Cerf, Paris 1997, 13,5x21,5cm, broché.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi autographe signé d'Henri Coindé : "... A Nicole, "j'étais un sans-papier et vous m'avez accueilli dans votre Eglise" Fraternellement." Cahier photographique en fin de volume. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Arthaud , Paris 1972, 15x20cm, broché.
Edition originale illustrée de 47 photographies en couleurs ainsi que de 12 cartes. Agréable exemplaire en dépit du dos très légèrement décoloré. Envoi autographe signé d'Alain Colas à un couple d'amis prénommés Karin et Laurent. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1969 polycopié in-quarto, dos muet toile verte insolée, couverture crème légèrement salie, envoi autographe manuscrit de l'auteur sur la page de garde de la première de couverture, illustrations par stencils électroniques : nombreuses figures in et hors-texte - dont 29 planches hors-texte in fine, 227 pages, 1969 à Nantes Coopérative Nantaise d'Imprimerie - Aux Dépens de l'Auteur,
rare, bon état intérieur
Paris, Victor Havard, 1882. 3 vol. in-12 ; XI-530 pp.-(1) f., (2) ff.-525 pp., (2 )ff-521 pp.; Bradel demi maroquin rouge à coins, dos lisse avec chiffre en queue, tête dorée (rel. ép. signée de Carayon).
De la Bibliothèque du Comte Foy avec un envoi autographe du Compte de Colbert-Laplace. Parti volontaire en 1793, Le Général Colbert fit la plupart des campagnes de la Révolution et du début de l'Empire. Aide-de-Camp du Général Grouchy en 1797, Général de Brigade en 1805 il fut tué en Espagne en 1809, à la tête de son régiment. C'est une des plus belles figures de l'Epoque napoléonienne.Rare et important témoignage sur les guerres de Vendée, d'Allemagne et d'Italie, les campagnes d'Autriche, de Prusse, de Pologne et d'Espagne. Au chiffre de Feuillet de Conches, le célèbre bibliophile et historien.Fierro, Tulard, 338. Superbe exemplaire. Photos sur demande.
Ex Officina Elzeviriana (Elzevir), Lugduni Batavorum 1617, in-8 (11,5x18cm), (16) 230 pp. (2) 45pp. ; 58pp. (4) 307pp., 3 parties reliées en un volume.
Edition princeps de la publication de Johannes Van Meurs, imprimée en grec et en latin. Elle contient en particulier le De administrando imperio qui malgré un titre général à la date de 1617, porte au colophon la date d'impression de 1611. Ce texte, connu grâce à des manuscrits, n'avait jamais été imprimé auparavant. Reliure de l'époque en plein vélin moucheté de rouge à recouvrement, dos lisse présentant un titre à la plume, toutes tranches mouchetées de rouge. Plusieurs soulignements en rouge et annotations manuscrites marginales de l'époque. Dans la lignée des grands ouvrages d'éducation princière, Constantin dédia ce livre à son fils Romain II. L'empereur y traite principalement des relations diplomatiques de l'Empire avec ses voisins et explique à son héritier comment manipuler les ennemis afin qu'il se neutralisent entre eux. Constantin évoque également dans cet ouvrage le fameux feu grégeois, enjoignant Romain II à ne jamais révéler les secrets précieusement gardés de sa fabrication. Exemplaire de Colbert présentant, en tête de la page de garde, l'ex-libris de sa bibliothèque rédigé à la main par son bibliothécaire Etienne Baluze. A l'instar de son ancien protecteur le Cardinal Mazarin, Colbert réunit l'une des plus importantes et belles bibliothèques de France qu'il n'eut de cesse d'enrichir jusqu'à la fin de sa vie. Bibliomane avant l'heure, il mandata de nombreux correspondants chargés de dénicher les ouvrages non seulement en province, mais à travers toute l'Europe. Deux mois après la mort de Jean-Baptiste Colbert, en 1683, sa famille fit procéder à l'inventaire des livres de sa bibliothèque, constituée de plus de 20 000 volumes imprimés et plus de 8 000 manuscrits anciens. Notre ouvrage apparaît dans le catalogue de la vente de la bibliothèque de Colbert (1728) sous le numéro 16211. Bel exemplaire de cet ouvrage ayant appartenu à la prestigieuse bibliothèque colbertine. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Librairie José Corti 1947 In-12 Broché
Traduction de Henri Parisot. Envoi autographe signé du traducteur à Georges Sadoul Bon 0
Lettre autographe signée, datée 26 octobre 1838 (cachet de la poste), adressée à Madame Pilate . Elle est souffrante, et réclame l'argent dû par Mr Delaunay (?)… Déchirure sans gravité; cachet sec à ses initiales. En feuille Très bon Paris 1838
Lettre autographe signée, adressée à Madame Pilate. À propos d'une collection de la revue L'Artiste que devait payer Mr de Castellane ... Cachet sec à ses initiales. En feuille Très bon Paris 1838
Lib. Nouvelle A. Bourdilliat & Cie, Paris 1860, 12x18,5cm, relié.
