4 pages in-12, 182 x 116, à l’en-tête du Chalet des Sapins à Lons-Le-Saulnier.
Lettre autographe signée adressée à Curnonsky que Colette affuble affectueusement du sobriquet de Rnonsky.La plume de Colette, plus crue et détendue qu’à l’accoutumé, laisse transparaître la profonde amitié qui unissait les deux auteurs.C’est d’ailleurs cette même année 1895 que Curnonsky fut engagé comme prête-plume par Willy, et peut-être doit-on voir dans ces premiers mots une allusion à des difficultés d’écriture : « Cher gosse, je pourrais te dire un tas de grosses méchancetés, que ton « cochon universitaire » que tu prétends ensommeillé près de l’autre, aurait rudement besoin de têtes de pavot, vu ses insomnies, - je pourrais te dire que le papier d’Arménie se trouve au Bon Marché, rayon de parfumerie, au premier étage à droite quand on entre par la porte de la rue de Sèvres, — que, pour une graphologue aussi distinguée que moi, ton écriture bavarde un peu beaucoup sur ton caractère jeune, mais, comme dit ma nièce Renée « aujourd’hui, je suis Bbbonne ! » Avec beaucoup de b pour que ça soye (sic) plus onctueux. » Dans cette missive elle fait allusion à un ouvrage du pamphlétaire Henri Rochefort paru pour la première fois dans le journal l’Intransigeant le 2 août 1880 : « As-tu demandé chez Dentu “Melle Bismarck” ? »Colette, alors en villégiature avec son mari Henry Gauthier-Villars (1859-1931), dans la ville thermale de Lons le Saunier, évoque sans complexe sa vie de jeune couple : « Je prends des bains salés, - heureux bains salés - si salés que maintenant quand Willy me… m’embrasse, dis-je, il faut qu’il se relève trois fois la nuit pour aller boire. » Elle s’apprêtait à passer par Munich pour rejoindre le Festival musical de Bayreuth comme l’annonce Willy dans un post-scriptum en regard de la signature de Colette. Ce dernier en profite pour donner quelques instructions à son jeune « collaborateur » l’enjoignant lui aussi à retrouver le fameux ouvrage de Rochefort : « Mon cochon bleu, je post scriptum la lettre de ma gosse, pour te dire de chercher à la nationale la trace de Mademoiselle Bismarck. Nous partons dix jour pour Munich, et, pendant mon séjour transrhénan, il me faudra deux topos. Donc, envoie grandes manoeuvres le plus tôt possible, et soigné, mon petit chat, je t’en prie… ».
1 page et demi in-4, 270 x 210, sur papier bleu.
Colette félicite dans un premier temps son ami : « Cher Cur, tes papiers sont parfaits ! Je suis heureuse d’entendre autour de moi, ce qu’on en dit. Jeunes et pleins de souvenir : que demander qui soit mieux ? » Elle s’excuse de ne pas avoir réagi chaleureusement à la réception d’un colis de son ami à cause d’un projet l’accaparant toute entière : « Si je ne t’ai pas écrit merci avec chaleur, c’est que je fais un métier occasionnel qui m’absorbe et m’ennuie : je fais répéter la revue du Th. Michel, pour laquelle j’ai écrit à peine trois sketches. Mais Souplex appartient aux cabarets, alors je prends en rechignant la férule, — comme on disait. » Il s’agit-là d’une revue écrite à quatre mains par Colette et Raymond Souplex, créée pour la première fois au Théâtre Michel le 19 septembre 1941.
5 pages in-12, 150 x 113, sur papier bleu.
Très intéressante lettre de Colette. Encore tout enthousiasmée par sa nouvelle vie de couple, elle dépeint à son ami son lieu de villégiature, avec quelques pointes d’humour : « Tu verras comme nous sommes bien, sous les lambris dorés que j’ai revêtus moi-même de crépons Liberty, pour dénoncer aux visiteurs fourvoyés les habitudes libertiques des maîtres du logis. Et des nattes par terre, et un petit cheval de voyage, et des écrans japonais, et nos cuvettes personnelles, et un fauteuil en osier splendide à 6,90, sera ma chère, et Nonoche, et une petite montre en acier que Willy m’a achetée, et tout et tout quoi ! Et un jardin qu’y a des groseilles dedans. »Pour convaincre Curnonsky de venir les rejoindre, elle met l’accent sur les choses qui lui tiennent à coeur (animaux, nature, petits plaisirs de la vie à la campagne) : « Mais me direz-vous, que devient Nonoche ? Elle se galvaude, elle couche dans le grenier, elle se bat et hurle la nuit, et revient manger le matin avec des yeux fous, des oreilles de travers, une figure tragique et elle marche comme Mounet-Sully. Curnonsky, vois-tu, notre triomphe c’est la bicyclette ! Avant quatre heure du matin. Oui, tu as bien lu, - nous sommes dehors et nous avalons nos 15 kilomètres et l’air glacial. Car il fait un froid que tu ne soupçonnes pas, à ces heures-là, ce matin ça me pinçait les mollets et les épaules, avant le lever du soleil. Mais mon vieux, c’est les couleurs qui sont bien, de 3h1/2 à 5 heures ! Plus tard, c’est ordinaire, mais avant, c’est adorable. Et la rosée, et le silence, et les fleurs fanées, et les oiseaux qui ne gueulent pas encore, et des petits brouillards blancs et bleus, viens seulement, tu verras que c’est tout à fait bien. Je te montrerai Joigny, ousque (sic) nous allons pour rien, pour prendre un bock où un bain. Ça coûte 6 francs et quelque chose en 3e, pour venir ici. »
3 pages in-12 sur papier crème, 150 x 114, accompagné de son enveloppe datée du 7 décembre 1909.
Lettre autographe signée de Colette, envoyée depuis le domicile qu’elle occupait avec Missy Rue de Saint Senoch dans le 17ème arrondissement de Paris.Elle remercie Curnonsky de lui avoir fait parvenir « à la Gaîté [Théâtre de la Gaîté-Rochechouart], tout un jardin de fleurs que tu verses sur ma tête innocente et paysanne. Merci, vieux Cur ! »Le théâtre de la Gaîté-Rochechouart accueillait depuis le 19 novembre 1909 la pièce de théâtre de Sacha Guitry intitulée C’te Pucelle d’Adèle, avec Colette dans le rôle principal.Dans une dédicace adressée à son ami René Koval, Sacha Guitry précisait à propos de cette pièce : « Voilà ce que c’est que de dire à quelqu’un : « Je ferai n’importe quoi pour vous faire plaisir ! » J’ai voulu faire plaisir à l’admirable Colette et j’ai fait n’importe quoi ! ». Elle évoque également les pratiques assez peu galantes de son ex-époux Willy à son égard : « et je te jure bien que je finirai par déshabituer ce vieux maquereau — j’ai nommé Willy — de dire du bien de moi dans les journaux quand il signe, et de m’y traîner dans la boue quand il ne signe pas. »
C’est sous le sceau du secret, d’une écriture assez peu soignée, que Colette sollicite l’appui de son amie de toujours pour soutenir la nouvelle carrière politique de son mari Henri de Jouvenel : « Ma très chère créature Ceci est une lettre à laquelle tu ne devras pas répondre. […] Mais ne me réponds pas. Car Sidi se jette sur ton écriture avec un appétit que je partage, et il ne me pardonnerait pas d’avoir voulu soulever le chape de plomb de sa modestie. »L’année 1917 est jalonnée de séjours à Rome, organisés au rythme des missions diplomatiques de Henri de Jouvenel (surnommé Sidi) désormais délégué de la Triple Entente : « Mabilleau emporte dans sa poche, ce soir mercredi, 21. Une lettre de Sidi, concernant maints graves sujets, la soie, - soumi ???, - Barrère, - ??? qui point à l’horizon – enfin : Léon Bourgeois. »Ainsi évoque-t-elle la présence de Léopold Mabilleau, Léon Bourgeois, Camille Barrère… dans le sillage de ce brillant époux qu’elle admire « Je ne puis qu’admirer sans restriction la rapidité avec laquelle Sidi a fait siennes, depuis son arrivée en Italie, certaines questions lourdes, - la passion, la persuasion et l’autorité qu’il dépense pour des buts excellents. On l’apprécie on l’aime ici, on l’écoute. J’en suis enchantée. Il a une idée de voyage (et de mission) Léon Bourgeois que je ne te conterai pas, mais dont tu entendras inévitablement parler. »Trace d’onglet en marge.
non datée, 4 pages in-8 : 210 x 135, sur un feuillet à l'en-tête de Claridge's Hotel, 74 Avenue des Champs Élysées, accompagnée de son enveloppe timbrée à la date du 19 février 1932.
