6 rue Saint-André
11170 Montolieu
France
E-mail : librairie.lambassade@wanadoo.fr
Phone number : 04 68 78 13 05Reference : 1623
Collection de 53 numéros dépareillés : 1922 (N° 26 à 29 - 34 - 36 - 37 - 41) ; 1924 (N° 82 - 83 - 89 - 91 à 93 - 99) ; 1926 (N° 135) ; 1927 (N° 148 - 150 à 154 - 156 à 158 - 161 à 168) ; 1928 (N° 169 - 170 - 174 - 175 - 177 à 186 - 188 à 192).Saint-Étienne et Paris, revue bimensuelle publiée par la Société de l'Industrie Minérale avec le concours du Comité central des Houillères de France et de la Chambre syndicale française des mines métalliques. Fascicules petit in-4 d'environ XXXX-70 pages + publicités, illustrations et plans in et hors texte, planches publicitaires sur papier de couleur.État de la majorité des fascicules : intérieurs frais sauf quelques légers défauts dont légères marques de manipulation, quelques rousseurs aux tranches ; couvertures généralement propres, parfois marginalement ou localement un peu roussies, parfois un peu noircies mais le plus souvent avec quelques salissures bénignes, menus défauts ( petites déchirures, petits manques au dos, marques d'entreposage ou de manipulation, cornes, mouillures etc. ).Une douzaine de numéros, que nous ne comptons pas dans notre prix, présentent des défauts plus notables (parfois cumulés) : 8 ont de menues perforations animales (couverture et quelques feuillets suivants) pouvant causer la perte de quelques lettres ou chiffres isolés (en semis de petits trous ronds, sauf un cas en petite galerie ne concernant que la couverture et 3 feuillets publicitaires), le coin d’une couverture et des 2 feuillets suivants est découpé suite à dégâts (sans perte de texte), un fascicule présente un enfoncement et des déchirures à sa couverture et à 2 feuillets, 2 fascicules ont des mouillures importantes à leurs couvertures et à quelques feuillets, 3 fascicules présentent des couvertures salies.
Cette revue technique officielle de l'industrie minière est illustrée de nombreuses planches publicitaires riches en machines et en outillage (souvent sur feuillets roses cartonnés). Outre les habituelles rubriques à destination de la corporation elle présente des articles rédigés par des ingénieurs, à propos d'inventions, de machines ou de questions théoriques, mais aussi parfois d'économie, d'événements ou d'histoire. Ces études sont souvent illustrées de plans etc.Parmi les auteurs et sujets, choisis au hasard : LATOUR (lampisterie électrique, lampes Arras) ; WOLF (lavoirs à charbon) ; CHARVET (rhéolaveurs) ; MORIN (pression du terrain et du grisou) ; F. LEPRINCE-RINGUET (câbles) ; F.-H. MARTIN (carbonisation des combustibles bitumeux) ; BOURDOIRE (Mines de la Ruhr) ; AUDIBERT et RAINEAU (catalyseurs au fer) ; THIÉBAULT (recherches des gemmes et des alluvions avec cribles d'essais) ; C. BERTHELOT (progrès du lavage des charbons) ; VAN AUREL (pétrographie du charbon) ; MARGAND (turbomachines) ; LE FLOCH (combustion des mélanges gazeux) ; LAHOUSSAY (air comprimé) ; RIOLLOT, JOLY (eaux souterraines) ; SEIGLE (limite élastique dans les corps creux, câbles métalliques) ; BOUVAT-MARTIN (électricité et mines grisouteuses) ; STEIN (appareils de levage) ; LE CHATELIER (inflammabilité du grisou) ; JACQUELIN (criblage et lavage) ; LALIGANT (grisou), etc.Parmi les sujets sociaux: le conflit minier britannique de 1926, les assurances sociales minières de la Sarre, la visite aux houillères du Nord et du Pas-de-Calais dévastées par la guerre (mai 1922), etc. Nous ajoutons à l’ensemble cet autre document peu courant : F. CAMBESSÉDÈS, "COURS THÉORIQUE ET PRATIQUE D’EXPLOITATION DES MINES, premier fascicule, ÉTUDE DES GISEMENTS". Paris Bernard et Cie, 1887 ; volume in-4 broché. Mauvais état suite à long usage et entreposage en atelier (débroché, morceaux de couverture manquants, partie inférieure marginalement entamée, et très roussie par un dégât non identifié) – cependant plutôt marginalement et sans gêne excessive à la lecture. Pour document.
Ensemble de 13 volumes in-8 (en moyenne 21 x 13,5 cm), soit principalement 12 pour la 1° série (1802-1822) : 1803, 376 pp. /1806, 432 pp. / 1807, 444 pp. / 1809-1810, 444-432 pp. / 1811, 432 pp. / 1812, 432 pp. / 1813-14, 432-432 pp. / 1815, 440 pp. / 1817-1818, 400-384 pp. / 1820, 415 (sic, pour 395) pp. / 1821 , 383-(1) pp., plus 1 dernier volume pour ce qui a paru dans les années 1856 à 1860, soit 268-96-179-124 pp. Le tout en demi-reliure basane de facture disparate (fin XIX°), gardes de papier à la cuve, quelques planches (certaines dépliantes) et tableaux (idem). Intérieur : globalement propre, quelques usuels défauts de fabrique au papier (faiblesses sans conséquence notable, plissures, cornes, défauts de coupe ou marges inégales comme souvent dans ce type de publications, quelques cahiers un peu bistrés d'origine, assez rares rousseurs, rares salissures d'encre d'imprimerie. Tranches jaunies ou légèrement roussies. Certaines planches dépliantes ont pris de mauvais plis ayant laissé des marques, et parfois un bord roussi et fendu (rares courtes déchirures aux dépliantes, sans manque). Larges mouillures par endroits dans 3 volumes, quelques mouillures dans certains autres. Dans le volume de 1809-1810 la première année présente de notables manques de texte (attaques animales angulaires sur 18 feuillets, un feuillet mal imprimé) : nous joignons en remplacement un volume simple en bon état pour l'année 1809. Volume de 1813-14 : 2 feuillets manquants pp. 105 à 108 de 1813 (chez l'imprimeur), copies fournies. Manque latéral au feuillet 453-4 de 1821, copies fournies. Un cahier décousu dans l'année 1811. Année 1820 : erreur de pagination p. 198 pour 178, perpétuée ensuite (pas de manque). Menus manques marginaux en bout de ligne sur 1 feuillet : pertes d'une ou deux lettres par ligne, sans incidence sérieuse. Reliures solides, avec frottis, épidermures locales, petits accrocs ; quelques coiffes, coupes et coins assez endommagés (cuir friable).
Timbres humides de la Société appliqués plusieurs fois dans chaque volume. Il manque donc à cette collection, en son temps déjà très difficile à réunir, les années 1802, 1804, 1805, 1808, 1819 et 1822 (source : BNF). Au volume de 1809-1810 le relieur a inséré 2 cahiers de papier à lettres commun, dont 6 pages sont anciennement manuscrites au stylo à encre : il s'agit d'un inventaire antérieur de la collection, certains manques signalés n'étant alors plus d'actualité, et comptant une année 1808 qui nous manque. Les différences entre reliures montrent que deux provenances au moins ont été associées. Les notes manuscrites évoquent les « difficultés de l'époque » (1916), après quoi « les habitudes du bulletin reprennent leur cours naturel jusqu'en 1821 ». Le Museum venant de « s'agrandir par une acquisition d'un terrain, rien ne pouvait faire prévoir sa disparition subite ». Ce bulletin d'érudition émane de la première société philanthropique girondine à vocation pédagogique, créée autour du Museum d'instruction et d'utilité publique, dont l'élan et l'esprit humanistes seront perpétués au siècle suivant dans la Revue Philomathique de Bordeaux. Peu de matières y sont ignorées, d'importance universelle ou locale. Certains articles courent sur plusieurs livraisons, parfois avec tableaux, cartes ou gravures. Une table des matières figure en fin de chaque année. On y trouvera par exemple, outre les usuels morceaux littéraires, éphémérides et pièces de circonstance, des articles sur les gasconismes, l'agriculture, les rues et antiquités de Bordeaux, maints lieux ou faits historiques de Gironde, les maladies régnantes, la vaccine dans le Bordelais, le mérinos, la flore, la langue primitive d'Espagne, les anciens tribunaux, la chirurgie plastique, la musique classique, les instruments nègres, FABRE d'OLIVET et la langue hébraïque, des lettres inédites de VOLTAIRE, les chemins de fer bordelais, le télégraphe, les turbines d'Euler, le four à goudrons du Nord, la fixation des dunes, le substantiel essai de M. LACOUR sur les Cénates, ou théocrates primitifs éthiopiens, le rare mémoire sur les Landes de M. Jean THORE, ainsi que sa description illustrée du barau (engin de pêche en rivière)… Rare y compris en conservation publique. Livraison recommandée gratuite pour la France. Photos supplémentaires su demande.