Edition originale. Reliure en demi maroquin noir à coins, dos à cinq nerfs sertis de doubles filets à froid, date en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couverture montée sur onglet conservée (petits petits manques angulaires comblés), élégante reliure signée Patrice Goy. Rare envoi de Louise Colet à la marquise de Boissy. Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe de 3 pages dans laquelle l'auteur déplore le fait qu'elle '[ait] raté' sa correspondante lors de son passage à Paris, et l'entretient de ses projets de voyage en Italie où, d'ailleurs, elles pourraient enfin se rencontrer. Quelques petites rousseurs, une très pâle mouillure marginale affectant les derniers feuillets. Rare ensemble. Exemplaire parfaitement établi. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1846 (S.d), 19,5x35,5cm, une feuille.
Poème composée de 2 strophes de 10 vers, et de 28 vers en alexandrins ; dans la première est évoquée et développée la thèse sur l'art de Flaubert, dans la seconde la réponse de Louise Colet. Une feuille cartonnée pliée en trois volets de format oblong. Bel état. Le poème, certainement écrit dans la deuxième phase de la relation entre Louise Colet et Flaubert, vers 1846, est manifestement la tentation poétique de régler le différend théorique qui les oppose, celui-ci engendrant une conception de la vie totalement opposée. A la conception froide et intellectuelle de Flaubert et sa doctrine de L'art pour l'art, dans laquelle atteindre l'expression artistique est d'abord se dépouiller de l'expression des sentiments et du moi romantique : On n'écrit pas avec son coeur mais avec sa tête" (25 août 1852), Louise défend la supériorité de l'amour sur l'art, affirmant que aimer c'est vivre et que seul importe de vivre ; ainsi son poème s'achève ainsi : "La beauté seule est belle, et l'amour seul est grand!". Le poème, entièrement autobiographique, est un dialogue entre son amant Flaubert et la femme amoureuse et poète. Le premier vers est certainement textuel et introduit directement Flaubert dans le texte dans un jeu de dialogue : "Tu me dis... aime l'art mieux que l'amour!" Les 9 vers en alexandrins qui suivent developpent la conception flaubertienne du vrai et du beau, conception que l'on retrouve maintes fois explicitées par Flaubert dans sa correspondance à Louis Colet. La strophe suivante est la réponse de Louise : "Et moi je te réponds : ..." La correspondance de Flaubert et de Louise Colet suivit l'évolution de leur relation, d'abord échange de lettres passionnées, la correspondance deviendra rapidement un échange de vues sur le beau et le vrai, sur l'écriture et l'art, car dans dans cette vision, il n'y avait jamais que deux façons d'être incompatibles, celle d'une femme passionnée entièrement dévolue à ses sentiments, et celle d'un homme pour qui son art demandait tous les sacrifices en plus d'un rejet du monde des émotions. Flaubert demande clairement à Louise de se dépouiller de sa féminité, c'est à dire de ses émotions et du ruissellement de ses propres sentiments pour atteindre à une expression pure. Jamais Louise ne consentira à se trahir, quitte à incarner toute une conception de la femme inapte à l'art et à l'écriture, affirmant encore une fois dans ce poème la puissance de ses sentiments autobiographiques dont naissent ses oeuvres. Une pensée totalement contraire à la littérature flaubertienne, hérétique au dogme de l'art pour l'art. Louise colet, celle qu'on appela La muse, fut une beauté blonde aux yeux bleus qui captiva d'abord le philosophe Cousin, puis Flaubert, Musset et Vigny. Elle avait 36 ans lorsqu'elle rencontra le jeune Flaubert âgé de 25 ans, et elle se trouvait au faîte de sa gloire littéraire. Son salon à Paris était fréquenté par toute la gens littéraire et journalistique de l'époque. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Georges Crès et Cie 1918 1 vol. relié petit in-12 carré, bradel demi-maroquin ocre rouge à coins, dos lisse avec pièce de titre de maroquin vert gris, plats de papier moucheté ocre, doublures et gardes de papier marbré, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Stroobants), 158 pp. Édition originale de cette série d’articles d’actualité, chacun décoré de jolis bandeaux et culs-de-lampe à motifs floraux. Un des 6 exemplaires de tête numérotés sur Chine, celui-ci truffé d'une belle lettre autographe signée "Colette Willy" à propos de "l'affaire Steinheil" (3 p. in-16, à l'en-tête imprimé du "25, rue Torricelli", s.l.n.d., infimes perforations ne gênant pas la lecture). Bel exemplaire dans une sobre reliure de Stroobants.Un an après Les Heures longues, Colette rassemble d’autres articles du Matin, parus cette fois avant-guerre, pour former la matière d’un nouveau recueil, dont le titre reprend celui d’un article paru le 2 mai 1912 consacré à «l’arrestation» de Jules Bonnot. Les sources d’inspiration des textes réunis ici sont multiples:faits divers (affaire de la bande à Bonnot, procès Guillotin), politique intérieure (élection législative), sport (arrivée du Tour de France, match de boxe, course cycliste, vol en dirigeable). Dans chaque texte s’exprime magistralement cet art de la chose vue dont Colette journaliste fit sa marque: «voir et non inventer».Le manuscrit joint répond à l’enquête féministe du journal Fin de siècle sur l’affaire Steinheil, intitulée «Opinions de quelques femmes célèbres». Rappelons que Marguerite Steinheil, maîtresse de Félix Faure, fut accusée d’être la complice du meurtre de son mari. La réponse de Colette fut intégralement publiée dans le journal du 7 mars 1909: «Une «faible femme» n’a nullement besoin, pour tuer une, deux, trois ou dix personnes, d’un complice effectif. Une femme, toute seule, aura toujours assez de force nerveuse pour tuer, et pour se livrer ensuite, avec un génie enfantin et inégal, à une mise en scène intelligente qui pêchera toujours par plus d’un point. Force nerveuse incalculable, duplicité, fausse légèreté, mépris du risque, inconscience – très relative –, machiavélisme imparfait servi par l’insuffisance des juges et de la police… Voilà ce que je démêle, à peu près, en madame Steinheil.» (extrait)On pourrait s’étonner qu’Henri Clarac ait choisi de truffer son exemplaire d’une lettre antérieure de plusieurs années au recueil, mais ce choix témoigne au contraire d’une lecture très attentive, puisque dans le texte intitulé «À Tours» - reprenant deux articles parus dans Le Matin le 27 et le 28 juin 1912 consacrés à l’affaire Guillotin -, Colette fait un parallèle entre Mme Guillotin, elle-même accusée d’être la complice de son cousin dans le meurtre de son mari, et Mme Steinheil. On notera, d’ailleurs, que le titre du second article initialement publié dans Le Matin était «Que c’est solide une femme!» qui reprend l’idée développée dans la réponse de Colette à l’enquête sur l’affaire Steinheil et que l’on trouvait déjà exprimée dans La Vagabonde (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac).
