Saint-Jean-Cap-Ferrat août 1952 | 20.80 x 34 cm | 52 pages
Manuscrit autographe de Jean Cocteau, version primitive du recueil de poèmes Appogiatures - publié en 1953 aux Éditions du Rocher à Monaco - constitué de 47 feuillets de papier fort prélevés d'un grand bloc à dessins et de 5 feuillets plus petits de papier fin, rédigés à l'encre bleue et au stylo à bille bleu. Nombreuses ratures et corrections. Les feuillets sont numérotés jusqu'à 25 (dont un numéro 8 bis) et présentent pour la plupart une petite croix ou la mythique étoile coctienne. Le dernier feuillet, contenant le poème intitulé « Lettre », est daté de la main du poète du 15 août 1952. Rédigé également de la main de Cocteau, le premier feuillet porte le titre final, au-dessus duquel est barré le titre initialement envisagé - Soucoupes volantes - la date de 1952 et le lieu - St Jean Cap Ferrat ; y apparaît également une dédicace raturée : « À la mémoire de Baudelaire et de Max Jacob qui nous apprirent ces exercices de style. » Si la lecture du recueil permet de percevoir l'influence des Petits Poèmes en prose de Baudelaire et du Cornet à dés de Max Jacob, cet hommage ne sera pas conservé à l'impression et remplacé par une dédicace à l'éditeur Henri Parisot. Exceptionnel ensemble contenant 33 des 51 poèmes publiés, 11 textes écartés sur les conseils de l'éditeur Henri Parisot et publiés dans « En marge d'Appogiatures » (uvres poétiques complètes de la Pléiade, pp. 818-831) et 6 inédits. David Gullentops, dans l'édition des uvres poétiques complètes de Jean Cocteau à la Pléiade, signale l'existence d'un second ensemble de manuscrits et tapuscrits, conservés à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP). Il indique en outre qu'il n'a eu accès à aucun manuscrit du poème « Lanterne sourde ». Ce dernier fait pourtant bien partie de notre ensemble qui serait donc la première version du recueil envisagée par Cocteau. Jean Cocteau commença la rédaction de ce recueil de poèmes en vers et proses, sollicité par son ami l'éditeur Henri Parisot, fin juillet 1952 alors qu'il se trouvait à Saint-Jean-Cap-Ferrat dans la villa Santo-Sospir de Francine Weisweiller. La première version du recueil est achevée à la mi-août, comme en attestent les deux dates sur notre manuscrit (« août 1952 » et « 15 août 1952 ») et cette occurrence dans le journal de Cocteau : « J'ai terminé la mise au point des courts poèmes en prose pour Parisot. Il y en aura vingt-six, à moins que le mécanisme continue, ce que je ne souhaite pas car, à la longue, ces exercices d'écriture, illustrés par Baudelaire et Max Jacob, fatiguent. » (Le Passé défini, Tome 1, 1951-1952, 14 août 1952) Notre ensemble serait donc le mélange des premiers poèmes adressés à Henri Parisot, rédigés à la plume, et de quelques textes ajoutés, écrits quant à eux au stylo à bille. Cette hypothèse est confortée par la rédaction du titre final Appogiatures sur la page de titre de notre manuscrit ; Cocteau relate ce changement, toujours dans son journal, en date du 29 août 1952 : « Ai [...] classé les poèmes pour Parisot sous le titre : Appogiatures. » Notre version manuscrite précoce comporte d'importantes variantes concernant les titres des poèmes ; ainsi le poème « Livre de bord » s'intitulait initialement « Le Spectacle », de même pour « Au poil » pour lequel Cocteau avait préalablement choisi « La langue française » ou encore « Le tableau noir » originellement titré « Le lièvre et la tortue ». L'ordre des poèmes a également été considérablement modifié pour l'impression : notre ensemble atteste que Cocteau souhaitait commencer le recueil par « Le voyageur », qui sera finalement remplacé par « Seul » et passera en deuxième position. On soulignera également dans notre dossier la présence de huit poèmes intégralement en vers : ils seront retirés, Appogiatures devenant un recueil exclusivement en proses. L'ensemble, abondamment raturé et corrigé, présente en outre de longs passages supprimés dans la version publiée, par exemple ce très bel extrait du poème « Scène de mé
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Milly-la-Forêt 7 Février 1951 | 21 x 27 cm | une page
