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‎[Service Educatif des Archives Départementales de Lot-et-Garonne, Diffusé par le Centre Départemental de Documentation Pédagogique de Lot-et-Garonne] - ‎ ‎Service Educatif des Archives Départementales de Lot-et-Garonne ; Collectif ; POLIVKA, Pierre ; MATEU, A. ; NEMBRINI, J. L. ; CAILLAOUZE, S. ; CLEMENS, Jacques ; BAUMONT, S. ‎

Reference : 55176

(1979)

‎[ Lot de 7 recueils de Documents relatifs au Lot-et-Garonne ] Une société Rurale au XIXe siècle. Le Lot-et-Garonne de l'Empire à la République. Recueil de Documents n°1 [ Avec : ] "Le Grand Siècle". Un siècle de crises en Agenais. Recueil de Documents n°2 [ Avec : ] La Formation des Maîtres au XIXème siècle. Les Ecoles Normales de Lot-et-Garonne de F. Guizot à J. Ferry. Recueil de Documents n°3 [ Avec : ] Quatre ans derrière les lignes Allemandes pendant la Grande Guerre. Les troglodytes de Graide 1914-1918. Souvenirs et Journal de Victr Guilhem-Ducléon. Lieutenant au 20ème RI Marmande. Recueil de Documents n°4 [ Avec : ] Les Lois Scolaires de Jules Ferry en Lot-et-Garonne. Recueil de Documents [ Avec : ] Armand Fallières (1841-1931) de Mézin ç l'Elysée. Recueil de Documents n°6 [ Avec : ] Le Compagnonnage en Lot-et-Garonne.Recueil de Documents n°7‎

‎7 vol. in-4 br. (les deux premiers en feuillets sous chemise), Service Educatif des Archives Départementales de Lot-et-Garonne, Diffusé par le Centre Départemental de Documentation Pédagogique de Lot-et-Garonne, Agen, 1979, 1981, 1982, 1983, 1984, 1986, 1987Rappel du titre complet : [ Lot de 7 recueils de Documents relatifs au Lot-et-Garonne ] Une société Rurale au XIXe siècle. Le Lot-et-Garonne de l'Empire à la République. Recueil de Documents n°1 [ Avec : ] "Le Grand Siècle". Un siècle de crises en Agenais. Recueil de Documents n°2 [ Avec : ] La Formation des Maîtres au XIXème siècle. Les Ecoles Normales de Lot-et-Garonne de F. Guizot à J. Ferry. Recueil de Documents n°3 [ Avec : ] Quatre ans derrière les lignes Allemandes pendant la Grande Guerre. Les troglodytes de Graide 1914-1918. Souvenirs et Journal de Victr Guilhem-Ducléon. Lieutenant au 20ème RI Marmande. Recueil de Documents n°4 [ Avec : ] Les Lois Scolaires de Jules Ferry en Lot-et-Garonne. Recueil de Documents [ Avec : ] Armand Fallières (1841-1931) de Mézin ç l'Elysée. Recueil de Documents n°6 [ Avec : ] Le Compagnonnage en Lot-et-Garonne.Recueil de Documents n°7‎


‎Bel ensemble en parfait état réunissant 7 recueil de documents évoquant l'histoire du Lot-et-Garonne. Peu commun, ainsi rassemblé et en parfait état. Prix du lot, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR280.00 (€280.00 )

‎MADEMOISELLE DE MONTPENSIER, DITE « LA GRANDE MADEMOISELLE » / MME DE LA FAYETTE / MME DE SEVIGNE / LA ROCHEFOUCAULD, ETC…‎

Reference : LCS-17847

‎Recüeil des portraits et Eloges en vers et en prose. Dedié à Son Altesse Royalle Mademoiselle. Edition originale imprimée en l’année 1659 augmentée de 82 nouveaux portraits par rapport à la première de la même année qui n’en contient que 59.‎

‎Unique exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque passé sur le marché depuis plus d’un demi-siècle. Paris, Charles de Sercy et Claude Barbin, 1659.2 volumes in-8 de : I/ (16) ff. dont 1 frontispice, 452 pp. mal chiffrées 454 (la pagination saute de 16 à 25, de 40 à 31, de 258 à 257, de 355 à 362) ; pp. 455-916 mal chiffrée 912 (la pagination saute de 758 à 755), 3 pp. pour la Clef des noms des portraits qui sont abregez dans la galerie de peintures. Veau brun granité, filet à froid encadrant les plats, dos à quatre nerfs ornés à la grotesque, filet doré sur les coupes, tranches jaspées. Reliure de l’époque. 166 x 102 mm.‎


‎Edition originale mythique du siècle des Précieuses, la seconde très augmentée, et l’un des livres les plus rares de la littérature française du XVIIe siècle, ayant fait l’objet de nombreuses rééditions et études commentées aux XXe et XXIe siècles. (Réédition B.n.F - Hachette le 1er juin 2012, réédition Hermann le 16 mai 2013, etc…).Rahir, Bibliothèque de l’amateur, p. 607 ; Tchemerzine, IV, p 938 ; Lachèvre, Bibliographie des recueils collectifs, II, pp. 106-112 : 103 portraits dont 82 nouveaux. Edition b, à pagination unique décrite par Denise Mayer in Bulletin du Bibliophile, 1970, pp. 140-142.La même année fut publié à Caen un volume proche de format in-4 sous le titre « Divers Portraits ». Il ne contenait que 59 portraits.Ce recueil présente 103 portraits dont 82 nouveaux avec les deux les plus célèbres : - celui de Madame de Sévigné écrit par Madame de La Fayette ici en édition originale. Ce portrait constitue le premier texte imprimé de Madame de La Fayette.- celui de La Rochefoucauld par lui-même, premier texte imprimé de l’auteur des « Maximes ».Le recueil présente par ailleurs 16 portraits écrits par la Grande Mademoiselle (1627‑1693).Ces deux volumes sont ornés d’un superbe frontispice, véritable galerie de portraits, portant les armoiries de la Duchesse de Montpensier.Il fallut attendre l’étude approfondie de Denise Mayer consacrée à ce livre si important au siècle des Précieuses, le premier de la littérature française décrivant exclusivement des portraits et caractères, précédant de quelques années les La Bruyère, La Rochefoucauld et autres, pour déceler dans cette édition en 912 pages une véritable originale différente des Divers Portraits publiés à Caen la même année.Ce Recueil est d’une très grande rareté.Brunet ne cite qu’un exemplaire, celui de La Vente Libri en 1857 (II, 770).Tchemerzine (IV, 938) en mentionne deux dont l’exemplaire Rahir aux armes de La Grande Mademoiselle porté au prix colossal de 18 000 Fr Or sur le catalogue Fontaine de 1879.Un livre de bibliophilie se négociait alors à compter de 10 F Or , 1 800 fois moins.Le présent exemplaire en reliure de l’époque est le seul passé sur le marché depuis plus d’un demi-siècle en cette condition.Jacques Guérin mettait Les Divers Portraits à l’honneur de sa célèbre vente de 1984 et plaçait le titre de ce volume orné des armoiries de la Grande Mademoiselle « en frontispice de son catalogue ». Ce célèbre texte a fait l’objet de très nombreuses études récentes reproduites très partiellement ci-après : « Le Recueil des Portraits marque une date dans l'histoire littéraire entre la Clélie et les Caractères, entre Montaigne et la Princesse de Clèves : il suffit, pour s'en convaincre, de lire des portraits comme ceux, en prose, de Condé par Mademoiselle de Montpensier ou de l'abbesse de Caen par elle-même.Le Recueil des Portraits publié en 1659 par les soins de Mademoiselle de Montpensier est, selon le mot de Rebelliau, un « trésor des portraits », paru à l'heure où la mode du portrait, vieille de deux ou trois ans, est déjà sur son déclin.» (J. D. Lafond – xviiè Congrès de l’Association, Tours, le 29 juillet 1965).En 1659, Charles de Sercy écrivait : « Cet ouvrage qui est un ‘Recueil des Portraits de Leurs Majestez, de Vostre Altesse royale, & de tout ce qu'il y a de plus illustre dans nostre Cour, paroistra sans doute d'autant plus éclatant & plus merveilleux, qu'il n'a pour Artisans & pour Peintres que de grandes Princesses, ou Duchesses, & toutes les plus galantes Dames du Royaume, qui ont pris plaisir ou à se peindre elles-mesmes, ou à représenter leurs Amies d'une manière tout à fait tendre, délicate, & spirituelle’. »En février 2013, le professeur Leah Chang (Georges Washington Library) louait la nouvelle analyse des « Divers Portraits » réalisée par Sara Harvey.« La force du livre de [Sara] Harvey se trouve dans la relation qu'elle décrit entre le contexte historique durant lesquels les Divers portraits ont été produits, l'esthétisme du portrait littéraire et les caractéristiques physiques du livre lui-même. ( ... ) [Sara] Harvey nous prouve avec succès que la richesse apparente des Divers portraits n'était pas seulement un effet de style du portrait littéraire mais plutôt un instrument nécessaire dans les efforts de Mademoiselle de Montpensier pour clamer et promouvoir son statut de personnage central dans un cercle d'élites à l’influence culturelle et politique. » (Leah Chang, H-France Review volume 14-2014.)Le 16 mai 2013 sortait en librairie l’étude et édition critique des « Divers portraits » de Sara Harvey présentée ainsi par l’éditeur :« Cet ouvrage à une double vocation : il présente en première partie une lecture des Divers portraits de Mademoiselle de Montpensier et fournit, dans un second temps, la première édition critique complète de ce recueil de portraits littéraires publié à un tirage limité en 1659. L'étude proposée repose sur l'ambiguïté fondatrice des Divers portraits : œuvre de circonstance témoin d'une mode du portrait littéraire qui dura moins de trois ans (1656-1659) et livre d'apparat à prétention historique et mémorielle dédié à la gloire d'Anne-Marie-Louise de Montpensier.De la genèse des Divers portraits jusqu'à l'histoire de sa réception (xviiè-xxè siècle), les enjeux du recueil sont évalués sous l'angle de ce double statut de production mondaine et d'archive aristocratique. Afin de retracer les lignes de forces qui accusent de la singularité des Divers portraits, l'enquête fait dialoguer l'histoire littéraire et l'histoire du livre. Aussi accorde‑t‑elle une place centrale à l'histoire de la représentation de Mademoiselle de Montpensier dont la place est déterminante dans la constitution du recueil.L'édition critique des Divers portraits complète la lecture de cette galerie de portraits à plus d'un titre. Les nombreuses notes historiques, littéraires et linguistiques ancrent l'ouvrage dans son contexte social et culturel, alors que les notices annexées à chaque portrait, fournissent non seulement un éclairage biographique sur la communauté représentée dans le volume, mais apportent également des précisions sur l'architecture et la cohérence symbolique de l'œuvre collective. »En l’année 2005, Lucie Desjardins (Université de Montréal) écrit : « Dans les cercles précieux qui se réunissent autour de Mademoiselle de Montpensier et à la faveur de l'influence exercée par les romans de Madeleine de Scudéry, le portrait mondain devient un véritable divertissement de société dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Mais alors que le portrait romanesque s'élabore souvent sous la forme d'éloges hyperboliques adressés aux contemporains sous le couvert de personnages à clés, le portrait mondain, du moins si l'on en juge par le recueil de 1659, décrit généralement des êtres réels sans employer de pseudonyme et recourt à une technique assez fixe. Les auteurs proposent la représentation d'un modèle ou d'eux-mêmes en commençant généralement par une énumération des traits physiques à laquelle ils ajoutent une description de traits moraux. On retrouve, dans ce recueil, une majorité de modèles féminins, mais aussi plusieurs femmes portraitistes qui s'appliquent à décrire tantôt leurs propres qualités, tantôt celles des autres.En même temps, le portrait littéraire entretient des liens étroits avec l'art pictural, auquel il emprunte son vocabulaire (portraire, dessiner, peindre) et sa théorie qui, comme l’a montré Édouard Pommier est hantée, depuis la Renaissance, par le problème de la ressemblance.Par la mise en scène du moi, les portraits qui figurent dans les Divers portraits se trouvent à la fois à remplir les conditions de la mode en respectant ses règles, ses formules banales et convenues qui sont le fondement même de ce divertissement de société, mais aussi, paradoxalement, à introduire une distance critique entre le jeu et la réalité sociale. En effet, le portrait mondain se veut plus qu'un simple divertissement ; il invite à interroger non seulement sa représentation ou celle de l'autre, mais aussi l'importance et la valeur qui sous-tendent la représentation individuelle dans une société qui refuse de reconnaître la singularité de l'être. En ce sens, il témoigne peut-être d'abord et avant tout de la volonté et de la conscience qu'avaient les portraitistes de présenter une image de soi digne d'être offerte à la postérité et d'assurer une permanence de soi sur la scène d'un théâtre du monde où le fugitif l'emporte sur le durable.Enfin, ces différentes stratégies ne sont pas sans rappeler la posture d'un Montaigne décrivant le projet de se peindre dans l'avis au lecteur des Essais :C'est ici un livre de bonne foi, lecteur [...]. Je l'ai voué à la commodité particulière de mes parents et amis […]. Si c'eût été pour rechercher la faveur du monde, je me fusse mieux paré et me présenterais en une marche étudiée. Je veux qu'on m'y voit en ma façon simple, naturelle, ordinaire, sans contention et artifice : car c'est moi que je peins. Mes défauts s'y liront au vif, et ma forme naïve autant que la révérence publique me l'a permis. »(Lucie Desjardins, 2005, Université de Montréal)Rappelons enfin que la critique récente la plus exhaustive parait en Février 2013, œuvre de Leah Chang (George Washington University) :« In this first critical edition of Mademoiselle de Montpensier's Divers portraits (1659), Sara Harvey makes available to scholars a lesser-known work by Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier. Known as "La Grande Mademoiselle", Mademoiselle de Montpensier is most famous for her proximity to the throne during the reign of her cousin, Louis xiv, for her role in the Fronde, and for her Mémoires (first published in the eighteenth century). The Divers portraits are particularly distinctive as a collaborative work, for the 1659 volume contained literary portraits and self-portraits authored by both the duchess and those in her circle during the years 1653‑1657. In an extensive introductory study that precedes the critical edition, Harvey immediately lays out the interpretive question that underpins an analysis of both the material volume and the historical circle that generated it. Why, she asks, was the book published as an ornate, limited edition livre d'apparat (akin to a highly decorative vanity publication) when the vogue for this kind of literary portrait would last only about three years in mid-century? And what is the scholarly interest for such a book today?As Harvey outlines, the critical approaches to the Divers Portraits have generally taken two forms. On the one hand, literary historians have been interested in the Divers portraits principally as representative of the genre and form of the literary portrait it elaborates, its production among a circle of mondain participants, and its reception among a narrowly defined and elite audience. On the other hand, historians of the book have approached the Divers portraits as a "patrimonial object" whose historical value is largely found in its memorializing objectives. Harvey situates her presentation of the Divers portraits between these two critical perspectives. How, she asks, does the collection walk the line as witness both to an aristocratic, memorial endeavor and to the fleeting mondain tasse for the literary portrait?At the heart of the Divers portraits, Harvey argues, is Mademoiselle de Montpensier herself. When she was born in 1627, the birth of the future Louis xiv was still nine years away. As the only child of Louis xiii’s younger brother, Gaston d’Orléans, and Marie de Bourbon, Mademoiselle de Montpensier was, as a young child, the scion of the Bourbon dynasty. Her prominent identity as the “first child of France” earned her international visibility, an exceptional education, and an enviable position as both object and patron of countless writers and artists. It was in this culturally dynamic milieu during her early years, Harvey shows, that Mademoiselle first became the object of numerous visual and literary portraits, which worked to celebrate the young duchess as the flower of French nobility within a genealogical narrative of royal dynasty, inheritance, and female heroic power. After the Fronde (1648-1653), the duchess’s interest in the literary portrait took on a different dimension. During her period of exile, beginning in 1653, the composition of portraits served to entertain the duchess, but also to explore and construct the centrality of her own royal identity. By assembling the Divers portraits and printing the volume in limited edition with careful attention to its aesthetic design, Mademoiselle de Montpensier marked the creation and publication of the literary portrait as an exclusive affair in which she was the central and directive figure. In its material production, then, the volume of the Divers portraits became both the medium and the material incarnation of the duchess’s self-promotion. Harvey divides her book into two distinct sections : an extensive, three-part introduction, followed by a critical edition of the 1659 text. The introduction is particularly notable and exhaustive in its detail. The three parts trace the production of the Divers portraits from its first publication to its reception post-facto through the nineteenth century. Part One covers the origins of the literary portrait, the intersections of the development of the genre as it was intertwined with Mademoiselle’s personal history, the moral and political uses of the portrait, and the ways in which the duchess used the portrait to develop a personal mythology. Part Two analyzes aspects of the material production of the book, including paratextual material, frontispieces, the uses of titles and ornaments, the arrangements of the portraits within the collection, and dedications. The third and final part examines the reception of the Divers portraits from the seventeenth century onward. Harvey closely compares the Divers portraits to the Recüeil de portraits et éloges, another portrait collection also published in 1659, with which the Divers portraits is often confused (the publication in the same year of both collections testifies to the popularity, if ephemeral, of the genre). This comparison highlights the précieux backdrop that informed the composition and publication of literary portraits, and shows how the two collections followed two distinct modes: while Mademoiselle’s Divers portraits was indeed inspired by the literary pastimes of the aristocracy, it also sought politically to glorify and memorialize that elite, while the Recueil belonged more properly to the mode of “gallant literature.” After a discussion of seventeenth-century commentaries on the portrait, Harvey concludes the introduction by tracing the nineteenth-century reception of the Divers portraits, emphasizing in particular the ways in which its material form—as livre d’apparat—ensured its continued attention by historians of the book and paved the way for its historical reception as a memorializing endeavor, as distinct from the category of littérature mondaine in which the literary portrait could otherwise be inscribed... » (Leah Chang – George Washington University).Remarquable exemplaire de ce livre célèbre a grandes marges (hauteur 166 mm), le seul conservé dans sa reliure strictement d’époque passé sur le marché depuis plus d’un demi-siècle.Il est complet de la clef imprimée à l’époque, « que nous n’avons vue nulle part » dit Rochebilière (Cat. I, 1882, n°713).Des bibliothèques Louis de Monmerqué (1780-1860), avec note autographe, et Jacques Dennery, avec ex-libris.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR19,000.00 (€19,000.00 )

