‎Fanny Minoret.‎

‎Paris Dentu 1882 1 vol. relié in-12, demi-chagrin bordeaux à coins, dos à nerfs, tête dorée, couvertures conservées, II + 354 pp. Edition originale avec un envoi autographe signé de l'auteur. Dos passé, sinon bon exemplaire.‎

‎Contes domestiques‎

‎Victor Lecou, Paris 1852, 11x18cm, relié.‎

‎Edition originale. Reliure en demi chagrin rouge, dos lisse orné de filets dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de Champfleury à son ami Vaines. Quelques rousseurs. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Le secret de M. Ladureau‎

‎E. Dentu, Paris 1875, 12x18,5cm, relié.‎

‎Edition originale. Reliure en pleine percaline safran, dos lisse orné de filets et d'un motif typograpique noirs, date noire en queue du dos, couvertures conservées, ex-libris encollé sur un contreplat, reliure légèrement postérieure signée à froid de Pierson. Quelques petites rousseurs, notre exemplaire est bien complet de l'enveloppe en fin de volume titrée "ce que contenait le portefeuille". Envoi autographe signé de Champfleury aucritique d'art, dessinateur, lithographe et collectionneur français Philippe Burty. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Ile-de-France.‎

‎Grenoble et Paris Arthaud 1956 1 vol. broché in-8, broché, couverture rempliée illustrée par Roland Oudot, 240 pp., 127 photographies de René-Jacques. Exemplaire du service de presse avec un envoi autographe signé de l'auteur à l'éditeur René Wittmann. Bon exemplaire.‎

‎ Utrillo‎

‎ Paris, Editions Universitaires, 1959; in-12°, broché, couverture blanche illustrée du portrait photographique d'Utrillo par Natkin; 109pp.,2pp.nch.;12 illustrations hors texte en noir.Envoi autographe signé de l' auteur.‎

‎Collection " témoins du XXe siècle".(CO1) ‎

‎L.A.S. à M. Julien Sous-inspecteur aux revuës, attaché à S.E. le directeur ministre de la Guerre‎

‎Paris, 2 mars, 1807 , 1 pp. in-4, adresse au verso avec marques postales. ‎

‎Lettre amicale à son ami auquel il recommande son fils ; "Malgré le plaisir que j'aurais de vous aller porter moi-même des nouvelles de notre bon ami Nioche, (…) vos moments sont bien remplis pour que j'aille vous distraire. Vous saurez donc ici que la santé de votre ami n'est pas encore très bonne (…). Il a beaucoup regretté que vous, Madame Julien et ses petits enfants, ne soyez pas venus avec moi à Alfort (…)." Il lui transmet la lettre de son beau-frère "qui redoute ce qui s'est passé aux combats des premiers jours de février" et demande à propos de son fils actuellement à Turin, quelles sont les nouvelles pour son changement d'armes et quelles sont les démarches pour donner une "lettre de passe" ; "(…) On a fait craindre à mon fils, s'il faisait des démarches, après être entré dans son régt d'infanterie pour entrer dans la cavalerie, s'il ne réussissait pas, de se faire des ennemis parmi les officiers de son corps. Il voudrait dont être pour ainsi dire, certain du succès (…)."Ancien négociant, président du district de Langeais au début de la Révolution, Champigny (1756-1847) avait été élu suppléant à la Législative puis à la Convention où il remplaça en septembre 1794, Jacob Dupont alors démissionnaire. Il proposa en janvier 1795, avec Taillefer, l'abolition de la peine de mort qui n'eut aucun succès. Il fut nommé en novembre 1797, secrétaire de légation en Hollande, puis chargé d'affaires en Suisse, rappelé après le 18 Brumaire. Maire de Langeais, il refait une apparition sur la scène politique en étant élu député lors des Cent-Jours. ‎

‎Le livre de B.‎

‎Martel & Genève, Paroles en pages, Les éditions du Laquet & Les éditions Nicolas Junod, 1998. In-8 broché, 96 p., couverture rempliée. ‎

‎ Avec une carte manuscrite de l'auteur à Serge Bimpage, recto-verso, le remerciant d'un article paru sur son livre précédent et le conviant au Salon du livre. ‎

