"CONSEIL CONSULTATIF DES JEUNES. 2004. In-4. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 380 PAGES illustrées en noir/blanc + quelques fois en couleur - une etiquette ""erratum"" contre collée sur la derniere page de garde - plats illustrés. . . . Classification Dewey : 908.4459-Régionalisme : Auvergne"
"Un demi siecle d'images- Maurs la jolie et la chataigneraie 1910-1960 - cyclisme, aviation, ganelette, ecole, la guerre, personnalite, legende, religion, les toris fontaines, l'ane, l'habitation, cafe restaurant, abattoir, stade maursois, pillule orientale, usine electrique, chasse peche baignade, la vie a la campagnen chateau de la deveze, amicale des enfants de maurs a paris ... ""plus de 600 photos, cartes postales, documents pour evoquer 50 ans d'histoire locale"" Classification Dewey : 908.4459-Régionalisme : Auvergne"
Administration et Bureaux. 19e. In-8. En feuillets. Etat d'usage, Livré sans Couverture, Dos abîmé, Papier jauni. Paginé de 351 à 364 - nombreuses gravures en noir et blanc dans le texte - livré sans couverture, en feuillets.. . . . Classification Dewey : 908.4434-Régionalisme : Ile-de-France
Abattoir popincourt - saint-ambroise - prison de la roquette - sainte marguerite - cirque napoléon - saint éloi. Classification Dewey : 908.4434-Régionalisme : Ile-de-France
Fleuve Noir Sans date. 3 petits formats brochés aux éditions Fleuve Noir années 80 Nestor Burma court la poupée Drôle d'épreuve pour Nestor Burma abattoir ensoleillé lot en BON ETAT ; chaque ouvrage est complet et solide sans déchirures intérieurs un peu jaunissants mais propres très peu de pliures sur les couvertures
Bon état
Fleuve Noir Sans date. 7 petits formats brochés aux éditions Fleuve Noir (années 80) Abattoir ensoleillé un croque mort nommé Nestor le soleil nait derrière le Louvre Nestor Burma en direct drôle d'épreuve pour Nestor Burma Nestor Burma court la poupée 120 rue de la Gare brouillard au pont de Tolbiac des kilomètres de linceul lot en BON / TRES BON ETAT d'occasion; tous sont complets et solides les intérieurs sont propres et sans déchirures (quelquefois un peu jaunissanys); très peu de pliures sur les couvertures
Bon état
1878 35.5/ 27.5 Année 1878 planche n° 8 et 2 du Moniteur des Architectes - bon état de la planche 8 - bord droit poussiéreux et petit accroc au bord inf pour la planche 2 - dim extérieures 35.50cm x 27.5 cm - cadre blanc de quelques cm -
Bon Pas de jaquette
Société archéologique de Preuilly. 2022. In-4. Broché. Très bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 88 pages augmentées de quelques illustrations en couleurs et en noir et blanc dans texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: Heurs et malheurs de la baronnie de Preuilly; L'abattoir et les bouchers-charcutiers de Preuilly; Mémoire musicale d'un enfant de Preuilly-sur-Claise ... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Marvel France. 2002. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 96 pages - nombreuses illustrations en couleurs dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : X-Men holocauste : J moins 1 des cendres du passé ressurgit l'histoire - X-Men holocauste j moins 1 appel aux armes - mutations par Jérémy Manesse - X-Men holocauste J moins 1 comme des agneaux à l'abattoir ! - X-Men holocauste j moins 1 conclusion ! - rayons x par Christian Grasse. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"Opta Collection Mystère Magazine. 1973. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 125 pages, sur premier plat de couverture, photographie noir et blanc, "" Alain Delon"" tirée du film "" Big guns "", 1973. Quelques illustrations en noir et blanc, dans et hors texte. Texte pleine page et sur deux colonnes. Dos insolé.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
Ellery queen , mystere magazine, La revue littéraire de tous ceux qui s'interressent au policier et au mystère. SOMMAIRE: Davidson : Murder Lady- Les cuisses de Grenouille- Suicide sur commande- Tuer...c'est son boulot- Le témoin- Comme un mouton à l'abattoir- un crime est un crime- les peches du pere- les chats du diable- la fievre du massacre (9eme partie); Ballade du gibier de potence par Wellen- catherine arley- le crime passe en jugement- western- ... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
in-8 broché - 1973 - 248p - Ed. Guy Authier Editeur