‎[Anonyme | Collectif] ‎

Reference : AMO-4534

(1690)

‎Chansons nouvelles et airs de cour. Nouveau recueil. Tome I. Troisième édition. Sur l'imprimé, A Paris, 1691 [i.e. Hollande] 48 pages Suivi de : Chansons nouvelles et airs de cour. Nouveau recueil. Tome II. Seconde édition. A Paris, chez Antoine Raflé, 1690 [i.e. Hollande] 48 pages Suivi de : Chansons nouvelles et airs de cour. Nouveau recueil. Tome III. Sur l'imprimé, A Paris, 1691 [i.e. Hollande] 48 pages Suivi de : Chansons nouvelles et airs de cour. Nouveau recueil. Tome IV. Troisième édition. Sur l'imprimé, A Paris, 1691 [i.e. Hollande] 48 pages Suivi de : Chansons nouvelles et airs de cour et d'opéra. Nouveau recueil. Tome V. Seconde édition. A Paris, chez Antoine Raflé, 1690 [i.e. Hollande] 48 pages Suivi de : Chansons nouvelles et airs de cour et d'opéra. Nouveau recueil. Tome VI. Troisième édition. Sur l'imprimé, A Paris, 1691 [i.e. Hollande] 29 pages et 20 pages non chiffrées (table pour les tomes I à VI) Suivi de : Chansons nouvelles et airs de cour et d'opéra. Nouveau recueil. Second volume. Tom. I. A Paris, chez Antoine Raflé, 1690 [i.e. Hollande] 48 pages 7 tomes reliés en 1 volume in-16 (13 x 8 cm | Hauteur des marges : 122 mm)‎

‎Reliure plein vélin ivoire de l'époque à coutures apparentes (vélin hollandais). Reste de titre à l'encre au dos (presque effacé). Légers frottements. Exemplaire frais, non restauré. Papier de qualité plus ou moins médiocre selon les tomes, parfois uniformément teinté. Collationné complet. Ce recueil est extrêment rare selon les différentes sources consultées. Sa mise en oeuvre semble hératique (nom d'éditeurn, dates et mention d'édition assez fantaisistes). Il semble pourtant que ce soit tout ce qui a paru de cet ensemble composé de chansons bacchiques, lestes et gaillardes. On lit dans le catalogue de livres provenant de la bibliotheque de monsieur Leroux de Lincy, n°225 (vélin, même collation) : "Recueil extrêmement rare, dans lequel on trouve un certain nombre de chansons relatives au règne de Louis XIV (vendu 58 francs à la vente Silvestre en 1845, ex. relié vélin comme le nôtre). "Il s'y trouve un grand nombre de couplets hostiles à Louis XIV". On trouve un autre recueil quasi identique à la date de 1688, est-le même ? Et un autre en 12 parties datées de 1696, qui ne semble pas être le même que notre exemplaire. On lit par ailleurs dans le catalogue de la bibliothèque de monsieur Cigongne à propros d'un exemplaire identique au nôtre : "Tome I. 3è édition (6 parties intitulées t. I à VI, et 1ère partie d'un 2ème volume, datée de 1690). Sur l'imprimé à Paris (Hollande), 1691. Petit in-12. maroquin olive par Trautz-Bauzonnet (n°1228 du catalogue Cigongne), avec ce commentaire : "On croit que c'est tout ce qui a paru de ce recueil.".‎


‎On y trouve des pièces en vers qu'on ne trouve pas ailleurs dans les autres recueils du même genre. Quelques chansons sont en flamand et d'autres en gascon. Elles n'ont pas de titre pour la plupart, on y donne juste l'air sur lequel il fallait les chanter. On ne sait pas sur quel air il fallait chanter ce petit couplet : Mon mari j'ai résolu De vous faire cornette Au régiment des cocus Car si jamais il en fut Vous l'êtes, vous l'êtes, vous l'êtes. ou encore cette chanson bacchique : Sans le secours de la bouteille, L'on passerait mal ses jours, Toutes les douceurs des amours, N'ont point de charme qui réveille, Un amant n'est jamais content, Un buveur est toujours content. et encore un peu plus leste : Margot et son gros fessier Font un concert magnifique ; Son voisin le Savetier Se pâme à cette musique : Tous deux chantent nuit et jour, Sans note blanche ni noire : Margot chante un air de cour, Et son cul un air à boire. Enfin citons cet air nouveau sur l'air de J'avais cent francs etc. Passons le temps, Auprès de nos maîtresses, Caressons les sans cesse, Vivons contents : Un tendre amant Doit être complaisant Sans être un inconstant, Un tendre amant Doit aimer sa maîtresse, Et la baiser souvent. De la plus grande rareté dans cette condition. La plupart des grands bibliophiles du XIXe siècle ne possédaient pas ce recueil (ou en reliure neuve du XIXe siècle). Aucun exemplaire dans Morgand (Bulletin de la librairie Morgand et Fatout, 1876-1904). Aucun exemplaire dans la bibliothèque de Viollet-le-Duc. Egalement absent des bibliothèques Rothschild, Lachèvre, etc. Il n'y a actuellement aucun exemplaire à la vente. Provenance : il est possible que notre exemplaire, relié en vélin d'époque, soit l'exemplaire provenance de la bibliothèque de monsieur Méon (n°1915, vente de novembre 1803, catalogue des livres précieux, singuliers et rares, chez Bleuet jeune). Ce même exemplaire est encore sans doute le même qui a passé ensuite dans la bibliothèque de monsieur George Buchanan (n°475, vente de 1849 par la Maison Silvestre par L. Potier). Exemplaire passé ensuite dans la bibliothèque de Leroux de Lincy (n°225, vente de 1865, vendu 58 francs). Il n'y a cependant aucune provenance attestée dans l'exemplaire. Très bon exemplaire en condition d'époque (vélin hollandais).‎

Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

Phone number : 06 79 90 96 36

EUR3,900.00 (€3,900.00 )

‎GUEULETTE (Thomas) / COLLÉ (Charles) / etc.‎

Reference : 303

‎Recüeil des Parades, tomes 3 et 4‎

‎ s. d. (vers 1750) 2 tomes reliés en 1 vol. in-12° (194 x 126 mm) 239 pp - 238 pp., papier filigrané au cornet avec contremarque SC (non identifié, inconnu à Gaudriault), demi-veau moucheté, dos à 5 nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque)‎


‎Recueil manuscrit de 8 comédies "messéantes", dont une inédite Recueil manuscrit de 8 parades, dont une pièce inédite de Charles Collé. Le terme « parade » désigne à l'origine les comédies jouées devant les théâtres populaires dans le but d'attirer les badauds à l'intérieur. Mais au XVIIIe siècle, ces farces sont adoptées comme divertissement mondain : les bourgeois rejouent entre eux des scènes aperçues à la foire, et bientôt leurs amis du grand monde se pressent pour assister à ces spectacles. La parade de société séduit autant qu'elle inquiète : burlesque, absurde, anti-théâtrale, le genre fait appel à des références érudites tout en jouant sur la « messéance ». Dans Le Remède à la mode, par exemple, Isabelle simule une colique : son amant Léandre se présente chez elle grimé en docteur pour lui administrer un lavement, tandis que son fiancé les observe par le trou de la serrure. Grimm, dans sa correspondance du 15 septembre 1756, exprime tout son mépris pour le genre : "C'est un ramassis de malpropretés, d'obscénités, de balourdises, d'extravagances démesurées, de mauvais compliments jetés à la face des gens, de calembours et de noms propres scatologiques, avec des coquilles, des liaisons et du zézaiement dans la prononciation." On compte parmi les plus célèbres auteurs de parade aussi bien des chansonniers et dramaturges (Charles Collé) que des magistrats, comme Thomas Gueulette, bibliophile et historien du théâtre qui, de ses 26 ans à sa mort, fut substitut du procureur du Roi. Plusieurs dizaines de ces parades furent imprimées sans le consentement de leurs auteurs en 1756 dans l'ouvrage Théâtre des Boulevards, ou recueil de Parades. (3 vol. Mahon : Gilles Langlois, 1756) L'éditeur est un nommé Corbie. On ne le connait que par l'anecdote suivante, tirée d'un manuscrit autographe de Collé, qui se plaignait de la manière infidèle dont plusieurs de ses parades y sont imprimées : « Soyez sûrs et certains, que toutes les parades qui sont zenterrés vives dans ce damné Théâtre des boulevards sont de la faciende de M. de Sallé (secrétaire de Maurepas), à l'exception de l'Isabelle grosse par vertu, qu'est de Fagan ; une qu'est de Montcrif, en vers (l'Amant Cochemard), une qu'est de Piron (le Marchand de merde), et trois ou quatre autres de moi, qui m'ont été volées par un Savoyard décrotteur. » L'ouvrage, divisé en 2 tomes titrés 3 et 4, comprend : Tome 3 : - une lettre au président Hainaut (Hénault) le remerciant d'avoir assisté à une pièce. Conseiller au parlement de Paris en 1705, puis président de la Première chambre des Enquêtes en 1710, Charles-Jean-François Hénault signa lui-même quelques parades. - Le Remède à la mode (1729), parade de Thomas Gueulette et Charles-Alexandre Salley pp. 7-88. Parue dans Théâtre des boulevards, ou Recueil de parades, t. II - Isabelle grosse par vertu (1738), de Thomas Gueulette et Christophe-Barthélémy Fagan de Lugny. pp. 89-123. Parue dans Théâtre des boulevards, ou Recueil de parades, t. II - Ah ! que voilà qui est beau ! (1730), de Thomas Gueulette et Louis-César de la Vallière. pp. 124-18. Parue dans Théâtre des boulevards, ou Recueil de parades, t. I - Léandre Ambassadeur (1720), de Thomas Gueulette, pp. 185-239. Parue dans Théâtre des boulevards, ou Recueil de parades, t. II Tome 4 : - Caracataca et Caracataque, Thomas Gueulette, pp. 1-111. Parue dans Théâtre des boulevards, ou Recueil de parades, t. I - L'amant poussif, pp. 112-159. Parue dans Théâtre des boulevards, ou Recueil de parades, t. II - Léandre hongre, de Charles Collé. pp. 160-222. Parue dans Théâtre des boulevards, ou Recueil de parades, t. I - L'Enfant Rouge, pièce inédite de Charles Collé, pp. 223-238 Cette dernière pièce semble n'être documentée que dans un manuscrit conservé à la bibliothèque de Versailles (Ms L 60) sous le titre « uvres de Monsieur Collé non imprimées ». Avec l'indication « L'Enfant rouge, parodie d'une scène d'Athalie. » Elle met en scène un dialogue entre Madame Pataclin, séductrice, et le très naïf Balthazar. PROVENANCE : Pierre Enckell (1937-2011), ex-libris manuscrit à l'encre bleue sur la première garde blanche. Journaliste, lexicographe et auteur d'un article sur Charles Collé, « Un air de folie et d'indécence » (paru à titre posthume dans Charles Collé (1709-1783) : Au cur de la République des Lettres [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2013). L'annotateur de l'article décrit le manuscrit détenu par Pierre Enckell comme la seule autre copie connue du texte de L'Enfant Rouge (p. 27) Les bibliothèques publiques françaises ne détiendraient qu'une dizaine de recueils de ce type, avec plus ou moins de pièces. Bibliographie : 1. Jennifer Ruimi, «La joyeuse mise à mort d'Aristote dans les parades de société » dans Théâtres en liberté du xviiie au xxe siècle. Genres nouveaux, scènes marginales ?, 2013, 2. Moureau, Françoise, « Le Recueil Corbie ou les parades en liberté (1756) : théâtre secret et gens du monde au XVIII siècle », (Revue d'histoire du théâtre, n°1-2, 2004, p. 121-133). Coins rognés, frottements sur les coupes. ‎

