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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 53375

(1901)

‎Les aventures du roi Pausole‎

‎Charpentier, Paris 1901, 12x19cm, relié.‎


‎Edition originale sur papier courant. Reliure à la bradel en demi percaline rouge, dos lisse éclairci orné d'un motif floral doré, petites taches de décoloration marginale en pied du dos, double filet doré en queue, pièce de titre de chagrin havane comportant un petit manque angulaire, plats de papier marbré, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de Pierre Louÿs au poète symboliste Albert Mockel. Provenance : de la bibliothèque d'Albert Mockel avec son ex-libris encollé en tête d'un contreplat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 56955

(1901)

‎Les aventures du roi Pausole‎

‎Charpentier, Paris 1901, 12x19cm, relié.‎


‎Edition originale, un des 300 exemplaires numérotés sur vélin. Reliure en demi maroquin noir à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets dorés orné de triples caissons dorés agrémentés, en leurs centres, d'un élément floral mosaïqué de maroquin vert, rouge et brun, date dorée en queue, frises dorées en tête et en queue, filets dorés en encadrements des plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée. Envoi autographe signé de Pierre Louys à Jean Lahor, pseudonyme littéraire du docteur Cazalis qui fut un proche de Stéphane Mallarmé. Provenance : de la bibliothèque de Jean Lahor avec son ex-libris gravé encollé sur un contreplat. Bel exemplaire agréablement établi. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 77511

(1889)

‎Lettre autographe de jeunesse signée, l'une des dernières adressées à son père Pierre-Philippe Louis : "Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?"‎

‎Paris jeudi 4 avril [1889], 12,5x20cm, 4 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à son père, quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc.Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Cette lettre a été expédiée par le jeune Pierre Louÿs alors qu'il fait ses études au lycée Janson-de-Sailly (Paris - 16e). Il s'agit vraisemblablement de l'une des dernières lettres de Pierre Louÿs à son père, dix jours avant le décès de celui-ci :«Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?» La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes: «Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale de Pausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs) Pierre Louÿs n'a que neuf ans lorsque sa mère décède brusquement. Le père confie dès lors son éducation à son frère Georges, de vingt ans son aîné et Pierre le rejoint alors à Paris où il fréquente l'Ecole Alsacienne puis le lycée Janson-de-Sailly. Malgré le peu d'affection que lui montre celui-ci, le jeune homme écrit toutes les semaines à son «cher papa», résidant à Dizy-Magenta près d'Epernay. Le jeune homme s'enquiert de sa mauvaise santé: «Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces? Sans doute. Ton eczéma, nous le souhaitons, n'aura pas augmenté; et les feuilles vertes qui commencent à poindre te donneront peut-être de l'espoir à toi-même, pour un mieux l'été prochain.» Le «mieux» ne viendra hélas pas, et Pierre Philippe Louis rendra son dernier soupir le 14 avril 1889. En attendant, Pierre Louÿs donne des nouvelles de la famille, plus précisément de Germaine, la fille de sa sur Lucie: «J'ai été aujourd'hui rue de la Santé prendre des nouvelles de Germaine. J'ai trouvé la petite opérée en très bon état, très gaie et bien portante. Elle était levée, et jouait par terre. [...] Enfin j'ai terminé ma journée en allant chez ma tante Marie et chez Elisabeth. Tout le monde va bien dans les deux maisons...» Comme à son habitude, toujours soucieux de décevoir son père, il lui transmet finalement ses résultats scolaires: «je retourne demain au lycée (Georges t'a-t-il dit que j'avais été second en Anglais?)» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 77509

(1895)

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Louis : "H.[eredia] refuse [...] la dédicace d'Aphr.[odite] parce qu'il a encore deux filles à marier."‎

‎Paris 12 novembre 1895, 12,5x20cm, 4 page sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, signée de son initiale, adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet.Enveloppe jointe portant, au verso, le cachet de cire intact au chiffre de l'écrivain.Pliure transversale inhérente à l'envoi. Importante lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Comme en atteste l'enveloppe jointe, Pierre Louÿs envoie cette lettre à son frère alors que celui-ci exerce la fonction de délégué de la France à la Commission internationale de la dette égyptienne et se trouve au Caire. En bon socialite, Pierre raconte à son frère ses nouvelles rencontres: «J'ai rencontré hier chez un ami un des fils de ton ministre [Marcellin Berthelot]. Je les connais d'ailleurs depuis longtemps tous les quatre, mais je les vois peu. L'un d'eux (André) est un ami d'Henri Mougeot avec lequel il a loué ainsi que deux ou trois autres jeunes gens une maison à Chevreuse et une maîtresse à Paris. [...] L'autre, Daniel est professeur à l'Ecole de Pharmacie. Chimiste remarquable dit-on. Philippe ne fait rien de spécial [...] Enfin René, le plus jeune, est le plus ancien ami de Blum et son grand rival d'autrefois au concours général. [...] C'est Philippe qui fit il y a cinq ou six ans avec Léon Daudet et Georges Hugo une trinité si célèbre. Il est également connu pour avoir fait un sonnet où se trouvaient six rimes en omphe, ce qui stupéfia Heredia.» Mais ces mondanités n'éloignent pas Pierre Louÿs de la littérature. En effet, son premier roman intitulé Aphrodite va bientôt paraître et il se demande à qui il pourrait le dédier. Il a d'abord pensé à José Maria de Heredia mais... «H. refuse [...] la dédicace d'Aphr. parce qu'il a encore deux filles à marier. J'avais mis moi-même mille réticences dans mon offre, et sa réponse, après tout n'est pas désobligeante. Je sais d'autre part qu'il répète devant des étrangers et indifférents tout ce qu'il m'a dit du livre et dans les mêmes termes hyperboliques. Enfin il m'a donné cet argument: je veux vous faire un article aux Débats; je ne pourrais pas l'écrire si le livre m'était dédié. - Alors je songe à Besnard. Qu'en dis-tu?» La question prend toute son importance: Louÿs n'avait jusqu'ici publié que des plaquettes imprimées à tirage restreint. L'ouvrage, qui sera finalement bien dédié à Albert Besnard, remportera un immense succès, contribuant grandement au lancement de la maison d'édition du Mercure de France. On sait aussi quel autre grand succès Pierre Louÿs remportera auprès des filles Heredia. Très belle lettre rédigée à la veille du premier grand succès public de Pierre Louÿs, le roman Aphrodite. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 77513

(1907)

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Louis : "Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. "‎

‎Tamaris 19 juin 1907, 13,5x20,5cm, 4 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Quatre pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet. Enveloppe jointe. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Ecrite depuis Tamaris où l'écrivain est en vacances et tente d'acheter Psyché, cette belle lettre constitue une véritable ode à littérature et à la bibliophilie. Louÿs «rempli[t] deux pages de lettresur cette question » et écrit en effet: «Quand je pars j'enferme toujours tout pour que mes bonnes ne bouquinent pas en mon absence, ce qui serait désastreux. J'ai malheureusement des titres de livres qui pourraient quelquefois les tenter. [...] Que faire? Te laisser les clefs? je le ferais certainement si je partais pour six mois, mais pour une courte absence... [...] je ne les ai pas en double et [...] la clef de mon cabinet enferme mon bureau qui est l'âme de la maison.» Georges transmit très vite à son frère l'amour des livres et des textes et ce dernier rappelle ici cette communion spirituelle profonde: «Quand je regarde ma bibliothèque, j'ai constamment le regret que tu n'en profites pas davantage. Je voudrais toujours la réunir à la tienne, et que le jour où ta vie sera libre, tu n'aies qu'à sortir de ta chambre à coucher pour prendre chez moi ce que tu désires.» Bien qu'heureux de prendre quelques congés, son frère lui manque: «C'est là un peu ce qui m'empêche d'aimer Biarritz, c'est que j'y vois une menace de séparation si complète pour nous deux. [...] Je ne pourrais pas te suivre là-bas et je ne te verrais plus qu'un ou deux mois par an; cela me fait peur.Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. [...] Mais il n'est pas temps d'en parler. » Cette rêverie sentimentale d'un avenir à deux laisse vite place à un long passage concernant la politique internationale et le jeu des alliances européennes. Georges est alors Directeur des affaires politiques du Quai d'Orsay et les deux frères évoquent donc naturellement ce sujet: «Le cercle d'alliances construit depuis quelques mois autour de Berlin est très remarquable; mais comment peut-on s'allier avec nous, je veux dire avec notre Parlement actuel? [...] Quoi qu'il en soit, ces accords-là font certainement l'éloge des diplomaties française et anglaise et ne font pas celui de la diplomatie allemande qui paraît bien faiblarde. Être si fort et ne trouver pour alliées que deux nations en pleine putréfaction politique et ethnographique, l'Autriche et la Turquie, c'est extraordinaire.» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 77520

(1911)

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Louis : "Edison est en France..."‎

‎Paris Lundi 11 septembre [1911], 13,5x18cm, 5 pages sur un double feuillet et un feuillet libre.‎


‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Cinq pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet et un feuillet libre. Un article de presse encollé sur le recto du feuillet simple.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs commente dans cette lettre la visite de Thomas Edison à Paris: «Edison est en France. Vers la fin du mois dernier, un journaliste l'a interrogé. Je regrette de ne pas avoir conservé l'article.» L'écrivain se lance alors dans un véritable dialogue, d'après ses souvenirs dudit article, paraphrasant l'inventeurà la manière d'un témoin ayant lui-même assisté à l'interview : «A la simple question «Etes-vous content de votre voyage?» Edison a répondu par des phrases aimables, et tout de suite, de lui-même il a amis la conversation sur les sujets: Monoplan. Guerre. Il a dit (je ne répète que de mémoire le sens de ce que j'ai lu:) Il a dit en substance: «Vous n'êtes pas encore assez emballés sur la valeur de votre nouvelle arme: elle est formidable. Vous prenez les aéroplanes pour des éclaireurs. Dites d'abord: des combattants. Des hauteurs où le monoplan évolue facilement aujourd'hui, il y a une puissance militaire effective, mais surtout une puissance morale incalculable.» Il s'expliquait ainsi: « Donnez des grenades à un aviateur qui les laissera tomber. Même si elles sont peu dangereuses, même si elles touchent rarement leur but, tout l'armée ennemie se débandera comme un troupeau de moutons sous le vol de l'aigle. Cinq, six grenades tombant du ciel provoqueront une terreur panique. Rien n'est effrayant pour une foule comme un péril qui vient d'en haut.»» Cette «remarquable interview» relatée par l'écrivain qui trouve que «la théorie est juste», souligne le caractère visionnaire d'Edison qui semble ici relater les faits de la Première guerre mondiale à venir. L'érudit Pierre Louÿs éclaire cette théorie d'«Edison prophète» de sa culture classique:«Elle concorde avec les vieilles phrases sur les limites de la bravoure: le Gaulois craint seulement que le ciel ne tombe... [...] Elle concorde avec l'ancien principe de la défensive par la tour, le créneau et le mâchicoulis [...] Encore la tour est accessible; may l'aviateur qui vole à 1500 m, il est invulnérable comme un dieu de l'Iliade.» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 77521

(1916)

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris 15 mai 1916, 11x16cm, 6 pages sur un double feuillet et un feuillet simple.‎


‎Lettre autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis.Six pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet et un feuillet simple.Pliures centrales inhérentes à l'envoi. Très belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Véritable réflexion sur la littérature et le choix des mots, cette lettre a été rédigée alors que Pierre Louÿs travaille à un ouvrage qui paraîtra l'année suivante: Poëtique. «Louÿs décide [...] d'écrire une Poëtique qui sera comme le testament de son uvre en même temps qu'un message aux jeunes écrivains. Depuis toujours, il avait réfléchi sur l'art poétique et accumulé des dizaines de notes, tant sur les poètes que sur la poésie elle-même.» (Ibid.) Réfléchir à l'art poétique, c'est justement ce qu'il fait dans cette belle lettre: «A propos de la négation, je me suis demandé pourquoi le principe que j'ai essayé de poser (nuance, ruse ou erreur) n'était pas classique. Je crois que la réponse est: Chimène. - On prend texte du mot pour enseigner aux lycéens que la négation est une force de plus. - Ex. «Je ne te hais point» plus expressif que «Je t'aime». Mais non. Rodrigue vient de dire: «Votre haine». C'est Rodrigue qui imprime l'image. La réponse «Je ne te hais point» est le passage de l'ombre à la lumière: c'est dire la nuance. [...] C'est terriblement délicat d'écrire «ne pas».» Alors dans une période de grand trouble et d'isolement, le poète est touché du soutien de Paul Valéry: «L'autre jour j'avais écrit à Valéry une longue lettre, à propos de ma «Poëtique». - Il m'a répondu tout de suite, une lettre où il commençait par me remercier de tout ce qu'il avait senti d'affectueux pour lui dans le fait même que j'avais passé une partie de ma soirée avec lui sans qu'il fût là. Je lui réponds à mon tour - autant que je m'en souviens - «C'est si rare les amis qui soupçonnent l'affection sous quelque chose. Il n'y a guère que deux sortes de gens: ceux qui ne soulèvent pas la pierre parce qu'ils sont certains qu'il n'y a rien en dessous, et ceux qui ne soulèvent pas la pierre parce qu'ils sont certains d'y trouver un cloporte.» Je crois que c'est vrai n'est-ce pas?» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 77523

(1916)

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Louis : "Oh! En 1930 ce sera bien différent sans doute; mais j'aurai 60 ans dans quinze ans; et je m'inquiète d'abord de 1917; même de 1916."‎

‎Paris Lundi 11 septembre [1916], 13x20,5cm, 3 pages sur 2 feuillets.‎


‎Lettre autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis.Deux pages rédigées à l'encre violette sur deux feuillets.Pliures centrales inhérentes à l'envoi. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Dans cette intéressante lettre, Louÿs évoque longuement la difficulté des écrivains à vivre de leur plume. Intitulant sa missive «Suite de notre conversation à propos de guerre et de littérature», il fait d'abord un constat très pessimiste : «Au XVIème siècle? C'était encore bien pire! Au XVIème, le littérateur indépendant n'existait pas du tout - pour écrire il fallait une charge, un bénéfice, - ou une terre et des revenus, rare fortune chez les écrivains. [...] C'est seulement au XIXème s. qu'on trouvera un très petit nombre d'écrivains consciencieux vivant de leur plume. Et encore...Veux-tu les compter? Hugo y parvient presque seul. Lamartine y échoue et est obligé de mendier lamentablement à la fin de sa vie. Gautier, qui avait des dons magnifiques, ne subsiste qu'en écrivant dans les journaux [...] tu vois ce que je veux dire: Théâtre et Journal.» Il poursuit: «Cela va bien en temps de paix. - En 1890, l'Echo de Paris insérait des poèmes en prose en premier colonne. - En [date illisible car raturée] le Figaro avait un supplément littéraire. [...] Mais en temps de guerre, en ce siècle-ci, et dix, douze ou quinze ans après la guerre, nous n'irons plus au bois; les lauriers sont coupés.Oh! En 1930 ce sera bien différent sans doute; mais j'aurai 60 ans dans quinze ans; et je m'inquiète d'abord de 1917; même de 1916. » Cette lettre très pessimiste a été écrite à une période où Louÿs est au plus mal «L'homme qui écrivait ces pages était un homme seul, reclus, malade, drogué, entouré de créatures douteuses et n'ayant pour confident que ce frère adoré qui pourrait moins d'un an plus tard.» (Ibid.) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 78161

(1920)

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Louis : "Il est excellent, le projet d'ouvrir le Panthéon aux héros qui ont tout offert à la Patrie, jusqu'à perdre leur nom pour elle."‎

‎Paris s.d. (novembre 1920), 13,5x18cm, 4 pages sur 4 feuillets.‎


‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur quatre feuillets. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Cette lettre a été écrite après la Première guerre mondiale: «Il est excellent, le projet d'ouvrir le Panthéon aux héros qui ont tout offert à la Patrie, jusqu'à perdre leur nom pour elle. Et ce serait, pour l'archevêché de Paris, une occasion inespérée de rendre spontanément à nos grands morts de la crypte les respects que lui seul au monde leur dénie. Il réparerait ainsi une erreur qui a trop duré pour sa gloire. Les cimetières sont désaffectés. Aucune raison théologique ne peut leur attribuer un caractère plus religieux qu'au souterrain d'un monument surmonté d'une croix colossale et sanctifié par des cendres.» En effet, en novembre 1920, Charles Dumont, le rapporteur général du budget, exprime sa volonté de faire entrer le soldat inconnu au Panthéon. Finalement, seule la cérémonie y aura lieu et les restes du plus célèbre des combattants demeureront, comme chacun sait, sous l'Arc de Triomphe. L'unique poilu à rejoindre le Panthéon, Maurice Genevoix, n'y entrera que cent ans plus tard, le 11 novembre 2020. Louÿs achève sa lettre sur un très bel hommage à l'écrivain qu'il admire depuis toujours: «On est mal avisé d'interdire aux fidèles un tel pèlerinage. Ils le font. Pour l'immense humanité, la terre où s'est couché le cadavre de Hugo est terre sainte.» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 70510

(1921)

‎Lettre autographe signée adressée à un ami qu'il nomme "khiliarque"‎

‎1er février 1921, 11,1x14,6cm, 4 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs adressée à un ami qu'il nomme "khiliarque". Ecriture ample et calligraphique à l'encre violette. Une déchirure sans manque de texte à la première page. Eloquente lettre témoignant de la santé fragile de Pierre Louÿs les dernières années de sa vie : "Vous me retrouvez en pleine crise d'emphysème. Médecins. Ventouses. Potions. Régime. Intertitude chaque jour sur la journée du lendemain." La missive laisse également percevoir la passion de l'écrivain pour la dramaturgie, notamment grâce à l'évocation de Gustave Quinson, alors directeur du théâtre du Palais-Royal. "Voulez-vous être tout à fait gentil ? Envoyez-moi d'abord votre livret que je suis si curieux de connaître..." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 78162

(1888)

‎Lettre autographe signée de 20 pages adressée à Georges Louis : "Et j'ai une grande nouvelle à t'annoncer, qui décidera du bonheur de ma vie: je me marie." ‎

‎Dizy samedi 15 septembre 1888, 13,7x21,2cm, 20 pages sur 5 doubles feuillets & une enveloppe.‎


‎Très longue lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à Georges Louis. Vingt pages rédigées à l'encre bleue sur cinq doubles feuillets de papier quadrillé.On joint une enveloppe sur laquelle il est écrit au crayon de la main de Pierre Louÿs: «Lettre de 20 pages sur mon séjour à Limé» Amusante lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Dans cette émoustillante lettre portant en tête la mention «Papa ne sait pas que je t'écris cette lettre» soulignée à trois reprises, le jeune Pierre Louÿs (dix-huit ans) raconte à son aîné ses vacances à Limé (Aisne) dans la famille Glatron. Visiblement très exalté, il annonce à son frèreaprès quelques brèves nouvelles familiales: «Et j'ai une grande nouvelle à t'annoncer, qui décidera du bonheur de ma vie: je me marie. Ne cherche plus de parti pour moi: j'ai trouvé.» Afin de tenir son lecteur en haleine, il lui raconte au préalable et sur de nombreuses pages, son séjour à Limé et brosse le portrait de la famille Glatron: «Voici d'abord l'introduction du petit travail que je t'envoie en guise de lettre, et qui sera peut-être très ennuyeux. C'est le tableau de la famille Glatron; cela m'a amusé de les étudier un peu pendant que j'étais là-bas. Je voulais trouver pour chacun d'eux, trois ou quatre mots pour les peindre complètement mais je me suis aperçu bien vite que je ne le pouvais pour aucun.» Loin d'être «ennuyeux», ce très long passage permet à Pierre Louÿs de déployer ses talents de conteur et de caricaturiste. Chaque membre a le droit à une description haute en couleurs («la reine-mère», «une nullité», «un caractère très spécial», «le flegme pétrifié», «un Paulus à répétition», «la petite malade» ...) et Louÿs fait également la part belle aux dialogues qu'il exagère volontairement: ««J'te dis qu'tu l'as prise par la taille! J't'ai vu! N'dis pas non, j't'ai vu!»» Ces observations humoristiques se poursuivent avec la description quasi anthropologique d'une fête de village à Limé: «Je suis arrivé à Limé la veille de la fête patronale. [...] Pour orchestre, deux braves marchands de cochon aux gros mentons et aux moustaches noires, qui soufflent outrageusement dans un cornet à piston et une clarinette. [...] L'éclairage, ce sont les étoiles du bon Dieu, et six lanternes vénitiennes tremblotant sur deux fils. C'est là que j'ai développé [...] les notions de chorégraphie que la bonne Mme Gendron m'inculqua l'an dernier. [...] Car il faut te dire que les Liméennes ont une manière de danser qui, pour être moins élégante, n'en a pas moins beaucoup d'attraits.» Viennent ensuite les premiers émois produits par cette danse locale: «La danseuse agrippe ses deux mains (sans gants naturellement) sur les épaules du danseur, lequel plaque ses mains autour de la taille [...] Je parie que tu me crois capable d'avoir dansé avec n'importe qui? Détrompe-toi. Je n'ai eu que trois danseuses [...] Ou bien on va «sucer un quadrille». Cette expression pittoresque qui manque au dictionnaire de l'Académie, signifie qu'on «paye» à sa danseuse un suc'd'orge d'un sou et...qu'on le suce chacun par un bout en signe d'union et de bonne entente.» Il confie à son frère son premier baiser avec sa promise, une certaine Jeanne Bécret: «L'une de mes danseuses (celle que j'ai embrassée) est un petit bijou. Elle est grande, bien faite, avec une figure Louis XV, tout à fait la sanguine du salon. (Fais bien attention, c'est ma femme que je te décris).» Le jeune homme relate alors longuement sa demande en mariage avant de conclure avec assurance: «Et c'est ainsi que nous nous marions, dans la seconde quinzaine de décembre. Ça fera un jeune ménage, n'est-ce pas?» Le mariage n'aura jamais lieu et même dans la biographie de l'auteur, cet amour de vacances ne sera que très brièvement évoqué. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 77475

(1893)

‎Lettre autographe signée : "Mallarmé m'a écrit des choses pompeuses sur Lêda."‎

‎Paris [18]93, 13,5x14,5cm, quatre pages sur un feuillet remplié.‎


‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs] datée de Noël [18]93 adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet bleu aux initiales de l'écrivain et à en-tête du 49 rue Vineuse. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs envoie cette lettre à son frère alors que celui-ci vient de prendre ses fonctions de délégué de la France à la Commission internationale de la dette égyptienne et se trouve au Caire : «La lettre où tu me demandais d'acheter un cadeau de jour de l'an m'est arrivée trop tard (vingt quatre heures) pour que je puisse l'envoyer à temps. J'espère que tu auras pu trouver quelque chose là-bas.» Faute de cadeau, Pierre a pu transmettre à son frère un portrait de lui: «En même temps que ma dernière lettre j'ai mis à la poste pour toi une photo du photographe ordinaire de Jane Hading, et qui représente un Pierre posthume et sentimental, assez ressemblant tout de même. L'épreuve n'était pas très propre, mais c'était la seule que j'eusse encore reçue.» On ne connaît à l'heure actuelle que très peu de portraits photographiques de l'écrivain et il ne nous a pas été possible d'identifier le cliché dont il est ici question. L'année 1893 est marquée par plusieurs succès littéraires pour Pierre Louÿs qui n'avait jusqu'ici publié qu'Astarté à compte d'auteur en 1891 et avait aux côtés d'André Gide, son ami de l'Ecole Alsacienne, et Paul Valéry créé La Conque, « anthologie des plus jeunes poètes » dont le premier numéro vit le jour le 15 mars 1891. Coup sur coup, paraissent Chrysis ou la cérémonie matinale, la traduction des Poésies de Méléagre et enfin Lêda ou la louange des bienheureux ténèbres. Il est d'ailleurs question de ce dernier titre dans notre lettre: «Mallarmé m'a écrit des choses pompeuses sur Lêda; mais de sa part cela ne signifie rien.» Pierre Louÿs fréquenta Mallarmé dès les années 1890 et rencontra à ses «mardi» de nombreuses personnalités, notamment Henri de Régnier. Très admiratif des vers du maître symboliste qu'il considère comme «la suprême incarnation de l'artiste, celui qui a tout sacrifié à son idéal» (Ibid.), Louÿs semble ici froissé des commentaires de son aîné, mais qu'à cela ne tienne, il en faut plus pour freiner son enthousiasme: «J'aime pour moi la surprise que j'ai eue la semaine dernière, étant dans l'arrière-boutique de Bailly, en entendant Mme de Bonn...[ières] en demander cinq exemplaires pour ses amies. Cela est en vrai plaisir.» Très belle lettre témoignant des premiers succès littéraires de Pierre Louÿs. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 30202

(1903)

‎Sanguines‎

‎Charpentier, Paris 1903, 12x19,5cm, relié.‎


‎Edition originale sur papier courant. Reliure à la bradel en plein cartonnage bleu, dos très légèrement passé, pièce de titre de chagrin marine, couvertures et dos conservés (infimes manques angulaires marginaux restaurés sur le premier plat et trois manques sur le dos). Envoi autographe signé de Pierre Louys à André Beaunier. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS, Pierre (1870-1925)‎

Reference : 8114

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‎LOUYS Pierre CHIMOT Edouard‎

Reference : 75240

(1929)

‎Aphrodite‎

‎Editions d'Art de l'Intermédiaire du Bibliophile, Paris 1929, 25x33cm, relié sous étui.‎


‎Edition illustrée de16 eaux-fortes originales en couleurs d'Edouard Chimot, un des 25 exemplaires sur Japon impérial, tirage de tête après 46 autres Japon diversement enrichis. Reliure en plein maroquin rouge, dos à quatre gros nerfs sertis de filets dorés, gardes et contreplats de soie moirée bordeaux, encadrement de triples filets dorés sur les contreplats, gardes suivantes de papier marbré, toutes tranches dorées, couvertures conservées, étui bordé de maroquin rouge, plats de papier à effet moiré, intérieur de papier marbré, superbe reliure en plein maroquin signée Vaissière relieur castrais. Notre exemplaire comporte bien trois états des 16 planches hors-texte et un dessin original en couleurs signé d'Edouard Chimot comme indiqué à la justification du tirage. Bel exemplaire parfaitement établi dans une reliure en plein maroquin signé avec un dessin original en couleurs d'Edouard Chimot. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎[Finitude] - ‎ ‎LOUYS, Pierre ; CLOUZOT, Marianne‎

Reference : 55482

(2001)

‎Pervigilium Mortis [ Exemplaire du tirage de tête contenant un dessin original ]‎

‎Un des 14 exemplaires justifiés de I à XIV contenant un dessin original, illustré par Marianne Clouzot, 1 vol. in-8 oblong en feuillet sous chemise et étui, Finitude, Bordeaux, 2001‎


‎Bel exemplaire du tirage de tête de cette belle édition de la "Veillée des morts" de Pierre Louys, illustrée par Marianne Clouzot, et enrichie d'un beau dessin original signé. Peintre et illustratrice, Marianne Clouzot (1908-2007) illustra de nombreux livres pour enfants et rencontra un grand succès à partir des années 50 dans l'illustration de beaux livres (Sylvie, Le Grand Meaulnes, La Jeune Parque). ‎

Phone number : 09 82 20 86 11

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‎LOUYS (Pierre Félix Louis, dit Pierre) Poète et romancier français (1870-1925)‎

Reference : 157bC16

‎Poème autographe à caractère érotique. ‎

‎ « Alors, vous voulez pas ? C’est dit ? Merde alors quoi ! J’ai trop la guigne. Pas fait un bleu depuis mardi ! Vous vous branlez donc, dans la ligne ? Tu t’en fous, mais moi j’ai besoin J’ai rien bouffé de la journée... Allons, viens donc : le v’là mon coin Le second coup c’est ma tournée »‎


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EUR480.00 (€480.00 )

‎LOUYS (Pierre Félix Louis, dit Pierre) Poète et romancier français (1870-1925)‎

Reference : 157cC16

‎Poème autographe à caractère érotique. ‎

‎ « Comme j’entrais à Montsouris Une infecte petite fille Me dit avec des yeux pourris En se frottant contre la grille. Psst ! eh !m’sieu ! Voulez-vous me violer ? -Comment ! tu baises ! Répondis-je - Vous n’espérez pas m’dépuc’ler ! Ricana le petit prodige Et chez qui me conduiras-tu Pour ce jeu-là, mademoiselle ? C’est ma sœur qu’a soin d’ma vertu Montez-vous m’enfiler chez elle ? »‎


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EUR680.00 (€680.00 )

‎LOUYS (Pierre) poète et romancier français (1870-1925) ‎

Reference : 182C18

‎Lettre autographe signée à Mr Peytel. 1 p. petit in-8. Paris, 28 novembre 1918. Enveloppe conservée‎

‎Curieuse et amusante lettre. « Tuez Curnonsky. Gardez l'entrecôte et le filet. Salez les jambons. Faites mariner la cervelle et hachez menu comme chair à pâté les morceaux de second choix. Je n'ai pas encore mangé de polonais à la broche, et je me sens fort alléché par cette pôlacophagie…».‎


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‎LOUYS Pierre ROIG Pablo & RIOM & SAINT-ANDRE‎

Reference : 63887

(1903)

‎La femme et le pantin‎

‎L'édition d'art, Paris 1903, 16x22,2cm, relié sous étui.‎


‎Nouvelle édition illustrée imprimée à 300 exemplaires numérotés, le nôtre sur papier Vélin à la cuve. Ouvrage ornéde 50 dessins en couleur de Pablo Roïg et décoré d'encadrements de style Art Nouveau par Riom. Reliure en plein chagrin marron, dos passé à cinq nerfs intégralement estampé à froid de suites de demi-cercle orné d'illets dorés, filets à froid soulignant les nerfs, date et lieu d'édition en queue, plats en encadrement intégralement estampés d'un quadrillage de filets à froid formant des compartiments ornés en leur centre d'un illet doré, grande plaque réalisée par Saint-Andréau centre du premier platciselé en creuxd'un motif andalou représentant "des rinceaux d'or enserrant un fantôme d'arbre... comme, dans le roman, de P. Louys, la femme enserre un fantôme d'homme" dans un double encadrement doré, signature de l'artiste à l'extérieur de la plaque, roulettes dorées soulignant les coupes et les coiffes, contreplats et gardes de soie peinte aux motifs de roses par le même Saint-André, filets et roulette dorés et motifs à froid incisé de maroquin émeuraude et grenat en encadrement des contreplats, gardes doublées de papier à motifs floraux gris et oranges, couvertures conservées, toutes tranches dorées.Etuirecouvert d'un tissu de soie à effet moirébordé de chagrinbrun. Reliure signée de Noulhac en collaboration avec Saint-André. Note manuscrite de Saint-André, cette reliure fut probablement présentée au Salon des artistes français au Grand Palais des Beaux-Arts aux Champs-Elysées inscrit en hors concours et membre du jury. En outre, un mot manuscrit de la main de l'artiste sur feuillet volant explique le sens du motif central du premier plat. Très discrète restauration en pied d'un mors. Exceptionnelle reliure Art Nouveaud'inspiration andalouse présentée auSalon des artistes français. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS Pierre VIDAL Pierre‎

Reference : 75081

(1906)

‎Les aventures du roi Pausole‎

‎Auguste Blaizot, Paris 1906, 21x28cm, relié.‎


‎Edition illustrée de 82 compositions originales en couleurs de Pierre Vidal, un des 325 exemplaires numérotés sur vélin de Rives. Reliure en demi maroquin gris souris à coins, dos lisse orné d'un décor de pièces de maroquin mosaïqué brun et rouge figurant des grappes de fruits et leurs feuillages, date dorée en queue, doubles filets noirs sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, couvertures et dos conservés, tête dorée, élégante reliure de l'époque signée de René Kieffer. Envoi autographe signé d'Auguste Blaizot à l'écrivain bibliophile Léon Hennique en dessous de la justification du tirage. Provenance : de la bibliothèque de Léon Hennique avec son ex-libris dessiné par Léon Glaize et gravé par Eugène Dété encollé sur un contreplat. Bel exemplaire parfaitement établi par René Kieffer dans une reliure mosaïquée. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎LOUYS (Pierre) écrivain français (1870-1925)‎

Reference : 183C18

‎ Lettre autographe. Samedi 5 h. 2 p. in-8 à l’encre violette. ‎

‎«…Je passe ma vie à vous faire par lettre, des communications qui me prennent sept heures de travail quand il me suffirait d’une minute pour vous les téléphoner. Mais aussi les jurons que je fais dépassent de vingt sept lignes celui de Crainquebille ; et je vous extermine par la pensée. Raca ! Raca ! Raca ! Bref il y a deux mois vous avez failli vous pendre parce que vous n’aviez pas eu de place pour la représentation privée de Fräulein A.V. Eh bien on en donne une demain soir à 9 h. J’ai demandé une place pour vous. On me l’a promise. Ce ne sera pas à l’Impérial (ni au ministre de l’Intérieur) j’ai l’adresse. Et là-dessus vous m’écrivez que vous passez votre dimanche à Clamart ou à Robinson. Et mille millions de sacré nom de tonnerre de nom de nom, vous n’avez pas le téléphone !!... ». ‎


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‎LOUYS Pierre - écrivain français - (1870 - 1925) -‎

Reference : GF22994

‎Lettre autographe signée "P.L." à Claude Farrère - sans date - [Paris le 11 juillet 1903] -‎

‎ 1 page in8 - bon état -‎


‎"On sera "charmé" de vous être agréable, cher ami - Ainsi s'exprime une aimable réponse reçue ce matin -..." Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Galerie Fert - Nyons

(SNCAO)

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EUR100.00 (€100.00 )

‎LOUŸS, Pierre.‎

Reference : 1331

‎Carte Postale autographe, lundi 7 septembre 1908 ; 14 x 9 cm.‎


‎S’adressant à un « cher ami », Pierre Louÿs évoque l’envoi d’un « paquet de[s] lettres » dont il aimerait connaître le sort : « L’enveloppe n’était pas recommandée et comme ce qu’elle contenait était assez important pour vous, je suis inquiet de son sort depuis cinq ou six jours. »Il parle ensuite d’un article parut dans le journal quotidien Le Matin en ces termes : « Que faut-il penser des persécutions toulonnaise annoncées par le Matin. Est-ce sérieux ? » Il fait référence à un article du samedi 5 septembre 1908 intitulé explicitement On enquête sur l’opium – A Toulon – La lutte sera difficile On tente le boycottage. On connaît le goût de Pierre Louÿs pour ce genre de substance. ‎

Librairie Busser - Savigny sur Orge
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‎LOVICHI Jacques‎

Reference : 004726

(1980)

‎Définitive provisoire précédé d'Observation 18 et autres poèmes‎

‎Paris Collection Sud 1980 In-8 Broché Edition originale ‎


‎Edition originale. Un des 500 sur vergé Ivoir, celui-ci portant un ENVOI autographe signé de l'auteur à André Pieyre de Mandiargues. Bon exemplaire 0‎

Phone number : 01 42 66 38 10

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