Lettre autographe signée de Jean Cocteau adressée depuis sa maison de Milly-la-Forêt, 15 lignes à l'encre noire, à Olivier Quéant. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Milly, Février 1951 7, Très cher Quéant Pardonnez moi. Je traverse une crise très pénible de santé. L'opération a redéclenché les symptomes de mes supplices de la Belle et la Bête. Les médécins s'y perdent et je vais être tenu de changer de climat. Bref tout un ordre ou un désordre qui m'empêchent d'écrire, surtout sur un tel sujet. Je sais que vous m'aimez bien et me comprendrez. S'il s'agissait de plusieurs mois, peut-être tenterai-je la chose, mais, vous le voyez, je forme à demi mes lettres. Tt coeur à vous. JeanC."" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Perpignan juillet 1940 | 21 x 27 cm | deux pages sur un feuillet
Lettre autographe de Jean Cocteau, signée de sa célèbre étoile, adressée à son grand amour, l'acteur Jean Marais. Datée par l'auteur de Juillet 1940. Une page et demie à l'encre noire sur un feuillet. Deux petites déchirures marginales n'affectant pas le texte. Traces de plis transversaux inhérentes à l'envoi. Magnifique lettre d'amour de Cocteau à Marais, qui forment l'un des couples d'artistes les plus mythiques du XXe siècle. Sur fond de débâcle et d'Occupation allemande, leur lien indéfectible s'incarne en cette lettre de l'écrivain aux accents désespérés. Publiée dans lesLettres à Jean Marais, 1987, p. 157. Cette missive d'un Cocteau transi d'amour a été rédigée peu après l'Armistice du 22 juin 1940 marquant la fin de la débâcle française. Marais, mobilisé, avait rejoint le front en mai 1940 tandis que Cocteau s'était réfugiéà Perpignan. La communication en ces temps troublés s'avère difficile : "Mon Jeannot, j'attends toujours ta réponse, mais avec une confiance absolue. Ce n'est pas pour rien que notre étoile nous a rapprochés l'un de l'autre, et sans doute, fallait-il que mes lettres ne t'arrivent pas et que je souffre de mon silence" "Tu es né chef, je suis né chef. Et sous notre étoile rien de ce que nous [...] ne peut s'annexer ni se perdre. Le principal est de se taire et d'attendre. [entre guillemets :] les choses ont une manière à elles d'arriver." C'est à nous de le savoir et de les laisser faire[...]" Le tandem Cocteau - Marais rentrera bientôt à Paris, et subira les affres de l'occupationallemande qui interdira la reprise de leur sulfureuse pièce Les Parents terribles, qui avait rencontré un grand succès en 1939. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 27 avril 1954 | 21 x 27 cm | une feuille
Lettre autographesignée de Jean Cocteau, président du jury du festival de Cannes 1954 qui s'était tenu du 25 mars au 9 avril, adressée à son ami Carlo Rim, 17 lignes à l'encre bleue:"cette étrange foire d'empoigne à laquelle j'essayai de donner quelque grâce" Jean Cocteau loue encore l'impartialité et la clairvoyance de Carlo Rim : "Je dois te dire ma reconnaissance pour ton oeil qui savait voir au dessus du lieu..." et dénonce les luttes d'influence troublant et entourant l'attribution des prix dont il fit les frais: "Le plus drôle c'est que ma dernière tentative de justice dérangeait encore de combinés - l'entourage de Clément [Il s'agit de René Clément qui concourait cette année-là avec Monsieur Ripois] (il n'y est pour rien) espérant un scandale publicitaire, annulé par le prix spécial... Les petits copains que tu connais dirent qu'on m'avait téléphoné de ordres (sic)." Satisfait d'être débarrassé de cette encombrante charge, Jean Cocteau n'en conseille pas moins son ami Carlo Rim, membre du jury, d'être vigilant pour l'édition prochaine du festival : "Le jeu n'étant pas la chandelle. L'année prochaine ouvre "l'oeil" sur le travail de mon successeur. il aura bonne mine (comme on dit)." Dans sa lettre, Jean Cocteau mentionneRené Clément qui concourait cette année-là avec "Monsieur Ripois"qui obtint donc, à la grande joie et à l'instigation de l'entourage de René Clément, le grand prix du jury, "La porte de l'enfer" deTeinosuke Kinugasa remportant le grand prix. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Provenance : du fonds Carlo Rim. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. 4 février 1950 | 21 x 27 cm | une page sur un feuillet
