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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 209603

‎Mémoire sur les motifs qui ont déterminé le Roi à quitter l'armée le 14 juillet 1796‎

‎S.l.n.d. petit in-4, [4] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et lisible (environ 25 lignes par page), nombreux passages surlignés, en feuille. ‎


‎Expulsé des Etats de la Sérénissime République le 13 avril 1796 devant l'avancée des armées républicaines, Louis XVIII avait repris son errance européenne et s'était alors rendu à Riegel (pays de Bade), qui servait alors de quartier-général à l'armée de Condé. Mais il dut quitter cet asile à la demande expresse du gouvernement autrichien, peu désireux de le voir ainsi exposé en première ligne. Il se réfugia alors à Blankenburg (duché de Brunswick), après avoir essuyé un curieux attentat le 19 juillet dans la petite localité de Dillingen, dépendant de l'Electeur de Trêves.Le but de notre petit mémoire en neuf points, qui est tout "de communication" à destination de l'opinion royaliste, sera de taire ces nécessités gênantes pour un souverain qui se veut toujours libre, et de farder à souhait les raisons du départ. L'auteur est un expert en maquillage, et il aurait été utilisable sous tous les régimes : "Ainsi, lorsque, dégagé des entraves que la politique lui imposoit à Vérone, il franchit les glaces du St.-Gothard pour arriver plus promptement à l'armée de Condé. Il étoit attiré par l'espoir de pénétrer avec elle dans son Royaume, de rallier autour de lui tous les Français à qui la patrie est chère, de vaincre à leur tête les usurpateurs de son trône, s'il ne pouvoit les désarmer par sa bonté, et d'emprunter le secours des puissances qui combattent pour le salut de l'Europe, si les forces de ses sujets ne suffisoient pas à l'exécution de ses vues paternelles." Rien que ça ... L'intervention autrichienne dans la campagne de l'été 1796 est ensuite présentée de telle façon que le bon et patriote Louis XVIII ne pouvait en conscience que s'éclipser ("Mais le Roi de France combattre des armées françaises pour la défense de l'Allemagen, et se dévouer au salut de l'Empire, quand ce sont des Français qui l'attaquent ! Qu'auroit pensé l'Europe et surtout la France s'il eût fait une démarche aussi fausse, aussi impolitique?"). Il fallait y penser. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 209634

‎[Mémoire sur le séjour de Louis XVIII en Angleterre]‎

‎Mitau, 25 avril 1808 in-4, [4] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible (environ 35/40 lignes par page), quelques ratures et biffures, en feuilles. ‎


‎Malheureusement incomplet, ce mémoire d'émigration forme une réflexion des plus intéressantes sur les avantages et désavantages du séjour de Louis XVIII en Angleterre. Il fut rédigé juste après le calamiteux voyage qui conduisit le frère de Louis XVI de Mitau [Jelgava] à Gosfield Hall (septembre-octobre 1807).Le premier bifeuillet est complet, mais le second ne le continue pas : il manque au moins un feuillet entre les deux. De plus, un petit manque de papier en haut de la p. [5] prive le lecteur d'une phrase au moins p. [6].1. Premier bifeuillet. Pour le reste, le rédacteur, proche des Princes et apparemment demeuré dans le Palais de Mitau après le départ de Louis XVIII se montre au minimum sceptique sur le séjour anglais de ce dernier, d'autant que les conditions mises par le cabinet britannique s'étaient révélées drastiques : "Il se présente aujourd'hui une question de la plus haute importance : le Roi cherchera t-il à fixer sa résidence en Angleterre ? Il ne nous appartient pas de le décider ; mais jusqu'à ce que l'intention de Sa Majesté nous soit signifiée, il n'y a ni témérité ni présomption à se permettre d'en discuter les résultats. Nous ne raisonnerons que dans l'hyppothèse [sic] où le Roi pourroit se décider à rester en Angleterre, et d'abord nous demanderons ce que Sa Majesté peut espérer des Anglois, lorsque s'étant mis dans leur dépendance, elle ne pourra plus faire une démarche, ni entretenir aucune correspondance sans leur aveu et sans leur permission ? Est-on bien assuré des dispositions du gouvernement britannique en faveur de la famille des Bourbons ?" Tout le raisonnement respire une méfiance innée de l'Angleterre, traditionnelle en France, mais ravivée par le rôle réel ou supposé de la rivale dans les événements de la Révolution, depuis les émeutes de 1789 jusqu'à l'affaire de Quiberon. Le rédacteur incline manifestement en faveur de la Russie d'Alexandre Ier, même s'il faut se résigner à un séjour très à l'intérieur du pays, mais il estime que la Cour n'avait pas à quitter précipitamment Mitau.2. Second bifeuillet. Il concerne le même objet (le séjour de Louis XVIII en Angleterre), mais est formé apparemment d'une très longue citation d'un périodique politique anglais, bien informé et exposant la façon de voir des Britanniques sur cet événement, servant sans doute de pièce justificative à l'exposé précédent : "Nous croyons que le fait se réduit à ceci - il est certain que, malgré les paragraphes des journaux étrangers touchant l'intention de Louis XVIII de venir en Angleterre, notre gouvernement, loin d'avoir reçu aucun avis d'un pareil projet de la part de Sa Majesté Très Chrétienne, avoit toute raison de croire que les bruits répandus dans les papiers étrangers étoient entièrement dénués de fondement ; et ce n'a été que vers le milieu de la semaine dernière que l'on a reçu l'intimation de la résolution prise par cet illustre prince de venir dans ce pays ..." Le reste de l'article se montre plus que réticent à ce que l'Angleterre relève l'étendard des Bourbons et s'embarrasse de la personne du prétendant sur son sol, alors que, seule puissance encore en lutte contre Napoléon, elle a besoin de saisir toute ouverture ou perspective d'accomodement pour terminer le conflit. ‎

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‎[MANUSCRIT]. ‎

Reference : 225722

‎[Mémoire sur un envoi de denrées empoisonnées].‎

‎S.l. [Beaumes-de-Venise], s.d. (1843) un bifeuillet in-4, [4] pp. n. ch., couvertes sur la droite de chacune d'une écriture régulière et très lisible, sans surcharge ni rature (environ 30 lignes par page), en feuille. ‎