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Phone number : +336 72 05 01 03

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎[LORRAINE] ‎

Reference : 129794

‎Recueil des édits, ordonnances, déclarations, traités et concordats du règne de Léopold I. De glorieuse mémoire, duc de Lorraine et de Bar‎

‎À Nancy, Chez la Vve Cusson, Lamort, 1733-1786 15 tomes en 17 vol. in-4, veau fauve marbré, dos à nerfs orné de fleurons et de guirlandes dorés, ou basane fauve marbrée, dos à nerfs orné de fleurons et de filets dorés Manques à certaines coiffes, certains mors fendus, mais exemplaire convenable dans l'ensemble. (rel. de l'époque).‎


‎Très importante source pour l'histoire de Lorraine, notre ensemble couvre la période 1698-1784 sans interruption, et contient les différents suppléments ainsi que les tables.Composition de l'exemplaire :– Tome I : 1698-1712.– Tome II : 1713-1723.– Tome III : 1724-1729. (A la suite du tome III, le tome V a été relié, ce dernier figure en double dans notre exemplaire).– Tome IV concerne les monnaies entre 1698 et 1729.– Tome V (relié à la suite du tome IV), Titre : Recueil des ordonnances et réglements de Lorraine, depuis le règne du duc Léopold, jusqu'à celui de sa majesté le roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar : 1729-janvier 1737.– Tome VI : Titre : Recueil des ordonnances et réglements de Lorraine, du règne de sa majesté le roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar. Janvier 1737-1742.– Tome VII : 1743-1748. Suivi du Supplément aux ordonnances et réglements de Lorraine (1734-1740).– Tome VIII : 1749-1752.– Tome IX (relié à la suite du tome VIII) : 1753-1758.Notre exemplaire contient un autre Tome IX qui a la particularité de présenter le Supplément au tome IX.– Tome X : 1759-février 1766.– Tome XI : Titre : Recueil des ordonnances et réglements de Lorraine, du règne de sa majesté Louis XV : février 1766-1769. Suivi de Table des matières contenues dans les ordonnances des ducs de Lorraine, depuis le commencement du règne du duc Léopold, jusqu'à la fin de celui du roi Stanislas, excepté de celles contenues au quatrième volume, qui est celui des monnaies.– Tome XII : 1770-1772. Suivi de Supplément aux édits et ordonnances de Lorraine, depuis l'année 1745 jusqu'en 1773 exclusivement.– Tome XIII, première partie : Titre : Recueil des ordonnances et réglements de Lorraine, du règne de leurs majestés Louis XV et Louis XVI : 1773-1775. (Précédé du Supplément cité ci-dessus).– Tome XIII, seconde partie : 1776-mars 1778. Suivi de la able alphabétique ou abrégée du treizième volume du recueil des ordonnances et réglements de Lorraine, jusqu'en 1778 exclusivement, et du supplément aux Xe, XIe et XIIe volumes, par M. Riston.– Un tome de Supplément aux édits et ordonnances de Lorraine, contenant la Table des matières contenues dans les ordonnances de Lorraine, une Table abrégée chronologique des ordonnances et réglements de Lorraine jusqu'en 1773, une Table alphabétique ou abrégée du recueil des ordonnances et réglements de Lorraine, jusqu'en 1773 et d'une Table alphabétique ou abrégée du treizième volume du recueil des ordonnances et réglements de Lorraine, jusqu'en 1778 exclusivement, et du supplément aux Xe, XIe et XIIe volumes, par M. Riston.– Tome XIV : Titre : Recueil des ordonnances et réglements de Lorraine, du règne de sa majesté Louis XVI : 1774-1781.– Table alphabétique ou abrégée du quatorzième volume du recueil des ordonnances et réglements de Lorraine, jusqu'en 1781 inclusivement, et du supplément depuis 1774 inclus, par M. Riston.– Tome XV : Titre : Recueil des édits, déclarations, lettres-patentes, et arrêts du Conseil enregistrés au Parlement et à la Chambre des comptes de Nancy ; ensemble des arrêts de réglements rendus par ces deux tribunaux, etc. : 1782-1784. Suivi de la Table alphabétique ou abrégée du XVe volume du recueil des ordonnances et réglements de Lorraine, jusqu'en 1785 exclusivement.Camus, 1810 (qui n'indique que 12 volumes). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎MONTESQUIOU Robert de‎

Reference : 75933

(1920)

‎Ensemble de 620 feuillets autographes composant le manuscrit inédit du recueil "Le dernier pli des neuf voiles", véritable testament poétique.‎

‎s.d. (ca 1920), 620 ff. sous trois chemises de 25x33cm, en feuilles sous chemises.‎


‎| Un inestimable testament poétique du mentor de Marcel Proust, qui dort à l'abri des regards depuis la mort de son auteur| L'ensemble de poèmes manuscrits autographes en grande partie inédits de Robert de Montesquiou-Fezensac est rassemblé par le comte en un recueil intitulé Le Dernier Pli des neuf voiles, dont la composition s'étend de son tout premier recueil (Les Chauves-Souris, 1892) jusqu'à son dernier triptyque (Offrandes, 1915). Ensemble manuscrit de 620 feuillets. 532 feuillets inédits, de premier jet, manuscrits au recto et numérotés au crayon, conservés dans 3 chemises en demi-maroquin rouge à coins de l'époque, étiquettes de maroquin rouge avec auteur et titre doré?; les poèmes sont ensuite placés dans des chemises avec titre manuscrit et numérotation prévue pour leur parution. Selon une note de l'auteur, «?les différences d'encre n'ont pas de signification, simple hasard de copie?». Rares feuillets de la main de son secrétaire Henri Piniaud?: f.20 du «?Huitième voile?» et f.29 du «?Neuvième voile?». 23 feuillets présentent les textes imprimés ou tapuscrits des poèmes et sont enrichis de corrections de la main de Montesquiou. Un jeu d'épreuves imprimées se trouve en tête de la première chemise, ainsi qu'un calque au crayon d'après Aubrey Beardsley réalisé par l'auteur et accompagné de ses indications manuscrites. Sublime ode au dandysme, à l'homosexualité et la beauté, cette promenade mondaine et poétique de Montesquiou plonge le lecteur dans le Paris fin-de-siècle et décadent décrit dans la Recherche du temps perdu de son ami Marcel Proust. Empreint de son enthousiasme légendaire pour l'Art pictural, décoratif, théâtral et floral, le recueil livre également des centaines de vers endeuillés par la disparition de l'amant du comte, Gabriel Yturri. Grâce à ce recueil de poèmes de Robert de Montesquiou-Fezensac dont on avait perdu toute trace depuis 1986, il est désormais possible d'achever la réhabilitation du poète aristocrate qui a longtemps incarné et façonné l'esprit parisien. Montesquiou a laissé en mai 1920 des instructions manuscrites pour la publication posthume du recueil, initialement annoncée en deux volumes, et jamais réalisée. à sa mort un an plus tard, les poèmes seront légués à son secrétaire Henri Pinard, qui les vendra à une date inconnue. Passés aux enchères le 24 novembre 1986, ils sont mentionnés dans le colloque Loire-Littérature en 1989. Ce manuscrit considérable de Montesquiou se construit comme une véritable «?demeure de poésie?» à l'image de ses célèbres appartements d'esthète décrits par Huysmans, où les «?voiles?» en enfilade contiennent des dizaines de poèmes inédits écrits parallèlement à ses précédents recueils. L'auteur a lui-même indiqué la parenté de chaque «?voile?» avec un recueil publié, annonçant ici la complétion totale de son uvre par l'ajout de poèmes qui dormaient encore dans ses papiers. Les trois épaisses chemises renferment des trésors de rareté et de curiosité, parfois tracés sur des feuilles colorées, souvent contrecollés sur de plus grandes feuilles rigoureusement ordonnées en attendant leur parution. Des poèmes écrits sans rature, fluides, à l'écriture galbée et précieuse côtoient de nombreux autres manuscrits de premier jet?: biffures et corrections témoignent également du travail en cours sur les nouveaux poèmes?; elles ont été appliquées dans les épreuves imprimées de l'ouvrage, présentes en tête de la première chemise du manuscrit. Quelques poèmes sont repris tels quels de recueils déjà parus mais sont légèrement modifiés, selon les explications données par l'auteur. Montesquiou ajoute également quelques bandes de notes manuscrites détaillant ses intentions. Le manuscrit renferme un florilège poétique d'art sacré, de fleurs rarissimes et de mobiliers anciens ornant ses célèbres appartements parisiens «?autour desquels s'étaient bâties tant de légendes?» (Jacques Saint-Cère) qui alimentèrent les personnalités de Des Esseintes, du baron Charlus, de Dorian Gray et du paon vaniteux dans le Chantecler d'Edmond Rostand. Montesquiou était d'ailleurs accablé par les traits de ces célèbres fantômes de fiction dont il serait le dénominateur commun, la matrice originelle. Les goûts qui ont forgé ces personnages poussant le raffinement à l'excès ne sont pourtant jamais loin?: porcelaines de Saxe, tasses de chine, mobilier Empire... un véritable musée de papier se construit au fil des vers, reconstituant les intérieurs si célébrés du comte?: «?[...] quand je [touchais un laque, Un ivoire, un objet [qui séduit le regard, Et du cristal [limpide ou de l'albâtre opaque Je sentais me [frôler l'effleurement de l'art?» Les «?voiles?» du recueil manuscrit regorgent de poèmes orientalistes et symbolistes où l'on croise les tableaux de Gustave Moreau, l'extase de Sainte-Thérèse du Bernin qui «?frissonne d'amour?» ou le Saint-Sébastien, martyr fétiche de l'uranisme, transpercé par les flèches de l'amour et du désir. On retrouve également les manuscrits de ses curieuses dédicaces florales et parfumées sur des papiers colorés, dans le plus pur esprit d'un Des Esseintes, réunies dans le Commentaire descriptif d'une collection d'objets de parfumerie. Ce titre hautement scientifique désignait des impressions poétiques nées d'expériences olfactives?: «?Les subtiles cassolettes / Où dort le dernier soupir / De la mort des violettes / Dans un reste d'élixir?». L'omniprésence des titres latins rappelle également la bibliothèque de son alter ego huysmansien, grand bibliomane comme Montesquiou. Dans l'intimité de l'idylle de Montesquiou, le manuscrit renferme l'ultime hommage du poète à son amant. Présenté ici dans son état final, son recueil à la mémoire de «?son fidèle Yturri?», intitulé Le Chancelier de Fleurs, est complété grâce aux soixante-dix poèmes inédits sur son compagnon. Le jeune Argentin flamboyant et ombrageux de neuf ans son cadet, que le poète, du haut de sa vénérable lignée, anoblit en «?don Gabriel de Yturri?», partagea sa vie durant vingt années. Ce dernier s'éteignit des suites de son diabète en 1905, deux mois seulement avant la mère de Marcel Proust. La sensibilité des deux amants les avait encore davantage rapprochés d'eux-mêmes et éloignés des autres, se complaisant dans la préciosité artistique, l'amour de la Beauté et du bibelot dont ces poèmes sont l'éclatant témoignage?: «?Pourtant vous êtes là, sur ce [papier sensible, Comme mon cur. Tous deux [nous sommes fiers de nous Lui, de garder encor votre image [visible, Moi, de faire durer ce qui reste de [vous?» («?Premier voile?»). L'union Montesquiou-Yturri est si fusionnelle qu'un doute plana longtemps sur le véritable auteur des vers publiés sous le nom du comte. Montesquiou n'hésite pas à placer des allusions facétieuses à son attirance homosexuelle qu'il condamne - pour le moins hypocritement - chez ses contemporains et ses prédécesseurs, notamment dans un sonnet sur Philippe d'Orléans, installant une statue lascive d'Antinoüs et Hadrien?: «?Accoudés l'un à l'autre, ils sont debout et nus / Leur mollesse les unit, mais leur type contracté [...] Seul, le passant lettré sait ce qui les diffame / Et que, pour sa gouverne, en ce lieu les a mis / Monsieur frère du Roi, qui n'aime pas Madame?!?» («?Sixième voile?»). à la mort d'Yturri, Montesquiou inconsolable publie Le Chancelier, recueil poétique et biographique en l'honneur de ce messager tant aimé, qui portait les fameux bouquets que le poète offrait à ses proches. Leur relation houleuse et passionnelle transpire de ces lignes macabres aux accents désespérés, dévoilées après sa propre disparition?: «?Vous qui m'avez, d'hier, devancé [dans la tombe. Vous avez en cela, qui ne m'est [point offert. Déjà le jour descend, le soir naît, la [nuit tombe. Et je demeure seul, comme [l'anneau de fer.?» Avec la publication du Dernier Pli des neuf voiles, Montesquiou espérait le triomphe posthume de ses uvres poétiques, tandis que ses mémoires - qui, eux, ont été édités - assureraient sa renommée en tant que chroniqueur de son temps. Jaloux de son protégé Marcel Proust, désormais couronné de gloire et d'honneurs, Montesquiou se souvient amèrement des temps où son jeune disciple s'initiait auprès de lui aux arcanes de la haute société et aiguisait ses aspirations littéraires. Les deux hommes accusent en 1905 le deuil d'une mère vénérée et d'un compagnon irremplaçable, qui les unit étroitement. Proust a par la suite fameusement sacrifié son amitié avec le comte pour son grand uvre, exposant sans pitié ses vices au travers du baron de Charlus, en qui Montesquiou s'était aisément reconnu malgré les dénégations de l'écrivain. Leurs caractères capricieux et la réclusion de Proust eurent raison de cette amitié fraternelle, qui influença néanmoins grandement le style et la substance de la Recherche du temps perdu. Passées ses déceptions avec les littérateurs, Montesquiou se montre plus clément avec les poètes, et notamment l'inconstant D'Annunzio avec lequel il eut des relations troublées, mais aussi Paul Verlaine dont il fut proche durant les dernières années de l'auteur des Poèmes saturniens. Dans une version tapuscrite avec corrections manuscrites du «?Sonnet anniversaire?», marquant les 25 ans de la mort du clochard céleste, il mentionne sa destructrice et paroxysmique relation avec Rimbaud?: «?Ce hasard t'a conduit en de [tristes méandres?; Les uns furent [cruels, à force [d'être tendres?; Les autres [furent beaux, [à force d'être [amers?». L'ensemble manuscrit contient également des hommages aux icônes artistiques du Tout-Paris, les acteurs Charles Le Bagy, Ida Rubinstein, Réjane, mais surtout Sarah Bernhardt, le corpus de Montesquiou s'enrichissant de deux poèmes jusqu'alors inconnus dédiés à l'actrice. Proche du cercle des inverties, Montesquiou multiplie également les offrandes poétiques à ses muses aux penchants lesbiens. Le «?premier voile?» du manuscrit renferme le tout premier poème encore inédit dédié à la poétesse Lucie Delarue-Mardrus, amante de Nathalie Clifford-Barney, qui avait fameusement éconduit le jeune Philippe Pétain. Elle fut rivale d'Anna de Noailles dans les affections de Montesquiou, qui consacre également un poème à cette dernière. Oscillant entre admiration et haine de la gent féminine, on retrouve des sonnets dédiés aux grandes personnalités qui l'entourèrent, telles la marquise de Casa-Fuerte, Mme Edmond Rostand, la princesse Bibesco, la comtesse Piccolomini, mais aussi des vers au vitriol sur les courtisanes célèbres, la Pompadour («?Elle est épouvantable en même temps qu'exquise?», («?Deuxième voile?»), ou encore la Païva «?la belle Juive qui s'empare de Paris / Pour y faire un choix sinistre de maris?» («?Deuxième voile?»). Le «?seigneur des Hortensias?», signe ses adieux au travers de centaines de feuillets manuscrits inédits et dévoile une pièce de sa demeure poétique encore inexplorée. Son personnage de fiction a longtemps fait de l'ombre à sa qualité d'auteur, qui retrouve sa juste place dans cet exceptionnel ensemble perdu depuis un siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎ALLAINVAL, Léonor-Jean-Christine Soulas d' (ANECDOTES...) + Pérau, Gabriel-Louis (1700-1767). Directeur de publication pour "Recueil (Paris. 1745)"‎

