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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 51869

(1972)

‎Film suivi de Souffle‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1972, 14,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale de la traduction française établie par l'auteur, un des 50 exemplaires hors commerce numérotés sur vélin d'Arches, seuls grands papiers avec 292 autres vélin d'Arches. Précieux envoi autographe daté de Décembre 1972 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer (Van Velde) et à sa femme Lise. Dos et plats marginalement insolés. « Que dire de ces plans qui glissent, ces contours qui vibrent, ces corps comme taillés dans la brume, ces équilibres qu'un rien doit rompre, qui se rompent, et se reforment à mesure qu'on regarde ? Comment parler de ces couleurs qui respirent, qui halètent ? de cette stase grouillante ? de ce monde sans poids, sans force, sans ombre ? Ici tout bouge, nage, fuit, revient, se défait, se refait. Tout cesse, sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules, l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » (La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon, in Cahiers d'Art n°11-12, Paris 1945) Beckett ne parle pas ici, malgré les apparences, de son uvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde, ajoutant quelques lignes plus loin: «[Bram] Van Velde peint l'étendue. G[eer] Van Velde peint la succession.» Cet éloge, publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde, Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai, est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public: «On ne fait que commencer à déconner sur les frères VanVelde. J'ouvre la série. C'est un honneur.» Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi, le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett, composé à l'aube de sa carrière littéraire, instaure, dès l'origine, une relation fondamentale entre son uvre en gestation et la peinture de ses amis: «Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux, ou en miroir, comme une des rares désignations de la poétique (à venir) de Beckett par lui-même, une sorte de programme anamorphique d'écriture» (Un pantalon cousu de fil blanc: Beckett et l'épreuve critiquepar Pierre Vilar) Véritable déclaration d'intention du dramaturge, ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective: «avec les mots on ne fait que se raconter» - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet, à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars, Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par «la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs, figuratifs ou poétiques.» (Pascale Casanova inBeckett l'abstracteur) L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs, dont Gilles Deleuze, Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde, de Geer, puis de Bram, que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pourEn attendant Godotcar: «Il faut que le décor sorte du texte, sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur, je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram, ou voir autre chose que lui?» (Lettre à Georges Duthuit, 1952). Lorsqu'il rencontre Geer en 1937, «Beckett traverse une crise existentielle majeure, il vient de remodeler son premier romanMurphy, refusé par un grand nombre d'éditeurs, il sombre dans l'alcoolisme, quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris» (Le Pictural dans l'uvre de Beckett,Lassaad Jamoussi). Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'uvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre lesDeux hommes contemplant la lunede Caspar David Friedrich, à l'origine deEn attendant Godot. L'art est alors au cur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sur Jacoba (avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale) va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les uvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition (qui suit celle de Kandinsky), il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que «si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy, c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes, à commencer par Geer Van Velde.» (inBeckettp. 474) Enigmatique, la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge: «Believes painting should mind it on business, i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius, Vermeer. Or inversely. » (« Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires, c'est-à-dire la couleur, c'est-à-dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. ») Plus lents à croître, son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque, dix ans après sa première rencontre avec les frères, il écritLe Monde et le Pantalon, Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde, c'est l'uvre «imparfaite» de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948,Peintres de l'empêchement(Derrière le miroirn°11/12): «L'un d'eux dira: Je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce qu'il est ce qu'il est. L'autre: je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement, l'empêchement-objet et l'empêchement-il. [...] Geer Van Velde est un artiste de la première sorte [...], Bram Van Velde de la seconde.». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste, cette fable, «véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen» (P. Vilar), se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'uvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dansFin de Partie, dont Roger Blin, note par ailleurs la similitude avec l'uvre de Geer: «Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde, hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyaitFin de partiecomme un tableau de Mondrian, avec des cloisons très nettes, des séparations géométriques, de la géométrie musicale.» (R. Blin,Conversations avec Lynda PeskineinRevue d'Esthétique). L'affinité grandissante de Beckett avec l'uvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail, notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami, l'historien d'art Georges Duthuit, se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant, malgré quelques malentendus, leur amitié ne sera jamais rompue, ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'uvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles: «Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai.» (lettre à Georges Duthuit, mars 1950) «Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes, mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois.» (lettre à Mania Péron, août 1951) La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un «grand ménage» dans sa demeure pour vivre entre des «murs gris comme le propriétaire». Confiant ses états d'âme à son amie, la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert, Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans:«plus de toiles sous les yeux, y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui, depuisle premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon, ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité: «C'est qu'au fond, la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse, c'est la condition humaine. Nous reviendrons là-dessus.» (Beckett à propos des frères Van Velde, inLe Monde et le Pantalon) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎BECKETT, Samuel.‎