Monaco Imprimerie Nationale de Monaco 1955 1 vol. Broché in-4, en feuilles, sous couverture rempliée, non paginé. Belle plaquette éditée par le Conseil littéraire de la Principauté de Monaco en souvenir de feue sa présidente d'honneur. Avec 41 petites photographies contrecollées, sans doute parmi les dernières de Colette, un texte inédit de l'écrivain et des hommages par Rainier de Monaco, Jean Giono, Julien Green, André Maurois, Marcel Pagnol, Jules Supervielle, André Billy, Roland Dorgelès, Georges Duhamel, Pierre Gaxotte, Maurice Genevoix, Franz Hellens, Emile Henriot, Léonce Peillard, André Siegfried, Henri Troyat. Excellent exemplaire offert à l'écrivain et journaliste Michèle Manceaux avec des envois autographes signés par les dix écrivains précédemment cités.«Monaco est le seul pays dont les frontières sont des roses», se plaisait à dire Colette. Amie de longue date de Pierre de Polignac, avant qu’il ne devienne par son mariage prince de Monaco, Colette eut le bonheur de voir l’affection du père se transmettre à son fils, le prince Rainier III, dont elle fut dans les années 40 et 50 l’invitée permanente. À la recherche de repos et d’un peu de chaleur pour soigner l’arthrite qui l’handicapait, Colette passa de fréquents séjours à l’Hôtel de Paris. On dit même que c’est dans le hall de l’hôtel qu’elle remarqua, lors d’un tournage, une jeune figurante alors inconnue qu’elle choisit pour incarner sur scène Gigi et qui devait connaître une brillante carrière: Audrey Hepburn.Le conseil littéraire de la Principauté de Monaco fut créé à l’initiative du prince Pierre de Monaco, protecteur des lettres et des arts. Il était constitué de membres de l’Académie Goncourt et divers écrivains francophones chargés de remettre un prix récompensant un auteur de langue française de renom pour l’ensemble de son œuvre. Quelques mois après la mort de Colette, l’ensemble des membres et plusieurs lauréats lui rendent hommage dans un ouvrage soigneusement imprimé, avec de nombreuses photographies en noir et blanc contrecollées qui en font un véritable album-souvenir. C’est également dans ce recueil qu’est reproduit pour la première fois le discours que Colette enregistra en 1954 pour des étudiants venus assister à une projection du Blé en herbe dont on dit – à juste titre – qu’il est un peu son testament moral et littéraire : «Laissez-moi vous révéler que l’expérience ne compte pour rien. Tout ce qui m’a étonnée dans mon âge tendre m’étonne aujourd’hui bien davantage. L’heure de la fin des découvertes ne sonne jamais. Le monde m’est nouveau à mon réveil chaque matin et je ne cesserai d’éclore que pour cesser de vivre.» (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)
Paris Edouard Joseph, coll. "L'Edition originale illustrée" 1920 1 vol. relié in-8, cartonnage bradel de papier brique, tête dorée, non rogné, couverture illustrée d'une vignette en couleurs et dos conservés (Honnelaître), 196 pp. Edition originale illustrée en frontispice d'un bois en deux couleurs et de nombreux dessins en noir in-texte par Picart Le Doux. Exemplaire sur vélin parcheminé Lafuma non numéroté et complété à la justification par cet amusant envoi autographe signé à Francis Carco : "n°? Mais "numéro un", voyons, comme la tendresse que je porte à Carco. Colette de Jouvenel".Largement inspiré par la Première Guerre mondiale, le recueil, constitué pour l’essentiel d’articles parus dans Excelsior, complète Les Heures longues (1917) et met en scène tour à tour Bel-Gazou, la fille unique de l’écrivaine qui fait ici une de ses premières apparitions dans l’œuvre, les bêtes familières et les êtres malmenés par l’Histoire. Colette y évoque avec justesse, émotion et drôlerie parfois, la vie à l’arrière, cet envers du front dont elle est sans doute une des plus fines observatrices. Colette avait rencontré Francis Carco, de treize ans son cadet, en 1918 devant les bureaux du journal L’Eclair. Entre l’auteur de Jésus-la-Caille et la célèbre «vagabonde», ce fut un véritable coup de foudre littéraire et amical comme en témoigne cette dédicace inédite, deux ans après leur rencontre. Une amitié P.L.V. comme l’écrit Carco, c’est-à-dire «Pour La Vie», dont le ciment fut une fascination commune pour le Paris interlope, la poésie des rues et des cabarets de la Butte. Colette et Carco échangèrent une abondante correspondance et se retrouvèrent en 1945 à la table des Goncourt. Après la mort de sa «grrrrande amie», Carco lui consacra un magnifique livre d’hommage: Colette, "mon ami" (1955). Très belle provenance. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)
Lettre autographe signée de Colette à un destinataire inconnu, probablement un éditeur, auquel elle s’adresse par un impersonnel «Cher Monsieur».Le papier à lettre à l’en-tête du 69 boulevard Suchet, où Colette résida entre novembre 1916 et décembre 1926, ainsi que la référence à sa pièce «Chéri» : «Les représentations de «Chéri» au Daunou n’ont pas suscité quelque tirage ?» nous permettent de dater la lettre de 1925.Colette répond à son interlocuteur à propos d’une potentielle traduction polonaise : «La Pologne a une monnaie chère, et il n’y a pas de danger que je diminue un chiffre déjà trop bas. Je préfère de beaucoup, n’être pas traduite en polonais.»Pliures et trace brune laissée par un trombone dans la partie supérieure de la lettre.
