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‎DEKOBRA (Maurice) - ‎

Reference : 29257

‎Sérénade au bourreau - ‎

‎ Paris : Editions Baudinière, 1928 - in-12 broché de 317 pages - Edition originale sur papier ordinaire (exemplaire du service de presse) - Bel envoi autographe signé adressé à l'écrivain et homme politique Gaston Riou ainsi qu'une lettre autographe datée du 4 décembre 1928 où Dekobra présente lui-même son livre sans doute en vue d'un article pour la presse - bon état (sinon légères rousseurs au dos et papier uniformément jauni) - ‎


Le Livre à Venir - Chantelle

Phone number : 06 44 78 76 58

EUR20.00 (€20.00 )

‎DEKOBRA, Maurice Tessier:‎

Reference : 70712aaf

‎4 documents autographes du célèbre journaliste et écrivain français.‎


‎Une carte postale et 3 lettres écrites par le romancier Maurice Dekobra (1885 - 1973). Il fut pendant 18 ans journaliste et voyagea dans toutes les parties du monde. Il publia de nombreux romans dont beaucoup ont obtenu un grand succès populaire. Nos documents sont des autographes et textes uniques de l'auteur. 1. Carte postale à Maurice d'Hartoy, directeur de la Revue des deux mondes, 1925 (ill: photo d'une ruelle d'Annecy). 2. Lettre à Hartoy, longue réponse de Dekobra sur une enquête de la Revue des deux mondes concernant "l'avenir de l'intelligence", 1926 (in-4to). 3. Lettre de remerciement à un ami, il espère le revoir à la rue du Caire, 1925 (double feuille in-8vo). 4. Lettre dactylographiée, signature manuscrite, papier à ses nom et adresse à Paris, annotation manuscrite: "Confidentielle", lettre intéressante au sujet d'un manuscrit d'une jeune femme, "manuscrit qui m'a paru assez intéressant mais qui contient des audaces de style qui, je vous l'avouerai, m'ont un peu surpris", 1928 (2 ff. in-4to). Image disp.‎

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(SLACES, NVVA)

Phone number : 41 (0)26 3223808

CHF800.00 (€818.80 )

‎[Imprimerie Emile Flouret] - ‎ ‎DE LA BATUT, Jeanne et Pierre‎

Reference : 44471

(1900)

‎Carnet Manuscrit de "Souvenirs et anecdotes de Tante Lair", Angèle Lair, fille du peintre Alexandre-Gabriel Decamps, vraisemblablement notés par sa nièce Jeanne Dentu Epouse De La Batut puis son petit neveu Pierre de La Batut.[ Anecdotes sur Decamps, Gambetta, Emile Gaboriau, etc. ] : [ Témoignage détaillé sur la mort de Decamps ]. [ ... ] "Un jour Decamps invité [chez ] Napoléon III ne voulait s’y rendre qu'avec une femme et ses filles et son épouse refusant d'y aller, fit habiller en Amazone son fils qui avait une jolie figure efféminée. Personne ne s'aperçut de la supercherie, et chacun se demandait quel était cette jeune inconnue que Decamps accompagnait ainsi. Mais cela fit un scandale énorme et le lendemain toute la ville en parlait ; et le peintre s'en amusait beaucoup car il se souciait peu de l'opinion des autres. Enfin un ami qu'on avait mis dans la confidence raconta l'histoire et les potins s'apaisèrent, chacun disant : « C'est bien une idée d'artiste »." [...] "Decamps fit son premier tableau à l'huile de vers l'âge de 14 ans et le donna à une cousine [...] La scène était très animée et recelait déjà réel talent. Musard, l'introducteur des cafés-concerts en France, ayant vu ce tableau : « le jeune homme qui l'a fait, s'il continue, fera certainement son chemin ». Cela n'empêcha que le père de deux camps s'opposa longtemps à ce que son fils soit peintre ; il voulait en faire un notaire comme lui." [...] Il était très indépendant. Traité avec ses amis, éléments à s'amuser en compagnie, il avait, cependant un fond de mélancolie incurable." [...] « Les amis de ma femme ne sont pas mes amis », disait mon grand-père Dentu.[...] "M. Emile Gaboriau avait pour maîtresse une blanchisseuse. Il l'épousa après avoir été soigné par elle durant une maladie, mais sa mère ne lui pardonna pas. [...] Gambetta, ayant gagné (à la bourse, je crois) 4 millions et ne voulant pas qu'on le sache car un républicain milliardaire est toujours suspect s'acheta l'île de Porquerolles mais au nom de M. E. De Roussen, son secrétaire. Gambetta étant mort rapidement sans avoir le temps de régulariser la situation, M. de Roussen conserva, sans scrupules, l'île de Porquerolles. Sa femme, directrice d'une maison de correction dans l'île, se fit remarquer par sa brutalité, sa cruauté et fut d'ailleurs condamné de ce chef." [...] "Ma bisaïeule Mme Caumartin, veuve d'un avoué, propriétaire d'un hôtel particulier au coin de la rue Caumartin et du boulevard des Italiens vendus 2 millions au Crédit Lyonnais, versa 1 million pour libérer son gendre, dentu, de prison où il se trouvait à la suite de polémiques dans le drapeau blanc. Sans doute pour payer ses amendes. Cette somme fut déduite de l'héritage de Mme Dentu afin que les soeurs de cette dernière n'en supportent pas les conséquences." [...] Decamps avait un ours. Il le prêta un ami qui le mena au bal de l'opéra où on le prit pour un déguisé. Puis il le laissa pour danser et l'ours, s'en fut coucher dans une loge où il s'endormit. Après le bal, une ouvreuse vint lui taper sur l'épaule et pensa mourir de frayeur quand elle s'aperçut que c'était un ours véritable." [ Notes sur Mme Gonzalez, femme du romancier, mère d'Eva Gonzalez, élèvre de Berthe Morizot ; notes sur la famille de Ponson du Terrail ]‎

