quel autre grand succès Pierre Louÿs remportera auprès des filles Heredia. Très belle lettre rédigée à la veille du premier grand succès public de Pierre Louÿs, le roman Aphrodite. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 77513

(1907)

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Louis : "Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. "‎

‎Tamaris 19 juin 1907, 13,5x20,5cm, 4 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Quatre pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet. Enveloppe jointe. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Ecrite depuis Tamaris où l'écrivain est en vacances et tente d'acheter Psyché, cette belle lettre constitue une véritable ode à littérature et à la bibliophilie. Louÿs «rempli[t] deux pages de lettresur cette question » et écrit en effet: «Quand je pars j'enferme toujours tout pour que mes bonnes ne bouquinent pas en mon absence, ce qui serait désastreux. J'ai malheureusement des titres de livres qui pourraient quelquefois les tenter. [...] Que faire? Te laisser les clefs? je le ferais certainement si je partais pour six mois, mais pour une courte absence... [...] je ne les ai pas en double et [...] la clef de mon cabinet enferme mon bureau qui est l'âme de la maison.» Georges transmit très vite à son frère l'amour des livres et des textes et ce dernier rappelle ici cette communion spirituelle profonde: «Quand je regarde ma bibliothèque, j'ai constamment le regret que tu n'en profites pas davantage. Je voudrais toujours la réunir à la tienne, et que le jour où ta vie sera libre, tu n'aies qu'à sortir de ta chambre à coucher pour prendre chez moi ce que tu désires.» Bien qu'heureux de prendre quelques congés, son frère lui manque: «C'est là un peu ce qui m'empêche d'aimer Biarritz, c'est que j'y vois une menace de séparation si complète pour nous deux. [...] Je ne pourrais pas te suivre là-bas et je ne te verrais plus qu'un ou deux mois par an; cela me fait peur.Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. [...] Mais il n'est pas temps d'en parler. » Cette rêverie sentimentale d'un avenir à deux laisse vite place à un long passage concernant la politique internationale et le jeu des alliances européennes. Georges est alors Directeur des affaires politiques du Quai d'Orsay et les deux frères évoquent donc naturellement ce sujet: «Le cercle d'alliances construit depuis quelques mois autour de Berlin est très remarquable; mais comment peut-on s'allier avec nous, je veux dire avec notre Parlement actuel? [...] Quoi qu'il en soit, ces accords-là font certainement l'éloge des diplomaties française et anglaise et ne font pas celui de la diplomatie allemande qui paraît bien faiblarde. Être si fort et ne trouver pour alliées que deux nations en pleine putréfaction politique et ethnographique, l'Autriche et la Turquie, c'est extraordinaire.» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 77520

(1911)

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Louis : "Edison est en France..."‎

‎Paris Lundi 11 septembre [1911], 13,5x18cm, 5 pages sur un double feuillet et un feuillet libre.‎


‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Cinq pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet et un feuillet libre. Un article de presse encollé sur le recto du feuillet simple.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs commente dans cette lettre la visite de Thomas Edison à Paris: «Edison est en France. Vers la fin du mois dernier, un journaliste l'a interrogé. Je regrette de ne pas avoir conservé l'article.» L'écrivain se lance alors dans un véritable dialogue, d'après ses souvenirs dudit article, paraphrasant l'inventeurà la manière d'un témoin ayant lui-même assisté à l'interview : «A la simple question «Etes-vous content de votre voyage?» Edison a répondu par des phrases aimables, et tout de suite, de lui-même il a amis la conversation sur les sujets: Monoplan. Guerre. Il a dit (je ne répète que de mémoire le sens de ce que j'ai lu:) Il a dit en substance: «Vous n'êtes pas encore assez emballés sur la valeur de votre nouvelle arme: elle est formidable. Vous prenez les aéroplanes pour des éclaireurs. Dites d'abord: des combattants. Des hauteurs où le monoplan évolue facilement aujourd'hui, il y a une puissance militaire effective, mais surtout une puissance morale incalculable.» Il s'expliquait ainsi: « Donnez des grenades à un aviateur qui les laissera tomber. Même si elles sont peu dangereuses, même si elles touchent rarement leur but, tout l'armée ennemie se débandera comme un troupeau de moutons sous le vol de l'aigle. Cinq, six grenades tombant du ciel provoqueront une terreur panique. Rien n'est effrayant pour une foule comme un péril qui vient d'en haut.»» Cette «remarquable interview» relatée par l'écrivain qui trouve que «la théorie est juste», souligne le caractère visionnaire d'Edison qui semble ici relater les faits de la Première guerre mondiale à venir. L'érudit Pierre Louÿs éclaire cette théorie d'«Edison prophète» de sa culture classique:«Elle concorde avec les vieilles phrases sur les limites de la bravoure: le Gaulois craint seulement que le ciel ne tombe... [...] Elle concorde avec l'ancien principe de la défensive par la tour, le créneau et le mâchicoulis [...] Encore la tour est accessible; may l'aviateur qui vole à 1500 m, il est invulnérable comme un dieu de l'Iliade.» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 77521