‎Prose et poésie.‎

‎Paris Pierre Seghers 1957 1 vol. relié in-12, cartonnage sous jaquette, 108 pp. Edition originale avec un envoi de l'auteur "A Georges Bataille, en souvenir d'avant. R. Champigny".‎

‎Chateaubriand et George Sand. Une page inédite des Mémoires d'outre-tombe par Edouard Champion.‎

‎Paris Helleu 1937 1 vol. broché in-32, broché, couverture à rabats, 44 pp. Edition originale tirée à 600 exemplaires, celui-ci numéroté sur vergé et enrichi d'un envoi d'Edouard Champion. Bon état.‎

‎La Comédie Française. 1er janvier 1927 - 31 décembre 1932. ‎

‎ Paris, 1934 ; grand in-8°, broché, couverture rempliée crème imprimée en noir et rouge avec une vignette gravée sur bois de Jacques Beltrand (portrait de Mollère) contrecollée au 1er plat et répétée au titre ;463pp. Le dos de la couverture se décolle un un peu, mais bon exemplaire.On a joint le prospectus et une coupure de presse.‎

‎Bel envoi autographe signé de Edouard Champion à Henri de Curzon ( qui publia plusieurs ouvrages sur le Théatre dont un sur le Musée de la Comédie Française). (GrG) ‎

‎La Comédie Française. Année 1935. Avec de nombreuses illustrations.‎

‎ Paris, 1936 ; grand in-8°, broché, couverture verte imprimée en noir et rouge avec une vignette gravée sur bois de Jacques Beltrand (portrait de Mollère) contrecollée au 1er plat ( vignette répétée au titre); 407pp., (2)pp.; illustrations hors texte.Plusieurs feuillets jaunis, petits accrocs au dos de la couverture.‎

‎Envoi autographe signé de Edouard Champion à Henri de Curzon ( qui publia plusieurs ouvrages sur le Théatre dont un sur le Musée de la Comédie Française). (GrG) ‎

‎Le Tombeau de Louis Ménard [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ] Monument du Souvenir élevé par Mme Juliette Adam, MM. Léon Barracand, Maurice Barrès, Marcelin Berthelot, Gaston Boissier, Paul Bourget, Henri Chantavoine, Jules Claretie, François Coppée, Alfred Croiset, Gérôme, Fernand Gregh, Edmond HAraucourt, José Maria de Heredia, Huysmans, Robert de Montesquiou, Pierre de Nolhac, Gaston Paris, Henri de Regnier, etc...‎

‎Accompagné du portrait de Louis Ménard par René Ménard, 1 vol. in-8 br., Honoré Champion, Paris, 1902, XLIV-213 pp. Rappel du titre complet : Le Tombeau de Louis Ménard [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ] Monument du Souvenir élevé par Mme Juliette Adam, MM. Léon Barracand, Maurice Barrès, Marcelin Berthelot, Gaston Boissier, Paul Bourget, Henri Chantavoine, Jules Claretie, François Coppée, Alfred Croiset, Gérôme, Fernand Gregh, Edmond HAraucourt, José Maria de Heredia, Huysmans, Robert de Montesquiou, Pierre de Nolhac, Gaston Paris, Henri de Regnier, etc...‎

10 Images

‎Condisciple de Baudelaire à Louis-le-Grand, Louis Ménard (1822-1901) participa aux réunions du "Club des Haschischins". Chimiste, il découvre le collodion en 1842. Emigré suite à la révolution de 1848, il rencontrera Karl Marx lors de son exil. Poète passionné par l'antiquité grecque, il militera également pour une "simplification" de l'orthographe. Etat satisfaisant (nom du dédicataire effacé, dos abîmé et petit mq. en coin en couv.)‎

‎Carte postale Autographe Signé à Christian Melchior Bonnet - Paris le 29 octobre 1925 - ‎

‎ La carte représente "Le Livre rare par L.E. Fournier" - publicité pour la librairie Edouard Champion -‎

‎Remerciements pour un mot et: "J'ai tant de besogne! et puis je veux laisser à mes souscripteurs fidèles un peu de privilège...La Vie de H. Brulard est dèjà prête..." Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

‎Lettre Autographe Signé à Christian Melchior Bonnet - Paris le 28 janvier 1924 - ‎

