Previous 1 ... 958 959 960 961 ... 994 1027 1060 1093 ... 1096 Next Exact page number ? OK

‎SAND George‎

Reference : 76839

(1859)

‎Lettre autographe signée adressée à Ernest Feydeau : "Je suis bien d'âge à être votre mère, car j'ai 55 ans, et j'ai de bonnes mains bien adroites, mais pas belles du tout."‎

‎Nohant 16 août [18]59, 13,5x20,9cm, 4 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à Ernest Feydeau. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet présentant, en tête de la première page, le timbre à sec de l'expéditrice. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle et longue lettre évoquant la littérature et l'amitié entre écrivains. D'abord courtier en bourse et spécialiste de l'Antiquité, Ernest Feydeau se lança sur le tard dans la fiction. Soucieux d'occuper un espace littéraire dans lequel il ne s'estimait pas justement apprécié, il fit jouer ses relations et entretint une relation épistolaire suivie avec d'illustres correspondants tels que Gustave Flaubert, Sainte-Beuve ou encore George Sand auxquels il adressa les ébauches de ses romans et dont il sollicita les avis. La présente lettre constitue une réponse de Sand qui vient d'achever la lecture de Daniel, deuxième roman de Feydeau. George Sand, alors à l'apogée de sa carrière littéraire, se décrit ainsi: «Je suis bien d'âge à être votre mère, car j'ai 55 ans, et j'ai de bonnes mains bien adroites, mais pas belles du tout. J'ai acquis le droit de n'être plus coquette, on m'a fait un assez grand reproche de ne l'avoir jamais été. Je vous dirai de moi tout ce que vous voudrez.» Comme à son habitude, très sollicitée par ses pairs, elle livre une critique très détaillée du texte que lui soumet son confrère: «Je ne suis pas contre les phrases qui détonnent, là où il faut qu'elles détonnent, mais je ne suis pas pour que l'harmonie soit sacrifiée au rythme. Je ne suis pas non plus pour le contraire. Comprenez-moi bien, je ne blâme que ce qui s'aperçoit trop, que ce qui révèle le procédé. Ne touchez pas aux passages dont vous me parlez, ils sont excellents. Et, en somme, je n'insisterai pas furieusement sur la question de forme dans le style, vu que si les qualités du vôtre devraient s'en aller avec ce qui me semble parfois un défaut, je serais au désespoir d'avoir signalé le défaut.» Elle-même très proche de Flaubert qu'elle surnommait son «?cul de plomb?», Sand semble ravie que les deux hommes se connaissent: «Je n'ai pas le temps. Mais j'aurai celui de vous recevoir quand vous serez libre, il faudra venir avec Flaubert qui a aussi en moi un lecteur enchanté et un ami littéraire de tout cur. Je ne le savais pas votre ami, et je suis contente qu'il le soit.» L'amitié va si loin que Sand bientôt réunit les deux écrivains, les mettant sur un total pied d'égalité: «Ce n'est pas un malheur pour vous, pas plus que pour Flaubert, d'appartenir à la race des voyants.» S'installe alors une forme de solidarité face à l'adversité de la critique: «Tout cela se sent mieux qu'on ne peut le dire, et c'est pour cela que la critique déraisonne les trois quarts du temps.» Car la critique a eu le malheur de taxer Feydeau, comme elle l'a fait avec Flaubert, de réaliste: «On s'est mêlé de baptiser votre manière et la sienne de réalisme. Je ne sais pas pourquoi ; à moins que le réalisme ne soit tout autre chose que ce que les premiers adeptes ont tenté de nous expliquer. Je soupçonne, en effet, qu'il y a une manière d'envisager la réalité des choses et des êtres, qui est un grand progrès, et vous en apportez la preuve triomphante. Mais le nom de réalisme ne convient pas, parce que l'art est une interprétation multiple, infinie. C'est l'artiste qui crée le réel en lui-même, son réel à lui, et pas celui d'un autre. Deux peintres font le portrait de la même personne. Tous deux font une uvre qui représente la personne, si ce sont deux maîtres. Et pourtant les deux peintures ne se ressemblent pas. Qu'est devenue la réalité ?» Cette longue diatribe - véritable manifeste - constitue un puissant témoignage de la répulsion de George Sand et Flaubert pour les théoriciens, obsédés par l'idée de classer la littérature selon un «système qui [...] aveugle». - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR4,800.00 (€4,800.00 )

‎SAND George‎

Reference : 77244

(1840)

‎Lettre autographe signée adressée à Léon Curmer : "Je suis toujours enfermée pour écrire, ou sortir pour me promener."‎

