FARRERE Claude - (Frédéric-Charles Bargone dit - Lyon 1876 - 1957) - Romancier français
Reference : GF21621
4 pages in8 - bon état -
Il intervient auprés d'un membre du jury du Conservatoire au profit d'un enfant, "Gaston Crespin", au théatre Saint-Mars: "Sa mère est une vieille femme que j'estime. Un échec jetterait inévitablement ce petit garçon au music-hall. Et sa mère en serait au désespoir..." - Il demande seulement impartialité et équité "qui est l'essence même de votre oeuvre dramatique"...-
[GRAND'AIGLE] - FARRERE (Claude) - GRAND'AIGLE (Henri GENEVRIER, dit).
Reference : 013918
(1927)
Paris Editions d'art de l'Intermédiaire du bibliophile 1927 Broché, couverture illustrée rempliée Dédicacé par l'auteur
Edition illustrée par GRAND'AIGLE de 44 aquarelles hors-texte en couleurs, dont la couverture et frontispice & quarante-deux dessins dans le texte, reproduits au pochoir par le "Coloris moderne". Avertissement inédit de l'auteur. Tirage à 500 exemplaires numérotés. >>Un des quelques exemplaires d'auteur, hors tirage, justifié et paraphé par l'auteur, et portant un ENVOI autographe signé de Farrère. Très bon 0
1914 broché in-octavo (paperback in-octavo), dos et couverture jaunes imprimés (yellow spine and cover printed) - dos fendu (split spine), tranches non rognées (edges no smooth), envoi autographe manuscrit de l'Auteur sur la page de faux-titre (author's autograph on the half title page), sans illustration (no illustration), naissances de rousseurs (beginning of the redness marks), 304 pages, 1914 à Paris Société dEditions Littéraires et Artistiques Librairie Paul Ollendorff,
bon état malgré les petits défauts signalés (very good condition in spite of the smalls defects indicated)
3 janvier 1944 (pour 1945) : Très belle lettre de Claude Farrère, alors que la guerre n'est pas finie. Il parle de De Gaulle comme étant un chef de génie. Il ne doute pas que l'Allemagne soit écrasée; Mais il faudra reconquérir notre Indochine face au dangereux Japon; Mais plus le combat sera long, plus nous regagnerons notre honneur ... En feuilles Très bon 1945 1 fort volume in-8°
édition originale
Paris, Flammarion, 1949. In-8, broché, couverture imprimée en deux tons, non coupé, 330 pp.
Édition originale. Tirage à 310 ex. Un des 30 exemplaires du tirage de tête numérotés sur papier pur fil du Marais, n° 17 en parfait état enrichi d'un ENVOI AUTOGRAPHE de l'auteur. Photos sur demande.
« Lundi… 10 ? 11 ? …?? (mai ???) ». 8 pp. in 12.
Irrésistible lettre sur ses démêlés avec Decourcelles et Frondaie pour la publication de La Bataille (1909). Ils faisaient suite à ses démêlés avec les mêmes pour la publication de L'Homme qui assassina (1906). Louÿs pourrait-il dire à Decourcelles « Farrère est en Albanie ; il ne vous oublie pas [..] et me prie "strictement" (sous haute trahison frondayenne) de vous dire ceci ("pour gagner du temps, courriers très lents") — quelles conditions sérieuses pour la Bataille ? tout de suite ? » En travers à l'encre rouge : « je ne peux pas "deviner" vos tristesses ? Ou si c'est trop imprévu ?? Je suis tout avec vous, Pierre ! »Farrère voua à Louÿs, son ami et son maître, une admiration fervente et cela seul aurait suffi à lui ouvrir les portes du 20 rue Jacob. Mais ce sont «les» Farrère que reçoit Natalie Barney. En effet en 1919, l’écrivain avait épousé Henriette Roggers, comédienne fort belle dont l’Amazone, au début du siècle, était tombée amoureuse au point de la poursuivre jusqu’en Russie. On sait que Natalie Barney avait le rare talent, une fois la passion éteinte, de nouer avec ses anciennes amantes une solide amitié.
1940 [circa octobre 1940] Manuscrit autographe de 9 ff. in-4 anopistographes (environ 30 lignes par page), signé in-fine.