‎ 1 page in4 + enveloppe - bon état -‎

‎"Merci de penser si aimablement à ma collection: Les Amis d'Edouard" - Il demande à réfléchir pour les "devoirs" de Péguy car il publie surtout des textes définitifs - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

‎Lettre Autographe Signé à Christian Melchior Bonnet - Paris le 23 septembre 1925 - ‎

‎ 4 pages in12 + enveloppe - bon état -‎

‎Il ne peut rien rajouter aux "Amis d'Edouard" qui touchent à leur fin - Il espère même des défections, ayant trois textes en trop - Mais il ne le laissera pas "tomber" - "Savez vous que Bonnerot a fait et terminé pour le Carnet critique un travail bien semblable à celui dont vous me parlez, sur les frêres Tharaud?" - Il est ravi de le savoir l'ami de Pierre de Nolhac - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

‎Lettre Autographe Signé à Christian Melchior Bonnet - Paris le 5 juillet 1926 -‎

‎ 1 page in8 - bon état -‎

‎"Je maudis votre mémoire! J'espérais que vous auriez oublié!... Voilà donc..ce precieux document...N'avions nous pas parlé d'un ami d'Edouard. Une combinaison serait possible...J'ai toutes les ruses!..." Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

‎Signature autographe sur devant de pli, faisant office d’enveloppe, adressée au général en chef Jourdan. Cachet de cire. ‎

‎Signature autographe sur devant de pli, faisant office d’enveloppe, adressée au général en chef Jourdan. Cachet de cire. ‎

‎2 L.S. au général de division Kléber commandant l'aile droite de l'Armée‎

‎Au Q.G. à Handernach, 15 vendémiaire an 4e, 7 octobre 1795 , 3 pp. 1/2 in-folio, en-tête simple du général de division Championnet. ‎

‎Intéressant courrier dans lequel Championnet s'étonne des faux rapports qui ont été transmis à Kléber ; il donne sa version en rendant compte des positions de sa ligne, mentionnant les mouvements des généraux Bernadotte et Grenier ; "Je suis bien surpris (…) du rapport qui vous a été fait, que l'ennemi avait avancé ses vedettes en face de la tête de pont : Le fait est faux ; celui qui vous l'a rapporté s'est trompé grossièrement ou est bien mal intentionné. je me rend très fréquemment à la tête de pont. J'y étais encore hier soir à 7 heures. Je vais m'y rendre dans l'instant avec le général Grenier (…). Vous deviez bien penser que l'ennemi n'aurait pas l'indécence impunément d'avancer ses vedettes en face d'un poste que je commande (…)."Dans une seconde lettre datée du même jour, Championnet rend tout de suite compte de son inspection ; il indique qu'il est relevé de tous les postes qu'il occupait sur la rive gauche du Rhin et de la tête de pont de Neuwied ; "(…) Le général Grenier qui a trouvé son front trop étendu, a désiré que je gardasse la rive gauche du Rhin depuis l'embouchure de la Moselle jusqu'à Ormütz exclusivement (…). Pour pouvoir vous rendre un fidelle compte des faux rapports qu'on vous a fait que les vedettes ennemies s'y étaient avancées, sur la tête de pont, je me suis rendu aux avant-postes bien décidé de faire repentir l'ennemi s'il avait commis une pareille indécence (…)." Il a trouvé que sa ligne qui avait été fixé par Bernadotte, avait été avancé : "Comme la position était à notre avantage, rien n'a été changé." Il a néanmoins enlevé une vedette qui était trop proche de l'ennemi. "Vous voyez, mon cher général, qu'il y a des individus qui encouragent de faire des rapports et qui en font des faux lorsqu'ils ne peuvent en donner des vrais (…)."Grenadier de la Garde nationale dès 1789, Championnet 1762-1800) fut lieutenant-colonel des volontaires de la Drôme en 1791, servit dans le Jura, puis à l'Armée de la Moselle, promu général en juin 1794 peu avant la bataille de Fleurus où il se distingua particulièrement. Championnet fut dans les campagnes suivantes à la tête de l'aile gauche des armées française du Rhin entre Neuwied et Düsseldorf, sous le commandement de Kléber. Ses actions d'éclat seront remarquées de Hoche qui dira de lui : "la division Championnet demande où est l'ennemi, elle ne s'informe jamais du nombre!" Il commanda l'aile droite de l'Armée d'Angleterre en 1798 puis l'avant-garde de Mayence, avant d'être nommé commandant en chef de l'Armée de Rome. Il sera destitué pour abus de pouvoir et remplacé par Macdonald. Il mourra en 1800 victime d'une épidémie qui régnait sur les troupes alors qu'il commandait à l'armée d'Italie. ‎