Londres, sans nom d'éditeur (Submarine System Division), 1978 ; in-8 de 454 pages, pleine percaline de l'éditeur, titre doré au premier plat et au dos, sous jaquette illustrée ; illustrations photographiques en noir-et-blanc in et hors texte, une carte dépliante, 2 planches en couleurs. Frais, rares menus défauts, une inscription de quelques lignes sur le faux-titre.
Seconde édition revue (la première était parue en 1968). Sans doute l'ouvrage le plus complet sur ces bateaux, avec de nombreuses photos de bâtiments du monde entier, répartis par compagnies et analysés individuellement, depuis les débuts de cette technique. Beaucoup de ces notices sont très détaillées, sur le navire, son histoire et ses capacités, mais aussi sur la vie des câbles, leurs réparations, les difficultés techniques etc. Le volume ouvre sur les câbles et sur le matériel de pose, et se clôt avec une carte des chemins de câbles, un index des navires, 2 planches en couleurs des pavillons des compagnies. Texte en anglais.
ECOLE CENTRALE DES ARTS ET MANUFACTURES ( Charles WALTER DE SAINT ANGE, auteur associé supposé ).
Reference : 1892
(1830)
1830 Sans lieu ni date ni nom d'éditeur (Lithographie de Clouet, probablement vers 1830-1840) ; atlas très grand in-folio oblong (60 x 44 cm) de 29 feuillets soit autant de planches lithographiées sur vergé, demi-reliure cuir, doubles-filets dorés disposés en faux-nerfs ainsi que titre doré au dos. Planches très fraîches, quelques menues cornes, très rares rousseurs isolées ou autres légers défauts. Reliure : plats localement frottés, avec manques de papier, coins un peu frottés et écrasés ; cuir endommagé en pied (coiffe et bords des plats), avec quelques épidermures ailleurs, mais pas de faiblesse externe ni interne aux mors (une légère faiblesse aux coutures à l'intérieur, mais elles sont maintenues).
Édition originale et vraisemblablement unique de ce très rare recueil dont nous n'avons pas trouvé d'occurrence en bibliothèques en France ni ailleurs (inconnu à Forney, à la Bibliothèque du Comité des Forges, à celle de Centrale Supélec). Les volumes des "Leçons et Cours autographiés" de l'École Centrale sont quant à eux connus pour faire 27 à 30 cm de hauteur (planches comprises).Cet atlas est probablement le seul dans ce format qui soit entièrement consacré à la fonte. Il commence par des figures des principales techniques anciennes et des fourneaux associés, et donne ensuite celles d'édifices et systèmes de plusieurs grands sites métallurgiques (Vienne, La Voulte, Aveyron, etc., voir la liste des planches ci-dessous), dont des constructions de WALTER DE SAINT-ANGE. Ces albums destinés aux industriels ne comportent pas de page de titre, ce qui n'en facilite pas l'attribution.Concernant notre auteur supposé et le degré de sa participation,on peut aussi considérer l'École comme un auteur collectif. Le catalogue de la Bibliothèque de l'École Centrale elle-même, établi par Albert Maire en 1899, ne mentionne que ses "Cours de construction des machines" et sa "Métallurgie pratique du fer". Les dessins sont signés A.G.D. (non identifié) alors que ceux de la "Métallurgie pratique du fer" sont signés Le Blanc. Cette indication comme les seules autres figurant ici (nom de l'école, titre général, adresse de Clouet) est gravée dans la planche. Quelques corrections manuscrites ont été apportées à l'époque, ainsi qu'un titre manquant. Le titre doré figurant au dos est "École Centrale – Hauts Fourneaux".Papier vergé au filigrane probablement contrefait de D & C Blauw, fabricants hollandais du XVIII° siècle. CharlesWALTER de SAINT-ANGE fut de 1830 à 1851 professeur de métallurgie à l'École Centrale des Arts et Manufactures, après avoir été le directeur technique de la Compagnie Loire-et-Isère qui fit ériger les hauts-fourneaux de La Voulte en 1828. Ilest l'auteur d'une"Métallurgie pratique du Fer, ou description méthodique des procédés de fabrication de la fonte et du fer, avec Atlas des machines (...)", dont l'édition originale parue chez L. Mathias est datée 1835-38 (4 volumes in-8, 66 planches réparties). Planches: I – Essais des minerais (fourneaux d'essai de Vienne et le l'École des Mines de Saint-Étienne) ; II – Grillage des minerais, four de Lavoulte (La Voulte) ; III – Carbonisation : houille, bois, meule, faulde, tas prismatiques, tas allongés ; IV – Carbonisation : fabrication de la houille menue au four elliptique à St-Étienne ; V – Carbonisation : Fabrication du coke au Creusot ; VI – Profils de hauts-fourneaux (coke, charbon de bois et coke, charbon de bois) : Horsley, Lavoulte, Raveaux, Pentruyn, Hayange (dernière construction), Harz, Obereischstadt, Château-Vilain 1832 ; VII à XIII – Hauts-fourneaux à coke (sauf un à charbon de bois) : élévations, coupes, détails au niveau des tuyères, mécanismes pour élever les charges, plans inclinés, détails de construction des creusets, etc. ; XVIIII (XIV) – Conduites de vent (avec corrections manuscrites de l'époque) ; XV à XIX – Machines soufflantes (à caisse carrées de M. Walter, à caisses carrées et à double effet, à roue hydraulique par M. Walter (3 planches); XX et XXI – Machines soufflante à vapeur; XXII – Machine soufflante des forges de l'Aveyron, à régulateurs; XXIII – Régulateurs à eau de la machine soufflante de Vienne; XXIV – Soufflerie à air chaud (système de M. Taylor) ;XXV – Four pour cuire les briques réfractaires à Vienne; XXVI – Four à Lavoulte, Ardèche, pour cuire les briques réfractaires, par M. Walter ;XXVII – Culot du four Wilkinson, fonderie de Vienne; XXVIII et XXIX – Four à réverbère à l'anglaise de la fonderie de Vienne.
Paris, Dunod, 1920 ; petit in-4 de XIV + 158 pages et 6 planches hors texte dont 3 dépliantes, demi-reliure chagrin noir, titre et faux-nerf festonné dorés au dos. Nombreuses illustrations in et hors texte dont photographies. Coiffes épidermées, quelques autres légères traces d'usure au dos, coins usés, bords frottés ( en pied les bords de la reliure sont très usés ) . Intérieur très frais, petite signature sur page de titre.
Manuel technique de l'ingénieur, très complet et richement illustré en croquis cotés, avec plusieurs photographies de machines.
Lyon, sans nom d'éditeur, sans date (1933 ou 1934) ; volume in-4 de 4 ff. -1028 pp., reliure pleine toile rouge de l'éditeur serrée par deux rivets chromés, titre frappé en blanc au 1er plat et au dos, illustrations in et hors texte. Intérieur frais sauf une fente 3 cm aux 5 premiers feuillets, un accroc au feuillet de la table, quelques crayonnages aux mêmes, un dessin au crayon au contre-plat inférieur. Reliure localement frottée (bords et charnières) avec petits accrocs et menus manques de toile aux coins et bords, traces et marques d'usage. Bonne condition pour ce type de catalogue.
Une mine de documents, éditée par le plus gros fabricant de matériel et d'outillage français. Nombreuses machines simples ou complexes dont beaucoup n'existent plus : tuyaux, scaphandres, échelles, brouettes et tombereaux, vérins, crics, moufles, chaînes et cables, palans, appareils de traction, chèvres, treuils, monte-charges, ponts, portiques, élévateurs, sapines, grues, pompes, matériel pneumatique de forage, rivetage et peinture, machines de concassage et de criblage, engins de balayage et d'entretien des chaussées, sans parler de l'outillage de menuiserie, de forge, de maçonnerie et de travaux publics, ni de l'éclairage, de la signalisation etc. Notices richement illustrées de dessins et photos en noir et blanc. À cette époque les photographies étaient parfois accompagnées de dessins techniques cotés, ce qui est du plus grand intérêt dans le cas de grues et autres engins de levage. De belles planches en chromolithographie présentent les panneaux de signalisation. Quelques planches sont en bichromie. Peu courant.