‎Paris jeudi 7 mai [1840], 13,6x20,9cm, une page sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à l'éditeur Léon Curmer. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète réunie par Georges Lubin. "Monsieur, J'ai parcouru votre recueil avec beaucoup d'intérêt, et j'accepte la collaboration que vous m'avez offerte, mais je ne pourrais m'occuper de vous satisfaire que dans six semaines ou deux mois. Si cette époque vous convient veuillez bien me le faire savoir ainsi que les conditions de la rédaction. " Le "recueil" dont il est ici question n'est autre queLes Français peints par eux-mêmes. Sand ne collaborera cependant pas à cette monumentale somme de types lui préférant, quelques années plus tardLe Diable à Paris publié sous la direction de son proche ami l'éditeur Hetzel. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎SAND George‎

Reference : 76837

(1863)

‎Lettre autographe signée adressée à René Biémont : "On n'est jamais plus heureux et inspiré que quand on croit n'avoir pas le temps de l'être."‎

‎Nohant 14 mars 1863, 13,4x20,6cm, 3 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à René Biémont. Trois pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet comportant en tête de la première page le timbre à sec des initiales de Sand. Enveloppe jointe. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle missive de félicitations adressée à René Biémont après l'envoi de son ouvrageLe Petit Fils d'Obermann: "Votre petit livre est très original et vous y montrez des qualités de talent qui se développeront, si vous regardez en avant." En lectrice attentive et très sollicitée par ses jeunes pairs, Sand développe sa critique littéraire : "Obermann et son petit fils le moine appartiennent au passé. Ils sont vrais et le timide Jean est bien tracé. Il y a de la grandeur et de la vérité dans ce type exceptionnel. Mais Constant d'Heurs est trop passif des événements. Il devrait réagir contre cet impuissant et le guérir ou le plaindre davantage [...]" Sentencieusement, elle achève ainsi son courrier : "Ne vous plaignez pas du travail ingrat et acceptez-le comme une bonne chose, les trois quarts de la vie sacrifiés à un devoir quelconque font le dernier quart très fort et très vivant. Il est très bon d'être attachés à la poésie et contrarié dans la possession d'un beau rêve. Dès qu'on peut le savourer sans relâche, il s'efface ou se trouble. Je vous en parle par expérience. On n'est jamais plus heureux et inspiré que quand on croit n'avoir pas le temps de l'être." Très beau témoignage du rôle de premier plan que joua George Sand sur la scène littéraire du Second Empire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎SAND George‎

Reference : 76111

(1858)

‎Lettre autographe signée adressée à Stéphanie Geoffroy-Saint-Hilaire : de l'émancipation féminine par l'éducation : "Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée."‎

‎Nohant 3 juin 1858, 13,4x20,9cm, 4 pages sur un feuillet remplié.‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à son amie Stéphanie Bourjot, fille d'Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet remplié au chiffre de George Sand. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été partiellement publiée dans Correspondance, t. XIV, n° 7846. Très belle lettre, en partie inédite, dans laquelle George Sand évoque l'ouvrage de Marie Pape-Carpantier et l'éducation de sa jeune servante Marie Caillaud?: «?C'est un excellent livre, dans lequel j'apprends à lire à ma jeune servante, une fille extraordinairement intelligente et dont ce livre ouvre l'esprit à toutes sortes de bonnes notions. Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée. Donc tous les soirs, nous lisons les historiettes de Marie Carpentier, et je m'y intéresse autant que mon élève.?» Marie Caillaud n'a que onze ans lorsque George Sand la fait entrer à son service afin de s'occuper de la vaisselle et du poulailler, ce qui lui vaudra le sobriquet de «?Marie des poules?». Mais l'écrivaine repère bien vite l'intelligence de la jeune paysanne?: elle en fait rapidement sa gouvernante et à partir de 1856, la jeune fille participe aux séances du petit théâtre de Nohant. C'est au début des années 1858 que l'on trouve mention de son apprentissage notamment dans une lettre de George Sand à son ami Charles Duvernet?: «?Dans mes soirées d'hiver, j'ai entrepris l'éducation de la petite Marie, celle qui jouait la comédie avec nous. De laveuse de vaisselle qu'elle était, je l'ai élevée d'emblée à la dignité de femme de charge que sa bonne cervelle la rend très apte à remplir. Mais un grand obstacle, c'était de ne pas savoir lire. Ce grand obstacle n'existe plus. En trente leçons d'une demi-heure chacune, total quinze heures en un mois, elle a su lentement, mais parfaitement toutes les difficultés de la langue. Ce miracle est dû à l'admirable méthode Laffore, appliquée par moi avec une douceur absolue sur une intelligence parfaitement nette.?» (16 février 1858) Intime de l'écrivaine, Marie Caillaud deviendra finalement une comédienne influente de la scène de Nohant et côtoiera les illustres invités de George Sand?: Delacroix, Gautier, Dumas, le prince Jérôme Bonaparte... Mais Marie ne fut pas la première élève de George Sand, qui demeura toute sa vie durant intéressée par la question de la pédagogie et apprit à lire non seulement à ses enfants, mais aussi à ses petits-enfants et à plusieurs personnes de son entourages (domestiques, paysans). Cette lettre montre toute l'implication qu'elle eut dans son rôle de maîtresse, réfléchissant sans cesse à des manières pertinentes et efficaces d'enseigner?: «?Mais ce qui manque, du moins à ma connaissance, c'est une méthode de lecture. J'en ai fait une (pour mon usage, je ne l'ai pas écrite.) tirée d'abord de celle de Laffore, et modifiée à mon idée. Mais ce que je n'ai pas trouvé dans les manuels à l'usage de l'enfance et des écoles primaires, c'est un livre d'exercices bien faits pour apprendre à lire logiquement tout en se rendant compte de l'orthographe des mots. Ce livre existe-t-il??» Loin d'être un simple passe-temps, l'éducation revêtit pour George Sand une importance capitale et, comme le souligne Georges Lubin, elle ne se borna donc pas à alphabétiser les plus jeunes. Il faut dire que la mère de Sand lui apprit elle-même à écrire dès l'âge de cinq ans?: «?Elle se rendit compte très tôt que la seule voie pour atteindre à l'égalité était l'émancipation intellectuelle. L'ignorance où les femmes étaient tenues était la cause de leur esclavage. L'ignorance où le peuple était tenu était le fondement de l'inégalité qui régnait entre les classes. L'éducation était le sésame qui ouvrirait les portes fermées.?» («?George Sand et l'éducation?» in Nineteenth-Century French Studies, 1976) Beau et important témoignage du combat sans relâche que mena George Sand pour l'émancipation féminine par l'éducation. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎SAND George‎

Reference : 78465

(1864)

‎Lettre autographe signée adressée à un correspondant inconnu‎

‎Paris s.d. (entre 1864 et 1868), 13,4x20,7cm, 2 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée adressée à un correspondant inconnu, radigée à l'encre noire sur un double feuillet avec timbre à sec aux initiales de l'écrivaine.Cette lettre, probablement inédite, a été rédigée un "11 novembre" entre 1864 et 1868 d'après l'adresse en pied : "rue des feuillantines 97". "Une amie commune et pleine de confiance en votre bonté, me fait espérer, monsieur, que vous m'accorderez un peu de sympathie. Si je suis indiscrète d'y croire, ne vous en prenez qu'à elle, comme elle est de ces personnes à qui l'on ne peut en vouloir, je ne crains pas de vous la dénoncer. Vous pouvez vendre un immense service au fils de mon ami d'enfance. Le voudrez-vous, quelque difficile que la chose puisse être ? Elle ne l'est peut-être pas, je ne sais pas. Mais si elle l'est, j'espère quand même depuis ce que Madame de Voisins me dit de vous. [...]" - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR800.00 (€800.00 )

‎SAND George‎

Reference : 71232

(1867)

‎Lettre autographe à Gustave Flaubert : "Étroniformeest le mot sublime qui classe cette espèce de végétauxmerdoïdes"‎