‎Armée de Rome. L.A.S.‎

‎Ancône, 24 brumaire an VII (14 novembre 1798) in-folio, une page 1/3. ‎

‎Lettre de Championnet (1762-1800) comme commandant en chef de l'Armée de Rome au général Simon-Camille Dufresse (1762-1833), qui servait sous ses ordres : essentiellement des transmissions d'ordres pour des mouvements de troupes entre Césène, Ravenne, Ancône, Rimini."En passant à Ancône, vous vous adresserez au général Monier qui vous faira connoître l'itinéraire de la marche des troupes que vous devez commander". ‎

‎L.A.S‎

‎Turin, 10 floréal an VII (29 avril 1799) in-folio, une page. ‎

‎Lettre de Championnet (1762-1800) comme commandant en chef de l'Armée de Rome, au citoyen Miranda : "A mon passage à Rome, citoyen, je me chargeai avec plaisir de deux paquets pour vous, dans l'espoir de vous les remettre moi-même, mais un coup de foudre auquel je ne devois pas m'attendre me retient ici, je charge un officier polonois de vous les remettre".Il donne ensuite quelques informations sur sa délicate situation personnelle : arrêté le 24 février 1799 par ordre du Directoire, à la suite d'un démêlé qu'il avait eu avec un commissaire du gouvernement, il attendait son jugement pour abus de pouvoir. ‎

‎L.A.S. au général Kléber commandant l'aile gauche de l'Armée‎

‎Au Q.G. à Handernach, 28 vendémiaire an 4e, 20 octobre 1795 , 1 pp. in-folio. ‎

‎Très belle lettre militaire dans laquelle Championnet se plaint qu'on lui enlève sans raison son artillerie, mentionnant Marceau, Bernadotte, Poncet ; "Je viens d'aprendre (…) que neuf pièces de position viennent d'être enlevée de la tête de pont. Cet ordre a été exécuté sans m'en prévenir. On dit que cet ordre est venu du général Marceau (…). Il s'ensuit de là, que Seguin qui commandait l'artillerie n'y est plus, que je n'ai pas encore vu un officier du génie, que tout le monde fuit sans en prévenir personne, que je ne connais pas encore le commandant d'artillerie (…)." Championnet demande à Kléber qu'il donne des ordres "pour ramener chacun à l'obligation que leur impose leur état" et de lui faire exécuter les punitions. "Je frisonne en vous faisant ce récit et si je continuais, je vous dirais des vérités (…)."Championnet ajoute en p.s. : "Bernadotte me préviens à l'instant qu'il a donné ordre au commandant de son artillerie de retirer ses pièces de positions (…)." Le général Poncet a aussi fait partir ses canons ; "Si celà continue, je serai obligé de défendre ce passage avec des bayonnettes" !Grenadier de la Garde nationale dès 1789, Championnet 1762-1800) fut lieutenant-colonel des volontaires de la Drôme en 1791, servit dans le Jura, puis à l'Armée de la Moselle, promu général en juin 1794 peu avant la bataille de Fleurus où il se distingua particulièrement. Championnet fut dans les campagnes suivantes à la tête de l'aile gauche des armées française du Rhin entre Neuwied et Düsseldorf, sous le commandement de Kléber. Ses actions d'éclat seront remarquées de Hoche qui dira de lui : "la division Championnet demande où est l'ennemi, elle ne s'informe jamais du nombre!" Il commanda l'aile droite de l'Armée d'Angleterre en 1798 puis l'avant-garde de Mayence, avant d'être nommé commandant en chef de l'Armée de Rome. Il sera destitué pour abus de pouvoir et remplacé par Macdonald. Il mourra en 1800 victime d'une épidémie qui régnait sur les troupes alors qu'il commandait à l'armée d'Italie. ‎

‎L.S. au général Kléber commandant la droite de l'Armée‎

‎Au Q.G. à Kerlech, 14 brumaire an 5e, 4 novembre, 1796 , 1 pp. in-folio, en-tête de Championnet général de division à l'Armée de Sambre-et-Meuse. ‎

‎Championnet adresse un rapport sur des mouvements de révoltes du pays conquis, encouragés par l'ennemi ; Une personne de confiance qui ne veut point être nommé (…) m'avait assuré il y a quelques temps, que l'ennemi avait des émissaires dans les campagnes pour soulever les habitans ; les prêtres, les fanatiques devaient être l'instrument de cette maneuvre, tous les moyens devaient être employés pour nous rendre odieux et armer contre les paysans. J'ai chargé les commandans de mes Régt de Cavalerie d'envoyer dans les communes, des personnes de confiance pour s'informer de ces machinations (…) ; ordre aussi d'arrêter tout individu qui ne serait pas muni d'un bon passeport (…). Grenadier de la Garde nationale dès 1789, Championnet (1762-1800) fut lieutenant-colonel des volontaires de la Drôme en 1791, servit dans le Jura, puis à l'Armée de la Moselle, promu général en juin 1794 peu avant la bataille de Fleurus où il se distingua particulièrement. Championnet fut dans les campagnes suivantes à la tête de l'aile gauche des armées française du Rhin entre Neuwied et Düsseldorf, sous le commandement de Kléber. Ses actions d'éclat seront remarquées de Hoche qui dira de lui : "la division Championnet demande où est l'ennemi, elle ne s'informe jamais du nombre!" Il commanda l'aile droite de l'Armée d'Angleterre en 1798 puis l'avant-garde de Mayence, avant d'être nommé commandant en chef de l'Armée de Rome. Il sera destitué pour abus de pouvoir et remplacé par Macdonald. Il mourra en 1800 victime d'une épidémie qui régnait sur les troupes alors qu'il commandait à l'armée d'Italie. ‎

‎L.S. au général Kléber Commandant l'aile gauche de l'Armée (de Sambre et Meuse)‎

‎Au Q.G. de Leudersdorff, 1er jour complémentaire, 17 septembre 1794 , 1 pp. in-folio, bordure de droite effrangée avec qqs pertes de lettres. ‎

‎Rapport militaire que le général adresse à Kléber sur la position de ses troupes dans le Limbourg. Championnet avait été nommé divisionnaire peu avant la bataille de Fleurus en juin 1794, et suivi Kléber dans toutes ses opérations. En septembre octobre 1794, Jourdan allait remporter la bataille d'Aldenhoven et entrer dans Cologne tandis que Kléber établissait le siège devant Maestricht. L'armée de Sambre et Meuse était maitre de la rive gauche du Rhin ; "Je n'ai reçu hier, mon cher camarade, l'ordre du départ qu'à quatre heure du soir (…). Aujourd'hui à quatre heures du matin, je suis parti de mes bivouacs, j'ai ordonné à mon avant-garde de prendre position à Tierdorf (…), j'ai pris position avec mon corps de bataille à Ertrels ayant en avant de mon pont la rivière de Willebach (…). Le général Jourdan ayant pris connaissance de mon ordre de marche, m'a dit qu'il était impossible que je prit demain position à Bontabour attendu que le général Poncet y établirait son camp, que je devais me diriger sur Freyling (…). Je suis bien fâché (…) de n'avoir pas exécuté vos ordres, mais les circonstances 'y sont opposées. Je désire bien ardemment que ce peti changement ne dérange rien vos opérations."Confirmé divisionnaire par le Comité de Salut public en décembre 1794, Championnet fut dans les campagnes suivantes à la tête de l'aile gauche des armées française du Rhin entre Neuwied et Düsseldorf, sous le commandement de Kléber. Ses actions d'éclat seront remarquées de Hoche qui dira de lui : "la division Championnet demande où est l'ennemi, elle ne s'informe jamais du nombre!" Il commanda l'aile droite de l'Armée d'Angleterre en 1798 puis l'avant-garde de Mayence, avant d'être nommé commandant en chef de l'Armée de Rome. Il sera destitué pour abus de pouvoir et remplacé par Macdonald. Il mourra en 1800 victime d'une épidémie qui régnait sur les troupes alors qu'il commandait à l'armée d'Italie. ‎