Lettre autographe signée "Jean" et d'une petite étoile adressée à sa traductrice anglaise Marie Hoeck, une page à l'encre bleue sur un feuillet de papier fin blanc. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Au verso, des notes de la traductrice au stylo bille. Jean Cocteau est surmené par plusieurs projets :"J'ai terminé les mélanges bruits et musique d'Orphée. Je terminerai sans doute les images desEnfants Terriblesla semaine prochaine. [...] Je ne vous parle pas de Léone parce que je la regarde, la palpe, m'en imprègne - mais hélas, mon anglais ne me permet pas autre chose que d'en respirer l'encre légère."Il fait part à sa traductrice de sa grande fatigue :"Ensuite, détente et fatigue - car la fatigue ne se manifeste que dans le repos. [...] Je suis bien tranquille en ce qui concerne vos ressorts. Ils ne grincent pas et leur souplesse est parfaite. Les miens ont failli me lâcher le soir de Bruxelles. C'est une leçon. Je me croyais capable de l'impossible. Il faut se "rendre à l'évidence", nul ne le peut." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Milly-la-Forêt 8 Janvier 1951 | 14.50 x 11 cm | une enveloppe
Enveloppe manuscrite adressée par Jean Cocteau à son ami Olivier Quéant adressée depuis sa maison de Milly-la-Forêt, 4 lignes à l'encre noire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Saint-Jean-Cap-Ferrat 27 Septembre 1954 | 14.50 x 11 cm | une enveloppe
Enveloppe manuscrite adressée par Jean Cocteau à son ami Olivier Quéant adressée depuis Saint Jean Cap-Ferrat, 4 lignes à l'encre bleue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Fréjus 17 Avril 1963 | 21.50 x 27.50 cm | une page
Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 20 lignes à l'encre noire, à en-tête du comité d'édification de la chapelle de Notre-Dame de Jérusalem de Fréjus. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, une déchirure en marge gauche de la lettre au niveai de la pliure. Jean Cocteau se confond en excuses tout en se reconnaissant des circonstances atténuantes au regard du poids émotionnel qui l'accable : "J'accepte vos reproches avec beaucoup de honte. Mais si je pouvais vous raconter la période que je traverse votre coeur me comprendrait et m'absoudrait..." en raison d'une amitié récemment défunte et à propos de laquelle il ne désire pas en divulguer plus : "N'en parlons plus et priez pour moi..." Jean Cocteau préfère évoquer ses projets : "Actuellement je me consacre à mon travail de la chapelle du Saint-Sépulcre. Quand je l'aurai construite, peinte et rendue digne des chevaliers de Jérusalem, je me remettrait (sic) peut-être à écrire..." et les perspectives qui l'enchantent : "Il est probable que je resterais, après Pâques, à Fréjus, où les organisateurs m'offrent une petite villa." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Saint-Jean-Cap-Ferrat 10 Mai 1954 | 13.50 x 21 cm | une page
Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 17 lignes à l'encre noire, à un ami lui décrivant son séjour sévillan. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Jean Cocteau explique son mutisme : sa mécène et très proche amie Francine Weisweiller a été malade : "Excuse ce long silence. mais on parle souvent de toi. Francine a été très, très malade à Kitzbühel en Autriche et longue à reprendre des forces." Mais pour couper court à ses mauvaises nouvelles, il préfère raconter l'enchantement de Séville: "Nous revenons de Séville.Il pleuvait sur les calèches et les gitanes - mais dans le vieux Séville, pareil à Pompéi, les orangers embaument. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Saint-Jean-Cap-Ferrat 29 Août 1953 | 21 x 27 cm | une page
Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 26 lignes à l'encre bleue, à Olivier Quéant, rédacteur de la revue Plaisir de France, adressée depuis la villa Santo-Sospir. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Quéant, journaliste et notamment rédacteur de la revue Plaisir de France, entretint une belle correspondance amicale et littéraire avec l'écrivain. Il livra notamment une élogieuse critique d'Antigone à sa création en 1944: "depuisRacine, l'on avait rien écrit d'aussi beau, d'aussi grand et d'aussi profondément humain" (L'Illustration). Jean Cocteau, au crépuscule de sa vie, s'insurge et se plaint de son rôle effacé et seulement symbolique dans le théâtre français des années 1950. La seconde phrase de cette lettre sera reprise quasimentmot pour motdans les célèbres vers de son plus long poèmeRequiem(1962): "Il est juste qu'on m'envisage / Après m'avoir dévisagé" qui lui