‎Nohant 21 décembre 1867, 13,4x20,7cm, deux feuillets sous chemise et étui.‎


‎Lettre autographe de George Sand adressée à Gustave Flaubert datée du 21 décembre 1867, 8 pages sur deux feuillets rempliés. Publiée dans la Correspondance, XX, pp. 642-645. Issue d'une des plus belles correspondances littéraires du siècle, cette lettre écrite à la veille de Noël 1867 est un sublime témoignage de la franche amitié entre George Sand, le «?vieux troubadour?» et Gustave Flaubert baptisé «?cul de plomb?» après avoir décliné son invitation à Nohant pour achever l'Éducation sentimentale. Malgré les dix-sept ans qui les séparent, leurs tempéraments opposés et leur conception de la vie divergentes, le lecteur est saisi par la tendresse mais aussi l'étonnante verdeur de cette longue confidence de George Sand. Alors au faîte de sa gloire littéraire et à la joie de son théâtre de Nohant, Sand s'entretient longuement de politique, de leur séparation, de leur conception du travail d'écrivain, de la vie même. Dans cette lettre à l'allure de «?courant de conscience?», Sand couche naturellement et librement sur le papier huit pages de conversations avec l'écrivain, qui ne fait que de trop rares et brèves apparitions à Nohant?: «?Mais comme je bavarde avec toi?! Est-ce que tout ça t'amuse' Je le voudrais pour qu'une lettre de causerie te remplaçât un de nos soupers que je regrette aussi, moi, et qui seraient si bons ici avec toi, si tu n'étais un cul de plomb qui ne te laisses pas entraîner, à la vie pour la vie?», tandis que chez Flaubert, alors plongé dans l'écriture de l'Éducation sentimentale, la devise est plutôt l'art pour l'art. Cette fin d'année 1867 est marquée par la douleur de la disparition d'un «?presque frère?», François Rollinat, que Sand apaise par ses lettres à Flaubert et les soirées animées à Nohant?: «?Voilà comme je vis depuis 15 jours que je ne travaille plus. [...] Ah'?! quand on est en vacances, comme le travail, la logique, la raison semblent d'étranges balançoires?». Sand lui reprochait volontiers de travailler sans relâche dans sa robe de chambre, «?l'ennemi de la liberté?», alors qu'elle, courait par monts et par vaux, de Cannes à la Normandie, jusque sur les terres de l'écrivain qu'elle avait visitées en septembre. À cette occasion, Sand avait relu avec bonheur Salammbô dont quelques lignes se retrouvent dans Mademoiselle Merquem, sa dernière uvre en date. Leur amitié littéraire et virile, comme celle avec Rollinat, défia toute la vieille garde des littérateurs qui affirmaient l'impossibilité d'une liaison sincère entre l'homme et la femme. Sand, qu'on a tour à tour qualifié de lesbienne, de nymphomane, rendue célèbre pour ses amours retentissantes et si diverses, entame une longue et riche correspondance avec Flaubert pour qui elle est une mère et un vieil ami. Le «?vieux troubadour?» ou «?vieux cheval?» ne se considérait même plus comme femme, mais comme un être quasi-homme, rappelant ses travestissements de jeunesse et son formidable mépris des barrières entre les sexes. À Flaubert qui avait écrit à celle qu'on surnomma la «?papesse des gynandres?»?: «?Pour mieux tirer à l'arc, elles s'écrasaient le téton?», en évoquant les Amazones?; Sand répond «?Je ne suis pas dans ton idée qu'il faille supprimer le sein pour tirer l'arc. J'ai une croyance tout à fait contraire pour mon usage et que je crois bonne pour beaucoup d'autres, probablement pour le grand nombre?». Guerrière certes, mais guerrière pacifique, Sand a volontiers adopté les usages d'un monde de lettrés misogynes, tout en ayant su rester elle-même?: «?Je crois que l'artiste doit vivre dans sa nature le plus possible. À celui qui aime la lutte, la guerre?; à celui qui aime les femmes, l'amour?; au vieux qui, comme moi, aime la nature, le voyage et les fleurs, les roches, les grands paysages, les enfants aussi, la famille, tout ce qui émeut, tout ce qui combat l'anémie morale.?» ajoute-t-elle ensuite. Belle évocation de sa «?période verte?», ce passage consacre le temps des romans champêtres de Sand, qui, assagie par les années, s'était tout entière livrée à la contemplation pour l'écriture de François le Champi, La Mare au diable, et La Petite Fadette. Mais son amour de la nature ne l'a pas empêché de conquérir sur les hommes le terrain du langage, elle qui encore à 63 ans «?scandalisait les inscandalisables?», selon les frères Goncourt. Fidèle à ses idéaux socialistes, elle laisse libre cours à son aversion pour Adolphe Thiers «?