‎1 cahier d'écolier, Imprimerie Emile Flouret, Bergerac, 7 pages manuscrites, s.d. (circa 1900-1930 ?) [ Témoignage détaillé sur la mort de Decamps ]. [ ... ] "Un jour Decamps invité [chez ] Napoléon III ne voulait s’y rendre qu'avec une femme et ses filles et son épouse refusant d'y aller, fit habiller en Amazone son fils qui avait une jolie figure efféminée. Personne ne s'aperçut de la supercherie, et chacun se demandait quel était cette jeune inconnue que Decamps accompagnait ainsi. Mais cela fit un scandale énorme et le lendemain toute la ville en parlait ; et le peintre s'en amusait beaucoup car il se souciait peu de l'opinion des autres. Enfin un ami qu'on avait mis dans la confidence raconta l'histoire et les potins s'apaisèrent, chacun disant : « C'est bien une idée d'artiste »." [...] "Decamps fit son premier tableau à l'huile de vers l'âge de 14 ans et le donna à une cousine [...] La scène était très animée et recelait déjà réel talent. Musard, l'introducteur des cafés-concerts en France, ayant vu ce tableau : « le jeune homme qui l'a fait, s'il continue, fera certainement son chemin ». Cela n'empêcha que le père de deux camps s'opposa longtemps à ce que son fils soit peintre ; il voulait en faire un notaire comme lui." [...] Il était très indépendant. Traité avec ses amis, éléments à s'amuser en compagnie, il avait, cependant un fond de mélancolie incurable." [...] « Les amis de ma femme ne sont pas mes amis », disait mon grand-père Dentu.[...] "M. Emile Gaboriau avait pour maîtresse une blanchisseuse. Il l'épousa après avoir été soigné par elle durant une maladie, mais sa mère ne lui pardonna pas. [...] Gambetta, ayant gagné (à la bourse, je crois) 4 millions et ne voulant pas qu'on le sache car un républicain milliardaire est toujours suspect s'acheta l'île de Porquerolles mais au nom de M. E. De Roussen, son secrétaire. Gambetta étant mort rapidement sans avoir le temps de régulariser la situation, M. de Roussen conserva, sans scrupules, l'île de Porquerolles. Sa femme, directrice d'une maison de correction dans l'île, se fit remarquer par sa brutalité, sa cruauté et fut d'ailleurs condamné de ce chef." [...] "Ma bisaïeule Mme Caumartin, veuve d'un avoué, propriétaire d'un hôtel particulier au coin de la rue Caumartin et du boulevard des Italiens vendus 2 millions au Crédit Lyonnais, versa 1 million pour libérer son gendre, Dentu, de prison où il se trouvait à la suite de polémiques dans le drapeau blanc. Sans doute pour payer ses amendes. Cette somme fut déduite de l'héritage de Mme Dentu afin que les soeurs de cette dernière n'en supportent pas les conséquences." [...] Decamps avait un ours. Il le prêta un ami qui le mena au bal de l'opéra où on le prit pour un déguisé. Puis il le laissa pour danser et l'ours, s'en fut coucher dans une loge où il s'endormit. Après le bal, une ouvreuse vint lui taper sur l'épaule et pensa mourir de frayeur quand elle s'aperçut que c'était un ours véritable." [ Notes sur Mme Gonzalez, femme du romancier, mère d'Eva Gonzalez, élèvre de Berthe Morizot ; notes sur la famille de Ponson du Terrail ]‎


‎Intéressant recueil d'anecdotes diverses, rédigé d'après les témoignages de la tante Angèle Lair par Jeanne Dentu ou par son fils Pierre de La Batut.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR180.00 (€180.00 )

‎DE LA BATUT, Pierre‎

Reference : 44477

(1904)

‎[ Remarquable lot de 10 cahiers manuscrits autographes : Journaux intimes, Poèmes et Notes de romans ] I : Cahier de 70 feuillets contenant : Fragments de Journal (1905). Evocation des cousins Hons-Ollivier, de la Tante Zoé, la danseuse Zambelli. Notes de Voyages Biarritz et pays basque (1906). Lou Revenir. Moeurs et Coutumes du Périgord. Nombreux récit, contes et poèmes dont "A Madame Sarah Bernhardt, pour lui demander un autographe sur une de ses photographies". Bagnères de Luchon. Deux excursions. Au gouffre d'enfer. Au port de Venasque et au pic de Sauvegarde. Portraits : Maurice Donnay. Edmond Rostand. Flers et Caillavet. Octave Mirbeau. Jules Bois. André Rivoire. Jean Richepin. Abel Hermant. Paul Hervieu. Eugène Brieux. Henry Bernstein. Alfred Capus. 1909. L'aéroplanomanie - II : Cahier de 50 feuillets : Notes et arguments de romans (1909-1933) ; III : Cahiers de 50 feuillets dont la moitié manuscrits. Recueil de poésies dont un "A Jean Balde", ou "L'Agenais" (1922-1931) ; IV : Cahiers de 50 feuillets dont une trentaine manuscrits. Recueil de poésies intitulé "Chansons pour ses yeux" (1910-1912) ; V : Cahiers d'environ 60 feuillets "Prose et poésies mêlées". Sur la mariage de ma cousine Andrée. Tsoushima. etc... (1905-1906) ; VI : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Premiers Rêves. Poèmes (1904-1906) ; VII : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Poèmes (1904-1909) ; VIII : Cahier dont 12 ff. sont manuscrits : Voyage aux Pyrénnés (sic) ; IX : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Poèmes 1912-1919 ; X : Cahiers de 50 feuillets manuscrits ayant pour Titre "Jean Dentu" [pseudonyme de Pierre de La Batut ] Carnet de notes de romans.‎

‎10 cahiers d'écoliers dont 1 cartonné et 9 brochés, 1904-1940 : I : Cahier de 70 feuillets contenant : Fragments de Journal (1905). Evocation des cousins Hons-Ollivier, de la Tante Zoé, la danseuse Zambelli. Notes de Voyages Biarritz et pays basque (1906). Lou Revenir. Moeurs et Coutumes du Périgord. Nombreux récit, contes et poèmes dont "A Madame Sarah Bernhardt, pour lui demander un autographe sur une de ses photographies". Bagnères de Luchon. Deux excursions. Au gouffre d'enfer. Au port de Venasque et au pic de Sauvegarde. Portraits : Maurice Donnay. Edmond Rostand. Flers et Caillavet. Octave Mirbeau. Jules Bois. André Rivoire. Jean Richepin. Abel Hermant. Paul Hervieu. Eugène Brieux. Henry Bernstein. Alfred Capus. 1909. L'aéroplanomanie - II : Cahier de 50 feuillets : Notes et arguments de romans (1909-1933) ; III : Cahiers de 50 feuillets dont la moitié manuscrits. Recueil de poésies dont un "A Jean Balde", ou "L'Agenais" (1922-1931) ; IV : Cahiers de 50 feuillets dont une trentaine manuscrits. Recueil de poésies intitulé "Chansons pour ses yeux" (1910-1912) ; V : Cahiers d'environ 60 feuillets "Prose et poésies mêlées". Sur la mariage de ma cousine Andrée. Tsoushima. etc... (1905-1906) ; VI : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Premiers Rêves. Poèmes (1904-1906) ; VII : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Poèmes (1904-1909) ; VIII : Cahier dont 12 ff. sont manuscrits : Voyage aux Pyrénnés (sic) ; IX : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Poèmes 1912-1919 ; X : Cahiers de 50 feuillets manuscrits ayant pour Titre "Jean Dentu" [pseudonyme de Pierre de La Batut ] Carnet de notes de romans.‎