Reference : 21786

(1745)

‎ANECDOTES DU REGNE DE PIERRE PREMIER, DIT LE GRAND, CZAR DE MOSCOVIE (contenant l'histoire d'Eudochia Federowna, & la disgrace du prince de Mencikow. Premiere partie + contenant son ordonnance du 10/21 février 1720. pour la réformation de son clergé. Seconde partie) + RECUEIL A (Paris. 1745)‎

‎ Paris sans nom d'Editeur 1745 in-12 plein-veau 3 textes de 2 auteurs différents reliés en un volume, reliure de l'époque plein veau havane marbré et raciné in-douze (binding full calfskin duodecimo) (10,2 x 17 cm), dos à nerfs (spine with raised band), décoré or et à froid (gilt and blind stamping decoration), titre frappés "or", une pièce de titre différente pour chaque titre : pièce de titre sur fond bordeaux avec double filets "or" en encadrement pout "Pierre Premier" + pièce de titre sur fond noir avec double filets "or" en encadrement avec fleurettes "or" aux angles du bas pour "RECUEIL A ", entre-nerfs à fleurons dans un encadrement à double filets "or" avec fleurettes "or" aux angles, double filets "or" en tête et en pied, roulette "or" en place des nerfs, plats ornés d'un triple filet à froid en encadrement, roulettes "or" sur les coupes (fillets on the cuts), toutes tranches lisses jaspées rouges, " ANECDOTES DU REGNE DE PIERRE PREMIER, DIT LE GRAND, CZAR DE MOSCOVIE" : sans illustrations (no illustration), (VIII + 137 + 1 p. de table) + (177 + 2 p. de tables) pages, [S.l.] MDCCXLV (1745) [sans nom d'Editeur], + "RECUEIL A" , titre imprimé en rouge, sans illustrations (no illustration), (IV + 2 p. de tables + 224) pages, MDCCXLV (1745) A Fontenoy (PARIS) [sans nom d'Editeur],‎


‎ ANECDOTES DU REGNE DE PIERRE PREMIER, DIT LE GRAND, CZAR DE MOSCOVIE..... Référence(s) : CG, II, 306. - Barbier.......+...... Titre de référence : RECUEIL (Paris. 1745) - Numérotation : A-& - Publication : MDCCXLV (1745) A Fontenoy. [ - A Amsterdam. M. DCC. LXII.] - Description matérielle : 24 vol. ; in-12 - Note(s) : Chaque vol. est identifié par une lettre de l'alphabet (Recueil A, Recueil B, etc., Recueil Z, Recueil &). - Publié successivement par G.-L. Pérau (A, 1745) ; Meusnier de Querlon (B, 1752) ; Mercier de Saint-Léger (C, 1759, d'après Barbier) ; E. Barbazan, B. Graillard de Graville et J. de La Porte (C-&, 1759-1762). - Le lieu de publication varie : Fontenoy (A) ; Luxembourg (B et D) ; Paris (C, E-Y) ; Bruxelles (Z) ; Amsterdam (&). Les adresses étrangères sont fictives, l'ensemble ayant été publié à Paris [Référence(s) : Barbier. - Hatin (sous le titre "Recueils alphabétiques"). - Sgard, Journaux, 1160]............2 TEXTES RARES.......EN PARFAIT ETAT (VERY GOOD CONDITION).Titre(s) : Publication : [S.l.] MDCCXLVDescription matérielle : [4]-VIII-138-[1] p. ; in-12Note(s) : Par Leonor-Jean-Christine Soulas d'Allainval. - Publié postérieurement à une autre éd. de 1745 vraisemblablement en FranceRéférence(s) : CG, II, 306. - Barbier Allainval, Léonor-Jean-Christine Soulas d' (1700?-1753) Voir les notices liées en tant qu'auteurTitre(s) : Anecdotes du regne de Pierre premier, dit le grand, czar de Moscovie [Texte imprimé], contenant son ordonnance du 10/21 février 1720. pour la réformation de son clergé. Seconde partiePublication : [S.l.] MDCCXLVDescription matérielle : [2]-177-[2] p. ; in-12Note(s) : Par Leonor-Jean-Christine Soulas d'Allainval. - Publié vraisemblablement en France en trés bon état ‎

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EUR300.00 (€300.00 )

‎PETITS MEMOIRES DE CONDE ‎

Reference : 8795

(1565)

‎Recueil des choses mémorables ... pour le faict de la Religion ..., s. l., s. n. e., trois volumes, 1565, 1566, 1567. ‎

‎ 1565 Si la dimension des reliures (128 x 86 mm) est identique pour les trois volumes, il nen va pas de même pour le bloc de chacun des volumes, même si leurs marges sont à peu près les mêmes: celui du premier volume mesure 126 x 82 mm; celui du second 120 x 74 mm; celui du troisième 120 x 72 mm. Reliures uniformes en plein veau fauve moucheté, filet à froid sur les plats, dos à nerfs ornés, pièces de titre en maroquin rouge, tranches rouges, larges dentelles intérieures dorées, gardes de papier blanc dominoté à points et étoiles dor (reliure du XVIIIe siècle). Titre et collationnement des trois volumes:Recueil des choses mémorables faites et passées pour le faict de la Religion & estat de ce Royaume, depuis la mort du Roy Henry II jusques au commencement des troubles. Premier volume, S. l., s. n. e., 1565. Petit in-8° ou in-16° (126 x 82 mm) de [24] + 883 + [1] pages, avec les signatures en chiffres romains. Histoire de nostre temps contenant le recueil des choses mémorables passées & publiées pour le faict de la Religion & estat de la France. Depuis la publication de lédict de janvier 1561, jusques à la déclaration faicte par le Roy de sa majorité, 1563. Second volume, s. l., s. n. e., 1566. Petit in-8° ou in-16° (120 x 74 mm) de 1047 + [1bl] + [10] pages, avec les signatures en chiffres arabes. Histoire de nostre temps, contenant le recueil des choses mémorables, passées & publiées pour le faict de la Religion & estat de la France, depuis la majorité du Roy, 1563, jusques en lan 1565. Troisième volume. S. l., s. n. e., 1567. Petit in-8° ou in-16° (120 x 72 mm) de 1051 + [4] + [1bl] pages, avec les signatures en chiffres arabes. Ex-libris rectangulaire au nom dAndré Gutzwiller (1922 2014), banquier et bibliophile bâlois.‎


‎Ce recueil, connu sous le nom de «Petits mémoires de Condé», par opposition à leur réédition augmentée par Denis-François Secousse (1691 1758), donnée à Paris en 1743 chez Rollin en six volumes in-4°, nest pas constitué de mémoires, et ne doit rien à Louis de Bourbon, premier prince de Condé (1530 1569), chef du parti protestant durant les trois premières guerres de religion. Il sagit en réalité dun recueil de pièces, pour la plupart imprimées antérieurement, qui présentent en commun de se rapporter à ces premières guerres civiles dans lesquelles Louis de Bourbon joua un rôle prépondérant. Il doit avoir pour origine quelques compilations dimprimés réunies à Orléans vers 1563, réunies et augmentées en 1564 sous le titre de «Sommaire recueil des choses mémorables que le Sgr Prince de Condé a protestées et faites pour la gloire de Dieu, repos et utilité du royaume de France: contre les autheurs des troubles, advenues depuis lan mil cinq cens soixante jusquà présent. Le tout en plusieurs articles contenus en la page suyvante. Imprimé nouvellement, 1564». (Petit in-8° ou in-16°, s. n. e., de 576 pages). Suit en 1565, un volume «petit in-8°» le nôtre, qualifié de «très rare» (Hauser, 58) dont les 883 pages dépassent de toutes parts le cadre des 576 pages du «Sommaire recueil», et mêlent aux pièces quasi-officielles du parti réformé et anti-guisard, des pièces dorigine royale, des pamphlets réformés, des harangues, et la précieuse série des «Actes de Poissy». Signalons les signatures en chiffres romains du volume qui ne permettent pas vraiment pour lépoque de conclure à une édition parisienne mais qui démontrent en tout cas une origine différente pour les deux volumes suivants. Nos second et troisième volumes, datés de 1566 et 1567, sont esthétiquement assez proches du premier, mais fort différents en ce qui concerne limposition et les signatures (en chiffres arabes) et très rares en tout cas, puisque sans rapport avec les deux volumes de 1566 et 1567 de Pierre Estiard à Strasbourg, seuls mentionnés par Brunet (IV, 1162) et H. Hauser (pages 58 et 59).Exceptionnelle réunion dun premier volume très rare et des deux suivants qui le sont encore plus, de documents sur les premières guerres de religion en France. Références: Barbier II, 742c, IV, 198f: lattribution de louvrage, dans ses rééditions de 1595 et 1599, à Jean de Serres (1540 1598), paraît peu vraisemblable; Brunet IV, 1162: si la description du volume I de 1565 est conforme à celle de notre exemplaire, les deux volumes qui suivent sont sans rapport; Henri Hauser: «Du recueil intitulé Mémoires de Condé», in Revue dhistoire moderne et contemporaine, tome 16, no 1, 1911, pages 50 61. Langue‎

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EUR6,000.00 (€6,000.00 )

‎[COLLECTIF] DE LAUVERGNE‎

Reference : 201

(1680)

‎Recueil de poésies. Dédié à Madame la Marquise de Neuville.‎

‎Paris Claude Barbin 1680 In-18° (143 x 91 mm), [2] ff. - 160 pp., maroquin vert-canard, dos à cinq nerfs orné, encadrement d'un triple filet sur les plats, roulette intérieure, tranches dorées (reliure postérieure signée DURU ET CHAMBOLLE 1862) ‎


‎Un rêve "précieux" en reliure de Chambolle et Duru Première édition collective de ce recueil de 85 pièces galantes dont une majorité de petites formes en vers (quatrains, madrigaux...). Lachèvre (Bibliographie des recueils collectifs de poésies, T. III, p. 15) identifie 58 pièces n'étant pas parues dans des recueils antérieurs, dont une qu'il attribue à Charles Perrault.Une préface signée par une amie de la poétesse dédie à titre posthume l'ouvrage à la Marquise de Neuville, dont Madame de Lauvergne aurait été la protégée : «Vous eûtes autrefois tant de bonté pour celle qui a composé ces petits Ouvrages, que je n'ay pas crû vous déplaire en vous les présentant, & en les faisant paroître au jour avec vôtre Nom ». L'identité de cette poétesse, cependant, a mené à la confusion même l'auteur du Grand dictionnaire des précieuses, et Lachèvre détermine qu'au moins cinq personnes auraient contribué à l'écriture du recueil. Il note, en outre, que Barbin « extrait » des poèmes publiés précédemment : il reprend notamment une série de 23 poèmes du Recueil La Suze-Pelisson (G. Quinet, 1664), à l'édition duquel il avait contribué. Stéphanie Bung suggère ainsi que la commercialisation du Recueil Lauvergne serait orchestrée de manière à re-contextualiser artificiellement les poèmesà travers une fiction d'amitiés saphiques et d'écriture collective autour d'une femme de la noblesse En cela, le Recueil Lauvergne anticipe le Recueil des plus belles pièces des poètes françois publié par Barbin en 1692 et souvent considéré comme la première anthologie de la poésie française ; du Recueil de Lauvergne à l'anthologie, en effet, il n'y a que l'admission d'une démarche de collection plutôt que sa dissimulation. La reliure porte la signature de René Victor Chambolle (1834-1898) et Hippolyte Duru (1803-1884), qui s'associèrent en 1861. Leur travail, très apprécié par Henri d'Orléans duc d'Aumale, figurait dans l'exposition de 180 livres qu'il organisa en 1862 pour les membres du Fine Arts Club de Twickenham dans son château de Chantilly. PROVENANCE : Gustave Mouravit (1840-1920), avec cachet humide violet au titre. Bibliophile. On recense 4 bibliothèques possédant l'ouvrage en France : BnF ( 2 ex., Arsenal - Tolbiac), Bibliothèque Mazarine, Tours, et 7 à l'étranger : British Library, Boston University, Harvard, Yale, Cornell, UPenn, Newberry. Infimes frottements à la coiffe supérieure et aux coins ; Bung, Stéphanie. « Le Recueil Lauvergne (1680) de Claude Barbin. Écriture en groupe ou coup d'éditeur ? », Les Dossiers du Grihl. 29 juillet 2021. ‎

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EUR2,200.00 (€2,200.00 )

‎(PERIODIQUES) - (Perau, de Querlon, Barbazan, Graville, de Laporte,etc) - RECUEIL.‎

Reference : 10703

‎RECUEIL A, B, C, (D - Z). ‎

‎ 22 volumes in-12°, Publiés entre 1745 et 1762, avec les adresses à Fontenoy (A), Luxembourg (B), Paris, (C), Luxembourg (D), Paris, (Chaubert et Hérissant, de E à Y), Bruxelles (Z). Reliés en demi-basane fauve, dos lisse orné de feurons à froid, filets dorés et petite palette dorée en pied, titre doré sur 2 étiquettes de maroquin rouge et vert. Chaque volume contient plusieurs pièces (en moyenne 16), mémoires, histoire, chansons, poésies, etc…Table à chaque volume reliée à la fin (ou début). Tous les pages de titre sont imprimées en rouge. Rares rousseurs, quelques coiffes frottées, bon exemplaire. Plusieurs annotations manuscrites datées de 1813 à la fin de plusieurs volumes. Très rare ensemble en reliure uniforme un peu postérieure (vers 1820). Il nous manque la 2ème partie du recueil E de 1760: Mémoire pour un Ambassadeur contre une actrice de l'Opéra (152 pp.), le recueil K de 1760 et comme à la BNF les p. 230-245 du recueil D. ‎


