6 rue Saint-André
11170 Montolieu
France
E-mail : librairie.lambassade@wanadoo.fr
Phone number : 04 68 78 13 05 1907 Paris, Ernest Leroux, 1907 ; in-4 broché ( 28 x 19,5 cm) de 146 pages, 14 planches hors-texte. Intérieur propre, sauf très étroites mouillures claires bordant certains feuillets (aux marges les plus larges), notables aux 2 premiers feuillets, discrètes ailleurs ; marges légèrement gondolées aux 15 derniers feuillets. Ancienne notice dactylographiée de libraire collée sur la 1° garde. Couverture : légères marques de manipulation, brunissement marginal ; à la couverture inférieure quelques rousseurs et mouillures, marge gondolée, légères salissures, déchirure sur 7 cm (réparée par marouflage sur la garde), une autre déchirure menue et marginale. Au dos : petits manques aux extrémités, plis de lecture, traces brunes de colle, et 2 petites déchirures, l'une se prolongeant de 2 cm sur la couverture.
Envoi autographe de l'auteur : "hommage à la Nouvelle Revue". Édition originale. Avec 14 planches photographiques hors-texte, 100 dessins et plans in-texte. Divisions de l'ouvrage : I - Journal de voyage. II - Birmanie. Fouilles de Prome. III - L'Architecture des Abbassides au IXe siècle. Premier tome des Publications de la Société Française des Fouilles Archéologiques.
1893 Marseille, sans nom d'éditeur (Imprimerie Marseillaise), 1893 ; plaquette in-8 cousue (22,5 x 14 cm) de 24 pages. Intérieur propre sauf léger jaunissement marginal, petite mouillure angulaire à quelques feuillets, légères pliures angulaires, très légères rousseurs par endroits. Couverture : renfort de papier (travail ancien, notables traces de colle), petites déchirures et accidents ou manques marginaux dont quelques manques en tête causés par un travail animal, rousseurs, éraflures, mouillure angulaire au second plat.
Édition originale. Bel envoi autographe de l'auteur Comte Henri de Lavallière, dont le nom figure par ailleurs sur la couverture, sans doute de sa propre main. Très curieuse plaquette autobiographique publiée par un jeune sergent de l'infanterie de marine embarqué sur la corvette l'Allier en novembre 1883 : elle commence dans l'attente oppressante d'une action contre les Howas, coupables d'une razzia à Amboudimadirou chez les Sakalaves, alliés de la France, attente un temps divertie par des danses indigènes, puis soudain rompue par le lancement des représailles. Saisi de remords après avoir abattu un homme qui s'apprêtait à le tuer, l'auteur se lance dans une longue confidence aux accents très subversifs : "notre société, soi-disant civilisée (...)" tend à "imprégner la mentalité de l'enfant d'idées d'une férocité implacable pour son semblable". Suit le récit d'une reconnaissance de nuit où la rage succède à l'humiliation. Les évocations du paysage et de la population de Madagascar révèlent un attachement à l'île, ajoutant au drame intérieur de ces pages qui évoquent l'univers de Conrad. Beau document sur le tragique de la situation et l'ambivalence des sentiments, par lequel l'auteur a manifestement voulu se décharger d'un fardeau moral. Sa vive réprobation du capitalisme et des guerres coloniales est spontanée, sincère comme ces mots tracés pour son ami : "je vous avoue y avoir dépensé une partie de mon coeur". Plaquette confidentielle, très rare y compris en bibliothèques publiques.