‎Important lot de 10 cahiers (plus de 850 pages) de notes autographes ( dont nous n'avons donné qu'un aperçu très succinct) rédigées par l'écrivain d'origine périgourdine Pierre de La Batut. Prix dut lot, non séparable. ‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR1,450.00 (€1,450.00 )

‎[s.n.] - ‎ ‎DE LA BATUT, Pierre ; [ CHAUMELIN, Marius ; DAYOT, Armand ; TREMBLOT, Jean; DAVID, F. ]‎

Reference : 44470

(1861)

‎[ Important lot d'archives, correspondance et documentation réunis par l'écrivain Pierre de La Batut sur son aïeul le peintre Alexandre-Gabriel Decamps :] Marius Chaumelin : Decamps, Sa vie, Son Oeuvre [ Edition originale ] Vente par suite de licitation après le décès de M. Decamps. Tableaux, dessins, Etudes & Croquis par Decamps. Vente les Lundi 23 & Mardi 24 Janvier 1865 [ Edition originale ] Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Palais National le 30 décembre 1850 [ Edition originale ] 5 monographies anciennes ou extraits consacrés à Decamps - Lot de 39 catalogues de Ventes contenant des oeuvres de Decamps - Lot de notes manuscrites de Pierre de La Batut sur le sujet, et correspondance avec de nombreux interlocuteurs (L.A.S. d'Armand Dayot, Jean Tremblot, le peintre F. David, E. de Boccard, André Chancerel, etc.., nombreuses réponses de musées français et européens)‎

‎[ Important lot d'archives, correspondance et documentation réunis par l'écrivain Pierre de La Batut sur son aïeul le peintre Alexandre-Gabriel Decamps, dont :] Marius Chaumelin : Decamps, Sa vie, Son Oeuvre, 1 vol. in-8 br., Camoin Frères, Marseille, 1861, 44 pp. [ Edition originale ] Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Palais National le 30 décembre 1850 [ Edition originale ] Vente par suite de licitation après le décès de M. Decamps. Tableaux, dessins, Etudes & Croquis par Decamps. Vente les Lundi 23 & Mardi 24 Janvier 1865, 1 brochure in-8, Escribe et Petit, 1865, 26 pp. [ Edition originale ] 5 monographies anciennes ou extraits consacrés à Decamps - Lot de 39 catalogues de Ventes contenant des oeuvres de Decamps - Lot de notes manuscrites de Pierre de La Batut sur le sujet, et correspondance avec de nombreux interlocuteurs (L.A.S. d'Armand Dayot, Jean Tremblot, etc.., nombreuses réponses de musées européens), circa 1920-1940‎


‎Intéressant lot d'archives et de documentation par l'écrivain périgourdin Pierre de La Batut, sur son ancêtre le peintre orientaliste Alexandre Gabriel Decamps (Léonie Decamps, sa fille, épousera le libraire Edouard Dentu, et leur fille Jeanne convolera en juste noce avec le Comte Henri de La Batut). On trouvera là des documents rares telle la monographie de Chaumelon tirée à seulement 200 exemplaires, ou l'introuvable catalogue de la vente après décès d'Alexandre Decamps. Prix du lot‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR1,450.00 (€1,450.00 )

‎DE LA BATUT, Pierre ; [ LECONTE, Georges ]‎

Reference : 44478

(1944)

‎La Fille aux Diables [ Tapuscrit enrichi de très nombreuses corrections autographes. On joint une Lettre signée adressée à l'auteur par Georges Leconte, Président de la Société des gens de Lettres : ] "15 décembre 1944. Monsieur et Cher Confrère. Votre roman "la Fille aux diables" a deux originalités : celle du sujet, celle de la forme. Sujet émouvant : car nos coeurs battent toujours un peu plus vite dès qu'il s'agit des Vosgiens, de leurs calamités, des ressources de leur endurance, de leur fidélité. Vous avez traité votre sujet, je dirais presque, en vitrail, à cause des couleurs chatoyantes et profondes de votre style. Mais il serait plus juste de dire que vous l'avez traité en légende, car nous croyons pénétrer dans une légende dorée"... [ Avec : ] Prospectus NRF pour "La Fille aux diables" : "On sait que, dès les premières heures des hostilités, des villages entiers de la zone frontière furent vidés de leurs habitants, ceux-ci étant envoyés vers les départements de l'intérieur. On put, à ce sujet, parler "d'exil", car, encore qu'ils n'aient pas quitté le sol de France, ces Lorrains et ces Alsaciens brusquement transplantés dans le midi durent s'adapter [ ... ] Pierre de La Batut a symbolisé cetteétrange aventure dans l'attachante histoire de cette Elsa Schwartz et de sa mère Catherine, du bourg de Lokenheim, que le hasard a conduites dans un petit village de la Doirdogne" ‎

‎1 tapuscrit de 127 pp., avec très nombreuses corrections autographes de l'auteur, s.d. (circa 1944) On joint une Lettre signée de Georges Leconte, Président de la Société des gens de Lettres : ] "15 décembre 1944. Monsieur et Cher Confrère. Votre roman "la Fille aux diables" a deux originalités : celle du sujet, celle de la forme. Sujet émouvant : car nos coeurs battent toujours un peu plus vite dès qu'il s'agit des Vosgiens, de leurs calamités, des ressources de leur endurance, de leur fidélité. Vous avez traité votre sujet, je dirais presque, en vitrail, à cause des couleurs chatoyantes et profondes de votre style. Mais il serait plus juste de dire que vous l'avez traité en légende, car nous croyons pénétrer dans une légende dorée"... Avec : ] Prospectus NRF pour "La Fille aux diables" : "On sait que, dès les premières heures des hostilités, des villages entiers de la zone frontière furent vidés de leurs habitants, ceux-ci étant envoyés vers les départements de l'intérieur. On put, à ce sujet, parler "d'exil", car, encore qu'ils n'aient pas quitté le sol de France, ces Lorrains et ces Alsaciens brusquement transplantés dans le midi durent s'adapter [ ... ] Pierre de La Batut a symbolisé cetteétrange aventure dans l'attachante histoire de cette Elsa Schwartz et de sa mère Catherine, du bourg de Lokenheim, que le hasard a conduites dans un petit village de la Doirdogne" ‎


‎Rare exemplaire de ce tapuscrit abondamment corrigé par le romancier bergeracois Pierre de La Batut. "La Fille aux diables" romance l'épreuve des alsaciens de 1939-1940 réfugiés dans le Périgord. Il s'agit d'un des tous meilleurs romans de l'auteur , et l'on songe à ce courrier de Jean Paulhan adressé à l'auteur : "La Fille aux diables m'a intéressé, et j'attendrai impatiemment la deuxième version promise". L'ouvrage fut publié chez Gallimard en 1944.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR550.00 (€550.00 )

‎DE LA BATUT, Pierre ; PAULHAN, Jean ; SUPERVIELLE, Jules ; COPEAU, Jacques ; GARRICK, Yvonne ; ACHARD, Paul ; DAYOT, Armand ; DEKOBRA, Maurice ; ANTOINE, André ; FOLEY, Charles ; SERVAIS, Jean ; BIRABEAU, André ; JOINARD, Achille ; ARMORY ; SARMENT, Jean ; GILLET, Louis ; MAURRAS, Charles‎

Reference : 44475

(1914)

‎[ Lot de courriers d'intérêt littéraire dont nombreuses lettres autographes signées adressées ou relatifs à l'écrivain Pierre de La Batut dont : ] Jean Paulhan : L.S. (non datée) : "Merci de votre lettre et des deux manuscrits. La Fille aux diables m'a intéressé, et j'attendrai impatiemment la deuxième version promise. Pour l'homme d'affaires, vous avouerai-je, si les changements de composition me semblent heureux, que je ne suis pas sans regrtetter le ton de la première version". - Jacques Copeau (21 février 1941 : "Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais eu sous les yeux l'ouvrage dont vous me parlez. [ ...] ) - Jules Supervielle, 2 L.A.S. (à Pierre puis à son fils : ) "24 janvier 1949 : J'ai gardé un excellent souvenir de votre père qui était en effet un de mes bons amis. Mais je n'ai jamais écrit de préface [ ...]) - Achille Joinard, Président de La Rose Blanche, Directeur du Mousquetaire (LAS sur carte de visite, recommandation de Pierre de la Batut au Général Rebillot) - Plusieurs prospectus de pièces de théatre de Pierre de La Batut, un bulletin de déclaration à la SACD - Paul Achard : 2 LAS (... il est convenu que vous me donnez une option d'un an pour céder à une maison de production cinématographique [ ...] les droits d'adaptation de votre roman L'homme d'Affaires) - Yvonne Garrick : 2 LAS (On m'offre un rôle dans la pièce qu'on monte de suite à l'Oeuvre mais il n'y a qu'une scène avec Fresnay, croyez(vous que je doive accepter ? Moreno s'est bien rendu célèbre avec 1 scène !" - Courrier de la Société des Gens de Lettres ("Pourriez-vous joindre au portrait un autographe d'Edouard Dentu) - Armand Dayot (2 L.A.S.) - Plusieurs courriers de Journaux et Maisons d'Edition (NRF, Echo de Paris, J. Dupuis et Cie, Art et Connaissance ) - Jean Servais : 3 LAS (il sollicite auprès de Pierre de La Batut puis auprès de son fils leur accord pour une adaptation cinémétographique du roman "Le Consentement" - André Birabeau : 2 L.S. à Francis de La Batut : "Les héritiers de René Boylseve vienne d'autoriser un musicien et un librettiste à tirer une opérette de "La leçon d'Amour dans un Parc". J'ai obtenu que la comédie que votre père et moi avions faite autrefois [ ...] soit utilisée pour cette adaptation musicale". (on joint une LAS de Gérard Failly exécuteur testamentaire de René Boylesve) - André Antoine : 1 L.S. (13 juillet 1913 : sur une pièce passant au comité de lecture du Théatre National de l'Odéon) - Pierre de La Batut : Contrat sur papier timbré signé avec le directeur du Théâtre de Verdun du Pré Catelan, 18 avril 1914. - Albert Pestour, rédacteur en chef du "Salut National" : "28 janvier 1930 [...] M. de Choiseul a eu peu d'un procès [ ...] j'ai tripoté votre texte au galop, car l'heure pressait [ ...] - Armory, L.S. 1941 - Jean Sarment, 1 L.A.S. et 1 L.S. (1939) - Charles Foley, 1 L.A.S. 1925 - Louis Gillet, 1 L.A.S. (16 août 1934) - Charles Maurras, 1 L.S. à en-tête de l'Action Française ( 5 mars 1938)‎