(1916)

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris 15 mai 1916, 11x16cm, 6 pages sur un double feuillet et un feuillet simple.‎


‎Lettre autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis.Six pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet et un feuillet simple.Pliures centrales inhérentes à l'envoi. Très belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Véritable réflexion sur la littérature et le choix des mots, cette lettre a été rédigée alors que Pierre Louÿs travaille à un ouvrage qui paraîtra l'année suivante: Poëtique. «Louÿs décide [...] d'écrire une Poëtique qui sera comme le testament de son uvre en même temps qu'un message aux jeunes écrivains. Depuis toujours, il avait réfléchi sur l'art poétique et accumulé des dizaines de notes, tant sur les poètes que sur la poésie elle-même.» (Ibid.) Réfléchir à l'art poétique, c'est justement ce qu'il fait dans cette belle lettre: «A propos de la négation, je me suis demandé pourquoi le principe que j'ai essayé de poser (nuance, ruse ou erreur) n'était pas classique. Je crois que la réponse est: Chimène. - On prend texte du mot pour enseigner aux lycéens que la négation est une force de plus. - Ex. «Je ne te hais point» plus expressif que «Je t'aime». Mais non. Rodrigue vient de dire: «Votre haine». C'est Rodrigue qui imprime l'image. La réponse «Je ne te hais point» est le passage de l'ombre à la lumière: c'est dire la nuance. [...] C'est terriblement délicat d'écrire «ne pas».» Alors dans une période de grand trouble et d'isolement, le poète est touché du soutien de Paul Valéry: «L'autre jour j'avais écrit à Valéry une longue lettre, à propos de ma «Poëtique». - Il m'a répondu tout de suite, une lettre où il commençait par me remercier de tout ce qu'il avait senti d'affectueux pour lui dans le fait même que j'avais passé une partie de ma soirée avec lui sans qu'il fût là. Je lui réponds à mon tour - autant que je m'en souviens - «C'est si rare les amis qui soupçonnent l'affection sous quelque chose. Il n'y a guère que deux sortes de gens: ceux qui ne soulèvent pas la pierre parce qu'ils sont certains qu'il n'y a rien en dessous, et ceux qui ne soulèvent pas la pierre parce qu'ils sont certains d'y trouver un cloporte.» Je crois que c'est vrai n'est-ce pas?» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 77523

(1916)

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Louis : "Oh! En 1930 ce sera bien différent sans doute; mais j'aurai 60 ans dans quinze ans; et je m'inquiète d'abord de 1917; même de 1916."‎

‎Paris Lundi 11 septembre [1916], 13x20,5cm, 3 pages sur 2 feuillets.‎


‎Lettre autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis.Deux pages rédigées à l'encre violette sur deux feuillets.Pliures centrales inhérentes à l'envoi. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Dans cette intéressante lettre, Louÿs évoque longuement la difficulté des écrivains à vivre de leur plume. Intitulant sa missive «Suite de notre conversation à propos de guerre et de littérature», il fait d'abord un constat très pessimiste : «Au XVIème siècle? C'était encore bien pire! Au XVIème, le littérateur indépendant n'existait pas du tout - pour écrire il fallait une charge, un bénéfice, - ou une terre et des revenus, rare fortune chez les écrivains. [...] C'est seulement au XIXème s. qu'on trouvera un très petit nombre d'écrivains consciencieux vivant de leur plume. Et encore...Veux-tu les compter? Hugo y parvient presque seul. Lamartine y échoue et est obligé de mendier lamentablement à la fin de sa vie. Gautier, qui avait des dons magnifiques, ne subsiste qu'en écrivant dans les journaux [...] tu vois ce que je veux dire: Théâtre et Journal.» Il poursuit: «Cela va bien en temps de paix. - En 1890, l'Echo de Paris insérait des poèmes en prose en premier colonne. - En [date illisible car raturée] le Figaro avait un supplément littéraire. [...] Mais en temps de guerre, en ce siècle-ci, et dix, douze ou quinze ans après la guerre, nous n'irons plus au bois; les lauriers sont coupés.Oh! En 1930 ce sera bien différent sans doute; mais j'aurai 60 ans dans quinze ans; et je m'inquiète d'abord de 1917; même de 1916. » Cette lettre très pessimiste a été écrite à une période où Louÿs est au plus mal «L'homme qui écrivait ces pages était un homme seul, reclus, malade, drogué, entouré de créatures douteuses et n'ayant pour confident que ce frère adoré qui pourrait moins d'un an plus tard.» (Ibid.) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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