assez bon état -couverture un peu jaunie - plis de lecture au dos bord inferieur légèrement noirci
Bureau du journal. 20 avril 1952. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Accrochage a l'abattoir, Prélude aux adieux de Ike, Du sang au bal des bouchers, Les ouvriers de cette usine se bagarrent depuis six mois, Le pilote n'y voyait plus, Quelques instants avant d'être guillotiné, Marcel Delrue écrit a radar pour maudire son premier amour Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
BUREAUX DE LA REVUE. 8 JUILLET 1911. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 29 à 56. Texte en colonnes. Quelques illustrations en noir et blanc dans le texte. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Retour de la comète Wolf, La pression atmosphérique aux anciennes époques géologiques, Les risques d'intoxication par le gaz d'éclairage, Un abattoir modèle, L'interdiction de l'absinthe, La télégraphie sans fil aux colonies Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
AU BUREAU DU JOURNAL. 15 DECEMBRE 1959. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 24 pages. Nombreuses illustrations en couleurs et noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 629.2-Automobile
Sommaire : Les vieilles voitures a l'abattoir ?, Perspectives pour une année nouvelle, les chemins de l'espoir, Une expérience et un témoignage exclusifs : j'ai roulé en U.R.S.S., Le barrage de Malpasset gardera-t-il son secret ? par Jean Mistral Classification Dewey : 629.2-Automobile
EDITIONS INDEPENDANTES. 26 DEC-6 JANV 2001. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 68 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 780-Musique
Sommaire : Au sommet de l'Union européenne avec les manifestants, Avant l'assiette, la bête passée a l'abattoir, une visite pré-réveillon, Présent dans trois films cette année, Jim Carrey aura été bien plus que le comique de l'an 2000, Chant d'amour pour le Wu-Tang Clan, propulsé depuis une autre dimension Classification Dewey : 780-Musique
L'ESCAMPETTE. 2010. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 66 pages.. . . . Classification Dewey : 860-Littératures espagnole et portugaise
TRADUIT DE L'ESPAGNOL (ARGENTINE) PAR FRANCOIS GAUDRY Classification Dewey : 860-Littératures espagnole et portugaise
LIBOURNE BULLETIN MUNICIPAL. 1982. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 24 pages - quelques illustrations en noir et blanc dans le texte - 1er plat illustré en couleurs.. . . . Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine
Sommaire : Conserver transformer bâtir - la place Abel Surchamp - le quartier Fozera - l'abattoir - la résidence du carmel - la maternelle de carré - les vestiaires du stade Clemenceau - l'extension de l'éclairage public - los borrachos - HLM - le téléphone à Libourne - la plantation des nouvelles allées etc. Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine
IMPRIMERIE SPECIALE DES EMF. 1973. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 120 pages - quelques illustrations en noir et blanc dans le texte.. . . . Classification Dewey : 908.446-Régionalisme : Poitou-Charentes
Sommaire : La foire exposition - le service des jardins - l'abattoir municipal - l'éclairage public - nos écoles - le bibliobus prets - nos musées - les affaires sociales - liste des dentistes, médecins - les pages de l'automobile - Niort ville gastronomique - Saint Liguaire un an après - aux habitants de Souche - horaire des trians - economie mixte - patinoire an I - les sports etc. Classification Dewey : 908.446-Régionalisme : Poitou-Charentes
E.CHARMET & CIE. 1920. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Une plaquette de 4 pages : Halle aux cuirs de Bordeaux Magasins & Bureaux 10, rue de l'Abattoir vente volontaire mensuelle et officielle aux enchères publiques des cuirs et peaux des boucheries de Bordeaux et de la région, cours officiel de la vente faite le vendredi 9 janvier 1920 à la bourse du commerce de Bordeaux par le ministère de M.J. Guyet - E.Charmet & Cie.. . . . Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine
Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine
( Jack l'éventreur - Jack the Ripper - Sherlock Holmes ) - Stéphane Bourgoin - André de Lorde et Pierre Chaine - Jean Petithuguenin - Ray Russel - Kay Rogers - Hugh Reid - William F.Nolan.
