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‎BECKER Lucien - (Metz 1912 - Nancy 1984) - écrivain français ‎

Reference : GF15962

‎Lettre Autographe Signée à André Rolland de Renéville - ‎

‎ 1 page in12 - bon état -‎


‎Il envoie 4 poèmes pour publication à la NEF,"revue au sommaire de laquelle je serais désireux de voir figurer mon nom"....- "à la seule condition qu'ils vous plaisent" - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Galerie Fert - Nyons

(SNCAO)

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EUR75.00 (€75.00 )

‎[Coppel] - ‎ ‎BECKER Lucier‎

Reference : 010927

(1952)

‎Les Pouvoirs de l'amour‎

‎Alès PAB - Pierre André Benoit 1952 En feuilles, couverture à petits rabats ‎


‎EDITION ORIGINALE illustrée de 6 lithographies originales de Jeanne COPPEL. Tirage unique à 60 exemplaires sur Auvergne numérotés à la main. ENVOI autographe signé de l'auteur. Très bon 0‎

Phone number : 01 42 66 38 10

EUR300.00 (€300.00 )

‎BECKER Raymond de‎

Reference : 72444

(1959)

‎De Tom Mix à James Dean ou le mythe de l'homme dans le cinéma américain‎

‎Arthème Fayard , Paris 1959, 14,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Iconographie. Dos légèrement ridé. Bel envoi autographe signé de Raymond de Becker : "En hommage à Alain Delon pour lui dire mon admiration et ma sympathie et le désir que j'ai de le connaître autrement que sur les écrans." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT (Samuel).‎

Reference : 18801

‎1 L.A.S. et 1 L.S. à Robert Carlier.‎

‎2p. in-8, Paris, 30 novembre —22 mars 1951. Robert Carlier présenta Beckett, qui cherchait un nouvel éditeur après l’échec de son roman Murphy publié chez Bordas, à Jérôme Lindon des éditions de Minuit, dont il était très proche… “Si vous n’avez pas encore votre exemplaire de Malone, c’est que depuis 10 jours je pense vous l’apporter et que depuis 10 jours je suis souffrant. Si ça traîne encore je vous l’enverrai, mais je tiens beaucoup à vous le remettre en mains propres avec la poignée de main de l’amitié et de la reconnaissance…” “Je pense que vous aurez reçu votre exemplaire de Molloy. J ’aurais voulu vous l’apporter moi-même et vous remercier encore de vive voix de ce que vous avez fait pour moi, mais j ’ai été trop fatigué pour affronter le trajet à pied”. Il part à la campagne mais se promet à son retour de passer lui serrer la main. ‎


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‎BECKETT (Samuel).‎

Reference : 21274

‎6 L.A.S. ou C.A.S. au comédien Georges Adet + 4 L.A.S. ou C.A.S. de Suzanne Beckett au même et à sa femme. Soit un ensemble de 10 lettres sur 12 pages.‎

‎6 pages de différents formats, datés de Paris et Ussy sur-Marne, 15 avril 1957 - 19 novembre 1965. Toutes les env. cons. (Sam Beckett) + 6 pages, 4 juin - 22 décembre 1959. Env. cons. Belle correspondance toute en sobriété, amicale et affectionnée. Georges Anet jouait Nagg dans Fin de partie dans la mise en scène de Roger Blin. Fin de Partie, écrite en français puis traduite en anglais par Beckett (Endgame), est jouée pour la première fois le 1er avril 1957, au Royal Court Theatre de Londres puis au Studio des Champs-Elysées à Paris. 15 avril 1957, env. cons. "Je reçois à l'instant votre lettre. Nous sommes après Londres à la campagne et comptons y rester encore un petit moment. Merci de votre gentille invitation, ce sera pour plus tard avec joie. Nous nous verrons probablement la semaine prochaine. J'ai téléphoné à Madame Adet en arrivant à Paris, mais à une heure sans doute pas assez matinale car ça ne répondait pas. Je vous prie de lui présenter mes hommages. Bien amicalement de nous deux et à bientôt.".9 mai 1957, env. cons. "Nous quittons Paris demain et ne sommes de retour que vers le milieu de la semaine prochaine. Nous ne pourrons donc, à notre grand regret, avoir le plaisir de diner chez vous lundi prochain. Ce sera si vous voulez bien pour un autre lundi, bientôt j'espère. Félicitations de votre grand succès dans Fin de partie. Tout le monde parle de vous. Bien amicalement de nous deux à madame Adet et à vous-même".2 avril 1960, env. cons. "Cher ami merci de votre gentille lettre. Je suis très content que cette pièce vous ait plu. A la campagne jusqu'à la fin de la semaine prochaine. Je vous ferai signe à ce moment-là Ce sera bon de vous revoir. Bien amicalement de nous deux."10 mai 1961, env. cons. "Cher ami j'y pense après votre coup de téléphone, avez-vous besoin d'un coup de main cette fois ? Je n'ose rien faire sans votre accord. Un simple oui sur une carte postale et j'oserai. Amitiés à vous deux de nous deux."15 mai 1961, env. cons. "Chers amis merci de votre lettre. Je suis heureux de pouvoir vous donner ce petit coup de main. Courage. Amitiés."19 novembre 1961. "Chers amis merci de tout cœur de votre gentille lettre. Nous vous envoyons nos pensées affectueuses."Les lettres de 1959 de Suzanne Beckett à Mme Adet lui sont adressées tandis que son mari est soigné d'une tuberculose au sanatorium de Bligny. Suzanne Dechevaux-Dumesnil rencontre Samuel Beckett en 1938 et l'épousera en 1961. Les 4 courriers sont signés S. et S. Beckett. 5 juin 1959, env. cons. "Chère madame. J'ai essayé deux ou trois fois de vous téléphoner. Je voulais savoir comment vous alliez. Je suppose que malgré votre courage vous devez vous sentir quelquefois désemparée sans doute. Enfin une bonne partie et sans doute la plus lourde, est passée. On vous envoie ce petit (...) avec ma lettre, bien ridicule, pour que vous vous offriez le cinéma un jour de cafard en pensant que deux de vos amis voudraient faire bien davantage pour vous en ce moment."10 septembre 1959. Carte à Monsieur Adet Sanatorium de Bligny. "Chers amis. Nous avons été bien contents de voir que l'appareil avait pu surprendre un petit sourire radieux de vous deux. Merci d'avoir pensé à nous envoyer cette gentille photo. (...) bien sûr qu'on s'embrasse, et pourquoi pas ?2 octobre 1959, env. cons. "Voilà un petit morceau de truc machin chose qui vous apportera les pensées de Roger Blin Jean Marais et nous deux qui avons parlé de vous deux hier au soir autour de quatre verres."22 décembre 1959, env. cons. "Chers amis. Nous sommes honteux de ne pas vous avoir encore répondu. Il faut que ce soit bientôt la période des vœux pour qu'on prenne la plume alors qu'on ne s'en croyait plus capable et qu'on dise à nos amis que nous espérons que l'année prochaine sera autrement merveilleux que cette année qui ne fut pas brillante mais qui aurait pu être pire. On n'ose pas vous donner un petit rendez-vous à Paris. Nous sommes souvent à Ussy et quand on va à Paris c'est en coup de vent. Mais dès que ce sera possible nous n'y manquerons pas. Passez bien les fêtes, de cœur avec vous."Joint 5 coupures de presse concernant En attendant Godot, Oh les beaux jours, l'exposition Beckett en 1971 à l'université de Reading (Royaume uni), et Beckett est joué aussi en javanais (c'est le titre de l'article).‎


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‎BECKETT, Samuel.‎

Reference : 1159

(1966)

‎Assez.‎

‎ — Paris : Édition de Minuit (impr. Corbière et Jugain à Alençon), 1966. Grand in-12 carré, 192 x 138 : 29 pp., (1 f. blanc), couverture imprimée. — Broché. ‎


‎Édition originaleTirage unique à 662 exemplaires sur Vélin cuve BFK Rives, celui-ci un des 100 hors commerce justifié H.-C. LXXXIV.Précieux exemplaire enrichi d’un envoi autographe de l’auteur sur le faux-titre : « Pour Jean-Jacques et [Marinette]. // Affectueusement // Sam // Paris avril 66 ».Exemplaire en parfait état de conservation.Bibliographie : Vignes, Bibliographie des éditions de Minuit, n°492. ‎

Librairie Busser - Savigny sur Orge
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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 46805

(1966)

‎Assez‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1966, broché.‎


‎Edition originale imprimée à 662 exemplaires numérotés sur vélin cuve B.F.K. de Rives, le nôtre un des 100 exemplaires hors commerce. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Ludovic Janvier et à sa femme. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 51863

(1966)

‎Assez‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1966, 14,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 100 exemplaires hors commerce numérotés sur B.F.K. de Rives, seuls grands papiers avec 512 autres B.F.K. de Rives. Précieux envoi autographe daté d'Avril 1966 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer (Van Velde) et à sa femme Lise. Agréable exemplaire. « Que dire de ces plans qui glissent, ces contours qui vibrent, ces corps comme taillés dans la brume, ces équilibres qu'un rien doit rompre, qui se rompent, et se reforment à mesure qu'on regarde ? Comment parler de ces couleurs qui respirent, qui halètent ? de cette stase grouillante ? de ce monde sans poids, sans force, sans ombre ? Ici tout bouge, nage, fuit, revient, se défait, se refait. Tout cesse, sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules, l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » (La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon, in Cahiers d'Art n°11-12, Paris 1945) Beckett ne parle pas ici, malgré les apparences, de son uvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde, ajoutant quelques lignes plus loin: «[Bram] Van Velde peint l'étendue. G[eer] Van Velde peint la succession.» Cet éloge, publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde, Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai, est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public: «On ne fait que commencer à déconner sur les frères VanVelde. J'ouvre la série. C'est un honneur.» Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi, le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett, composé à l'aube de sa carrière littéraire, instaure, dès l'origine, une relation fondamentale entre son uvre en gestation et la peinture de ses amis: «Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux, ou en miroir, comme une des rares désignations de la poétique (à venir) de Beckett par lui-même, une sorte de programme anamorphique d'écriture» (Un pantalon cousu de fil blanc: Beckett et l'épreuve critiquepar Pierre Vilar) Véritable déclaration d'intention du dramaturge, ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective: «avec les mots on ne fait que se raconter» - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet, à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars, Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par «la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs, figuratifs ou poétiques.» (Pascale Casanova inBeckett l'abstracteur) L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs, dont Gilles Deleuze, Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde, de Geer, puis de Bram, que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pourEn attendant Godotcar: «Il faut que le décor sorte du texte, sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur, je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram, ou voir autre chose que lui?» (Lettre à Georges Duthuit, 1952). Lorsqu'il rencontre Geer en 1937, «Beckett traverse une crise existentielle majeure, il vient de remodeler son premier romanMurphy, refusé par un grand nombre d'éditeurs, il sombre dans l'alcoolisme, quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris» (Le Pictural dans l'uvre de Beckett,Lassaad Jamoussi). Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'uvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre lesDeux hommes contemplant la lunede Caspar David Friedrich, à l'origine deEn attendant Godot. L'art est alors au cur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sur Jacoba (avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale) va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les uvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition (qui suit celle de Kandinsky), il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que «si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy, c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes, à commencer par Geer Van Velde.» (inBeckettp. 474) Enigmatique, la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge: «Believes painting should mind it on business, i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius, Vermeer. Or inversely. » (« Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires, c'est-à-dire la couleur, c'est-à-dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. ») Plus lents à croître, son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque, dix ans après sa première rencontre avec les frères, il écritLe Monde et le Pantalon, Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde, c'est l'uvre «imparfaite» de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948,Peintres de l'empêchement(Derrière le miroirn°11/12): «L'un d'eux dira: Je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce qu'il est ce qu'il est. L'autre: je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement, l'empêchement-objet et l'empêchement-il. [...] Geer Van Velde est un artiste de la première sorte [...], Bram Van Velde de la seconde.». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste, cette fable, «véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen» (P. Vilar), se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'uvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dansFin de Partie, dont Roger Blin, note par ailleurs la similitude avec l'uvre de Geer: «Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde, hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyaitFin de partiecomme un tableau de Mondrian, avec des cloisons très nettes, des séparations géométriques, de la géométrie musicale.» (R. Blin,Conversations avec Lynda PeskineinRevue d'Esthétique). L'affinité grandissante de Beckett avec l'uvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail, notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami, l'historien d'art Georges Duthuit, se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant, malgré quelques malentendus, leur amitié ne sera jamais rompue, ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'uvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles: «Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai.» (lettre à Georges Duthuit, mars 1950) «Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes, mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois.» (lettre à Mania Péron, août 1951) La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un «grand ménage» dans sa demeure pour vivre entre des «murs gris comme le propriétaire». Confiant ses états d'âme à son amie, la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert, Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans:«plus de toiles sous les yeux, y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui, depuisle premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon, ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité: «C'est qu'au fond, la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse, c'est la condition humaine. Nous reviendrons là-dessus.» (Beckett à propos des frères Van Velde, inLe Monde et le Pantalon) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 54723

(1982)

‎Berceuse suivi de Impromptu d'Ohio‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1982, 10x18cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 99 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches, le nôtre un des quelques hors commerce justifiés H.C., seuls grands papiers. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à une proche amie. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 51867

(1966)

‎Bing‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1966, 14,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 100 exemplaires hors commerce numérotés sur B.F.K. de Rives, seuls grands papiers avec 662 autres B.F.K. de Rives. Précieux envoi autographe daté d'Octobre 1966 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer (Van Velde) et à sa femme Lise. Bel exemplaire. « Que dire de ces plans qui glissent, ces contours qui vibrent, ces corps comme taillés dans la brume, ces équilibres qu'un rien doit rompre, qui se rompent, et se reforment à mesure qu'on regarde ? Comment parler de ces couleurs qui respirent, qui halètent ? de cette stase grouillante ? de ce monde sans poids, sans force, sans ombre ? Ici tout bouge, nage, fuit, revient, se défait, se refait. Tout cesse, sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules, l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » (La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon, in Cahiers d'Art n°11-12, Paris 1945) Beckett ne parle pas ici, malgré les apparences, de son uvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde, ajoutant quelques lignes plus loin: «[Bram] Van Velde peint l'étendue. G[eer] Van Velde peint la succession.» Cet éloge, publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde, Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai, est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public: «On ne fait que commencer à déconner sur les frères VanVelde. J'ouvre la série. C'est un honneur.» Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi, le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett, composé à l'aube de sa carrière littéraire, instaure, dès l'origine, une relation fondamentale entre son uvre en gestation et la peinture de ses amis: «Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux, ou en miroir, comme une des rares désignations de la poétique (à venir) de Beckett par lui-même, une sorte de programme anamorphique d'écriture» (Un pantalon cousu de fil blanc: Beckett et l'épreuve critiquepar Pierre Vilar) Véritable déclaration d'intention du dramaturge, ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective: «avec les mots on ne fait que se raconter» - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet, à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars, Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par «la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs, figuratifs ou poétiques.» (Pascale Casanova inBeckett l'abstracteur) L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs, dont Gilles Deleuze, Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde, de Geer, puis de Bram, que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pourEn attendant Godotcar: «Il faut que le décor sorte du texte, sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur, je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram, ou voir autre chose que lui?» (Lettre à Georges Duthuit, 1952). Lorsqu'il rencontre Geer en 1937, «Beckett traverse une crise existentielle majeure, il vient de remodeler son premier romanMurphy, refusé par un grand nombre d'éditeurs, il sombre dans l'alcoolisme, quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris» (Le Pictural dans l'uvre de Beckett,Lassaad Jamoussi). Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'uvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre lesDeux hommes contemplant la lunede Caspar David Friedrich, à l'origine deEn attendant Godot. L'art est alors au cur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sur Jacoba (avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale) va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les uvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition (qui suit celle de Kandinsky), il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que «si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy, c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes, à commencer par Geer Van Velde.» (inBeckettp. 474) Enigmatique, la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge: «Believes painting should mind it on business, i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius, Vermeer. Or inversely. » (« Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires, c'est-à-dire la couleur, c'est-à-dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. ») Plus lents à croître, son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque, dix ans après sa première rencontre avec les frères, il écritLe Monde et le Pantalon, Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde, c'est l'uvre «imparfaite» de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948,Peintres de l'empêchement(Derrière le miroirn°11/12): «L'un d'eux dira: Je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce qu'il est ce qu'il est. L'autre: je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement, l'empêchement-objet et l'empêchement-il. [...] Geer Van Velde est un artiste de la première sorte [...], Bram Van Velde de la seconde.». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste, cette fable, «véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen» (P. Vilar), se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'uvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dansFin de Partie, dont Roger Blin, note par ailleurs la similitude avec l'uvre de Geer: «Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde, hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyaitFin de partiecomme un tableau de Mondrian, avec des cloisons très nettes, des séparations géométriques, de la géométrie musicale.» (R. Blin,Conversations avec Lynda PeskineinRevue d'Esthétique). L'affinité grandissante de Beckett avec l'uvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail, notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami, l'historien d'art Georges Duthuit, se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant, malgré quelques malentendus, leur amitié ne sera jamais rompue, ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'uvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles: «Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai.» (lettre à Georges Duthuit, mars 1950) «Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes, mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois.» (lettre à Mania Péron, août 1951) La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un «grand ménage» dans sa demeure pour vivre entre des «murs gris comme le propriétaire». Confiant ses états d'âme à son amie, la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert, Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans:«plus de toiles sous les yeux, y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui, depuisle premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon, ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité: «C'est qu'au fond, la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse, c'est la condition humaine. Nous reviendrons là-dessus.» (Beckett à propos des frères Van Velde, inLe Monde et le Pantalon) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 60478

(1961)

‎Comment c'est ‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1961, 12x19cm, broché.‎


‎Edition originale sur papier courant. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Gaetan Picon. Dos insolé. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 51870

(1966)

‎Comédies et actes divers‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1966, 11,5x18cm, broché.‎


‎Edition originale sur papier courant. Précieux envoi autographe daté de Janvier 1966 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer (Van Velde) et à sa femme Lise. Légères piqûres sans gravité sur le premier plat. « Que dire de ces plans qui glissent, ces contours qui vibrent, ces corps comme taillés dans la brume, ces équilibres qu'un rien doit rompre, qui se rompent, et se reforment à mesure qu'on regarde ? Comment parler de ces couleurs qui respirent, qui halètent ? de cette stase grouillante ? de ce monde sans poids, sans force, sans ombre ? Ici tout bouge, nage, fuit, revient, se défait, se refait. Tout cesse, sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules, l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » (La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon, in Cahiers d'Art n°11-12, Paris 1945) Beckett ne parle pas ici, malgré les apparences, de son uvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde, ajoutant quelques lignes plus loin: «[Bram] Van Velde peint l'étendue. G[eer] Van Velde peint la succession.» Cet éloge, publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde, Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai, est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public: «On ne fait que commencer à déconner sur les frères VanVelde. J'ouvre la série. C'est un honneur.» Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi, le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett, composé à l'aube de sa carrière littéraire, instaure, dès l'origine, une relation fondamentale entre son uvre en gestation et la peinture de ses amis: «Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux, ou en miroir, comme une des rares désignations de la poétique (à venir) de Beckett par lui-même, une sorte de programme anamorphique d'écriture» (Un pantalon cousu de fil blanc: Beckett et l'épreuve critiquepar Pierre Vilar) Véritable déclaration d'intention du dramaturge, ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective: «avec les mots on ne fait que se raconter» - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet, à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars, Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par «la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs, figuratifs ou poétiques.» (Pascale Casanova inBeckett l'abstracteur) L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs, dont Gilles Deleuze, Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde, de Geer, puis de Bram, que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pourEn attendant Godotcar: «Il faut que le décor sorte du texte, sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur, je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram, ou voir autre chose que lui?» (Lettre à Georges Duthuit, 1952). Lorsqu'il rencontre Geer en 1937, «Beckett traverse une crise existentielle majeure, il vient de remodeler son premier romanMurphy, refusé par un grand nombre d'éditeurs, il sombre dans l'alcoolisme, quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris» (Le Pictural dans l'uvre de Beckett,Lassaad Jamoussi). Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'uvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre lesDeux hommes contemplant la lunede Caspar David Friedrich, à l'origine deEn attendant Godot. L'art est alors au cur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sur Jacoba (avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale) va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les uvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition (qui suit celle de Kandinsky), il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que «si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy, c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes, à commencer par Geer Van Velde.» (inBeckettp. 474) Enigmatique, la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge: «Believes painting should mind it on business, i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius, Vermeer. Or inversely. » (« Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires, c'est-à-dire la couleur, c'est-à-dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. ») Plus lents à croître, son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque, dix ans après sa première rencontre avec les frères, il écritLe Monde et le Pantalon, Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde, c'est l'uvre «imparfaite» de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948,Peintres de l'empêchement(Derrière le miroirn°11/12): «L'un d'eux dira: Je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce qu'il est ce qu'il est. L'autre: je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement, l'empêchement-objet et l'empêchement-il. [...] Geer Van Velde est un artiste de la première sorte [...], Bram Van Velde de la seconde.». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste, cette fable, «véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen» (P. Vilar), se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'uvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dansFin de Partie, dont Roger Blin, note par ailleurs la similitude avec l'uvre de Geer: «Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde, hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyaitFin de partiecomme un tableau de Mondrian, avec des cloisons très nettes, des séparations géométriques, de la géométrie musicale.» (R. Blin,Conversations avec Lynda PeskineinRevue d'Esthétique). L'affinité grandissante de Beckett avec l'uvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail, notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami, l'historien d'art Georges Duthuit, se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant, malgré quelques malentendus, leur amitié ne sera jamais rompue, ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'uvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles: «Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai.» (lettre à Georges Duthuit, mars 1950) «Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes, mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois.» (lettre à Mania Péron, août 1951) La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un «grand ménage» dans sa demeure pour vivre entre des «murs gris comme le propriétaire». Confiant ses états d'âme à son amie, la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert, Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans:«plus de toiles sous les yeux, y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui, depuisle premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon, ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité: «C'est qu'au fond, la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse, c'est la condition humaine. Nous reviendrons là-dessus.» (Beckett à propos des frères Van Velde, inLe Monde et le Pantalon) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 60477

(1966)

‎Comédies et actes divers‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1966, 12x19cm, broché.‎


‎Edition originale sur papier courant. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Gaetan Picon. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 46804

(1972)

‎Film‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1972, 14,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale imprimée à 342 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches, le nôtre un des 50 exemplaires hors commerce. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Ludovic (Janvier). Dos légèrement insolé sans gravité. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 51869

(1972)

‎Film suivi de Souffle‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1972, 14,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale de la traduction française établie par l'auteur, un des 50 exemplaires hors commerce numérotés sur vélin d'Arches, seuls grands papiers avec 292 autres vélin d'Arches. Précieux envoi autographe daté de Décembre 1972 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer (Van Velde) et à sa femme Lise. Dos et plats marginalement insolés. « Que dire de ces plans qui glissent, ces contours qui vibrent, ces corps comme taillés dans la brume, ces équilibres qu'un rien doit rompre, qui se rompent, et se reforment à mesure qu'on regarde ? Comment parler de ces couleurs qui respirent, qui halètent ? de cette stase grouillante ? de ce monde sans poids, sans force, sans ombre ? Ici tout bouge, nage, fuit, revient, se défait, se refait. Tout cesse, sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules, l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » (La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon, in Cahiers d'Art n°11-12, Paris 1945) Beckett ne parle pas ici, malgré les apparences, de son uvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde, ajoutant quelques lignes plus loin: «[Bram] Van Velde peint l'étendue. G[eer] Van Velde peint la succession.» Cet éloge, publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde, Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai, est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public: «On ne fait que commencer à déconner sur les frères VanVelde. J'ouvre la série. C'est un honneur.» Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi, le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett, composé à l'aube de sa carrière littéraire, instaure, dès l'origine, une relation fondamentale entre son uvre en gestation et la peinture de ses amis: «Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux, ou en miroir, comme une des rares désignations de la poétique (à venir) de Beckett par lui-même, une sorte de programme anamorphique d'écriture» (Un pantalon cousu de fil blanc: Beckett et l'épreuve critiquepar Pierre Vilar) Véritable déclaration d'intention du dramaturge, ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective: «avec les mots on ne fait que se raconter» - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet, à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars, Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par «la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs, figuratifs ou poétiques.» (Pascale Casanova inBeckett l'abstracteur) L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs, dont Gilles Deleuze, Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde, de Geer, puis de Bram, que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pourEn attendant Godotcar: «Il faut que le décor sorte du texte, sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur, je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram, ou voir autre chose que lui?» (Lettre à Georges Duthuit, 1952). Lorsqu'il rencontre Geer en 1937, «Beckett traverse une crise existentielle majeure, il vient de remodeler son premier romanMurphy, refusé par un grand nombre d'éditeurs, il sombre dans l'alcoolisme, quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris» (Le Pictural dans l'uvre de Beckett,Lassaad Jamoussi). Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'uvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre lesDeux hommes contemplant la lunede Caspar David Friedrich, à l'origine deEn attendant Godot. L'art est alors au cur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sur Jacoba (avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale) va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les uvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition (qui suit celle de Kandinsky), il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que «si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy, c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes, à commencer par Geer Van Velde.» (inBeckettp. 474) Enigmatique, la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge: «Believes painting should mind it on business, i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius, Vermeer. Or inversely. » (« Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires, c'est-à-dire la couleur, c'est-à-dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. ») Plus lents à croître, son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque, dix ans après sa première rencontre avec les frères, il écritLe Monde et le Pantalon, Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde, c'est l'uvre «imparfaite» de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948,Peintres de l'empêchement(Derrière le miroirn°11/12): «L'un d'eux dira: Je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce qu'il est ce qu'il est. L'autre: je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement, l'empêchement-objet et l'empêchement-il. [...] Geer Van Velde est un artiste de la première sorte [...], Bram Van Velde de la seconde.». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste, cette fable, «véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen» (P. Vilar), se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'uvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dansFin de Partie, dont Roger Blin, note par ailleurs la similitude avec l'uvre de Geer: «Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde, hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyaitFin de partiecomme un tableau de Mondrian, avec des cloisons très nettes, des séparations géométriques, de la géométrie musicale.» (R. Blin,Conversations avec Lynda PeskineinRevue d'Esthétique). L'affinité grandissante de Beckett avec l'uvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail, notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami, l'historien d'art Georges Duthuit, se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant, malgré quelques malentendus, leur amitié ne sera jamais rompue, ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'uvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles: «Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai.» (lettre à Georges Duthuit, mars 1950) «Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes, mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois.» (lettre à Mania Péron, août 1951) La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un «grand ménage» dans sa demeure pour vivre entre des «murs gris comme le propriétaire». Confiant ses états d'âme à son amie, la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert, Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans:«plus de toiles sous les yeux, y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui, depuisle premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon, ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité: «C'est qu'au fond, la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse, c'est la condition humaine. Nous reviendrons là-dessus.» (Beckett à propos des frères Van Velde, inLe Monde et le Pantalon) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT, Samuel.‎

Reference : 1490

(1970)

‎Le Dépeupleur.‎

‎ — Paris : Les Éditions de Minuit (imp. Grou-Radenez à Paris), 1970. In-12 allongé, 180 x 95 : 55 pp., (2 ff. le dernier blanc), couverture imprimée. — Broché. ‎


‎Édition originale sur papier ordinaire.Exemplaire de second tirage avec la mention de 10ème mille sur le second plat.Dans ce texte en prose, Beckett, reprenant le mythe de la caverne, décrit un univers concentrationnaire oppressant : « Séjour où des corps vont cherchant chacun son dépeupleur. Assez vaste pour permettre de chercher en vain. Assez restreint pour que tout fuite soit vaine. C’est l’intérieur d’un cylindre surbaissé ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour l’harmonie. »Précieux exemplaire enrichi d’un envoi autographe signé de Samuel Beckett au couple mythique Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault : "Pour Jean-Louis et Madeleine très affectueusement. Samuel Beckett. Paris 1971"En 1964, Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault avaient été choisis par Samuel Beckett pour incarner les personnages de la pièce « Oh les beaux jours », Winnie et Willy, dans une mise en scène de Roger Blin au théâtre de l’Odéon.Petit manque angulaire au coin inférieur du second plat de la couverture.Bibliographie : Vignes, Éditions de minuit, 603. ‎

Librairie Busser - Savigny sur Orge
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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 83344

(1989)

‎Le monde et le pantalon‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1989, 10x18cm, broché.‎


‎Edition originale sur papier courant. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à son amie de longue date Josette Hayden, épouse du peintre cubiste puis réaliste d'origine polonaise Henri Hayden. Les nombreux échanges entre ce dernier et Beckett ont inspiré les dialogues d'Estragon et Vladimir dans En attendant Godot. Le couple Hayden côtoya pendant vingt ans l'écrivain installé «dans son petit pavillon d'Ussy près de La Ferté-sous-Jouarre, cet antre, cette caverne où, solitaire, il est allé chercher la racine des mots dans les abîmes de la vie toute proche de la mort. C'est là qu'il a forgé la plus grande partie de son uvre magistrale.» (Christian de Bartillat,Deux amis, Beckett et Hayden). Beckett avait rencontré les Hayden en 1943 alors que tous trois s'étaient réfugiés à Roussillon, échappant à la Gestapo. Leur commune passion pour les échecs et la peinture les rapprocha : « Il y a des jours merveilleux. Par-ci par-là, un dîner avec les Hayden. Joué une fois aux échecs. L'air crucifié pendant vingt coups avant de faire une erreur qui s'est traduite par un match nul. » (Batrillat, p. 95). Beckett a contribué à faire connaître l'uvre de Hayden après la guerre, notamment en aidant à organiser des expositions de ses uvres dans la galerie londonienne de Victor Waddington. Après l'immense succès d'En attendant Godot, Beckett achète en 1953 une maison de campagne à Ussy-sur-Marne, dans le hameau Molien. Il y retrouve le calme et la sérénité propices à l'écriture et côtoie presque quotidiennement les Hayden, qui habitent non loin de là, à Reuil-en-Brie. C'est au cur de cette « terre ni trop verte ni trop plate », écrivait Beckett à un ami en 1954, que s'épanouit cette amitié fraternelle et créatrice, ponctuée de parties d'échecs. Après la mort d'Henri Hayden en 1970, qui affecta grandement l'écrivain, Josette demeura une figure centrale de la vie et l'uvre de Beckett. Elle l'aida à consigner ses idées pour de futures uvres- plusieurs carnets de l'écrivain contiennent des passages rédigés de sa main. Elle contribua également à la biographie de l'écrivain en livrant ses souvenirs et anecdotes intimes, publiés dans Deux amis, Beckett et Hayden deChristian de Bartillat. Exceptionnel envoi à une proche amie, qui côtoya Beckett pendant près d'un demi-siècle. Josette Hayden fut l'une des rares intimes de sa vie recluse au bord de la Marne, contribua à la genèse de plusieurs de ses écrits et oeuvra à la préservation de sa mémoire. La correspondance de Beckett adressée au couple Hayden est conservée au Trinity College de Dublin. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 75618

(1967)

‎Lettre autographe signée adressée à Alain Bosquet‎

‎17 février 1967, 21,5x27cm, une page sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Samuel Beckett adressée à Alain Bosquet. Quelques lignes rédigées à l'encre noire sur un papier filigrané. "Je n'ai pas le moindre inédit à vous proposer [...] Je regrette beaucoup." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT (Samuel).‎

Reference : 19152

‎Lettre signée [à Alain Trutat].‎

‎1 page (27 x 21), Paris, 5 mars 1961. Il est question de la pièce radiophonique Cendres. (En février 1959, Beckett envoie cette pièce au département théâtre de la BBC. Elle sera sélectionnée par le jury de la RAI pour le prix Italia). “Je regrette que nous n’ayons pu nous rencontrer ces temps-ci, pour reparler de CENDRES. Mon absence s’est prolongée au-delà de ce que j’avais prévu. Je vous écris aujourd’hui pour vous confirmer, sans plus attendre, ce que je vous avais dit lors de notre dernier entretien, à savoir que je tiens essentiellement à ce que le rôle d’Henry soit joué par Roger Blin. Pour le rôle du professeur de musique, Jean Martin me semble tout indiqué...” “Il paraît que Monsieur Jean Nocher m’a insulté au micro de la RTF. C’est une petite satisfaction”. On joint le double sur papier jaune.‎


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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 48471

(1981)

‎Mal vu mal dit‎

‎Editions de Minuit, Paris 1981, 14x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 114 exemplaires numérotés sur alfa mousse, le nôtre un des 15 hors commerce. Bel exemplaire. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à une amie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 46802

(1975)

‎Pas moi‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1975, 10x18cm, broché.‎


‎Edition originale, un des quelques exemplaires hors commerce sur vélin supérieur, tirage de tête avec 92 exemplaires numérotés sur vélin supérieur. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Ludovic (Janvier). Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Reference : 54724

(1975)

‎Pas moi‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1975, 10,5x18cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 150 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches, le nôtre non justifié, seuls grands papiers avec 92 vélin supérieur et quelques hors commerce. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à une proche amie. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT (Samuel)‎

Reference : 008414

(1968)

‎Poèmes‎

‎Paris Editions de Minuit 1968 In-8 Broché Dédicacé par l'auteur‎


‎EDITION ORIGINALE. Tirage à 762 exemplaires numérotés sur vélin cuve B.F.K. Rives. Un des 100 hors commerce, celui-ci portant un ENVOI autographe signé et daté de Beckett à l'époque. Très bon 0‎

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‎BECKETT Samuel‎

Reference : 51865

(1968)

‎Poèmes‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1968, 14,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 100 exemplaires hors commerce numérotés sur B.F.K. de Rives, seuls grands papiers avec 662 autres B.F.K. de Rives. Précieux envoi autographe daté de Février 1968 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer (Van Velde) et à sa femme Lise. Petites piqûres sur le premier plat marginalement et légèrement insolé. « Que dire de ces plans qui glissent, ces contours qui vibrent, ces corps comme taillés dans la brume, ces équilibres qu'un rien doit rompre, qui se rompent, et se reforment à mesure qu'on regarde ? Comment parler de ces couleurs qui respirent, qui halètent ? de cette stase grouillante ? de ce monde sans poids, sans force, sans ombre ? Ici tout bouge, nage, fuit, revient, se défait, se refait. Tout cesse, sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules, l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » (La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon, in Cahiers d'Art n°11-12, Paris 1945) Beckett ne parle pas ici, malgré les apparences, de son uvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde, ajoutant quelques lignes plus loin: «[Bram] Van Velde peint l'étendue. G[eer] Van Velde peint la succession.» Cet éloge, publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde, Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai, est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public: «On ne fait que commencer à déconner sur les frères VanVelde. J'ouvre la série. C'est un honneur.» Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi, le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett, composé à l'aube de sa carrière littéraire, instaure, dès l'origine, une relation fondamentale entre son uvre en gestation et la peinture de ses amis: «Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux, ou en miroir, comme une des rares désignations de la poétique (à venir) de Beckett par lui-même, une sorte de programme anamorphique d'écriture» (Un pantalon cousu de fil blanc: Beckett et l'épreuve critiquepar Pierre Vilar) Véritable déclaration d'intention du dramaturge, ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective: «avec les mots on ne fait que se raconter» - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet, à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars, Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par «la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs, figuratifs ou poétiques.» (Pascale Casanova inBeckett l'abstracteur) L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs, dont Gilles Deleuze, Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde, de Geer, puis de Bram, que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pourEn attendant Godotcar: «Il faut que le décor sorte du texte, sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur, je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram, ou voir autre chose que lui?» (Lettre à Georges Duthuit, 1952). Lorsqu'il rencontre Geer en 1937, «Beckett traverse une crise existentielle majeure, il vient de remodeler son premier romanMurphy, refusé par un grand nombre d'éditeurs, il sombre dans l'alcoolisme, quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris» (Le Pictural dans l'uvre de Beckett,Lassaad Jamoussi). Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'uvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre lesDeux hommes contemplant la lunede Caspar David Friedrich, à l'origine deEn attendant Godot. L'art est alors au cur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sur Jacoba (avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale) va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les uvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition (qui suit celle de Kandinsky), il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que «si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy, c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes, à commencer par Geer Van Velde.» (inBeckettp. 474) Enigmatique, la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge: «Believes painting should mind it on business, i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius, Vermeer. Or inversely. » (« Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires, c'est-à-dire la couleur, c'est-à-dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. ») Plus lents à croître, son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque, dix ans après sa première rencontre avec les frères, il écritLe Monde et le Pantalon, Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde, c'est l'uvre «imparfaite» de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948,Peintres de l'empêchement(Derrière le miroirn°11/12): «L'un d'eux dira: Je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce qu'il est ce qu'il est. L'autre: je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement, l'empêchement-objet et l'empêchement-il. [...] Geer Van Velde est un artiste de la première sorte [...], Bram Van Velde de la seconde.». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste, cette fable, «véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen» (P. Vilar), se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'uvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dansFin de Partie, dont Roger Blin, note par ailleurs la similitude avec l'uvre de Geer: «Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde, hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyaitFin de partiecomme un tableau de Mondrian, avec des cloisons très nettes, des séparations géométriques, de la géométrie musicale.» (R. Blin,Conversations avec Lynda PeskineinRevue d'Esthétique). L'affinité grandissante de Beckett avec l'uvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail, notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami, l'historien d'art Georges Duthuit, se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant, malgré quelques malentendus, leur amitié ne sera jamais rompue, ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'uvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles: «Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai.» (lettre à Georges Duthuit, mars 1950) «Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes, mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois.» (lettre à Mania Péron, août 1951) La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un «grand ménage» dans sa demeure pour vivre entre des «murs gris comme le propriétaire». Confiant ses états d'âme à son amie, la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert, Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans:«plus de toiles sous les yeux, y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui, depuisle premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon, ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité: «C'est qu'au fond, la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse, c'est la condition humaine. Nous reviendrons là-dessus.» (Beckett à propos des frères Van Velde, inLe Monde et le Pantalon) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Reference : 46806

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‎Les Editions de Minuit, Paris 1969, 14,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale imprimée à 742 exemplaires numérotés sur vélin cuve B.F.K. de Rives, le nôtre un des100 exemplaires hors commerce. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Ludovic (Janvier). Dos et premier plat très légèrement insolés en tête sans gravité. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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