Reference : 1490

(1970)

‎Le Dépeupleur.‎

‎ — Paris : Les Éditions de Minuit (imp. Grou-Radenez à Paris), 1970. In-12 allongé, 180 x 95 : 55 pp., (2 ff. le dernier blanc), couverture imprimée. — Broché. ‎


‎Édition originale sur papier ordinaire.Exemplaire de second tirage avec la mention de 10ème mille sur le second plat.Dans ce texte en prose, Beckett, reprenant le mythe de la caverne, décrit un univers concentrationnaire oppressant : « Séjour où des corps vont cherchant chacun son dépeupleur. Assez vaste pour permettre de chercher en vain. Assez restreint pour que tout fuite soit vaine. C’est l’intérieur d’un cylindre surbaissé ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour l’harmonie. »Précieux exemplaire enrichi d’un envoi autographe signé de Samuel Beckett au couple mythique Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault : "Pour Jean-Louis et Madeleine très affectueusement. Samuel Beckett. Paris 1971"En 1964, Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault avaient été choisis par Samuel Beckett pour incarner les personnages de la pièce « Oh les beaux jours », Winnie et Willy, dans une mise en scène de Roger Blin au théâtre de l’Odéon.Petit manque angulaire au coin inférieur du second plat de la couverture.Bibliographie : Vignes, Éditions de minuit, 603. ‎

Librairie Busser - Savigny sur Orge
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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 83344

(1989)

‎Le monde et le pantalon‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1989, 10x18cm, broché.‎


‎Edition originale sur papier courant. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à son amie de longue date Josette Hayden, épouse du peintre cubiste puis réaliste d'origine polonaise Henri Hayden. Les nombreux échanges entre ce dernier et Beckett ont inspiré les dialogues d'Estragon et Vladimir dans En attendant Godot. Le couple Hayden côtoya pendant vingt ans l'écrivain installé «dans son petit pavillon d'Ussy près de La Ferté-sous-Jouarre, cet antre, cette caverne où, solitaire, il est allé chercher la racine des mots dans les abîmes de la vie toute proche de la mort. C'est là qu'il a forgé la plus grande partie de son uvre magistrale.» (Christian de Bartillat,Deux amis, Beckett et Hayden). Beckett avait rencontré les Hayden en 1943 alors que tous trois s'étaient réfugiés à Roussillon, échappant à la Gestapo. Leur commune passion pour les échecs et la peinture les rapprocha : « Il y a des jours merveilleux. Par-ci par-là, un dîner avec les Hayden. Joué une fois aux échecs. L'air crucifié pendant vingt coups avant de faire une erreur qui s'est traduite par un match nul. » (Batrillat, p. 95). Beckett a contribué à faire connaître l'uvre de Hayden après la guerre, notamment en aidant à organiser des expositions de ses uvres dans la galerie londonienne de Victor Waddington. Après l'immense succès d'En attendant Godot, Beckett achète en 1953 une maison de campagne à Ussy-sur-Marne, dans le hameau Molien. Il y retrouve le calme et la sérénité propices à l'écriture et côtoie presque quotidiennement les Hayden, qui habitent non loin de là, à Reuil-en-Brie. C'est au cur de cette « terre ni trop verte ni trop plate », écrivait Beckett à un ami en 1954, que s'épanouit cette amitié fraternelle et créatrice, ponctuée de parties d'échecs. Après la mort d'Henri Hayden en 1970, qui affecta grandement l'écrivain, Josette demeura une figure centrale de la vie et l'uvre de Beckett. Elle l'aida à consigner ses idées pour de futures uvres- plusieurs carnets de l'écrivain contiennent des passages rédigés de sa main. Elle contribua également à la biographie de l'écrivain en livrant ses souvenirs et anecdotes intimes, publiés dans Deux amis, Beckett et Hayden deChristian de Bartillat. Exceptionnel envoi à une proche amie, qui côtoya Beckett pendant près d'un demi-siècle. Josette Hayden fut l'une des rares intimes de sa vie recluse au bord de la Marne, contribua à la genèse de plusieurs de ses écrits et oeuvra à la préservation de sa mémoire. La correspondance de Beckett adressée au couple Hayden est conservée au Trinity College de Dublin. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 75618

(1967)

‎Lettre autographe signée adressée à Alain Bosquet‎

‎17 février 1967, 21,5x27cm, une page sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Samuel Beckett adressée à Alain Bosquet. Quelques lignes rédigées à l'encre noire sur un papier filigrané. "Je n'ai pas le moindre inédit à vous proposer [...] Je regrette beaucoup." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT (Samuel).‎

Reference : 19152

‎Lettre signée [à Alain Trutat].‎

‎1 page (27 x 21), Paris, 5 mars 1961. Il est question de la pièce radiophonique Cendres. (En février 1959, Beckett envoie cette pièce au département théâtre de la BBC. Elle sera sélectionnée par le jury de la RAI pour le prix Italia). “Je regrette que nous n’ayons pu nous rencontrer ces temps-ci, pour reparler de CENDRES. Mon absence s’est prolongée au-delà de ce que j’avais prévu. Je vous écris aujourd’hui pour vous confirmer, sans plus attendre, ce que je vous avais dit lors de notre dernier entretien, à savoir que je tiens essentiellement à ce que le rôle d’Henry soit joué par Roger Blin. Pour le rôle du professeur de musique, Jean Martin me semble tout indiqué...” “Il paraît que Monsieur Jean Nocher m’a insulté au micro de la RTF. C’est une petite satisfaction”. On joint le double sur papier jaune.‎


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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 48471

(1981)

‎Mal vu mal dit‎

‎Editions de Minuit, Paris 1981, 14x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 114 exemplaires numérotés sur alfa mousse, le nôtre un des 15 hors commerce. Bel exemplaire. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à une amie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 46802

(1975)

‎Pas moi‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1975, 10x18cm, broché.‎


‎Edition originale, un des quelques exemplaires hors commerce sur vélin supérieur, tirage de tête avec 92 exemplaires numérotés sur vélin supérieur. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Ludovic (Janvier). Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 54724

(1975)

‎Pas moi‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1975, 10,5x18cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 150 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches, le nôtre non justifié, seuls grands papiers avec 92 vélin supérieur et quelques hors commerce. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à une proche amie. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT (Samuel)‎

Reference : 008414

(1968)

‎Poèmes‎

‎Paris Editions de Minuit 1968 In-8 Broché Dédicacé par l'auteur‎


‎EDITION ORIGINALE. Tirage à 762 exemplaires numérotés sur vélin cuve B.F.K. Rives. Un des 100 hors commerce, celui-ci portant un ENVOI autographe signé et daté de Beckett à l'époque. Très bon 0‎

Phone number : 01 42 66 38 10

EUR600.00 (€600.00 )

‎BECKETT Samuel‎

Reference : 51865

(1968)

‎Poèmes‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1968, 14,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 100 exemplaires hors commerce numérotés sur B.F.K. de Rives, seuls grands papiers avec 662 autres B.F.K. de Rives. Précieux envoi autographe daté de Février 1968 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer (Van Velde) et à sa femme Lise. Petites piqûres sur le premier plat marginalement et légèrement insolé. « Que dire de ces plans qui glissent, ces contours qui vibrent, ces corps comme taillés dans la brume, ces équilibres qu'un rien doit rompre, qui se rompent, et se reforment à mesure qu'on regarde ? Comment parler de ces couleurs qui respirent, qui halètent ? de cette stase grouillante ? de ce monde sans poids, sans force, sans ombre ? Ici tout bouge, nage, fuit, revient, se défait, se refait. Tout cesse, sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules, l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » (La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon, in Cahiers d'Art n°11-12, Paris 1945) Beckett ne parle pas ici, malgré les apparences, de son uvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde, ajoutant quelques lignes plus loin: «[Bram] Van Velde peint l'étendue. G[eer] Van Velde peint la succession.» Cet éloge, publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde, Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai, est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public: «On ne fait que commencer à déconner sur les frères VanVelde. J'ouvre la série. C'est un honneur.» Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi, le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett, composé à l'aube de sa carrière littéraire, instaure, dès l'origine, une relation fondamentale entre son uvre en gestation et la peinture de ses amis: «Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux, ou en miroir, comme une des rares désignations de la poétique (à venir) de Beckett par lui-même, une sorte de programme anamorphique d'écriture» (Un pantalon cousu de fil blanc: Beckett et l'épreuve critiquepar Pierre Vilar) Véritable déclaration d'intention du dramaturge, ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective: «avec les mots on ne fait que se raconter» - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet, à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars, Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par «la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs, figuratifs ou poétiques.» (Pascale Casanova inBeckett l'abstracteur) L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs, dont Gilles Deleuze, Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde, de Geer, puis de Bram, que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pourEn attendant Godotcar: «Il faut que le décor sorte du texte, sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur, je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram, ou voir autre chose que lui?» (Lettre à Georges Duthuit, 1952). Lorsqu'il rencontre Geer en 1937, «Beckett traverse une crise existentielle majeure, il vient de remodeler son premier romanMurphy, refusé par un grand nombre d'éditeurs, il sombre dans l'alcoolisme, quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris» (Le Pictural dans l'uvre de Beckett,Lassaad Jamoussi). Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'uvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre lesDeux hommes contemplant la lunede Caspar David Friedrich, à l'origine deEn attendant Godot. L'art est alors au cur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sur Jacoba (avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale) va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les uvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition (qui suit celle de Kandinsky), il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que «si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy, c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes, à commencer par Geer Van Velde.» (inBeckettp. 474) Enigmatique, la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge: «Believes painting should mind it on business, i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius, Vermeer. Or inversely. » (« Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires, c'est-à-dire la couleur, c'est-à-dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. ») Plus lents à croître, son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque, dix ans après sa première rencontre avec les frères, il écritLe Monde et le Pantalon, Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde, c'est l'uvre «imparfaite» de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948,Peintres de l'empêchement(Derrière le miroirn°11/12): «L'un d'eux dira: Je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce qu'il est ce qu'il est. L'autre: je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement, l'empêchement-objet et l'empêchement-il. [...] Geer Van Velde est un artiste de la première sorte [...], Bram Van Velde de la seconde.». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste, cette fable, «véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen» (P. Vilar), se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'uvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dansFin de Partie, dont Roger Blin, note par ailleurs la similitude avec l'uvre de Geer: «Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde, hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyaitFin de partiecomme un tableau de Mondrian, avec des cloisons très nettes, des séparations géométriques, de la géométrie musicale.» (R. Blin,Conversations avec Lynda PeskineinRevue d'Esthétique). L'affinité grandissante de Beckett avec l'uvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail, notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami, l'historien d'art Georges Duthuit, se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant, malgré quelques malentendus, leur amitié ne sera jamais rompue, ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'uvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles: «Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai.» (lettre à Georges Duthuit, mars 1950) «Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes, mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois.» (lettre à Mania Péron, août 1951) La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un «grand ménage» dans sa demeure pour vivre entre des «murs gris comme le propriétaire». Confiant ses états d'âme à son amie, la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert, Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans:«plus de toiles sous les yeux, y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui, depuisle premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon, ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité: «C'est qu'au fond, la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse, c'est la condition humaine. Nous reviendrons là-dessus.» (Beckett à propos des frères Van Velde, inLe Monde et le Pantalon) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 46806

(1969)

‎Sans‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1969, 14,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale imprimée à 742 exemplaires numérotés sur vélin cuve B.F.K. de Rives, le nôtre un des100 exemplaires hors commerce. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Ludovic (Janvier). Dos et premier plat très légèrement insolés en tête sans gravité. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 51864

(1969)

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‎Les Editions de Minuit, Paris 1969, 14,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 100 exemplaires hors commerce numérotés sur B.F.K. de Rives, seuls grands papiers avec 642 autres B.F.K. de Rives. Précieux envoi autographe daté de Janvier 1970 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer (Van Velde) et à sa femme Lise. Agréable exemplaire. « Que dire de ces plans qui glissent, ces contours qui vibrent, ces corps comme taillés dans la brume, ces équilibres qu'un rien doit rompre, qui se rompent, et se reforment à mesure qu'on regarde ? Comment parler de ces couleurs qui respirent, qui halètent ? de cette stase grouillante ? de ce monde sans poids, sans force, sans ombre ? Ici tout bouge, nage, fuit, revient, se défait, se refait. Tout cesse, sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules, l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » (La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon, in Cahiers d'Art n°11-12, Paris 1945) Beckett ne parle pas ici, malgré les apparences, de son uvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde, ajoutant quelques lignes plus loin: «[Bram] Van Velde peint l'étendue. G[eer] Van Velde peint la succession.» Cet éloge, publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde, Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai, est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public: «On ne fait que commencer à déconner sur les frères VanVelde. J'ouvre la série. C'est un honneur.» Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi, le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett, composé à l'aube de sa carrière littéraire, instaure, dès l'origine, une relation fondamentale entre son uvre en gestation et la peinture de ses amis: «Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux, ou en miroir, comme une des rares désignations de la poétique (à venir) de Beckett par lui-même, une sorte de programme anamorphique d'écriture» (Un pantalon cousu de fil blanc: Beckett et l'épreuve critiquepar Pierre Vilar) Véritable déclaration d'intention du dramaturge, ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective: «avec les mots on ne fait que se raconter» - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet, à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars, Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par «la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs, figuratifs ou poétiques.» (Pascale Casanova inBeckett l'abstracteur) L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs, dont Gilles Deleuze, Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde, de Geer, puis de Bram, que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pourEn attendant Godotcar: «Il faut que le décor sorte du texte, sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur, je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram, ou voir autre chose que lui?» (Lettre à Georges Duthuit, 1952). Lorsqu'il rencontre Geer en 1937, «Beckett traverse une crise existentielle majeure, il vient de remodeler son premier romanMurphy, refusé par un grand nombre d'éditeurs, il sombre dans l'alcoolisme, quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris» (Le Pictural dans l'uvre de Beckett,Lassaad Jamoussi). Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'uvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre lesDeux hommes contemplant la lunede Caspar David Friedrich, à l'origine deEn attendant Godot. L'art est alors au cur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sur Jacoba (avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale) va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les uvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition (qui suit celle de Kandinsky), il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que «si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy, c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes, à commencer par Geer Van Velde.» (inBeckettp. 474) Enigmatique, la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge: «Believes painting should mind it on business, i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius, Vermeer. Or inversely. » (« Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires, c'est-à-dire la couleur, c'est-à-dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. ») Plus lents à croître, son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque, dix ans après sa première rencontre avec les frères, il écritLe Monde et le Pantalon, Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde, c'est l'uvre «imparfaite» de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948,Peintres de l'empêchement(Derrière le miroirn°11/12): «L'un d'eux dira: Je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce qu'il est ce qu'il est. L'autre: je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement, l'empêchement-objet et l'empêchement-il. [...] Geer Van Velde est un artiste de la première sorte [...], Bram Van Velde de la seconde.». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste, cette fable, «véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen» (P. Vilar), se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'uvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dansFin de Partie, dont Roger Blin, note par ailleurs la similitude avec l'uvre de Geer: «Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde, hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyaitFin de partiecomme un tableau de Mondrian, avec des cloisons très nettes, des séparations géométriques, de la géométrie musicale.» (R. Blin,Conversations avec Lynda PeskineinRevue d'Esthétique). L'affinité grandissante de Beckett avec l'uvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail, notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami, l'historien d'art Georges Duthuit, se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant, malgré quelques malentendus, leur amitié ne sera jamais rompue, ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'uvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles: «Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai.» (lettre à Georges Duthuit, mars 1950) «Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes, mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois.» (lettre à Mania Péron, août 1951) La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un «grand ménage» dans sa demeure pour vivre entre des «murs gris comme le propriétaire». Confiant ses états d'âme à son amie, la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert, Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans:«plus de toiles sous les yeux, y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui, depuisle premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon, ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité: «C'est qu'au fond, la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse, c'est la condition humaine. Nous reviendrons là-dessus.» (Beckett à propos des frères Van Velde, inLe Monde et le Pantalon) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel & BRUN Janine‎

Reference : 75477

(1980)

‎Molloy, "personnage" de Beckett‎

‎Université de Paris Sorbonne, Paris 1980, 21x29,5cm, broché.‎


‎Edition originale du mémoire de maîtrise présenté par Janine Brun sous la direction de Robert Mauzi. Agréable exemplaire. Précieux envoi autographe daté et signé de Samuel Beckett à Janine Brun : "Pour Janine Brun, mes meilleurs voeux. Samuel Beckett. Paris Février 1981." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT (Samuel)]. CHABERT (Pierre).‎

Reference : 112196

(1990)

ISBN : 2858931267

‎Samuel Beckett.‎

‎Paris Jean-Michel Place, Revue d'Esthétique n° spécial hors série 1990 1 vol. broché in-4, broché, couv. illustrée à rabats, 487 pp., nombreuses illustrations en noir. Nouvelle édition du numéro spécial hors série de 1986 consacré à Samuel Beckett, sous la direction de Pierre Chabert. Envoi autographe signé de ce dernier à Alain Resnais. Très bon exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alain Resnais.‎


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‎BECKETT (Samuel)]. JULIET (Charles).‎

Reference : 114420

(1999)

ISBN : 9782867447013

‎Rencontres avec Samuel Beckett.‎

‎Paris P.O.L. 1999 1 vol. broché in-12, broché, 71 pp. Envoi autographe signé de l'auteur. Très bon état.‎


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‎[BECKETT S]. - CROUSSY Guy.‎

Reference : 238

‎Beckett.‎

‎ Paris, Hachette, 1971. In-8, broché. ‎


‎Envoi autographe de l'auteur. Photos sur demande.‎

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‎BECK (Philippe). ‎

Reference : 41146

‎Incise IV. ‎

‎ Nantes : MeMo, 2000. Un volume 15x20cm de 62 pages. Edition originale avec un envoi autographe signé de l’auteur : « s’endurcit en vers, collectifs : vers durs, brutaux, comme la philosophie ». Bon état. ‎


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‎BECK (Philippe). ‎

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‎Lyre Dure. ‎

‎ Caen : Nous, 2009. Un volume 15x20cm broché de 172 pages + CD. Edition originale avec un envoi autographe signé de l’auteur. Bon état. ‎


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‎BECK (Philippe). ‎

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‎Un Journal. ‎

‎ Paris : Flammarion, 2008. Un volume 13,3x21cm, 246 pages. Bandeau d’annonce. Edition originale avec un envoi autographe signé de l’auteur. Bon état. ‎


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‎BECQUE (Henry).‎

Reference : 80846

(1878)

‎La Navette. Comédie en un acte.‎

‎Paris Tresse 1878 1 vol. broché plaquette in-12, brochée, 35 pp. Edition originale avec un envoi autographe signé de l'auteur au journaliste et auteur dramatique Abraham Dreyfus. Excellent exemplaire.‎


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‎BECQUE Henry‎

Reference : 34843

(1882)

‎Les corbeaux‎

‎Tresse, Paris 1882, 15,5x22,5cm, relié.‎


‎Edition originale sur papier courant. Reliure en demi chagrin rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets dorés orné de doubles caissons dorés, encadrements de doubles filets dorés sur les plats de papier marbré, nombreuses épidermures sur les plats, coupes frottées, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée. Envoi autographe signé de Henry Becque au "terrible et fin critique du Figaro". Provenance : bibliothèque de Georges Van Parys avec son ex-libris encollé au verso du premier plat de reliure. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECQUE (Henry).‎

Reference : 25957

(1882)

‎Les Corbeaux. Pièce en quatre actes.‎

‎Paris Tresse 1882 1 vol. broché in-8, broché, non coupé, 152 pp. Edition originale avec un envoi de l'auteur. Quelques rousseurs éparses.‎


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‎[Librairie Internationale, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie] - ‎ ‎BECQUE, Henry‎

Reference : 58087

(1871)

‎Michel Pauper [ Edition originale - Avec une L.A.S. de l'auteur ]‎

‎1 vol. in-12 br., Librairie Internationale, Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Bruxelles, 1871, 100 pp.‎


‎Avec une lettre autographe signée d'Henry Becque, datée du 1er février 1888 : "Mon cher Directeur, je vous serai bien obligé de me donner une loge pour ce soir, vous me ferez grand plaisir. Mille remerciements de votre dévoué Henry Becque". Etat satisfaisant (fente partielle à un mors, trace de trombone sur lettre et page de titre, bon état par ailleurs). Ce drame social "Michel Pauper" marque un tournant vers le drame social de la part d'Henry Becque (1837-1899), célèbre auteur des "Corbeaux"‎

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‎BECQUEREL (Antoine).‎

Reference : 97301

‎Lettre autographe signée adressée à Alfred Firmin-Didot.‎

‎ 1 page in-12, s.l., 25 février 1876. Lettre de condoléances du physicien Antoine Becquerel (1788-1878), après le décès d'Ambroise Firmin Didot, "un véritable ami dont le souvenir me sera toujours cher". Pour raison de santé il regrette de ne pouvoir venir "rendre les derniers devoirs", ajoutant "ce même motif m'empêche d'assister aux funérailles de mon confrère Mr Brongniart" [le botaniste Adolphe-Théodore Brongniart].‎


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‎BEDARD J.C.‎

Reference : 590909

‎Pour un art schématique: étude d'un monoïde graphique.‎

‎Editions De Beaune & Editions Goutal-Darly Montrouge 1978 In-8 oblong "à l'italienne" ( 215 X 300 mm ) pleine toile sérigraphiée, sous coffret de bois avec inscription de marques schématiques. Edition originale, tirage de tête limité à 215 exemplaires, celui-ci 1 des 155 exemplaires ( N°69 ) sur papier Iconolux accompagné d'une sérigraphie originale justifiée et signée par l'auteur sous coffret de bois articulé permettant une lecture du livre sans l'en dissocier le couvercle est inscrit de marques schématiques. Très bel exemplaire.‎


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