servira également d'épitaphe. Malgré les reconnaissances officielles, Cocteau se sentira jusqu'à sa mort "méconnu, inconnu, invisible" (Jean Cocteau sur le fil du siècle, 2003) - un mal-être magistralement exprimé à travers ces lignes. "Voilà plusieurs années que j'accepte d'être en secret mis à ma place et, publiquement remis à ma place. Bref de n'être pas envisagé mais dévisagé. Il est beau de recevoir des lettres "retournées" où Anouilh me dit "Sans vos pièces je n'aurais pas écrit une ligne des miennes" et Giraudoux "Rilke avait raison. Nos figures blanches à côté du hâle de tes séjours dans l'antiquité." Il est beau d'être comme le Pisanelle - enterré sous les roses [...]" Intéressante et touchante missive de Cocteau, à la graphie désordonnée et furieuse, se tordant et s'étirant à la manière d'un calligramme. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Kietzbühel 8 Février 1954 | 13.50 x 21 cm | une page + une enveloppe
Lettre autographe signée de Jean Cocteau adressée depuis le Grand Hôtel de Kietzbühel, 16 lignes à l'encre noire, à Olivier Quéant. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. "Grd Hotel Kietzbühel, 8 Fev. 1954, mon cher Olivier dans le poème "J'ai dans un train" il y a les chevaux noirs et l'homme le lotte du guerre et paix de Picasso (isti guerre) on pourrait prendre le motif séparé du livre qui flambe sous le pied d'un cheval noir. Il ferait une belle image. Si tu ne l'as pas demande le catalogue illustré de Rome [...] Eugenio Réale 3 rue Mangili Rome." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Saint-Jean-Cap-Ferrat 4 N ovembre 1958 | 13.50 x 21 cm | trois pages et demi sur deux feuillets
Lettre autographe signée de Jean Cocteau, 52 lignes à l'encre bleue, à Olivier Quéant adressée depuis la villa Santo-Sospir de Saint Jean Cap-Ferrat qu'il a décorée. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Jean Cocteau s'enthousiasme bucoliquement pour le lieu où il réside et travaille : "... chaque jour je travaille à flanc de colline dans une sorte de ferme exquise où ne fleurisse que les grains qui tombent d'ailleurs..." et s'extasie sur l'artisanat local : "... des artisans véritables.. travailler chez eux c'est le contraire de lire un journal. On aime voir ce miracle de l'équilibre entre le coeur et la main..." Il informe Olivier Quéant de sa prochaine exposition : "J'expose le 15 (13 pour la première) 6, rue Bonaparte. je ne te demande pas de venir voir mes oeuvres mais leur besogne, ils le méritent." et lui explique également les causes esthétiques qu'il entend défendre désormais : "... nous menons la même croisade : celle de soutenir ces braves types qu'on dédaigne comme des aristocrates du milieu ouvrier. Le drame c'est que l'artiste qui tournait amoureusement un pied de fauteuil Louis 15 apporte la même application (mais froide) à forger la pièce d'une machine qui fabriquera le fauteuil." tout en déplorant que les traditions artisanales et la savoir-faire sombrent dans l'oubli : "... les jeunes refusent d'apprendre le métier, par exemple des femmes de soixante ans qui firent ce prodige : ma tapisserie de Judith et Holopherne... disaient : c'est la dernière ." Il espère voir son ami Olivier Quéant bientôt : "Tu en verras une chez les Weill si tu me fais la grâce de venir et si le déluge parisien cesse et si tu ne dois pas atteindre la rue Bonaparte en arche ou gondole." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Nice 9 février 1952 | 21 x 27 cm | une feuille
Lettre autographesignée de Jean Cocteau adressée depuis Nice à Carlo Rim, 11 lignes à l'encre bleue, à propos du tournage de "La maison Bonnadieu" que réalise Carlo Rim et pour lequel il a pris conseil auprès de Jean Cocteau qui lui répond : "Mon cher Carlo Rim, je reçois la lettre Bonnadieu trop tard et sur la côte. Je vous souhaite notre soleil si vous avez des extérieurs et je vous félicite de travailler avec mon admiarble Hayer. Bonne chance ! Votre Jean Cocteau", Jean Cocteau ayant agrémenté son patronyme de son habituelle étoile ainsi que de deux traits au crayon orange et au stylo bleu. Pliures centrales inhérentes à la mise sous pli. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris s. d. [17 décembre [1955]] | 20.80 x 26.80 cm | une page sur un feuillet