Quelques ratures. Un manuscrit, probablement inédit, très lisible. Dans ce projet d'article, Claude Farrère évoque longuement l'invasion japonaise de la Chine puis la récente invasion du Haut Laos et du Haut Tonkin. Il prévoit une extension du conflit, car les bases navales de l'Indochine coupent Hong-Kong de Singapour et remarque qu'une "extension des conflits actuels ôterait à la planète le peu de chances qui lui restent de jamais retrouver une paix durable et une civilisation basée sur le droit, la justice, l'ordre et la liberté". L'article se termine par des considérations sur les bienfaits apportés par la colonisation française de l'Indochine, respectueuse des croyances, des moeurs et des trésors culturels. Et Claude Farrère de conclure : "J'ai peur que leur bonheur [celui des "populations douces et naïves du Cambodge, du Laos, de l'Annam et du Tonkin"], hélas ! ne soit fini." Quelques rousseurs et plis, sans aucune gravité.
1931 Paris, Flammarion, 1931. Un volume de format in 8° de 250 pp. Reliure de l'époque en demi basane vert pomme à coins. Dos à nerfs, titre doré, tête dorée. Couvertures conservées.
Dos légèrement défraîchi et uniformément passé. Exemplaire N°123/150 sur vergé pur fil Outhenin Chalandre; après 5 chines, 5 japons, 40 hollandes; Edition Originale. Bel envoi très "politique" à Charles Vavasseur, viticulteur, Maire de Vouvray et leader de la droite Tourangelle entre les deux guerres. Bon état.
Cet important tapuscrit (3 pages)a été publié dans le numéro spécial de la revue Mercure de Flandre consacré à Pierre Loti ( janvier-février 1931). On joint une très belle lettre signée dans laquelle Farrère évoque tristement la cérémonie de l'apposition d'une plaque sur la maison de Loti. En feuilles Très bon Paris 1930-1934 3 pages in-4° et 1 page in-4°
- Paris : Ernest Flammarion (impr. de Lagny), 1929. In-12, 190 x 140 ; (1 f.), 289 pp., (2 ff. dernier blanc), couverture imprimée. – Broché.
Édition originale, de ce roman s’inscrivant dans la lignée des romans de mœurs de la fin du XIXème siècle.Un des 150 exemplaires sur Vergé d’Arches (n°46). Portant la mention « Exemplaire imprimé spécialement pour Claude Farrère », il est enrichi de cet envoi autographe signé de l’auteur, au romancier et dramaturge Georges Lecomte (1867-1958) : « à Georges Lecomte avec toute ma profonde affection Tout mon respect, Toute ma reconnaissance. Claude Farrère. »Brunissures et tâches marginales. Infimes salissures et accroc à la couverture.Bibliographie : Talvart et Place V, 330 n°47 A.
Paris Flammarion 1922 in 12 (19x13) 1 volume broché, 309 pages, non rogné. Max et Alex Fischer, écrivains français d'origine suisse. Exemplaire sur papier de Hollande ( grand papier ), celui-ci exemplaire nominatif imprimé pour les écrivains Max et Alex Fischer. Envoi autographe signé de l'auteur aux écrivains Max et Alex Fischer. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché Signé par l'auteur
Genève, sans nom, 1918. In-4 à l'italienne de 15 pages suivies des planches, pleine toile grège, titre doré au premier plat qui est en outre orné d'une photographie en noir contrecollée. Ex-libris Edmond Chenevière.
44 planches en noir, dont 43 photographiques de Charnaux et frères. Un plan, hors-texte lui aussi, illustre l'introdution de Guillaume Fatio. Bel ouvrage, peu courant. Notre exemplaire est enrichi d'un envoi autographe signé de Jean Bartholoni à son ami Edmond Chenevière, banquier, philanthrope et maire de Cologny. "Achevée en 1830, la Villa Bartholoni a été bâtie selon les plans de l'architecte français Félix-Emmanuel Callet, grand prix de Rome, pour servir de résidence d'été au banquier genevois Jean-François Bartholoni. L'architecture de ce bâtiment s'inspire à la fois des villas palladiennes du nord de l'Italie et du néo-classicisme français, tout en adaptant sa taille aux dimensions et au confort de chauffage des demeures bourgeoises du 19e siècle. Si l'extérieur est plutôt sobre, sa luxueuse décoration intérieure s'inspire de l'Antiquité pompéienne. La marqueterie des parquets et des sols de marbre, les fresques murales, les stucs et les peintures des plafonds, déclinant des thèmes différents selon les pièces (personnages mythologiques, allégories ou animaux fabuleux), font de cette villa une œuvre d'art et une curiosité sans égale dans la région" [ville-geneve.ch]. Première planche tachée au coin inférieur.