‎L.S. au général Kléber commandant l'aile gauche de l'Armée‎

‎Au Q.G. à Neuss, 18 fructidor an 3, 4 septembre 1795 , 2 pp. 1/2 bi-feuillet in-4, en-tête du généra de division Championnet, à l'Armée de Sambre et Meuse, avec petite vignette. ‎

‎Belle lettre militaire dans laquelle Championnet annonce à Kléber qu'il est prêt pour le passage du Rhin ; "Lorsque je vous ai demandé, mon cher camarade, où je devais apuyer ma droite et ma gauche (…), ce n'était point dans le cas où j'aurais passé le Rhin. Votre instruction claire et précise me l'indique, et soyez bien persuadé que je l'ai bien comprise. Suivant votre instruction, toutes mes troupes devraient être réunis et prête à effectuer le passage (…)." Le général Schensel qui a relevé ses troupes à Cologne, a reçu l'ordre du général Ernouf d'appuyer sa gauche et correspondre avec les troupes de Championnet. "Conformément aux ordres que j'ai reçu du chef de votre état-major, je doit garder la rive gauche depuis vis-à-vis Dusseldorf jusqu'à Ourdingue (…)." Passé sous le commandement de Kléber à l'avant-garde de l'Armée de Sambre et Meuse, Championnet avait eu la mission de préparer la traversée du Rhin face à Dusseldorf ; cette diversion avait pour but de bloquer l'importante garnison de la ville fortifiée et de couvrir la retraite du gros des armées de Kléber et de Jourdan. Avec seulement 700 hommes, Championnet soutenu par le général Legrand, aura finalement l'audace en septembre, de lancer une attaque qui fera capituler la citadelle, faisant prisonniers près de 2000 hommes et capturant 178 canons ; cette brillante victoire aura pour conséquence la retraite de toute l'armée autrichienne des bords du Rhin. ‎

‎L.S. avec compliment aut. au général Kléber commandant par intérim l'Armée de Sambre-et-Meuse‎

‎Au Q.G. à Coblentz, 29 pluviôse an 4e, 18 février 1796 , 2 pp. 1/4 bi-feuillet in-folio. ‎

‎Intéressante lettre sur l'état désastreux de l'Armée qui est "privée de toute ressource et réduit à la plus affreuse misère" : "En épanchant mon coeur dans le vôtre, mon cher camarade, je viens émouvoir votre sensibilité (…). La très grande partie des officiers de ma division dont le républicanisme, les vertus, le courage, la constance vous sont connus, qui se sont couverts de gloire au passage du Rhin devant Cassel et dans le Hunsruhe, dont la plus-part ne doivent leur avancement qu'à leur bravoure et leur bonne conduite, étant très peü anciens de grade, vont se trouver réformés et ne savent où donner de la tête. Je sais que la reconnaissance nationale s'empressera de reconnaitre les services de tous les deffenseurs de la République ; mais le nombre des citoyens qui ont des droits assurés à la justice de la Patrie, est trops considérable pour que les secours soient aussy prompte que les besoins sont urgents (…). Que deviendront dans le moment ces braves soldats, ils n'ont d'autre perspective que la plus affreuse misère : cette idée me déchire le coeur, je m'identifie à leur malheur (…)."Grenadier de la Garde nationale dès 1789, Championnet 1762-1800) fut lieutenant-colonel des volontaires de la Drôme en 1791, servit dans le Jura, puis à l'Armée de la Moselle, promu général en juin 1794 peu avant la bataille de Fleurus où il se distingua particulièrement. Championnet fut dans les campagnes suivantes à la tête de l'aile gauche des armées française du Rhin entre Neuwied et Düsseldorf, sous le commandement de Kléber. Ses actions d'éclat seront remarquées de Hoche qui dira de lui : "la division Championnet demande où est l'ennemi, elle ne s'informe jamais du nombre!" Il commanda l'aile droite de l'Armée d'Angleterre en 1798 puis l'avant-garde de Mayence, avant d'être nommé commandant en chef de l'Armée de Rome. Il sera destitué pour abus de pouvoir et remplacé par Macdonald. Il mourra en 1800 victime d'une épidémie qui régnait sur les troupes alors qu'il commandait à l'armée d'Italie. ‎