Étroniforme est le mot sublime qui classe cette espèce de végétaux merdoïdes [...] Oui, tu feras bien de disséquer cette âme en baudruche et ce talent en toile d'araignée?!?». Devenu le chef de l'opposition libérale au Second Empire de Napoléon III, Thiers venait de prononcer un discours affirmant la défense des États pontificaux et faisant volte-face à Garibaldi, futur père de la patrie italienne. On avait en effet bien ri à Nohant de la logorrhée de Flaubert, envoyée trois jours auparavant?: «?Rugissons contre Monsieur Thiers?! Peut-on voir un plus triomphant imbécile, un croûtard plus abject, un plus étroniforme bourgeois?!?» écrit-il. Sand renchérit sur le même ton et décline le néologisme?: «?Maurice trouve ta lettre si belle [...] Il n'oubliera pas étroniforme, qui le charme, étronoïde, étronifère?». Dans ce contexte d'intense polémique, Sand met également en garde Flaubert, qui court le risque de reléguer son uvre au statut de roman de circonstance en incluant sa critique de Thiers dans l'Éducation sentimentale?: «?Malheureusement quand ton livre arrivera, il sera peut-être claqué et peu dangereux, car de tels hommes ne laissent rien après eux. Mais peut-être aussi sera-t-il au pouvoir. On peut s'attendre à tout. Alors, la leçon sera bonne.?» Leurs aspirations socialistes et leur anticléricalisme ne les empêchent pas d'entretenir des avis très divergents sur l'essence du roman et le travail de l'écrivain?: «?l'artiste est un instrument dont tout doit jouer avant qu'il joue des autres. Mais tout cela n'est peut-être pas applicable à un esprit de ta sorte qui a beaucoup acquis et qui n'a plus qu'à digérer.?». Le détachement de Flaubert, son cynisme affiché pour ses personnages à l'instar de Madame Bovary, sévèrement jugée par le narrateur, se distinguait nettement du rapport affectif et personnel de Sand à l'écriture. Cette attitude presque schizophrène de Flaubert la confond volontiers et lui fait craindre pour sa santé mentale?: «?Je n'insisterais que sur un point, c'est que l'être physique est nécessaire à l'être moral et que je crains pour toi un jour ou l'autre une détérioration de la santé qui te forcerait à suspendre ton travail et à le laisser refroidir.?» Flaubert ne se trahit et ne se révèle jamais à travers ses romans, au contraire de Sand, qui se jette corps et âme dans ses uvres?: «?Je crois que l'art a besoin d'une palette toujours débordante de tons doux ou violents suivant le sujet du tableau?». Alors que Flaubert, besogneux et pétri d'angoisses littéraires, est reclus à Croisset, Sand jouit cependant de sa liberté à Nohant, lieu de félicité familiale mais aussi de vie égalitaire où elle «?[s']amuse à en être éreintée?». Elle troque volontiers les séances de tête à tête avec l'encrier pour les planches du petit théâtre à Nohant?: «?Ces pièces-là durent jusqu'à 2 h du matin et on est fou en sortant. On soupe jusqu'à 5 h. Il y a représentation deux fois par semaine et le reste du temps, on fait des trucs, et la pièce (qui) continue avec les mêmes personnages, traversant les aventures les plus inouïes. Le public se compose de 8 ou 10 jeunes gens, mes trois petits-neveux et les fils de mes vieux amis. Ils se passionnent jusqu'à hurler.?». Persévérante, elle incite une nouvelle fois son «?cul de plomb?» à sortir de sa retraite forcée?: «?Je suis sûre que tu t'amuserais follement aussi, car il y a, dans ces improvisations, une verve et un laisser-aller splendides, et les personnages sculptés par Maurice ont l'air d'être vivants, d'une vie burlesque, à la fois réelle et impossible?; cela ressemble à un rêve.?» Deux ans plus tard, Flaubert fera une entrée fracassante à Nohant et Sand en sortira «?courbaturée?» après des jours de fête. Le Normand fit la lecture intégrale de son Saint-Antoine et dansa la cachucha habillé en femme?! Exceptionnelles pages de George Sand en communion spirituelle avec son illustre confrère?; Flaubert fut l'un des seuls à qui elle s'adressa aussi librement, crûment, mais tendrement, scellant par les mots sa profonde amitié avec le «?grand artiste [...] du petit nombre de ceux qui sont des hommes?» (lettre à Armand Barbès, 12 octobre 1867). Notre lettre est présentée sous une chemise en demi maroquin noir, plats de papier caillouté, contreplat d'agneau velours noir et en regard garde de plexiglas protégeant la lettre, étui bordé de maroquin noir, plats de papier caillouté, ensemble signé P.Goy & C. Vilaine. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR10,000.00 (€10,000.00 )

‎SAND George (BULOZ François)‎

Reference : 62790

(1861)

‎Lettre autographe de George Sand à François Buloz‎

‎27 juillet 1861, 13,3x21cm, 4 pages sur un feuillet remplié.‎


‎Lettre autographe signée de George Sand à François Buloz, 83 lignes écrites à l'encre bleue, enveloppe jointe. Quelques ratures et soulignements de la main de George Sand. Paraphe autographe de François Buloz. Tampon des « Archives et collections de J. L. Debauve ». Bavures sans incidence sur la lettre. Longue lettre autographe signée de George Sand à François Buloz, l'un des fondateurs de la Revue des Deux Mondes et l'éditeur, en pré-originale, des Fleurs du Mal. La femme de lettres y évoque le théâtre de Nohant ainsi qu'Alexandre Dumas Fils, faisant montre de toute l'influence dont elle dispose dans le milieu littéraire du milieu du xixème siècle. En grande habituée de la presse - elle y a publié la quasi-totalité de ses romans en feuilletons et lui a donné un grand nombre d'articles - George Sand commente dans cette lettre les choix éditoriaux de son ami François Buloz : « Je me décide à vous envoyer une espèce de proverbe qu'on était en train de publier sur notre théâtre de Nohant [...] Ça vaudra toujours mieux que celui de votre dernier n[umér]o, qui, bien que d'un homme de mérite et de talent n'est pas du tout réussi. » L'« homme de mérite » dont il est ici question n'est autre que Tourgueniev. En véritable patronne du théâtre de Nohant, elle dirige l'écriture des scènes et leur éventuelle publication, allant jusqu'à faire la promotion des textes de ses protégés : « Alexandre Dumas fils qui est ici, nous a fait trois scènes charmantes qu'on répète en ce moment. Il vous serait peut-être agréable de les publier dans la revue et c'est un nom. » Elle ironise même « ce sont d'ailleurs des scènes naïves, toute de sentiment, et qui iraient fort bien à la revue ». Protectrice avec Dumas Fils, qui l'appelait d'ailleurs « maman » dans ses lettres, elle procède comme à son habitude et le recommande en secret : « Je n'ai pas voulu lui en parler avant de savoir si vous direz oui, car je crois qu'un refus lui serait désagréable. » Figure aguerrie de la littérature et consciente sans doute de la teneur de la « bluette » de son protégé, qui a pourtant publié sa célèbre Dame aux camélias il y a plusieurs années déjà, elle relativise : « Je ne lui [...] ai rien dit, ignorant s'il voudra débuter dans la revue par une bluette. Mais quelquefois les bluettes que l'on fait sans songer au public sont très heureuses, et la sienne [...] est dans ce cas. » Les demandes de George Sand montrent les rouages de l'industrie éditoriale du xixème siècle, époque à laquelle les recommandations entre écrivains prenaient toute leur importance : « Encore un mot sur Dumas. Il est occupé à faire un roman. Faut-il le pousser à vous l'offrir ou faut-il ne pas lui en parler ? [...] Il a énormément d'esprit et de talent. Ce serait une bonne acquisition pour la revue. Quel prix lui donneriez-vous ? » En dépit de cette recommandation de George Sand et de l'intérêt de Buloz pour ses publications, Dumas Fils ne donnera pas suite à ces ouvertures. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎SAND (George) femme de lettres française (1804- 1876) ‎

Reference : 42jC27

‎Pièce autographe signée « Aurore Dupin », Nohant 10 novembre 1850. 2 p. in-8. Peu courant sous cette forme. ‎

‎George Sand propriétaire terrienne. Intéressant document entièrement rédigé par George Sand établissant le bail pour l’affermage du domaine de la Chicoterie au profit de Denis Meillant, en renouvellement du bail consenti précédemment en 1840 à son père Jean Meillant, maintenant décédé. Ce document est également signé par l’intéressé « Mielliant ». Il est stipulé que les bénéficiaires du bail, [les époux Mielliant] est consenti pour trois années, et déclarent l’accepter en s’engageant à « cesser leur jouissance » le 11 novembre 1853 et à dispenser la propriétaire, Mme Dudevant « de toute signification de congé ». George Sand souhaitait que les fermages puissent financer les charges directes de Nohant, bien qu’elle ne portait pas vraiment beaucoup d’intérêt pour l’exploitation agricole. En revanche elle avait beaucoup d’estime et d’admiration pour la famille Meillant, installée depuis longtemps à la ferme de la Chicoterie. C’est aussi en 1850, au domaine de la Porte, qu’elle veut expérimenter un nouveau mode de gestion en intéressant un « fermier associé » au bénéfice de l’exploitation. La solution ne la satisfaisant pas, elle se résout à confier ses terres à un fermier général en qui elle eut confiance. ‎


Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 45 66 48 65

EUR1,650.00 (€1,650.00 )

‎SAND George & [FLAUBERT Gustave]‎

Reference : 76872

(1876)

‎Lettre autographe signée adressée à Gustave Flaubert : "Je t'écris en courant ce matin ..."‎

‎Nohant 6 mars 1876, 13,2x20,7cm, deux pages sur un feuillet remplié.‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à Gustave Flaubert. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet présentant, en tête de la première page, le timbre à sec de l'expéditrice. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle lettre rédigée par George Sand quelques mois avant sa mort et adressée à son ami de toujours, Gustave Flaubert. L'écrivaine souhaite offrir à son ami une place pour qu'il assiste à la reprise de sa pièceLe Mariage de Victorine: "Je t'écris en courant ce matin parce que je viens de recevoir de Mr Perrin avis de la 1ère représentation de la reprise du Mariage de Victorine une pièce de moi au théâtre français. Je n'ai ni le temps d'y aller ni l'envie de partir comme cela au pied levé, mais j'aurais voulu y envoyer quelques amis et il ne m'offre pas une seule place. Je lui écris une lettre qu'il recevra demain et je le prie de t'envoyer au moins un orchestre." Les lettres issues de la correspondance entre George Sand et Gustave Flaubert sont fameuses et très recherchées. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR4,000.00 (€4,000.00 )

‎SAND George & (SAND Maurice)‎

Reference : 75733

(1872)

‎Manuscrit autographe signé à propos du "Coq aux cheveux d'or" de Maurice Sand‎

‎Nohant 19 semptembre 1872, 13,2x20,6cm, 20 pages 1/2 sur 21 feuillets.‎


‎Manuscrit autographe signé de George Sand rédigé à l'encre noire sur 21 feuillets de papier blanc. Ratures et corrections. Une page du manuscrit semble avoir été égarée. La version finale de cette chronique, dont le texte est conforme au manuscrit que nous proposons, a été publiée dansImpressions et souvenirs(Paris, M. Lévy, 1873). George Sand consacrera un autre article au roman de son fils dansQuestions d'art et de littératureen 1878. L'édition originale duCoq aux cheveux d'orde Maurice Sand a été publiée par Lacroix et Verboeckhoven en 1867. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎SANDOZ (C.-F.-Th.)‎

Reference : 167073

‎P.S.‎

‎Au Q.G. de Monbach, an 3e républiquain, 1795 in-12 oblong, 1 pp. (17,5 x 11 cm), cachet de collection. ‎


‎"Bon pour 12 rations de pain" signé par le général Sandoz à l'"Armée de devant Mayence".Rare.Originaire de Suisse, Claude-François-Thomas Sandoz (1756-18--) avait été au service de la Prusse en 1770 dans le Régiment de Hesse-Philipsthal, avant de passer dans un régiment suisse au service de la France. Officier de la légion alémanique au début de la Révolution, il fut arrêté et emprisonné sous la Terreur, employé sous Kléber à l'Armée de Mayence, promu général en juin 1795. Il sera condamné par le Directoire et suspendu de ses fonctions pour réquisition illégales et malversations en janvier 1796, et passera au service de l'Espagne. On retrouve sa trace en 1804 où il est envoyé en mission par Hambourg en Angleterre et à Jersey.Collection Michel. ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 26 71 17

EUR80.00 (€80.00 )

‎[Sandiz] - ‎ ‎SANDOZ Ed. M.‎

Reference : 012696

(1957)

‎Vers l'Islam‎

‎paris Pierre Bricage 1957 In-4 En feuilles, couverture rempliée, chemise et étui éditeur ‎


‎Edition originale de ce journal de bord d'une croisière en Méditerranée et d'une partie de pêche en Mer Rouge, avec escales à Bône, Tunis, Port Saïd, Djeddah et les oasis de la région de Ouadi Fatima. Texte et croquis d'Edouard-Marcel Sandoz, soit 100 aquarelles en couleur reproduites au pochoir, à pleine page, en marge ou in texte. Onze hors texte représentant des poissons ont été regroupés in fine. Tirage à 250 exemplaires nominatifs numérotés sur vélin pur fil du Marais, celui-ci portant une note autographe signé de l'auteur pour le souscripteur. >Bel exempaire Très bon 0‎

Phone number : 01 42 66 38 10

EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎SANDOZ (G.-Roger) et GUIFFREY (Jean).‎

Reference : 29192

‎Arts appliqués et Industries d'Art aux Expositions.‎

‎ Paris, Comité français des expositions à l'étranger et Société d'encouragement à l'Art et à l'Industrie, 1912. In-4, broché, CCLXXII pages, couverture gauffrée. ‎


‎Avec 101 illustrations dans le texte. Exemplaire ayant appartenu a Marcel Sembat acheté au moment de la dispersion de sa bibliothèque, enrichi d'un envoi autographe de l'auteur (Sandoz) a Marcel Sembat député. Exemplaire imprimé sur vélin. Bel exemplaire. Photos sur demande.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 50 67 82 02

EUR120.00 (€120.00 )

‎Sandoz Maurice, Jacques de Lacretelle (préf.): ‎

Reference : 1072

(1950)

‎Choix de poèmes. ‎

‎ Pierre Seghers, [1950]. In-8 broché, couverture à rabats imprimée en deux tons. ‎


‎Edition originale au tirage limité à 150 exemplaires numérotés sur Arches teinté, celui-ci marqué HC et enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur. ‎

La Bergerie - Carouge
CHF60.00 (€61.41 )

‎Sandoz Michel, Leiter Martial: ‎

Reference : 19665

(1987)

‎La maison des dunes. ‎

‎Genève, Hélios / L'Aire, 1987. In-8 broché, couverture décorée. 3 illustrations à pleine page de Martial Leiter. ‎


‎Edition originale, exemplaire non numéroté mais agrémenté d'un envoi autographe signé de l'auteur. ‎

La Bergerie - Carouge
CHF30.00 (€30.70 )

‎SANDRAS (E.-G.).‎

Reference : cROU-1644

‎Etude sur G.Chaucer considéré comme imitateur des Trouvères.‎

‎ Paris,Auguste Durand,1859 ; in-8° ,demi-basane verte de l’époque,dos lisse orne dé filets à froid et dorés,palette dorée en pied,titre et auteur dorés;VIIIpp.,298pp.;reliure un peu frottée avec très petit manque en tête,infimes piqûres à l’avant-titre et au dernier feuillet,sinon bon exmplaire exempt de piqûres.‎