1929 Paris J. Ferenczi et Fils, 1929, In-12, broché, , 270 pp. Édition originale. Un des 35 Exemplaire numérotés sur vélin bibliophile / H.C numéro 111, envoi autographe" à Charles Brun , sa confrère et amie Colette" le dos est pratiquement manquant, couverture en mauvais état
Edition originale
Librairie des lettres, Paris 1913, 12x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Important envoi de Colette à la vicomtesse Jeanne de Bellune "... à Jeannot de Bellune / affectueux souvenir de son amie..." Dos très légèrement passé, petites taches claires sans gravité sur les plats. Colette et Jeanne de Bellune se sont probablement rencontrées en 1905 à la Villa d'Eylau où se tenait le cercle Victor-Hugo ou «Cercle des arts et de la mode» à l'occasion duquel fut réalisée la revue Le Damier. Si «Jeannot» hante la correspondance de l'écrivaine bourguignonne, on ne sait que très peu de choses d'elle. Vicomtesse de Juromenha, cette cocotte fin de siècle fut l'amante de nombreuses figures féminines intellectuelles de ce début de XXème siècletelles que Renée Vivien ou Liane de Pougy qui la qualifiait de «petit gnome». Il ne demeure aucune image de cette «lesbienne des plus cocasses» (Jacques Ars) dans les collections publiques et le seul portrait qu'on lui connaisse est celui brossé par Natalie Clifford-Barney, celui d'une «ivrognesse au visage rouge et sans beauté». Les exemplaires dédicacés de sa bibliothèque demeurent de précieux témoignages de l'émancipation saphique des femmes à l'aube du XXème siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lib. des lettres , Paris 1913, 16,5x25,5cm, relié.
Edition originale, un des 20 exemplaires numérotés sur Arches réservés à la société des bibliophiles des "XX", tirage de tête avec 10 exemplaires sur Van Gelder réimposés. Reliure en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs comportant en son milieu un infime accroc sans gravité, date en queue, roulettes dorées sur les coiffes, doubles filets dorés sur les coupes, encadrement d'un filet doré sur les gardes de maroquin kaki, contreplats de soie rouge, doubles couvertures et dos conservés, tête dorée sur tranches, étui bordé de maroquin rouge à intérieur de feutrine beige, très élégante reliure signée Canape. Signature autographe de l'auteur à la justification du tirage. Ex-libris encollé au verso de la première garde de soie. Très bel exemplaire superbement établi dans une reliure doublée signée de Canape. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Flammarion, Paris s.d. (1913), 12x19cm, relié.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Reliure en demi maroquin cerise, dos à cinq nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures légèrement piquées et dos passé conservés, tête dorée, reliure signée de Goy Vilaine. Important envoi de Colette à la vicomtesse Jeanne de Bellune "... affectueux souvenir de sa vieille amie..." Gardes et page de faux-titre ombrées, quelques petites rousseurs marginales. Colette et Jeanne de Bellune se sont probablement rencontrées en 1905 à la Villa d'Eylau où se tenait le cercle Victor-Hugo ou «Cercle des arts et de la mode» à l'occasion duquel fut réalisée la revue Le Damier. Si «Jeannot» hante la correspondance de l'écrivaine bourguignonne, on ne sait que très peu de choses d'elle. Vicomtesse de Juromenha, cette cocotte fin de siècle fut l'amante de nombreuses figures féminines intellectuelles de ce début de XXème siècletelles que Renée Vivien ou Liane de Pougy qui la qualifiait de «petit gnome». Il ne demeure aucune image de cette «lesbienne des plus cocasses» (Jacques Ars) dans les collections publiques et le seul portrait qu'on lui connaisse est celui brossé par Natalie Clifford-Barney, celui d'une «ivrognesse au visage rouge et sans beauté». Les exemplaires dédicacés de sa bibliothèque demeurent de précieux témoignages de l'émancipation saphique des femmes à l'aube du XXème siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Flammarion, Paris s.d. (1913), 12x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Dos passé, une petite tache sur le premier plat, gardes et page de faux-titre ombrées, sinon agréable état intérieur. Important envoi de Colette à son amie Louise Vallée "... à la chatte grise rayée et à madame Louise Vallée..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Milieu du Monde, 1946. Format 12x19 cm, broche, 218 pages. La couverture est tachetee de rousseurs. Envoi autographe de l'auteur.Bon etat, petites traces d'usage sur un livre d'occasion.
