Paris, Bibliothèque Charpentier, Eugène Fasquelle éditeur, 1925 ; petit in-8°, broché, couverture jaune imprimée en noir; 261pp.,1p.nch.,1f.nch.Couverture et papier légèrement jauni, mais exemplaire très correct.
Envoi autographe signé de l'auteur au faux -titre.(S2)
Manuscrit lacunaire d’une conférence prononcée par Maurice Rostand le 10 mars 1933, dans le cadre de l’Université des Annales, salle Gaveau. Elle fut annoncée dans le journal Le Temps sous le titre Confidences d’auteur : le Théâtre comme moyen de confession et suivi d’une représentation d’une scène de la pièce Un Bon petit Diable.Si le manuscrit est très incomplet, il ne s’en dégage pas moins une émotion intense.Maurice Rostand, choisit pour cet exercice de confession d’explorer le rôle du « je » dans le travail d’un écrivain.Dans ce plaidoyer pour l’art, il propose dans un premier temps à son auditoire un voyage dans les « âmes » d’auteurs aussi divers que Loti, Platon, Eschyle : « Certes auprès de ces œuvres imbibées de cœur, nourries d’émotion accrues d’un voyage qu’on a fait en soi-même, on peut dire que les autres œuvres sembleront toujours, quelque puisse être leur beauté, manquer d’un élément vivant. Nietzsche a prouvé dans « L’Origine de la Tragédie » quelle pathétique douleur se cache derrière l’apparente froideur des grecs et que peut-on imaginer en effet de plus intimement personnel que les cris éperdus de Sapho, les dialogues de Platon, même le Prométhée d’Eschyle. Tant mieux si le cri poussé peut prendre en s’élevant la beauté d’une colonne mais tant pis pour la colonne si elle n’est pas la confirmation d’un cri. Je préférerai toujours les œuvres d’âme pour le motif en effet qu’il est possible de faire une œuvre d’art sans faire une œuvre d’âme mais qu’il est impossible de faire une œuvre d’âme sans qu’elle soit une œuvre d’art. »C’est ensuite à la première personne qu’il livre ses propres choix d’écrivain : « Je sais qu’il est de coutume de médire du « subjectif » et qu’Oscar Wilde lui-même reprochait à André Gide l’abus du « je » et cependant… Chez le même auteur quelle différence de registre, de son entre les œuvres qu’il a vécues et celle qu’il n’a fait qu’inventer. — C’est ce dont ma poésie en tous cas fut un exemple frappant, auprès de tous ceux qui la connaissent. Mes premiers poèmes écrits de 1907 à 1914 chantaient la merveille de la vie, le miracle d’exister. Il y avait en eux ce paganisme léger qui est le privilège imprudent de la jeunesse. Certains poèmes d’ailleurs m’apparaissent aujourd’hui comme des miroirs dorés où l’on ne se reconnaîtrait pas soi-même. »Le feuillet 16, entièrement biffé, raconte la genèse d’un ouvrage écrit à quatre mains avec celle qu’il appelle « sa muse enfantine », sa mère Rosemonde Gérard intitulé Un Bon Petit diable, féérie en trois actes. Dans cette « confession » transparaît l’amour et la complicité de Maurice Rostand avec sa mère : « O ce bon petit Diable, il faut que je vous avoue quelque chose, puisque nous sommes sur le terrain de la confession et ce Bon petit Diable, il était très peu de moi et presqu’entièrement de Rosemonde Gérard… Ma mère a raconté bien des fois la genèse de cette pièce de jeunesse : pendant une convalescence de son fils, une mère s’avise de collaborer avec son fils. Et quelle mère, puisque c’est le poète des « Pipeaux » […] Et la pièce nait dans cette atmosphère de tendresse et de bonheur, mais le fils est encore presqu’un enfant et bien qu’il soit déjà poète — car je pense que l’on est poète tout de suite ou jamais — c’est la mère qui écrit […] et comme elle a l’habitude des cadeaux, et de toujours gâter son fils elle lui apporte bientôt, comme le plus charmant des présents, la pièce terminée en voulant lui faire croire qu’elle est de lui et pour lui faire plaisir le fils également tendre feint de croire qu’il en est le véritable collaborateur. »On notera l’abondance de corrections et biffures.Quelques déchirures en bordures de feuillets, un manque important au feuillet 3. Trace brune laissée par un trombone sur le premier feuillet.
1960 Paris, Stock, 1960; in-16° broché, couverture blanche imprimée en noir et rouge; 254, (1)pp. Envoi autographe signé de l'auteur sur le faux-titre à Madame R. L. Dupuy
Exemplaire non coupé. Quelques petites rousseurs à la couverture. (Gr1)
Paris Albin Michel, coll. "Descartes - Pour la vérité" 1950 1 vol. broché in-12, broché, 94 pp. Edition originale en service de presse avec en envoi de l'auteur. Bon état.