Reference : 19720
(1998)
Editions Bernard Grasset & Fasquelle 1998. In-8 broché de 386 pages au format 15,5 x 24 cm. Couverture illustrée par Christian Baude. Dos carré. Plats et intérieur frais. Excellente étude de 144 pages suivie de 9 textes inédits de fiction consacrés à jack l'Eventreur, de 2 importantes bibliographies et d'une filmographie commentée. Dossier de photos d'époque au milieu du livre. L'intérêt principal de cet ouvrage réside dans les 9 nouvelles, réunies. On y trouve pour la première fois réédité le texte du mythique 16 ème fascicule des " Dossiers secrets du Roi des Détective, Jack L'Eventreur ", paru en 1908 chez Fernand Laven et qui est le premier pastiche Holmésien à opposer Sherlock Holmes à Jack l'Eventreur !, ainsi que la pièce du Grand-Guignol datant de 1934 : " Jack l'Eventreur " par André de Lorde et Pierre Chaine. Contient aussi : Dans l'Abattoir ( anonyme, 1891 ) - Le Démon Spirite ( Hume Nisbet, 1894 ) - Ethel King ; Jack l'Eventreur, le tueur de femmes ( Jean Petithuguenin, 1912 ) - Love Story ( Kay Rogers, 1951 ) - Dulcie ( Hugh Reid, 1963 ) - Sagittaire ( Ray Russell, 1967 ) - Le Retour de Jack l'Eventreur ( William F.Nolan, 1985 ). Edition originale en état de neuf.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs MoruesLivres
Par l'auteur, s.l. 1983, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.
Grande photographie originale en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carrésouligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadrepiège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition."» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographies des aliénés que Trivier réalise à la même période étaient volontairement mêlées àcelles des artistes lors de la rétrospective parisienne de 2011. Loin d'une tentative d'opposer la folie et le génie, cette mise en regard fut au contraire l'occasion d'un questionnement de notre regard sur ces deux pôles fantasmatiques de la personne humaine. La série consacrée aux abattoirs pourrait sembler éloignée des autres uvres de Trivier. Cependant, comme les aliénés, les abattoirs font partie de ces images honteuses d'une marginalité que l'on ne veut pas voir. C'est un lieu rejeté hors de la ville, loin des regards, loin des hommes. Il n'y a d'ailleurs presque jamais d'hommes dans ces photographies. Contrairement au film de Franju, Le Sang des bêtes, en 1949, Trivier ne s'intéresse pas au geste du travail dans les abattoirs. Il les capture vides, peuplés de cadavres ou d'animaux aveuglés avant d'être conduits à la mort. Le photographe s'inspire de la peinture de Bacon, qu'il a d'ailleurs pris en photo en 1981, et du rapport de ce dernier au corps. On retrouve toute la pitié du peintre anglais pour la viande et les animaux dans la série de Trivier. «J'ai toujours été très touché par les images relatives aux abattoirs et à la viande, et pour moi elles sont liées étroitement à tout ce qu'est la Crucifixion... C'est sûr, nous sommes de la viande, nous sommes des carcasses en puissance. Si je vais chez un boucher, je trouve toujours surprenant de ne pas être là, à la place de l'animal... » (Francis Bacon in Francis Bacon. Logique de la sensation , par Gilles Deleuze). Ses photos nous montrent les bêtes en martyrs comme Marsyas ou Saint Pierre. Trivier dévoile la tragédie du corps dépossédé de la présence, photographiant des animaux aveugles, morts, dépecés et vidé de leurs entrailles que le noir et blanc change en marbre. Mais c'est toujours l'homme qui se reflète dans ces portraits de chairs sans âmes, un homme qui, à travers le miroir argentique de Marc Trivier, se projete dans cette chair aveugle, et traverse un instant l'infime espace du regard qui les sépare. «Les vaches régulièrement photographiées par Marc Trivier à l'abattoir d'Anderlecht manifestent la même essence que ses visages humains.» (Henri Van Lier «Le timbre photonique, Robert Frank et Marc Trivier», in les cahiers de la photographie 1992) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Par l'auteur, s.l. 1980, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.