‎Pour le contenu, Cf. Dictionnaire des journaux 1600-1789.“Ce sont des morceaux curieux par les faits et intéressants par la façon dont ils sont écrits, présentés tels qu'on les a trouvés dans les papiers d'un homme de lettres qui paraissait vouloir en faire le même usage qu'on en fait aujourd'hui“. “Un silence de sept ans sépare A et B, puis B et C, ce qui autorise un second puis un troisième éditeur. Si l'on en croit celui-ci (Avis, t. C), A avait été lu «avec avidité», B, avec des articles longs et pesants, avait eu moins de succès ; le public demandait «non de longs morceaux d'érudition, uniquement destinés aux savants, mais des matières variées et intéressantes, faites avec goût». En plein succès, l'Avertissement de F précise : «Les pièces rares qu'ils contiennent ne sont peut-être pas dans trois bibliothèques de Paris (et encore pas toutes à la fois). Elles ont une double utilité : compléter ce qui manque à chaque bibliothèque, donner des matériaux aux historiens des deux derniers siècles, surtout de province“.“Quelques relations d'événements curieux (pluie de sang à Sens en 1614) ou piquants (démêlés du directeur des spectacles de Lyon et d'une actrice). Quelques pièces en vers («Epître de Psyché à l'Amour», première œuvre imprimée de Voltaire, «Ode sur la guerre» du président Hénaut, dans le t. A). La plupart des pièces sont des documents historiques : lettres, récits, arrêts, discours, harangues. La plus grande partie d'entre elles datent de la période 1580-1620, les dates extrêmes étant 1547 et 1751. Elles sont parfois regroupées autour d'un même centre d'intérêt : les duels (t. E), la lutte des Guise et des rois de Navarre (t. M) ; mais le plus souvent, il n'y a ni thème, ni chronologie ; elles prêtent parfois à des commentaires sur le vocabulaire ancien, ou sur des faits de civilisation.““Recueil A publié par l'abbé Pérau, 1745. Recueil B par M. de Querlon, 1752. Recueil C jusqu'à la fin, par MM. Barbazan, Graville et de la Porte, 1759 et suiv., en tout 24 vol. in-12» (F.L., 1759, t. II, p. 490). Beaucoup de pièces du t. A sont de M. de T. [Maréchal de Tessé] ; certaines pièces de Saint-Evremond sont attribuées à M. de Charleval.“ (Reu-Bur) ‎

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EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎VAN DER MEULEN, Adam François.‎

Reference : LCS-17953

‎Recueil de 34 estampes, la plupart doubles ou plusieurs fois repliées. [Vues de Versailles, Fontainebleau, Paris, Besançon, Douai, Arras, Saint-Omer, Valenciennes...]. Exemplaire de présent offert par le roi Louis XIV du fameux recueil de Van der Meulen, le plus beau livre illustré français du XVIIe siècle relié en maroquin rouge de l’époque aux armes du roi Louis XIV.‎

‎Premier tirage de ce recueil du Cabinet du Roi publié sur ordre de Louis XIV en divers formats et planches séparées. Paris, 1685-1686. Grand in-folio de 34 grandes planches. Petites déchirures aux pliures des vues 8, 9 et 13, restaurations sans manques aux vues 1, 6, 11,19 et 28. Maroquin rouge, double cadre de triple filet doré avec chiffre royal couronné aux angles, armes frappées or au centre, dos à nerfs orné du chiffre royal couronné, répété 7 fois, au sein de fleurs-de-lys et roulette fleurdelysée, filets dorés sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 560 x 420 mm.‎


‎Premier tirage de ce recueil du Cabinet du Roi publié sur ordre de Louis XIV en divers formats et planches séparées. Superbe recueil de 34 très belles estampes évocatrices du règne de Louis XIV. La plupart doubles ou plusieurs fois repliées, elles évoquent la vie de la Cour à Vincennes, Versailles et Fontainebleau, puis les campagnes de Flandre. Toutes présentent une réelle qualité artistique et sont animées sur fond architectural de groupes de personnages et cavaliers campés avec un bon sens du mouvement. Les 34 estampes dessinées par Van der Meulen, le peintre des conquêtes de louis XIV, sont gravées par R. Bonnart, Baudoin, Van Huchtenburg et Simoneau. Superbe recueil de vues de taille monumentale, somptueux panoramas du peintre bruxellois Adam Van der Meulen (1632-1690), appelé par Le Brun à Paris, nommé Premier peintre du Roi et directeur de la Manufacture des Gobelins. Il réalise plus de 150 planches pour le Cabinet du Roi. Van der Meulen accompagnait le roi dans tous ses déplacements et s'attachait à le portraiturer dans ses victoires et ses conquêtes, tout en représentant les villes conquises avec un réalisme de géographe. « Elève de Peter Snayers Van de Meulen apprit de celui-ci à dessiner les chevaux et la technique légère et transparente de l’école de Rubens. Il fut chargé de faire les modèles des tapisseries représentant les hauts faits de Louis XIV et accompagna le Roi dans tous ses voyages et toutes ses guerres. Ses tableaux reproduisent avec fidélité les compositions des troupes et jusqu’aux costumes de certains personnages et sont à ce titre des documents précieux. Quand il accompagna le roi dans les campagnes de Flandre en 1667, de Franche-Comté en 1668 et de Hollande en 1672, il prenait chaque jour les ordres du Roi, sur les épisodes que celui-ci désirait voir représenter. Il dessinait ainsi sur les lieux les campements, disposition des armées et sièges. Il peignait à la perfection les armées en campagne ». Benezit, VII, 366-367. Le recueil est ainsi réparti : - 11 Planches doubles : Vue du château de Vincennes, Vue du château de Versailles, La Reine allant à Fontainebleau, Vue de la ville et de la Citadelle de Cambray, Saint-Omer vu du costé du fort de Bournonuille, L’armée du Prince d’Orange, Vue de St Laurent de la Roche (x 2), Vue du chasteau Ste Anne (x 2), Vue du chasteau de Joux. - 10 Planches triples : Marche du Roi sur le Pont-neuf à Paris, Le Roi et sa calèche dans le bois de Vincennes, Vue du château de Versailles, Vue de la ville d’Ardrès, Entrée de la Reine dans Arras, Arrivée du Roy devant Douai, Arrivée du Roy au camp devant Mastrick, Valenciennes prise d’assaut, Le Roy s’étant rendu maitre de la ville de Cambray, Vue de Leuve. - 13 Planches quadruples : Vue du château de Fontainebleau, Vue de la ville de Béthune en Artois, Vue de la ville et du Port de Calais, Entrée du Roi dans Dunkerque, Vue de Tournay, Vue de la ville de L’Isle, Vue de Courtray, Vue de la ville et du siège d’Oudenarde, Vue de la Ville de Besançon, Dole prise dans la première conqueste que le Roy a faite, Vue de la Ville et faubourg de Salins, Vue de la Ville de Gray, Vue de l’Armée du Roy. Somptueux recueil de premier tirage. L’un des exemplaires de présent offerts par le Roi Louis XIV, conservé dans sa superbe reliure de présent en maroquin rouge aux armes et chiffre couronné du Roi Louis XIV. Les exemplaires du Cabinet du Roi peuvent être composés de vues différentes et comporter un nombre de gravures différent. Celui-ci est complet tel que paru avec ses 34 gravures. Provenance: Château de Vaux le Vicomte.‎

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EUR35,000.00 (€35,000.00 )

‎[AVIGNON] ‎

Reference : 211932

‎Recueil des lettres-patentes, arrêts du parlement, ordonnances, &c. concernant la réunion de la ville d'Avignon & Comté Venaissin au domaine de la Couronne‎

‎S.l. [Avignon], 1769-[1770] in-8, pagination multiple, broché sous couverture factice XIXe de papier marbré. ‎


‎Ce recueil plutôt rare réunit les dispositions prises pour aligner le droit contadin sur celui du Royaume pendant l'occupation française des Etats du Pape de 1768 à 1774, destinée, comme l'on sait, à forcer la main de Clément XIII dans l'affaire de la suppression de la Compagnie de Jésus. Elle cessa sous son successeur Clément XIV dès qu'il eut cédé aux pressions des Couronnes. Il ne faut pas le confondre avec un autre recueil, de même objet, et de titre légèrement différent (Recueil des édits du Roi concernant la ville d'Avignon et le Comté Venaissin - d'ailleurs inséré ici comme pièce 3), mais dont la composition ne coïncide pas.On a successivement (la pièce 15 est manifestement intruse) :1. Recueil : 64 pp. - 2. Suite du recueil : 36 pp., avec un tableau dépliant hors texte (Récapitulation de l'état des biens des ci-devant sois-disans Jésuites). - 3. Recueil des édits du Roi concernant la ville d'Avignon et le Comté Venaissin : 56 pp. - 4. Arrest du Conseil d'Etat du Roi, concernant l'imprimerie & la librairie d'Avignon & du Comtat Venaissin. Du 10 août 1769 : 4 pp. - 5. Déclaration du Roi, donnée à Compiègne le 25 du mois d'août 1769 : 4 pp. - 6. Edit du Roi, concernant les bénéfices situés dans l'Etat d'Avignon & dans le Comté Venaissin. Donné à Versailles au mois de septembre 1769 : 4 pp. - 7. Arrest du Conseil d'Etat du Roi, qui ordonne que les imprimeurs d'Avignon & du Comté Venaissin, dont les places sont supprimées par arrêt du Conseil du 10 août dernier, continueront d'exercer leur état d'imprimeur jusqu'à leur mort ou démission volontaire. Du 29 septembre 1769 : 3 pp. - 8. Edit du Roi, qui fixe à la somme de huit cent livres l'indemnité dûe à chacun des quatre greffiers criminels de la ville d'Avignon, par la suppression de leurs charges. Donné à Versailles au mois de septembre 1769 : pp. 167-169. - 9. Arrest de la Cour concernant les troupeaux pour la conservation des oliviers : pp. 171-178. - 10. Lettres patentes du Roi, concernant les notaires de la ville d'Avignon. Du 5 novembre 1769 : pp. 179-182. - 11. Edit du Roi, concernant les bénéfices situés dans l'Etat d'Avignon & dans le Comté Venaissin. Donne à Fontainebleau au mois d'octobre 1769 : pp. 183-190. - 12. Extrait des registres du Conseil d'Etat du Roi : pp. 191-194. - 13. Lettres patentes du Roi portant nomination des consuls, assesseur de la ville d'Avignon. Du 11 décembre 1769 : pp. 195-197. - 14. Edit du Roi, portant suppression de l'office de juge royal de la ville d'Avignon, & rétablissement de celui de viguier de ladite ville. Donné à Versailles au mois de décembre 1769 : pp. 199-204, un f.n.ch. - 15. Edit du Roi, portant suppression des offices de conseillers lieutenant généraux de police, ci-devant créés, à l'exception de la ville de Paris (...). Donné à Fontainebleau au mois d'octobre 1699 : 4 pp. - 16. Edit du Roi, portant union de l'office de juge royal de la ville de Carpentras, à la sénéchaussée de ladite ville. Donné à Versailles le 22 de décembre 1769 : pp. 203-205. - 17. Edit du Roi, portant règlement sur le consulat de la ville de Carpentras. Donné à Versailles au mois de décembre 1769 : pp. 207-210. - 18. Edit du Roi, portant règlement pour les courtiers de marchandises de la ville d'Avignon : pp. 211-214. - 19. Ordonnance du Roi, pour la réunion de la maréchaussée d'Avignon & du Comtat Venaissin, à celle de Provence. Du 27 décembre 1769 : pp. 215-217. - 20. Déclaration du Roi, concernant les substitutions dans le Comté Venaissin. Donné à Versailles le 22 décembre 1769 : pp. 219-222. - 21. Edit du Roi, qui supprime les oeuvres sous les titres de La Croix, de la dévote confrairie des marchands drapiers, & de Notre-Dame de la Conception, établies à Avignon, & en affecte les revenus à l'Aumône générale de ladite ville. Donné à Versailles au mois de décembre 1769 : pp. 223-226. - 22. Lettres patentes du Roi, concernant le Mont-de-Piété de la ville d'Avignon. Du 22 décembre 1769 : pp. 227-230. - 23. Edit du Roi, portant réunion de l'Oeuvre des repenties de la ville d'Avignon, à celle du Bon-Pasteur & des recluses de la même ville : pp. 231-234. - 24. Edit du Roi, qui permet aux habitans d'Avignon & Comté Venaissin, pendant cinq années, de stipuler l'intérêt au denier vingt dans les contrats de rente perpétuelle (...) : pp. 235-238. - 25. Arrest du Parlement du 5 février 1770 concernant les appels émis des sentences rendues par les anciens juges : pp. 239-241. - 26. Extrait des registres du parlement. Du 15 février 1770 : pp. 243-245. - 27. Edit du Roi, sur l'exercice des jurisdictions des monnoies & de la conservation des fermes d'Avignon & du Comté Venaissin (...) : pp. 247-249. - 28. Edit du Roi, portant que les cinq anciens auditeurs de la Rote d'Avignon jouiront des droits & privilèges de nobles (...). Du mois de février 1770 : pp. 251-253. - 29. Déclaration du roi, qui détermine les officiers des tribunaux de justice des villes d'Avignon & du Comté Venaissin qui jouiront des gages au denier vingt-cinq du montant de la finance de leurs offices (...) : pp. 255-258. - 30. Edit du roi, portant crétion d'offices de notaires royaux pour la ville de Carpentras (...) : pp. 259-266.Seulement deux exemplaires au CCF (Avignon et Méjanes). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎BOUCHER, Juste-François.‎

Reference : LCS-18057

‎Recueil de décorations intérieures. Edition originale de la plus grande rareté de ce précieux recueil d’architecture d’intérieur par le fils du peintre François Boucher, orné de 60 planches en premier tirage.‎

‎Édition originale de la plus grande rareté de ce précieux recueil d’architecture d’intérieur. S.l. [Paris], s.n. [Chéreau], s.d. [c. 1774-1775]. In-folio de 60 planches gravées, qq. rares rousseurs marginales. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, pièce de titre noire, tranches dorées. Reliure de l’époque. 391 x 251 mm.‎