‎Très curieuse pièce, non signée, composée et rédigée de façon à pourvoir être annotée sur la gauche par les autorités auxquelles elle devait être communiquée (étant donné son contenu, autorités policières et judiciaires) et faisant la synthèse d'une tentative d'empoisonnement dans la petite localité tranquille de Beaumes-de-Venise.Elle commence ex abrupto par l'exposé des faits : "Le 31 décembre 1842, la femme du facteur rural de Beaumes apporta à M. Méry mon gendre, contrôleur principal des contributions directes à Clermont-Ferrand et qui se trouvoit dans le moment en congé à sa maison à Beaumes, un panier avec une lettre anonime dans une enveloppe qui servait d'addresse à ce panier".La lettre émanait d'un prétendu camarade du destinataire destiné à passer le voir quelques jours plus tard pour lui parler affaires, et qui ne se nommait pas "pour intriguer votre mémoire". Justement méfiant, Méry n'ouvrit le colis que trois jours plus tard sous les instances pressantes de sa famille, et y découvrit un bocal d'oranges confites et une boîte de confitures sèches, auxquels on ne toucha pas. Le correspondant ne s'étant toujours pas signalé vingt jours après, la méfiance s'amplifia encore et les denrées furent portées à un pharmacien-chimiste de Carpentras, Gaudibert Barrel [= très probablement Charles-Raimond-Frédéric Gaudibert-Barret]. Les analyses révélèrent une présence massive d'arsenic.Horresco referens : "Cette découverte produisit sur nous une horreur d'autant plus grande que le 1er de l'an, c'est-à-dire le lendemain de la réception du panier, nous étions à dîner réunis en famille chez mon gendre au nombre de 17 personnes".Dénonciation faite au procureur du Roi, un juge d'instruction fut désigné pour mener les recherches sur l'origine du colis, et c'est là que ça se corse : "Le panier contenant les confitures empoisonnées fut apporté à la maison Méry par la femme du facteur rural à qui il avoit été remis la veille à Carpentras par un Savoyard portefaix qui déclara l'avoir reçu d'un Espagnol forçat libéré qui est actuellement sous la surveillance de la police (...)". Interrogés, forçat et Savoyard (Jean-Baptiste Arnaud de Saint-Jean-d'Arve) nient toute implication, puis disparaissent de la région ; le rédacteur demande l'extradition du Savoyard, observation sur laquelle se termine le mémoire.Moralité : contrôleur des contributions directes, c'est un métier à risques. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 207106

‎[Notes d'un artilleur]. Commandant Martel‎

‎S.l., s.d. (1915-18) in-8, [68] ff. n. ch., réglés (cahier scolaire), écriture large et lisible, et [39] ff. volants, toile Bradel grise modeste, dos muet (reliure de l'époque).‎


‎La partie contenue dans le cahier couvre les dates du 10 août 1915 au 17 janvier 1916, tandis que les feuillets volants commencent le 6 décembre 1917 et se terminent le 2 novembre 1918, soit dix jours avant l'armistice.L'ensemble forme en fait un recueil de notes quotidiennes concernant les tâches à faire ou les taches accomplies ; le style est concis, le cahier étant à usage personnel, et nullement destiné à la communication, comme le confirme la graphie négligée. L'essentiel concerne l'armement, sa fabrication, des essais (séances de tir), sa livraison, ce qui laisse supposer que son auteur était affecté aux services du matériel pour l'artillerie de campagne. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 216524

‎Notes extraites du Nobiliaire de Lorraine par dom Pelletier, 1758‎

‎S.l.n.d. (vers 1860) in-4, [9] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, régulière et très lisible, avec une collette, 16 blasons dessinés dans le texte au crayon de bois ou à l'encre de Chine, broché. ‎


‎Réunit quelques notices biographiques avec blasonnements. Les plus développées concernent trois familles : les Champenois (de Nogent-le-Roi) ; les Humbelot (de Langres) ; les Simony (de Langres également).Cf. Saffroy II, 27 764 (pour l'ouvrage de dom Ambroise Pelletier).On joint, de la même plume : Notes extraites de La Vraye science des armoiries, par Gelliot et Palliot, Dijon. S.l.n.d. [vers 1860], [6] ff. n. ch. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 173159

‎Notes pour servir à l'histoire du Directoire‎

‎S.l., s.d. petit in-4, [164] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, relativement lisible, avec de nombreuses biffures au crayon de bois, en feuilles dans double emboîtage demi-veau brun marbré, dos lisse cloisonné et fleuronné à l'imitation, pièce de titre cerise Bel exemplaire. (reliure moderne).‎


‎Notes d'un contemporain sur la période du Directoire, et plus particulièrement sur l'Italie en 1798-1799.Ce manuscrit se présente sous la forme d'un ensemble de feuillets généralement indépendants regroupant presque exclusivement des extraits de correspondances, ou des correspondances militaires complètes relatives aux opérations françaises en Italie de janvier 1798 à février 1799. Il est à supposer que ces matériaux devaient servir à la rédaction ultérieure plus globale : un grand nombre de paragraphes présentent en effet une biffure au crayon de bois accompagnée de la mention "fait" en marge, qui suggère une mise au propre, voire une édition. Les sources ne sont pas indiquées mais les notes laissent supposer la proximité de l'auteur avec l'Etat-Major français en Italie.Tel qu'il se présente, le manuscrit a fait l'objet d'un premier classement sommaire et il se compose de plusieurs sous-ensembles :1. Un premier cahier chronologique, qui couvre les événements du 1er janvier au 30 mars 1798 (nivôse an VI - germinal an VI, 15 ff.).2. Un second cahier chronologique, qui va du 12 avril au 31 décémbre 1798 (germinal an VI - nivôse an VII, 33 feuillets).3. Un recueil de copies des correspondances des généraux Brune et Joubert (pour ce dernier, du 12 brumaire an VII au 13 pluviôse suivant - 2 novembre 1798 au 1er février 1799, 36 feuillets);4. Une liasse sur l'Affaire de Turin (septembre 1798, 19 feuillets) [il s'agit de la révolte contre la présence française qui éclata le 16 septembre 1798].5. Un ensemble de copies de correspondances diverses, étagées du 4 octobre au 31 décembre 1798 (61 feuillets). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎manuscrit‎

Reference : 27014

‎Notes sur .. l'ancienne église de Belcodene ‎

‎ cahier in8 broché,5 p.manuscrites,bon état‎


‎ L'ancienne église (détruite...) ‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR25.00 (€25.00 )

‎MANUSCRIT]‎

Reference : 22844

‎Notes sur le droit Canon‎

‎ Sans lieu "sans date (fin 19e), in-4, n.p. 3f. pour 3 pages; 15 f. pour 28 pages; 9 f. blancs, plus un feuillet de notes ou transcriptions en latin. Sous couvrure rapportée, plus petite, annotée de calculs et titrée : Cahier de dime. Cahier de notes sur le droit Canon, olographe : Des Personnes; Des Choses; et Notes diverses et questions sur la théologie dogmatique et morale (2 dernières pages). Manipulé, pertes marginales." ‎


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(CLAQ, ALAC)

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 219332

‎[Notes sur Napoléon]‎

‎S.l., s.d. (vers 1950) in-12, [48] ff. n. ch., 41 ff. demeurés vierges, demi-percaline noire, dos lisse muet, tranches rouges Exemplaire un peu déboîté. (reliure de l'époque).‎


‎Ce petit carnet (un cahier d'écolier réglé) qui se présente sans titre ni date ni auteur rassemble en fait :1. De très nombreuses petites notices manuscrites rédigées sur des papiers contrecollés sur les pages du carnet (à partir du f. 26 cependant, elles sont insérées sans être collées). Chacune aborde un micro-aspect de la vie de Napoléon, sans ordre particulier (lieux de séjour, états de service, dates importantes anecdotes, etc.), avec, au départ, une prédominance des notices consacrées aux endroits comme dans un Itinéraire. Le tout est assez déroutant : sur une même page se côtoient des faits d'origine très diverse, coexistent des époques totalement différentes de la vie de l'Empereur , sans qu'on puisse saisir quel principe a pu unir ces membra disjecta. Un exemple suffira : ff. 9v et 10, on passe du passage de Napoléon à Mâcon le 13 mars 1815 à l'ampliation d'un arrêté du Comité de salut public du 15 septembre 1795, à l'expédition de Sardaigne, puis Toulon, puis à la composition de la garnison de Grenoble, etc.On pense à des notes qui devaient compléter ou illustrer un texte suivi, mais rien n'est en fait moins sûr ; il s'agit encore plus difficilement de memoranda, étant donnée l'extrême dispersion des matières, sans fil conducteur ni index. Plus vraisemblablement, un loisir d'amateur qui accumulait à mesure les citations ou anecdotes qui lui plaisaient.2. Des coupures de presse sur des événements napoléoniens, surtout au début du carnet, présentant le même désordre fondamental.3. Quelques cartes postales ou illustrations extraites de périodiques (e.g. f. 3., "Chambre de Napoléon qu'il occupa avec Joséphine le 10 janvier 1802 et à son retour de l'île d'Elbe le 15 mars 1815" à Autun). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎MANUSCRIT;‎

Reference : 349

(1927)

‎Notre-Dame des Miracles. Fête de mai‎

‎Mauriac (Auvergne), 1927. In-8 (154 x 210 mm), 2 ff. bl., 24 ff. n. ch., 4 ff. bl. Vélin blanc, plats aquarellés d'un grand motif central, au premier plat la Vierge à l'enfant en grand habit, au plat inférieur la basilique Notre-Dame des Miracles, dos lisse, lacet central, mouillure au dos et sur les bords des plats, plats légèrement empoussiérés et épatés, gardes de moiré vert et or (reliure de l'époque).‎


‎Beau manuscrit enluminé, consacré à l'histoire de la basilique Notre-Dame-des-Miracles à Mauriac en Auvergne, dans le diocèse de Saint-Flour, et au pèlerinage qui y a cours. Le manuscrit a été confectionné pour la fête de Marie, en mai 1928. Il s'achève sur des hymnes latines. Le manuscrit, écrit en gothique sur papier simili Japon, est illustré de 2 aquarelles sur les plats, d'1 aquarelle à pleine page représentant la chapelle du Puy st Mary, d'un décor aquarellé en bandeau à chaque page (soit 18 bandeaux et 1 cul-de-lampe) et d'initiales rubriquées et majuscules peintes. Le hors-texte aquarellé est signé I. Nugam 1927. L'église romane de Notre-Dame des Miracles fut construite au XIIe siècle près du monastère bénédictin Saint-Pierre et de la Chapelle Notre-Dame des miracles, qu'on dit fondés par Théodechilde, fille de Clovis, à qui la Vierge Marie é?tait apparue. Signe de son importance, le 13mai 1855, la Vierge a été couronnée et parée d’un diadème d’or et de pierreries, offert par le Pape Pie IX et l’église venait d'être érigée en basilique mineure par le Pape Benoît XV en octobre 1921. Sur une garde, note manuscrite à l'encre : "Diocèse de Saint-Flour, Imprimatur Sancti-Fleri die 18 octobris 1927. Vaulx (?). Ecclesia I. St Flour ". Exemplaire unique.‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 211497

‎Nouvelles de l'autre monde sur Napoléon‎

‎S.l., s.d. (1821) petit in-4, 15 pp., en feuilles. ‎


‎Copie manuscrite d'une pièce imprimée célébrant en termes grandioses, voire grandiloquents la mort de Napoléon. Elle reproduit exactement l'imprimé, y compris la souscription et la ponctuation : "Le printemps avait été sans fleurs, & la sève desséchée par le vent du nord ; la nature était triste : il semblait que le monde allait perdre une âme qui etnait à sa création ... La vie ou la mort d'un grand homme est une calamité pour le genre humain !"Pour l'imprimé : cf. Davois III, 61. Un seul exemplaire au CCF (BnF). ‎

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‎(Manuscrit). ‎

Reference : 597

(1820)

‎Observations sur le Projet de surimposer les Pavillons étrangers. ‎

‎ Circa 1820. 1 volume petit in-folio, (32 x 20,5 cm) ; [7] pp. Reliure moderne couverte de papier vert à la Bradel, pièce de titre de maroquin noir en long. ‎


‎Intéressant manuscrit de 7 pages contestant un projet de loi protectionniste qui visait à favoriser la navigation française en soumettant "sans distinctions à une augmentation de droits tous les vaisseaux étrangers qui aborderont nos côtes". L'auteur estime qu'il est louable et souhaitable de protéger notre marine, mais que ce projet de loi s'avèrera inefficace. "La navigation étrangère serait découragée là où elle nous est favorable et ne serait pas assez écartée là où elle est en concurrence avec la nôtre". L'auteur souhaite que les navires étrangers qui apportent en France des biens concurrençant notre agriculture ou notre pêche payent des droits élevés. Mais il craint que taxer les navires qui apportent ce dont nous avons besoin "et exportent ce que nous avons de trop [...] serait nuisible au commerce national et à l'agriculture, ce qui serait fatal à nos manufactures". Ces mesures protectionnistes feraient diminuer notre commerce, ce qui "ne profitera pas à la classe ouvrière, occupée à la construction des vaisseaux, ou condamnera à l'oisiveté celle employée au commerce". Ce système serait également nuisible à notre exportation et donc à notre agriculture, "les produits de nos manufactures ! Qu'on songe de quelle importance il est d'attirer des hôtes aussi utiles quoi ! Ils viennent chez nous et payent bien cher ce que nous avons fabriqué et l'on voudrait nous réduire à aller le leur offrir chez eux et à le leur donner au rabais au prix qu'ils voudraient bien y mettre ! Quoi ! Ils viennent nous offrir les matières premières qu'ils reccueillent chez eux et qui sont nécessaires à nos fabriques et on préférerait que nous fussions chez eux les leur demander et les leur payer au prix qu'il leur plairait de les estimer ! Ah ! Loin de repousser de pareils hôtes il faudrait les exciter à fréquenter nos marchés, il faudrait les attirer par des primes d'encouragement". Également pour la navigation française : "oublie-t'on que presque tous les objets nécessaires à la construction des vaisseaux [...] nous sont portés ordinairement par le Pavillon étranger qu'on veut repousser". Enfin l'auteur craint que cette mesure ne se retourne contre nous et que nos voisins vexés ne l'appliquent à leur tour à nos navires, que ce système "qui paraissait d'abord imaginé pour la protéger, ne lui procurerait cependant aucun avantage réel et finirait par lui porter le coup de la mort en lui rendant l'entrée de tous les ports de l'Europe encore plus inaccessible que ne le serait aux étrangers l'accès aux nôtres". En conclusion, l'auteur propose de ne pas surimposer les productions non manufacturées de l'Europe, les cuirs en poil, les bois de teinture, les indigo et les cochenilles ; de soumettre à de forts droits les importations de vins, eaux-de-vie, liqueurs, marchandises manufacturées à l'étranger similaires à celles manufacturées en France, les poissons et les denrées coloniales (autres que cuirs en poil, bois de teinture, indigo et cochenilles) ; et de rétablir "le droit de 20 % de leur valeur, tel qu'il était perçu avant la révolution, sur les marchandises du Levant, lorsque'elles appartiennent à des étrangers, lorsqu'elles ont été entreposées en pays étrangers et lorsqu'elles viennent sous pavillon étranger". ‎

Librairie Raphaël Thomas - RENNES cedex

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EUR700.00 (€700.00 )

‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 223953

‎Ouvrage de la vie du grand Napoléon Bonaparte de sa mort et de son exil à l'Île Sainte-Hélène‎

‎S.l.n.d. (1832) in-8, [44] ff. n. ch., couverts d'une écriture soignée, moyenne et parfaitement lisible (environ15 lignes par page), texte dans un encadrement de filet noir, volutes en débuts et fins de chapitres, quelques rosaces aquarellées au début du chapitre sur la mort de l'Empereur, broché sous couverture d'attente de papier gris, titre calligraphié sur la première couverture. ‎


‎Très original recueil de pièces, dont la date peut se déterminer par les indications du dialogue fictif en fin d'opuscule : intitulé Le Carliste raisonnable, il met en scène les positions politiques d'un républicain, d'un libéral, d'un "napoléoniste" et d'un carliste, et suppose déjà accomplies les Journées de Juillet et le renversement de Charles X. Par ailleurs, une des pièces recopiées du recueil a été donnée à l'impression en 1832 (cf. infra).On a affaire à un carnet où un fervent de Napoléon a réuni des textes divers, généralement liés à la période impériale, et certains déjà imprimés :1. Mort du maréchal Duroc, duc de Frioul ([1813], ff. 1-2). - 2. Vie du sergent Hubert, digne émule de la gloire de Napoléon (ff. 4-9). Il s'agit de la reproduction d'une pièce imprimée donnée par un certain G. Levasseur à l'adresse de Draguignan en 1832, et qui présente la vie fictive d'un fidèle parmi les fidèles, lequel voudra en 1817 faire évader l'Empereur de Sainte-Hélène. - 3. Du Grand Napoléon. La mort de Napoléon (ff. 11-22, avec plusieurs pièces de vers). - 4. Sentiment d'un citoyen sur les cancers héréditaires (ff. 23-25). Là encore, pièce imprimée sur la mort de Napoléon dont l'ancien soldat et charbonnier Frédéric Degeorge (1797-1854) est l'auteur (Paris, juillet 1821). - 5. Beau trait de Murat (ff. 26-27). - 6. Sentiment d'un ancien guerrier sur la bataille de Waterloo (ff. 28-31, vers attribués à "Eugène Lavestine, chef de bataillon à cheval"). - 7. Le Carliste raisonnable, ou Le Triomphe du libéralisme (ff. 32-35). - 8. Les Préceptes d'un père à son fils, par ordre alphabétique (ff. 36-40). - 9. L'Aigle d'Austerlitz, et le coq gaulois, entretien dédié à la Garde nationale de Paris (ff. 41-44). Pièce imprimée également (en 1830), et dont l'auteur est Pierre Colau. ‎

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‎[MANUSCRIT]. ‎

Reference : 228921

‎Particularités de Saragosse.‎

‎S.l., s.d. (vers 1810) bifeuillet in-folio (30 x 21 cm), [3] pp. n. ch., couvertes d'une écriture fine et très lisible (environ 30 lignes par page), musique notée "in fine" (intitulée "ribambelles espagnoles que chante le peuple"), quelques ratures et biffures, en feuille. ‎


‎Brève notice d'un Français sur la ville de Saragosse et ses habitants, qu'il est possible d'attribuer à la période des deux sièges de la Guerre de l'Indépendance (1808 ou 1809), avec dans le texte deux contextualisations, d'abord 'une brève mention concernant la cathédrale de La Seo (une des deux de la ville) : "le pavé de celle-ci qui s'achevoit en l'année 1806" ; puis une notice incidente sur les anciennes promenades arborées : "il y avoit de très belles promenades qui conduisoient au Canal impérial [Canal impérial d'Aragon] et au Monte Torrero qui est sur bord du Canal, mais pendant le siège tous les arbres ont été coupés ou mutilés par les boulets".On a donc bien affaire au texte d'un Français en séjour dans la région (militaire ou civil ?), lequel s'intéresse aux églises et couvents, aux collèges, à la population totale ("Il y a 4500 maisons qui contiennent 9500 familles et 42 000 âmes"), aux activités économiques de la cité ("les arts et métiers de la ville sont en grande décadence ; il n'y a à distinguer que les tanneurs, les cordiers, les alpargateros ... et les ouvriers en laine"), et du pays environnant ("le païs est très fertile en vins, oliviers, grains et légumes"). ‎

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Reference : 221503

‎Philosophie morale‎

‎S.l., s.d. (1643) fort vol. petit in-4, titre, 604 pp., couvertes d'une écriture soignée, régulière et très lisible (environ 20 lignes par page), sans ratures ni biffures, maroquin vieux-rouge, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, triple encadrement de double filet doré avec double rangée de fleurons d'angle sur les plats, tranches dorées, gardes fixes de papier peigne du XVIIIe, Charnière supérieure fragile. (reliure de l'époque).‎


‎Un manuscrit de philosophie scolastique au temps de Descartes."Philosophie morale" est le titre frappé sur la pièce de titre."Questions sur la morale indépendamment de la Révélation".Ce titre liminaire a été rajouté au XVIIIe siècle de la main du possesseur (cf. infra), et non du rédacteur.La mention de la date suit l'explicit du texte. Elle figure aussi sur sa première page (après le titre).Ce manuscrit correspond à une problématique classique en fait interne à la scolastique (existe t-il une morale non révélée ou "naturelle" ? Si oui, quels en sont les éléments ?), le long traité qu'il est supposé résumer ne rentre pas tout à fait dans cette catégorie : certes, on traite de la félicité et non de la béatitude, les vertus examinées sont les morales, et non les théologales ; mais sources et références empruntent quand même assez souvent à l'Écriture et à la Révélation, du moins en creux. Ce n'est au demeurant pas une caractéristique de notre texte : quantité de "morales naturelles" ne peuvent à l'époque s'empêcher de lorgner vers le surnaturel qui baignait toute réflexion jusqu'à la fameuse (et exagérée) "crise de la conscience européenne".Bel exemplaire.Chiffre LDC poussé au centre des plats, entouré de quatre fleurons et quatre flammèches dorés.L'ouvrage a appartenu à l'importante bibliothèque de Pierre-Jacques Sepher (1710-1781), comme le précise une note qui suit le titre ("Note de l'abbé Sepher. Ce manuscrit vient de sa bibliothèque" ). Figure extrêmement originale du clergé parisien, docteur en Sorbonne, chevecier de Saint-Étienne-des-Grès, vice-chancelier de l'Université de Paris, il accumulait sans vraiment les lire les ouvrages sur tous les sujets jusqu'à n'avoir presque plus de place pour sa vie courante dans l'appartement qu'il occupait. Bref, un bibliomane. L’important catalogue qu’on forma de sa bibliothèque après sa mort fut rédigé par le libraire Martin-Sylvestre Boulard (1748-1809), et la dispersion de cet ensemble hétéroclite eut lieu en 1786. Mais elle ne concerna qu'environ 7000 volumes sur les 30 000 possédés par le chanoine. ‎

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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎[MANUSCRIT]‎

Reference : 6993

‎Pour faire le lait pris. ‎

‎Sans lieu ni date (première moitié du XIXème siècle). Un feuillet in 8 manuscrit.‎


‎****‎

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‎[MANUSCRIT]‎

Reference : 12627

(1930)

‎Poèmes acrostiches calligraphiés.‎

‎ [Circa 1930]. 1 vol. in-12 oblong. 12,2 x 16,8 cm. [15]ff. Broché, couvertures imitation bois, ruban d'attache, petite vignette dorée en médaillon estampée d'une hirondelle collée sur la première de couverture. ‎


‎Charmant manuscrit enfantin réunissant dix poèmes acrostiches célébrant des prénoms féminins ou masculins : Paulette, Isabelle, Marie-Thérèse, Jean, Michel, Alice, Marguerite, Geneviève et Marie. Naïf et émouvant travail de calligraphie avec de larges ornements encadrant chaque poème. Du simple motif répétitif : fleurs, rose enlacées dans un treillis, papillons encadrant un portrait en médaillon, à des scènes plus élaborées : fée se penchant sur le lit d'une enfant, scène de jeu sous un pommier, l'artiste en herbe présente un joli travail de compositions colorées de différentes encres. Cinq feuillets vierges in-fine. Fragilité au ruban. ‎

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‎[Manuscrit]‎

Reference : 284

‎Prières et motifs religieux, Sacré-Cur.‎

‎s.l. n.d. Manuscrit enluminé du XIXe, non signé, non daté. Un volume in-4 plein maroquin rouge, plats à encadrements de filets, plaque en creux dorée et entourée d'une frise à froid, dos lisse muet, gardes moirées, tranches dorées, [2ff.] blancs, [8ff.] présentant chacun une enluminure à pleine page autour d'une prière latine ou française calligraphiée et un motif symbolique au verso, [2ff.] blancs. Très bel exemplaire. ‎


‎ La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. ‎

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‎(Manuscrit).‎

Reference : 768

(1819)

‎Procès de l'Amiral Keppel. ‎

‎ 1819 1 vol. in-8, (19,5 x 15 cm) ; 355 pp. Reliure en plein veau d'époque, dos lisse orné, tranches bleues tachetées de blanc. Reliure frottée, épidermures, quatre trous de vers aux mors et au dos, pièce de titre manquante. Fine mouillure au bord supérieur de la page 25 à la page 280. Coin supérieur des pages très légèrement usé à partir de la page 221. La première garde se détache. ‎