L.A.S. de 1 p. in-4°, de Ville d'Averay du 28 mai 1949, au sujet de son ouvrage " La Vie des Libellules"
" J'écris à mon éditeur ... si le volume n'est pas épuisé, vous en recevrez très prochainement un exemplaire...". Le destinataire de la lettre ne nous est pas connu. ( Cl Gr)
Paris Fasquelle 1937 1 vol. broché plaquette in-8 agrafée, non coupée, 14 pp. Edition originale avec un envoi de l'auteur. Couverture un peu poussiéreuse, sinon bon état.
Bibliothèque-Charpentier. 1911. In-8 br. 212pp. Bon exemplaire malgré qq. petits défauts. Bel envoi de 4 vers (poèmes inédits) signés par l'auteur.
Calmann Lévy, Paris 1950, 14,5x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Dos et plats légèrement et marginalement insolés. Envoi autographe signé de Roger Gaillard, qui dirige la collection "Masques et visages" de Calmann Lévy, à l'écrivain provençal, cinéaste et caricaturiste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[Edition de La Plume d'Or] - ROSTAND, Maurice ; BOUDAL, Jean
Reference : 46712
(1946)
Illustré de 5 hors textes gravés au burin de Jean Boudal, un des 40 exemplaires sur papier vélin chiffon de Lana, comportant une aquarelle originale et un poëme manuscrit signé de l'auteur, numérotés de 12 à 51 (n° 44), 1 vol. in-4 en feuillets sous chemise éditeur, Edition de La Plume d'Or, Paris, 1946
Rare exemplaire de l'édition originale, enrichi d'un important poëme autographe de Maurice Rostand, et d'une aquarelle originale de Jean Boudal. Etat satisfaisant (chemise fendue, rares rouss., bon état par ailleurs). Le poëme autographe est l'important poème du post-scriptum.
Flammarion Paris 1930 In-8 ( 268 X 197 mm ) de ( 2 ff. blancs )-200 pp.-( 6 ff. 3 derniers blancs ), broché sous couverture imprimée rempliée, emboîtage de papier noir tacheté, premier plat comprenant une fenêtre circulaire laissant apparaître une illustration de Charles MARTIN, bordée de bandes de papier argenté et de chagrin vieux rose, et surmontée d une pierre rouge incrustée, dos plat comprenant une bande de chagrin vieux rose incrustée au centre, portant le titre en lettres capitales bleues ( étui moderne ). Edition tirée à 215 exemplaires, illustrée de 45 eaux-fortes en couleurs de Charles MARTIN dont un frontispice, 17 bandeaux, 23 vignettes dans le texte et 9 culs-de-lampe. Un des 20 exemplaires sur vélin de Hollande Van Gelder Zonen ( N°34 ), enrichis d une suite de l'état complet des eaux-fortes en couleurs avec remarques sur japon impérial. Cette suite comporte 25 épreuves, il n y figure pas les petits ornements in-texte. Exemplaire très bien conservé dans une présentation fort originale et de grande qualité, enrichi de deux très beaux dessins originaux signés de Charles MARTIN, au format du livre, et de deux illustrations supplémentaires en noir sur japon avec remarques. De la bibliothèque J. C. CHALANSON ( Ex-libris ), qui a vraisemblablement réalisé l'emboîtage.
Typ. H. Plon, Paris 1862, 22x27,5cm, broché.
Edition originale imprimée à petit nombre sur vergé sous les auspices et aux dépens de H. d'Albert, duc de Luynes. Envoi de ce dernier. Dos fendus avec manques, très légères piqûres sur les plats, petites rousseurs sur les tranches, intérieur frais. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Les Editions Du Coq à L'Ane S.L. 2006 In-8 ( 240 X 150 mm ) de 142 pages, broché sous couverture illustrée en couleurs rempliée. Nombreuses illustrations en couleurs dans le texte. Edition originale. Très bel exemplaire enrichi d'un bel envoi autographe signé de l'auteur à Jean-Pierre COFFE. De la bibliothèque de Jean-Pierre COFFE avec son timbre humide.
Le courrier du livre, Paris 1965, 14x19cm, broché.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Précieux envoi autographe signé de Rai de Roth à Maurice Blanchot. Iconographie. Une tache en pied du premier plat, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Editions Empreintes 1990 1 vol. broché in-16, broché, couverture rempliée, 70 pp. Edition originale tirée à 500 exemplaires numérotés sur chiffon. Bel envoi de l'auteur à G.-E. Clancier. En bonne condition.
1 vol. in-8 br., L'Age d'Homme, 1983, 143 pp.
Envoi de l'auteur à l'écrivain bordelais Michel Suffran "ces quelques pages où brûle le silence". Bon état (qq. rouss.)
Préface de Norbert Dufourcq, 1 vol. in-8 br., Plon, Paris, 1962, 190 pp. avec une L.A.S. de 2 pp.
On joint une belle LAS de Germaine de Rothschild relative à son ouvrage (datée du 28 juillet 1961, avec l'enveloppe à Michel Desbruères : "Je suis ravie de la nouvelle présentation de Boccherini et combien reconnaissante d'un travail dont j'admire la perfection. La lisibilité des trois exemplaires est telle que je pourrai les utiliser indifféremment les uns et les autres. Vous m'avez rendu un très grand servie Cher Monsieur, [...]" Etat moyen (exemplaire su service de presse marqué SP, mouill. en dos, LAS en très bon état).
Un des 5 exemplaires sur japon ancien des Manufactures Impériales numérotés de I à V (exemplaire n° IV spécialement imprimé pour M. François de Bondy), 1 vol. grand in-8 reliure demi-maroquin noir à coins, dos à 5 nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservés, reliure signée de L. Isaac, Imprimerie Générale Lahure, Paris, 1912, 6 ff., XVI-203 pp. et 3 ff. n. ch.
Très rare exemplaire du tirage de tête sur japon impérial, dédicacé par l'auteur, le baron Henri de Rothschild, "à mon ami François de Bondy dont j'apprécie hautement le talent, ainsi que le jugement précis et sûr en matière de littérature". Philanthrope, collectionneur et entrepreneur, Henri de Rothschild (1872-1947) était aussi un écrivain, passionné de théâtre, qui dirigea le théâtre Antoine et fit construire le théâtre Pigalle. Dédié à la mémoire du Professeur Farabeuf et au professeur G. Dieulafoy, l'ouvrage cite en épigraphe l'extrait d'un discours prononcé à l'hôpital Necker par le professeur Farabeuf : "On fait oeuvre utile, et même nécessaire, en stigmatisant certaines pratiques condamnables, devant lesquelles ne reculent pas quelques rares affamés d'argent et de luxe, de renommée et d'honneur". Sujet délicat et difficile à faire accepter par un théâtre, ainsi que l'auteur l'explique lui-même dans l'avant-propos et l'introduction. Etat très satisfaisant (reliure un peu frottée, mors frottée, bon état par ailleurs, ex-libris du Comte de Bondy et de Roland Thibaut).
s.l. Juillet 1914, 17x21,5cm, (9 p.) 140 pages manuscrites dans un cahier.
Rare manuscrit inédit consistant en un lexique Français-Bambara àl'usage des Officiers et Sous-Officiers des Troupes Sénégalaises rédigé par le Lieutenant Rottier. 9 pages d'introduction manuscrites et 140 pages numérotées rédigées à l'encre noire sur un cahier ligné en demi toile noire et plats de papier vert. Ratures et corrections, ainsi qu'une utile table des matières in-fine. Très beau et précoce témoignage de l'intérêt d'un militaire français pour la langue bambara, alors seulement pratiquée à l'oral. Le manuscrit débute sur neuf pages d'introduction historique depuis les origines de la "création d'une armée noire" par le colonel Mangin en 1909 expliquant la nécessité d'un "manuel vraiment pratique". Vient ensuite une première partie contenant des éléments de grammaire bambara, puis un "vocabulaire général et manuel de conversation" et enfin un "vocabulaire militaire". Dans son introduction, le Lieutenant Rottier précise la démarche de la création de ce lexique :"Le Bambara est actuellement la langue la plus répandue en A.O.F., il est parlé couramment par près de 5 millions de noirs (...). C'est, après le français, la langue des tirailleurs sénégalais, c'est le bambara que parle tout homme n'ayant que quelques mois de service dans ses relations avec ses camarades d'autres races ou surtout avec ses gradés, alors qu'il ne bredouille encore qu'un français 'petit nègre' presque incompréhensible. Au milieu de l'amalgame de races si diverses que représente actuellement l'armée noire, le bambara est l'espéranto qui les unit, qui tend toutes leurs fibres en un même sentiment, commun à toutes, celui de l'amour de la France." Sur les 200 000 engagés « sénégalais », 30 000mourront au champ d'honneur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Gallimard 2011 1 vol. broché in-8, broché, couverture à rabats, 243 pp. Édition originale. Un des 25 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Mamenayde, seul tirage en grand papier, celui-ci enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur au bibliophile Henri Clarac : "Ce récit d'une passion amoureuse pleine de feu, de folie, de destruction et d'espoir pour vous dire mon amitié".