‎Edition originale imprimée sur beau papier velin.Bel envoi autographe signé de l’auteur à son frère.(S) Absente du 21 mars au 13 avril inclus, je ne pourrai pas traiter vos commandes durant cette période. Merci pour votre compréhension et votre patience. Cordialement.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 (0)2 54 49 05 62

EUR62.00 (€62.00 )

‎SANDRE Thierry‎

Reference : 4788

EUR50.00 (€50.00 )

‎SANDRE Thierry‎

Reference : 4938

EUR50.00 (€50.00 )

‎SANDRE THIERRY ‎

Reference : 012496

(1928)

‎COCAGNE‎

‎PARIS LA NOUVELLE REVUE CRITIQUE 1928 LES MAITRES DU ROMAN N° 34 , un volume in-8 broché de 217 pages non coupées , 1 des 50 ex. HORS-COMMERCE ( TS N° 33 ) sur papier VELIN OR TUNER , ENVOI , le dos est insolé , autrement bon exemplaire . Bon Couverture souple ‎


Phone number : 04.71.02.85.23

EUR45.00 (€45.00 )

‎SANDRE THIERRY‎

Reference : 012497

(1925)

‎L'HISTOIRE MERVEILLEUSE DE ROBERT LE DIABLE‎

‎AMIENS LIBRAIRIE EDGAR MALFERE 1925 BIBLIOTHEQUE DU HERISSON , un volume in-8 broché de 211 pages non coupées , 1 des 50 ex. HORS-COMMERCE sur papier TURNER AZUR , ENVOI , infimes défauts , bon exemplaire . Bon Couverture souple ‎


Phone number : 04.71.02.85.23

EUR50.00 (€50.00 )

‎SANDRE THIERRY‎

Reference : 012558

(1926)

‎PANOUILLE‎

‎PARIS GALLIMARD 1926 Un volume in-8 broché de 223 pages , 1 des 50 ex. " HORS-COMMERCE " sur papier Turner or N° 35 , ENVOI , taches et rousseurs sur la couverture , autrement bon exemplaire . Bon Couverture souple ‎


Phone number : 04.71.02.85.23

EUR45.00 (€45.00 )

‎Sandre Yves‎

Reference : 13693

(1974)

‎Le miroir double encre de chine de l'auteur‎

‎ 1974 Rougerie 1974 in8, broché couverture imprimée en rouge et noir, 25pp (nonpaginé) tirage a 120 exemplaire, un des30exemplaires HC (XIII) enrichi d'une encre de chine de l'auteur, bel exemplaire non coupé avec envoi de l'auteur‎


Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 43 54 04 70

EUR150.00 (€150.00 )

‎[MONNEINS (Raymond)] - ‎ ‎SANDRE (Yves).‎

Reference : 86523

(1972)

‎Phantasmes. Poèmes.‎

‎Mortemart Rougerie 1972 1 vol. broché in-4, broché, non paginé. Edition originale illustrée d'un frontispice par Raymond Monneins. Tirage limité à 342 exemplaires, celui-ci numéroté sur alfa Mousse Navarre avec un envoi de l'auteur à G.-E. Clancier. Très bonne condition.‎


Vignes Online - Eymoutiers
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 55 14 44 53

EUR40.00 (€40.00 )

‎SANDY Isabelle‎

Reference : 4789

EUR25.00 (€25.00 )

‎SANDY Isabelle - [Isabelle Dieudonnée Marie Fourcade dite] - (Cos 1884 - 1975) - Ecrivaine et journaliste française‎

Reference : GF25214

‎Carte postale Autographe Signée à Henry Lapauze (1867-1925 - directeur du Petit Palais) - Ax les termes - ‎

‎ Carte postale: "L'Ariège no 240 - Foix et le massif de Tabe" - ‎


‎Elle serait heureuse de causer avec lui pour lui dire sa gratitude - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Galerie Fert - Nyons

(SNCAO)

Phone number : 33 04 75 26 13 80

EUR30.00 (€30.00 )
Previous 1 ... 958 959 960 961 ... 994 1027 1060 1093 ... 1096 Next Exact page number ? OK
Get it on Google Play Get it on AppStore
Autographs
The item was added to your cart
You have just added :

-

There are/is 0 item(s) in your cart.
Total : €0.00
(without shipping fees)
What can I do with a user account ?

What can I do with a user account ?

  • All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches.
  • You may manage a list of your favourite, regular searches.
  • Your preferences (language, search parameters, etc.) are memorised.
  • You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it.
  • Get in touch with booksellers, order books and see previous orders.
  • Publish Events related to books.

And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !