[SADE Donatien Alphonse François, Marquis de] SADE Renée-Pélagie Cordier de Montreuil, Marquise de
Reference : 59444
(1778)
s.n., s. l. 18 janvier 1778, 16,3x5,1cm, une feuille.
Billet autographe signé de Madame de Sade, dans laquelle cette dernière reconnaît des dettes envers sa mère, Madame la présidente de Montreuil. Un tout petit trou sans gravité. Paraphes du notaire de Sade,Maître Gibert,précisant le nombre de pièces versées au verso de chaque billet. Tout au long de sa vie, le Marquis - fastueux et très dépensier - fut criblé de dettes et n'eut de cesse de chercher de l'argent, principalement auprès de ses beaux-parents par l'entremise de sa femme. Provenance : archives de la famille. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[SADE Donatien Alphonse François, Marquis de] SADE Renée-Pélagie Cordier de Montreuil, Marquise de
Reference : 59447
(1777)
s.n., s. l. 18 avril 1777, 11x17,1cm, un feuillet remplié.
Billet autographe signé de Madame de Sade, dans laquelle cette dernière reconnaît des dettes envers sa mère, Madame la présidente de Montreuil. Un petit trou sans manque de texte. Paraphe du notaire de Sade,Maître Gibert, précisant le nombre de pièces versées en dessous des trois lignes de texte. Tout au long de sa vie, le Marquis - fastueux et très dépensier - fut criblé de dettes et n'eut de cesse de chercher de l'argent, principalement auprès de ses beaux-parents par l'entremise de sa femme. Provenance : archives de la famille. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[SADE Donatien Alphonse François, Marquis de] SADE Renée-Pélagie Cordier de Montreuil, Marquise de
Reference : 59448
(1777)
s.n., s. l. 15 septembre 1777, 17,1x11,1cm, une feuille.
Billet autographe signé de Madame de Sade, dans laquelle cette dernière reconnaît des dettes envers sa mère, Madame la présidente de Montreuil. Un petit trou sans manque de texte. Paraphe du notaire de Sade,Maître Gibert, précisant le nombre de pièces versées au verso du feuillet. Tout au long de sa vie, le Marquis - fastueux et très dépensier - fut criblé de dettes et n'eut de cesse de chercher de l'argent, principalement auprès de ses beaux-parents par l'entremise de sa femme. Provenance : archives de la famille. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[SADE Donatien Alphonse François, Marquis de] SADE Renée-Pélagie Cordier de Montreuil, Marquise de
Reference : 59651
(1778)
s.n., s. l. 18 janvier 1778, 19x12,7cm, une feuille.
Billet autographe signé de Madame de Sade, dans laquelle cette dernière reconnaît des dettes envers sa mère, Madame la présidente de Montreuil. Un tout petit trou sans gravité. Paraphes du notaire de Sade,Maître Gibert,précisant le nombre de pièces versées au verso de chaque billet. Tout au long de sa vie, le Marquis - fastueux et très dépensier - fut criblé de dettes et n'eut de cesse de chercher de l'argent, principalement auprès de ses beaux-parents par l'entremise de sa femme. Provenance : archives de la famille. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[SADE Donatien Alphonse François, Marquis de] TIERCE Jean-Baptiste
Reference : 59469
(1776)
S.n., s. l. (circa 1776), Cadre : 32x40,5cm ; dessin : 26x28,5cm, une feuille encadrée.
Dessin original à l'encre et à l'aquarelle représentant une vue animée de bord de mer avec un village perché sur une falaise. Encadrement moderne de baguettes blondes. Dessin réalisé pendant le voyage fait avec le Marquis de Sade au cours de l'année 1776. Jean-Baptiste Tierce (1737-1794), élève à l'école des Beaux-arts de Rouen puis à l'Académie de Peinture et de Sculpture de Paris, se fit rapidement remarquer comme paysagiste pour ses vues du Sud de la France et de l'Italie. Ses tableaux sont conservés aux Offices de Florence et dans plusieurs musées français. Lorsqu'en décembre 1775 Sade quitte Rome pour Naples, il est accueilli par le gendre de son ami le Docteur Mesny, Jean-Baptiste Tierce, qui à cette époque reçoit les commandes du Cardinal de Bernis. Il trouve un logement au Marquis «[qui] entend tout voir [de la région], s'instruire de tout, juger, admirer, critiquer, aimer, haïr, bref se livrer sans frein à cette curiosité insatiable et passionnée qui le conduit aussi bien dans les musées, les galeries, les églises, les palais et les bibliothèques, que dans les grottes, les caveaux, les catacombes, et jusque dans les entrailles des volcans. Il ne se contente pas de contempler les uvres d'art, les monuments antiques ou modernes, il observe aussi les murs, la politique, la religion, l'administration, la vie sociale. La beauté des femmes, les usages du monde, la qualité des spectacles, les manières de manger, de boire, de s'habiller, de prier, de se conduire dans le monde: rien ne le laisse indifférent. Il voudrait saisir tout le présent et tout le passé de cette civilisation, l'embrasser toute entière dans une vision unique et universelle. Programme gigantesque, à la mesure de son imagination exceptionnelle, mais qu'il n'a plus remplir, qu'il lui était impossible de remplir. Pourtant, telle est sa première ambition d'écrivain: grandiose, démesurée. En vue de ce «grand uvre», Sade prend des notes à la hâte, au bord des chemins ou dans les auberges, qu'il complète avec les fiches de ses correspondants Mesny et Iberti. Ainsi s'édifie ce monument qu'il destine au public, mais qui ne verra le jour qu'au XXème siècle. Jean-Baptiste Tierce y collabore étroitement: il relit les notes et consigne ses observations sur de petits cahiers, avec des numéros renvoyant aux uvres décrites. Sade en tient le plus grand compte. Souvent, le peintre l'accompagne dans ses randonnées, son carnet de croquis à la main, dessinant les édifices et les paysages qu'ils ont sous les yeux. Une centaine de ces dessins et gouaches ont été récemment retrouvés dans les archives de la famille de Sade. Ils confèrent au Voyage en Italie l'allure d'un véritable reportage.» (Maurice Levert, Sade, pp. 283-284). Provenance : archives de la famille de Sade. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[SADE Donatien Alphonse François, Marquis de] TIERCE Jean-Baptiste
Reference : 59528
(1776)
S.n., s. l. (Circa 1776), Cadre : 40x50cm ; dessin : 18x24cm, une feuille encadrée.
Dessin original au crayon représentant une vue animée de bord de mer. Encadrement moderne de baguettes noires. Dessin réalisé pendant le voyage fait avec le marquis de Sade au cours de l'année 1776. Jean-Baptiste Tierce (1737-1794), élève à l'école des Beaux-arts de Rouen puis à l'Académie de Peinture et de Sculpture de Paris, se fit rapidement remarquer comme paysagiste pour ses vues du Sud de la France et de l'Italie. Ses tableaux sont conservés aux Offices de Florence et dans plusieurs musées français. Lorsqu'en décembre 1775 Sade quitte Rome pour Naples, il est accueilli par le gendre de son ami le Docteur Mesny, Jean-Baptiste Tierce, qui à cette époque reçoit les commandes du Cardinal de Bernis. Il trouve un logement au Marquis «[qui] entend tout voir [de la région], s'instruire de tout, juger, admirer, critiquer, aimer, haïr, bref se livrer sans frein à cette curiosité insatiable et passionnée qui le conduit aussi bien dans les musées, les galeries, les églises, les palais et les bibliothèques, que dans les grottes, les caveaux, les catacombes, et jusque dans les entrailles des volcans. Il ne se contente pas de contempler les uvres d'art, les monuments antiques ou modernes, il observe aussi les murs, la politique, la religion, l'administration, la vie sociale. La beauté des femmes, les usages du monde, la qualité des spectacles, les manières de manger, de boire, de s'habiller, de prier, de se conduire dans le monde: rien ne le laisse indifférent. Il voudrait saisir tout le présent et tout le passé de cette civilisation, l'embrasser toute entière dans une vision unique et universelle. Programme gigantesque, à la mesure de son imagination exceptionnelle, mais qu'il n'a plus remplir, qu'il lui était impossible de remplir. Pourtant, telle est sa première ambition d'écrivain: grandiose, démesurée. En vue de ce «grand uvre», Sade prend des notes à la hâte, au bord des chemins ou dans les auberges, qu'il complète avec les fiches de ses correspondants Mesny et Iberti. Ainsi s'édifie ce monument qu'il destine au public, mais qui ne verra le jour qu'au XXème siècle. Jean-Baptiste Tierce y collabore étroitement: il relit les notes et consigne ses observations sur de petits cahiers, avec des numéros renvoyant aux uvres décrites. Sade en tient le plus grand compte. Souvent, le peintre l'accompagne dans ses randonnées, son carnet de croquis à la main, dessinant les édifices et les paysages qu'ils ont sous les yeux. Une centaine de ces dessins et gouaches ont été récemment retrouvés dans les archives de la famille de Sade. Ils confèrent au Voyage en Italie l'allure d'un véritable reportage.» (Maurice Levert, Sade, pp. 283-284). Provenance : archives de la famille de Sade. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[SADE Donatien Alphonse François, Marquis de] TIERCE Jean-Baptiste
Reference : 59527
(1776)
S.n., s. l. (Circa 1776), Cadre : 32x40,5cm ; dessin : 26x28,5cm, une feuille encadrée.
Dessin original à l'encre et à l'aquarelle. Encadrement moderne. Dessin réalisé pendant le voyage fait avec le marquis de Sade au cours de l'année 1776. Jean-Baptiste Tierce (1737-1794), élève à l'école des Beaux-arts de Rouen puis à l'Académie de Peinture et de Sculpture de Paris, se fit rapidement remarquer comme paysagiste pour ses vues du Sud de la France et de l'Italie. Ses tableaux sont conservés aux Offices de Florence et dans plusieurs musées français. Lorsqu'en décembre 1775 Sade quitte Rome pour Naples, il est accueilli par le gendre de son ami le Docteur Mesny, Jean-Baptiste Tierce, qui à cette époque reçoit les commandes du Cardinal de Bernis. Il trouve un logement au Marquis «[qui] entend tout voir [de la région], s'instruire de tout, juger, admirer, critiquer, aimer, haïr, bref se livrer sans frein à cette curiosité insatiable et passionnée qui le conduit aussi bien dans les musées, les galeries, les églises, les palais et les bibliothèques, que dans les grottes, les caveaux, les catacombes, et jusque dans les entrailles des volcans. Il ne se contente pas de contempler les uvres d'art, les monuments antiques ou modernes, il observe aussi les murs, la politique, la religion, l'administration, la vie sociale. La beauté des femmes, les usages du monde, la qualité des spectacles, les manières de manger, de boire, de s'habiller, de prier, de se conduire dans le monde: rien ne le laisse indifférent. Il voudrait saisir tout le présent et tout le passé de cette civilisation, l'embrasser toute entière dans une vision unique et universelle. Programme gigantesque, à la mesure de son imagination exceptionnelle, mais qu'il n'a plus remplir, qu'il lui était impossible de remplir. Pourtant, telle est sa première ambition d'écrivain: grandiose, démesurée. En vue de ce «grand uvre», Sade prend des notes à la hâte, au bord des chemins ou dans les auberges, qu'il complète avec les fiches de ses correspondants Mesny et Iberti. Ainsi s'édifie ce monument qu'il destine au public, mais qui ne verra le jour qu'au XXème siècle. Jean-Baptiste Tierce y collabore étroitement: il relit les notes et consigne ses observations sur de petits cahiers, avec des numéros renvoyant aux uvres décrites. Sade en tient le plus grand compte. Souvent, le peintre l'accompagne dans ses randonnées, son carnet de croquis à la main, dessinant les édifices et les paysages qu'ils ont sous les yeux. Une centaine de ces dessins et gouaches ont été récemment retrouvés dans les archives de la famille de Sade. Ils confèrent au Voyage en Italie l'allure d'un véritable reportage.» (Maurice Levert, Sade, pp. 283-284). Provenance : archives de la famille de Sade. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[Chapront] - SADE (Donation Alphonse François, Marquis de)
Reference : 004700
(1926)
A Paris Pour les membres de la Société du Roman Philosophique 1926 In-8 En feuilles, couv. rempliée Edition originale
EDITION ORIGINALE publiée pour la première fois sur les manuscrits autographes inédits par Maurice Heine. En frontispice, eau-forte en couleur d'Henri Chapront. Tirage unique à 233 exemplaires signés par Maurice Heine et par le trésorier de la Société. Un des 170 numérotés sur Montval. Joint deux prospectus annonçant en 1924 et en 1925 l'édition du livre. Ce volume regroupe vingt-six nouvelles rédigées par Sade au cours des années 1787-1788 et destinées à figurer dans CONTES ET FABLIAUX DU XVIIIE SIECLE PAR UN TROUBADOUR PROVENÇAL, projet qui ne vit jamais le jour. Dans sa VIE DU MARQUIS DE SADE, Gilbert Lély évoque le recueil : "Tels qu'ils sont, les HISTORIETTES, CONTES ET FABLIAUX (comment ne pas admirer que leur délicieuse bonne humeur traversée d'esprit provençal, ait pu fleurir dans le sombre décor de la Bastille) contiennent au moins trois chefs-d'oeuvre, qui occupent à eux seuls la moitié du volume : Le Président mystifié, Augustine de Villebranche et Emilie de Tourville ou la Cruauté fraternelle. Dans le premier, on assiste aux mésaventures burlesques d'un de ces magistrats à la cour d'Aix qui, en septembre 1772, avaient si partialement condamné l'auteur et dont celui-ci se venge avec une divertissante cruauté". Très bon exemplaire 0
s.n., s. l. 27 pluviose an 9 [27 février 1800], 18x5cm, une feuille.
Billet autographe signé de Louis-Marie de Sade, fils aîné du Divin Marquis, dans lequel ce dernier donne délégation à un percepteur pour l'imposition du bois de la résidence des Loges. Provenance : archives de la famille. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.l. (Londres, Paris, Toulon...) 1791-1832, 12000 feuillets de divers formats, en feuilles.
Exceptionnel ensemble des archives manuscrites inédites et complètes de Louis, Chevalier de Sade (1753-1832), auteur du Lexicon politique et cousin du Divin Marquis représentant environ 12000 feuillets manuscrits dont plusieurs milliers inédits et écrits de sa main. Le Chevalier y expose un système de pensée de type «?holistique?», comprenant à la fois des réflexions historiques, politiques et scientifiques. Précieuses archives géopolitiques, historiques et scientifiques d'un aristocrate érudit, témoin privilégié de la fin de l'Ancien Régime, de la Révolution française, du Consulat, de l'Empire et de la Restauration. Fonds unique de recherches sur la mise en place d'une monarchie constitutionnelle. Si l'on regarde la Révolution Française comme la naissance de l'expérimentation de l'idéologie laïque et politique, le chevalier de Sade en fut sans doute un des premiers et précoces déconstructeurs. Non de la Révolution elle-même qui connut pléthore de contempteurs, mais de l'idéologie en politique, phénomène qui devait profondément marquer les deux siècles à venir. Ce qu'il nomme la «?politique positive?» est «?fondée sur le calcul et sur l'expérience.?». «?La théorie a eu des charmes pour moi ; je l'ai étudiée avec soin, j'ai savouré ses principes. Maintenant je n'apprécie leur valeur que par les effets provenant de leur mise en pratique, qu'on leur a vu produire chez les peuples dont l'histoire est parvenue à ma connaissance. C'est ma méthode ; je sais qu'elle est, du tout au tout, l'opposée de celles que nos gouvernants et nos faiseurs de constitutions ont suivies jusqu'à présent sans s'en désister. Cette divergence continuelle entre ce qui s'est fait et ce qu'on n'aurait pas dû faire, en augmentant ma confiance dans ma manière de procéder a fortifié en même temps ma résolution à persister dans la vue que j'avais adopté, de juger les législations par les conséquences historiques qu'elles ont entraînée après elles, plutôt que par les beaux raisonnements métaphysiques et supposés concluants, dont les novateurs n'ont cessé et ne cessent tous les jours de nous accabler.?» Le Chevalier de Sade, qui ne concevait le monde qu'au regard de ce qu'il fut, ne pouvait être autre que Royaliste. La démocratie n'avait pratiquement aucun exemple dans l'histoire connue du Chevalier, hormis les antiques sociétés grecques et romaines qui n'avaient expérimenté que des formes très élitistes de démocraties. Ces modèles sont d'ailleurs bien connus du politologue dont les archives contiennent plus de 7000 pages consacrées à l'Histoire antique. La République portée par la Révolution, plus qu'une adoption d'un modèle politique, fut la réalisation politique d'un idéal philosophique. Or, si la plupart des opposants à ce nouveau régime y voyaient surtout une atteinte à leur situation personnelle, à leurs convictions religieuses ou plus simplement à leurs habitudes, les écrits du Chevalier de Sade ne relèvent d'aucune influence dogmatique ou, du moins, ne se justifient jamais par celle-ci. Louis de Sade, gentilhomme sans fortune et sans attache, est conservateur par conviction philosophique et historique, et non par intérêt. Et c'est avec une parfaite honnêteté intellectuelle qu'il étudie et commente les essais, mémoires et uvres politiques ou théoriques de ses contemporains. à contre-courant de la pensée des Lumières, le chevalier porte un regard très peu philosophique sur la société. Bien qu'il construise une véritable histoire théorique de l'évolution des hommes depuis l'état «?sauvage?» jusqu'aux constitutions des sociétés, il ne postule pas une nature idéale de l'homme, comme le font certains de ses contemporains (que ce soit pour justifier la politique ou pour la déplorer). Au contraire, le chevalier relève la césure entre l'être de nature et l'être de culture, sans porter de jugement moral ou philosophique sur celle-ci comme il était alors d'usage de le faire. «?L'erreur politique qui a perdu l'Europe du XVIIIè a été de baser ses raisonnements et ses principes législatifs sur le droit de nature et d'oublier que l'ordre social des empires se fonde sur les propriétés territoriales.?» Cette retenue, le Chevalier l'applique à tous ses raisonnements. Ainsi de l'âge de l'industrie, le sien donc, qui selon lui, «?a fait beaucoup de bien et beaucoup de mal, procuré beaucoup d'agréments et d'infortune?». Cette volonté d'objectivité sert de fait une thèse conservatrice, mais contrairement à beaucoup d'idéologues de tous bords, le Chevalier ne développe pas un argumentaire à charge, dont tous les propos tendraient à prouver l'énoncé de départ. Louis de Sade, qui n'a pas d'objectif de publication et donc pas de lecteur à convaincre, n'articule pas son propos en fonction du moule de sa pensée, mais entreprend une démarche qui aspire à l'exhaustivité. Il explore ainsi toutes les voies, que celles-ci confortent ou non sa vision du monde. En cela, les écrits du Chevalier constituent un ensemble sans équivalent de l'étendue de la pensée d'un aristocrate éclairé au cur de la plus importante rupture politique et sociale de notre Histoire. Contrairement à son cousin, le Divin Marquis, le Chevalier est clairement un homme de l'Ancien Régime. Mais il n'est pas un de ses rejetons caricaturaux qui symbolisent sa déchéance ou son immobilisme suicidaire, il est le représentant d'une monarchie ancestrale, un modèle politique assumé et éprouvé dans le temps et l'espace. Sans richesse ni pouvoir, le Chevalier ne défend pas, avec la Monarchie, ses propres privilèges, il expose une structure sociale et sa mise en péril non pas par la Révolution, qui n'est qu'une conséquence, mais par la déviance des élites et leur méconnaissance des fondements de la Royauté. On est frappé par le peu de cas qui est fait de la Foi, ou de la légitimité divine du Roi. Le Chevalier fut un penseur objectif de son temps au même titre que le furent les encyclopédistes, mais au service d'un monde bientôt disparu et non de celui qui va naître. à l'image de Chateaubriand, dont il est de quinze ans l'aîné, le Chevalier nous livre un discours volontairement posthume et ainsi détaché des contraintes de son rang social et politique. Pourtant à la différence des mémoires de son illustre cadet, les archives de Louis de Sade ne sont pas celles d'un célèbre écrivain et d'un Pair de France, marqué par une action politique et une autorité littéraire qui ont nécessairement influé sur l'écriture. La parution posthume des Mémoires d'Outre-Tombe est un acte politique et littéraire prémédité, elle témoigne d'une volonté de s'inscrire dans le monde en devenir. La publication post-mortem du chef d'uvre de Chateaubriand était soigneusement prévue et organisée par l'auteur. Les écrits de Louis de Sade sont d'un autre ordre. C'est son désir d'exhaustivité qui contraint le Chevalier à accepter l'inéluctable inachèvement de sa démarche. à soixante-quinze ans, rassemblant ses archives, il exprime d'ailleurs le souhait que son travail soit continué par d'autres et non publié en l'état. Cette absence d'ego pour un travail qui semble l'avoir occupé une vie entière, confirmée par le nombre d'autres publications de son vivant - ce qui ne présentait donc pas pour lui une difficulté majeure - fonde la pensée du Chevalier et contribue au caractère unique de ses écrits dans une époque où l'édition, soumise à privilège, contrôle de moralité et risque de violents procès, porte généralement la marque d'une nécessaire autocensure, autant qu'une certaine considération aux attentes du lecteur. Ce libre penseur était peu enclin à ces prudentes restrictions. Son premier ouvrage, écrit à la veille de la Révolution au fond de la cale du vaisseau amiral où il avait été placé aux arrêts par lettre de cachet pour rébellion contre l'autorité, fut immédiatement censuré et pilonné par le gouvernement monarchique. Il s'intitulait?: «?Mes loisirs sur le vaisseau amiral ou Lettres aux Etats Généraux sur une nouvelle constitution du gouvernement de la France?». Les autres ouvrages qu'il fit publier par la suite sont tous très engagés politiquement, et même son étude scientifique des marées, la Tydologie, qui comporte de nombreuses comparaisons avec les grands mouvements politiques et sociaux de la Révolution. Esprit rebelle, donc, bien que fermement attaché aux principes monarchiques, le Chevalier est à la fois une figure iconique de la France aristocratique pré-révolutionnaire et un représentant d'une des classes les plus méconnues et pourtant considérable de l'Ancien Régime, les cadets des seigneurs, gentilshommes sans fief, «?nobles par leur naissance, tiers-état par la nature de leur fortune?», comme il se désigne lui-même. Ce personnage se distingue également par sa formation et son parcours peu orthodoxes pour un écrivain et intellectuel du temps. Issu de la branche modeste de la famille Sade, les Eyguieres, contrairement au marquis qui descend de la branche noble des Saumane, Louis de Sade fut envoyé très jeune, après un séjour chez les jésuites, dans la dure pension de l'Abbé Choquart où il fréquenta Mirabeau et dont il ne garde pas un souvenir flamboyant?: «?Si dans ma jeunesse au lieu d'être noyé dans la plus mauvaise des pensions, quoique fort chère, j'eusse eu des bons maîtres, j'aurais fait quelque chose (..)Elevé à la Jean-Jacques Rousseau, à la pureté des murs près de l'abbé Choquart, je ne savais rien, que me battre, jouer au barre, monter sur les toits, voler des pommes et quelques formules algébriques.?» La référence à son contemporain Jean-Jacques Rousseau est sans doute, pour ce fervent royaliste, la plus sévère critique adressée à cette maison de correction pour fils indisciplinés. Dès l'âge de quinze ans le Chevalier est incorporé dans la marine et c'est donc en parfait autodidacte que le chevalier acquiert la plupart de ses considérables connaissances. Ainsi ne connaît-il ni le grec ni le latin contrairement à nombre de ses contemporains éduqués, mais il possède un très vaste savoir dans tous les domaines des sciences physiques et humaines. En témoignent, non seulement ses manuscrits, mais également ses publications autant que les charges qui lui sont confiées?: commandement d'escadre, installation sur tous les bâtiments civils de la marine de Brest de la nouvelle invention de Benjamin Franklin, le paratonnerre, nombreuses missions d'intercessions durant les premiers temps révolutionnaires et sollicitations d'articles dans plusieurs éphémères revues contre-révolutionnaires. Le Chevalier de Sade eut une forte activité intellectuelle et activiste en interaction avec d'importants acteurs politiques. Il semble que cet autodidacte jouisse d'un réel crédit auprès des scientifiques, comme en témoigne par exemple cette traduction en anglais et publication dans The Journal of Natural Philosophy, Chemistry and the Arts de février 1804, de l'étude sur les volcans éteints de Coblentz réalisée par le Chevalier en 1792 et que le minéralogiste et cristallographe Jacques Louis de Bournon communiqua à son confrère anglais le célèbre chimiste William Nicholson, directeur de la revue scientifique. Mais c'est lors de la publication de sa Tydologie que le Chevalier révèle l'ampleur de ses connaissances acquises durant ces années de marine puis d'exil et la particularité de sa pensée holistique. Cet ouvrage, publié en 1810, représente parfaitement la tournure d'esprit du Chevalier et éclaire l'impressionnante variété des archives qu'il nous a légué. Le Chevalier semble en effet appréhender le monde physique, sociologique et intellectuel comme un ensemble cohérent dans lequel chaque élément ou évènement peut s'appréhender selon un raisonnement scientifique commun. Très largement influencé par la pensée de Francis Bacon, le Chevalier cherche à composer son propre Novum organum scientiarum, dont la Tydologie est une première tentative. L'ambition de cette analyse holistique des sciences n'a pas échappé à ses contemporains comme en témoigne le rapport de A. L. Millin dans les Annales encyclopédiques de 1818?: «?La Tydologie est le noyau auquel l'auteur rapporte les diverses méthodes qui jusqu'à présent ont été usitées pour l'avancement des connaissances humaines. Il y examine les avantages et les inconvéniens que chacune d'elles a eus dans les diverses branches de nos connaissances où on les a employées. Cet ouvrage convient par conséquent à toutes les personnes qui s'intéressent aux sciences, même à celles de la politique et de la législation. Les botanistes, les astronomes, les anatomistes et les géomètres, y trouveront un grand nombre de problèmes et de solutions d'un nouveau genre, et qu'il leur est utile de connaitre pour les progrès ultérieurs de leur science favorite. [...] L'auteur indique des méthodes qui, dans les mains d'un homme de génie, pourront lui permettre, dit-il, avec le temps, de remonter des effets aux lois des causes qui les produisent. [...] Aussi, on ose dire que les géologues, les anatomistes, les géomètres, les chronologistes, les chimistes, les grammairiens, les botanistes, les philosophes et les hommes d'État, ne liront pas cet ouvrage sans intérêt, et peut-être quelquefois aussi sans humeur; car l'auteur suit rarement les routes battues, et il est rare que ceux qui en devient aient raison. C'est aux savans à juger si les idées de l'auteur sont des innovations ou des écarts nuisibles à l'avancement des sciences.?» Mais la Tydologie, comme en convient lui-même le Chevalier, n'est qu'une ébauche de ce système qu'il cherche à mettre en place et dont il ne maitrise pas encore tous les tenants. Les années suivantes seront donc consacrées à l'étude de l'histoire, des sciences, de la politique, avec une visée exhaustive dont témoignent les archives. Car Louis de Sade se distingue de la science méthodologique de Bacon en établissant non seulement un lien entre les sciences mais également entre celles-ci et la politique. Convaincu qu'un même principe sous-tend le monde dans tous ses aspects, il recherche par un travail d'érudition considérable, une logique historique et métaphysique. L'ensemble archivistique qu'il a constitué ne représente donc pas une distraction intellectuelle d'aristocrate mais une tentative de percer la raison commune qui commande aux sciences et à l'histoire. Une étude approfondie de son travail historique permettrait ainsi de mettre à jour les choix d'historien du Chevalier de Sade, de même que ceux de ses travaux scientifiques. Mais si la philosophie des sciences qui semble se dégager de ses travaux inachevés reste à étudier, l'ensemble des archives historiques et scientifiques rédigées par le Chevalier présente un autre intérêt majeur pour l'étude de la pensée de Louis de Sade et, au-delà, pour l'analyse de l'appréhension par un aristocrate du XVIIIè siècle du bouleversement révolutionnaire. En effet, le Chevalier qui ne s'enorgueillit pas d'un savoir idéologique héréditaire transmis naturellement par l'éducation aristocrate, a été contraint de se forger seul la culture qui sied à son rang. Or ses archives font état non seulement de ses lectures - qui sont les précieux fondements de sa pensée - mais encore de sa propre compréhension et interprétation de celles-ci. Ainsi sait-on autant sur quels ouvrages de référence il appuie ses connaissances historiques que, par le rapport qu'il en fait, ce qu'il en retient et en déduit. Ses choix de lectures autant que ses impasses offrent au lecteur actuel un incroyable panorama presque exhaustif des arcanes intellectuelles de ce représentant symbolique d'une société appelée à disparaitre. Toute l'intense réflexion politique du Chevalier est ainsi éclairée par la parfaite transparence de ses sources bibliographiques comme par ses expériences personnelles longuement décrites dans son autobiographie rédigée à la troisième personne et restée inédite. Au terme de sa vie, il retrace ses pérégrinations caractéristiques d'un aristocrate engagé, depuis les prémices de la révolution jusqu'à la seconde restauration. On découvre sa carrière militaire pré-révolutionnaire, ses premiers écrits politiques qui lui valent une lettre de cachet et une mise aux arrêts dans la cale d'un navire. Il évoque l'instabilité de l'autorité militaire conséquente aux premiers bouleversements révolutionnaires, son entrée dans la résistance contre-révolutionnaire d'abord officielle puis ses tentatives clandestines de renversement de la situation. Enfin, on le suit dans son émigration anglaise et on assiste à la lente prise de conscience de la transformation inéluctable de sa société, sans que jamais sa verve combative ne tarisse, contrairement à de nombreux aristocrates qui, à son grand dam, abandonnèrent bien plus aisément cet ancien monde auquel lui, le Chevalier, ne conçoit pas, jusqu'à la dernière ligne, d'alternative viable. C'est sans doute l'impressionnante homogénéité de sa pensée, depuis ses premiers textes publiés jusqu'à l'ensemble manuscrit considérable de son Lexicon, resté en partie inédit, qui permet de considérer ces écrits du Chevalier comme une construction intellectuelle unique et sans équivalent dans les archives individuelles conservées de cette période clé de l'histoire de France et du monde occidental. Plus qu'un simple témoignage de la vie individuelle d'un aristocrate dans la tourmente révolutionnaire, ces 12000 pages sont l'uvre d'un véritable penseur du régime monarchique et des concepts philosophiques et scientifiques qui sont intimement liés à cette lecture du monde. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Le Point du jour 1946 In-8 Broché, couverture rempliée Edition originale
Nouvelle édition parue dans la collection "Incidences", avec une introduction de Jean Paulhan, une notice de Maurice Heine et une bibliographie de Robert Valençay. Un des exemplaires numérotés sur vélin teinté, celui-ci avec quelques petites fentes au dos mais portant sur le faux titre un bel ENVOI autographe signé et daté 1947 de Paulhan à l'encre rouge et verte. Bon exemplaire 0
Paris : P.O.L., 2004 - un volume broché (15,5x20,5 cm), non paginé (environ 200 pages) - très bon état - envoi autographe signé de l'auteur -
Pierre Seghers, Paris 1967, 13,5x16cm, broché.
Editon originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi autographe signé de Louis Aragon à François Wildenstein enrichi de la signature autographe de Georges Sadoul. Iconographie. Présentation, choix de textes établis par Georges Sadoul. Dos et plats partiellement décolorés, légères piqûres sur les plats. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., Moscou 2 décembre 1952, 15x10,5cm, une carte postale.
Carte postale autographe signée de Georges Sadoul envoyée depuis Moscou à son ami Carlo Rim : "Meilleurs souvenirs de Moscou. Georges Sadoul" La carte postale présente au recto une vue du métro de Moscou en couleurs. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment deMa belle Marseille, un caricaturiste, un cinéaste : Justin de Marseille, L'armoire volante, La maison Bonnadieu, et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Editions Ramsay, 1980. Grand in-8 de 505-[2] pages, cartonnage d'éditeur orné d'une photographie en noir, titre au dos.
Exemplaire de l'édition originale enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur à Demètre Ioakimidis, anthologiste de science-fiction bien connu.
Paris Éditions du Scorpion, coll. "Alternance" 1960 1 vol. broché petit in-8, broché, 222 pp. Édition originale de ce roman enrichie d'un envoi autographe signé au cinéaste Alain Resnais, "ces souvenirs d'adolescence"... Minimes rousseurs à la couverture. Exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alain Resnais.
Paris Éditions Publications Premières, coll. "En Marge" dirigée par R. Abellio 1970 1 vol. broché in-8, broché, couverture dorée à rabat avec illustration centrale, 340 pp. Édition originale avec un envoi autographe signé au cinéaste Alain Resnais, "avec mon amitié aussi sincère que philosophique". Couverture un peu fatiguée, intérieur frais. Exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alain Resnais.
Paris J'ai Lu 1976 1 vol. broché in-12, broché, couverture illustrée, 221 pp., nombreuses reproductions en noir. Édition originale avec un envoi autographe signé au cinéaste Alain Resnais, "cet ABC de la BD / En toute amitié". Exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alain Resnais.
Editions Ramsay Paris 1980 Fort in-8 ( 245 X 185 mm ) de 505 pages, cartonnage illustré de l'éditeur. Edition originale. Précieux exemplaire de la bibliothèque de Thomas NARCEJAC ( le célèbre écrivain de romans policiers avec son compère BOILEAU ), envoi autographe signé de l'auteur à celui-ci.
Editions Solédi, Liège 1948, 12,5x19cm, broché.
Edition originale. Agréable exemplaire en dépit des plats légèrement et marginalement insolés sans gravité. Exceptionnel envoi autographe signé deMarie-Magdeleine Saeyeys à l'as des as des Forces Françaises Aériennes Libres (F.A.F.L.) Pierre Clostermann : "Au wing commander Pierre Clostermann. A chacun son combat, aux uns la splendeur des étoiles, aux autres les ténèbres... lorsqu'il est inscrit en nous pour éternellement le devoir accompli, qu'importe l'oubli des foules. M.M. Saeyeys. 19 août 1968." Notre exemplaire est enrichi d'un bristol autographe signé de l'auteur à Pierre Clostermann qui bombarda le siège de la Gestapo en Belgique dont l'épisode et son retentissement dans population de la Wallonie occupée sont narrés page 241 : ""Je n'ai pas l'ambition de vous voir lire ce journal en entier. Je souhaite seulement que l'ouvriez à la page 241 et qu'ainsi vous sachiez encore un peu mieux ce que signifiait pour nous un avion ami traversant notre ciel captif... M.M. S." Le passage en question est indiqué en marge d'un paragraphe de la page 241. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Payot, Paris 1979, 13x20,5cm, broché.
Troisième édition en partie originale car mise à jour et corrigée et pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi autographe signé d'Alexandre Safran à Pierre Dumayet. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Plon, Paris 1984, 13,5x20cm, broché.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré grands papiers. Agréable exemplaire malgré le dos légèrement ridé. Envoi autographe signé de Françoise Sagan au photographe Serge Tamagnot. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Julliard 1989 1 vol. broché in-8, broché, couverture illustrée, 229 pp. Edition originale sans grand papier. Exemplaire enrichi d'un bel envoi de l'auteur à son biographe : "à Jean-Claude Lamy, qui me connaît mieux que moi-même et dont j'espère qu'il n'a pas été déçu par La Laisse, avec toute mon affection sincère, Françoise Sagan".
Paris : Mercure de France, 1962 - un volume (12,7x16,5cm) broché de 59 pages - exemplaire sur papier courant avec un envoi autographe signé adressé à Michel Leiris -
[Imprimerie Moderne] - SAGOT DU VAUROUX, Mgr. [ SAGOT DU VAUROUX, Charles (1857-1937) ]
Reference : 34598
(1931)
Envoi de l'auteur, 1 vol. in-12 br., Imprimerie Moderne, Agen, 1931, 257 pp.
Exemplaire dédicacé par Mgr. Charles Paul Sagot du Vauroux. L'auteur fut évêque d'Agen à partir de 1906. Etat satisfaisant (dos lég. frotté avec petits mq., couv. frottée)