‎Manuscrit de la fin du XVIIIe siècle, parfaitement lisible, donnant le compte-rendu précis et en français du procès de l'Amiral Keppel. Augustus Keppel (1725-1786) était un officier de marine britannique, immortalisé plusieurs fois sous le pinceau de Sir Joshua Reynolds. Entré jeune dans la Royal Navy, il en grimpa rapidement les échelons et joua un rôle majeur dans la guerre de Sept Ans contre les Français. Dans le cadre de la guerre d'indépendance des États-Unis, il reçoit en 1778 le commandement du Channel Fleet pour attaquer la flotte française au large d'Ouessant. L'issue du combat demeura indécise, chaque camp revendiquant la victoire ; la mésentente de l'Amiral Keppel avec son second Sir Hugh Palliser le mena devant une cour martiale à Portsmouth. Dans ce procès, Keppel était accusé de manque de conduite et de négligence dans ses devoirs dans les journées des 27 et 28 juillet 1778, selon cinq chefs d'accusation décrits aux pages 5 à 10 de notre manuscrit. Il fut finalement acquitté. Palliser passa à son tour devant la cour martiale et fut lui aussi acquitté. Sommaire de ce manuscrit : P. 1. Procès de l'Amiral Keppel. Gazette de France, vendredi 22 janvier 1779, n° 7. Londres, 8 janvier 1779. P. 12. Courier de l'Europe, 12 janvier 1779. Extrait des minutes du Conseil de Guerre tenu à Portsmouth au sujet de l'Amiral Keppel. Séances du vendredi 8 et samedi 9. P. 44. Courier de l'Europe, 15 janvier 1779. Extrait des minutes du Conseil de Guerre. P. 53. Séance du lundi 11. P. 62. Séance du mardi 12. P. 80. Reprise de l'interrogatoire du Capitaine Digby. Séance du mercredi 13. P. 87. Courier de l'Europe, 19 janvier 1779. P. 110. Séance du jeudi 14. P. 126. Courier de l'Europe, 22 janvier 1779. Suite de la séance du vendredi 15. Continuation de l'interrogatoire du Capitaine Hood. P. 140. Séance du samedi 16. P. 151. Courier de l'Europe le 26 janvier 1779. Séance du mardi 19. P. 159. Séance du mercredi 20. P. 166. Séance du jeudi 21. Continuation de l'interrogatoire du Capitaine Bazely. P. 185. Séance du vendredi 22. Reprise de l'interrogatoire du Capitaine Bazely. P. 190. Courier de l'Europe le 29 janvier 1779. Suite de la séance du vendredi 22. P. 204. Séance du samedi 23. P. 218. Courier de l'Europe du 2 février 1779. Séance du lundi 25. P. 221. Séance du mardi 26. P. 227. Séance du mercredi 27. P. 235. Séance du jeudi 28. P. 238. Séance du vendredi 29. P. 241. Courier de l'Europe, 5 février 1779. Défense de l'Amiral Keppel prononcée par lui-même le samedi 30 janvier 1779. P. 270. Réplique de l'Amiral Keppel aux chefs d'accusation présentés contre lui. P. 297. Réponse au second chef. P. 302. Réponse au 3e Art. P. 309. Réponse au 4e chef. P. 318. Réponse au 5e Art. P. 327. Courier de l'Europe, 9 février 1779. Interrogatoire des témoins produits par l'Amiral Keppel. Séance du 1er février. P. 333. Séance du mardi 2. P. 339. Séance du mercredi 13. P. 349. Courier de l'Europe, 12 février 1779. Extrait des minutes du Conseil de Guerre. Sentence du Conseil de Guerre, relatif à l'Amiral Keppel, prononcée par George Jackson, Juge avocat. À la dernière page (p. 355), la liste des vaisseaux de la flotte anglaise et de la flotte française. Une note précédant la page 1 et datant de 1841 indique que ce livre a été écrit par Pierre Claude Larquier, alors attaché au ministère de la Marine. Il fut ensuite avocat à Berbezieux (Charente) où il mourut le 7 juin 1837 à l'âge de 84 ans. ‎

Librairie Raphaël Thomas - RENNES cedex

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EUR600.00 (€600.00 )

‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 214244

‎Procès verbal de la remise de la place de Grave au commissaire des puissances alliées‎

‎Grave [Brabant], 12 mai 1814 in-folio, [4] pp. n. ch., écriture moyenne, soignée et très lisible, en feuille. ‎


‎Copie conforme de la convention de neuf articles rédigée en quatre exemplaires le 12 mai 1814 pour la reddition de la forteresse de Grave (département des Bouches-du-Rhin, créé en 1810) restituée au nouveau royaume des Pays-Bas. Le document est signé du côté français par Maillard de Lescourt, major d'artillerie et commissaire du gouvernement français, et La Valette, commandant la place. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 186491

‎Procès verbal de l'Assemblée généralle du Clergé de France tenue par permission du Roy : en l'abbaye Saint Germain des Prez lez Paris ès années 1585 et 1586 / au Couvent des Augustins à Paris en l'année 1605 / en la ville de Paris ez années 1610, 1612, 1617 et 1619 / en la ville de Mante sur Seyne, en l'année mil six cent quarente un / Histoire de l'Assemblée générale du clergé commencée à Paris le xxve Octobre 1655 et close le xxiije May 1657‎

‎S.l., s.d. (vers 1700) 8 parties en six forts volumes in-folio, couvertes d'une écriture moyenne, cursive, espacée et relativement lisible (environ 20 lignes par page), demi-chevrette fauve à coins, dos à nerfs ornés de guirlandes et fleurons dorés, pièces de titre vertes, tranches rouges [volumes I-V] ; basane brune, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, encadrement de triple filet à froid sur les plats, tranches mouchetées de rouge [volume VI], Dos frottés, coins et coupes abîmés. (rel. de la fin du XVIIIe).‎


‎Exceptionnelle réunion de copies manuscrites de procès-verbaux des Assemblées du clergé de France, pour la fin du XVIe siècle et la première moitié du XVIIe siècle.C'est en octobre 1561, lors du Colloque de Poissy, que des prélats (mais non formellement députés par le clergé de France) s'engagèrent pour la première fois à venir en aide aux défaillantes finances royales en se chargeant de payer les arrérages dus par le Trésor aux rentiers de l'Hôtel de Ville de Paris, en échange de quoi le Roi garantissait l'inviolabilité des biens ecclésiastiques, objet de la vindicte protestante. Mais c'est en 1579 (Assemblée de Melun) qu'une première réunion de députés cette fois-ci dûment mandatés régularisa cette situation au départ et, après avoir déclaré nuls les contrats de 1561, s'engagèrent à assurer pour six ans le paiement des rentes constituées par le Roi sur la ville de Paris, tandis que le souverain s'engageait en retour à rembourser le capital. Si, après les six ans passés, la dette n'était pas éteinte, le Roi devait autoriser une nouvelle assemblée. C'est naturellement ce qui se produisit, et c'est ainsi que naquit la périodicité des Assemblées du clergé, exemple unique (et limité au premier Ordre) d'une représentation spécifique et permanente d'une classe de sujets face au Roi, sous l'Ancien Régime. Dès lors, les Assemblées du clergé se réunirent régulièrement jusqu'en 1788, généralement tous les cinq ans à partir de 1625, et à raison de deux types :1. L'Assemblée des comptes (ou Petite assemblée), consacrée à examiner les comptes du receveur général de l’Assemblée, durant 3 mois (en principe) et convoquée normalement les années se terminant par 0. - 2. L'Assemblée du contrat (ou Grande assemblée), composée de 64 membres, ayant à décider du renouvellement des décimes et aussi du versement du "don gratuit" au Roi, durant six mois, et tenue les années se terminant par 5.Les questions financières et les relations avec la monarchie demeuraient leur objet propre, mais, en fonction de la conjoncture, elle furent systématiquement consultées sur toutes les questions de politique religieuse qui agitaient le royaume.Pour comprendre l'importance de notre recueil, il faut rappeler les conditions générales de diffusion (manuscrite ou imprimée) des procès-verbaux de ces assemblées. Dès l’Assemblée de Melun, en 1579, on avait prévu que les secrétaires devraient faire dix-huit ou vingt copies manuscrites du procès-verbal pour les provinces, et que tous ceux qui auraient besoin d’extraits auraient recours soit à l’original conservé aux archives, soit à ces copies. En 1625, on prévoit également l’envoi de copies aux diocèses. Une toute première tentative d’impression fut mise en route, mais resta alors inaboutie : le volume finit à la page 448 et n’a pas été achevé ; presque tous les exemplaires ont de surcroît été saisis et brûlés. C’est en 1635 que l’impression apparaît comme mode de diffusion effectif et normal : elle est généralement confiée à l’imprimeur Vitré sous le contrôle des secrétaires, pour être distribuée aux provinces et aux députés, deux exemplaires étant remis aux archives.En 1641 pourtant (cf. infra), on revient aux copies manuscrites au nombre de 53 pour les mêmes destinataires (le caractère chaotique de l'Assemblée de Mantes explique à notre sens en grande partie ce retour en arrière provisoire). Dès 1645, on fait retour à l’impression, et, à partir de 1660, l’envoi de l’exemplaire imprimé est fait par diocèse et non plus par province ; il s’agit d’un envoi à l’intention des archives du diocèse, indépendamment de celui qui est fait personnellement aux évêques. Quand un procès-verbal est trop court pour justifier un volume, on imprimait ensemble deux sessions comme on fit en 1693 et 1695.Il est surtout à noter que les imprimés ne sont pas la reprise intégrale des volumes manuscrits, dans lesquels figurent un certain nombre de développements jugés accessoires et sans doute indignes de l’impression ; des différences qui peuvent aller – c’est le cas pour les procès-verbaux de 1655 et 1715 – jusqu'à des divergences entre le manuscrit et l’impression. De toute manière, la diffusion de ces textes sous l'Ancien Régime est strictement limitée aux structures et personnes intéressées, ce qui n'empêcha pas la réalisation de copies privées, catégorie à laquelle semble appartenir notre exemplaire, sans qu'on puisse préciser dans quel contexte (cf. infra) ; elles restèrent de toutes façons limitées, et de diffusion restreinte, surtout à cause de la technicité des matières (rappelons que l'essentiel de l'activité des assemblées se concentre sur les questions financières).Notre recueil se distribue donc comme suit :I. Assemblée de 1585-1586. 1. Elle occupe les deux premiers volumes ([2]-823 et pp. chiffrées 824-1534). - 2. Il n'existe pas de version imprimée complète des procès-verbaux de cette assemblée, comme de toutes celles tenues avant la chambre ecclésiastique des Etats de 1614, et a déccision de 1625, mais on en trouvera un résumé dans le recueil de Duranthon intitulé Collection des procès-verbaux des Assemblées-générales du clergé de France, depuis l'année 1560, jusqu'à présent, rédigés par ordre de matières, et réduits à ce qu'ils ont d'essentiel (Paris, 1768, volume I), ce qui vaut aussi pour les assemblées suivantes de notre recueil jusqu'à celle de 1641 incluse. Cf. Lelong I, 6843. Aux Archives, cote G8 - 610.Réunie en vertu du contrat du 20 février 1580, l'Assemblée générale de 1585-1586 commença par compléter le règlement intérieur de ces réunions, arrêté dès 1579 et qui ne devait plus que varier à la marge jusqu'à la fin de l'Ancien Régime : sans changer les règles déjà établies concernant le président, les secrétaires et les promoteurs, on rappela que l'assemblée ne pouvait être déclarée légitime et ouverte qu'après la validation des procurations et mandats ; que les décisions prises par les députés engageaient tout l'Ordre du Clergé.Elle affirma ensuite nettement la totale liberté du don du clergé, compte tenu de l'affectation des décimes ordinaires au service des rentes de l'Hôtel de Ville. Au chapitre des questions proprement religieuses, et à la veille d'une nouvelle guerre civile, le clergé remercia le Roi de la révocation de la liberté de conscience des Réformés, le pressa de faire officiellement recevoir les décrets du Concile de Trente, de confirmer l'autorisation de conciles provinciaux, de déclarer vacants les bénéfices usurpés par des laïcs ou des simoniaques.Un peu oubliée par la suite en raison du contexte politique troublé jusqu'à la fin du XVIe siècle, cette assemblée est importante en ce qu'elle clôt la période de rodage de l'institution : les règles adoptées seront désormais reconduites tacitement, et, à partir de cette date, les assemblées ultérieures "convoquées en la manière accoutumée", sans innovation, en fonction des pouvoirs donnés par la précédente réunion.II. Assemblée de 1605-1606.1. Elle occupe le volume III ([2]-716 pp.). - 2. Pas de version imprimée complète. Cf. Lelong I, 6854. Aux Archives, cote G8 - 624.Ouverte le 27 juillet 1605, ses délibérations ne se terminèrent que le 20 avril 1606. Elle fut marquée par des remontrances assez sévères adressées au roi sur la situation religieuse de la France, et revint de nouveau sur la réception des décrets du Concile de Trente. Henri IV, assez vexé du ton employé, répliqua que l'enregistrement de Trente contrariait les "libertés de l'Eglise gallicane", tout en assurant q'u'il s'emploierait à faire pression sur les Parlements.III. Assemblée de 1610.1. Elle occupe les ff. [1]-[119] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6858. Aux Archives, cote G8 - 629B.IV. Assemblée de 1612.1. Elle occupe les ff. [120]-[219] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6859. Aux Archives, cote G8 - 631.V. Assemblée de 1617.1. Elle occupe les ff. [220]-[348] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6862. Aux Archives, cote G8 - 636.VI. Assemblée de 1619.1. Elle occupe les ff. [350]-[441] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6863. Aux Archives, cote G8 - 642.VII. Assemblée de 1641.1. Elle occupe le volume V (839 pp.). - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6877. Aux Archives, cote G8 - 650.Réunie exceptionnellement à Mantes en raison des intrigues de Léonor d'Etampes, évêque de Chartes (Mantes était dans sa juridiction), cette assemblée convoquée avec retard (elle aurait dû avoir lieu en 1640) laissa un souvenir amer dans l'Eglise Gallicane en raison des intrigues, cabales et dissensions qui s'étalèrent au cours des six mois de délibérations, et qui avaient pour motif la résistance d'une partie des députés à accorder un don gratuit cette année-là. Il fallut même expulser par la force six prélats opposants, c’est-à-dire les Archevêques de Sens et de Toulouse (qui étaient les deux Présidents), et les évêques d’Evreux, Maillezais, Bazas, Toulon, lesquels furent accablés d’avanies et exilés dans leur diocèse.VIII. Assemblée de 1655-1657.1. Elle occupe le volume VI (1045 pp.). - 2. Une version imprimée (chez Vitré, 1656, in-folio de 1378 pp.) des procès-verbaux rédigée par les secrétaires Henri de Villars (1621-1693) et Jacques de Carbon de Montpezat. Mais, d'après le titre et le contenu, notre version n'est pas celle des Procès-verbaux proprement dits, mais d'une Histoire rédigée au cours de la plume par Robert François d'Aigreville, et dont Lelong a vu un mansucrit chez le chancelier d'Aguesseau. Lelong I, 6885 (procès-verbaux officiels imprimés) et 6886 (version narrative d'Aigreville). Aux Archives, cote G8 - 653 (procès-verbaux) et 654-656 (version d'Aigreville).De loin la plus longue de la période (octobre 1655 - avril 1657), cette Assemblée tenue après la Fronde et le retour de Mazarin eut à s'occuper de deux problèmes politico-ecclésiastiques majeurs : le sort du cardinal de Retz, archevêque de Paris, qui fut l'occasion d'une victoire de l'épiscopat sur les volontés combinées du Roi, de son ministre et du Pape (Retz fut maintenu dans sa juridiction en dépit de son rôle pendant la Fronde et de son exil) ; la question de la grâce et des cinq propositions extraites de Jansénius dans le bref Cum occasione de 1653, et ce fut l'occasion d'une autre victoire, contre Innocent X cette fois, avec le soutien de Louis XIV (protection de Pardaillan de Gondrin, archevêque de Sens contre la vindict du pape). Au demeurant, les prélats reçurent la doctrine de Cum occasione, et jouèrent un rôle doctrinal qui prépare manifestement celui qu'ils jouèrent en faveur du Roi dans la fameuse Assemblée de 1682.Cf. les deux textes fondamentaux que sont, à divers niveaux : 1. Gerbeaux (Fernand) et Hidesheimer (Françoise) : Agence générale du clergé. Répertoire de la sous-série G8 (Paris, 2001). - 2. Blet (Pierre) : Le Clergé de France et la monarchie. Etudes sur les assemblées du clergé de 1615 à 1666 (Rome, 1959, deux volumes).Le recueil a appartenu au docteur de Louvain Jan-Frans ou Jean-François Van de Velde (1743-1823), dernier bibliothécaire de l'ancienne Université de Louvain, qui semble avoir récupéré la copie au cours de ses recherches. Opposant au joséphisme puis à la Constitution civile du clergé, l'abbé Van de Velde subit, de 1784 à toutes les avanies imaginables de la part des pouvoirs successifs, de 1784 à 1800. Il ne faut pas le confondre avec son homonyme et contemporain le vingtième évêque de Gand (1778-1838).Indépendamment de ses fonctions officielles, qu'il remplit avec zèle (l'Université lui dut un accroissement considérable de ses collections notamment à partir des bibliothèques des Ordres et monastères supprimés par le joséphisme), Van de Velde s'était constitué une riche bibliothèque.Ses héritiers vendirent en 1833 cette collection qui comptait près de 450 incunables et 1.300 manuscrits et qui fut "la collection privée de livres et de manuscrits, probablement la plus vaste jamais vendue dans notre pays (la Belgique). Sept semaines - du 5 août au 16 septembre - furent nécessaires, à raison de cinq jours par semaine, pour écouler les 15.355 lots" ( Jan Roegiers). ‎

