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France
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Phone number : 04 68 78 13 05 Paris, Isidore Liseux, 1884 ; large in-12 de (4)-85 pages, couverture illustrée d'une vignette (seul son premier feuillet étant conservé), demi-reliure à coins velours (ou papier-velours) gris perle estampé, plats recouverts d'un papier à décor semé d'or.Intérieur frais sauf rares ultra-légères rousseurs isolées peu décelables, bords des feuillets les plus larges un peu brunis, légère trace d'une goutte d'eau essuyée à un feuillet. Reliure solide et propre sauf quelques traces de salissure ou de colle de reliure au velours sur un des plats, infimes défauts. Les contre-plats sont localement légèrement teintés par une réaction à la colle de reliure.
Édition originale de cette très confidentielle traduction, tirée à seulement 200 exemplaires sur Hollande (plus quelques-uns de passe). Le traducteur entend rendre son rythme à cette poésie légère ciselée, longtemps étouffée sous l'accumulation verbeuse, et proclame sa devise : "un vers, une ligne". Une incontestable réussite. Poète grec du VI° siècle avant J.-C., aimé des tyrans comme des poètes, qui chantait "les jeux de l'amour, les caprices du désir, et les plaisirs qui passent" (Laffont-Bompiani, Dictionnaire biographique des Auteurs), ANACHRÉON fut admiré d'HORACE, de CATULLE, de RONSARD, de HUGO et de SAINTE-BEUVE. L'exigeant éditeur parisien Isidore LISEUX, un temps passage Choiseul, se ruina en publiant cette sorte d'élégants petits tirages - réputés bien imprimés sur de beaux papiers, choisis pour leur rareté dans la littérature antique, renaissante ou XVIII°, et quitte à en inventer comme il paraît, pour la délectation d'amateurs tels qu'APOLLINAIRE. Il mourut dans une mansarde, avec neuf sous dans sa poche. "Les publications de Liseux sont de plus en plus recherchées parce qu'elles sont correctes, belles et rares" (APOLLINAIRE, "Le Flâneur des deux rives", 1918). Charmante et originale reliure muette de l'époque, à ranger près des préciosités.
Paris, Léon Willem, 1874 ; in-8 broché de (4)-68-CLX pp., couverture rempliée illustrée de la vignette de l'éditeur, illustrations in texte. Intérieur frais sauf 2 déchirures marginales sans manque, très rares rousseurs, une petite tache d'encre marginale, une dédicace à l'encre sur la 1ère garde, quelques soulignures et traits marginaux mais d'une plume assez discrète, tranches passées avec quelques rousseurs. Couverture un peu manipulée avec légères cornes et une menue déchirure, dos fendillé avec menus manques aux extrémités, charnière du premier feuillet fendue et à proximité une pièce de papier de 3 cm sommairement rapportée, et une trace de colle.
Première réédition moderne de ce livre paru à Lyon en 1539 chez François Juste et réédité en 1540. Un des 476 exemplaires numérotés sur vergé, seul tirage après 20 sur Chine et 4 sur parchemin. Anatole de MONTAIGLON en fait une présentation érudite : il réfute une ancienne attribution à RABELAIS qui fut lyonnais à l'époque, et fait l'hypothèse que l'auteur serait un Gilles LE MACEL. Pour lui ce poême illustré truculent serait le texte d'une mascarade ou "montre" en plusieurs tableaux donnée lors des fêtes du XVIème siècle. Le titre et le frontispice de l'originale sont reproduits, ainsi que des extraits de catalogues l'ayant proposée. Le travail bibliographique est enrichi d'un tableau des variantes entre les deux éditions d'époque ainsi que d'un index terminologique.
Bruxelles, Janssens, 1877 ; petit in-8 de (2 ff. non chiffrés), iii-(i) pages et 314 pages, demi-reliure à la Bradel, toile verte, pièce de titre cuir marron au dos avec titre doré ainsi que fleuron et date dorés ; couverture conservée (sauf le dos).À toutes marges. Intérieur propre sauf très rares rousseurs pâles isolées (feuillets liminaires), tranches passées et légèrement empoussièrées ; quelques menus accidents, fentes ou cornes marginaux ; 2 mauvaises coupes en tête (rien de méchant), légères marques de manipulation à la couverture et aux gardes ; traces de doigts marginales en pied et rares autres salissures, bénignes, à la 1° de couverture.Reliure solide quoique un peu gauchie, un peu frottée aux coiffes ; papier localement frotté aux bords, coins usés et un peu émoussés. Quelques petites traces d’usure animale, très superficielles, ont un peu blanchi la toile.
Un des 100 exemplaires sur Hollande Van Gelder numérotés à la main, seul tirage de luxe de cette édition que l’on trouve aussi à l’adresse « Chez tous les libraires », comme l’originale parue plus tôt la même année (cette dernière établie sur II-279 pages).Marie-Amélie QUIVOGNE de MONTIFAUD, dite Marc, est connue pour ses critiques d’art mais surtout pour plusieurs écrits sulfureux le plus souvent anticléricaux. Amie de VILLIERS de l’ISLE-ADAM elle fréquenta les peintres et le milieu littéraire. Ses nouvelles provocatrices lui valurent quelques procès, et le présent recueil, traitant des couvents de France et de Belgique, un emprisonnement.Quelques chapitres : La Légende des vierges folles – Les Premières Vestales – Les Bien-Aimées – Hroswitha – Les Religieuses de Fonte-Evrault et Robert d’Arbrissel – Les Chanoinesses et les Bernardines – Les Parcs-aux-Cerfs de L’Église, ou les Prétoriennes de l’amour – La Messaline du Vatican - Les Aumoniers des couvents – La Cadière. Madame Guyon (etc.).