1980 Encre de Chine, titrée à l'encre en haut à gauche et signée dans le dessin à la mine de plomb, (1980 ), 31.5 x 24.5 cm.
Jean GOURMELIN (Paris 1920 - Meudon 2011) s'initie au dessin dés son plus jeune âge, puis travaille avec l'artiste Charles Portel qui lui enseigne la technique du papier-peint, de la gravure sur bois et du pochoir, avec Nobilis. Il complète sa formation à l'Ecole des Arts Décoratifs et a pour maître Othon Friesz. Avec Max Ingrand, maître verrier, il se passionne pour cet art des vitraux et réalise ceux des Châteaux d'Amboise, de Blois, de la Cathédrale de Saint-Malo ... Grâce à Maximilien Vox il revient à l'édition et l'illustation. Sa rencontre avec l'écrivain de science-fiction Jacques Sternberg détermine le début d'une amitié forte avec Louis Pauwels et sa collaboration à la Revue Planète. Ils lançent le mouvement du "Réalisme fantastique" et, selon l'expression de Sternberg, "Où les compositions de Jean Gourmelin brillaient comme des soleils noirs ... Son inspiration, il la puise dans ses terreurs, ses vertiges, ses gouffres métaphysiques, ses fantasmes, son théâtre d'épouvante et ses décors de rêve". Il anime les "Chroniques" de France-Soir. Des affiches pour le cinéma et le théâtre sortent de ses crayons. De nombreuses expositions saluent son talent dans des galeries et musées ( Centre Culturel de Meudon, Musée Georges Pompidou ...). Cette illustration nous fait penser à l'aphorisme de Théophile Gautier "Un papillon blanc qui voltige, Un coup doeil au hasard jeté, Vous fait surprendre sur sa tige La fleur dans sa simplicité". Un visage, en forme de dé, à pour pupille des dés dont le total amène au chiffre 7, le "nombre parfait". Annotations manuscrites et esquisse à la mine de plomb au dos.