Ferenczi, Paris 1939, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Un mors recollé en tête du premier plat, dos légèrement jauni. Envoi autographe signé de Colette : "Au cher Moreux-ami. Colette." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris 1914, 13,6x21,2cm, en feuillets.
Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami l'homme de lettres et avocat Adrien Peytel, deux pages rédigées à l'encre noire d'une écriture hâtive sur un double feuillet à en-tête du journalL'Eclair. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli de la missive. Belle lettre de Colette, témoignage de la confusion qui s'empara de la France à l'aube de la Grande Guerre : "Rien ne marche. Je suis bloquée ici pour un papier qu'on me demande."L'écrivaine s'inquiète : "Je suis sans nouvelles de Sidi [Henry de Jouvenel]. Je me fais toute une chevelure de soucis. Je ne sais pas où il est, il m'a écrit qu'il partait avec le 29è pour la Somme. Ah ! la la la la la la..." "Colette a entendu sonner le tocsin en Bretagne, où elle passait un séjour ensoleillé avec le baron Henry de Jouvenel, et leur fille, dans sa maison de Rozven. La guerre la surprend en plein bonheur, à quarante et un ans. [...] Son mari, appelé dès le 2 août, devant rejoindre le 29e régiment d'infanterie, à Verdun, elle a aussitôt envoyé sa fille, à peine âgée d'un an, avec sa nurse, au château de Castel Novel, en Corrèze - chez sa belle-mère. Et elle est rentrée à Paris." (Dominique Bona,Colette et les siennes) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Marseille s.d. (novembre 1923), 13,7x18,7cm, une page sur un double feuillet.
Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami l'homme de lettres et avocat Adrien Peytel, une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête du Grand Hôtel de Noailles et Métropole à Marseille. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli de la missive. Jolie lettre adressée depuis Marseille alors que Colette effectue une tournée de conférences : "Je finis ma tournée. Je serai dimanche à Paris, et nous nous occuperons de cette histoire, - à laquelle je n'ai encore rien compris." "En novembre 1923, elle traita (...) d'un sujet qu'elle connaissait par coeur,Le Théâtre vu des deux côtés de la rampe. Son très jeune amant Bertrand de Jouvenel la rejoignit à Marseille, auGrand Hôtel de Noailles et Métropole. Scandale : Bertrand de Jouvenel n'était autre que le fils de son deuxième mari, le diplomate Henry de Jouvenel ; émoi garanti autour de l'écrivaine âgée de cinquante ans, tandis que le fils de son mari venait de fêter son vingtième anniversaire. Colette avait, deux ans plus tôt, initié à l'amour le futur économiste et politologue, dans cette liaison scandaleuse qui fournit thème et situations duBlé en herbe(publié en cette même année 1923)." (Rémi Duchêne,L'Embarcadère des lettres) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Marseille s.d. (circa 1920), 19,8x25,2cm, une page sur un feuillet.
Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami l'homme de lettres et avocat Adrien Peytel, neuf lignes rédigées à l'encre noire. Quelques pliures inhérentes à la mise sous pli de la missive. "Et puis flûte, à la fin. VoilàLa Cigalequi me réclame demain soir, et je ne l'ai pas volé, puisque j'ai accepté, et même demandé, de faire la critique café-concertale au même titre que l'autre." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris s.d. (circa 1920), 19,8x25,2cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Colette adressée à un notaire sur son célèbre papier à lettre bleu (25 lignes à l'encre noire) dans laquelle perce une pointe d'exaspération suscitée par les lenteurs et les aberrations des procédures administratives : "... je suis toujours victime d'une homologation non signée. Vous vous souvenez que j'ai demandé votre intervention auprès de Servain... et maintenant Servain s'appelle Wattine... Il s'agit d'une signature, et qui tarde tellement, que mon notaire lui-même s'en étonne..." Dans un dernier sursaut tout empreint d'espoir, Colette lance cette bouteille à la mer afin d'accélérer les formalités stagnantes : "Wattine est à peu près votre voisin, je crois ?" Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photos sur www.Edition-originale.com -