Presses de la Cité, Paris 1962, 13,5x21,5cm, relié.
Edition originale sur papier courant. Reliure de l'éditeur en pein cartonnage, exemplaire complet de sa jaquette illustrée. Envoi autographe signé de Georges Blond à la fille de Marcel Aymé, Colette Magne, et à son mari, Raymond : "A Colette Magne avec qui j'ai livré la bataille de l'hôtel Continental et à Raymond, en souvenir d'autres combats plus dramatiques". Iconographie, agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Les presses de la cité, Paris 1962, 13,5x21,5cm, reliure de l'éditeur.
Edition originale sur papier courant. Reliure de l'éditeur en pleine toile sable, dos lisse, exemplaire complet de sa jaquette illustrée qui comporte de petites déchirures marginales sans gravité. Envoi autographe signé de Georges Blond à Alain Decaux. Iconographie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1 vol. in-8 br., Albin Michel, Paris, 1976, 247 pp.
Etat très satisfaisant pour ce roman policier de Georges Blond, enrichi d'une belle dédicace : "Que cet assassin ne fasse aucun mal à Nicole N... et même qu'il lui dise avec éloquence ma sincère et reconnaissante sympathie". L'ouvrage fut initialement publié sous pseudonyme en 1946.
Fayard, Paris 1951, 12x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Exemplaire légèrement gondolé. Envoi autographe signé de Georges Blond à Maurice Gaït. Exemplaire complet de sa jaquette illustrée. - Photos sur www.Edition-originale.com -
paris A. Fayard 1953 in-12 demi-chagrin à coins un volume, reliure demi-chagrin bleu-marine in-douze à bandes de coins (binding half shagreen in-12 with corners) (19 x 12,6 cm), dos à 2 faux-nerfs (spine with raised bands), auteurs et titre frappés "or" respectivement sur les faux-nerfs (gilt title and name of autor), filet à froid de part et d'autre des faux-nerfs, plats décorés à froid (blind stamping decoration) d'un filet à froid aux mors et aux bandes de coins, papier fantaisie ivoire aux plats, tête lisse (top edge smooth) dorée (top edge gilt), gouttière et tranche de queue non-rognées, dos, couverture et jaquette illustrée d'une photographie du debarquement en noir et imprimée en rouge et noir, envoi autographe manuscrit de l'auteur à l'encre bleue, sur la page de faux-titre à l'Amiral LAFARGUE [Maurice Marie Auguste LAFARGUE (1885 - 1967), Né le 8 décembre 1885 aux SABLES-d'OLONNE (Vendée) - Décédé le 9 décembres 1967 aux SABLES-d'OLONNE (Vendée)] : "....A l'Amiral Lafargue, en souvenir de LEOPOLD BLOND avec l'Hommage respectueux de...(signé) GEORGES BLOND ....", edition illustrée de 2 plans double page hors-texte en noir + 2 plans hors-texte en noir, 377 pages, 1953 Paris : A. Fayard Editeur,
Exemplaire trés bien relié, de la Bibliotheque de l'Amiral LAFARGUE ..... RARE .... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Grasset, Paris 1970, 14x22,5cm, broché.
Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers, un des ex du service de presse. Envoi de l'auteur. Couverture illustrée, iconographie. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Presses de la Cité, Paris 1967, 13,5x20,5cm, reliure de l'éditeur.
Edition originale sur papier courant. Reliure de l'éditeur en plein cartonnage rouge, exemplaire complet de son rhodoïd. Envoi autographe signé de l'auteur à la fille de Marcel Aymé, Colette Magne. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Laval 23 octobre 1956, 13,5x21cm, 2 feuillets + une enveloppe.
Longue et exceptionnelle lettre autographe signée d'Antoine Blondin adressée au hussard Roger Nimier à son domicile rue de Coëtlogon. Blondin prévoit un festin gargantuesque et détaille par le menu tous les vins qu'il prévoit de servir en fonction de chaque convive, tout en lançant d'amusantes remarques sur l'ontologie alcoolique de l'Homme : "Si tu avais simplement lu "Tiens, voilà du Bouddha !" d'Hubert Robert tu saurais : [...] que cet homme dualiste, sans unité intérieure, a besoin de Bourgogne et de Bordeaux". 56 lignes sur deux feuillets rempliés. Enveloppe jointe. Publiée dans À mes prochains:lettres, 1943-1984, éd. Alain Cresciucci, 2009, p. 84. Belle manifestation de l'esprit anarchiste qui dirigeait les pas souvent imbibés d'Antoine Blondin, et de la fraternelle et tonitruante amitié qui l'unissait à Roger Nimier. Dans cette superbe missive à son cher "Pomme à l'eau" Nimier, l'écrivain prépare une sauterie mémorable. Le buveur invétéré, qui effrayait ses convives par ses frasques avinées, avaitaffirmé :"Je ne suis pas un écrivain qui boit, je suis un buveur qui écrit".Il paire dans la lettre une quantité impressionnante de vins avec les mets du repas ; pensant à ses convives, il prend soin d"ajouter : "Question des vins, il faut compter avec les personnalités, ne pas travailler dans l'absolu, chercher des rimes. Je crains que Popaul n'ait le chanfrein un peu porté sur le bouquet cosmopolite, dans le genre cocktail extra-chlorydrique à se faire éclater l'ampoule de Vater". Très prévenant avec ses futurs hôtes, il adapte son marathon oenologique : "Considérons donc que le champagne de dessert [...] qui sent un peu la première communion, sauf s'il est administré en injections, risquerait d'indisposer le premier et d'achever le second. Proscrivons jusqu'aux cigares, puisqu'aussi bien nos lascars ne sont pas assez adultes pour se déglacer avec les bières." Il s'épanche sur les Sylvaner suisses, les Sauternes, et achève la lettre par un magistral bon mot sur les plus grands Médoc : "N'oublie pas, pourtant, qu'à côté de Margaux, il y a Lafite et que Latour n'est jamais loin. Tu as peut-être carencé rapidement sur les Côtes de Nuits ? Et pourquoi pas les deux ?" A propos de la profonde amitié que Blondin témoignait à Roger Nimier et du mythe des Hussards, l'auteurdéclara à Emmanuel Legeard qui l'interrogeait :«Ce sont les "hussards" qui sont une invention. Une invention "sartrienne". En réalité, l'histoire, c'est mon ami Frémanger, qui s'était lancé dans l'édition, qui avait un seul auteur, c'était Jacques Laurent, et un seul employé, c'était moi. Laurent écrivait, et moi je ficelais les paquets de livres. Donc on se connaissait, on était amis, et d'autre part... d'autre part, Roger Nimier était mon meilleur ami. Nimier, je le voyais tous les jours. Je l'ai vu tous les jours pendant treize ans. Mais Laurent et Nimier ne se fréquentaient pas du tout. Ils avaient des conceptions très différentes. On n'a été réunis qu'une seule fois. On s'est retrouvés rue Marbeuf, au Quirinal, pour déjeuner. On a discuté de vins italiens et de la cuisson des nouilles. Pendant deux heures." Superbe missive de Blondin, le prince de la picole qui s'improvise en sommelier loufoque. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Laval 23 Septembre 1957, 17x22cm, un feuillet + une enveloppe.
Etonnante lettre autographe signée d'Antoine Blondin, adressée à Roger Nimier à son bureau parisien de la N.R.F. , dans laquelle il narre, peut-être pas tout à fait à jeun, ses avanies à vivre "maritalement avec un séminariste du nom de Prébende Alexis". 29 lignes sur un feuillet remplié. Enveloppe jointe. Publiée dansÀ mes prochains:lettres, 1943-1984, éd. Alain Cresciucci, 2009, p. 110. Sur un ton humoristique et très décalé, Antoine Blondin dresse à son "cher ami" une liste d'édifiants évènements liés à son existence mayennaise et qu'il énumère, car "je crois que le moment est venu de t'instruire de certaines choses qui me sont arrivées." Il en vient à décrire le spartiate lieu d'habitation qu'il partage en colocation, certainement dans les effluves d'alcool, mais aussi pour se soustraire aux lénifiantes et pompeuses mondanités lavalloises auxquelles sa notoriété de plume le soumet, : "Nous habitons non loin du viaduc(que), une baraque en bois... de 7 mètres de long sur 3 mètres 25 de large. Elle doit dater de la première occupation américaine, celle de Pershing et Dos Passos." et les doutes qu'il nourrit à l'égard de son compagnon de cabane : "Je soupçonne Alexis, je l'appelle Alex, de ne pas être entièrement défroqué, car il s'absente aux heures de la messe en me laissant - naturellement - toute la vaisselle et tous les petits travaux. Dois-je m'en ouvrir à lui ?" Mais il tient tout de même à rassurer son ami qu'il poursuit un semblant de vie sociale même s'il concède, faussement ingénument, qu'il ne se sent plus trop en odeur de sainteté à Laval : "Je n'ai pas rompu pour autant mes attaches avec le Grand Hôtel mais je n'y passe que pour prendre mon courrier qu'on ne me donne qu'au compte-gouttes, car je suis devenu un sujet d'opprobre pour la cité - je me demande pourquoi." et qu'il honore malgré tout les invitations officielles : "Le préfet de la Mayenne, m'a traité hier avec quelques écrevisses et des perdreaux assortis de confitures d'airelles (!!), c'est un épicurien, comme toi et moi, célibataire et lettré. Je me permets de le citer." Cette agréable hospitalité préfectorale lui ouvre des perspectives qu'il livre à Roger Nimier, son ami de beuveries et de festins mémorables : "Il y a 93 ou 97 départements - en tout cas, moins de cent. Nous devrions vivre des préfectures. Ce sont de bons endroits. Il y règne un climat de famille que nous avions présavouré, si j'ose dire, à Lille. Morpion de préfecture, sans être une condition très honorable, est une situation d'attente." Pour finir, Antoine Blondin s'autorise cette demie interrogation empreinte de certitude : "Alexis m'embarrasse ?" Belle manifestation de l'esprit anarchiste et loufoque qui dirigeait les pas, pas souvent assurés mais toujours imbibés, d'Antoine Blondin, et de la fraternelle et tonitruante amitié qui l'unissait à Roger Nimier. A propos de la profonde amitié que Blondin témoignait à Roger Nimier et du mythe des Hussards, l'auteur déclara à Emmanuel Legeard qui l'interrogeait :«Ce sont les "hussards" qui sont une invention. Une invention "sartrienne". En réalité, l'histoire, c'est mon ami Frémanger, qui s'était lancé dans l'édition, qui avait un seul auteur, c'était Jacques Laurent, et un seul employé, c'était moi. Laurent écrivait, et moi je ficelais les paquets de livres. Donc on se connaissait, on était amis, et d'autre part... d'autre part, Roger Nimier était mon meilleur ami. Nimier, je le voyais tous les jours. Je l'ai vu tous les jours pendant treize ans. Mais Laurent et Nimier ne se fréquentaient pas du tout. Ils avaient des conceptions très différentes. On n'a été réunis qu'une seule fois. On s'est retrouvés rue Marbeuf, au Quirinal, pour déjeuner. On a discuté de vins italiens et de la cuisson des nouilles. Pendant deux heures." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Laval s.d. (cachet postal 1959), 16,9x17,7cm, un feuillet + une coupure de presse + une enveloppe.
Délicieuse lettre autographe probablement inédite, signée par Antoine Blondin aux accents rabelaisiens, adressée au hussard Roger Nimier à son bureau parisien de la N.R.F. L'écrivain écrit depuis un hôtel de Réalmont (Tarn), et se met dans la peau d'une femme de chambre passablement illettrée narrant ses exploits sexuels avec l'écrivain, prénommé "Monsieur Antouane" dans la lettre. 20 lignes sur un feuillet quadrillé. Blondin y joint une coupure d'un de ses articles de l'Equipe sur une course automobile ainsi qu'une carte de l'hôtel Restaurant Noël Galinier à Réalmont dans le Tarn, où est inscrit le menu de son repas : "Ecrevisses / Saumon / Côtelettes d'agneau / Cèpes / Conneries". "Vins : Pas identifiés". Enveloppe jointe. Belle manifestation de l'esprit anarchiste et loufoque qui dirigeait les pas, pas souvent assurés mais toujours imbibés, d'Antoine Blondin, et de la fraternelle et tonitruante amitié qui l'unissait à Roger Nimier. Sur un ton humoristique et très décalé, Antoine Blondin rédige dans une orthographe phonétique et plus que fantaisiste un récit pornographique du point de vue d'une femme de chambre de l'hôtel dans lequel il réside. En voici le texte avec toutes les fautes retranscrites : la femme de chambre raconte à son "Monsieur Rogeais [Nimier]"une soirée arrosée avec "Monsieur Antouane [Blondin]", dans un hôtel : "ce grand pendard [...] me fout sondard en cul. Je vous et cris à quat patte passqui pas raie quessa dit Latte les Saints Quetaires ou les cinq terres de mon peti cul. Je messe culse mai genêt pas beau cou d'ortograf si j'ai du temps pet rarement". Roger Nimier, son ami de beuveries et de festins mémorables est tenu au courant des aventures de son compère à grands renforts deses bons mots mis dans la bouche de cette camériste illettrée : "Hyères souar ou Pluto Sète nuids, Monsieur Antouane m'affet absorbet une bouteille de Pépère aide sic ! Onna bien riz parce queue cetté dans ma titte chatte qu'il mella mise". Jouant les bohèmes, les insouciants, Blondin a fini par accepter son image de joyeux drille, de poète ami de la bouteille et de la fête : "Sannan pêche pas con panse à vous. Un petit têtre qui vous susse en rêve", signe-t-il à la fin de sa lettre. A propos de la profonde amitié que Blondin témoignait à Roger Nimier et du mythe des Hussards, l'auteurdéclara à Emmanuel Legeard qui l'interrogeait :«Ce sont les "hussards" qui sont une invention. Une invention "sartrienne". En réalité, l'histoire, c'est mon ami Frémanger, qui s'était lancé dans l'édition, qui avait un seul auteur, c'était Jacques Laurent, et un seul employé, c'était moi. Laurent écrivait, et moi je ficelais les paquets de livres. Donc on se connaissait, on était amis, et d'autre part... d'autre part, Roger Nimier était mon meilleur ami. Nimier, je le voyais tous les jours. Je l'ai vu tous les jours pendant treize ans. Mais Laurent et Nimier ne se fréquentaient pas du tout. Ils avaient des conceptions très différentes. On n'a été réunis qu'une seule fois. On s'est retrouvés rue Marbeuf, au Quirinal, pour déjeuner. On a discuté de vins italiens et de la cuisson des nouilles. Pendant deux heures." L'écrivain de la France charnellerévèle une part de son univers personnel complexe et original à travers cette missive adressée à son grand ami. - Photos sur www.Edition-originale.com -
La table ronde, Paris 1975, 14x20,5cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Dos légèrement passé sans gravité. Envoi autographe signé de Antoine Blondin au journaliste Jean-Claude Lamy qui collabora notamment à France-Soir : "Pour Jean-Claude Lamy, faute de mieux. Avec le salut amical d'un complice intermittent, doublé d'un lecteur assidu. Antoine Blondin." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Laval 11 septembre 1957, 17x12,9cm, 2 feuillets avec coupures de presse contrecollées.
Amusante revue de presse commentée par Antoine Blondin adressée à Roger Nimier à son bureau parisien de la N.R.F. Blondin envoie à son ami de toujours des coupures de journaux locaux qu'il contrecolle sur des feuillets quadrillés. Enveloppe jointe. Belle manifestation de l'esprit anarchiste et loufoque qui dirigeait les pas, pas souvent assurés mais toujours imbibés, d'Antoine Blondin, et de la fraternelle et tonitruante amitié qui l'unissait à Roger Nimier. La vedette du journalisme sportif prépare pour Nimier une collection de faits divers tirés de Ouest France Mayenne: Alimentant lui-même sa réputation de bohème grivois et aviné, il envoie l'histoire d'une beuverie mémorable dont il aurait aisément pu être à l'origine: «Il prend la gendarmerie pour un estaminet [...] Camille Paumelle, 36 ans, invita hier soir un ami de rencontre à boire une «bonne bouteille» et l'entraîna... vers la gendarmerie» lit-on dans la coupure de presse. Blondin ajoute «P.S.: Contrairement à ce qu'on pourrait croire, je ne suis pas dans le coup». Sur le même feuillet, Blondin colle une coupure à propos d'une «monte publique des taureaux [...] Vache ayant la plus belle mamelle» et ajoute: «P.S. contrairement à ce qu'on pourrait croire, je ne suis pas dans le coup non plus.» Il contrecolle sur un second feuillet une coupure de journal intitulée «24 heures dans le monde» et le pastiche en «24 heures dans l'immonde». La coupure de presse continue ainsi: «Le «Times» magazine qui avait publié en dernière page une grande photo de chars de fabrication française transportés par train spécial au Liban, a été saisi à Beyrouth» ; Blondin ajoute "Quant aux charmes de fabrication française transportés par train spécial au Liban, ils feront bientôt l'objet d'une page spéciale dans Mayenne-Confidential». A propos de la profonde amitié que Blondin témoignait à Roger Nimier et du mythe des Hussards, l'auteurdéclara à Emmanuel Legeard qui l'interrogeait :«Ce sont les "hussards" qui sont une invention. Une invention "sartrienne". En réalité, l'histoire, c'est mon ami Frémanger, qui s'était lancé dans l'édition, qui avait un seul auteur, c'était Jacques Laurent, et un seul employé, c'était moi. Laurent écrivait, et moi je ficelais les paquets de livres. Donc on se connaissait, on était amis, et d'autre part... d'autre part, Roger Nimier était mon meilleur ami. Nimier, je le voyais tous les jours. Je l'ai vu tous les jours pendant treize ans. Mais Laurent et Nimier ne se fréquentaient pas du tout. Ils avaient des conceptions très différentes. On n'a été réunis qu'une seule fois. On s'est retrouvés rue Marbeuf, au Quirinal, pour déjeuner. On a discuté de vins italiens et de la cuisson des nouilles. Pendant deux heures." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Laval 19 septembre 1957, 17,2x22,1cm (feuillets) ; 10,5x14,7cm (cartes postales), 2 feuillets + 5 cartes postales + une enveloppe.
Précieuse saynète autographe signée par Antoine Blondin ainsi que cinq cartes postales avec annotations autographes détaillant les lieux de la scène, adressées au hussard Roger Nimier à son bureau parisien de la N.R.F. Blondin envoie à son compère Nimier «l'Acte II, Scène XXXII» d'une pièce de théâtre intitulée «La Curée», un dialogue humoristique et surréaliste dans un bistrot de Mayenne entre un Boulevardier, une jeune fille accompagnée de sa petite sur et une serveuse. 79 lignes sur deux feuillets (3 pages numérotées par l'auteur). 5 cartes postales des vues de Mayenne numérotées et commentées par l'auteur (49 lignes au total). Enveloppe jointe. Publiée dans À mes prochains:lettres, 1943-1984, éd. Alain Cresciucci, 2009, p. 104-108. Belle manifestation de l'esprit anarchiste et loufoque qui dirigeait les pas, pas souvent assurés mais toujours imbibés, d'Antoine Blondin, et de la fraternelle et tonitruante amitié qui l'unissait à Roger Nimier. Dans la petite scène de deux feuillets envoyée à Nimier, un pilier de bar (le «Boulevardier») tente d'approcher une jeune fille («La Jeunesse») sortant d'un cinéma: «Excusez-moi Mademoiselle... [...] Je crois que je vous ai déjà vue quelque part... [...] Saperlipopette! Voilà le mot qu'il ne fallait pas prononcer... Il a le don de titiller mes vieux sphincters». La conversation se poursuit dans un troquet tandis que dans les cartes postales jointes par Blondin avec les feuillets, Le Boulevardier guette et suit La Jeunesse à travers la ville. Son itinéraire est soigneusement retranscrit à l'aide des cinq cartes des vues de la ville, qui illustrent la scène, indiquant l'endroit précis de tous les événements, ainsi que les horaires auxquels ils se sont déroulés, écrits au dos de chacune d'elles : «Quand la jeunesse [la jeune fille] sort de l'épicerie en 1, le Boulevardier en 2 s'installe à un mirador de café en 3, la jeunesse après une fausse démarche en 4 revient sur ses pas et passe après une fausse démarche en 4 revient sur ses pas et passe près du boulevardier 4 bis dont le télémètre indique alors = d = trois mètres 50. Le Boulevardier règle sa bière et s'élance». Le Boulevardier est sûrement inspiré de Blondin lui-même, comme laisse deviner ce passage écrit au dos de la troisième carte postale : "Le Boulevardier feint de prendre des notes pour son prochain roman. En fait il établit un relevé topographique". Ce fameux relevé topographique correspond à la série de cartes postales elle-même, où Blondin indique directement sur les photographies à l'aide de flèches à l'encre bleue la trajectoire des regards des personnages, et de leurs déplacements. Blondin a touché à tous les genres, et travailla à une pièce de théâtre,Un garçon d'honneur, écrite avec Paul Guimard et adaptée d'un sujet d'Oscar Wilde. Crédité lui-même sur des dizaines d'adaptations, de scénarios et de dialogues pour le cinéma, son chef-d'uvre Un singe en hiver sera cinq ans plus tard interprété et mis à l'écran par des géants du septième Art, le duo Gabin-Belmondo dirigé par Henri Verneuil.Cet autre face-à-face dans un troquet, adressé à Nimier, ressemble à un dialogue de film: les cartes postales agissent en effet comme un story-boardde la petite scène manuscrite de Blondin, permettant de visualiser les plans de son dialogue à la manière d'une séquence cinématographique. A propos de la profonde amitié que Blondin témoignait à Roger Nimier et du mythe des Hussards, l'auteur déclara à Emmanuel Legeard qui l'interrogeait :«Ce sont les "hussards" qui sont une invention. Une invention "sartrienne". En réalité, l'histoire, c'est mon ami Frémanger, qui s'était lancé dans l'édition, qui avait un seul auteur, c'était Jacques Laurent, et un seul employé, c'était moi. Laurent écrivait, et moi je ficelais les paquets de livres. Donc on se connaissait, on était amis, et d'autre part... d'autre part, Roger Nimier était mon meilleur ami. Nimier, je le voyais tous les jours. Je l'ai vu tous les jours pendant treize ans. Mais Laurent et Nimier ne se fréquentaient pas du tout. Ils avaient des conceptions très différentes. On n'a été réunis qu'une seule fois. On s'est retrouvés rue Marbeuf, au Quirinal, pour déjeuner. On a discuté de vins italiens et de la cuisson des nouilles. Pendant deux heures." Rare création théâtrale de Blondin, aux confins du vaudeville et du cinéma, composée pour Roger Nimier, son ami de toujours et compagnon de festins mémorables. - Photos sur www.Edition-originale.com -
La Table Ronde, Paris 1959, 12x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Bel exemplaire complet de sa bande annonce. Envoi autographe signé d'Antoine Blondin sur la page de faux-titre à son confrère journaliste à l'Equipe Pierre Courtois : "... ce livre de l'amitié entre les hommes, avec la mienne...". - Photos sur www.Edition-originale.com -
Grasset, Paris 1978, 14x22,5cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Une trace de pliure en angle inférieur droit du premier plat, plats légèrement salis sans gravité. Précieux et amical envoi autographe signé de l'auteur à Françoise et Antoine Blondin. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[Librairie Valois, Nouvelle Librairie Nationale] - BLONDIN, Germaine
Reference : 61238
(1927)
Préface par Henriette Charasson, avec un dessin de Jane Ramel-Cals, un des 200 exemplaires sur alfa Navarre numérotés "Presse", 1 vol. in-12 br., coll. Les Ecrivains du Nouveau Siècle, Librairie Valois, Nouvelle Librairie Nationale, Paris, 1927, 169 pp.
Bel envoi de Germaine Blondin "à Albert Thibaudet, guide subtil et profond dans la forêt des lettres, en témoignage d'admiration". Germaine Blondin est la mère d'Antoine Blondin. Etat très satisfaisant (frott. en couv. en coiffe sup. et premier plat, des rouss.)
Editions Corymbe, Paris 1937, 14,5x19,5cm, broché.
Edition originale. Envoi autographe signé de Germaine Blondin au journaliste et historien du cinéma Pierre Leprohon. Dos légèrement insolé. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Marseille, 20 juillet 1816 bifeuillet in-folio, écrit sur 3 pp., en feuille.
Requête présentée au ministre des finances par le géomètre de première classe Joseph-Constantin Blosse, employé à l'établissement du cadastre depuis sa création jusqu'en 1814, dans les départements de la Gironde (trois ans) et du Taro (préfecture Parme) pendant six ans, de 1807 à 1814. Se trouvant sans ressources depuis son retour en France, il sollicite une place dans l'administration des contributions directes.En marge, se trouvent deux attestations manuscrites, une du maire de Marseille (Jean-Baptiste de Montgrand, en date du 20 juillet 1816) et une du comte de Villeneuve-Bargemon (préfet des Bouches-du-Rhône depuis le départ de Vaublanc). L'intéressé finira par obtenir un brevet d'imprimeur-libraire en 1820.On joint : une attestation du commissaire royal du cadastre en date du 31 juillet 1816 (un bifeuillet in-8 écrit au recto du premier), en appui de cette demande.
Phone number : 33 01 43 26 71 17
Paris L'Age d'homme 2014 1 vol. broché in-8, broché, 299 pp. Envoi de l'auteur à G.-E. Clancier. Etat de neuf.
Paris Gallimard 1976 1 vol. broché in-8, broché, 338 pp. Edition originale en service de presse avec un envoi de l'auteur. Dos un peu bruni et ridé. Sinon très bon état.
Gallimard, Paris 1961, 14x21cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Sympathique envoi de l'auteur. Dos passé, deux petites taches roses sur le premier plat, agréable état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
La Connaissance 1935 1 vol. broché in-8, broché, LXVIII + 95 pp., frontispice, 59 numéros décrits ainsi que les principaux ouvrages critiques et revues. Edition originale. Un des 50 exemplaires de tête sur Hollande Van Gelder, celui-ci non justifié enrichi d'un envoi autographe de Bollery à Pierre Lambert. Très bon état.
Mercure de France, Paris 1908, 14,5x23cm, broché.
Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 3 Japon et 17 Hollande en grands papiers. Bel envoi autographe signé de Léon Bloy à son amie Louise Marguillier "... Les larmes, chère amie, cela seul vaut quelque chose. Le savez-vous ou ne le savez-vous pas?". Ouvrage illustré d'une héliogravure en frontispice. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Mercure de France, Paris 1908, 13,5x22,5cm, relié.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Reliure en demi chagrin bleu à coins, dos éclairci à cinq nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés. Ouvrage illustré d'une héliogravure en frontispice. Envoi autographe signé de Léon Bloy à Léonce Reynal. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1886 reliure demi-maroquin grenat in-octavo carré à coins (binding half morocco with corners), dos 5 nerfs (spine with raised bands) - titre frappé or (gilt title), mors et coins décorés à froid (joints and corners with blind-stamping decoration), papier marbré aux plats (cover with marbled paper), mors et coins à double filet (joints and corners with double gilt line), marque-page en tissu (bookmark in tissue), tête dorée (top edge gilt) - gouttière long papier rogné (fore-edge - great papier), dos et couverture conservés (spine and cover preserved), envoi autographe manuscrit de l'Auteur sur la page de titre à son frère Marc "A mon frère Marc pour crever de faim" (author's autograph on the title page), illustration : 1 portrait en frontispice (frontispiece portrait) gravé en rouge par P.-E. Vibert, remonté sur onglet par le relieur, vient de l'édition : Paris, Georges Crès et Cie, 1913 (Imprimerie G. Supot) : volume de la collection Les Maîtres du Livre. Le premier frontispice, dont il existe de rares épreuves, fut refusé par Bloy sous le prétexte que Vibert l'avait fait ressemblant à - citons Bloy - " Paul de Kock ravagé par la colique ", il s'agit ici du frontispice refusé...., annotations anciennes au crayon (olds annotations in pencil) en marge dévoilant le nom réel de l'artiste ou de l'écrivain cité dans la ligne : exemple : Valérien denizot = Aurélien scholl..., 430 pages, 1886 à Paris Nouvelle Librairie A. Soirat Editeur (Léon Bloy Imprimeur, 7, rue Jeanne, Paris),
Premier roman de Léon Bloy dont la violence pamphlétaire devait engendrer la fameuse "conspiration du silence" dont il se plaindra toute sa vie. Pièces jointes (pieces enclosure) : un petit texte découpé de provenance non identifiée "précisions apportées sur l'édition Stock et l'édition Soirat, cette dernière étant la première édition, bien que l'autre fût imprimée avant" + un petit texte découpé de provenance non identifiée "L'éditeur Stock avait demandé la suppression du passage où Bloy accusait un des personnages de son livre d'avoir jeté lui-même sa femme par la fenêtre, l'auteur refusa, l'édition Soirat devait tenir compte des observations qui lui avaient été présentées", etc.) + 1 fac-similé de l'écriture de Bloy d'une lettre violemment acerbe et agressive où il expose ses démélés avec l'éditeur Stock + 1 fac-similé d'une notice biographique de Bloy faite par lui-même vers 1902 + 1 carton de correspondance avec un Autographe manuscrit de léon Bloy à l'encre brune adressé à l'éditeur " Mercure de France" (23 mai 1917) pour la parution du livre : "Méditations dun solitaire en 1916" ...Texte comme suit : "...Bourg-La-Reine....23 Mai 1917...Cher Ami, j'observe fidèlement la consigne & je ne fais aucune distribution des Exemplaires que vous m'avez envoyés si Amicalement . Mais je frémis d'impatience & je prie de m'aviser de la mise en vente...Votre ...Léon Bloy (signature)..."+ 1 feuille volante manuscrite rédigée par un lecteur "Clefs du désespéré" comportant une liste nominative des noms des personnages du livre avec les noms réels en regard ....... Edition Originale (original edition) - trés belle reliure maroquin en bon état (beautiful binding in very good condition).