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EUR6,000.00 (€6,000.00 )

‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 208487

‎Projet d'attaque. Dessiné par le sous-lieutenant élève d'artillerie Demarçay‎

‎S.l. [Fontainebleau], 20 avril 1875 in-folio oblong (58 x 82 cm), quatre dessins à l'encre de Chine et aquarellés à la main, légendés à l'encre, en feuille. ‎


‎Beau projet manuscrit qui regroupe quatre dessins de taille très inégale : 1. Le plus important occupe la partie droite de la feuille, il donne à voir en plan une fortification ("imitée du Fort d'Alexandre à Coblentz") entourée de colonnes progressant en sa direction sur une période de 33 jours de siège. - 2. Les autres, plus petits et regroupés à gauche, sont deux profils en coupe et le "détail du couronnement du chemin couvert".Visé par le professeur (Girod), il s'agit clairement d'un travail d'école rédigé par un élève de l'Ecole d'application de l'artillerie, sise à Fontainebleau (quartier des Hémonnières) de 1872 à 1940.L'élève pourrait bien être Charles-Jean Demarçay (1853-1905), X en 1872, et qui finit sa carrière comme capitaine d'artillerie. Il était le petit-fils du général d'artillerie Marc-Jean Demarçay (1772-1839), qui s'illustra pendant les campagnes de la Révolution et de l'Empire (il fut précisément directeur de la première école d'application de l'artillerie et du génie, créée à Metz en 1794). Son frère, le chimiste Eugène Demarçay (1852-1903) fut un collaborateur des époux Curie. ‎

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