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‎HUGO Victor‎

Reference : 45162

(1879)

‎La pitié suprême‎

‎Calmann Lévy, Paris 1879, 15x24cm, relié.‎


‎Édition originale. Reliure en demi chagrin bleu nuit à coins, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de doubles caissons dorés agrémentés d'arabesques latérales et d'étoiles dorées, date et mention «?ex. de J. Drouet?» dorées en pied, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés (restaurations marginales sur les plats), tête dorée, ex-libris Pierre Duché encollé sur une garde, élégante reliure signée de René Aussourd. Exceptionnel envoi autographe signé de Victor Hugo à Juliette Drouet, le grand amour de sa vie?: «?Premier exemplaire à vous, ma dame. V.?» Composé en 1857, ce long poème philosophique sur la Révolution était originellement destiné à conclure la Légende des siècles. Victor Hugo le publie finalement en 1879 à l'occasion de sa prise de position en faveur des communards. Plaidoyer pour l'abolition de la peine de mort, La Pitié suprême illustre l'une des premières et plus ferventes luttes politiques de Hugo, qu'il mène encore à l'aube de ses 80 ans?: «?Si mon nom signifie quelque chose en ces années fatales où nous sommes, il signifie Amnistie.?» (Lettre aux citoyens de Lyon, 1873) Confrontant Hugo et Machiavel, J. C. Fizaine souligne la rigueur intellectuelle du poète au service d'un humanisme érigé en principe universel?: «?Machiavel s'adresse à ceux qui veulent devenir princes. Hugo s'adresse pour commencer aux peuples, qui ont subi la tyrannie?: c'est La Pitié suprême, qui définit ce qui doit rester immuablement sacré, la vie humaine, sans que la haine, le ressentiment, le souvenir des souffrances passées autorisent à transgresser cet interdit, sous peine de ne pouvoir fonder aucun régime politique et de retomber en-deçà de la civilisation.?» (Victor Hugo penseur de la laïcité - Le clerc, le prêtre et le citoyen) C'est auprès de Juliette Drouet qu'il mène ce dernier combat. Publié en février 1879, peu après leur installation avenue d'Eylau, La Pitié suprême semble un écho politique à la nouvelle légitimité conquise par les deux vieux amants après cinquante ans d'amours coupables. L'ultime combat de Hugo en faveur de l'amnistie et le pardon résonne dans sa vie affective à l'instar du poème qu'il composera à la mort de Juliette en 1883?: «?Sur ma tombe, on mettra, comme [une grande gloire, Le souvenir profond, adoré, combattu, D'un amour qui fut faute et qui devint [vertu...?» Très bel exemplaire parfaitement établi et d'une extraordinaire provenance, la plus désirable que l'on puisse souhaiter. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎HUGO Victor‎

Reference : 46925

(1879)

‎La pitié suprême‎

‎Michel Lévy, Paris 1879, 15,5x23,5cm, relié.‎


‎Edition originale. Reliure en demi chagrin vieux rouge comportant quelques discrètes restaurations, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier à la cuve, contreplats et gardes doublés de papier peigné, couvertures conservées, tête rouge, reliure de l'époque. Très précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Alphonse Daudet. Tampon de la bibliothèque de Madame Daudet sur la première garde. Victor Hugo représente pour Alphonse Daudet, comme pour les autres écrivains de sa génération, le maître incontesté du Panthéon des arts. Sa figure tutélaire parsème les uvres de Daudet, fréquemment convoquée aux côtés de celles de Rousseau, Byron, Sand et Delacroix. Si durant l'enfance et la jeunesse de Daudet, Hugo, géant exilé sur son île de Guernesey, demeure un idéal inaccessible, « presque en dehors de l'humanité », son retour en France lui permet de le rencontrer enfin. Aux alentours de 1875, peu après la parution de ses premiers ouvrages, Alphonse et Julia Daudet sont ainsi accueillis chez Hugo qui vit désormais avec Juliette Drouet. Ils deviendront dès lors des intimes de la maison jusqu'à la mort du poète. Victor Hugo participe à l'éducation du jeune Léon Daudet, meilleur ami du petit-fils de Hugo, Georges et, plus tard, époux éphémère de Jeanne. Dans sesSouvenirs d'un cercle littéraire, Julia Daudet évoque leur amitié de dix années avec l'« idole de toute la France poétique » : « Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table ; le maître vieilli, un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête colorée, et cet il de vieux lion qui se développe de côté avec des férocités de puissance ; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité des hommes connus et de leur séduction auprès des femmes. [...] Pendant le débat on est passé au salon, Victor Hugo songe au coin du feu, et célèbre, universel et demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse, tandis que Mme Drouet sommeille doucement. » L'amitié entre le dernier grand écrivain romantique et l'un des maîtres de l'école naturaliste naissante témoigne de l'acuité de Victor Hugo qui, au faîte de sa gloire, conserve une attention particulière et bienveillante pour la littérature moderne pourtant éloignée du lyrisme hugolien. Cette dédicace de Hugo à Daudet sur une uvre qualifiée, avecLe PapeetReligions et Religion, de « testament philosophique» par Henri Guillemin, résonne symboliquement comme le legs à un fervent disciple de la responsabilité politique et morale de l'écrivain. Provenance: Alphonse Daudet, vente Sicklès (1990, IV, n°1200) puis vente Philippe Zoummeroff (2 Avril 2001). Extrait deSouvenirs d'un cercle littéraire par Julia Daudet : " Comment oublier cette première visite chez lui, rue de Clichy, dans le modeste appartement tellement disproportionné à sa gloire, à l'idée qu'on se faisait de cette gloire qui eût comblé des palais: Il se lève du siège qu'il occupait au coin du feu, en face de Mme Drouet, sa vieille amie, (...) je suis étonnée de sa petite taille, mais bientôt, quand il va m'accueillir et me parler, je le trouverais très grand, très intimidant. Et cette timidité que je ressentis alors, je l'éprouverai toujours en face d Victor Hugo, résultat de cette grande admiration, de ce respect, comme d'un dieu absent, que mes parents m'avaient inculqué pour le poète de génie. Je ne vaincrai jamais ce tremblement de la voix chaque fois que je répondrai à ses paroles obligeantes, et je m'étonnerai pendant près de dis ans d'entendre des femmes, admises auprès de lui, l'entretenir de leur intérieur et de leurs futilités habituelles. Ce soir-là, quand il m'eut présentée, toute confuse, à Mme Drouet, elle me dit avec une charmante bonne grâce : Ici, c'est le coin des vieux et vous êtes trop jeune pour nous. Mais M. Victor Hugo va vous présenter à sa bru, Mme Lockroy; lui seul a qualité pour cela. Et je fus conduite à l'autre bout de la pièce, médiocrement grande, pourtant, mais qui était comme séparée en deux par une table surmontée d'un éléphant de bronze, très majestueux, japonais ou chinois, je pense. Il suffisait à faire deux petits groupements très distincts qui communiquaient facilement, mais sans se confondre. A ce moment de son retour, Victor Hugo était éblouissant d'esprit, de souvenirs nombreux et racontés avec une verve inépuisable, quand la politique n'envahissait pas trop sa table hospitalière. Et quelle grâce dans l'accueil, quelles nobles façons, quel beau sourire de grand-père sous ses cheveux que j'ai vus peu à peu blanchir jusqu'à la neige des quatre-vingts ans I Les poètes, tous les poètes fréquentaient ce salon de la rue de Clichy, et plus tard l'hôtel de l'avenue d'Eylau. Mais là, fut-ce le changement de place? Il y eut comme une marche descendue dans la santé, puis dans l'esprit du beau vieillard. Et pourtant, il aimait toujours à recevoir ses amis, et l'hospitalité de cette maison ouverte n'était pas un de ses moindres charmes, car, autour de la table, embellie en un bout par les deux petits-enfants du Maître, les convives cherchaient encore leur mot d'ordre aux yeux de l'hôte, et lui-même retrouvait parfois une veine de souvenirs si vivants, si pittoresquement exprimés, qu'on en restait ébloui toute une soirée. M mo Drouet vieillissait doucement auprès de lui, abritée sous deux bandeaux de neige, d'une élégance un peu théâtrale et surannée, jusqu'au jour où un mal impitoyable creusa ses traits si fins, en fit l'effigie douloureuse qu'a peinte Bastien Lepage, qui devait mourir en proie aux mêmes tortures. Dans les derniers temps, le Maître regardait douloureusement, aux dîners intimes, cette assiette vide, cette noble figure ravagée. Madame Drouet, vous ne mangez pas, il faut manger, avoir du courage. Manger! Elle se mourait. Le savait-il? Essayait-il de se leurrer lui-même le beau vieillard si résistant et si fort, et qui voyait partir cette compagne de cinquante années! Dans le grand salon où se penche le beau portrait de Bonnat, au geste paternel, où le buste par David préside immensément ; dans le petit salon, orné de ces tapisseries rayées et multicolores qui semblaient tendues pour Dona Sol ; dans le jardin rejoint à la vérandah par un perron de deux marches réapparaissent Leconte de Lisle, Meurice et Vacquerie, Paul de Saint-Victor, le souriant Banville, Flaubert et Goncourt conversant ensemble, Mallarmé, Léon Cladel, François Coppée, Catulle Mendès, Clovis Hugues, ombres dans un Eden évanoui ; puis Léon Glaize, Gustave Rivet, Pierre Elzéar, la toute petite Mme Michelet offrant des roses un soir de fête, puis des ambassadeurs, des diplomates, l'empereur du Brésil; des peintres, des sculpteurs, et tant d'hommes politiques que je n'en sais plus les noms ! Voici l'impression immédiate que je traçai de l'une de ces soirées où nous nous étions rendus, Alphonse Daudet et moi, un soir de neige, où pendant le trajet notre cheval tomba trois fois en traversant l'esplanade des Invalides : Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table; le maître vieilli, un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête colorée, et cet il de vieux lion qui se développe de côté avec des férocités de puis- sance ; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité des hommes connus et de leur séduction auprès des femmes. Alphonse prétend que dans un salon rempli de talents de toutes sortes, de tout âge, un tout jeune homme, l'auteur inconnu, le poète ignoré aura pour lui les regards féminins s'il est beau. Catulle Mendès lui répond qu'il restera d'abord inaperçu, et que toute les femmes iront à la notoriété : ceci me paraît plus vrai. Les femmes heureusement n'ont point que les yeux de leur visage, mais ceux de l'esprit et du cur. Pour les intellectuelles, la beauté d'un artiste, d'un grand poète ne compte pas, c'est le regard du penseur, la physionomie tourmentée de l'homme qui vit de ses sensations. Elles vont au talent, au chagrin qui passe, elles ne songent guère à la beauté physique. Maintenant on pourrait répondre que c'est par une sympathie ambitieuse qu'elles recherchent les auteurs célèbres, mais l'autre sentiment, celui qui les attirerait vers cette jeunesse tentante dont parle Alphonse, me paraît moins avouable. Et je ris de cette prétention des deux causeurs charmants, de nous classer, de nous analyser. Mais dire la femme, c'est comme si on disait l'oiseau ; il y a tant d'espèces et de genres, les ramages et les plumages sont tellement différents ! Pendant le débat on est passé au salon, Victor Hugo songe au coin du feu, et célèbre, universel et demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse, tandis que Mme Drouet sommeille doucement. Ses beaux cheveux blancs ombrant sa fine tête comme deux ailes de colombe, et les nuds de son corsage suivant sa respiration douce, presque résignée, de vieille femme endormie. Ce fut bientôt après cette soirée qu'eut lieu la grande manifestation de Paris défilant, avenue d'Eylau, devant les fenêtres de cette petite chambre qui devint mortuaire en mai 1885, remplie de roses et simplement meublée, telle que la représente, au musée Victor Hugo, une pièce prise dans l'ancien appartement du poète, place Royale. Bien évocateur, ce vieux logis du Marais," et quand on pense que Victor Hugo y composa presque toutes ses pièces historiques on se représente le poète, ouvrant, aux heures matinales qui lui étaient familières, cette haute fenêtre sur les hôtels tous égaux et du même style, qui entourent la Place, et se remémorant les tournois, les duels, les promenades et les agitations de plusieurs générations disparues sous l'ombre de ces arcades anciennes et solides et ne gardant pas trace de la fugitive humanité. Nous dînions encore chez Victor Hugo la semaine qui précéda sa mort. Il nous dit en entrant plus pâle qu'à l'ordinaire, la démarche fléchie : Je vais bientôt m'en aller, je le sens ; puis s'appuyant à l'épaule de Georges : Sans 'cela' il y a longtemps que je serais parti. Je n'ai jamais oublié l'accent un peu solennel et comme prophétique de ces paroles, j'en fus pénétrée de tristesse et de pressentiment; j'y sentis la dispersion de ce centre unique au monde et qui ne put se reformer jamais !" - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎[Calmann Lévy, Ancienne Maison Michel Lévy Frères] - ‎ ‎HUGO, Victor‎

Reference : 61519

(1879)

‎La Pitié Suprême [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ] ‎

‎1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-chagrin noir, Calmann Lévy, Ancienne Maison Michel Lévy Frères, Paris, 1879, 2 ff., 142 pp., 1 f. n. ch. ‎


‎Exemplaire du tirage ordinaire de l'édition originale dédicacé par Victor Hugo "à M. Albert Rousset [? ]". Rare exemplaire d'édition originale dédicacé par Victor Hugo. Etat satisfaisant (dos frotté avec accrocs en coiffes, coupes frottées, qq. ressauts et qq. rouss., bon état par ailleurs).Rédigé en 1857-1858, ce long poème fut publié par Victor Hugo en 1879 afin de soutenir le combat pour l'amnistie des Communards. Vicaire, IV, 359 ; Carteret, I, 426‎

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‎HUGO Victor‎

Reference : 48336

(1878)

‎Le Pape‎

‎Calmann-Lévy, Paris 1878, 15x23,5cm, relié.‎


‎Edition originale, un des 15 exemplaires sur Whatman. Reliure à la bradel en pleine percaline rouge, dos lisse orné d'un fleuron doré, pièce de titre de maroquin bleu nuit,double filet et date en queue, reliure de l'époque signée Paul Vié. Précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Leconte de Lisle, poète et chef de file du mouvement parnassien, qui reprendra le fauteuil de Victor Hugo à l'Académie française. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎HUGO Victor‎

Reference : 48262

(1843)

‎Les Burgraves‎

‎E. Michaud, Paris 1843, 14,5x23,5cm, relié.‎


‎Edition originale. Reliure à la bradel en demi percaline bleu-gris à coins, dos lisse orné d'un motif floral stylisé doré, date et double filet dorés en queue, pièce de titre de chagrin marine comportant un petit manque angulaire en tête, plats de papier marbré, couvertures conservées, reliure signée de Champs. Envoi autographe signé de Victor Hugo à son ami le critique littéraire Henri Trianon. Petite correction manuscrite sur la première page de l'introduction, quelques piqûres sur les pages de titre et de faux-titre. Provenances : des bibliothèques Morizet, Raymond Boueil avec son ex-libris gravé, Maurice Escoffier (Le mouvement romantique N°1557), Robert Schumann avec ses initiales manuscrites (1965, N°207) et Philippe Zoummerouff (2001, N°62). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎HUGO Victor‎

Reference : 56714

(1835)

‎Les chants du crépuscule‎

‎Eugène Renduel, Paris 1835, 14x21,5cm, relié.‎


‎Édition originale. Reliure en demi cuir rouge de Russie à coins, dos à quatre nerfs orné de filets et de doubles caissons dorés, date en queue dans un cartouche, contreplats et gardes de papier à la cuve, rares couvertures et dos conservés, tête dorée sur témoins, reliure signée de Bernasconi. Le feuillet de nomenclature des uvres de Victor Hugo est bien présent. Quelques traces de pliure sur certains feuillets. Un précieux poème autographe de Victor Hugo intitulé «La pauvre fleur disait au papillon céleste», sur deux feuillets repliés, a été monté sur onglet en regard de la version définitive adoptée par l'auteur et imprimée page 223 du recueil. Il s'agit d'une première version, composée de quatre quatrains. Ces vers seront repris avec quelques variantes par Hugo dans la version définitive, augmentée toutefois de quatre nouveaux quatrains. Ce poème a été composé par Hugo pour sa maîtresse Juliette Drouet, rencontrée deux ans auparavant. Il symbolise la nature de leur relation - le poète pris dans sa vie conjugale et littéraire, la jeune femme condamnée à l'attendre -, et aura une grande importance dans leur imaginaire commun: Juliette Drouet citera fréquemment le vers «Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre / À mes pieds!» dans ses lettres d'amour à Victor Hugo. On retrouve également le double motif de la fleur et du papillon aux côtés de leurs initiales entrelacées, dans le décor peint du salon chinois provenant de Hauteville Fairy, résidence de Juliette Drouet à Guernesey, décor conçu par l'écrivain lui-même et aujourd'hui conservé à la Maison Victor Hugo à Paris. Bel exemplaire non rogné, établi dans une charmante reliure signée, enrichi d'un très rare poème autographe de Victor Hugo écrit pour Juliette Drouet. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎HUGO, Victor.‎

Reference : 1601

(1832)

‎Les Feuilles d'automne. Deuxième édition.‎

‎ Paris : Eugène Renduel (imprimerie d’Everat), 1832. In-8, 222 x 137 : (1 f.), XIII pp., (1 f.), 387 pp., (2 ff.). Demi-maroquin bleu à coins, filets dorés, dos lisse orné de fers rocailles, tête dorée, non rogné (reliure de l’époque). ‎


‎Édition originale, avec mention fictive de « Deuxième édition », de cet « ouvrage capital parmi les Poésies de Victor Hugo » selon Carteret. Elle comprend deux pages de titre. La première imprimée, la seconde ornée d’un titre et d’une vignette gravés sur bois par Porret d’après une composition de Tony Johannot. Ce second titre est daté « novembre 1831 ».Exemplaire présumé de Sophie Duvaucel (1789-1867), femme de lettres, belle-fille de Georges Cuvier et amie proche notamment de Stendhal et de Mérimée. Une signature « Duvaucel », autographe ?, figure au verso de la première garde et un cachet qui reproduit cette signature a été apposé sur le titre illustré.Exemplaire en reliure de l’époque, relié sans le faux titre, enrichi d’une petite lettre autographe signée de Victor Hugo, une page in-32, datée du 2 juin. Il ne s’agit que d’une lettre de remerciement : « Je vous remercie, Monsieur, et je serai heureux moi-même de pouvoir vous être agréable. V.H. »Quelques traces de frottements au dos et aux coins. Rousseurs.Bibliographie : Carteret, I, 403. – Bertin, n°65. ‎

Librairie Busser - Savigny sur Orge
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‎HUGO Victor‎

Reference : 83318

(1871)

‎Lettre autographe signée adressée à Léon Richer : "Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme." ‎

‎Mardi 7 novembre [1871], 13,3x20,8cm, 2 pages sur un feuillet double.‎


‎| « Pour qu'enfin justice soit rendue à la femme» | «Mardi 7 novembre [1871] Monsieur, on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. Dès 1849, dans l'Assemblée nationale, je faisais éclater de rire la majorité réactionnaire en déclarant que le droit de l'homme avait pour corollaires le droit de la femme et le droit de l'enfant. En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables, je l'ai renouvelé dans le Congrès de Lausanne, et je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer. J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. Mon plaidoyer pour la femme est, vous le voyez, ancien et persévérant, et n'a pas eu de solution de continuité. L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. Je vous serre la main. Victor Hugo » Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Léon Richer, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier à lettre bordé de noir. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Une déchirure centrale sans manque à la jonction des deux feuillets. Cette lettre a été retranscrite dans les uvres complètes de Victor Hugo (Ollendorff, 1905). Le manuscrit est présenté dans une chemise en demi maroquin bleu, plats de papier coquille, étui bordé de maroquin bleu, ensemble signé A. T. Boichot. *** Superbe et importante lettre, profondément humaniste, syncrétique des combats de Victor Hugo contre la peine de mort et pour le progrès social et féminin adressée à Léon Richer, l'un des premiers hommes militants féministes, qualifié par Hubertine Auclert de « père du féminisme » puis considéré par Simone de Beauvoir comme son « véritable fondateur ». HUGO L'ABOLITIONNISTE Si cette lettre se concentre essentiellement sur la question de la défense des droits de femmes, c'est par la peine de mort qu'elle commence : « on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. » En ce lendemain de la Commune, les pages d'octobre 1871 des Choses vues sont effectivement constellées de noms de personnalités auxquelles le « poète national » apporta son soutien, notamment à Gustave Maroteau, poète et fondateur du Père Duchesne, « condamné à mort pour fait de presse ! » (Choses vues, 3 octobre 1871), puis à « Louise Michel en prison à Versailles et en danger de condamnation à mort » (ibid., 5 octobre 1871). Les « interventions » éparses menées par Hugo au fil des mois aboutiront finalement à une éloquente tribune à la tête du Rappel du 1er novembre 1871 (« je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer ») dans laquelle il appellera - avec toute l'éloquence qui lui est propre et à grand renfort d'exemples historiques - à l'amnistie des communards. Il s'agit de l'un de ses plus importants combats politiques. LE FÉMINISME EST UN HUMANISME Un des autres grands engagements d'Hugo concerne l'émancipation féminine et la lutte pour l'égalité entre les sexes : dans un Second Empire patriarcal, il fut l'une des rares voix masculines à s'insurger contre l'état d'infériorité où le Code civil plaçait les femmes. C'est d'ailleurs ce qu'il réaffirme dans la lettre que nous proposons et dans laquelle il dresse un véritable bilan de sa carrière littéraire et politique, s'érigeant d'emblée au rang de spécialiste : « Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. [...] L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. » Concernant la place des femmes dans son uvre, il évoque notamment le théâtre : « J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. » Il est vrai que les héroïnes occupent une place centrale et déterminante dans les pièces du dramaturge. Incarnant des rôles relativement caricaturaux dans les drames de la période romantique (jeune agnelle pure victime du désir des hommes ou encore femme mariée délaissée) elle deviendra, dans le théâtre de l'exil « la femme violentée par les lois sociales [...], la femme pauvre » (O. Bara) COSETTE FEMME DE LETTRES La « femme pauvre », c'est justement l'un des piliers de l'arc narratif des Misérables que Victor Hugo évoque également dans notre lettre : « Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables [...] » Cosette, l'héroïne de cette grande fresque réaliste et sociale, fut d'ailleurs créée d'après une courageuse figure féminine, elle aussi orpheline : Louise Julien, une proscrite décédée de la phtisie à l'âge de trente-six ans. « En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. » Notre lettre est à notre connaissance l'unique document qui établisse un lien direct entre Cosette et cette quarante-huitarde au funeste destin dont Victor Hugo prononça l'oraison funèbre : « Ce n'est pas une femme que je vénère dans Louise Julien, c'est la femme ; la femme de nos jours, la femme digne de devenir citoyenne ; la femme telle que nous la voyons autour de nous, dans tout son dévouement, dans toute sa douceur, dans tout son sacrifice, dans toute sa majesté ! Amis, dans les temps futurs, dans cette belle, et paisible, et tendre, et fraternelle république sociale de l'avenir, le rôle de la femme sera grand ; mais quel magnifique prélude à ce rôle que de tels martyres si vaillamment endurés ! » (Actes et Paroles, II Pendant l'exil) Ce long discours, immédiatement relayé par la presse anglaise, est à mettre en perspective avec Les Châtiments premier recueil de l'exil, achevé très peu de temps auparavant et contenant trois superbes poèmes dédiés aux républicaines : « Pauline Roland », « Les Martyres » et « Aux femmes ». L'été 1853 et plus précisément le constat du courage des proscrites face à la misère, à la violence et au désintérêt du gouvernement pour leur condition, marque donc le premier élan réel de Victor Hugo vers le féminisme aussi bien à travers ses uvres que sur le terrain politique. Vingt ans plus tard, l'évocation de Louise Julien dans notre lettre réaffirme cet engagement inconditionnel. L'AVENIR POUR ÉGIDE Cette missive à Léon Richer s'achève prophétiquement : « L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. » Au moment de la rédaction de cette lettre, la revue créée par Richer, le Droit des femmes, venait en effet de renaître sous le titre L'Avenir des femmes. Dès 1872, elle lance une pétition pour les droits civils des femmes, soutenue par plusieurs personnalités notamment Victor Hugo qui adresse à Léon Richer une seconde lettre de soutien : « Je m'associe du fond du cur à votre utile manifestation. Depuis quarante ans, je plaide la grande cause sociale à laquelle vous vous dévouez noblement. » (8 juin 1872) Notre lettre, bien moins connue, mais tout aussi importante que celle-ci dont elle est le pendant, témoigne des prémices de la collaboration entre Victor Hugo et Léon Richer pour la lutte en faveur des droits et de l'émancipation des femmes ; elle illustre un moment essentiel de l'histoire du féminisme. LÉON RICHER : LE DROIT DES FEMMES Issu d'un milieu modeste et ayant précocement perdu son père, Léon Richer dut subvenir aux besoins de sa mère et de sa sur et, dans une société patriarcale à l'extrême, « il eut l'occasion d'apprécier les injustices du Code à l'égard de la femme, et de constater, à peu près quotidiennement, les infamies qui, à l'abri des lois, se commettent légalement contre ces éternelles mineures ; sa conscience alors en était révoltée » (R. Viviani, Cinquante-ans de féminisme : 1870-1920, 1921). Cette prise de conscience le mena à fonder, en 1869, l'hebdomadaire le Droit des femmes visant à réformer les droits légaux féminins. L'année suivante, il créa aux côtés de Maria Deraismes l'Association pour le droit des femmes dont il prit la présidence, aucune femme n'étant alors autorisée à fonder ni à diriger une association. Maria Deraismes quittera l'Association en 1882, lancera la Ligue Française pour le Droit des Femmes et nommera comme président honoraire... Victor Hugo. Très belle lettre et émouvant témoignage des combats humanistes menés avec vigueur par l'un des écrivains les plus engagés de l'histoire littéraire française : « Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎HUGO (Victor).‎

Reference : 88968

(1861)

‎Lettre autographe signée adressée à un confrère.‎

‎ 1861 1 page in-8 à l'encre noire, s.l., 6 mai [1872]. Marques de pliure avec petite fente en pied de la lettre. Sur l’état de l’édition après la guerre franco-prussienne."Je crois qu’il faut attendre un peu, la librairie est bien malade, les éditeurs sont presque introuvables en ce moment ; j’ai pourtant votre lettre bien présente à l’esprit, je vous assure, et je ne laisserai pas échapper l’occasion, mais il faut qu’elle se présente. Vous savez à quel point j’apprécie votre noble intelligence. Croyez à ma vive cordialité / Victor Hugo."‎


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‎HUGO Victor‎

Reference : 76814

(1840)

‎Lettre autographe signée adressée à Zoé du Vidal de Montferrier‎

‎s.l. 1er août [1840], 13,4x21,4cm, une page sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Zoé du Vidal de Montferrier, épouse du Pierre-Alexandre Louis, médecin de la famille Hugo. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier bleu clair portant le cachet à froid de la ville de Bath. Pliures transversales inhérentes à l'envoi, un infime manque angulaire et deux déchirures au niveau de la pliure du second feuillet, sans gravité. Nous n'avons pas trouvé trace de cette lettre annonçant la nomination de M. Bazin au poste de "professeur titulaire" dans la correspondance de Victor Hugo. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎Hugo, Victor‎

Reference : 14997

(1844)

‎Lettre de la fille de Pierre-Joseph Redouté à Victor Hugo‎

‎ 1844 1844. 1 f. . . Lettre autographe signée de Joséphine Redouté, fille du peintre belge Pierre-Joseph Redouté, contresignée par sa mère et adressée à Victor Hugo. PARAPHE AUTOGRAPHE de Victor Hugo, "R" pour répondu. Mme Redouté y sollicite l'audience de Hugo pour M. Deschamps, son chargé d'affaires. Monsieur, La veuve et la fille de M. Redouté le célèbre peintre de fleurs, ont l'honneur de solliciter de votre bienveillance un instant d'audience pour M. Deschamps leur chargé d'affaires. Dans l'espoir que vous vouliez bien l'accueillir favorablement elles vous en font d'avance leurs sincères remerciements et vous prient d'agréer l'assurance de leur haute considération. Mars 1844 Mme Veuve Redouté Joséphine Redouté M. Deschamps 63 rue Montmartre Pierre-Joseph Redouté, célèbre pour ses aquarelles de fleurs, s'attira les faveurs de Marie-Antoinette, de Joséphine de Beauharnais et de l'impératrice Marie-Louise--néanmoins,très dépensier, il mourut en 1840 en laissant sa famille criblée de dettes. ‎


‎ Signé par l'auteur ‎

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‎HUGO Victor‎

Reference : 75902

(1881)

‎Lucrèce Borgia‎

‎Calmann Lévy, Paris 1881, 14x19,5cm, broché.‎


‎Nouvelle édition, un des 40 exemplaires numérotés sur Whatman, seuls grands papiers annoncés. Reliure en demi maroquin roux, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier à la cuve, contreplats et gardes de papier marbré, plats de couverture conservés, tête dorée sur témoins, reliure signée de P. Goy & C. Vilaine. Précieux envoi autographe signé de Victor Hugo : "A mon cher Théodore de Banville. Victor Hugo." Précieux envoi du maître à l'un des piliers de l'école parnassienne. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR4,800.00 (€4,800.00 )

‎HUGO Victor‎

Reference : 73562

(1831)

‎Marion de Lorme‎

‎Eugène Renduel, Paris 1831, 14x22,5cm, relié.‎


‎Édition originale, rare exemplaire sans mention. Reliure en plein maroquin bleu, dos janséniste à cinq nerfs, gardes et contreplats de papier peigné, contreplats encadrés d'une large dentelle dorée, doubles filets et stries dorés sur les coupes et les coiffes, tête dorée sur témoins, premier plat de couverture conservé, reliure signée Marius Michel. Ex-libris monogrammé encollé au verso de la première garde. Notre exemplaire est enrichi de quatre planches hors-texte de Louis Boulanger et Alfred Johannot. Envoi autographe signé de Victor Hugo sur la page de faux-titre: «?àMonsieur Ch[arles] Mévil son bien cordialement dévoué Victor Hugo.?» Précieuse et intéressante dédicace à l'administrateur et principal actionnaire de la très influente Revue de Paris, éditrice de Balzac, que le jeune Hugo souhaite sans doute séduire à son tour. Ce n'est qu'en 1834, deux ans après le succès de Notre-Dame de Paris, que paraîtra un texte de Hugo dans la Revue, Claude Gueux, au côté du Père Goriot de son prolifique rival. Les envois de Victor Hugo sur ce titre sont excessivement rares.Dans sa Chronologie des livres imprimés de Victor Hugo, publiée en 2013, Eric Bertin fait état de neuf envois sur cette édition: à Sainte-Beuve, Taylor, Paul Lacroix, Charles Mévil (cet exemplaire), Charles Nodier, Loève-Veimars, Armand Bertin, H. Romand et le fidèle Paul Meurice. L'ouvrage précise égaelment que notre exemplairea figuré dans les ventes Latour (1885) et, surtout, Noilly (1886). Superbe exemplaire relié par Marius Michel, enrichi de gravures et d'un envoi autographe signé de l'auteur. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎HUGO Victor‎

Reference : 85747

(1883)

‎"Monsieur Victor Hugo, 130 avenue Victor Hugo" : notes autographes au dos d'une enveloppe avec son adresse postale en sa propre avenue‎

‎Paris cachet postal : 18 novembre 1883, 14,5x11cm, une enveloppe avec timbre encollé.‎


‎Notesautographes de Victor Hugo, au verso d'une enveloppe à en-tête des éditeurs Hetzel, adressée au domicile del'écrivain, 130 avenue Victor Hugo.Cachet postal en date du 18 novembre 1883. Une déchirure au recto dans atteinte au texte. Superbe relique hugolienne au verso d'une enveloppe, criblée de ses notes de dépenses ; on reconnaît notamment dans la listela Old Bank de Guernesey, où Victor Hugo déposa pour un tempsses manuscrits avant son retour en France en 1870. L'enveloppe est à l'adresse de sa propre avenue Victor Hugo,ancienne avenue d'Eylaurebaptisée du nom de l'écrivain en 1881. Il y résidera dans unl'hôtel particulier loué à la princesse de Lusignanjusqu'à sa mort en 1885. L'expéditeur de l'enveloppe qui lui sert de support n'est autre que Hetzel,éditeur aventureux et fervent républicainque Hugo rencontra en exil, à Bruxelles. Ils ferontalliance contre le régime de Louis-Napoléon Bonaparte, etpublièrentNapoléon-le-petiten 1852 qui rencontra un grand succès. Hetzel publiera pas moins d'une dizaine d'ouvrages d'Hugo, ainsi qu'une importante édition de ses oeuvres complètes. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎HUGO Victor‎

Reference : 53579

(1851)

‎Quatorze discours‎

‎La librairie nouvelle, Paris 1851, 16,5x25cm, broché.‎


‎Édition en partie originale qui reprend les discours les plus célèbres, dont certains, mémorables, prononcés à la tribune de l'Assemblée nationale législative, le discours sur la révision et le plaidoyer prononcé au procès de son fils, le 11 juin 1851, devant la cour d'assises de la Seine, défendant l'inviolabilité de la vie humaine; fausse mention de huitième édition. Bien complet du rare portrait de l'auteur par Masson tiré sur Chine, en frontispice. Quelques rares rousseurs. Précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Juliette Drouet?: «?à mon pauvre doux ange aimé. V.?» Précieux exemplaire de la muse et maîtresse de Victor Hugo. Cette dédicace pleine de compassion et de regret est une réponse de Hugo à la tragédie que vit Juliette cette année-là, alors qu'elle vient de découvrir qu'Hugo la trompe depuis sept ans avec Léonie Biard, qui, en juin 1851, envoie à Juliette les lettres que Victor lui a adressée. Hugo prêtera serment de fidélité éternelle à Juliette en juillet et lui dédicacera en août ce plaidoyer pour une justice plus clémente. À l'automne, Juliette exigera qu'Hugo rencontre Madame Biard pour lui signifier leur rupture, entrevue dont elle dirigea chaque détail du protocole, et auquel Hugo se soumit. Provenance?: bibliothèques Pierre Duché (1972, n°75) et Philippe Zoummeroff (2001, n°71). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎HUGO Victor‎

Reference : 47658

(1880)

‎Religions et religion‎

‎Michel Lévy, Paris 1880, 15,5x23,5cm, relié.‎


‎Edition originale. Reliure en demi chagrin vieux rouge comportant quelques discrètes restaurations, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier à la cuve, contreplats et gardes doublés de papier peigné, couvertures conservées, tête rouge, reliure de l'époque Très précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Alphonse Daudet. Tampon de la bibliothèque de Madame Daudet sur la première garde. Victor Hugo représente pour Alphonse Daudet, comme pour les autres écrivains de sa génération, le maître incontesté du Panthéon des arts. Sa figure tutélaire parsème les uvres de Daudet, fréquemment convoquée aux côtés de celles de Rousseau, Byron, Sand et Delacroix. Si durant l'enfance et la jeunesse de Daudet, Hugo, géant exilé sur son île de Guernesey, demeure un idéal inaccessible, « presque en dehors de l'humanité », son retour en France lui permet de le rencontrer enfin. Aux alentours de 1875, peu après la parution de ses premiers ouvrages, Alphonse et Julia Daudet sont ainsi accueillis chez Hugo qui vit désormais avec Juliette Drouet. Ils deviendront dès lors des intimes de la maison jusqu'à la mort du poète. Victor Hugo participe à l'éducation du jeune Léon Daudet, meilleur ami du petit-fils de Hugo, Georges et, plus tard, époux éphémère de Jeanne. Dans ses Souvenirs d'un cercle littéraire, Julia Daudet évoque leur amitié de dix années avec l'« idole de toute la France poétique » : « Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table ; le maître vieilli, un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête colorée, et cet il de vieux lion qui se développe de côté avec des férocités de puissance ; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité des hommes connus et de leur séduction auprès des femmes. [...] Pendant le débat on est passé au salon, Victor Hugo songe au coin du feu, et célèbre, universel et demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse, tandis que Mme Drouet sommeille doucement. » L'amitié entre le dernier grand écrivain romantique et l'un des maîtres de l'école naturaliste naissante témoigne de l'acuité de Victor Hugo qui, au faîte de sa gloire, conserve une attention particulière et bienveillante pour la littérature moderne pourtant éloignée du lyrisme hugolien. Cette dédicace de Hugo à Daudet sur une uvre qualifiée, avec Le Pape et La Pitié suprême, de « testament philosophique» par Henri Guillemin, résonne symboliquement comme le legs à un fervent disciple de la responsabilité politique et morale de l'écrivain. Provenance: Alphonse Daudet, vente Sicklès (1990, IV, n°1200) puis vente Philippe Zoummeroff (2 Avril 2001). Extrait deSouvenirs d'un cercle littéraire par Julia Daudet : " Comment oublier cette première visite chez lui, rue de Clichy, dans le modeste appartement tellement disproportionné à sa gloire, à l'idée qu'on se faisait de cette gloire qui eût comblé des palais: Il se lève du siège qu'il occupait au coin du feu, en face de Mme Drouet, sa vieille amie, (...) je suis étonnée de sa petite taille, mais bientôt, quand il va m'accueillir et me parler, je le trouverais très grand, très intimidant. Et cette timidité que je ressentis alors, je l'éprouverai toujours en face d Victor Hugo, résultat de cette grande admiration, de ce respect, comme d'un dieu absent, que mes parents m'avaient inculqué pour le poète de génie. Je ne vaincrai jamais ce tremblement de la voix chaque fois que je répondrai à ses paroles obligeantes, et je m'étonnerai pendant près de dis ans d'entendre des femmes, admises auprès de lui, l'entretenir de leur intérieur et de leurs futilités habituelles. Ce soir-là, quand il m'eut présentée, toute confuse, à Mme Drouet, elle me dit avec une charmante bonne grâce : Ici, c'est le coin des vieux et vous êtes trop jeune pour nous. Mais M. Victor Hugo va vous présenter à sa bru, Mme Lockroy; lui seul a qualité pour cela. Et je fus conduite à l'autre bout de la pièce, médiocrement grande, pourtant, mais qui était comme séparée en deux par une table surmontée d'un éléphant de bronze, très majestueux, japonais ou chinois, je pense. Il suffisait à faire deux petits groupements très distincts qui communiquaient facilement, mais sans se confondre. A ce moment de son retour, Victor Hugo était éblouissant d'esprit, de souvenirs nombreux et racontés avec une verve inépuisable, quand la politique n'envahissait pas trop sa table hospitalière. Et quelle grâce dans l'accueil, quelles nobles façons, quel beau sourire de grand-père sous ses cheveux que j'ai vus peu à peu blanchir jusqu'à la neige des quatre-vingts ans I Les poètes, tous les poètes fréquentaient ce salon de la rue de Clichy, et plus tard l'hôtel de l'avenue d'Eylau. Mais là, fut-ce le changement de place? Il y eut comme une marche descendue dans la santé, puis dans l'esprit du beau vieillard. Et pourtant, il aimait toujours à recevoir ses amis, et l'hospitalité de cette maison ouverte n'était pas un de ses moindres charmes, car, autour de la table, embellie en un bout par les deux petits-enfants du Maître, les convives cherchaient encore leur mot d'ordre aux yeux de l'hôte, et lui-même retrouvait parfois une veine de souvenirs si vivants, si pittoresquement exprimés, qu'on en restait ébloui toute une soirée. M mo Drouet vieillissait doucement auprès de lui, abritée sous deux bandeaux de neige, d'une élégance un peu théâtrale et surannée, jusqu'au jour où un mal impitoyable creusa ses traits si fins, en fit l'effigie douloureuse qu'a peinte Bastien Lepage, qui devait mourir en proie aux mêmes tortures. Dans les derniers temps, le Maître regardait douloureusement, aux dîners intimes, cette assiette vide, cette noble figure ravagée. Madame Drouet, vous ne mangez pas, il faut manger, avoir du courage. Manger! Elle se mourait. Le savait-il? Essayait-il de se leurrer lui-même le beau vieillard si résistant et si fort, et qui voyait partir cette compagne de cinquante années! Dans le grand salon où se penche le beau portrait de Bonnat, au geste paternel, où le buste par David préside immensément ; dans le petit salon, orné de ces tapisseries rayées et multicolores qui semblaient tendues pour Dona Sol ; dans le jardin rejoint à la vérandah par un perron de deux marches réapparaissent Leconte de Lisle, Meurice et Vacquerie, Paul de Saint-Victor, le souriant Banville, Flaubert et Goncourt conversant ensemble, Mallarmé, Léon Cladel, François Coppée, Catulle Mendès, Clovis Hugues, ombres dans un Eden évanoui ; puis Léon Glaize, Gustave Rivet, Pierre Elzéar, la toute petite Mme Michelet offrant des roses un soir de fête, puis des ambassadeurs, des diplomates, l'empereur du Brésil; des peintres, des sculpteurs, et tant d'hommes politiques que je n'en sais plus les noms ! Voici l'impression immédiate que je traçai de l'une de ces soirées où nous nous étions rendus, Alphonse Daudet et moi, un soir de neige, où pendant le trajet notre cheval tomba trois fois en traversant l'esplanade des Invalides : Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table; le maître vieilli, un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête colorée, et cet il de vieux lion qui se développe de côté avec des férocités de puis- sance ; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité des hommes connus et de leur séduction auprès des femmes. Alphonse prétend que dans un salon rempli de talents de toutes sortes, de tout âge, un tout jeune homme, l'auteur inconnu, le poète ignoré aura pour lui les regards féminins s'il est beau. Catulle Mendès lui répond qu'il restera d'abord inaperçu, et que toute les femmes iront à la notoriété : ceci me paraît plus vrai. Les femmes heureusement n'ont point que les yeux de leur visage, mais ceux de l'esprit et du cur. Pour les intellectuelles, la beauté d'un artiste, d'un grand poète ne compte pas, c'est le regard du penseur, la physionomie tourmentée de l'homme qui vit de ses sensations. Elles vont au talent, au chagrin qui passe, elles ne songent guère à la beauté physique. Maintenant on pourrait répondre que c'est par une sympathie ambitieuse qu'elles recherchent les auteurs célèbres, mais l'autre sentiment, celui qui les attirerait vers cette jeunesse tentante dont parle Alphonse, me paraît moins avouable. Et je ris de cette prétention des deux causeurs charmants, de nous classer, de nous analyser. Mais dire la femme, c'est comme si on disait l'oiseau ; il y a tant d'espèces et de genres, les ramages et les plumages sont tellement différents ! Pendant le débat on est passé au salon, Victor Hugo songe au coin du feu, et célèbre, universel et demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse, tandis que Mme Drouet sommeille doucement. Ses beaux cheveux blancs ombrant sa fine tête comme deux ailes de colombe, et les nuds de son corsage suivant sa respiration douce, presque résignée, de vieille femme endormie. Ce fut bientôt après cette soirée qu'eut lieu la grande manifestation de Paris défilant, avenue d'Eylau, devant les fenêtres de cette petite chambre qui devint mortuaire en mai 1885, remplie de roses et simplement meublée, telle que la représente, au musée Victor Hugo, une pièce prise dans l'ancien appartement du poète, place Royale. Bien évocateur, ce vieux logis du Marais," et quand on pense que Victor Hugo y composa presque toutes ses pièces historiques on se représente le poète, ouvrant, aux heures matinales qui lui étaient familières, cette haute fenêtre sur les hôtels tous égaux et du même style, qui entourent la Place, et se remémorant les tournois, les duels, les promenades et les agitations de plusieurs générations disparues sous l'ombre de ces arcades anciennes et solides et ne gardant pas trace de la fugitive humanité. Nous dînions encore chez Victor Hugo la semaine qui précéda sa mort. Il nous dit en entrant plus pâle qu'à l'ordinaire, la démarche fléchie : Je vais bientôt m'en aller, je le sens ; puis s'appuyant à l'épaule de Georges : Sans 'cela' il y a longtemps que je serais parti. Je n'ai jamais oublié l'accent un peu solennel et comme prophétique de ces paroles, j'en fus pénétrée de tristesse et de pressentiment; j'y sentis la dispersion de ce centre unique au monde et qui ne put se reformer jamais !" - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎HUGO Victor‎

Reference : 60981

(1880)

‎Religions et religion‎

‎Calmann Lévy, Paris 1880, 15,5x24cm, relié.‎


‎Édition originale. Reliure en demi maroquin noir à coins, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés et orné de doubles caissons dorés décorés en angles, date et mention «?Ex. de J. Drouet?» dorées en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée de René Aussourd. Quelques petites rousseurs principalement en début et fin de volume. Précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Juliette Drouet, le grand amour de sa vie?: «?à vous, ma dame. Humble hommage. V.?» L'exemplaire provient de la bibliothèque de Pierre Duché. Ce dernier avait acheté en bloc la bibliothèque de Juliette Drouet et avait confié les volumes à René Aussourd pour les faire relier de manière uniforme avec l'inscription permettant leur identification en queue. Ex-libris encollés sur un contreplat et une garde. C'est à la fin de l'année 1878, soit après plus de quarante ans de relation, que Victor Hugo et son amante emménagent enfin ensemble avenue d'Eylau, dans le petit hôtel où le poète finira sa vie. «?À partir de ce moment, on peut dire que la vie de Juliette ne fut plus guère qu'une tristesse ininterrompue, une servitude de toutes les heures. Elle souffre elle-même d'un cancer à l'estomac, elle sait qu'elle est condamnée, condamnée à mourir de faim?!?» (Louis Guimbaud, Victor Hugo et Juliette Drouet, Paris, 1927) Malgré ses souffrances et sa grande faiblesse physique, elle tient toujours avec fidélité le rôle de garde-malade de son «?Toto?». C'est d'ailleurs à cette époque que Bastien Lepage peint d'elle un portrait d'un réalisme frappant?: «?De son visage de déesse, sérieux et calme, la maladie impitoyable a fait une pauvre figure humaine, tirée et creusée, sillonnée de rides dont chacune semble conter quelque douleur.?» (op. cit.) Religions et religion paraît deux ans avant la disparition de Juliette; il s'agit de l'un des derniers ouvrages qu'Hugo dédicace humblement au grand et dévoué amour de sa vie. Hugo rendra d'ailleurs hommage au dévouement sans faille de sa compagne en lui offrant une photographie sur laquelle il inscrit?: «?Cinquante ans, c'est le plus beau mariage.?». Exemplaire de la plus intime provenance. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎HUGO Victor‎

Reference : 75953

(1845)

‎Réponse de M. Victor Hugo au discours de M. Saint-Marc Girardin, prononcé dans la séance du 16 janvier 1845‎

‎Typographie de Firmin Didot frères, Paris 1845, 20,5x27cm, broché.‎


‎Edition originale. Envoi autographe signé de Victor Hugo à Mélanie Foucher : "A Madame Victor Foucher Hommages (?) V." Reliure à la bradel en plein papier caillouté, dos lisse orné d'une étiquette de maroquin bordeaux, titre en long, reliure signée Thomas Boichot. Quelques très infimes piqûres. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎HUGO Victor‎

Reference : 75954

(1845)

‎Réponse de M. Victor Hugo au discours de M. Sainte-Beuve, prononcé dans la séance du 27 février 1845‎

‎Typographie de Firmin Didot frères, Paris 1845, 20,5x27cm, broché.‎


‎Edition originale. Envoi autographe de Victor Hugo à Mélanie Foucher : "à ma précieuse soeur Mélanie" Reliure à la bradel en plein papier à la colle, dos lisse orné d'une étiquette de maroquin noir, titre en long, reliure signée Thomas Boichot. Envoi un peu rogné. Quelques très infimes piqûres. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎HUGO Victor‎

Reference : 66575

(1847)

‎Théâtre de Victor Hugo. Hernani - Marion Delorme - Le Roi s'amuse - Lucrèce Borgia - Marie Tudor - Angelo - Ruy-Blas - Les Burgraves‎

‎Michel Lévy frères, Paris 1847, 17x27cm, relié.‎


‎Première édition en grand format du théâtre d'Hugo, publiée chez Michel Lévy, qui deviendra son principal éditeur après avoir racheté les droits de l'écrivain. Reliure en demi maroquin noir à coins, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés et orné de doubles caissons dorés décorés en angles, date et mention «?Ex. de J. Drouet?» dorées en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée de René Aussourd. Le dos conservé présente quelques manques comblés et a été doublé. Précieux et amusant envoi autographe signé de Victor Hugo à Juliette Drouet, le grand amour de sa vie?: « à Madame Juju signé Monsieur Toto?». Signé du célèbre surnom qu'elle lui donne dans ses lettres d'amour, ce bel exemplaire du théâtre d'Hugo imprimé sur papier vélin illustré par Louis Boulanger marque ici la complicité facétieuse des amants les plus célèbres de la littérature française. Cet envoi rappelle la carrière de comédienne de Juliette Drouet, qu'elle abandonna à la fin des années 1830 afin de se consacrer exclusivement à son illustre amant. De leur mythique rencontre quinze ans plus tôt lors d'une lecture de Lucrèce Borgia, à la jalousie d'Adèle Hugo qui lui refusa le rôle de l'héroïne de Ruy Blas écrit pour elle, la relation d'Hugo et Juliette Drouet, la comédienne contrariée, n'aura de cesse de revenir au théâtre. L'exemplaire provient de la bibliothèque de Pierre Duché (1972, n° 72). Ce dernier avait fait l'acquisition de la totalité de la bibliothèque de Juliette Drouet, et confié les volumes à René Aussourd pour les faire relier de manière uniforme avec l'inscription permettant leur identification en queue. Ex-libris encollés sur un contreplat et une garde. Exemplaire de la plus intime provenance. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎[HUGO Victor] - BERSAUCOURT Albert de‎

Reference : 009187

(1912)

‎Les Pamphlets contre Victor Hugo‎

‎Paris Mercure de France 1912 In-12 Broché ‎


‎EDITION ORIGINALE. 384 pp. appendice et table. > Bel exemplaire portant un Envoi autographe signé de l'auteur à G. de Pawlowski. Bon 0‎

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EUR22.00 (€22.00 )

‎HUGO (Victor)]. DUVAL (Georges).‎

Reference : 97402

(1888)

‎Dictionnaire des métaphores de Victor Hugo.‎

‎Paris Alphonse Piaget 1888 1 vol. broché in-12, broché, VI + 326 pp. Un des 15 exemplaires du tirage sur Hollande, celui-ci non justifié enrichi d'un envoi de l'auteur. Dos fendillé avec quelques manques de papier, sinon couvertures et intérieur en bonne condition, en grande partie non coupé.‎


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‎HUGO Victor; GUILLEMIN Henri:‎

Reference : 5185

(1951)

‎Pierres (vers et proses). Textes rassemblés et présentés par Henri Guillemin.‎

‎Genève, Milieu du Monde, 1951. In-8 broché de 356 pages, couverture imprimée. Non coupé. ‎


‎ Avec un portrait photographique de Victor Hugo en frontispice. Edition originale, parmi les 1500 exemplaires, un des 60 exemplaires numérotés sur vélin (XXVII), nominatif. On ne peut lire que "Imprimé pour Monsieur", la suite ayant été cachée sous un trait d'encre de Chine. Nous pouvons certifier cependant, par la provenance du livre ainsi que par le signet joint qui porte le numéro 27 et le patronyme de celui à qui le livre était destiné, que le nom manquant est celui du Général Pierre Guillain de Bénouville, résistant, homme politique et écrivain français. Avec un envoi autographe signé de Henri Guillemin. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF100.00 (€102.35 )

‎HUGO Victor & HUGO Adèle‎

Reference : 70986

(1856)

‎Lettre autographe signée à la veuve du sculpteur David d'Angers : "Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde"‎

‎Hauteville House 11 et 13 mai 1856, 14x21,5cm, une feuille.‎


‎Lettre autographe signée de Victor Hugo datée du 13 mai 1856 à la suited'une lettre inédite de Madame Victor Hugo à Madame David d'Angersdatée du 11 mai. 4 pages sur un feuillet remplié à filigrane "Barbet Smith Street Guernesey". Publiée dans Correspondance de Victor Hugo, Paris, année 1856, p. 246 Dans cette lettreimprégnée des apparitions et spectres qui hantent lesContemplationsrécemment publiées, Victor Hugo s'adresse à la veuve de son grand ami le sculpteur David d'Angers, fervent républicain et artiste particulièrement admiré des romantiques. En pleine crise mystique, Hugo parle à l'ombre du sculpteur à qui il dédia de sublimes poèmes dansLes feuilles d'automneainsi queLes rayons et les ombres et réclame auprès de sa veuve son portrait favori, un buste en marbre jadis sculpté par David d'Angers. Après l'expulsion des proscrits de l'île de Jersey,VictorHugo fait l'achat d'Hauteville House grâce au succès desContemplationset apprend avec tristesse la disparition d'un ami cher.Il écrit à la veuve du sculpteur sur le même feuillet que sa femme Adèle, également liée avec la famille de David d'Angers, créateur d'un médaillon à son effigie : «Vous êtes la veuve de notregrand David d'Angers, et vous êtes sa digne veuve comme vous avez été sa digne femme». Le sculpteur de renom s'était déjà lié au premier salon romantique de Nodier à l'Arsenal et fréquentait presque quotidiennement Hugo à la fin des années 1820 dans l'ambiance bonapartiste et bon enfant de la rue Notre-Dame des Champs, en compagnie des frères Devéria, Sainte-Beuve, Balzac, Nanteuil et Delacroix. En 1828, l'écrivain avait posé avec bonheur dans l'atelier de David d'Angers rue de Fleurus, pour un médaillon puis un buste qui avaient été suivis de deux sublimes poèmes célébrant le talent du sculpteur dansLes Feuilles d'Automne etLes rayons et les ombres.De tous ses portraits pourtant nombreux, il chérissait plus que tout autre son buste de marbre signé David d'Angers et n'hésite pas à le réclamer à sa veuve : «Avant peu, peut-être, madame, ma famille vous demandera de lui rendre ce buste qui est ma figure, ce qui est peu de chose, mais qui est un chef-d'uvre de David, ce qui est tout. C'est lui encore plus que moi, et c'est pour cela que nous voulons l'avoir parmi nous». De ces séances de pose avec le sculpteur naquirent de fructueuses conversations esthétiques et politiques où s'était affirmée leur aversion commune pour la peine de mort. Ils assistèrent au ferrement des galériens qui rejoignaient Toulon depuis Paris, décrit par Hugo dans deux chapitres duDernier jour d'un condamné. Victime de l'exil comme Hugo, David d'Angers était rentré à Paris avant de rejoindre le monde des morts: «Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde, comme je vois sa grande vie dans l'histoire sévère de notre temps». La «grande vie» de David d'Angers fut consacrée à façonner les effigies des hommes illustres, par un subtil équilibre de ressemblance et d'idéalisation. Le sculpteur prend finalement place dans le panthéon personnel de Victor Hugo, lui qui avait orné le fronton du véritable Panthéon des grands hommes où repose aujourd'hui l'écrivain: «David est aujourd'hui une figure de mémoire, une renommée de marbre, un habitant du piédestal après en avoir été l'ouvrier. Aujourd'hui, la mort a sacré l'homme et le statuaire est statue. L'ombre qu'il jette sur vous, madame, donne à votre vie la forme de la gloire». C'était en effet à l'ombre des grands hommes qu'Hugo vécut son exil à Jersey, loin du tumulte de la capitale et dans le silence ponctué par les embruns frappant les carreaux. Hugo s'était plongé dans l'occulte et parlait aux disparus :«David est une des ombres auxquelles je parle le plus souvent, ombre moi-même», déclare-t-il, rappelant le poème final desContemplations, «Ce que dit la bouche d'ombre», dicté au poète grâce au procédé spirite des «tables tournantes». Alors au sommet de leur popularité, les tables se pratiquaient dans tous les salons de Paris, jusque chez l'empereur aux Tuileries et à Compiègne. Trois ans auparavant, il s'était ému de pouvoir converser avec sa fille disparue, Léopoldine, et lui avait érigé un monument poétique, lesContemplations, dont les Hugo profitaient du triomphe : «Je suis heureux que le livre desContemplationsait été lu par vous. Vous y avez retrouvé nos chers souvenirs et nos aspirations communes. L'exil a cela de bon, qu'il met le sceau sur l'homme et qu'il conserve l'âme telle qu'elle est». Ses conversations nocturnes s'étendirent bientôt à une cohorte d'illustres personnages, qui communiquaient avec la famille Hugo par les craquements d'un guéridon. Lors de séances quasi-quotidiennes, Hugo avait invoqué l'âme de Chateaubriand, Dante, Racine, Annibal, André Chénier, Shakespeare, Molière, Aristote, Lord Byron, Louis XVI, Napoléon 1er, ou encore Jésus-Christ: «c'est seulement vers les ombres que je me tourne, car c'est là qu'est la gloire, la fierté, la grandeur des âmes, la lumière; et il y a maintenant plus de vie dans les morts que dans les vivants» confie-t-il à la veuve du sculpteur. David d'Angers avait atteint l'éternité à laquelle ils aspiraient tous deux à travers les mots et la matière, demeurant à jamais présent dans ses souvenirs et les portraits marmoréens qu'il sculpta pour lui. Au travers des lignes, se dévoile le poète desContemplations, l'homme endeuillé et toujours meurtri par la disparition de sa fille Léopoldine et de son cher ami.Hugo se livre ici à un magnifique mouvement de lyrisme épistolaire, le sculpteur angevin ayant laissé à la postérité les plus beaux portraits de l'écrivain. Bien des années plus tard,Victor Hugo lui-même fut placé en grande pompe au Panthéon des grands hommes, dont son ami David d'Angers avait orné le fronton. "Guernesey, 13 mai [1856]. Je ne veux pas, madame, que cette lettre parte sans vous porter mon remerciement, mon respect et mon souvenir. Vous êtes la veuve de notregrand David d'Angers, et vous êtes sa digne veuve comme vous avez été sa digne femme. À cette heure, toutes les fois que je me tourne vers la patrie, c'est seulement vers les ombres que je me tourne, car c'est là qu'est la gloire, la fierté, la grandeur des âmes, la lumière; et il y a maintenant plus de vie dans les morts que dans les vivants. David est une des ombres auxquelles je parle le plus souvent, ombre moi-même. Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde, comme je vois sa grande vie dans l'histoire sévère de notre temps. Soyez fière, madame, du nom grave et illustre que vous portez. David est aujourd'hui une figure de mémoire, une renommée de marbre, un habitant du piédestal après en avoir été l'ouvrier. Aujourd'hui, la mort a sacré l'homme et le statuaire est statue. L'ombre qu'il jette sur vous, madame, donne à votre vie la forme de la gloire. Je suis heureux que le livre desContemplationsait été lu par vous. Vous y avez retrouvé nos chers souvenirs et nos aspirations communes. L'exil a cela de bon, qu'il met le sceau sur l'homme et qu'il conserve l'âme telle qu'elle est. Avant peu, peut-être, madame, ma famille vous demandera de lui rendre ce buste qui est ma figure, ce qui est peu de chose, mais qui est un chef-d'uvre de David, ce qui est tout. C'est lui encore plus que moi, et c'est pour cela que nous voulons l'avoir parmi nous. Je mets à vos pieds ma tendre et respectueuse amitié. post scriptum inédit :est-ce que vous seriez être assez bonne pour faire jeter cette lettre à la poste. Mille remerciements, espérons, Madame. V.H." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎[HUGO Victor] & LATOUR Antoine de‎

Reference : 78159

(1835)

‎Luther, Etude historique‎

‎Georges Decaux, Paris 1835, 12,5x20cm, relié.‎


‎Edition originale imprimée à 100 exemplaires. Reliure à la bradel en demi maroquin de Russie vert, dos lisse, date et lieu dorés en queue, plats de papier caillouté, gardes et contreplats de papier marbré. Une restauration en marge de la page de titre à l'aide d'une pièce adhésive. Rare et précieux envoi autographe signé d'Antoine de Latour "A monsieur Victor Hugo, hommage de tendre dévouement" L'envoi a été légèrement rogné, il manque la dernière lettre du mot dévouement. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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