Lettre autographe signée de Jean Cocteau adressée à Michael Smithies. Une page rédigée au stylo bille bleu. Deux pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre empreinte de déception : "Voilà un de mes rêves : parler à Oxford et cette fois encore le destin s'y oppose. Je viens d'être très malade..." On comprend aisément l'état de santé de Cocteau à la suite de la phrase, très confuse : "on me me chambre la montagne vers ces dates". "Pensez à la phrase que je souligne et organisons q. q. chose pour un proche avenir."Le rêve du poète sera exaucé l'année suivante ; promuau grade de docteur ès lettreshonoris causapar l'Université d'Oxford le 12 juin 1956 il prononcera le 14 leDiscours d'Oxford. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Saint-Jean-Cap-Ferrat 23 Janvier 1961 | 21 x 27 cm | une page
Lettre autographe signée de Jean Cocteau, à en-tête de la villa Santo-Sospir de Saint-Jean-Cap-Ferrat qu'il a décorée, 13 lignes à l'encre bleue, à Roger Nimier. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "23 Janv. 1961, Très cher Nimier, voici pour accompagner le portrait dessin. Si vous le trouvez trop bref demandez chez Grasset un exemplaire de journal d'un inconnu. Dans le chapitre de l'amitié, je raconte un déjeuner entre Simenon, Pagnol et moi.- sans nommer personne. Mais le passage est très significatif de ce que je résume en q.q. lignes. Votre fidèle, Jean. P.S. Dites moi vite si tu as reçu cette note et son P.S." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1962 Strasbourg - Editions des Arceaux - 1952 - 1 volume en feuilles sous couverture rempliée et sous emboitage éditeur- Trés bon état - couverture de l'etui un peu éprouvée -
Un des 200 exemplaires sur pur fil blanc de Renage - Exemplaire unique avec dix sept dessins originaux de Gabriel Arnaud intitulé "Suite à la main: dessins à la plume - Ebauches et Lavis d'artiste concernant le Roman de Renart" - 16 de ces dessins sont signés de l'artiste - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Jean COCTEAU - Jacques MARITAIN. Lettre à Jacques Maritain. Réponse à Jean Cocteau. 1926, Librairie Stock, Paris, 1926. 2 vol. in-12 (19x13cm) brochés de 70 et 70 pages. ÉDITION ORIGINALE pour les deux exemplaires, l'un des 450 exemplaires numérotés sur papier pur fil Lafuma. (Tous deux numérotés 265). Chaque exemplaire est enrichi d'un ENVOI AUTOGRAPHE DE L'AUTEUR à l'auteur René GILLOUIN. Bel ensemble, état convenable, infimes auréoles claires en marges de la dernière de couverture du J. Maritain, sans gravité. René Gillouin, né à Aouste-sur-Sye le 11 mars 1881 et mort le 2 avril 1971, est un intellectuel de droite, traditionaliste et Pétainiste, de religion protestante, écrivain, critique littéraire, journaliste et homme politique Français. Très bon
s. d. [juillet 1940] | 21 x 27 cm | Une page sur un feuillet
Lettre autographe de Jean Cocteau, signée de sa célèbre étoile, adressée à son grand amour, l'acteur Jean Marais. Une page à l'encre noire sur un feuillet. Traces de plis, plis transversaux inhérentes à l'envoi, deux taches d'encre au verso vierge de la lettre n'affectant pas le texte. Magnifique lettre d'amour de Cocteau à Marais, qui forment l'un des couples d'artistes les plus mythiques du XXe siècle. Sur fond de débâcle et d'Occupation allemande, leur lien indéfectible s'incarne en cette lettre de l'écrivain aux accents désespérés. * Publiée dans lesLettres à Jean Marais, 1987, p. 159. Cette missive d'un Cocteau transi d'amour a été rédigée alors que Jean Marais, mobilisé, avait rejoint le front en mai 1940. Cocteau s'était réfugié à Perpignan et la communication en ces temps troublés s'avérait difficile : "Ce matin sont arrivées ensemble la dépêche et la lettre où tu donnais ton adresse à tout hasard. Je devenai [sic] fou! Mon bon ange, Quelle joie cette dépêche ce matin. J'avais prié la veille pour la recevoir et pas dormi de la nuit à force d'attendre. J'ai couru au bureau de poste pour t'envoyer les sous - mais - sois avare - c'est la ruine et je ne sais plus où se trouvent mon frère et la charge. J'ai reçu ce soir une lettre de la secrétaire. Je compte l'envoyer à Paris arranger le gros de l'appartement. Après nos réfugiés nous aurons un gîte et notre étoile nous fournira du travail. C'est si merveilleux de s'être retrouvés l'un près de l'autre que j'ai confiance et que j'agirai comme si le drame n'existait pas. Du reste... du reste... mais je te parlerai c'est préférable. Tâche de te faire démobiliser vite. Perpignan n'est pas Saint-Tropez mais c'est un tel miracle d'avoir une maison qui est la nôtre et la mer tout près. Je te bénis. Je te demande de faire attention aux sous parce que avec le peu que j'ai ici je voudrais t'habiller des pieds à la tête Le tandem Cocteau - Marais rentrera bientôt à Paris, et subira les affres de l'occupation allemande qui interdira la reprise de leur sulfureuse pièce Les Parents terribles, qui avait rencontré un si grand succès en 1939. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1 page in4 - Une chose "confondante": S'il n'y avait pas de date, il dirait "que le docteur Nicoleau s'est approprié votre texte" - "il est vrai que la base de mon livre est justement ce fantôme de la notion temps-espace, de "l'après-avant" et de cet étrange écheveau de perspective" - Il lui retourne son texte et considère que leur contact est "un de ces phénomènes qui sont la seule réalité" - Belle lettre -
Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
1 page in4 - Il regrette de ne pas lui envoyer davantage (pour le mandat des poètes) - "Mais je me ruine pour ma chapelle" -
On joint une enveloppe autographe à une autre date - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
1 page in8 -
Il trouve les dessins "admirablement" reproduits et même la traduction grise ne le gêne pas - "ce qui me gêne c'est le texte"de la reine Victoria" en dehors de la parallèle... ce qui rend la phrase incompréhensible" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
sur une carte postale représentant la Maison du Bailly à Milly la Forêt -
Il a fait la feuille manuscrite promise - "On peut le prendre à partir de demain au Palais Royal" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Jean de BONNEFON - [Aurillac 1866 - Paris 1928] - Ecrivain et journaliste français
Reference : 28046
(1926)
1926 Calvinet; Cantal;1926: provenance archives Charles de Richter - RICHTER (Charles de).Sera joint à tout achat, le scan de l'autobiographie de Charles de Richter, 3 feuillets tapuscrit.
Pringué a laissé un amusant portrait de Jean de Bonnefon (1866-1928) : « Il avait beaucoup vécu à Vienne, dans l'intimité de la Hofburg dont il connaissait les secrets les plus dramatiques et au Vatican dont il savait les intrigues et dont il narrait de sa charmante ironie voltairienne l'habile diplomatie. Le front couronné de boucles blanches frisées au fer, coiffé d'un feutre à larges bords, précédé d'un majestueux embonpoint, il promenait sa faconde mordante et cynique parmi une cohorte de jeunesse admirative, tandis que sa main d'évêque bénissait ses propres récits. » (Trente ans de dîners en ville, p. 37). Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Jean de BONNEFON - [Aurillac 1866 - Paris 1928] - Ecrivain et journaliste français
Reference : 27376
Calvinet; Cantal;1926: provenance archives Charles de Richter - RICHTER (Charles de).Sera joint à tout achat, le scan de l'autobiographie de Charles de Richter, 3 feuillets tapuscrit.
Pringué a laissé un amusant portrait de Jean de Bonnefon (1866-1928) : « Il avait beaucoup vécu à Vienne, dans l'intimité de la Hofburg dont il connaissait les secrets les plus dramatiques et au Vatican dont il savait les intrigues et dont il narrait de sa charmante ironie voltairienne l'habile diplomatie. Le front couronné de boucles blanches frisées au fer, coiffé d'un feutre à larges bords, précédé d'un majestueux embonpoint, il promenait sa faconde mordante et cynique parmi une cohorte de jeunesse admirative, tandis que sa main d'évêque bénissait ses propres récits. » (Trente ans de dîners en ville, p. 37). Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Jean de BONNEFON - [Aurillac 1866 - Paris 1928] - Ecrivain et journaliste français
Reference : 27941
Calvinet; Cantal; LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE DE SA MAIN
MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNE DU JOURNALISTE AU "GAULOIS", AU "TRIBOULET", AUTEUR DE NOMBREUX ARTICLES POLEMIQUES SUR LA RELIGION ET LA POLITIQUE RELIGIEUSE, JOUA UN ROLE IMPORTANT DANS LA LOI DE LA SEPARATION DE L'EGLISE ET DE L'ETAT, FUT UN PROCHE DE LA HOFBURG A VIENNE ET CONNAISSAIT LES INTRIGUES DU VATICAN ... Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €