Ferval Claude (Baronne Marguerite Aimery Harty de Pierrebourg)
Reference : PZX-50
(1932)
Claude Ferval (nom de plume de la baronne Marguerite Aimery Harty de Pierrebourg née Thomas-Galline ) née le 15 juin 1856 à Agen, et morte le 20 avril 1943 à Herbault (Loir-et-Cher) est une romancière, biographe, poétesse, française. Jacques Chardonne, nom de plume de Jacques Boutelleau, né à Barbezieux le 2 janvier 1884 et mort à La Frette-sur-Seine le 29 mai 1968, est un écrivain et éditeur français. Lot de 2 lettres autographes signées Marguerite de Pierrebourg adressées à Jacques Chardonne - 23 novembre / 5 décembre (1932) - 3 pages sur deux feuillets format 18 x 22,5 - bon état, pliures liées à l'envoi "Cher monsieur, Chacun de vos livres a cette particularité, au moment où je le lis, de me paraitre le meilleur. L'Amour du Prochain n'a pas manqué de produire le mirage habituel et je ne crois pas que, cette fois, le mirage puisse être effacée. [...] Les pages, malgré moi, et c'est assez de profanation, se sont, au début, couvertes de marques de crayon ; puis j'ai renoncé, m'apercevant que tout valait d'être particulièrement mentionné. Permettez moi seulement de vous dire que deux paragraphes sur le bonheur par l'amour, aux pages 32 et 33, m'ont [...] comme si une voix éteinte me parlait... elle disait de ces choses. [...] Ah ! si on voulait vous croire ! Si les esprits fous de notre époque se ralliaient à l'admirable philosophie qui découle de "l'Amour du prochain"! [...] M. de Pierrebourg"
Rome, 6 février 1806 in-4, [2] ff., écriture seulement au recto du premier, en feuille.
Composée par un secrétaire, la missive est signée du cardinal Fesch (1763-1839), alors ambassadeur de son neveu auprès de la Cour de Rome ; elle est adressée à une madame Borjou (?) à Pont-de-Vaux (département de l'Ain, dans le ressort archi-épiscopal lyonnais du cardinal), et forme bref compte-rendu d'une commission effectuée en faveur de la fille de la requérante. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris Grasset, coll. "Eglise et temps présent" 1962 1 vol. broché in-12, broché, 299 pp. Edition originale enrichie d'un envoi de l'auteur et d'une lettre autographe signée (intéressante protestation courant sur deux pages suite à un article critique d'un confrère). Parfaite condition.
Lettre tapuscrite signée adressée à Fernand Laplaud en 1930. À propos de Loti. Laplaud recherchait alors des témoignages sur le grand écrivain en vue du numéro spécial du Mercure de Flandre de 1931. Ce texte a été publiée page 110 de ce numéro. On joint une autre lettre de l'ambassadeur de Turquie. En feuilles Très bon Paris 1930 2 feuillets
Édition originale
Bruxelles, typographie de H. Thiry, 1869. 2 feuillets. XVIII. pages 3- 474 pages. 1 feuillet. (18,5x12 Cm). Pleine parcaline tabac, dos à nerfs orné, plat supérieur portant l’inscription suivante en lettres dorées: “Monsieur Louis Gallait, Président de la Commission Directrice des Musées Royaux de Peinture et de Sculpture de Belgique”. Mors supérieur fendu. Manque de cuir au dos. Pages jaunies. Catalogue des collections du Musée Royal de Belgique. Il est précédé d’une notice expliquant les améliorations apportées dans la méthode de rédaction des catalogues.
Editions des Syrtes, Paris 2001, 14,5x22,5cm, broché.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Dos et plats marginalement éclaircis. Envoi autographe signé de François Fejtö à son confrère historien Jean-Pierre Rioux. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
[Imprimerie Administrative de Paul Dupont] - FEUGERE, Léon
Reference : 61614
(1845)
Extrait du Journal Général de l'Instruction Publique, 1 vol. petit in-8 reliure bradel demi-percaline verte, couvertures conservées, Imprimerie Administrative de Paul Dupont, Paris, 1845, 39 pp.
Envoi de l'auteur "à Monsieur Lebas, Membre de l'Institut, Homm. de l'auteur". Bon état (cachet de Ph. Le Bas, cachet d'ex-libris de Gustave Mouravit). Belle provenance double, des bibliothèque de l'helléniste, épigraphiste et archéologue Philippe Le Bas (1794-1860) et du fameux bibliophile Gustave Mouravit (1840-1920), notaire à Aix-en-Provence (il fut le notaire de la famille de Cézanne) puis établi à Marseille, avec son charmant petit cachet d'ex-libris à l'encre violette aux initiales M. et G (à l'envers).
1 L.A.S. datée de Paris, le 26 juin 1852, une page contrecollée en charnière sur carton fort, lettre adressée à M. Grün, rédacteur en chef du Moniteur : "Monsieur, L'organisation nouvelle, apportée au Moniteur, amènera peut-être dans la rédaction quelques changements" [ ... ]"Je saisis cette occasion de me mettre de nouveau à votre disposition, dans le cas où vous auriez besoin de quelques nouveaux rédacteurs. Pour la littérature classique, la littérature française des XVe et XVIe siècles, la littérature grecque et romaine du Bas-Empire, je pense particulièrement rendre quelques services, en raison de mes études antérieures" [il expose ses travaux souvent récompensés et ses participations à divers journaux ou à la nouvelle revue encyclopédique, etc... ]
Intéressante L.A.S. de Léon Feugère (1810-1858), professeur à Henri IV puis à Louis-le-Grand, qui sollicite une participation à la rédaction du Moniteur, au moment où celui-ci va devenir le "Journal officiel de l'Empire Français".
La belle Edition, Paris 1911, 19x29cm, relié.
Edition, un des 100 exemplaires numérotés sur hollande, seul tirage avec 100 japon. Reliure en demi basane bleu marine, dos assombri à cinq nerfs soulignés de filets noirs, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier marbré, tête dorée, reliure de l'époque. Ouvrage illustré de 80 dessins et 8 hors-texte d' Auguste Roubille. Signatures manuscrites de Louis Feuillâtre, des éditeurs François Bernouard et Gaston Chéreau et de l'illustrateur Auguste Roubille enrichi d'un petit autoportrait de son visage en dessous de la justification du tirage. Il a été relié en tête de l'ouvrage, un éloge funèbre de Louis Feuillâtre, tombé au champ d'honneur le 21 septembre 1914 au combat de Lironville lors de la première victoire des troupes françaises de la terrible bataille de la Marne. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Feuillet de Conches Félix-Sébastien, baron (1798-1887), diplomate, écrivain, collectionneur et même faussaire en autographes.
Reference : 000347
L.A.S., 30 janvier [1878], 1p In-4 (15 lignes). Il écrit au baron de Ruble qui lui demande de prêter des objets pour l'exposition universelle de 1878. Il refuse, en ayant déjà prêté pour « l'exhibition à l'alliance en faveur de l'Alsace-Lorraine » et sa famille étant opposée. Il sera en revanche honoré de sa visite et lui fera « les honneurs de quelques beaux volumes ». La lettre est écrite en 1878, le baron de Ruble ayant en charge une préparation de l'exposition universelle.
M. Lévy frères, Paris 1872, 12x18,5cm, relié.
Troisième édition. Reliure à la bradel en demi cartonnage noir, dos lisse, date en queue, pièce de titre de chagrin chocolat, plats de papier à la cuve, coins supérieurs légèrement émoussés. Envoi de Octave Feuillet à Ludovic Halévy, ex-libris du dédicataire encollé au verso du premier plat de reliure. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1873 Paris, Michel Lévy, Librairie nouvelle, 1873. 18,5 x 12 cm (R), in-12, 352 pp., reliure de l'époque de demi-veau grenat, dos à 5 nerfs orné, tête dorée.
Exemplaire enrichi d'un ENVOI autographe signé d'Octave Feuillet à l'Oeuvre des écoles professionnelles. Dos passé, sinon un très bel exemplaire.
1 page in-12 à son adresse imprimée, 23 octobre 1886 et une carte de visite à son nom imprimé. A propos de sa comédie Chamillac (lettre) ; il demande à Jules Claretie d'aider M. Conard à préparer une conférence qu'il doit donner (carte).
Ensemble de document de et sur Octave Feuillet [ Détail : ] 1 L.A.S. d'Octave Feuillet, 2 pages, datée du 5 juin : "Mon cher Docteur, Le beau temps me décide à hâter mon départ pour Contrexéville" [... ] "Vous seriez aimable de m'accorder quelques instants le soir même de mon arrivée [...] afin que je puisse commencer ma cure sans perdre un seul jour. Mes occupations me forcent et limitent mon séjour à la durée strictement nécessaire" [ ... ] ; [On joint : ] 2 cartes de visite signées d'Octave Feuillet, avec quelques lignes autographes, une enveloppe signée [On joint : ] manuscrit autographe signé d'André Chaumeix d'un article consacré à Octave Feuillet, 11 feuillets paginés de 3 à 12 (avec un 5 bis) ; [ On joint : ] Grand portrait d'Octave Feuillet, Pierre Petit photog. format 27 x 21 cm, sur chine monté, Imp. Lermercier et Cie Paris ; [ On joint : ] Eau-forte : portrait d'Octave Feuillet
Manuscrit autographe, incomplet des deux premiers feuillets, consacré par André Chaumeix (1874-1955) à Octave Feuillet. Une note au stylo sur le premier feuillet tend à indiquer une publication dans la Revue des Deux Mondes.
[A. Quantin, Imprimeur-Editeur] - FEUILLET, Octave ; FEUILLET Valérie
Reference : 59141
(1885)
Onze compositions par S. Rejchan gravées à l'eau-forte par Mme. Louveau-Rouveyre, MM. Daumont et Duvivier, 1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-maroquin à coins rouge, dos lisse orné en long, couverture conservée, tête dorée, collection Calmann-Lévy, A. Quantin, Imprimeur-Editeur, Paris, 1885, 311 pp. avec 4 L.A.S. sous 3 enveloppes
Jolie édition très bien reliée du chef-d'oeuvre d'Octave Feuillet, enrichie de 4 très intéressantes lettres autographes signées, dont 3 d'Octave Feuillet (8 pages au total) et une de son épouse Valérie Feuillet (8 pages), toutes adressées à M. Charles Sagnier, 41 rue de l'Observatoire à Paris. La première lettre de 3 pp., datée de Dijon"Hôtel de la Cloche", le 5 juillet 1886 évoque longuement la "vieille passion" d'Octave Feuillet pour Dijon : "Arrivé à Dijon par un ciel enchanté, dont j'avais complètement perdu l'habitude, je me suis cru en paradis, et j'y prolonge mon séjour au-delà de mes intentions premières. D'abord j'ai une vieille passion pour Dijon, et je vous dirai qu'il la mérite de plus en plus. A part ses vieux souvenirs historiques et ses vieilles maisons pittoresques, il a maintenant un quartier neuf, dont l'hôtel de la Cloche est un des plus beaux ornements et qui rappelle, avec son jardin public, les quais de Genève. [... ] J'avais du reste une autre raison que mon goût personnel pour m'arrêter quelques joursà Dijon. [... ] le spleen de Vittel pour ne pas parler d'un gros ennui que j'y ai eu à la veille de mon départ m'avaient beaucoup fatigué ! [ ... ] Il m'eût été difficile, partant par telle chaleur, de continuer dès le lendemain ma route sur Paris. [ ... ] Mais ma maison solitaire de Versailles m'attire peu, et Dijon, en tant que séjour, me plaît hélas ! infiniment davantage. Mon seul regret et de perdre la chance de nous revoir avant votre départ". Octave Feuillet tente de dissuader son correspondant de partir pour Nîmes et l'invite à venir à Dijon. Puis il évoque sa femme "qui n'est pas mécontente de son séjour. La présence concurrente de sa belle-soeur ne l'a nullement incommodée comme elle le craignait. Elle ne l'a même pas aperçu une seule fois". Un second billet autographe signé d'Octave Feuillet daté du 27 janvier 1887 donne rendez-vous à Charles Sagnier Hôtel de Rivoli. Enfin, une lettre non datée (évoquée dans la lettres suivante de Mme Feuillet et que l'on peut dater d'août 1887) de 4 pp., sur papier à en-tête du 38 Avenue de St Cloud, Versailles, commence ainsi : "J'ai donné à Sagnier la peine de copier la lettre que je lui avais écrite de Contrexéville pour qu'il pût juger lui même à tête reposée combien cette lettre pleine de confiance et d'abandon amical justifiait peu la réponse amère et boudeuse qu'il y a faite. En cette circonstance, il a obéi, avant tout, j'en suis sûr, à sa sollicitude pour nos intérêts sur lesquels j'ai été souvent très heureux de prendre ses bons conseils, mais il aurait peut-être dû se souvenir que l'intérêt matériel n'est pas la seule règle des actions d'un homme. Il aurait dû voir que dans ma lettre je lui faisais la confidence affectueuse d'une résolution arrêtée sur laquelle je n'avais à demander de conseils à personne puisque cette résolution m'était impérieusement dictée, comme je le lui disais, par les sentiments d'un homme de coeur et d'un homme d'honneur. Dès ce moment, il ne me devait, comme ami, ni conseils, ni reproches ! Il ne me devait que de l'approbation et du soutien. En supposant, ce qui n'est pas, que notre départ de Versailles fût pour moi personnellement un sacrifice douloureux, était-ce le fait d'un ami de me le rendre plus pénible, en insistant sur les amertumes qu'il pouvait m'offrir ? En supposant encore que ma femme eût à mon insu et en secret cherché des appartements à Paris (au lieu d'en chercher comme elle l'a fait en réalité d'accord avec moi) était ce le rôle d'un ami de me révéler en détail, au risque de m'irriter contre ma femme et de mettre un élément de trouble dans mon ménage ? Je n'insiste par sur le ton et les expressions de cette réponse qui devaient justement froisser un homme de mon âge de la part d'un jeune ami à qui je venais d'écrire avec tant de courtoisie, de confiance et d'expansion. Je ne veux plus toucher qu'un seul point. Sagnier m'avait vu au commencement de l'hiver aussi opposé que personne à l'idée de quitter Versailles. Rien n'était plus naturel que ce premier mouvement de résistance et de révolte pour un projet si soudain, qui engageait gravement mes intérêts. Mais rien de plus naturel non plus que le revirement qui s'est opéré dans mes idées à ce sujet, quand j'ai vu les souffrances de ma femme se prolonger et s'aggraver. C'est alors que la pensée de l'emprisonner dans cette maison funeste, contre l'avis des médecins les plus autorisés, serait devenue criminelle. Sagnier a cru sentir à ce moment quelque refroidissement dans mon amitié. [ ... ] Mais je le répète, nous avons été gravement froissé par sa lettre [ malgré cela, en raison de leur longue amitié, il ne souhaite pas rompre ]. La dernière lettre, de la main de l'épouse d'Octave Feuillet, datée de Versailles, le 17 août (1887) est également adressée à Charles Sagnier. Elle y évoque ses souffrances, et sa tristesse d'avoir vu son correspondant les dédaigner trop longtemps. La cure à Vichy ne le lui fait aucun bien,"j'ai beaucoup maigri et je n'ose plus me regarder dans la glace. La présence de mes enfants m'empêche de trop songer à ce qui pourrait advenir d'un tel changement, mais quand je ne les ai plus autour de moi, j'y songe. Mon mari vous aurait écrit s'il n'était pas repris depuis 4 jours de ses affreuses névralgies de la face. Dieu lui épargne le retour complet des tortures qu'il a subies il y a quelques années. Il me charge de vous remettre les lignes suivantes, que vous pourrez à peine déchiffrezr car elles ont été écrites au milieu de grandes souffrances. Vous voyez que le bonheur ne nous hante pas plus qu'à l'ordinaire. Mais mon mari est comme moi. Il veut aussi oublier. Lui et moi vous embrassons de tout coeur, ne voulant plus nous souvenir que des preuves de dévouement que vous nous avez donnés depuis tant d'années. Nous vous demandons, comme preuve d'amitié, de n'y pas revenir vous-même. Qu'il n'y soit plus fait aucune allusion ni par lettre, ni dans les conversations du retour, enfin ni demain ni jamais. Nous quittons Versailles dans les premiers jours d'octobre. [ Ils vont s'installer à Paris près du Parc Monceau, 6 rue Gounod : ] "nous avons deux appartements superposés communicant par un escalier intérieur. C'est simple mais suffisant". Bon exemplaire (qq. petits frott. et qq. rouss., très bon état par ailleurs).
Calmann Lévy, Paris 1888, 16x24,5cm, broché.
Edition originale, un des 30 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers. Une petite déchirure en tête du dos. Agréable et unique exemplaire. Notre exemplaire est exceptionnellement enrichi de 2 dessins originaux, au crayon, d'Alcide Théophile Robaudi, qu'il a signés et rehaussés à l'encre noire, représentant des scènes de Chamillac et qui ont été placés en début de volume. . - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1899 Besançon, Jacquin, 1899; grand in-8°, demi-toile granitée violine de l'époque, titre doré; 99pp., 3 illustrations hors texte et 1 dessin dans le texte.Toile insolée au mors du 1er plat et partie du dos (ors passés), rares rousseurs ( dont au titre)
Envoi autographe signé de l'auteur Julien Feuvrier sur le titre et sur le premier feuillet blanc, quelques corrections manuscrites de l'auteur dans l'ouvrage.Julein Feuvrier (1851 - 1936), fut Archiviste à Dole, Conservateur du Musée archéologique de Dole, qu'il créa (en 1899). (GrFC)
1880 plein chagrin bleu maroquiné, tr. dor., roulette intérieure, (la teinte du dos est passée, perte de teinte aux coins). in-12, (2ff.), 426pp., Paris Palmé 1880,
Agréable exemplaire d'un roman peu connu de Paul Féval.On a relié avec une lettre A.S. d'une page dans laquelle Feval donne des conseils de mousquetaire à son correspondant:"...allez en Bourgogne, mangez des limaçons de vigne, buvez du pomard, donnez vous en comme quatre!". La reliure, tres soignée, mérite une petite restauration pour les defauts signalés.
Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03
1 page in8 + enveloppe - bon état -
Sa lettre lui a fait à la fois plaisir et peine - "puisqu'on me dit que vous avez été chagriné plus encore que je ne pouvais le croire...Je vous remercie de me l'avoir écrite...J'accepte avec reconnaissance la main que vous me tendez"...-
Paris Amyot 1859 1 vol. relié 2 vol. in-12, bradel demi-percaline bleue, pièces de titre de basane verte et fleuron doré au dos, couvertures conservées, non rognés, 321 et 423 pp. Edition originale de ce roman dédié à Gustave Flaubert. Piquant envoi de l'auteur "à ma chère belle-mère qui ne m'aime plus". Rousseurs éparses et dos légèrement passés, ex-libris gravé.
1 L.A.S. d'une page sur papier bleu aux initiales, s.l.n.d. : "Cher Monsieur, Voici la 5ème partie. Je vous prie de la faire composer en entier, en ménageant la séparation des deux livraisons, comme je l'ai indiqué, à la page 326 chapitre XXXII. Je vous prie aussi instamment de me faire remettre les épreuves en double. Autrement, mon domestique pourrait bien encore les jeter au feu".
Lettre amusante pour sa remarque finale sur le danger de la domesticité pour les écrivains !
Manuscrit autographe de 58 feuillets in-folio (de formats divers), foliotés de 69 à 126, repliés en liasse, s.d. (circa 1859-1860). qq. petits accrocs à qq. ff., mais bon état par ailleurs
Manuscrit autographe provenant du fonds de l'éditeur Edouard Dentu, chez lequel l'édition originale du roman fut publiée en 1860 (Vicaire, III, 698) ; on relève les noms des typographes apposés au crayon sur les feuillets. Le manuscrit est très abondamment corrigé et annoté par Ernest Feydeau, avec de nombreuses additions marginales, des passages biffés, de nouvelles rédactions contrecollées sur les versions antérieures. Il contient l'intégralité de la seconde partie (sur les 4 composant l'ouvrage), correspondant aux pages 159 à 288 du premier Tome, dans l'édition Dentu. L'ouvrage d'Ernest Feydeau (ami de Gustave Flaubert, père de Georges Feydeau) lui valut une défense de Sainte-Beuve (Lettre sur la morale et l'art, Le Moniteur, 20 février 1860) ) et un éreintement par Barbey d'Aurevilly (Les Oeuvres et les Hommes. Les Romanciers) qui mérite d'être cité : "Déjà M. Sainte-Beuve l'avait ondoyé sur le front byronien de Daniel, mais aujourd'hui il l'a tenu sur les fonts de baptême de la publicité, dans la personne de Catherine d'Overmeire, et il a répondu, à haute et intelligible voix, de son talent devant les hommes et devant Dieu" [... ] "Catherine d'Overmeire n'est pas une idée comme Fanny, mais de l’art pour l’art, un conte pour un conte, c’est le récit d’une séduction que rien, à coup sûr, n’empêche d’être vraie. En d’autres termes, c’est cette vieille et éternelle histoire, toujours vulgaire et toujours nouvelle, d’une femme séduite, enlevée et trahie par un homme, et que le romancier le moins éloquent, le moins pathétique et le moins habile, pourra toujours recommencer avec une inépuisable chance de succès, tout le temps que les hommes seront ce qu’ils sont, à si peu d’exceptions près, — de vrais jeunes gens jusqu’à la tombe. Née d’une séduction, Catherine d’Overmeire est victime d’une autre. Seulement, une fois parfaitement déshonorée, elle est épousée par un moraliste plein d’ampleur, qui n’y fait pas tant de façons, et qui tient la faute de la jeune fille bien moins pour une honte que pour un malheur."
PARIS. LES ORDRES DE CHEVALERIE. 1947-1948. IN-4 EN FEUILLES (20,5 X 29,5 X 6 CENTIMETRES ENVIRON) DE XXVII + (1) + 191 ET (2) PAGES, SOUS COUVERTURE VERTE REMPLIEE, ENTIEREMENT ILLUSTREE, CHEMISE ET ETUI CARTONNES VERTS DE L'EDITEUR. ILLUSTRE DE 13 LITHOGRAPHIES ORIGINALES EN COULEURS. PREMIER TIRAGE LIMITE A 350 EXEMPLAIRES NUMEROTES, TOUS SUR VELIN DE LANA, CELUI-CI NON JUSTIFIE, IMPRIME SPECIALEMENT POUR LUCIEN J... . EXCEPTIONNEL ENSEMBLE ENRICHI D'UNE SUITE SUR JAPON EN NOIR AVEC REMARQUES ET D'UNE SUITE SUR VELIN DE LANA EN DEUX TONS DES 13 ILLUSTRATIONS; D'UN ENSEMBLE DE 10 AUTRES PLANCHES DE L'OUVRAGE, DONT UNE EPREUVE D'ARTISTE. AVEC UN PROJET ORIGINAL A L'ENCRE VERTE ET NOIRE ET 3 PROJETS IMPRIMES DU FEUILLET DE TITRE, UN TEXTE MANUSCRIT DE 21 PAGES DE JACQUES CREPET CONSACRE AU TEXTE DE FANNY, 4 LETTRES AUTOGRAPHES DE JACQUES CREPET ADRESSEES A LUCIEN J... AU SUJET DE L'EDITION DE CET OUVRAGE, LE BON A TIRER APRES CORRECTIONS DATE DU 14 NOVEMBRE 1946 ET SIGNE DE JACQUES CREPET POUR L'ENSEMBLE DE SON TEXTE SUR 20 PAGES IMPRIMEES, 2 LETTRES ADRESSEES PAR GRAU-SALA A LUCIEN J... . BON EXEMPLAIRE.
Paris, Michel Lévy frères, 1863. Deux textes en un volume in-12, (in-18), de LXII pp. (préface), 264 pp et 1 f. n. ch., table- et 2 ff.-392 pp. Demi-basane de l'époque, dos à 4 nerfs, pièces de titre, encadrement d'un triple filets dorés entre les nerfs, écusson doré sur le premier plat, tête dorée (sans les couvertures). Ex-libris C. De Mandre.
Edition originale sous ce titre (Un début à l'Opéra) de la première partie de : Le Mari de la danseuse. Le texte complet : Le Mari de la danseuse, paru en 1863 a été relié à la suite et c'est l'édition orginale. Exemplaire enrichi d'un ENVOI AUTOGRAPHE DE L'AUTEUR " Bon souvenir de l'auteur à son très très cher Constantin Bronicki ". Photos sur demande.
Il lui est impossible de passer le voir « Si je ne vais pas vous voir c’est que je n’ai littéralement plus les sous pour payer une voiture. Vous qui pouvez circuler en omnibus, et même à pied, venez donc un matin me voir… ».