‎Édition originale de la plus grande rareté de ce précieux recueil d’architecture d’intérieur. Berlin 4054. « In-folio avec 60 planches publiées en 15 cahiers. Décorations intérieures de style Louis XVI » (Rahir Bibliothèque 337). “One of the major works of Boucher, son of the great painter. The plates show interior decoration at the height of the Louis XVI style (and the transition from Louis XV) which few works of the time had done.” L'architecte et graveur Juste-François Boucher (1736-1782), fils du célèbre peintre François Boucher, consacra ses premiers travaux essentiellement à la décoration sans pour autant négliger la serrurerie, le mobilier et l'orfèvrerie. Le Recueil de décorations intérieures en est le complément par la précision des détails. Le présent recueil est orné de 60 superbes planches hors texte d’architecture d’intérieur montrant des Décorations de Lambris, des Elévations d’alcoves, d’un Buffet à vaisselle, d’une Armoire, des Plans et Elévations d’une salle de Bain, d’une salle à manger avec un Buffet, d’une Chambre à coucher, de Bibliothèques aux côtés d’une Cheminée, etc. Superbe exemplaire de ce rarissime recueil recensant le mobilier du XVIIIe siècle, conservé dans sa reliure en maroquin rouge de l’époque, condition très rare pour cet ouvrage paru sous forme de cahiers. Aucun exemplaire de cette édition originale complet de ses 60 planches n’est apparu sur le marché public depuis le début des relevés en 1960. Un fac-similé de cet ouvrage a été édité en 1900.‎

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EUR12,000.00 (€12,000.00 )

‎BOUCHER, François  / LONDERSEEL, Assuerus van / BOUCHARDON, Edme.‎

Reference : LCS-17828

‎Les cris de Paris. Unique et remarquable recueil de 192 estampes du XVIIIe siècle provenant de la bibliothèque Edouard Rahir, relié à l’époque pour le roi Louis XV ou son entourage proche, réunissant François Boucher, Bouchardon, Sébastien Leclerc, Fleurimont, Van Loo et une merveilleuse suite non répertoriée d’Assuerus van Londerseel.‎

‎Ce recueil est du plus haut intérêt pour la connaissance des métiers et des costumes sous Louis XV. Certaines des gravures sont de véritables estampes de mode. Paris, chez Huguier, vers 1735. Plein veau havane marbré, dos à nerfs richement orné, pièces de titre en maroquin rouge, tranches jaspées. Reliure de l’époque.318 x 238 mm.‎


‎12 planches in-4 gravées par Le Bas et Ravenet d’après les dessins de Boucher. 1. Gaigne Petit – 2. A Racomoder les vieux souflets – 3. Des noisettes au litron – 4. Balais Balais – 5. Charbon Charbon – 6. A. Ramonner du Haut en bas – 7. A la crème – 8. Des patez – 9. Chaudronier chaudronier – 10. Des radix des raves – 11. La Laittiere – 12. Au vinaigre.Ce recueil est du plus haut intérêt pour la connaissance des métiers et des costumes sous Louis XV. Certaines des gravures sont de véritables estampes de mode.« Le père de Boucher, dessinateur de broderies, fut le premier maître de l’enfant. Mais devant les dispositions dont il témoignait, il se décida à le faire travailler sous une direction plus autorisée que la sienne. François Boucher entra dans l’atelier de Le Moine, dont il imita bientôt la manière, dans Le jugement de Suzanne.Il n’y resta que fort peu de temps, quelques mois à peine, puis vint travailler chez le père du graveur L. Cars, lequel était éditeur. Mariette nous dit à ce sujet que Boucher y dessinait pour les planches de Cars et qu’il recevait pour ce travail 60 livres par mois, non compris le logement et la table. Ce fut ainsi qu’en 1721 il fit les illustrations de l’Histoire de France de Daniel, gravées par Baquoy. Entre temps, il avait commencé à s’adonner à l’art de la gravure et ses premiers essais décidèrent M. de Julienne à lui confier le soin de graver les dessins de Watteau. Le jeune artiste, encore très épris de son art, travaille à la fois le dessin, la gravure et la peinture. Les 24 livres par jour que M. de Julienne lui donnait pour prix de son travail lui faisaient la vie assez facile, mais Boucher voulait entrer à l’Académie et s’efforçait de perfectionner sa technique. En 1723, il emporta le premier prix au concours de l’Académie, avec Evilmerodach délivrant Joachim. Il avait à peine 20 ans. Mais il ne possédait pas encore la faveur dont il devait jouir plus tard et l’influence contraire du duc d’Antin ne lui permit pas d’obtenir son envoi à Rome comme pensionnaire du roi. Deux ans plus tard, néanmoins, ayant réuni quelque argent, et grâce à la générosité d’un tiers, il fit le voyage d’Italie en compagnie de Carle Van Loo. Il ne semble pas d’ailleurs que Boucher ait tiré grand enseignement de l’étude des écoles italiennes, tout au moins de celles de la grande époque classique. Ses goûts le portaient naturellement vers une forme plus badine et moins étudiée, et des maîtres transalpins c’est assurément Albani, Tiepolo et Baroccio qui produisirent avec lui la plus grande influence. Agréé à l’Académie, dès son retour d’Italie en 1731, il devint immédiatement le peintre mondain, le portraitiste, semi-officiel des femmes à la mode, épouses ou maîtresses des financiers et des mythologies galantes, telles Vénus commandant des armes à Vulcain pour Enée. Il illustra dans le même temps, Molière et La Fontaine » (Benezit).- [Relié avec] : Londerseel, Assuerus van. (Anvers 1572 – Rotterdam 1635).Probablement élève de Peter van des Borcht. On lui doit notamment des bois dans le goût de Virgile Solis pour des figures de la Bible. On lui doit également des gravures d’ornements pour les joailliers, ainsi que cette remarquable suite de masques et danseurs constituée de 9 estampes à pleine page, vers 1600, à ce jour non répertoriée.- [A la suite] : Actions glorieuses de S. A. S. Charles Duc de Lorraine, 13 planches.- [Puis] : Médailles du Règne de Louis XV (par Godonnesche ou Fleurimont), 56 planches.- [Et] : Recueil de différentes Charges dessigné à Rome par Carloo Vanloo, Peintre du Roy, c. 1737. 12 planches.Premier tirage de cette superbe suite de 12 portraits d’hommes en pied de nations étrangères, gravées par Le Bas et Ravenet d’après Van Loo.- 30 planches diverses et portraits de la Marquise du Châtelet et de Voltaire, gravés par Fessard, J. P. Le Bas, Frère, Surugue, Aveline, d’après Jeaurat, Boucher, Wouvermans, Téniers, Watteau, etc.- [Enfin] : Bouchardon. Études prises dans le bas peuple, ou les cris de Paris, 1737-1746.In-4. 60 planches.Ce rare recueil se compose de 5 séries de 12 planches chacune, représentant les types des différents marchands et ouvriers ambulants de Paris. Ces planches, dessinées par Bouchardon, ont été gravées à l’eau-forte par Caylus et terminées par Fessard. Il est très rare de trouver une suite complète des 60 estampes.Première suite, 1737. Et se vendent à Paris chez Fessard. 1 pte. tache sur 1 pl.Seconde suite, 1737. Chez Fessard.Troisième suite, 1738. Chez Fessard.Quatrième suite, 1742. Chez Fessard.Cinquième suite, 1746. A Paris chez Joullain.« Très beau recueil dû au comte de Caylus » (Cohen).La signature du Comte de Caylus, auquel est dû ce très beau recueil, se retrouve encore, à la pointe, sur certaines des planches.La cinquième suite figure ici avant les numéros, comme dans le célèbre exemplaire Charles Cousin, Lord Carnavon, cité par Cohen en maroquin de Hardy.L’illustration superbe, montée sur onglets, constitue la plus belle suite de dessins exécutée par Bouchardon.Mêlant dans ceux-ci élégance et réalisme, ce grand sculpteur, excelle dans la représentation d'attitudes très variées et très vivantes et reproduit ainsi d'une façon très personnelle et pittoresque le monde si multiforme des petits métiers ambulants de Paris au début du XVIIIe siècle : porteur d'eau, vendeur de moulins, écosseuse de pois, écureuse, lanterne magique, vendeur de lardoirs, vinaigre, vendeuse de cerneaux, de petits pâtés, de pommes cuites au four, porteur d'eau, crocheteur, cureur de puits, raccomodeur de seaux et de souflets, mort aux rats, peaux de lapin, lacets, cotterets, balais, café, barbier, vielleux, diseuse de bonne aventure, tonnelier, crieuse de vieux chapeaux etc...Des planches de très belle facture, très pures et à très grandes marges.Remarquable et unique ensemble de 192 gravures sur très grand papier fort des XVIIe et XVIIIe siècles vraisemblablement réunies et reliées vers 1750 pour le roi Louis XV ou son entourage proche comme l’atteste la fleur de lys surmontée de la couronne royale frappée en queue du dos.Les estampes coûtèrent 64 livres, prix considérable au XVIIIe siècle et la reliure 4 livres.De la bibliothèque Edouard Rahir avec ex-libris adjugé au prix de 6 000 F le 7 mai 1935 (n°732).‎

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EUR45,000.00 (€45,000.00 )

‎DE MONTAIGLON Anatole ‎

Reference : 13452

‎Recueil de poésies françoises des XVème et XVIème siècles, ‎

‎DE MONTAIGLON Anatole Recueil de poésies françoises des XVème et XVIème siècles, morales, facétieuses, historiques, réunies et annotées par Anatole DE MONTAIGLON. (Du tome I au tome IX) puis par Anatole DE MONTAIGLON et James de ROTHSCHILD. Du tome X au dernier, tome XIII). 13 tomes en 13 volumes, in 12, pleine toile rouge de l’éditeur, sur papier vergé fort, non rognés. A Paris chez P. JANET volume I à VII, librairie A. FRANCK volume IX et Paul DUFFIS du tome X au tome XIII 1855 à 1878.Bibliothèque Elzévirienne. Coiffes tassées ou manquantes (et restaurées) Charnière renforcée aux tomes VI-VII VIII et XII. Tome I ; faux-titre, titre, XVI avertissement, 319 pages. Catalogue bibliothèque elzévirienne de 8 pages en fin de volume. 1855. Tome II faux-titre, titre, 335 pages. Catalogue bibliothèque elzévirienne de 8 pages en fin de volume. Tome III faux-titre, titre, 336 pages 1856. Tome IV 335 pages 1856. Tome V faux-titre, titre, 327 pages 1856. Tome VI faux-titre, titre, 351 pages, 1857. (Charnière restaurée).Tome VII faux-titre, titre, 351 pages 334 pages (une charnière restaurée) 1857. Tome VIII faux-titre, titre, 352pages (une charnière restaurée) 1858. Tome IX faux-titre, titre, 366 pages 1865 (petite déchirure réparée à la dernière page). Tome X faux-titre, titre, 392 pages. Tome XI faux-titre, titre, 415 pages 1876. Tome XII faux-titre, titre, 423 pages (une charnière restaurée) 1877. Tome13 faux-titre, titre, 432pages 1872. RARE complet en 13 tomes. Belle édition sur beau vergé, non rogné. (avec les petits défauts annoncés) 160€ (L83 Sy Esc GRE) anthologie, poésie, XVème siècle, XVIème siècle, recueil, historien, banquier, bibliothécaire, satire, facéties Photos 2015 01 21 6515 6516 6517 6520 6521 6522 6523 65246525 6526 6527 6528 6529 6530 6531 6532 DE MONTAIGLON Anatole Recueil de poésies françoises des XVème et XVIème siècles, morales, facétieuses, historiques, réunies et annotées par Anatole DE MONTAIGLON. (Du tome I au tome IX) puis par Anatole DE MONTAIGLON et James de ROTHSCHILD. Du tome X au der nier, tome XIII). 13 tomes en 13 volumes, in 12, pleine toile rouge de l’éditeur, sur papier vergé fort, non rognés. A Paris chez P. JANET volume I à VII, librairie A. FRANCK volume IX et Paul DUFFIS du tome X au tome XIII 1855 à 1878.Bibliothèque Elzévirienne. Coiffes tassées ou manquantes (et restaurées) Charnière renforcée aux tomes VI-VII VIII et XII. Tome I ; faux-titre, titre, XVI avertissement, 319 pages. Catalogue bibliothèque elzévirienne de 8 pages en fin de volume. 1855. Tome II faux-titre, titre, 335 pages. Catalogue bibliothèque elzévirienne de 8 pages en fin de volume. Tome III faux-titre, titre, 336 pages 1856. Tome IV 335 pages 1856. Tome V faux-titre, titre, 327 pages 1856. Tome VI faux-titre, titre, 351 pages, 1857. (Charnière restaurée).Tome VII faux-titre, titre, 351 pages 334 pages (une charnière restaurée) 1857. Tome VIII faux-titre, titre, 352pages (une charnière restaurée) 1858. Tome IX faux-titre, titre, 366 pages 1865 (petite déchirure réparée à la dernière page). Tome X faux-titre, titre, 392 pages. Tome XI faux-titre, titre, 415 pages 1876. Tome XII faux-titre, titre, 423 pages (une charnière restaurée) 1877. Tome13 faux-titre, titre, 432pages 1872. RARE complet en 13 tomes. Belle édition sur beau vergé, non rogné. (avec les petits défauts annoncés) ‎


Charbonnel - Bar le Duc

Phone number : 03 29 79 40 63

EUR190.00 (€190.00 )

‎ROUSSEAU Jean-Jacques:‎

Reference : 20330

(1761)

‎Préface de la Nouvelle Héloïse: ou entretien sur les romans, entre l'éditeur et un homme de lettres. [suivi de] Recueil d'estampes pour la Nouvelle Héloïse, avec les sujets des mêmes estampes, tels qu'ils ont été donnés par l'éditeur.‎

‎A Paris, chez Duchesne, 1761. In-12 de IV-91-[1] et 47 pages, plein veau moucheté brun, dos lisse orné de filets et fleurons. ‎


‎Le Recueil d'estampes pour la Nouvelle Héloïse devrait avoir 12 gravures par Gravelot, les 4 premières ont été ôtées: nous avons les planches 5 à 12. Très rare édition originale publiée le 16 février. Rousseau choisit de publier ce texte après la parution de son roman Julie ou la nouvelle Héloïse: "Ce dialogue ou Entretien supposé était d’abord destiné à servir de Préface aux Lettres des deux Amans. Mais sa forme & sa longueur ne m’ayant permis de le mettre que par extrait à la tête du recueil, je le donne ici tout entier, dans l’espoir qu’on y trouvera quelques vues utiles sur l’objet de ces sortes d’Écrits. J’ai cru d’ailleurs devoir attendre que le Livre eût fait son effet avant d’en discuter les inconvéniens & les avantages, ne voulant ni faire tort au Libraire, ni mendier l’indulgence du Public" (J.-J. Rousseau, Avertissement). Le Recueil contient bien le feuillet d'errata de la Préface. Pour la Préface: McEachern P1 ; Dufour 92 ; Sénelier 365 ; Gagnebin 2. Pour le Recueil : McEachern R1 ; Dufour 89 ; Gagnebin 5 ; Sénelier 366 ; Cohen 904. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF1,500.00 (€1,535.25 )

‎Recueil composé par l'auteur lui-même LA ROCHEFOUCAULD-LIANCOURT (Frédéric Gaëtan).‎

Reference : 4133

(1840)

‎[Recueil sur les prisons].‎

‎Paris, , 1840-1845 . 7 titres en 2 vol. in-8, demi-maroquin cerise, dos lisses ornés, encadrement de simple filet et de guirlande dorés sur les plats de toile gaufrée, tranches dorées (reliure de l'époque). ‎


‎Précieux recueil composé à l'initiative de Frédéric-Gaëtan de La Rochefoucauld-Liancourt (1779-1863), dernier fils du célèbre philanthrope le duc de La Rochefoucauld-Liancourt (1747-1827).Intéressant exemplaire du docteur Jules Juillet, maire de Creil (Oise), relié avec une L.A.S. de l'auteur en date du 8 mai 1850. L'on y apprend que le présent recueil a été composé par le marquis lui-même. Député du Cher depuis 1827, il combattit le projet de loi du système pénitentiaire proposé par le gouvernement. La Monarchie de Juillet fut une période à la fois d'intense réflexion et de réformes législatives sur le régime des prisons. Se plaçant dans la ligne de Beccaria et d'Howard, l'auteur intervint dans le débat parlementaire pour réfuter la nécessité du silence et de l'isolement individuel des détenus, qui devait être introduit sous le nom de système pénitentiaire, dans le but de renforcer la surveillance et d'empêcher les révoltes. Le marquis de La Rochefoucauld-Liancourt prit aussi une part active à la discussion sur l'émancipation des noirs ; il avait succédé à son père comme président de la Société de la Morale chrétienne.Les documents et pièces réunis à cette occasion dans une série de plusieurs écrits successifs constituent un ensemble de premier ordre ; le fils n'est pas moins intéressant que le père dans ses efforts pour l'amélioration de la condition humaine. Sauf deux, tous les titres de ce recueil sont du marquis de La Rochefoucauld :1. Examen de la théorie et de la pratique du système pénitentiaire. Paris, Delaunay, 1840, [4]-III-385-[2] pp.2. Conséquences du système pénitentiaire. Clermont-sur-Oise, A. Carbon, s.d. [1842], 169 pp. Le titre est indépendant, mais le contenu forme un complément de l'Examen. 3. De la mortalité cellulaire, dernier document présenté à la Chambre des Députés. [Paris], A. Henry, s.d. [1843], 80 pp.4. GLEIZES (Vénuste) : Mémoire sur la réforme des prisons et contre le projet de loi présenté aux Chambres Législatives, par M. le ministre de l'Intérieur (session de 1840). Brest, A. Proux, 1840, 80 pp.5. Documents relatifs au système pénitentiaire extraits du Journal de la Société de la morale chrétienne. Paris, A. Henry, 1844, VIII-455 pp.6. COFFINIERES (A.-S.-G.) : Rapport sur le système cellulaire. Rapport à la Société philotechnique, sur l'ouvrage intitulé : Documents relatifs au système pénitentiaire. [Paris], A. Henry, s.d. [1844], 52 pp.7. Discours prononcés à la Chambre des Députés dans la discussion du projet de loi sur la réforme des prisons. Suivis de l'examen du rapport de M. Béranger, Pair de France, sur les travaux de la Société de patronage des jeunes libérés. Paris, Maulde et Renou, 1845, [2]-96 pp. ‎

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Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎Collectif : MONGRUEL ; PINAUD, Auguste ; OLIVIER, Joseph ; MILLET‎

Reference : 64374

(1846)

‎[ Recueil de 9 extraits d'ouvrages et opuscules sur le magnétisme et l'électricité : ] Recueil d'articles et comptes-rendus par Mongruel [ Suivi de : ] Note sur une disposition nouvelle de la Pile à courant constant, et sur ses effets chimiques, lue dans la séance du 15 mai 1845 par Aug. Pinaud [ Suivi de : ] Mémoire sur la coloration par l'électricité des papiers impressionnables à la lumière, et sur une nouvelle classe d'empreintes électriques ou électrographies lu à l'Académie des Sciences de Toulouse dans la séance du jeudi 13 juillet 1843, par Auguste Pinaud [ Suivi de : ] Système des Passes magnétiques ou ensemble des procédés de magnétisation, extrait du cours du Professeur Laurent [ Suivi de : ] L'art de former les Somnambules, Traité pratique de somnambulisme magnétique à l'usage des gens du monde et des médecins qui veulent apprendre à magnétiser, par M.*** de Montpellier [ Suivi de : ] Dispensaire magnétothérapique de Toulouse [ Suivi de : ] L'Union Magnétique. Journal de la Société Philanthropico-Magnétique de Paris. Clinique. Lamentationes. Théorie Enseignement. Faits magnétiques. Variétés. Bibliographie. Chronique. Revue des Journaux. Statuts. Millet gérant [ Suivi de : ] [ Traitement électro-médical et chaînes hydro-électriques Pulvermacher ] [ Suivi de : ] Traitements magnétiques [Troisième Partie de : Traité de magnétisme suivi des Paroles d'un Somnambule et d'un Recueil de Traitements Magnétiques, par Joseph Olivier, L. Jougla, 1849 ] ‎

‎ 1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane marron, dos lisse orné, contient : Recueil d'articles et comptes-rendus par Mongruel, pp. 99-168 et 217-248 [ Suivi de : ] Note sur une disposition nouvelle de la Pile à courant constant, et sur ses effets chimiques, lue dans la séance du 15 mai 1845 par Aug. Pinaud, Extrait des Mémoires de l'Académie Royale des Sciences de Toulouse, Imprimerie de Jean-Matthieu Douladoure, s.d., 10 pp. [ Suivi de : ] Mémoire sur la coloration par l'électricité des papiers impressionnables à la lumière, et sur une nouvelle classed'empreintes électriques ou électrographies lu à l'Académie des Sciences de Toulouse dans la séance du jeudi 13 juillet 1843, par Auguste Pinaud, Imprimerie Lavergne, Toulouse, 16 pp. [ Suivi de : ] Système des Passes magnétiques ou ensemble des procédés de magnétisation, extrait du cours du Professeur Laurent, Imprimerie de Forest, Nantes, 15 pp. [ Suivi de : ] L'art de former les Somnambules, Traité pratique de somnambulisme magnétique à l'usage des gens du monde et des médecins qui veulent apprendre à magnétiser, par M.*** de Montpellier, De l'Imprimerie de Pierre Grollier, Montpellier, 1846, 68 pp. [ Suivi de : ] Dispensaire magnétothérapique de Toulouse, Imprimerie de Froment Fils, Toulouse, 16 pp. [ Suivi de : ] L'Union Magnétique. Journal de la Société Philanthropico-Magnétique de Paris. Clinique. Lamentationes. Théorie Enseignement. Faits magnétiques. Variétés. Bibliographie. Chronique. Revue des Journaux. Statuts. Millet gérant, 32 pp. [ Suivi de : ] [ Traitement électro-médical et chaînes hydro-électriques Pulvermacher ] Pulvermacher, Imprimerie Walder, Paris, 112 pp. [ Suivi de : ] Traitements magnétiques [Troisième Partie de : Traité de magnétisme suivi des Paroles d'un Somnambule et d'un Recueil de Traitements Magnétiques, par Joseph Olivier, L. Jougla, 1849 ] Imprimerie de Ph. Montaubin, Toulouse, pp. 349-521‎


‎Très intéressant recueil éclectique sur le magnétisme, réuni dans les années 1845-1855, et qui nous plonge dans cette atmosphère si particulière et si sensible au rôle de puissants magnétiseurs, qu'Honoré de Balzac, Alexandre Dumas, Théophile Gautier ou plus tard Robida sauront rendre avec talent. On remarquera que les époux Mongruel furent condamnés pour délit d'escroquerie par le tribunal correctionnel de Lyon en 1855, mais leur usage du "magnétisme" ne put être qualifié d'exercice illégal de la médecine. Bon état (dos et coins un peu frottés, marges trop courtes pour une grande partie de l'ouvrage de Pulvermacher)‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR450.00 (€450.00 )

‎CHANSONS D'AMOUR‎

Reference : 17393

‎[Recueil manucrit de poésies de la Renaissance.]‎

‎1575.‎


‎ Un recueil de poésies sur l'amour, dans une magnifique reliure de l'époque, superbement calligraphié et orné de grandes initiales, de culs de lampes et de fleurons peints en or et en couleurs. Il est daté, au f. 27v, de 1575. On y repère des poésies de Ronsard, Mellin de Saint-Gelais, Desportes, Jean Bastier de La Péruse, Clément Marot ... D'autres sont inédites. Sur le premier plat de la reliure figurent les initiales "I. D. M." et la devise "Non sans regret" et sur le second plat, "A.D.G." et "Tousjours loyal". Tout au long de ce recueil on retrouve ces devises et initiales : 3 fois pour "I. D. M.", écrit aussi "J. D. M." et 6 fois pour "A.D.G." Tout laisse penser que certaines de ces poésies anonymes sont des mystérieux "A.D.G." et/ou à "J. D. M." Un examen attentif du volume nous permet de trouver au moins un nom. Au verso du second feuillet, figure à l'envers, sans doute par décharge : "Toujours loyal" et la signature : A. de Gandt. Ce nom nous oriente vers le Nord de la France ou la Flandre méridionale. Une hypothèse confirmée par le style de la reliure. Notons par ailleurs, que l'on peut lire dans ce recueil au moins 5 sentences en espagnol (f. 36v, 84 87, 93, 123). Certaines poésies destinées au chant, ou "chansons", qui figurent dans ce volume ont été mises en musique par Thomas Créquillon, Claude Goudimel, Jehan Chardavoine... et on en ignore toujours les auteurs. Ce A. de Gandt pourrait bien être de ceux-ci. Notons par ailleurs que certaines des poésies inédites de ce recueil ont été écrites par une femme. "Le début de la décennie 1570-1580 constitue un tournant de lhistoire de la poésie en France. Au moment où l'école de la Pléiade voyait disparaître quelques-uns de ses premiers membres, une nouvelle génération de poètes inspirée par l'exemple de Philippe Desportes apparut, qui allait quelque peu concurrencer la domination de Ronsard. Une nouvelle esthétique mondaine et néopétrarquisante, teintée de néoplatonisme, se diffusa dans la poésie. Son public nétait plus composé de savants humanistes mais des gens de la Cour et des "salons" ou cercles qui se multipliaient autour de personnages influents. L'une des particularités de la poésie produite dans le cadre de ces "salons" est davoir souvent fait lobjet de copies manuscrites, conservées dans des recueils plus ou moins homogènes, qu'on peut désigner comme des albums. Rarement autographes, les poèmes consignés sont le témoignage des échanges littéraires, philosophiques ou musicaux de leurs participants ou de contributeurs extérieurs. Surtout, les albums constitués au début des années 1570 présentent souvent des versions manuscrites antérieures à leur diffusion imprimée. Ils informent ainsi autant l'histoire sociale et l'étude des pratiques culturelles, que l'histoire littéraire, en éclairant un chapitre déterminant de leur génétique textuelle." François Rouget, Poésie et sociabilité en France vers 1570. Voici les pièces que nous avons pu attribuer : -Thomas Créquillon, "Oncques amour ne fut sans grand langueur" (f. 36v). - Jean Bastier de La Péruse, "Amour nest autre chose" (36v). - Claude Goudimel, "Je souffre passion dune amour forte" (60). - Clément Marot, "Secourez-moi Madame par amours" (62v). "Je ne me confesseray point" (34v). - Philippe Desportes, "Blessé d'une plaie inhumaine" (101). - Mellin de Saint-Gelais, "Combien est heureuse la peine de celer une flamme amoureuse" (52). - Ronsard, "Las ! Je n'eusse jamais pensé" (71v), "Qui veult sçavoir amour & sa nature" (117). - On retrouve "Tu t'en vas ma mignone" (139) que l' dans le "Recueil et eslite de plusieurs belles chansons joyeuses, honnestes et amoureuses" (1576) de Jehan Chardavoine, qui l'a mis en musique. Les initiales "J. D. M." apparaissent sur les feuillets : 11v, 36, 93. Celles de "A.D.G." : f. 16, 23v, 27v, 52, 141v, 158. Provenances : - Catalogue de la bibliothèque de Mme Théophile Belin, I, 1936, n°37. - Bibliothèque poétique de Jean Paul Barbier-Mueller, 2011, n° 102. /// In-4 de (2), 163 ff. Maroquin rouge, dos orné, plats richement ornés d'une plaque azurée avec un médaillon central peint en noir, écoinçons, fers azurés en coins, filets dorés en encadrement d'une bande peinte en noir et de filets dorés, tranches dorées. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET‎

Hugues de Latude - Villefranche de Lauragais
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Phone number : 06 09 57 17 07

EUR60,000.00 (€60,000.00 )

‎RECUEIL DES REPRESENTATIONS, PROTESTATIONS ET RECLAMATIONS... :‎

Reference : 14534

‎RECUEIL DES REPRESENTATIONS, PROTESTATIONS ET RECLAMATIONS...faites à Sa Majesté I. par les Représentants & Etats des Provinces des Pays-Bas Autrichiens....‎

‎"2. (Bruxelles), Imprimerie de la Nation, 1787-1788, in-8°, COLLATION; (18 tômes en 9 vols, XI recueil = Table de matière; XII-XIV= suppléments; XV-XVIII; Nouv. titre= Les Réclamations Belgique...) AVAILABLE; ; Second Recueil, Sixième Recueil, uncut copies, sewn, blind blue wrappers. Onzième Recueil (index !), sewn, modern blind wrapper, serious waterstains. (Incomplete, only three volumes). Price for the three volumes;."‎


Phone number : 0032 496 381 439

EUR80.00 (€80.00 )

‎LA FONTAINE, Jean de (1621-1695).‎

Reference : LCS-17817

‎L’Élégie pour Monsieur Foucquet. Recueil de poësies Dédié à Monseigneur le Prince de Conty. Par M. de La Fontaine. Edition originale très rare du « Recueil de Poésies diverses et chrétiennes » de La Fontaine imprimée à Paris en 1671.‎

‎Edition originale rarissime complète du troisième volume qui présente la célèbre « Élégie pour Monsieur Foucquet » de Jean de La Fontaine. A Paris, chez Pierre Le Petit, Imprimeur et Libr. Ordinaire du Roy, 1671. Avec privilège de sa Majesté. 3 volumes in-12 de : (16) ff., 418 pp. ; (6) ff., 414 pp. ch. 424, (4) ff., correction manuscrite p. 65 ; (4) ff., 368 pp. Frontispice gravé non signé, en tête de chaque volume. Plein maroquin rouge janséniste, armoiries frappées or au centre des plats, dos à nerfs, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée Martin Held. 153 x 88 mm.‎