Paris Corrêa 1961 1 vol. Broché in-8, broché, non coupé, 257 pp. Edition originale avec un envoi de l'auteur "à M. Georges Bataille, hommage de l'A. C.F. VI/61".
Tirage à 250 exemplaire sur vergé de hollande van Gelder (n° 134), 1 vol. in-4 br. sous couverture rempliée, sous chemise cartonnée et étui, Aux Editions du Dauphin, Paris, 1929, 6 ff., 134 pp. et 2 ff. n. ch.
Très bel envoi de l'auteur "A Monsieur Maurice Reine en signe de bien vive sympathie, etsous l'aile triple des Trois Moulins, avec la meilleure poignée de main de René Fauchois, Montmartre 4 décembre 1931". On joint une lettre autographe signée de l'auteur à Maurice Magre. Librettiste de Gabriel Fauré, René Fauchois reste surtout connu comme l'auteur de "Boudu sauvé des eaux", adaptée au cinéma par Jean Renoir en 1932, avec Michel Simon dans le rôle titre. Etat satisfaisant (étui et chemise abîmé, très bon état par ailleurs).
Paris Editions du Dauphin 1932 1 vol. broché in-18, broché, 157 pp. Première édition séparée de cette délicieuse comédie qui a donné lieu à l'un des chefs d'œuvre du cinéma français de l'entre-deux-guerres. Publiée ici dans une version refondue, pour la sortie du film de Jean Renoir, la pièce avait d'abord été créée dans un petit théâtre de Lyon en 1919, avant d'être reprise en 1923 dans une obscure édition collective des comédies de René Fauchois. C'est grâce à l'interprétation truculente de Michel Simon que le personnage de Boudu fut véritablement sauvé des eaux ! Exemplaire enrichi d'un joli envoi de l'auteur à une demoiselle. Très rare.
1953 Paris, Librairie Arthème Fayard, 1953; in-8° broché, couverture crème imprimée en noir et rouge; 220,(1)pp.
Envoi autographe signé à la galeriste et critique d'art " Lia ( Grambihler) délicieuse vivante...". Dos de la couverture bruni, très petite trace de mouillure angulaire au coin inférieur des 20 derniers feuillets. ( GrMDB)
Paris L'Emancipatrice 1904 1 vol. broché in-12, broché, 167 pp. Edition originale de cette satire de l'antisémitisme dont le personnage principal est un député du nom d'Henri Dumont... Une des premières pièces par l'auteur de "Boudu sauvé des eaux". Bel envoi de l'auteur à René Puaux.
Tourville-La-Rivière, " Montjoie ", chez l'auteur, 1935. In-12, broché, couverture orangé imprimée, 156 pp avec le feuillet d'errata (4ff).
Envoi autographe de l'auteur à Mr van Melle. Photos sur demande.
Préface de François Coppée, 1 vol. in-12 br., couverture plastifiée, Alphonse Lemerre, Paris, 1889, VIII-202 pp. et 1 f. n. ch.
Rare exemplaire de l'édition originale, enrichi d'une L.A.S. de l'auteur (avec l'enveloppe conservée), datée de Rome le 6 janvier 1882, et adressée à Alidor Delzant : "Cher Monsieur, je suis infiniment sensible à votre affectueux souvenir. Au milieu de mes voyages, des ennuis d'un long traitement qui me tient à la chambre depuis deux mois, j'avais égaré votre adresse. Merci de me la rappeler pour l'avenir. Si vous n'avez pas oublié Rome, vos "hospites" n'ont pas gardé une moins agréable mémoire du séjour que vous y avez fait ; ils regrettent seulement que vous y soyez restés trop peu et que vous n'ayez pas assez mis leurs bonnes volontés à l'épreuve [... ]". Né d'une vieille famille d'Auvergne, dans le pays d'Arlanc, Maurice Faucon (1858-1907) mena de front des études de droit, de lettres et d'histoire. Chartiste, proche de l'historien de l'art Charles Blanc, il sollicita deux missions en Italie pour y étudier les origines des expéditions françaises d'Italie, puis fut désigné pour continuer comme membre de l'Ecole française de Rome, l'analyse des registres de Boniface VIII. "Au moment même où il s'occupait de ces travaux, à la fin de son séjour à l'École de Rome, un mal implacable et insidieux le saisit, le réduisant à l'immobilité, consacrant à la douleur cette vitalité qu'il dépensait au service de l'étude, le forçant à donner à ses publications ce caractère hâtif et fragmentaire dont il s'excuse dans une préface avec une touchante mélancolie. L'épreuve était rude, elle le devint de plus en plus dans ces années de 1884 à 1889, dont les souffrances ont trouvé un écho dans des poésies intitulées par lui :" Italie. La voie étroite" [ ... ], et qui se nourrissaient de tout ce que pouvaient leur fournir sa sensibilité de poète et la richesse de sa vie intérieure. Au cours de cette crise cruelle, les sentiments religieux qui l'avaient toujours inspiré au temps de ses années de joie et d'espérance se teintèrent parfois d'un ascétisme pessimiste. Puis, peu à peu, l'apaisement se fit et s'affirma lorsqu'une dernière épreuve, la mort de sa mère, communiqua à son âme croyante un sentiment encore plus vif de « la sérénité des choses éternelles" (Digard, Bib. de l'Ecole des Chartes, 1907, pp. 657 s.). Etat satisfaisant (couverture plastifiée, bon état par ailleurs).
Henri Fauconnier, né à Barbezieux (en Charente) le 26 février 1879, où il est mort le 7 avril 1973, est un écrivain français. Il est connu principalement pour son roman Malaisie, qui lui valut le Prix Goncourt 1930. Il est le frère de Geneviève Fauconnier lauréate du Prix Femina en 1933. Il fait partie du Groupe de Barbezieux avec Jacques Chardonne, son ami d'enfance, et Geneviève Fauconnier, sa sœur. Jacques Chardonne, nom de plume de Jacques Boutelleau, né à Barbezieux le 2 janvier 1884 et mort à La Frette-sur-Seine le 29 mai 1968, est un écrivain et éditeur français. Lot de 2 lettres : - Lettre autographe non signée d'Henri Fauconnier à Jacques Chardonne - Musset, le 12 octobre 1951 puis Bruxelles, le 16 et le 17 octobre - 4 pages sur deux feuillets format 21x 27 - bon état, pliures liées à l'envoi, petites fentes sur le pourtour du premier feuillet Lettre écrite en plusieurs temps dans laquelle Henri Fauconnier s'excuse tout d'abord de ne pas écrire à son ami Jacques Chardonne plus souvent puis répond à une question sur le colonialisme (suite à la parution d'un article de Simone Weil) et son expérience personnelle en Malaisie. "Eh! oui, mon vieux, je brûle (ta plume a toujours le mot juste au bec), je brûle de t'écrire depuis des semaines, et d'écrire à Gérard, à André, à X, à Y, depuis des mois et des années, et je brûlerai éternellement pour toutes les lettres que je n'aurai pas écrites au cours trop court de ma vie - sans compter les romans, récits, mémoires qui mijotent en vase clos et ne seront jamais cuits. Bernard Shaw m'a découragé une fois pour toutes avec son Mathusalem en me confirmant ce que j'avais déjà pressenti, qu'aucun homme ne peut se réaliser entièrement en moins de 150 ans. Pourtant, Proust... mais c'est un monstre. [...] J'ai toujours sous les yeux 2 listes de ce que je dois écrire, littérature d'un côté, correspondance de l'autre. Ça me prouve ma bonne volonté. Mais la longueur toujours croissante de ces listes et l'égale urgence de tous leurs articles la met en déroute. Mon malheur est de vouloir tout faire et tout bien faire. Et comme il est clair que c'est impossible, je choisis de répondre à la banque. [...]" - Lettre autographe signée H.F. (Henri Fauconnier) adressée à Jacques Chardonne - Paris, le 23 octobre 1951 - 2 pages sur un feuillet format 21x 27 - bon état, pliure liée à l'envoi, une petite fentes au niveau de la pliure Dans cette seconde lettre Henri Fauconnier ajoute des précisions sur le fonctionnement des plantations en Malaisie et une anecdote concernant les élections législatives en Indochine. "Vieux - J'ai quelques doutes sur la qualité de cette lettre que je t'ai écrite par petits morceaux et l'esprit à moitié ailleurs. En outre, j'ai omis diverses choses, car le sujet était très vaste. [...]"
1964 2 volumes, broché in-octavo raisin, non-coupé, envoi autographe manuscrit, 524 pages + 465 pages, 1964 Imprimerie Lussaud Frères,
thèse de doctorat pour le doctorat - Université de Rennes - bon état
7 p. in-4, Paris, 11 juin - 20 août (1955). Concernent l'édition de la grande anthologie William Faulkner au C.F.L. qui paraîtra en 1956 sous le titre : William Faulkner Jefferson, Mississippi. La lettre du 11 juin (5 pages) donne un plan très détaillé du projet, à partir de l'anthologie américaine publiée par Malcolm Cowley… L'autre lettre concerne notamment l'édition au C.F.L. du Vieil homme et la mer d'Hemingway (préfacé par Michel Mohrt). Michel Mohrt a choisi l'iconographie de l'Album Faulkner dans la collection de la Pléiade.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
1 vol. in-8 reliure demi-basane marron, Les Français en Cochinchine. Confrontation de l'Europe et de l'Asie ou Premiers linéaments d'une politique coloniale dans l'Inde, la Chine et l'Indo-Chine. Les origines de l'Emprie Français de l'Indo-Chine : Revue de Géographie, Février 1888, pp. 81-103, Août 1888, pp. 93-111, Mai 1889, pp. 342-350, Septembre 1889, pp. 181-195, Janvier 1890, pp. 13-23, Avril 1890, pp. 266-278, Juin 1890, pp. 401-410 ; Avril 1891, pp. 266-277, Septembre 1891, pp. 249-260, 1892, pp. 89-100, Juin 1898, pp. 401-416, novembre 1898, pp. 334-349, pp. 412-426 [ Avec : ] Les Français en Cochinchine au XVIIIe siècle. Mgr Pigneau de Béhaine, Evêque d'Adran. Augustin Challamel, Editeur, Paris, 1891, 2 ff., portrait en frontispice, 254 pp.
Très rare document réunissant l'édition originale de l'étude consacrée aux "Français en Cochinchine au XVIIIe siècle" à travers la figure remarquable de "Mgr Pigneau de Béhaine, Evêque d'Adran.", précédé dans la première partie par le recueil complet des écrits d'Alexis Faure sur "Les origines de l'Empire Français de l'Indo-Chine". Il s'agit très manifestement de l'exemplaire de l'auteur lui-même, qui a recueilli tous ses articles publiés de 1888 à 1899 dans la "Revue de Géographie", en les corrigeant de sa main à l'occasion (il a notamment corrigé le titre global pour dénommer le recueil : "Les Français en Cochinchine. Introduction. Première Partie : L'ambassade de Poivre à Hué (1748-1750). 2me Partie. Mgr Pigneau de Béhaune 1767-1799"). Ancien secrétaire particulier de M. de Chasseloup-Laubat, ministre de la Marine et des colonies de 1860 à 1867, Alexis Faure y communique "un grand travail renfermant de précieux documents inédits". Bon exemplaire bien relié de ce document unique à certains égards (restauration d'origine au premier feuillets, annotations parfois en partie massicotées, dos très lég. frotté, bel exemplaire par ailleurs). Evêque de Cochinchine, diplomate, Pierre Pigneau de Béhaine, des Missions Etrangères de Paris, joua un grand rôle dans l'histoire des relations entre la France et l'Annam.
FAURE, Chef de Bataillon de la Trentième demi-brigade d'Infanterie Légère
Reference : 27677
(1799)
Une pièce in-folio de 4 pp. et 1 f. inséré
On trouve mentionnée les dates de Pluviôse, du 3 Germinal an 7 (23 mars 1799) et du 26 fructidor (à Marseille). Milan fit sa reddition devant les troupes coalisées en juin 1799. Etat très satisfaisant (lég. mouill. et qq. petits mq. en pliure n'affectant pas le texte)
Important ensemble de 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]
Important ensemble réunissant diverses pièces relatives au "naufrage" de la librairie Dentu, au lendemain du décès du grand éditeur Edouard Dentu. On notera un remarquable rapport d'arbitrage détaillant avec une grande clarté les litiges très complexes qui opposèrent la Veuve Dentu à ses nouveaux associés. L'arbitre plonge dans les arcanes de l'édition et de la librairie parisienne des années 1884-1890. Prix du lot, non séparable.