Paris Grasset 1981 1 vol. broché in-8, broché couverture marron (dos très légèrement passé), 261 pp. Edition originale collective avec un envoi autographe signé de l'auteur à Florence Malraux et Alain Resnais. signé "René von 1981 !". Exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alain Resnais.
Bourg-en-Bresse, Francisque Martin-Bottier, puis A. Gonin, successeur, puis Imprimerie Villefranche, 1886-1891 ; 3 tomes in-8, brochés ; XII, XV, (1 bl.), 417 pp., (1) f. d’errata ; (4), 663 pp. ; VIII, VI, 309 pp., couvertures vertes imprimées en rouge et noir.
EDITION ORIGINALE tirée à 300 exemplaires dont 250 mis dans le commerce ; celui-ci N°41 des 50 de tête réservés à l’auteur, avec un envoi autographe signé. Ancien officier de cavalerie (7e cuirassiers puis 2e cuirassiers de la Garde Impériale) ; démissionnaire comme Lieutenant en 1864, l’auteur se retira au Château de La Roche dans l’Ain et devint Vice-président de la Société Hippique de l’Ain dont il s’occupa pendant 25 ans. Son ouvrage “est un travail considérable et très consciencieux, dans lequel les origines et les transformations des chevaux de l’Ain sont étudiées avec compétence et dans les plus grands détails...” (Mennessier de La Lance, T.II-267).Petites rousseurs disséminées ; couvertures fragiles, dos recousus avec de petites pertes de papier, sinon bon exemplaire de cet ouvrage rare.
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6 cartes de visite avec texte autographe dont 2 signées. 1930 - 1936. En feuilles Très bon Paris
Octave BELIARD - [Paimboeuf 1876 - 1951] - Médecin et écrivain français de science-fiction
Reference : 34922
1 page in4 - bon état -
Il explique son silence par un long périple entre les membres de sa famille dispersée, en particulier à Toulon chez son fils ainé - Il n'a plus aucun devoir médical à Paris et ne rentrera pas avant le 5 avril - Il sait qu'un livre de lui l'attend à Paris - Il s'en délecte d'avance -
Octave BELIARD - [Paimboeuf 1876 - 1951] - Médecin et écrivain français de science-fiction
Reference : 34923
1 page 1/2 in4 - bon état - En tête: Docteur O. Béliard -
Il lui retourne une lettre d'Aurel qui lui appartient: "un autographe!" - Elle ne sait pas garder la mesure et toute la presse française doit être importunée par elle - Son mari mort [Alfred Mortier] devient "un ornement" - Il parait qu'elle a fait mettre "une plaque de marbre de telle dimensions qu'on dirait l'enseigne d'une compagnie d'assurances"- Aurel est le type de "la dame patronesse"..qui a tant donné pour les Lettres que les Lettres se croient "ses obligées pour sa sollicitude d'ailleurs inutile et, entre nous, désordonnée" - Les gens qui tiennent le plus de place "sont ceux qui montrent le moins de talent" - C'est aussi "une pauvre femme vieillie et percluse, lamentable à voir, qui fut belle" -
Octave BELIARD - [Paimboeuf 1876 - 1951] - Médecin et écrivain français de science-fiction
Reference : 34924
1 page in4 - bon état - En tête: Docteur O. Béliard -
Il est indigné qu'Aurel lui ait dit son chagrin à ne pas voir paraitre le papier qu'il a écrit sur son mari - Il s'en est débarrassé en lui disant que le papier était entre ses mains - Mais il croyait la chose convenue entre eux - Il a fait le papier par déférence pour la mémoire de Mortier mais elle sera surement déçu car, si élogieux qu'il soit, il ne peut considérer l'excellent écrivain Alfred Mortier "comme le plus grand génie de l'époque" et sa découverte d'un nommé Ruzzante ne le comble pas d'admiration - Fauchois aurait sans doute été un meilleur choix - Qu'il fasse ce qu'il veut avec cet article "mais qu'on nous foute la paix à l'un et à l'autre" -
Octave BELIARD - [Paimboeuf 1876 - 1951] - Médecin et écrivain français de science-fiction
Reference : 34926
1 page in8 - bon état -
Il sort de son lit pour lui écrire, "malade, halluciné, vidé, misérable" - Mais il sera largement retapé le 15 pour le voir -
Octave BELIARD - [Paimboeuf 1876 - 1951] - Médecin et écrivain français de science-fiction
Reference : 34927
1 page in8 - bon état -
Il est heureux de sa visite le 28 - Il aimerait aussi l'avoir à déjeuner ou à diner et espère qu'il lui accordera "le plus d'heures possibles" -
Octave BELIARD - [Paimboeuf 1876 - 1951] - Médecin et écrivain français de science-fiction
Reference : 34971
2 pages in8 - bon état -
Belle lettre: Il le remercie de l'appréciation flatteuse sur son Danton [paru en 1946] d'autant qu'il sait qu'il n'apprècie pas particulièrement le personnage - Mais "les masques historiques les plus térrifiants - quand ils ne sont pas des monstres ou des fous comme Néron ou Hitler, permettent de découvrir derrière eux des visages humains qui en corrigent l'horreur" - Danton a assumé volontairement les massacres de septembre mais il en a été épouvanté - De même, selon Sadoul, Lénine, quand il apprit le massacre de la famille impériale, demeura-t-il plus d'une heure assommé devant ce stupide et odieux assassinat - Il a dit: "le Soviet qui a commis ce crime et cette faute étant régulièrement constitué, j'ai le devoir de le couvrir" - Il y a dans cette parole une sorte d'affreux héroisme - Danton, à ses accusateurs, pouvait aussi opposer la réponse de Cicéron: "je jure que j'ai sauvé la Patrie" -
Octave BELIARD - [Paimboeuf 1876 - 1951] - Médecin et écrivain français de science-fiction
Reference : 34972
3 pages in8 - bon état -
Très belle lettre sur Danton pour la première partie et sur la vieillesse, l'amour et la sexualité pour la seconde - Danton pouvait-il arrêter les massacres de septembre? - Il s'est penché sur la question avec scrupule - Il fallait faire la part du feu - "il n'y a pas eu de calcul"; il est venu après avec la création du tribunal révolutionnaire - Danton a légué ses "couilles à Robespierre"; il l'a bien noté page 423 - La seconde partie, très personnelle, concerne sa femme et leur relation passionnée à tous les points de vue - "je crois avoir été un excellent violoniste" - Mais il n'écrira pas cette histoire que ses enfants ne doivent pas connaitre - Quand elle a disparu, la vieillesse est venue aussitôt - "l'instrument... devient beaucoup moins maniable"- Il lui conseille les Jours de l'Homme du docteur Besançon - Il veut qu'on fasse l'amour jusqu'à cent ans - "Il n'a pas envie de se prouver une virilité qui s'atténue doucement d'elle-même" -
Octave BELIARD - [Paimboeuf 1876 - 1951] - Médecin et écrivain français de science-fiction
Reference : 34973
4 pages in8 - bon état -
Belle lettre: Il le retrouve tout entier dans son livre - "de même qu'un tableau de Rembrandt ou qu'un dessin de Daumier, quel qu'en soit le sujet, ou qu'un bronze de votre Bourdelle est toujours avnt tout un autoportrait de Bourdelle, de Daumier ou de Rembrandt" - Mais il n'a pas de journaux ou il peut en parler pour le moment - La seconde partie est une critique à partir de citations de sa dernière conférence, "une terrible boutade", sur les poètes: "Ne disons donc pas "poètes maudits" - Mais observons que la douleur, la maladie, l'infirmité sont de rudes sculpteurs; que la perle est la gravelle de l'huitre et que cette crapule de Verlaine, que ce salaud de Rimbaud sont de sacrés poètes tout de même" - Il termine sur Mauclair "(de la lune)" qui n'a jamais été beaucoup plus qu'un "poseur réactionnaire" - Il écrit sans se retenir et espère ne pas le choquer quand, "une fois par hasard", il le contredit -
Octave BELIARD - [Paimboeuf 1876 - 1951] - Médecin et écrivain français de science-fiction
Reference : 34974
1 page 1/2 in8 - bon état -
Il admire sa vitalité - Lui-même n'est "qu'un filet d'eau mais tout de même continu" - Il espère continuer à rêver sa vie et n'a pas plus de besoin qu'un moine - "Mon ruisseau finira-t-il par user la pierre" - Il ajoute chaque jour quelque chose à l'encyclopédie de son cerveau comme un étudiant qui se croit éternel - Il a lu ses articles avec plaisir - Il lira avidement son Balzac d'autant plus qu'il a remis à son chevet la Comédie Humaine - "les défauts de Balzac...sont aussi gros que ses qualités sont fortes" - "l'étonnant réalisme de ses figures a bien de la peine à lutter contre le romantisme de son temps et contre son snobisme de petit-bourgeois" -
Octave BELIARD - [Paimboeuf 1876 - 1951] - Médecin et écrivain français de science-fiction
Reference : 34975
2 pages in4 - bon état - En tête: Association des Ecrivains Combattants de 1914 à 1918 - On joint le faire-part de décès d'Octave Béliard; une lettre de son fils Alain Béliard sur les circonstances de sa mort (2 pages in4); divers documents et coupures de presse -
Trés belle et touchante lettre ou il témoigne de sa vie à Paris pendant l'occupation - "Je n'ai à aucun moment quitté Paris" - Il a tenté de mettre sa femme en sureté en Anjou - Mais il a pu vérifier que "les centres cycloniques sont relativement calmes et que les foules fuyant Paris étaient plus malmenées par le destin" - Puis il décrit longuement la maladie de sa femme Jeanne et ses tourments, sa mort en 1942 "Ce fut pour moi un écroulement dont je ne suis pas encore et dont je ne serai jamais consolé" - "Je ne vis pas, je lui survis" - Il a ensuite été emprisonné plusieurs mois à Fresnes "par les Boches" - Il donne ensuite des nouvelles de ses enfants, 4 fils, 8 petites filles et un petit-fils - Il est septuagénaire depuis deux jours - "J'écris toujours, avec plus de peine" - Un bouquin va paraitre - L'Egyptologie le passionne encore - "Toujours le vieil étudiant" -
2 pages in8 - Deuil - Bon état -
Interessante lettre à propos du rôle de Marguerite dans le Roman d'un jeune homme pauvre: un rôle qui appartient à des "forts preniers rôles" et il cite trois actrices dont Mlle Dodu - Marguerite n'est nullement une fillette - Le rôle exige une certaine ampleur de tenue et de diction - Cependant, lui seul est juge de "la question des personnes" - C'est un "rôle qui veut du charme mais aussi de la puissance" -
s. l. [cachet de Seine-et-Marne] 15 Septembre 1901 | 12.50 x 17.60 cm | une feuille
Emouvante lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson.15 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier de deuil à encadrement noir, filigrané "JDL & cie", enveloppe jointe. "Merci de votre gentille lettre. je savais déjà par Alexandre [Natanson], combien vous aviez été inquiets de l'état de ma femme. C'est une joie délicieuse quand on a le cur tourmenté, de savoir qu'on a des amis comme vous, comme vous tous, les braves gens duRelai. Dites bien à votre femme que la mienne a été très sensible à son amitié... Et embrassez tout le monde avec effusion. Dites aussi à Olga [femme d'Alexandre Natanson] et à Misia [femme de Thadée] que nous les aimons tendrement, et à Alexandre, qu'il est un charmant ami." Long post scriptum sur la mauvaise santé de son épouse, l'ancienne comédienne Alice Régnault : "La journée d'hier n'a pas été bonne, et la plaie du bras présentait un aspect méchant. Aujourd'hui cela va un peu mieux. Mais c'est une chose à surveiller de très près. Les mouvements se font un peu plus facilement mais elle souffre toujours extrêmement la nuit, au moindre jeu des muscles". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. Le "Relai" correspond à un ancien relais de poste àVilleneuve-sur-Yonne acheté par Thadée Natanson en 1897 qui devint une destination pour tous leurs amis écrivains et artistes. On y croisait les peintres Nabis, Vuillard, Valloton, Bonnard ou Roussel ainsi que Toulouse-Lautrec. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Cormeilles-en-Vexin 22 août 1906 ou 1908 | 12.60 x 17 cm | une feuille
Amicale lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson.12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier à en-tête "Cormeilles-en-Vexin(S.&O.)", enveloppe jointe. "Cher ami, J'avais bien pensé que cette vieille bonne femme qui tape si fort sur les matelas, avait du écorcher mon nom. Mais dans l'incertitude, car je pouvais penser aussi que vous étiez pris avec quelqu'un de très sérieux, [...]. Ceci mon cher Fred pour vous dire que je suis parti de chez vous, triste de ne pas vous avoir vu, voilà tout, et sans le moindre sentiment mauvais. Vous savez que j'ai pour vous une affection solide et je vous connais assez gentil pour moi, pour me permettre de supposer des sottises. [...]"" Avec un amusant post-scriptum : "Ne prêtez pas attention à ce gribouillage... L'auto a je ne sais pas quoi, j'y travaille.. et n'y fait rien de bon.. d'ailleurs.. Et mon mécanicien se prend la tête, à deux mains noires d'huile grasse [...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. [Paris] 1er Juillet 1903 | 13.80 x 18.30 cm | une feuille
Lettre autographe signée d'Octave Mirbeau adressée vraisemblablement à Léon Tonnelle, directeur de la revue Le Roman Romanesque. 12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier gris à en-tête "68 avenue du bois de Boulogne". "Monsieur, je serais très heureux si vous vouliez bien reproduire dans Le Roman Romanesqueet aux conditions de la Société des gens de lettres, Sébastien Roch, publié chez Fasquelle et qui est un livre auquel je tiens particulièrement. Peut-être aussi, trouverez-vous dans Les vingt et un jours d'un neurasthénique quelques nouvelles que vous pourriez publier. En outre, je vous indique en outre, dans Les Contes de la Chaumière(Fasquelle) une nouvelle : Agronomiequi est presque d'actualité, puisque c'est d'elle que j'ai tiré le caractère de Lechat dans Les Affaires sont les affaires. [...]". Octave Mirbeau publiera son roman Le Calvaire dans le numéro 8 de la revue le Roman Romanesque paru en décembre 1903. Les titres mentionnés dans la lettre n'ont finalement pas été publiés. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Nice, Villa Ibrahim, chemin des Baumettes 8 Février 1901 | 12.50 x 17.60 cm | une feuille
Amicale lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson, quelques temps après son mariage.12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier de deuil à encadrement noir, filigrané "JDL & cie", enveloppe jointe. "Je vous envoie, à votre femme et à vous, tous nos vux affectueux, et je voudrais pouvoir chanter en votre honneur un bel épithalame. Le malheur est que je ne suis pas poète. Mais nous somme vos amis et nous vous embrassons de tout notre cur. Nous avions espéré que vous viendriez passer quelques jours à Cannes et nous nous faisions une fête de vous avoir ici. Misia nous dit que vous avez renoncé à ce voyage. Comme c'est ennuyeux ! [...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1899 | 17.80 x 23.10 cm | 2 feuillets et un quart
Manuscrit autographe signé d'Octave Mirbeau pour son article "Au conseil municipal" paru dans Le Journal le 12 juillet 1899, 90 lignes à l'encre noire sur trois feuillets, correction manuscrite de l'auteur, indications typographiques au crayon bleu. Bavures dues à l'encre et au papier. Significatif de l'attitude dénonciatrice qu'entretient Mirbeau dans ses articles, ce manuscrit, critique du traitement indigne des artistes de génie par la société, est un dernier jet utilisé pour l'impression comme le signalent les lettres capitales qui délimitent les paragraphes. Les feuillets originaux ont été rencollés sur un papier vergé, ici des pages d'un ouvrage du XVIIIème siècle, Dissertatio Medica, pour faciliter leur manipulation. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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[1902] | 18.10 x 22.90 cm | 2 feuillets et un quart
Manuscrit autographe signé d'Octave Mirbeau, 99 lignes à l'encre noire sur 3 feuillets, correction manuscrite de l'auteur et une correction au crayon bleu de typographe. Manuscrit utilisé pour la composition et l'impression de l'article "Habitudes", publié le 20 avril 1902 dans le Journal, quotidien lancé en 1892 par Fernand Xau. Le début de la carrière de Mirbeau est essentiellement porté par le journalisme qui lui permet de publier et de gagner sa vie malgré son peu de penchant pour l'activité. Très vite redouté pour son activité pamphlétaire, Gustave Mirbeau,distillant une ironie piquantese dresse ici contre l'injustice institutionalisée par l'Etat et la société. Mené par l'écriture dense et efficace de Gustave Mirbeau, ce manuscrit est probablement un dernier jet comme le laissent penser la conformité des deux textes et les rares corrections apportées à l'original, notamment par le crayon bleu d'un typographe. Au dos du dernier feuillet se trouve une version antérieure des premières lignes de l'article. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. [Paris] [1897] | 13.50 x 18.30 cm | une feuille
Billet autographe signé d'Octave Mirbeau. 2 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier à en-tête "68 avenue du bois de Boulogne". "Alors, Monsieur, entendu, pour les Mauvais Bergers". Les Mauvais bergers correspond à la tragédie d'Octave Mirbeau, drame social incarné au théâtre de la Renaissance, le 15 décembre 1897, par Sarah Bernhardt et Lucien Guitry dans les rôles principaux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Vichy 10 août 1906 | 11.60 x 18 cm | une feuille
Emouvante lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson alors qu'il venait de perdre son père.18 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, enveloppe jointe. "Mon cher Fred, Je ne vous ai pas écrit ; mais vous savez bien qu'il n'y a pas dans mon cur, la moindre indifférence. Thadée a dû vous dire combien nous avions partagé votre douleur. Thadéea dû vous dire souvent quelle amitié profonde, j'ai pour vous. Peut-être ne vous l'ai-je pas exprimée, telle que je la sens, mais je la sens fortement, et je voudrais bien que vous la sentiez aussi un peu. C'est un gros chagrin que de ne plus être aimé de ceux qu'on aime véritablement. Vous allez partir ; et vous faîtes bien de quitter cette maison où durant plus de six mois, vous avez assisté à l'horrible agonie de votre pauvre père. Tâchez de travailler pour notre joie à tous... et revenez avec une belle uvre[...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Octave MIRBEAU - [Tréviéres 1848 - Paris 1917] - Ecrivain français
Reference : 33482
1 page in12 - bon état -
Amusante lettre :Il ne restera définitivement à Paris qu'à la fin de novembre car: "Je suis en train d'édifier un chef-d'oeuvre et je vous avoue que les chefs-d'oeuvres ne vont pas vite" - Mais comme il est obligé de venir à Paris deux ou trois jours par moi, il lui fera signe "à chacun de ses passages" - Il le remercie aussi "pour son gracieux et utile envoi" qui lui a fait "un plaisir trés vif" -
Voici un lot de 6 correspondances échangées entre Octave Uzanne et le relieur Henri Noulhac (*), entre le 13 janvier 1896 et le 24 mars 1900. Relations courantes de bibliophile à relieur d'art. Uzanne très satisfait du travail de Noulhac, qui visiblement lui propose par ailleurs d'acheter un exemplaire de Mouche(Conte de Maupassant - sans doute l'édition pour les Bibliophiles contemporains publiée en 1892). TEXTE DES LETTRES CI-DESSOUS * * * Lettre I. [17, Quai Voltaire, Paris - Carte-lettre, monogramme dans l'angle supérieur gauche] 13 janvier 1896 Cher Monsieur, Je suis de retour depuis quinze jours et j'ai trouvé mes beaux livres si bien reliés. J'espérais vous voir un matin et vous en remercier, en vous réglant, mais je vois que je dois forcer votre discrétion, et je vous prie de me venir voir un matin qui vous conviendra. Agréez mes salutations empressées. Octave Uzanne * * * Lettre II. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, 10, Paris] [cachet de la poste du 8 mars 1896] Ce dimanche Je vous attendais ce matin, cher monsieur, avec mon train de livres. Sont-ils terminés ? vous verrai-je bientôt ? Mes compliments et bien à vous, Octave Uzanne * * * Lettre III. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, Paris] [cachet de la poste du 23 mai 1897] Cher Monsieur, Vous m'obligerez en m'envoyant demain vers 10h votre petit apprenti pour une course. Mes compliments et bien à vous. Octave Uzanne * * * Lettre IV. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, Paris] [cachet de la poste du 5 février 1898] Cher Monsieur, Je vous serais obligé de me venir voir demain matin si cela vous est possible. Je vous ai mis quelques livres de côté à joindre à ceux que vous avez. Mes compliments Octave Uzanne 17 Quai Voltaire Samedi * * * Lettre V. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, Paris] [cachet de la poste du 22 décembre 1898] 22. XII. 98 Cher Monsieur, Je trouve votre lettre de retour d'une absence de 48 heures - Je maintiens pour Mouche le prix que je vous ai fait et qui est peu élevé étant donné l'exemplaire - Donc rien à faire. Mes salutations. Octave Uzanne * * * Lettre VI. [17, Quai Voltaire, Paris - Carte-lettre, monogramme imprimé en jaune dans l'angle supérieur gauche - accompagnée de l'enveloppe à l'adresse de Monsieur Noulhac 37 Rue Mazarine Paris (vignette OU dans l'angle supérieur gauche] 24 mars 1900 Monsieur Noulhac Vous m'obligerez si vous pouvez passer demain matin dimanche chez moi vers 9 à 10 - Je vous remettrais de nouveau quelques exemplaires à relier. Bien à vous Octave Uzanne * * * (*) Henri Noulhac, né à Châteauroux en 1866. Il fut apprenti puis ouvrier relieur dans cette ville avant de venir à Paris en 1890 où, pendant quatre ans, il travailla dans différents ateliers. En 1894, il s'établit à son compte au 10 rue de Buci, puis quelques années plus tard, 6 rue du Pont-de-Lodi et enfin 37 rue Mazarine. Henri Beraldi l'encouragea à ses débuts en lui confiant des travaux à exécuter en janséniste car il n'était ni dessinateur ni doreur, mais un relieur consciencieux cherchant toujours à se perfectionner. Bientôt, il monta un atelier de dorure et s'adjoignit un ouvrier de cette spécialité. Il se lança alors dans la reliure décorée, faisant d'abord des copies, surtout de l'époque romantique, puis des décors modernes dessinés par des spécialistes, tels Giraldon et Chadel, puis plus tard par sa propre fille, élève de Giraldon. Il travailla pour de nombreux amateurs qu'il contribua à former avant qu'ils ne deviennent professionnels tels Rose Adler et Madeleine Gras. Henri Noulhac exerça jusqu'à sa mort, à l'âge de soixante-cinq ans, le 22 mars 1931. Ce fut un artisan probe, d'une perfection et d'une sûreté de main remarquables ayant au plus haut point conscience de son métier. (Julien Fléty, Dictionnaire des relieurs français ayant exercé de 1800 à nos jours, p. 136).
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Important fragment d'article autographe rédigé pour l'Echo de Paris (vers 1897-1899) Article intitulé : 17 mars - Simplification d'existence des anglo-saxons 6 pages in-8 oblong (long article) - Composée de fragments de feuilles collées les unes aux autres comme cela était le plus souvent le cas pour les manuscrits remis aux compositeurs dans les imprimeries à cette époque. Le feuillet 5 est incomplet de quelques lignes (le dernier morceau de papier en partie basse a été perdu) Voir photos. Provenance : Ancienne collection Bertrand Hugonnard-Roche.
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