Très intéressante lettre dans laquelle Colette évoque un moment crucial de sa vie, à savoir la création de son institut de beauté situé rue de Miromesnil à Paris. Elle décrit à son amie l’excitation qui accompagne cette naissance qui l’accapare tout entière : « Nous travaillons beaucoup. L’usine nous voit souvent. Je gratte aussi le papier, naturellement. Nos « produits » sont des merveilles, - et je ne blague pas. Et puis on nous fait d’ici et de là des propositions que nous devons avoir l’héroïsme de ne pas accepter. Et puis… et puis. Voilà pourquoi je n’ai pas écrit. »Suit un long paragraphe sur les sourdes-muettes d’Auray, dans lequel elle explique à son amie le travail des éducatrices : « J’ai vu les sourdes-muettes à Auray, en Bretagne, autrefois. Et j’ai admiré aussi avec horreur, les saintes qui se vouent à elles. Tu sais comment les éducatrices leur apprennent à parler ? En leur tenant les doigts dans la bouche, et en mettant les doigts des muettes dans leur propre bouche, pour montrer la position de la langue !!! C’est terrible. »Enfin, elle parle de la pièce de théâtre La Banque Nemo de Louis Verneuil, créée le 21 novembre 1931 au théâtre de La Michodière : « Est-ce curieux, cette vitalité de la Banque Nemo ! Personne n’y comptait, sauf peut-être Verneuil. » La pièce, qui connut un franc succès, fut par la suite adaptée au cinéma en 1934.Colette s’excuse ensuite de devoir abréger sa lettre à cause d’une conjonctivite douloureuse provoquée par : « un vent d’Est glacial, […] La longue sécheresse et le vent d’Est s’entendent pour suspendre dans l’air toutes les saloperies imaginables. »
Georges Crès & Cie, Paris 1916, 12x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Ouvrage illustré d'un frontispice de Théophile Alexandre Steinlen. Bel et évocateur envoi autographe signé de Colette à son amante Valentine Feydeau : "A Valentine Feydeau (1) / (1) Elle n'aura le reste de la dédicace que si elle revient." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Mercure de France, 1904. . In 12, broché, non rogné, quelques piqûres sur le premier plat et le titre, envoi (Emboitage de Julie Nadaud). 119 pp., [2 ff.].
Édition originale sur papier vergé d’édition. Bel envoi à Gyp : « À madame la comtesse de Mirabeau-Martel très-déférent hommage (moi je ne sais faire parler que les bêtes…) Colette Willy. » Gyp a inscrit son chiffre « G » sur le premier plat. Un envoi aussi long de Colette à cette époque est rarissime. Joint à l’exemplaire : GYP. Lettre autographe signée à Colette, sur papier à large liseré et cachet noirs de deuil. Mardi 9, 4 pp. in 8°, en remerciements des Dialogues de bêtes. Elle lui dit « tout le plaisir que Toby-Chien et Kiki-la-Doucette m’ont fait. Leurs pensées sont délicates et leurs paroles itou. C’est joli, joli, un bijou ! Je vous remercie d’avoir pensé à l’ours du boulevard Bineau […] »
Colette YVER - [Antoinette de Bergevin] - [Segré 1874 - Rouen 1953] - Ecrivaine française
Reference : 33086
1 page in4 - Bon état -
Elle le remercie pour les renseignements fournis et lui envoie sa demande au Général Fayolle "qui est désormais entre [ses] mains" - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -
Colette YVER - [Antoinette de Bergevin] - [Segré 1874 - Rouen 1953] - Ecrivaine française
Reference : 33222
2 pages in4 - Bon état -
Elle souhaiterait aller au front français en Italie pour le compte de la Revue de Paris et faire un article "sur notre front français en Italie, sur les organisations du Service de Santé, les transports des blessés, les modes de ravitaillement des troupes" - Elle aimerait y rencontrer des officiers qui la renseigneraient et lui montreraient "des spectacles que je pourrai décrire" - Elle a déjà fait une mission de ce genre dans la Somme en 1916, et au Front belge récemment - Ses articles paraissent avoir un "effet moral sur les civils" - Elle souhaite donc avoir une "mission de presse" avec toutes les autorisations nécessaires - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -
Colette YVER - [Antoinette de Bergevin] - [Segré 1874 - Rouen 1953] - Ecrivaine française
Reference : 33087