Grande photographie originale en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carrésouligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadrepiège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition."» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographies des aliénés que Trivier réalise à la même période étaient volontairement mêlées àcelles des artistes lors de la rétrospective parisienne de 2011. Loin d'une tentative d'opposer la folie et le génie, cette mise en regard fut au contraire l'occasion d'un questionnement de notre regard sur ces deux pôles fantasmatiques de la personne humaine. La série consacrée aux abattoirs pourrait sembler éloignée des autres uvres de Trivier. Cependant, comme les aliénés, les abattoirs font partie de ces images honteuses d'une marginalité que l'on ne veut pas voir. C'est un lieu rejeté hors de la ville, loin des regards, loin des hommes. Il n'y a d'ailleurs presque jamais d'hommes dans ces photographies. Contrairement au film de Franju, Le Sang des bêtes, en 1949, Trivier ne s'intéresse pas au geste du travail dans les abattoirs. Il les capture vides, peuplés de cadavres ou d'animaux aveuglés avant d'être conduits à la mort. Le photographe s'inspire de la peinture de Bacon, qu'il a d'ailleurs pris en photo en 1981, et du rapport de ce dernier au corps. On retrouve toute la pitié du peintre anglais pour la viande et les animaux dans la série de Trivier. «J'ai toujours été très touché par les images relatives aux abattoirs et à la viande, et pour moi elles sont liées étroitement à tout ce qu'est la Crucifixion... C'est sûr, nous sommes de la viande, nous sommes des carcasses en puissance. Si je vais chez un boucher, je trouve toujours surprenant de ne pas être là, à la place de l'animal... » (Francis Bacon in Francis Bacon. Logique de la sensation , par Gilles Deleuze). Ses photos nous montrent les bêtes en martyrs comme Marsyas ou Saint Pierre. Trivier dévoile la tragédie du corps dépossédé de la présence, photographiant des animaux aveugles, morts, dépecés et vidé de leurs entrailles que le noir et blanc change en marbre. Mais c'est toujours l'homme qui se reflète dans ces portraits de chairs sans âmes, un homme qui, à travers le miroir argentique de Marc Trivier, se projete dans cette chair aveugle, et traverse un instant l'infime espace du regard qui les sépare. «Les vaches régulièrement photographiées par Marc Trivier à l'abattoir d'Anderlecht manifestent la même essence que ses visages humains.» (Henri Van Lier «Le timbre photonique, Robert Frank et Marc Trivier», in les cahiers de la photographie 1992) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Par l'auteur, s.l. 1980, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.
Grande photographie originale en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carrésouligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadrepiège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition."» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographies des aliénés que Trivier réalise à la même période étaient volontairement mêlées àcelles des artistes lors de la rétrospective parisienne de 2011. Loin d'une tentative d'opposer la folie et le génie, cette mise en regard fut au contraire l'occasion d'un questionnement de notre regard sur ces deux pôles fantasmatiques de la personne humaine. La série consacrée aux abattoirs pourrait sembler éloignée des autres uvres de Trivier. Cependant, comme les aliénés, les abattoirs font partie de ces images honteuses d'une marginalité que l'on ne veut pas voir. C'est un lieu rejeté hors de la ville, loin des regards, loin des hommes. Il n'y a d'ailleurs presque jamais d'hommes dans ces photographies. Contrairement au film de Franju, Le Sang des bêtes, en 1949, Trivier ne s'intéresse pas au geste du travail dans les abattoirs. Il les capture vides, peuplés de cadavres ou d'animaux aveuglés avant d'être conduits à la mort. Le photographe s'inspire de la peinture de Bacon, qu'il a d'ailleurs pris en photo en 1981, et du rapport de ce dernier au corps. On retrouve toute la pitié du peintre anglais pour la viande et les animaux dans la série de Trivier. «J'ai toujours été très touché par les images relatives aux abattoirs et à la viande, et pour moi elles sont liées étroitement à tout ce qu'est la Crucifixion... C'est sûr, nous sommes de la viande, nous sommes des carcasses en puissance. Si je vais chez un boucher, je trouve toujours surprenant de ne pas être là, à la place de l'animal... » (Francis Bacon in Francis Bacon. Logique de la sensation , par Gilles Deleuze). Ses photos nous montrent les bêtes en martyrs comme Marsyas ou Saint Pierre. Trivier dévoile la tragédie du corps dépossédé de la présence, photographiant des animaux aveugles, morts, dépecés et vidé de leurs entrailles que le noir et blanc change en marbre. Mais c'est toujours l'homme qui se reflète dans ces portraits de chairs sans âmes, un homme qui, à travers le miroir argentique de Marc Trivier, se projete dans cette chair aveugle, et traverse un instant l'infime espace du regard qui les sépare. «Les vaches régulièrement photographiées par Marc Trivier à l'abattoir d'Anderlecht manifestent la même essence que ses visages humains.» (Henri Van Lier «Le timbre photonique, Robert Frank et Marc Trivier», in les cahiers de la photographie 1992) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Avignon, Bonnet fils, (1831). Fascicule in 4° pp.
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N° 135 - petit in-8 cartonnage éditeur avec sa jaquette - 1952 - 247 pages - Ed. nrf. Gallimard - coll. Série Noire
bon état (jaquette un peu déchirée et pliée, rousseurs)
Jeune Cinéma - Revue de la fédération Jean Vigo des Ciné-Clubs de Jeunes et des Cercles de Culture par le film - Directeur de publication : Jean Delmas
Reference : 26597
N° 64 - juillet-août 1972 - Revue mensuelle illustrée - Broché - 48 pages
bon état (couv. un peu piquée)
N° 205 - 18e année - juin 1963 - revue mensuelle - Broché
bon état