18, square Alboni
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France
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Phone number : 06 79 60 18 56 Deux feuillets, 21 x 13,5 cm, rédigés au recto, datés de mai et septembre 1956, rue Spontini et Thias. Margerit écrit à son «cher confrère» (René Bailly, l’auteur du Dictionnaire des synonymes). Il le remercie de ses articles, notamment sur la Malaquaise:«votre jugement me flatte, il me fait grand plaisir et je suis touché par votre gentillesse». Margerit y est d’autant plus sensible que Bailly est son «auteur le plus familier, (son) compagnon de travail quotidien, avec Charles Maquet. Votre Dictionnaire des synonymes et son Dictionnaire analogique me sont aussi indispensables que mon stylo». Il évoque aussi le romancier Eric Jourdan dont l’œuvre l’intéresse. Ne possédant pas lui-même d’exemplaire des Mauvais Anges, il écrit à Jourdan, via Plon où vient de paraître La Détresse et la violence, pour faire passer un exemplaire à son correspondant. En tout, une cinquantaine de lignes signées. L’ensemble.
Six lettres autographes adressées à Pierre Béarn entre 1959 et 1966. Six feuillets A4 rédigés recto-verso. Correspondance décontractée ornée par Menanteau d’un poème et de 4 dessins en couleurs.
Une carte gravée au nom de Gérard Oury, rédigée recto verso, sans date, adressée à sa chère Monique (le vrai prénom de Ludmila Tchérina, née Monique Tchemerzine). Gérard Oury est au Mas du Roure à Ménerbes: «en plein travail sur mon prochain film. Quant à Michèle, elle est et sera à Cranss/ Sierre, le 12 février prochain. Nous ne nous trouverons près de toi ce jour là, qu’en cœur et en pensée. Nous t’embrassons… Gérard» Joint une seconde carte, gravée au nom de Gérard Oury, rédigée au recto, datée du 4.1.70, adressée à sa chère Monique. Gérard Oury félicite L.T. pour sa promotion (Légion d’Honneur) «si joliment méritée. Bravo. Nous sommes heureux pour toi et t’embrassons ainsi que Raymond», signée Gérard et Michèle par Gérard Oury.
Lettre manuscrite datée du 21 mars 1967, Cologny. Un feuillet, 14,7 x 21 cm, rédigé recto-verso d’une fine écriture, en tout une vingtaine de lignes. Lettre de remerciement adressée à un Cher Monsieur (Hubert Juin): «C’est avec une grande émotion que je viens de lire l’étude que vous avez consacrée à mes livres… Joie de sentir que vous aviez aimé ces livres et que les recherches que je poursuis dans la solitude, fussent-elles en dehors des préoccupations d’aujourd’hui, vous avaient intéressé. Joie encore pour ce que vous avez dit au sujet du Lierre, texte qui jusqu’ici n’avait pas attiré l’attention.»
Tapuscrit de 5 feuillets dactylographiés recto verso (10 pages) avec dédicace manuscrite à Madame la Maréchale Pétain «en témoignage de fidélité et de / dévouement à la mémoire de son mari / avec l’expression de mon plus profond respect / R.D. Payolle/ Décembre 51 » Ce document relate les manifestations qui eurent lieu, 48 h durant, à l’Arc de Triomphe, en hommage au Maréchal, décédé le 23 juillet. A partir du 25 juillet, vers midi, «des centaines de personnes se pressent déjà … chaque nouvel arrivant apportant des fleurs…La dalle disparaît sous les bouquets ...L’émotion, une émotion collective s’est abattue sur nous … Ce n’est plus la tombe du Soldat Inconnu qui est devant nous…C’est la tombe du Maréchal! Et voici qu’une voix a entonné la Marseillaise… Oh quelle étrange, quelle bouleversante Marseillaise fut balbutiée là, à votre adresse, Monsieur le Maréchal! Elle ne pouvait sortir des gosiers … Des femmes sanglotaient à petit bruit...» Jusqu’au soir du 26 juillet, la foule afflue. L’auteur relève et cite plusieurs inscriptions figurant sur les bouquets de fleurs déposées sans interruption. Il est le témoin des prières et des Marseillaises entonnées par tous. Le souvenir lui revient du Maréchal le 28 avril 1944 devant l’hôpital Bichat:«A sa sortie, la foule a rompu les barrages … Une pauvre femme s’est avancée; elle tient dans ses bras un petit garçon de 3 à 4 ans, et lui prenant la main elle lui fait toucher l’étoffe de la tunique étoilée.» Le 27 juillet à 7h30, «les drapeaux sont rassemblés … La manifestation… a été la grandeur du Disparu … C’est le commencement… nous continuerons… L’histoire fera le reste.» Emouvant témoignage.
Un feuillet 170 x 118 mm rédigé au recto, en tout une douzaine de lignes datées du 17.12.1955. « Cher Pierre. Voici la photo demandée. C’est tout ce dont je dispose – où je n'ai point trop l’air d'un assassin ! J'espère qu'elle fera l'affaire. (…) Très amicalement. (…) si possible, envoie-moi un exemplaire de ton article ou signale-moi le n° »
Tapuscrit de 3 feuillets dactylographiés au recto. Ce document anonyme reproduit approximativement l’adresse aux Américains «We choose Human Freedom» prononcée par le Président Roosevelt le 27 mai 1941. Le contenu du texte est bien fidèle à celui de Roosevelt même si la forme s’éloigne de l’original, la traduction étant sans doute faite à partir de notes résumées. Dans ce message, Roosevelt annonce la proclamation de l’Unlimited National Emergency face aux entreprises de Hitler menaçant à court terme le continent américain. Provenance: officier français d’Afrique du Nord.
Un feuillet A4 de papier filigrané, rédigé au recto à l’encre bleu nuit par Maurice Sachs, en tout 15 lignes avec 7 passages raturés..Fragment final d'un manuscrit. Il s'agit d'une scène dramatique dans laquelle un personnage peut-être promis à une condamnation à mort se confie à un ami : « Mon ami, mon ami … je vous attendais. Ne parlez pas, pour l’amour du monde … Je vous vois pour la dernière fois … Je ne serai pas condamné … (il baissa la voix), à mort. Ce sera le bagne…Et voyez-vous, (sa voix s’éleva) au bagne, je vais vivre. Maintenant, partez, laissez moi… La Vierge (il me secouait à tour de bras) la Sainte Vierge, je la rencontrerai là-bas. Maintenant, je vous en supplie, allez-vous en … Je veux penser tout seul à l'avenir… Je suis parti parce que j'avais peur. FIN. »
Quatre feuillets de faux-titre (très mal) détachés d’ouvrages in-12 (Les colonnes du temple – La nuit de longtemps – Opéra massacre – Le lieutenant perdu); chacun comportant un bel envoi autographe à Hubert Juin.
LIVRE DEDICACE
Le Pecq, Serpan, sans date (circa 1965). Plaquette in-4, agrafée, couverture illustrée, non paginée (16 pages). Invoquant un silence de deux ans et un changement d’orientation de son art, Serpan se rappelle à l’attention des amateurs et marchands d’art par la publication de cette plaquette. Une déclaration en forme de manifeste précède sa biographie et la liste exhaustive de ses expositions, publications et activités diverses. Texte en français, anglais et allemand. 8 illustrations en noir. Signature autographe de Serpan au verso de la couverture.Joint une longue lettre accompagnant l’envoi de cette plaquette. La lettre est imprimée, la formule de politesse et la signature sont autographes. Joint également deux photos en noir portant le cachet humide Photo Serpan. Elles représentent deux œuvres de la nouvelle manière de l’artiste. Rare.
Tapuscrit constitué de 30 feuillets, 213 x 125 cm, dactylographiés au recto et agrafés sous couverture muette.
Sans lieu, sans date. Fascicule ronéotypé au recto, agrafé, 9 feuilles. Cette saynète de Tardieu a été représentée à l'Alliance Française en juin 1959. Le journal de Catherine Robbe-Grillet récemment publié sous le titre " Jeune mariée " en fait mention à la date du 5 juin : " Nous sommes allés ensuite au théâtre de l'Alliance Française voir le spectacle de Tardieu mis en scène par Poliéri. Nous avons aimé " La sonate et les trois messieurs " et moins le reste". Cette ronéo de travail pour la représentation est évidemment très rare.
Tapuscrit d’un article consacré au Trêtre après sa seconde publication (1983) dans la foulée du succès du Montage. 9 feuillets dactylographiés au recto, plusieurs corrections. Le Trêtre est le portrait d'un officier du KGB dont la mission est d’infiltrer l’Eglise orthodoxe en devenant prêtre. Après une fine analyse de l’ouvrage, B. G.-F. évoque l’étiquette d’écrivain de combat attachée à Volkoff et rapporte les propos de celui-ci à ce sujet.