S.n., Cassis 11 février 1934, 13,5x21,5cm, une feuille.
Belle et amusante lettre manuscritesignée de Roger Martin du Gard adressée depuis Cassis à Alice Rim (38 lignes à l'encre noire) dans laquelle il fait montre de tout son insatiable appétence pour les friandises. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. "Cassis. 11 février 34, Chère Madame, un certain Carlo, Virgule, - dont vous connaissez le culot infernal - a eu le toupet de se présenter seul (mot souligné) à Cassis ! (Je dois dire qu'il avait eu conscience de la déception qu'il allait causer, et qu'il arrivait les bras chargés de fastueux sacs de bonbons fondants et de dattes fourrées, du plus délicat faiseur) Si quelque chose aurait pu nous consoler de votre absence, c'est bien ce chargement de friandises choisies... L'intention était si gentille, que nous n'avons pas osé lui tenir rigueur de son veuvage, et que nous lui avons dissimulé de notre mieux la mélancolie de nos regrets. Je suis un peu confus de jouer ce rôle de vieille coquette qu'on gâte en la bourrant de pralines ; mais "un peu seulement", car la gourmandise l'emporte vite sur les sentiments de dignité que l'âge a fortement émoussés... Et ledit Carlo m'a promis, en compensation, qu'avant la fin du carnaval - si d'ici là, le ciel ne nous est pas tombé sur la tête - vous viendriez tous les deux revoir Cassis, et y faire un plus long séjour que la météorique apparition de ce soir. (Je croirais presque que j'ai rêvé, si ma chambre ne sentait pas la pistache et la vanille, et si mes paperasses n'avaient pas ce soir pour presse-papier cet imposant sac de confiseur...) Que du moins les Charentes vous soient douces, chère madame ! Je vous y adresse, avec mes hommages fidèles, mille voeux de joyeux mardi gras ! Roger Martin du Gard". - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Cassis 2 Novembre 1933, 13,5x21,5cm, une feuille.
Belle et amusante lettre manuscritesignée de Roger Martin du Gard adressée depuis Cassis à Alice Rim (3 pages et demi, 54 lignes à l'encre noire) dans laquelle il encense lyriquement les bienfaits des délicieuses sucreries parisiennes que lui fait parvenir sa correspondante : "... Et quelles sucreries ! Si Dieu pouvait goûter ce que Boissier fabrique avec ses fruits, comme il serait honteux des grossiers produits de ses arbres, et comme il aurait envie de recommencer sa création..." Il loue également la quiétude du Cassis sans estivants : "Plus d'autos, plus de poussière, plus de phonos, plus de sirènes entre deux vagues... C'est le beau, clair et silencieux Cassis authentique, où rien ne gêne le travail..." et le plaisir de lire "Voilà", revue dans laquelle collabore Carlo Rim en tant que dessinateur : "... pas un moucheron de Cassis qui ne s'imagine avoir collaboré avec Carlo Rim, et son livre sera ici une oeuvre collective, nationale...", plaisir partagé par tous les cassidains : "... je ne sais comment réagissent les puissants de Marseille qu'il égratigne si gaillardement. Mais, ici, ce ne sont que sourires quand on parle de "Carlo". Et j'imagine qu'un jour la population déboulonnera le Calendal de la jetée, pour hisser sur le socle un Carlo Rim de granit ou un M. Virgule en ciment armé..." Dans une dernière envolée gourmande Roger Martin du Gard remercie Alice Rim : "Veuillez agréer, chère madame, l'hommage de ma gourmandise reconnaissante..." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Belleme (Orne) 25 Julllet 1947, 14x9cm, une carte postale.
Carte postale autographe signée de Roger Martin du Gard, 11 lignes rédigées à l'encre noire depuis sa propriété normande de Bellême, le complimentant pour son travail de tout autant précis qu'audacieux : "merci pour cette bibliographie minutieuse. Vous me paraissez prodigieusement documenté sur le sujet. Je suis loin de connaître toutes les oeuvres citées, et je n'avais jamais pensé à faire ces curieux rapprochements, à ce point de vue un peu... spécial..." Il n'a qu'un reproche à lui faire : "mais, bon dieu, que vous êtes difficile à déchiffrer !!! (Et pourtant je suis archiviste-paléographe diplômé !)" - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Nrf, Paris 1922-1940, 12x19cm, 11 volumes brochés.
Edition originale pour chacun des volumes dont le tirage varie de 297 à 1250 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers avec les réimposés. Dos du cinquième volume fendu, mention imprimée "nrf" grattée sur le second plat du premier volume de la septième partie. Rare et agréable ensemble complet d'un prière d'insérer. Envoi autographe daté de 1929 et signé de Roger Martin du Gard, sur un feuillet volant : hommage de l'auteur absent de Paris, à Robert de Saint-Jean. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Nice 9 Mars 1936, 10,5x14cm, une feuille recto-verso.
Lettre autographe signée de Roger Martin du Gard, 36 lignes à l'encre noire sur un bristol recto verso, rédigée depuis son meublé de Nice à l'entrepreneur qui doit gérer les avaries survenues dans l'un des biens immobiliers qu'il possède. Une petite tache d'encre en marge gauche du recto et affectant légèrement le mot "sinistrées". Le père des Thibault se montre terrorisé par l'ampleur des dégâts qu'a subi son bien immobilier de Paris et les dépenses inhérentes pour y faire face : "Votre lettre m'a causé quelque effroi... Attaquer les réparations par en-dessous, si je comprends bien, ce serait éventrer les plafonds ?" Roger Martin du Gard voit déjà défiler les ennuis et ses maigres économies d'amenuiser : "... parce qu'ils entraînent toujours une cascade de réfections, retouches, raccords, très difficiles, très onéreux par un tas de frais accessoires mal prévisibles d'avance et qui se font se succéder les corps de métier divers... On ne sait jamais où l'on va..." alors qu'il vit déjà chichement, sa situation matérielle s'étant dégradée au fil des ans : "Je n'ai plus guère à compter que sur mes gains professionnels, qui ont diminué des trois cinquièmes... [...]Le reste nous permettant à peine de vivre comme des concierges retraités, - sans personnel !!!! Lettre dans laquelle le père de la saga à grand succès "Les Thibault" nous fait part de son impécuniosité. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Nice 1er Novembre 1934, 13,5x21cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Roger Martin du Gard adressée depuis Nice à ses amis Rim (3 pages, 46 lignes à l'encre noire) grands pourvoyeurs de bonbons et autres gourmandises pour l'auteur des Thibault qui semble retrouver, sous le soleil et la quiétude provençales; une douceur et une insouciance apaisées de vivre simplement, la proximité d'une école facilitant encore cette paixidéale : "Nice. 1er novembre 34 Chers amis, pour si agréable qu'il soit, c'est un rôle bien gênant à tenir que celui du vieux monsieur qu'on gave de sucreries ! Je suis attendri jusqu'aux larmes que vous pensiez ainsi à me régaler à distance, et le coeur me fond dans la poitrine en même temps que les caramels dans la bouche... J'ai refusé autrefois de participer à l'érection d'un buste de Blasco Ibanez, sous le prétexte que les vrais bienfaiteurs de l'humanité, Gillette et Eversharp, n'avaient pas leurs statues sur toutes les places publiques de France. Je refuse aujourd'hui toute obole pour le monument du roi Alexandre, tant que Marseille reconnaissante n'aura pas fait à Castelmuro (pâtissier-chocolatier qui était une véritable institution marseillaise) la statue en pied, sur socle de nougat, qu'il mérite depuis longtemps ! Que devenez-vous ? Ou peut-on lire du Carlo Rim ? Mr Virgule me réjouit chaque semaine fidèlement ; mais la prose alerte et mordante, qui me donnait, de loin, l'impression d'avoir assisté aux fêtes de Paris, me manque. Et plus encore le volume substanciel que Rim pourrait nous donner tous les trois mois, s'il le voulait. Pour moi, j'ai trouvé à Nice le climat idéal. C'est seul coin du monde, je crois bien, où s'est réfugié la douceur de vivre d'avant-guerre. Nous y menons une vie "sans obligations ni sanctions" ; une vie laborieuse aussi, car j'y travaille bien, sans voir personne. Mes fenêtres s'ouvrent sur une école, et c'est la cloche des élèves qui règle mon lever, mon travail, mes repas. Pendant les récréations, je fume ma pipe, entre les deux coups de cloche. C'est admirable. C'est la vie de couvent, à domicile. Donnez-moi de vos nouvelles. Les nuages qui s'accumulent à l'horizon ne jettent-ils pas leur ombre sur votre irréductible bonne humeur ? Je vous souhaite mille prospérités ! Ne doutez pas de l'affectueuse fidélité de ma pensée, ni de ma gastronomique reconnaissance, Roger Martin du Gard." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Cassis 8 Janvier 1934, 13,5x21,5cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Roger Martin du Gard adressée depuis Cassis à son amie Alice Rim (3 pages, 48 lignes à l'encre noire) dans laquelle il savoure sa paisible solitude dans Cassis déserté. Il la remercie pour toutes les gourmandises et confiseries dont elle approvisionne l'ermite provençal qui déplore juste l'absence de ses amis Carlo et Rim à ses côtés: "Cassis. 8 janvier 34 Chère madame, Et serait-ce de petites crottes de musaraignes dans du papier d'argent, que je serais déjà pénétré de reconnaissance par votre amicale attention ! Imaginez donc ce que je puis éprouver en décortiquant ces délicieux tortillons de La Rochelle, croquants et onctueux, insinuants comme des suppositoires, et qui laissent dans mon vieux palaistoutes les saveurs de l'amitié ! Ce confiseur charentais a su donner à vos voeux une forme gastronomique qui en double le prix ; et même si ces voeux, comme tous ses pareils, ne se réalisent pas, je suis d'ores et déjà assuré d'en garder un inoubliable souvenir : mais pourquoi La Rochelle ? Si vous vouliez revoir la mer, pourquoi cette infidélité à notre grande Bleue ? Elle s'était faite accueillante pour vous recevoir : elle avait cessé de charrier ses banquises, retrouvé ses ondulations de soie et son peuplement de petites barques, sous le soleil quasi printanier. Mais les fêtes s'achèvent, et les Carlo Rim n'ont pas reparu... Je reste le seul "hivernant". On me montre du doigt aux enfants du port. Le Bestuan est désert. L'hôtel est vide. J'ai vu partir un à un tous les pensionnaires. Puis le personnel. Enfin les hôteliers. on m'a laissé seul, avec les clefs et une vieille fée Carabosse pour me faire la bouillabaisse. C'est simplement merveilleux. J'ai un poêle à essence qui vit aux dépens de mon oxygène, mais qui me préserve de la congestion par le froid, en m'asphyxiant lentement. Gendre, dans son local déserté, dort toute l'après-midi, roulé en boule sur la banquette, avec sa chienne en guise de chancelière. La vieille amie s'en est allée sans attirer l'attention, et la jeune ne trouble pas encore par ses yeux ce monde de marmottes, qui somnole en attendant votre retour. Je vous souhaite un hiver aussi calme que le mien, un quai de Passy aussi ensoleillé que celui du port. Partagez avec Carlo Rim et M. Virgule toutes mes amitiés fidèles, et croyez, chère madame, que je suis confus mais très heureux de vous avoir laissé le souvenir d'un vieux type gourmand ! Roger Martin du Gard." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris Gallimard 1951 1 vol. Broché in-12, broché, 151 pp. Edition originale. Un des 262 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, avec un envoi autographe signé de l'auteur. En très belle condition.
9 pages in-8 (dont un feuillet sur papier deuil), à l'en-tête gaufré ou imprimé de sa propriété de Bellême (Orne) et une lettre à l'adresse imprimée de la Cité du Grand Palais de Nice, octobre 1925 - octobre 1945. Roger Martin du Gard souhaite mettre à jour ses polices d'assurances contractées à l'Urbaine, après avoir récupéré les meubles de ses parents puis après son changement d'adresse parisienne (du 8 rue du Cherche-midi au 10 rue du Dragon). Après guerre, suite à l'occupation de sa propriété du Tertre par les Allemands, l'écrivain, réfugié à Nice, cherche dès le 6 février à se faire indemniser et doit fournir des renseignements qu'il réclame à son assureur.
Paris Gallimard 1933 1 vol. broché in-4 tellière, broché, 216 pp. Édition originale. Un des 49 exemplaires de tête réimposés sur vergé Lafuma-Navarre. On joint une intéressante lettre autographe signée de l'auteur (Cassis-sur-mer, 24 janvier 1933, 3 p. in-8) en réponse à un traducteur qui l'interroge sur Vieille France "que Marianne fait paraître depuis le 19 janvier (et qui occupera 6 numéros)". Martin du Gard précise : "Ce n'est pas un roman. Ce n'est pas non plus un livre de nouvelles. C'est une peinture - assez sombre, j'en conviens - de ce qu'est encore aujourd'hui une petite commune de France. J'y présente toute une série de petites gens, livrés à leurs instincts, à leur cupidité. Le lien du livre est constitué par une tournée du facteur, qui va de maison en maison. Et tout se passe d'un matin à un soir. Je me rends mal compte de l'intérêt que ce petit film documentaire, qui est âpre et sans indulgence, peut éveiller hors de France. Peut-être y bénéficierait-il d'un élément pittoresque ? La traduction est très délicate à faire, car c'est écrit dans une langue parlée, assez populaire et où les contre-sens sont faciles à faire..." Document inédit. Très bel exemplaire.
MARTIN DU GARD (Roger) Ecrivain français, prix Nobel de littérature en 1937. (1881-1958)
Reference : 131C26
« Je réexpédie les dessins. Je viens d’écrire longuement à Gaston (Gallimard) ce que j’en pense, et la solution mixte que j’envisage. Concertez-vous avec lui, sans délai, et décidez ensemble... ».
Il lui réclame le manuscrit de « Madeleine », afin qu’il puisse en disposer et regrette sa décision pour le livre d’Hélène du Bois. Il le remercie toutefois d’avoir bien voulu l’avertir de cette décision, et de lui avoir simplement donné ses raisons. « Je crois pour ma part que le public commence à renâcler devant les brutalités des traductions américaines ; et qu’une œuvre très française par sa tenue, sa réserve, la délicatesse des sentiments, le poussé de l’analyse psychologique, aurait des chances de plaire en ce moment… ». Pour terminer, il le félicite. « Votre n° d’octobre m’a paru particulièrement substantiel, avec le fragment de Martin-Chauffier, les textes de Reverdy, les propos d’Alain, les anecdotes sur Jaurès, et cette si jolie nouvelle d’Anthony Thorne ! ».
1927 Paris, Le Divan, 1927: in-12 broché de 29pp. - (1)f..; couverture crème imprimée en noir au 1er plat, dos muet. Le couverture porte " Notes Stendhaliennes".1 des 72 exemplaires sur vélin Vidalon, seul papier. Edition originale en très bon état. Envoi autographe signé de l'auteur sur le faux-titre.
Henri Colomb, cousin de Stendhal, publia l'édition posthume des Oeuvres complètes de Stendhal chez Michel Lévy entre 1853 et 1855 . (GrF)
1 vol. in-12 br., Edition du Divan, 1909, 24 pp.
Bon exemplaire de l'édition originale, dédicacé par Henri Martineau "à Monsieur Edmond Pilon, hommage d'admiration sympathique". Il s'agit de l'une des toutes premières publications (consacrée à l'essayiste et polémiste Louis Thomas) des Editions du Divan, fondées à Niort cette même année 1909 par Henri Martineau.
1904 plaquette in-octavo, couverture grise, long papier, autographe manuscrit sur la page de faux-titre, 24 pages, 1904 La Rochelle Imprimerie Nouvelle Noël Texier,
bon état
Tirage à 100 exemplaires numérotés sur hollande (n° 100), 1 vol. in-12 br., Le Divan, Paris, 1923, 60 pp.
Envoi de l'auteur "à Jean Croué, de la Comédie Française, témoignage d'admiration et de sympathie". Etat satisfaisant (anc. mouill. en dos, bon exemplaire par ailleurs). Ami d'enfance de Jacques Copeau, Jean Croué (1878-1952) entra à la Comédie Française en 1899
1925 broché in-octavo carré (paperback in-octavo), dos et couverture oranges imprimés (orange spine and cover printed), tranches non rognées (edges no smooth), pages de garde grises (grey endpapers), envoi autographe manuscrit de l'Auteur sur la page de faux-titre adressé à (author's autograph on the half title page sent in) René Martineau, illustrations : nombreux documents inédits - portraits - dessins et un fac-similé d'écriture (illustrations : many documentts unpublished - portraits - drawings and a facsimile of writing), 134 pages, 1925 à Paris le Divan,
Collection "Saint-Germain-des-Près" numéro 1 - édition originale non numérotée sur papier ordinaire (original edition not numbered on ordinary paper) - avant-propos de l'auteur (author's foreword) - bon état (very good condition)
Gallimard, coll. "Une oeuvre, un portrait" nouvelle série n° 6 1947 1 vol. broché petit in-8, broché, 111 pp., portrait-frontispice par Reschofsky. Edition originale, tirage limité et numéroté sur châtaignier. Envoi de l'auteur à Marcel Arland. Prière d'insérer joint. De petites rides au dos sans gravité, sinon très bon état.
A Vésenaz, près Genève, Pierre Cailler, collection "Écrits de peintres" n°3, 1946. In-12 broché de 218-[4] pages, couverture grise à rabats. Exemplaire sur papier blanc apprêté (n°12).
Illustré de 18 lithographies originales de Eugène Martin, Wilhelm Gimmi, Jean-Jacques Lüscher, Guinand, Georges Dessouslavy, Hans Schoellhorn, Lucien Jaggi, Victor Surbeck, Maurice Barraud, Raoul Domenjoz, Charles Chinet, Max Gubler, Alexandre Blanchet, Leonhard Meisser, Benjamin Vautier, Emile Hornung, Paul Barth et Martin Lauterburg. Avec un bel envoi à la plume de l'auteur. Edition originale.
28 juin 1882. Adressée à monsieur Dessus, il parle d’Edgard Quinet.
s.d. [ca 1920], 11,5x17,5cm, trois pages sur un double feuillet.
Lettre autographe signée d'Henri Martin, peintre post-impressionniste qui fut l'élève de Jean-Paul Laurens, 35 lignes rédigées à l'encre noire. Pliure centrale inhérente à l'envoi postal. Henri Martin est navré de s'être laissé emporter par son inspiration alors qu'il devait honorer une commande, certainement moins enthousiasmante, passée par l'Elysée: "Décidément mon cher ami je ne fais pas ce que je voudrais, cette fois je ne dois en prendre qu'à mon peu de réflexion. Voilà le souvenir des beautés nues à St Circq était tellement intense quand je vous ai écrit et le désir de les peindre me tenaillait tellement que je n'ai pas réfléchi qu'ici j'avais des toiles qu'il était urgent de terminer, tête de fillette, études de paysages en vue de décoration pour l'Elysée, etc...", il sollicite donc la mansuétude de son correspondant pour ce retard de délai dû au souffle créateur de l'artiste : "Excusez donc mon étourderie et mon enthousiasme, ah, vous l'avez trouvé le beau coin pour peindre et pour rêvasser aussi, l'un n'empêchant pas l'autre d'ailleurs." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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20 Février 1926, 21,5x13,5cm, un feuillet recto verso.
Lettre autographe datée et signée d'Henri Martin, peintre post-impressionniste qui fut l'élève de Jean-Paul Laurens, 20 lignes rédigées à l'encre noire. Pliure centrale inhérente à l'envoi postal. En fin de missive, quelques notes de calcul à l'encre noire probablement tracées par le récipiendaire. Henri Martin est contrarié dans son projet de tryptique qu'une municipalité désire lui commander : "De Monzie est venu à l'inauguration de mon exposition et nous avons parlé du projet de la mairie. Il m'a demandé de lui laisser la porte qui devait former le panneau central de mon triptyque. Je lui ai dit que si on devait le supprimer je renonçais à ce travail.", c'est pourquoi il prend conseil auprès de son correspondant : "Mais alors dans les salles du haut ne pourrait-on pas trouver l'emplacement désiré. Ce serait d'ailleurs plus prudent au point de vue conservation de mes peintures car enfin dans le vestibule du bas - il faut penser à la poussière de la route. Voudriez-vous regarder et me dire si vous voyez une place." "Il s'agit probablement du projet du "monument aux morts" pour la mairie de Cahors. Ce projet, soutenu par l'influent politique Anatole de Monzie, a mis plus de 10 ans à aboutir. La peinture est aujourd'hui conservée au musée de Cahors." (Nous remercions Mme Marie-Anne Destrebecq-Martin pour sa précieuse aide à l'élaboration de cette description). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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« Je désirerais présenter l’un des panneaux que j’ai peint pour votre cabinet. Je pensais le faire demain dimanche … ».
1 vol. in-8 br., Librairie E. Droz, Genève, Librairie Minard, Paris, 1957, 252 pp.
Edition originale dédicacée par l'auteur. Etat satisfaisant (non du dédicataire découpé, bon état par ailleurs). Peu commun. Marie Laetitia Bonaparte Wyse (1831-1902) était une petite-fille de Lucien Bonaparte.
MARTINIQUE – François-Claude AMOUR marquis de BOUILLE, général français du XVIIIème siècle (1739-1800)
Reference : 71C27
« Donné à la Martinique le 1re avril 1785 ». Belle vignette à ses armes et qualifications. « Maréchal des camps et armées du roi, Commandant-général des isles Françoises du vent de l’Amérique, & Gouverneur Lieutenant général des isles Martinique et la Dominique ». Nomination du « Sieur Jean-Joseph–Paul de Casaubon de Monelac », pour le poste de capitaine en second « au régiment d’Enghien » qui se trouve vacant. « Le marquis de Montazet colonel commandant du dit régiment » devra le faire reconnaitre « à la dite qualité ».