‎Ensemble de plus de 40 pièces, entre 1914 et 1951 dont : Jean Paulhan : L.S. (non datée) : "Merci de votre lettre et des deux manuscrits. La Fille aux diables m'a intéressé, et j'attendrai impatiemment la deuxième version promise. Pour l'homme d'affaires, vous avouerai-je, si les changements de composition me semblent heureux, que je ne suis pas sans regrtetter le ton de la première version". - Jacques Copeau (21 février 1941 : "Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais eu sous les yeux l'ouvrage dont vous me parlez. [ ...] ) - Jules Supervielle, 2 L.A.S. (à Pierre puis à son fils : ) "24 janvier 1949 : J'ai gardé un excellent souvenir de votre père qui était en effet un de mes bons amis. Mais je n'ai jamais écrit de préface [ ...]) - Achille Joinard, Président de La Rose Blanche, Directeur du Mousquetaire (LAS sur carte de visite, recommandation de Pierre de la Batut au Général Rebillot) - Plusieurs prospectus de pièces de théatre de Pierre de La Batut, un bulletin de déclaration à la SACD - Paul Achard : 2 LAS (... il est convenu que vous me donnez une option d'un an pour céder à une maison de production cinématographique [ ...] les droits d'adaptation de votre roman L'homme d'Affaires) - Yvonne Garrick : 2 LAS (On m'offre un rôle dans la pièce qu'on monte de suite à l'Oeuvre mais il n'y a qu'une scène avec Fresnay, croyez(vous que je doive accepter ? Moreno s'est bien rendu célèbre avec 1 scène !" - Courrier de la Société des Gens de Lettres ("Pourriez-vous joindre au portrait un autographe d'Edouard Dentu) - Armand Dayot (2 L.A.S.) - Plusieurs courriers de Journaux et Maisons d'Edition (NRF, Echo de Paris, J. Dupuis et Cie, Art et Connaissance ) - Jean Servais : 3 LAS (il sollicite auprès de Pierre de La Batut puis auprès de son fils leur accord pour une adaptation cinémétographique du roman "Le Consentement" - André Birabeau : 2 L.S. à Francis de La Batut : "Les héritiers de René Boylseve vienne d'autoriser un musicien et un librettiste à tirer une opérette de "La leçon d'Amour dans un Parc". J'ai obtenu que la comédie que votre père et moi avions faite autrefois [ ...] soit utilisée pour cette adaptation musicale". (on joint une LAS de Gérard Failly exécuteur testamentaire de René Boylesve) - André Antoine : 1 L.S. (13 juillet 1913 : sur une pièce passant au comité de lecture du Théatre National de l'Odéon) - Pierre de La Batut : Contrat sur papier timbré signé avec le directeur du Théâtre de Verdun du Pré Catelan, 18 avril 1914. - Albert Pestour, rédacteur en chef du "Salut National" : "28 janvier 1930 [...] M. de Choiseul a eu peu d'un procès [ ...] j'ai tripoté votre texte au galop, car l'heure pressait [ ...] - Armory, L.S. 1941 - Jean Sarment, 1 L.A.S. et 1 L.S. (1939) - Charles Foley, 1 L.A.S. 1925 - Louis Gillet, 1 L.A.S. (16 août 1934) - Charles Maurras, 1 L.S. à en-tête de l'Action Française ( 5 mars 1938)‎


‎Intéressant lot d'archives familiales réunissant courriers autographes de personnalités littéraires et documents d'intérêt littéraire adressés à Pierre de la Batut (ou relatif à lui et adressés à son fils). On croise dans ces courriers quelques pseudonymes de l'écrivain : Pierre Tantare et Jean Dentu (du nom de sa mère, Jeanne Dentu, fille de l'éditeur Edouard Dentu).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR440.00 (€440.00 )

‎DELABORDE (Henri-François)‎

Reference : 162073

‎Souscription autographe. Sur une lettre qui lui est adressée‎

‎Rennes, 13 brumaire an 11, 1802 in-4, 1 pp. papier en-tête de Gérard, capitaine rapporteur, "Corps du Bas-Rhin" biffé, vignette sur bois. ‎


‎Souscription autographe du général Delaborde sur une lettre de Gérard, capitaine rapporteur du 2ème Conseil le prévenant de la convocation d'un tribunal de guerre contre "le nomé Blanchet Vétéran". Le général prévient le président du Conseil de guerre pour cette affaire. Missive datée du 13 brumaire (4 novembre 1802).Le général Delaborde (1764-1833) avait été nommé commandant l'Armée de l'Ouest à la place de Bernadotte à la mi-novembre 1801. À sa dissolution, il fut placé commandant la 13e division militaire en mai 1802.Belle vignette militaire sur bois. ‎

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Phone number : 33 01 43 26 71 17

EUR80.00 (€80.00 )

‎DELABORDE (Henri, vicomte) peintre d’histoire et historien d’art. Il fut également en 1855, conservateur du cabinet des estampes de la Bibliothèque impériale (1811-1899) ‎

Reference : 45C25

‎Manuscrit autographe signé intitulé, « LES DUCS D’URBIN - leur influence sur les arts et sur la littérature en Italie ». 73 p. in-folio, montées sur onglet et reliées dans un volume in-folio, demi-basane brune. Il fut l’un des premiers biographes d’Ingres avec Amaury-Duval. (Ingres, sa vie, ses travaux, sa doctrine). Rare.‎

‎Très intéressante étude abondamment corrigée, avec de nombreux repentirs et ajouts autographes en marge, sur les ducs d’Urbin, à propos du livre du grand collectionneur d’art James Dennistoun, (1803-1855) « Memoirs of the Dukes of Urbino » paru en 1851. A la suite de cet important article, consacré d’abord aux ducs de la maison de Montefeltro, puis à la maison Della Rovere, on a relié les méticuleuses notices et notes de lecture de Delaborde sur les princes, les évènements historiques, les artistes…. ‎


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Phone number : 33 01 45 66 48 65

EUR3,850.00 (€3,850.00 )

‎DE LACAZE-DUTHIERS G. ‎

Reference : 206

(1952)

‎ANTHOLOGIE DES ECRIVAINS DU Ve.- PARIS ET LE QUARTIER LATIN ‎

‎ 1952 CLAIRAC BIBLIOT.DE L'ARISTOCRATIE 1952 IN8 br.290p.- ill.ht- ENVOI autographe AUTEUR‎


Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR23.00 (€23.00 )

‎[s.n.] - ‎ ‎DELACHAUX, Guillaume ; BENDIXEN, Dora (ill.)‎

Reference : 35369

(1996)

‎Viens dans ma Maison. Poèmes. [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎Peintures Dora Bendixen, 1 vol. in-8 br., Imprimé en Italie, 1996, 63 pp.‎


‎Envoi de l'auteur. Bon exemplaire pour cet ouvrage du poète français G. Delachaux, illustré par l'artiste norvégienne Dora Bendixen.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR45.00 (€45.00 )

‎DELACOURT D'AMBÉZIEUX (Claude-Charles)‎

Reference : 166647

‎L.S. à MM. les officiers municipaux du Croisic au Comté nantais en Bretagne‎

‎Paris, 29 mai, 1790 in-folio, 1 pp. bi feuillet. ‎


‎Très intéressante correspondance relative à la formation des Gardes nationales :"Le Comité des Raports (…) a pris connaissance de la Délibération de la municipalité du Croisic (…). Il a pensé que d'après les Décrets de l'Assemblée nationale, la Garde citoyenne qui s'est formée en cette ville, ne peut éprouver de changement dans son régime, avant que l'Assemblée en ait décrété elle-même l'organisation, que de concert avec les Compagnies de cette Garde nationale. L'Assemblée nationale a ordonné que toutes les Gardes nationales établies, seraient maintenues provisoirement jusqu'au décret général qu'elle doit rendre incessament pour la formation de toutes les Gardes du Royaume (…)."Avocat né à Romans et premier échevin de cette ville, Charles-Claude Delacourt d'Ambézieux (1730-1792) avait assisté aux assemblées provinciales du Dauphiné (1787) et de Vizille (1788) avant d'être élu député du Tiers aux Etats-Généraux. Il ne joua qu'un rôle effacé à l'Assemblée constituante, siégea avec la majorité patriote, et demanda qu'aucun député ne pût obtenir une place du gouvernement. Il devint en 1790 un des secrétaires de la Constituante, nommé commissaire pour recevoir des troupes le serment de fidélité à la constitution. Après la dissolution de l'Assemblée, il revint à Romans, fut élu colonel de la Garde nationale et mourut des suites d'un duel le 22 septembre 1792. ‎

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Phone number : 33 01 43 26 71 17

EUR120.00 (€120.00 )

‎DELACRE Jules‎

Reference : 49924

(1913)

‎Chant provincial‎

‎Henri Lamertin & Henri Gaulon, Bruxelles & Paris 1913, 13x19cm, broché.‎


‎Edition originale pour laquelle il n'est pas fait mention de grands papiers. Envoi autographe daté et signé de Jules Delacre à monsieur et madame Engel Bathori. Un manque en tête du dos. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR70.00 (€70.00 )

‎DELACRETAZ Pierre - COFFE Jean-Pierre‎

Reference : 270044

‎Les Vieux Fours à Pain. Construire son four - Faire son pain.‎

‎Cabédita - Collection Archives Vivantes. Yens / Morges 1993 In-8 carré ( 240 X 165 mm ) de 156 pages, broché sous couverture illustrée en couleurs. Photographies dans et hors-texte. Edition originale. Très bel exemplaire enrichi d'un bel envoi autographe signé de l'auteur et d'une lettre dactylographiée signée à Jean-Pierre COFFE. De la bibliothèque de Jean-Pierre COFFE avec son timbre humide.‎


Phone number : 04 91 42 63 17

EUR50.00 (€50.00 )

‎[DELACROIX] Anne FONTAINE.‎

Reference : 8284

‎DELACROIX POETE.‎

‎Paris, Bernard Grasset, 1953. In-12, broché.‎


‎Première édition sur Alfa. Prière d'insérer. Exemplaire non coupé. Envoi autographe signé. [8284]‎

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EUR15.00 (€15.00 )

‎DELACROIX Eugène‎

Reference : 14984

(1943)

‎Journal et correspondance, textes choisis par Pierre Courthion‎

‎Egloff, Fribourg 1943, 12,5x17,5cm, broché.‎


‎Edition originale de ce choix de textes établis par P. Courthion. Envoi de ce dernier. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎DELACROIX Eugène‎

Reference : 75940

(1823)

‎Lettre autographe inédite à "Julie" (Louise de Pron) : "trompe-moi si tu veux, je te croirai, je veux tant te croire et j'en ai si besoin"‎

‎s.d. (ca 1823), 12x18,2 cm et 10x15,5cm, Six pages sur deux feuillets rempliés.‎


‎Lettre autographe presque totalement inédite du peintre Eugène Delacroix à sa passion de jeunesse, la mystérieuse «Julie», désormais identifiée comme étant Madame de Pron, de son nom de jeune filleLouise du Bois des Cours de La Maisonfort épouse de Louis-Jules Baron Rossignol de Pron et fille du marquis de LaMaisonfort, ministre de France en Toscane, mécène de Lamartine et ami de Chateaubriand. 90 lignes, 6 pages sur deux feuillets rempliés. Quelques biffures et deux annotations de bibliographe au crayon en partie supérieure de la première page («no114»). Cette lettre est l'une des dernières à son amante en main privée, l'ensemble de la correspondance de Delacroix à Madame de Pron étant conservé au Getty Research Institute (Los Angeles). Seules neuf des quatre-vingt-dix lignes de cette lettre inédite furent transcrites dans le Burlington Magazine de septembre 2009, à l'occasion du long article de Michèle Hanoosh, Bertrand et Lorraine Servois dont les recherches révélèrent enfin l'identité de la fameuse destinataire. Sublime lettre d'amour d'Eugène Delacroix âgé de vingt-quatre ans, adressée à son amante Madame de Pron, de douze ans son aînée, qui déchaîna chez lui la plus vive passion. Cet épisode de jeunesse du peintre, alors considéré commel'étoile montante du Romantisme, est longtemps demeuré un mystère dans la biographie de Delacroix, qui prit soin de conserver l'anonymat de son amante grâce à divers pseudonymes: la «Cara», «la dame des Italiens», ou encore «Julie», comme dans cette lettre, en référence au fameux roman épistolaire Julie ou la Nouvelle Héloïse de Rousseau. Pour des raisons évidentes, Delacroix ne signa aucune lettre de son nom dans sa correspondance avec la dame. Grande figure de l'aristocratie légitimiste, la destinataire de cette lettre enfiévrée est Madame de Pron, fille du marquis de LaMaisonfort, ministre de France en Toscane, mécène de Lamartine, ami de Chateaubriand. Sa beauté fut immortalisée en 1818 par Élisabeth Vigée-Lebrun, qui réalisa son portrait au pastel, coiffée à l'orientale. La rencontre de Delacroix et de Madame de Pron eut lieu en avril 1822 lors de la commande du portrait du fils de celle-ci, Adrien, élève au lycée Impérial (actuel lycée Louis-le-Grand). Delacroix avait été commissionné pour le portrait par son ami intime Charles Soulier, amant de Madame de Pron, qui bien malgré lui servit d'entremetteur à Delacroix. En l'absence de Soulier parti en Italie, le peintre et la jeune femme nouèrent une relation amoureuse intense. La commande de portrait devint un prétexte à leurs tendres rendez-vous dans son atelier de la rue de Grès tandis que nulle trace de peinture de l'enfant n'a encore été retrouvée à ce jour. Leur aventure dura à peine plus d'une année, mais fut l'une des plus intenses passions de la vie de l'artiste. Notre missive doit sans doute correspondre aux derniers feux de leur relation, au mois de novembre 1823. Après une de ses visites au terme d'un hiatus de plusieurs mois, Delacroix lui réécrit sous le coup de l'émotion : «Je rentre le cur tout bouleversé, quelle bonne soirée! [...]Quelques fois je me dis: pourquoi l'ai-je revue? Dans la paisible retraite où je vivais, même au milieu des lieux invisibles que je m'étais formé [...] je parvenais à faire taire mon cur». Madame de Pron avait en effet décidé de mettre un terme à leurs relations intimes (voir sa lettre du 10 novembre 1823: «Je veux de l'amitié bien douce [...] je ne veux pas vous tourmenter», (Getty Research Institute). Perdant tout discernement et avec une dévotion aveugle, Delacroix tente de faire renaître leur liaison: «Fais-moi mentir, prouve-moi que ton âme est bien celle de la Julie que j'aie vue autrefois, puisque la mienne a retrouvé ses émotions charmantes et ses inquiétudes». Mais le peintre se heurte à Soulier et au général de Coëtlosquet, eux aussi amants de Madame de Pron. Delacroix avait évité de justesse une brouille définitive avec Soulier, qui avait failli apercevoir une lettre de Madame de Pron dans ses appartements : «J'ai feint d'avoir perdu ma clef [...] J'espère que mon tort envers lui n'influera pas sur ses relations avec... Dieu veuille qu'il l'ignore toujours!» (Journal, 27 octobre 1822, éd. Michèle Hanoosh, vol.1, p.94). Prisonnier de ce carré amoureux, Delacroix se résigne à partager l'affection de son amante, mais il lui en fait l'amer reproche: «Je crains que vous ne puissiez pas aimer parfaitement. Il s'est fait dans vos sentiments une lacune qui vous a été fatale [...] dis-moi que non, dis-le-moi de toutes les manières, trompe-moi si tu veux, je te croirai, je veux tant te croire et j'en ai si besoin». Vouvoiement et invectives familières se confondent dans l'esprit tourmenté du peintre. Ironie du sort, Delacroix séjourna fréquemment chez l'autre amant de Madame de Pron, son cousin le général d'Empire Charles Yves César Cyr du Coëtlosquet, chez qui elle logeait rue Saint-Dominique. Delacroix prendra sa revanche sur ce rival en peignant pour lui en 1826 la fameuse Nature morte aux homards (musée du Louvre), prenant soin d'y glisser de facétieuses références à l'ultra-royalisme de son commanditaire : «J'ai achevé le tableau d'animaux du général [...] Il a déjà donné dans l'il à une provision d'amateurs et je crois que cela sera drôle au Salon [de 1827-1828]» écrit-il dans une lettre à Charles Soulier. Un souvenir de la liaison de Delacroix avec Madame de Pron subsiste dans son tableau en cours, les Scènes du Massacre de Scio, révélation du Salon de 1824, qui placera Delacroix en chef de file du Romantisme et révolutionnera l'histoire de la peinture. En effet, il se procurera par l'entremise de son amante des armes Mameloukes, dont il subsiste une étude (J72) et qui figurent au flanc du spahi chargeant les femmes dans la composition finale. Aussi, un album d'aquarelles de la main de son ami Soulier le représente en train d'orner la chambre de son ancienne amante de décors pompéiens dans le château de Beffes, où il séjournera brièvement en juin 1826. L'ardeur de sa passion pour Madame de Pron est enfin révélée par cette lettre qui ne figure dans aucun essai biographique ni correspondance du peintre. Plus tard, Delacroix se rappellera au bon souvenir de son amante: «Tu diras à Mme de Pron que les Françaises n'ont pas d'égales pour la grâce» (lettre à Soulier, 6juin 1825). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎DELACROIX Eugène‎

Reference : 75941

(1823)

‎Lettre autographe à "Julie" (Louise de Pron) : "Je voudrais circuler avec ton sang dans les veines et aller dans ton cur, y voir si je l'occupe tout entier."‎

‎mercredi 5 novembre [1823], 19,7x29,9cm, une feuille rempliée.‎


‎Lettre autographe datée du peintre Eugène Delacroix à sa passion de jeunesse, la mystérieuse «Julie», désormais identifiée comme étant Madame de Pron, de son nom de jeune fille Louise du Bois des Cours de La Maisonfort épouse de Louis-Jules Baron Rossignol de Pron et fille du marquis de LaMaisonfort, ministre de France en Toscane, mécène de Lamartine et ami de Chateaubriand. 27 lignes sur un feuillet remplié. Deux déchirures marginales à la pliure du feuillet. Discrètes déchirures en partie supérieure. Note au crayon d'un précédent bibliographe en partie supérieure droite («no 11»). Cette lettre demeure l'une des dernières à son amante en main privée, l'ensemble de la correspondance de Delacroix à Madame de Pron étant conservé au J.Paul Getty Research Institute (Los Angeles). Elle fut transcrite uniquement dans le Burlington Magazine de septembre 2009, à l'occasion du long article de Michèle Hanoosh, Bertrand et Lorraine Servois dont les recherches révélèrent enfin l'identité de la fameuse destinataire. «Aime-moi comme je t'aime, comme l'amour veut qu'on aime.» Écrivant dans le feu de la passion, le jeune Eugène laisse libre court à sa verve amoureuse dans cette véritable uvre d'art épistolaire où se mêlent désirs et souvenirs, romantisme et prosaïsme, et d'où semblent déjà sourdre les grands thèmes picturaux du génie Delacroix. En avril 1822, alors qu'il présente au Salon sa première grande toile Dante et Virgile aux Enfers, Delacroix découvre le Paradis grâce à sa rencontre avec Madame de Pron, maîtresse de son ami intime Charles Soulier qui le charge de réaliser le portrait de son fils, Adrien. Nul ne sait si ce portrait qui n'a jamais été retrouvé fut achevé un jour, mais il servit de prétexte aux rencontres secrètes des deux amants dans l'atelier de la rue de Grès. La beauté de Louise avait été immortalisée quelques années plus tôt par le trait délicat d'Élisabeth Vigée-Lebrun, qui réalisa un portrait d'elle coiffée à l'orientale dans une pose de naturelle élégance. Leur aventure dura à peine plus d'une année, mais fut l'une des plus intenses passions de la vie de l'artiste. Il ne fut pourtant pas le seul amant de cette femme étonnante dont le mari alcoolique et violent venait juste d'être interné à la maison Royale de Charenton après avoir été déclaré fou. Seule, Madame de Pron trouva réconfort dans les bras d'un aréopage d'amants, parmi lesquels Soulier, l'ami de Delacroix, et le général de Coëtlosquet qu'elle épousera après l'officialisation de son divorce en 1829. Ces liaisons scandaleuses n'auraient sous aucun prétexte pu être rendue publique; et Delacroix, dans ses lettres et ses cahiers, surnomma donc son amante «Julie» (en référence à La Nouvelle Héloïse), «J.» ou «la Cara». Sa discrétion fut telle que même ses biographes ne purent jusqu'à récemment déceler la mystérieuse identité de la plus brûlante passion de Delacroix. Le futur peintre de harems d'Alger, fut donc lui-même l'un des hommes de l'androcée de Madame de Pron. S'il respecte ses rivaux, dont l'un est un ami intime et l'autre un futur commanditaire pour lequel il peindra plus tard sa surprenante Nature morte au homard, (Musée du Louvre) Delacroix souffre cependant de la polyandrie de sa maîtresse, tandis que lui-même délaissait Émilie Robert, son amante et modèle pour les Scènes du Massacre de Scio. Les lettres de Delacroix portent la marque de cette douloureuse inconstance de «Julie», et de la précarité de cet amour fou pour une aristocrate de haute lignée, mariée, mère, de douze ans son aînée et déjà promise à son noble et riche cousin. Mais peu importe car «L'amour [...] est un tyran: il veut tout, et quand il a tout, il voudrait l'impossible». La beauté des lettres d'amour de l'amant partage avec la perfection des uvres du peintre le même secret; Delacroix en multiplie les esquisses avant de laisser sa plume et son pinceau exprimer sa passion. Ainsi lit-on dans son fameux Journal plusieurs brouillons de ses missives enflammées à «J.». Pourtant, nous n'avons trouvé nulle trace de cette incroyable déclaration éminemment picturale rédigée au retour d'une de leurs rencontres amoureuses et dont les mots et les images jaillissent de la plume du fougueux amant qui continue à croquer en songe sa maîtresse: «rentrant dans ta petite chambre adorée, et où reposent toutes tes grâces dans ce lit que mon amour jaloux ne peut partager». Telle une de ces peintures, cette lettre fait écho à la fascination du peintre pour l'anatomie des corps écorchés, «Je voudrais circuler avec ton sang dans les veines et aller dans ton cur, y voir si je l'occupe tout entier.»; traverse les cauchemars de l'auteur de La mort de Sardanapale, «Me coucher! C'est me séparer de toi une seconde fois, [...] et qui sait ce que m'apportera le vague des songes. Sera-ce ta douce image? Ou ma triste imagination enfantera-t-elle encore des monstres horribles?»; et emporte sur un carré de toile chaque parcelle du corps de son amante: «Pourquoi est-ce que je baise encore mon mouchoir qui t'a touchée tout à l'heure, qui t'a touchée partout.» Une des plus belles lettres de Delacroix, et dernières en main privée, adressée à sa maîtresse «Julie», dont l'identitéest longtemps restée inconnue des biographes du peintre. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR8,500.00 (€8,500.00 )

‎DELACROIX (Eugène).‎

Reference : 93382

(1954)

‎Lettres intimes. Correspondance inédite publiée avec une préface et des notes par Alfred Dupont.‎

‎Paris Gallimard 1954 1 vol. broché in-12, broché, 215 pp. Edition originale en service de presse avec un envoi de l'éditeur "A Monsieur Georges Bataille, en hommage sincère. Alfred Dupont". Seules les premières et dernières pages sont découpées.‎


Vignes Online - Eymoutiers
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EUR50.00 (€50.00 )

‎DELACROIX (Eugène). [1798-1863]. ‎

Reference : S634

Jacques Chaminade - Aix les Bains

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EUR500.00 (€500.00 )

‎(DELACROIX Eugène) MARQUET DE VASSELOT J.J.‎

Reference : 20594

(1936)

‎Trois crosses limousines du XIIIème siècle dessinées par E. Delacroix‎

‎In Bulletin de la Sté de l'histoire de l'art français, Paris 1936, 14x23cm, agrafé.‎


‎Edition originale imprimée à petit nombre de ce tiré à part. Envoi de l'auteur sur le premier plat. Plats légèrement et marginalement passés sans gravité, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎DELACROIX Georges:‎

Reference : 5954

(1900)

‎Les maladies et les ennemis des caféiers.‎

‎Paris, Augustin Challamel, 1900. In-4 de [4]-212 pages, demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné, coiffes faibles, dos frotté. Tampon-ex-libris moderne. ‎


‎Illustré de 50 figures dans le texte. Seconde édition complètement remaniée. Envoi autographe de l'auteur. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF60.00 (€61.41 )

‎[Le Cheval d'Ecume] - ‎ ‎DE LA CROIX, Robert‎

Reference : 46819

(1948)

‎Migrations [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎E. O., Un des quarante exemplaires sur Lafuma pur fil numérotés (n° XXXII), 1 vol. in-8 br., Le Cheval d'Ecume, Nantes, 1948, 34 pp.‎


‎Bel envoi de l'auteur. Bon état (couv. lég. frottée) pour cet exemplaire du tirage de tête.‎

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EUR45.00 (€45.00 )

‎DELAGE Edmond‎

Reference : 73264

(1934)

‎La guerre sous les mers‎

‎Grasset, Paris 1934, 13,5x20,5cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 60 premiers exemplaires numérotés sur vélin pur fil,seuls grands papiers. Bel et rare exemplaire à toutes marges malgré de petites déchirures marginales sans gravité sur les plats. Envoi autographe signé d'Edmond Delage à monsieur Geymard. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎[Bernard Grasset] - ‎ ‎DELAGE, Edmond‎

Reference : 55114

(1929)

‎Le Drame du Jutland [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎Exemplaire du service de presse marqué S.P., 1 vol. in-8 reliure brdel demi-percaline mauve, couvertures conservées, Bernard Grasset, Paris, 1929, 233 pp.‎


‎Bel exemplaire dédicacé par l'auteur "A J. Talabard, son dévoué collaborateur". Normalien, agrégé d'allemand, Edmond Delage (1886-1968) fut professeur à l'Ecole navale, journaliste aux meilleurs journaux et président de l'Académie de Marine. ‎

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