10 pages grand in4 - Bon état -
Beau manuscrit de la Dixième et dernière Lettre à un jeune mari parue en feuilleton dans l'Eclair en 1929 : "Ne vous ai-je pas entendu,à Elbeuf même, railler avec persistance les délicatesses de Marie-Edith qui refait dix fois sa robe parce que rien ne saurait la satisfaire; ou qui lit et relit pendant un mois et simultanèment deux livres de Mauriac et de Drieu La Rochelle pour établir une comparaison essentielle entre des visions si détaillées ...de la vie intérieure humaine"...- Longue conversation entre Alain et Colette Yver au sujet du couple qu'il forme avec Marie-Edith - Beau texte - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -
1 page à l'encre verte, datée 4 mars 1953. Colinet félicite et remercie Noël Arnaud de sa revue Le Petit Jésus… J'ai traversé une région où les nuages étaient si bas qu'ils me détrempaient les organes loco-moteurs. Une belle éclaircie toutefois : la réception du n° 6 du Petit Jésus dont je suis vraiment confus de venir vous féliciter et remercier si tardivement. Il décide un versement mensuel pour un nouvel abonnement à la revue ainsi qu'aux Cahiers du Collège de 'Pataphysique. (…) Et dans la marge : " Reproduction interdite " : Au verso, mes traits survivants tels que j'ai pu les repêcher, il y a quelques heures à peine dans mon miroir. Au verso : autoportrait de Colinet en couleurs à l'encre de Chine et aquarelle, format 13,2 × 9, signé en bas à droite P.C. et daté 3/53.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
2 pages, 13,2 × 8,9 à l'encre verte, 31 août 1953. J'espère que vous avez bien reçu, il y a plusieurs mois déjà, les 3 otaries acrobatiques mises bas selon votre désir. A présent je lis dans " Les Temps Mêlés ", outre votre prose très bien venue et très stimulante, que le Petit Jésus n° 7 publie du Colinet, du Piqueray, du Schwitters, du Blavier, etc. Il est évident que je ne puis rester indifférent à une telle annonce. Il lui demande si ce n° 7 est déjà paru, s'il y a eu des tirés à part avec les frontispices [de son neveu Robert Willems]. Quand recevrons-nous toutes ces choses excitantes ? Piqueray et lui veulent l'aider en achetant des tirés à part… D'autre part, il va de soi que je reste abonné à la nouvelle série du P'tit. Des Cahiers du Collège de 'Pataphysique, il n'a que le n° 7 qu'il n'a pas encore payé mais espère y arriver bientôt en souhaitant que les publications ne soient pas épuisées. J'attends de vos nouvelles cher ami Arnaud.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
[Capacci] - COLINET Paul, PIQUERAY Marcel et Gabriel, LECOMTE Marcel
Reference : 003017
(1946)
Bruxelles La Boétie 1946 In-12 Broché Edition originale
Edition originale de cette étude, illustrée d'un portrait du peintre et de 30 reproductions d'oeuvres. Tirage à 1500 exemplaire numérotés, celui-ci portant un ENVOI autographe signé de Bruno Capacci. Bon exemplaire 0
1 vol. in-4 br., A. Parent, Paris, 1868, 44 pp.
Bon état. Envoi de l'auteur au Docteur Ducourneau sur le premier plat.
Paris, Ste d'Edition "Les Belles Lettres", Les Cahiers Rhénans VI, 1927. In-8, broché, 293 pp.
26 planches hors-texte 39 figures dans et hors-texte. Envoi autographe de l'auteur. Photos sur demande.
S.n., Paris s.d. (circa 1950), 11,5x9cm, une feuille.
Carte de visite imprimée du peintre et illustrateur Paul Colin sur laquelle il a ajouté, aux feutres rouge et bleu, à l'attention de son ami Carlo Rim : "COMPLIMENTS MEILLEURS VOEUX" Agréable exemplaire. Provenance : de labibliothèque de l'écrivain provençal, cinéaste et caricaturiste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Maison de la Pensée Française, Paris 1951, 16x22cm, broché.
Edition originale de ce catalogue d'exposition présentant des oeuvres de Paul Colin à la Maison de la pensée française du 13 avril au 25 mai 1951. Un petit manque en tête du dos. Envoi autographe signé de Paul Colin à Pierre Teulon. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, La Table Ronde, 16 septembre 1957. Grand in-8 (25,5 cm x17 cm) ; broché, couverture illustrée, imprimée et rempliée, non coupé, 238 pp. Grandes marges conservées. (dos plissé).
Edition originale. Un des 250 exemplaires sur Roto Aussédat, seul tirage en grand papier après 50 sur Vélin d'Arches et quelques ex hors-commerce. Exemplaire H. C. XI imprimé spécialement pour Monsieur Pain. Photos sur demande.
Editions La Table Ronde Paris 1957 In-8 ( 230 X 150 mm ) de 236 pages, demi maroquin anthracite à bandes, dos lisse janséniste, couverture illustrée et dos conservés. Nombreuses illustrations hors texte. EDITION ORIGINALE, 1 des 50 exemplaires du tirage de tête sur vélin, "imprimé spécialement pour Maitre Gabriel DELATTRE", enrichi d'un amusant envoi autographe signé avec petit dessin de l'artiste se représentant à une barre d'assise et du dessin original "volant" signé de Paul COLIN de l'illustration "Espanita Cortez" ( page 226 ). Très bel exemplaire, non rogné, témoins conservés.
COLIN (Paul) peintre, décorateur, un des plus célèbres affichistes français (1892-1985)
Reference : 42C25
Il donne à son correspondant les titres de ses disques préférés : « La berceuse de l’oiseau de feu de Stravinsky, la Pavane pour une infante défunte de Ravel, l’interprétation de Vaughn De Leath dans Ukulele Lady… ».
[ Mollat Editeur] - COLIN, Thierry ; COMBEAUD, Bernard ; EIMER, Jean
Reference : 50557
(1991)
Photographies de Thierry Colin, texte de Bernard Combeaud, préface de Jean Eimer, 1 vol. in-4 relié pleine toile noire éditeur sous jaquette illustrée, très nomb. ill. couleurs, Mollat Editeur, Bordeaux, 1991, 157 pp.
Bon exemplaire, enrichi d'un envoi de Thierry Colin et de Bernard Combeau à l'écrivain bordelais et journaliste Albert Rèche (1913-2016)
Paris Flammarion 1989 In-8 Broché Dédicacé par l'auteur
EDITION ORIGINALE dont il n'pas été tiré de grand papier. Photo de Collard en quatrième de couverture. Sur le faux-titre ENVOI autographe signé de l'auteur « Pour Christian Giudicelli, " LES NUITS FAUVES " corps à corps entre chien et loup. Cordialement ». Inséré le feuillet d'information presse pour l'ouvrage. ---- Célèbre roman autobiographique de Cyril Collard, son deuxième livre après CONDAMNE AMOUR paru deux ans plus tôt, LES NUIT FAUVES connut sa véritable notoriété par l'adaptation cinématographique que l'écrivain réalisa lui-même et où il tenait son propre rôle. Véritable fait de société, Collard décrit dans l'ouvrage et le long-métrage son parcours amoureux bisexuel et sa séropositivité, dévoilant au grand public et notamment auprès des jeunes la réalité de la maladie. Livre et film générationnel, LES NUIT FAUVES marquèrent un tournant dans la compréhension du Sida et son adaptation fut unanimement salué, le film remportant à Cannes le 8 mars 1993 la palme du meilleur film, la palme de la meilleure première oeuvre et celle du meilleur espoir féminin pour Romane Bohringer qui jouait le rôle de Laura. Cyril Collard ne connut pas cette gloire : il disparaît le 5 mars des suites du sida à l'âge de 35 ans. Très bon 0
Flammarion, Paris 1989, 11x20cm, broché.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Rare envoi autographe daté et signé de Cyril Collard à Dominique Paulue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1 vol. grand in-8 br., Szeged, Hungaria, 1972, 161 pp. [ Contient : ] Lazlo Madacsy : Mérimée en Hongrie ; Arpad Berczik : Janos Erdelyi, dr vergleichende Literatuwissenschaftler ; Jeno Ujfalusi Nemeth : Pour une périodisation relativement nouvelle des littératures européennes ; Erzsebet Timar : Carattere rivoluzionario e alcuni tratti neoclassici nelle opere di Vittorio Alfieri ; Jozsef Mucsi : Contributions au problème des compléments du verbe ; Mandor Benedek : Realismo linguistico di Giovanni Verga
Envoi de l'auteur à "Monsieur Mesnard, avec tout mon respect". Bon exemplaire. De la bibliothèque du professeur Jean Mesnard (1921-2016), l'éminent spécialiste de Pascal et de la littérature du XVIIe siècle, normalien, agrégé de lettres, professeur à la Sorbonne et doyen de l'Académie des Sciences Morales et Politiques.