6 rue Saint-André
11170 Montolieu
France
E-mail : librairie.lambassade@wanadoo.fr
Phone number : 04 68 78 13 05Ensemble de 13 volumes in-8 (en moyenne 21 x 13,5 cm), soit principalement 12 pour la 1° série (1802-1822) : 1803, 376 pp. /1806, 432 pp. / 1807, 444 pp. / 1809-1810, 444-432 pp. / 1811, 432 pp. / 1812, 432 pp. / 1813-14, 432-432 pp. / 1815, 440 pp. / 1817-1818, 400-384 pp. / 1820, 415 (sic, pour 395) pp. / 1821 , 383-(1) pp., plus 1 dernier volume pour ce qui a paru dans les années 1856 à 1860, soit 268-96-179-124 pp. Le tout en demi-reliure basane de facture disparate (fin XIX°), gardes de papier à la cuve, quelques planches (certaines dépliantes) et tableaux (idem). Intérieur : globalement propre, quelques usuels défauts de fabrique au papier (faiblesses sans conséquence notable, plissures, cornes, défauts de coupe ou marges inégales comme souvent dans ce type de publications, quelques cahiers un peu bistrés d'origine, assez rares rousseurs, rares salissures d'encre d'imprimerie. Tranches jaunies ou légèrement roussies. Certaines planches dépliantes ont pris de mauvais plis ayant laissé des marques, et parfois un bord roussi et fendu (rares courtes déchirures aux dépliantes, sans manque). Larges mouillures par endroits dans 3 volumes, quelques mouillures dans certains autres. Dans le volume de 1809-1810 la première année présente de notables manques de texte (attaques animales angulaires sur 18 feuillets, un feuillet mal imprimé) : nous joignons en remplacement un volume simple en bon état pour l'année 1809. Volume de 1813-14 : 2 feuillets manquants pp. 105 à 108 de 1813 (chez l'imprimeur), copies fournies. Manque latéral au feuillet 453-4 de 1821, copies fournies. Un cahier décousu dans l'année 1811. Année 1820 : erreur de pagination p. 198 pour 178, perpétuée ensuite (pas de manque). Menus manques marginaux en bout de ligne sur 1 feuillet : pertes d'une ou deux lettres par ligne, sans incidence sérieuse. Reliures solides, avec frottis, épidermures locales, petits accrocs ; quelques coiffes, coupes et coins assez endommagés (cuir friable).
Timbres humides de la Société appliqués plusieurs fois dans chaque volume. Il manque donc à cette collection, en son temps déjà très difficile à réunir, les années 1802, 1804, 1805, 1808, 1819 et 1822 (source : BNF). Au volume de 1809-1810 le relieur a inséré 2 cahiers de papier à lettres commun, dont 6 pages sont anciennement manuscrites au stylo à encre : il s'agit d'un inventaire antérieur de la collection, certains manques signalés n'étant alors plus d'actualité, et comptant une année 1808 qui nous manque. Les différences entre reliures montrent que deux provenances au moins ont été associées. Les notes manuscrites évoquent les « difficultés de l'époque » (1916), après quoi « les habitudes du bulletin reprennent leur cours naturel jusqu'en 1821 ». Le Museum venant de « s'agrandir par une acquisition d'un terrain, rien ne pouvait faire prévoir sa disparition subite ». Ce bulletin d'érudition émane de la première société philanthropique girondine à vocation pédagogique, créée autour du Museum d'instruction et d'utilité publique, dont l'élan et l'esprit humanistes seront perpétués au siècle suivant dans la Revue Philomathique de Bordeaux. Peu de matières y sont ignorées, d'importance universelle ou locale. Certains articles courent sur plusieurs livraisons, parfois avec tableaux, cartes ou gravures. Une table des matières figure en fin de chaque année. On y trouvera par exemple, outre les usuels morceaux littéraires, éphémérides et pièces de circonstance, des articles sur les gasconismes, l'agriculture, les rues et antiquités de Bordeaux, maints lieux ou faits historiques de Gironde, les maladies régnantes, la vaccine dans le Bordelais, le mérinos, la flore, la langue primitive d'Espagne, les anciens tribunaux, la chirurgie plastique, la musique classique, les instruments nègres, FABRE d'OLIVET et la langue hébraïque, des lettres inédites de VOLTAIRE, les chemins de fer bordelais, le télégraphe, les turbines d'Euler, le four à goudrons du Nord, la fixation des dunes, le substantiel essai de M. LACOUR sur les Cénates, ou théocrates primitifs éthiopiens, le rare mémoire sur les Landes de M. Jean THORE, ainsi que sa description illustrée du barau (engin de pêche en rivière)… Rare y compris en conservation publique. Livraison recommandée gratuite pour la France. Photos supplémentaires su demande.
Toulouse, chez Joseph Dalles, imprimeur-libraire, 1765 ; fascicule in-folio (42,5 x 27,5 cm) de 36 pages soit 9 feuilles in-plano pliées, non cousues, sans couverture, non paginées, le titre ornant la première. Le contenu se présente sans préface sous la forme de tableaux-registres partiellement imprimés, au nombre de 16, chacun établi sur 2 pages en vis-à vis. Les feuillets sont par endroits brunis, salis ou mouchetés, certains avec des zones claires circulaires inexpliquées ; tous sont plus ou moins endommagés par des atteintes animales surtout près des bords ou au pli central, lesquelles ont causé des pertes partielles ou totales à quelques mots imprimés ou manuscrits. Une autre cause de dommages tient, pour certains mots manuscrits, à une encre corrosive qui a fini par les découper selon leur tracé (très finement, ce qui permet parfois de les « lire » par déduction). Nous avons aussi pu déduire ailleurs quelques syllabes perdues (ces restitutions, certaines ou hypothétiques, seront communiquées à l'acheteur).
Édition (ou plutôt impression administrative) originale et très probablement unique, hors commerce. Il s'agit d'un registre de recensement, classé par ordre alphabétique des noms de baptême des barques. Viennent ensuite, dans chaque cas, le nom du premier patron puis son lieu d'établissement. Ce relevé des navires marchands usagers du Canal est imprimé sur les trois premières colonnes de la page de gauche, suivies de plusieurs colonnes vides destinées aux mises à jour manuscrites, courant ensuite sur la belle page : d'abord celles des nouveaux patrons et de leurs lieux d'établissement (paire de colonnes doublée en prévision d'un second changement) ; une dernière paire pour la sonde des barques (enfoncement et poids, demeurées vierges ici) ; enfin une colonne plus large pour les observations (idem). Notre exemplaire a connu une période d'exercice puisqu'il est enrichi de quelques mises à jour (nouvelles barques et nouveaux patrons). Il contient environ 200 inscriptions typographiées de barques, plus une quinzaine ajoutées à la plume (dont 5 malheureusement perdues). On compte 24 cas où seul le nom de la barque est imprimé (le nom du patron est ajouté à la plume pour seulement 5 d'entre elles, indice d'une probable difficulté à réunir les données). On sait que treize ans plus tard, en 1778, les barques seront environ 250, et vers la fin du siècle 300. C’est justement en cette année 1765, en raison de difficultés financières, que la famille Riquet a laissé l’exclusivité du transport des marchandises à une corporation d’artisans bateliers, se réservant le transport de passagers, de gestion bien plus légère. Mais elle n’en fait pas moins « une surveillance discrète de cette population batelière : des registres tenus aux écluses portent le nom des barques et de leurs propriétaires mais aussi des appréciations sur les patrons » (cf. Pierre PELTIER, La Vie des transports : La Navigation intérieure, Revue des Deux Mondes, Mai 1952, pp. 146-165). Le présent document pourrait bien être l'un de ces registres, aux début de son usage. Joseph Dalles avait alors déjà imprimé quelques placards, certains concernant des nuisances et infractions constatées le long du Canal, et précisément une ordonnance paraissant précéder de peu notre document, voire faire partie du même plan d’action : « Ordonnance de Monsieur le Juge Châtelain du Canal de communication des deux Mers (…) qui ordonne de plus fort l'exécution des Ordonnances des 19 Janvier 1764 & 2 Janvier 1765 ; (…) toutes les barques naviguant sur le Canal tout le mois de Juillet seront finies de marquer par tous sous peine de cinquante livres d'amende ». Rien n’y indique l’instance qui commanda ce registre : la famille Riquet donc, la Châtellenie du Canal ? La question du tirage se pose : à combien d’agents était-il destiné ? Un tel cahier relève d’un louable souci politique, en réaction à des excès (historiquement documentés), et sur plaintes des marchands. Outre les abus de certains seigneurs (péages et octrois), on connaît ceux des maîtrises de bateliers (syndics professionnels), constituant alors un pouvoir parallèle assez opaque, appliquant l’omerta, qui exploitait les marchands et entravait la libre concurrence – faisant ainsi obstacle au développement du commerce, en le ralentissant de surcroît. Les prohibitions successives de ces pratiques n’avaient ni réussi ni duré. Un tel registre nécessitait d'assidues mises à jour manuscrites, sur tous les exemplaires, et sur une grande distance. Même en admettant que tous les éclusiers (une soixantaine) en aient été chargés, plus quelques agents de niveau supérieur, le nombre d’opérateurs habilités ne pouvait être qu'assez restreint, sous peine d'inefficacité. On peut en conclure à un tirage très confidentiel, confirmé par la rareté manifeste de l'objet. De fait ce catalogue des barques est inconnu en bibliothèques publiques en France et ailleurs. La seule référence explicitement documentée est dans Claudine ADAM, Catalogue de la production imprimée à Toulouse au XVIIIe siècle (1739-1788). Jean Pierre PINIÈS, dans son étude Le Canal du Midi, approche bibliographique, n'en fait pas état, bien qu'il cite d'autres publications de l'imprimeur Dalles. On y trouve donc des traces d'un grand intérêt sur la vie économique et sociale des régions traversés par le Canal, et sans doute de quoi compléter quelques histoires familiales liées à cette navigation. Les communes enregistrées (pour la plupart plusieurs fois) sont : Agde, Beaucaire, Béziers, Bouzigues, Cette (Sète), Chaury, Frontignan, Fresquel, Lunel, Marseillan, Mèze, Narbonne, Toulouse, Ventenac. Les barques portent souvent des beaux noms tels que l'Abeille, l'Amitié, l'Ambitieuse, la Cibelle, la Fraize, la Framboise, la Fréluche, l'Hermine, l'Inaction, l'Héroyne, la Hautesse, la Guitarre, la Galante, la Guinée, la Remuante, la Sarcelle, la Souris, la Tentative, la Violente. Par précaution nous avons, après nettoyage, dû placer immédiatement chacun des feuillets sous une protection plastique transparente, ne serait-ce que pour les étudier nous-mêmes sans les fragiliser. Nos photographies peuvent donc présenter des reflets. Vendu en l'état. Autres photos sur demande.
Montrouge, Imprimerie Draeger Frères, 1969 ; in-4 de 122 pages pleine toile verte, titre et macaron dorés sur premier plat et au dos, sous étui pleine toile verte. Nombreuses illustrations en noir ou en couleurs in et hors texte dont images d'Épinal reproduites en couleurs. Bibliographie. Très bon état sauf menus défautspeu visibles à l'étui.
Texte rédigé par le conservateur en chef de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris.
Paris, Payot, 1925 ; in-8 broché de 444 pages. Bon état, couverture marginalement manipulée mais propre.
Second tirage dans l'année du copyright. I - La France créditrice d'avant-guerre et la situation financière. II - La période d'endettement de la France. III - Les problèmes actuels. Le problème fiscal. IV Les problèmes actuels. L'atténuation du passif. V - La trésorerie et les problèmes monétaires.
Lyon, sans nom d'éditeur, Imprimerie X. Jevain, 1901 ; in-8 broché de 74 pages. Intérieur frais, couverture très marginalement roussie, rares menus accrocs marginaux à la couverture et au dernier feuillet.
Édition originale. Très peu courant. Avec un envoi autographe amical de l'auteur."(...) selon nous, la réforme doit provoquer une baisse réelle et une baisse fictive : la première sera un déastre économique, la seconde un désastre budgetaire ou fiscal".
Paris, à la Librairie Saint-Simonienne, rue Vivienne N° 16, 1832 ; volume in-8 broché de XXXVIII-188 pages, couverture décorée d'un encadrement. Intérieur : quelques rousseurs légères ou assez légères, surtout aux marges et aux feuillets liminaires. Tranches insolées et légèrement empoussiérées (volume non rogné, coupé, mais à part ceci tel que paru). La couverture est légèrement noircie par l'usage, brunie au dos, avec rares petites taches, quelques fines rousseurs, menues déchirures marginales, quelques frottis, quelques petits manques. Charnières en partie fendues, manques de papier au dos. Le brochage, originellement très fragile, est cassé à mi-épaisseur : le volume est donc désormais en deux parties (à relier ou à conserver en étui, et à surveiller car d'autres cassures peuvent se produire à l'usage).
Première édition collective de ces textes, à la très rare adresse de la Librairie Saint-Simonienne (Imprimerie Éverat). Il semble bien que ce volume soit issu d'un tirage particulier, ne correspondant — sauf description lacunaire — à aucun des rares exemplaires dont nous avons pu trouver la trace. Quérard, dans sa "France Littéraire", ne cite que des éditeurs commerciaux, tous titres confondus. Ce volume correspond à la première des deux seules livraisons parues de cette édition à compte d'auteur, dans l'un ou l'autre de ses tirages. La BNF conserve un exemplaire complet des deux livraisons, lequel, comme celui que l'on trouve numérisé en ligne, ne contient pas un court texte sans titre daté de 1832, sur 2 feuillets, figurant ici juste après l'introduction de RODRIGUES au "Nouveau Christianisme", (paginé NP-VI-VII-NP, les 3 premières imprimées, après quoi la pagination courante reprend). Ces 2 feuillets sont un peu moins larges que le reste du volume. Une utile note manuscrite, probablement de l'époque et peut-être de la main d'un disciple, y indique que ces pages "ont été placées par Enfantin en tête de l'édition qu'il a faite du "Nouveau Christianisme", en même temps que des lettres de Rodrigues (Eugène) sur la religion et la politique" (donc aux bureaux du Globe, 1832, Éverat imprimeur). Cette note semble de la même main que celle figurant en couverture. Les rares exemplaires annoncés en bibliothèques publiques comptent pour ce tome XXXVIII-201 pages alors que le nôtre finit à la page 188 : la différence correspond à deux textes d'Olinde RODRIGUES : "Olinde Rodrigues aux saint-simoniens" et "Bases de la loi morale proposées à l'acceptation des femmes". Enfin l'un des exemplaires annoncés au CCFR comporte une préface plus longue (XLII-201 pages): les Saint-Simoniens ont donc publié à leur propre adresse des tirages très rapprochés mais différemment établis.
Paris, Imprimerie administrative de Paul Dupont, 1871. Plaquette in-8 brochée de 78 pages. Intérieur frais, quelques rousseurs et traces de frottement aux tranches, menues cornes. Menues déchirures et fentes marginales à la couverture, qui est un peu passée.
Édition sans doute originale. La BNF ne signale qu'un exemplaire de cette brochure.
Paris, Éditions du Millénaire, 1954, plaquette large in-8 agrafée de 46 pages. Rousseurs très marginales et quelques très menus accrocs à certains feuillets, couverture insolée et roussie marginalement, avec petites déchirures sans manque à l'endroit des agrafes.
Édition originale ( il n'est pas annoncé de tirage de luxe ). Vif libelle anti-physiocrate et anti-libéral par l'auteur d'un traité d'économie en 3 volumes paru chez Plon.
Toulouse, Presses I. E. P., 1985 ; fort in-8 broché de XXII - 716 pages, portrait photographique en frontispice, graphiques, cartes et dessins in et hors texte. Très frais, une corne et quelques menues marques de manipulation à la couverture.
Publié par le Groupe École supérieure de commerce de l'Université des sciences sociales, réunit de nombreux textes de ( entre autres ) Alain BARRÈRE, André CABANIS, Guy DEVILLEBICHOT, Christian LAVIALLE, Alain LECHUGA, Pierre-Marie MARTIN, Jean-Arnaud MAZÈRES, Jacques MONTEIL, René PASSET, Jean-Michel PLASSARD, Gérard SALETTE, Henri SEMPÉ, Germain et Mireille SICARD, Jacques WOLFF, ainsi qu'un entretien avec le professeur CLUSEAU, grand théoricien et pédagogue et ancien vice-président de l'École supérieure de commerce de Toulouse. Les thèmes abordés sont d'une grande diversité, touchant à la littérature, à l'histoire ou à la géopolitique autant qu'à l'économie et à la finance.
Sans lieu ni éditeur ni date (Paris, Imprimerie A. Henry, vers 1820). Plaquette in-8 de 22 pages sans couverture (telle que parue). Bon état pour ce type de documents: étroite bandes marginales insolées et piquées à quelques feuillets, très rares rousseurs ailleurs, quelques menues perforations animales peu visibles et sans atteinte au texte.
Édition originale (sans doute). Joseph Dors de Lastours (1758-1846), originaire de Castres, conseiller à la Cour des comptes de Montpellier à vingt-cinq ans, député du Tarn. Compétent et d'une grande habileté politique, il s'adaptera à tous les régimes, y compris la Terreur. Intéressante proposition où il défend sa taxe unique comme susceptible d'alléger le poids du cumul d'impôts hétérogènes qu'elle remplacerait, de réduire le coût du prélèvement, et d'aider la production française face aux importations. Le catalogue collectif de la BNF n'en signale que 2 exemplaires.
Paris, Éditions de l'Institut d'études corporatives et sociales, directeur Jean Lesfauries, 1943 ; in-8 broché de 110 pages. Frais sauf marques de manipulation (dont une large corne) à la couverture, dont le dos présente 3 petites déchirures et une froissure superficielle.
Édition originale. Très peu courant. Eugène Buret (1810-1842), disciple de SISMONDI, libéral de gauche, révolutionnaire de 1830 (une des lectures du jeune MARX en 1844), il était soucieux de protéger la Société du règne cynique du marché.
Paris, Librairie Armand Colin, collection Centre d'Études Économiques, 1953. In-8 broché de 230 pages, nombreux tableaux et graphiques in et hors texte. Intérieur très frais, couverture légèrement manipulée aux bords avec menus défauts.