‎Edition originale rarissime complète du troisième volume qui présente la célèbre « Élégie pour Monsieur Foucquet » de Jean de La Fontaine. Ce « Recueil est composé avec goût et renferme plusieurs morceaux qu’on chercherait vainement ailleurs ». (Brunet). « Fouquet, dans le moment de sa plus grande fortune, et, à ce qu’il croyait, de sa plus haute faveur, fut arrêté à Nantes le 5 septembre 1661, c’est-à-dire dix-neuf jours après avoir donné à Louis XIV et à toute sa cour une fête splendide dans son superbe château de Vaux. Les rigueurs du roi à son égard firent craindre qu’on eût le dessein de le faire périr. La Fontaine s’adresse dans cette élégie aux nymphes de Vaux ; il leur confie ses douleurs sur le malheur de son ami, et il les supplie de fléchir le roi en faveur de celui qui a embelli leurs demeures avec tant de magnificence. Cette Élégie fut publiée d’abord dans le Recueil de quelques pièces nouvelles et galantes, Cologne, 1667, in-12, t. II, p. 195 avec ce titre : Pour le malheureux Oronte ; ensuite dans les Fables nouvelles et autres poésies de M. de La Fontaine, 1671, in-12, p. 105, avec ce titre : Pour M. F. ; et enfin dans le Recueil de poésies, 1671, t. III, p. 340, avec ce titre : Pour Monsieur Fouquet. « Élégie. Pour M. Fouquet. Remplissez l’air de cris en vos grottes profondes ; Pleurez, Nymphes de Vaux, faites croître vos ondes ; Et que l'Anqueuil enflé ravage les trésors Dont les regards de Flore ont embelli ses bords. On ne blâmera point vos larmes innocentes ; Vous pouvez donner cours à vos douleurs pressantes ; Chacun attend de vous ce devoir généreux : Les Destins sont contents, Oronte (Fouquet) est malheureux. Vous l'avez vû naguère au bord de vos fontaines, Qui, sans craindre du Sort les faveurs incertaines, Plein d'éclat, plein de gloire, adoré des mortels, Recevait des honneurs qu'on ne doit qu'aux autels. Hélas qu'il est déchu de ce bonheur suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits : Les soucis devorans, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure. Voilà le précipice où l'ont enfin jetté Les attraits enchanteurs de la prospérité ! Dans les palais des Rois cette plainte est commune, On n'y connaît que trop les jeux de la fortune, Ses trompeuses faveurs, ses appâts inconstants ; Mais on ne les connaît que quand il n'est plus temps. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu'on croit avoir pour soi les vents & les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses désirs ; Le plus sage s'endort sur la foi des Zéphirs. Jamais un favori ne borne sa carrière ; Il ne regarde point ce qu'il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs & du bruit, Ne le saurait quitter qu'après l'avoir détruit. Tant d'exemples fameux que l'histoire en raconte, Ne suffisaient-ils pas, sans la perte d'Oronte (Fouquet) ? » « Ce Recueil de Poésies composé par Loménie de Brienne contient 24 pièces de La Fontaine : l’Épitre au prince de Conty, la Paraphrase du psaume XVII, dans le Tome I : l’Élégie pour Fouquet, une Ode au Roy, quatre fragments de Psyché, et 16 fables dans le tome III. L’achevé d’imprimer est du 20 décembre 1670. On trouve souvent le 3ème volume séparément. » (Tchemerzine). « Cette édition formée par Henri Loménie de Brienne ou Lucile Hélie de Brèves, suivant son pseudonyme, contient 24 pièces de La Fontaine. Au tome I, l’Épitre au prince de Conty et (pp. 413 à 418) la paraphrase du psaume XVII ; au tome II, aucune pièce ; au tome III (pp. 340 à 368), l’Élégie pour Fouquet, une ode au Roy, quatre fragments de Psyché et seize fables. – Le Tome II a le même titre que le tome III, sauf la virgule qui suit rue Saint Jacques et contient, dans les deux derniers feuillets, un privilège portant les dates du premier. Il faut reconnaître que La Fontaine y est le plus favorisé des auteurs par le nombre de ses pièces. M. P. P. Plan, dans un article du Mercure de France : Un texte non cité de La Fontaine (Tiré à part : Paris, Champion, 1903. Pièce in-8), lui attribue même la Préface du tome I. Les bibliographes semblent aussi, en disant que le tome III est rare à trouver avec les deux autres, en faire une édition séparée, ne veulent-ils pas parler plutôt du tome qui seul porte le titre de Poésies chrestiennes ? » (Rochambeau). Précieux exemplaire provenant des bibliothèques de Louis XIV (1638-1715) avec son chiffre entrelacé frappé au pied du feuillet de titre de chacun des trois volumes ; Pierre Michel Marie Double, évêque de Tarbes avec ses armoiries sur les plats ; Léopold Double (1812‑1881) ; baron Lucien Double (1848-1895) avec son ex-libris. Le baron Lucien Double (1848-1895) a été élevé au milieu des livres de la bibliothèque de Louis XIV que son père, Léopold, avait acquise en 1848. Ses deux centres d’intérêt étaient les livres de provenance royale ou princière et les livres d’une haute curiosité bibliographique (incunables, etc.). Sa bibliothèque fut dispersée à Paris en 1897.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR23,000.00 (€23,000.00 )

‎Vente du 3 au 6 juin 1914. Hotel Drouot‎

Reference : 82172

(1914)

‎ARCHITECTURE - Catalogue d'une très importante collection de livres d'architecture. Recueil d'ornements propres à la décoration des édifices et aux arts industriels par les maîtres ornemanistes français et étrangers des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Livres illustrés du XVe au XVIIIe siècle comprenant notamment une remarquable série de livres à figures sur bois italiens. Estampes, dessins‎

‎Paris, Librairie Albert Besombes, 1914, in-8 (16,(x25cm), broché, 190p. Bon état. 614 numéros pour les livres. 68 numéros pour les estampes et dessins. Table alphabétique des noms d'artistes et d'auteurs. ‎


‎Table des matières : I. OUVRAGES SUR LES BEAUX-ARTS : DESSIN, PERSPECTIVE, TRAITÉS D'ARCHITECTURE, RECUEILS TOPOGRAPHIQUES, GALERIES. II. RECUEILS D'ORNEMENTS PROPRES A LA DÉCORATION DES ÉDIFICES ET AUX ARTS INDUSTRIELS. 1° ORNEMENTS EXÉCUTÉS PAR DES ARTISTES FRANÇAIS : a — XVIe siècle b. — XVIle siècle c. — XVIII) 2. ORNEMENTS EXÉCUTÉS PAR DES ARTISTES ALLEMANDS : a. - XVI. siècle. b. — XVII. siècle. c. — XVIII. siècle 3° ORNEMENTS EXÉCUTÉS PAR DES ARTISTES DES PAYS-BAS. 4° ORNEMENTS EXÉCUTÉS PAR DES ARTISTES ITALIENS. . ORNEMENTS EXÉCUTÉS PAR DES ARTISTES ANGLAIS . . 6° PETITS MAITRES DES ÉCOLES FRANÇAISE, ALLEMANDE, DES PAYS-BAS ET ITALIENNE III. LIVRES ILLUSTRÉS. I. LIVRES ITALIENS A FIGURES SUR BOIS DES XVe ET XVI SIÈCLES 2° LIVRES ILLUSTRÉS en tous genres. ESTAMPES . DESSINS Index des noms d'artistes et d'auteurs :A. D. (Maître au monogr. 419 (19). Agrippa (C.), 502. Alberti (L. B.), 1. Albertolli (G.), 436. Albini (D. M.), 437. Album amicorum, 501. Alciat (A.), 503, 504. Aldegrever (H.), 479 (34). Altdorfer (A.), 350. Amman (Jost), 507-501, 534, 581, 583, :;89, 599. kndrea (Zoan, 438, 439. Anonymes. 84, 85, 86, 87, 153, 160, 161, 218, 334, 316, 394, 398, 431, 449, 469, 473, 419 (26-33, 85-91, 110). Anthéaume (13J, 179. AP 1604 Maître au monogr.), 47k) (78). Architecture à. la mode, 88. Architecture françoise, 2. Ariosto (L.:, 508. Arnoldt (J.), 479 (35). Arte del ben morire, 480. Aubert-Parent, 163. Audran 89, 90. Augustin Vénitien, 440, 441, 473. Aviler Babel (P.), 164-172. Babin, 173, 174. Bachelier (J. J.), 175. Bailly, 211. Balechou (J.-J.), 253. Baltesers (F1.), 479 (36;. Bang (Georg.), 479 (37). Bang (Hieron.), 368, 420, 479 (38). Bang (Théod.), 479 (39). Baptiste (v. Monnoyer). Baqueville, 91. Barbet (J.), 92. Eiattini (B.), 442. Baumann (D.), 399. Baudouin, 176. Bayfius (L.), 509. Beaugrand (de), 93. Beauvais, 183. Beham (Hans Sebald) 479 (40), 5100. Bein (H. van), 09 (92). Bella (St. della), 418. Bellay, 177. Bentzen (J.), 479 (41). Bérain (Claude), 95. Bérain (Jean), 94, 162. Bergomensis (J.-P. Foresti), 481t, Bertren (Th.), 178. Besson (J.), 5. Beytler (J.), 479 (42). Beytler (Mathias), 479 (43). Bèze (Th. de), 511. Bianchi (P.-F.), 443. Bianconi (C.), 444. Bibiena F. G.), 6. Bibel (Hist.-Bilder), 512. Biblische Figuren, 513. Bichard, 179. Bienvenu (P. L.), 180. Bink (J.), 479 (44). Birckenhultz 479 (45). Blason (Méthode du, 514, h15. Blondel (.1.-Fr. , 7-9, 112, 204. Blondel (Marie Michelle), 181. Blondus (Michel Le Blon dit), 408. Bocchius (A,), 516. Boffrand (G.), 10. Boillot (J.), 81. Boissard (J. J.), 517, 518. Bolmann (II.), 400. Bonasone, 519. Bonaventure (S.) 482, 483. Bonnart (chez). 96, 97. Bonthomme (G.), 182, 331. Boguet (N.), 98. Borgo (Lucas Pacioli di), 11. Bos (C.), 409, 431. Bossi (B.), 202, 445. Bouchardon (E.), 183. Boucher (Fr.), 184-188. Boucher (J.-Fr.) fils, 189-192. Boucquet (P.), 145. Boulanger, 193. Boulle (A.-Ch.), 99, 100. Bourdon (P.), 191. Bourguet (J.), 101, 102. Boutemie (D.), 145. Boyceau (J.), 103. Boyvin (R.), 66-73, 520. Brainclaire, 327. Briceau, 195. Briseux (C. L.), 12, 13. Brisville (Hugues), 104. Brosamer (Hans), 351. Bruchon (M.), 196, 197. Brun (Isaac), 479 (46). Bruyn (N. de), 368. Bry (Th. de) et ses fils, 352-355, 517, 518, 521, 522. Bull (H. de), 479 (93). Burgmair (H.), 523, 561. Burgundia (Anta), 524. C. A. B. I. a S. (Maître au monogr.). 479 (79). Caillart (Jacques), 14.4. Caillouet, 198. Camilli (C.), 525. Carteron (Stephanus), 479 (1). Causans (Chev. de), 14. Cauvet (G. P.), 199. Cessolis (J. de), 484. Charmeton (Georges', 105. Charpentier (R.), 200. Chaudière, 105 bis. Cherpitel, 201. Chevalier (Nicolas), 45. Choffart (P.-P.), 202. Chopart, 203. Christollien (M.), 479 (2). Ciampoli (C.). 446. Class (A.), 479 (94). Clein (F.), 383. Cock Jérôme), 410, 442. Cock (P.), 16. Collaert (Adrien), 411-414. Collaert Hans„ 415, 416, 479 (95). Collan 179 (96). Colonna (Fr.). 485, 526. Comparini, 153. Contant d'Ivry (P.), 17. Confite (L.), Cornille i F., 204. Costanctinus :J.-B.), 479 (108). Cotelle, 106. Cottart, 107. Cousin Jean , 18, 526. Cousteau 528. Cresci (G.-F.), 447. Crozat (Cabinet de), 48. Cruycen (Van der), 341. Cuntze (".1. P.', 479 (47 . Cuvilliès Fr. del, 205. Damery , 108. Daubigny 109. Daudet 110. Decker Paul;, 19, 401. De La Feuille D.). 421. De La Fosse (J. Ch.), 206-209. De Latine (Étienne), 74. Della Bella ,St.), 448. Delorme Kit.), 20. De Marteau le jeune, 210. Description des fêtes de 1739, 529. Desrais L. , 211. Dezallier d'Argenville, 21. Dietterlin W.,, 22. D. M. T. Maitre au monogr.), 449. Dolce( L). 530. Dorat, :-.,31-7,33. Dorigny . 233. Drusse N.. ),9 (48). Du Cerceau J. Androuet,,, 23, 73. Du Cerceau (Paul Androuet , 111. Dutlos (Augustin, 212 Dugourc J.-D., 213. Dumont 214. Duplessis fils, 215. Durant. 113. Durer Albert, 24, 356. Du Tielt Guill.), 368. Duval Marc. 479 (4). Du Vivier Jean, 216. E. Maître au monogr., 479 (20). Eben 384. Effigies regum, 534. Eisen Charles), 217. Encyclopédie Recueil de pl. de 25. Entrée de Henri II 535. Episcopius, 536. Esopo, 486. Estampes (Recueil d'), 537. Faerne, 538. Fay (J.-B.), 219, 220. Festiva ad Capita decursio, 539. Fêtes publiques de 1745, 540. Feuillet (G.), 112, 113. F. H. (Mal tre au monogr.), 479 (21). Figure del N. Testamento, 541. Figures de la Bible, 542. Firens (P.), 479 (5). Flach (Th.), 474. Flindt (Paul), 357-359, 376. Floris (C.), 417. Floris (J.), 418. Fkitner (Pierre), 360, 361, 592. Flynt (P.), y. Flindt. Foillet (J.), 76. Fontaine, 221. Fontanieu (de), 222. Fordrin (L.), 223, 224. Forty (J.-F.), 225-229. Francart (J.), 26, 112. Francine (A.), 27. Franco (G.), 450, 543. Galerie de Florence, 28. Galimard fils, 230. Gandin (P.), 479 (6,7). Geeraerts (M.), 368, 544. Gelys (M.), 422. Gentzsch (A.), 479 (49). Germain (P.), 231. Geyn (J. de), 545. G. G. (Maître au monogr.), 479 (80). Giardini (J.), 451. Gieronimi (Rocco), 450. Gillé, 29. Gillot (Cl.), 232-237. Girard, 114. Girard (Romain), 238. Girardon, 15. Godonnesche, 546. Gohory (J.), 520. Goltzius (H.), 547. Gosmond de Vernon, 548. Gourmont (J. de), 77. Granet (J.-J.), 30. Grapheus (C.), 549. Guéroult (G.), 542. Gribelin (S.), 475. Grondoni (J.-B.), 452. Grundler (M.), 385. Guérard (N.), 115, 116. H.A. (Maître au monogr.), 479 (22). Haid (J.-J.), 402. Hailler (D.), 479 (50). Halneren (J.), 386. Ilanias (J.), 479 (51). Hasté (M.), 117. Hauer (J.), 403. Hauer (Paul), 479 (52). Heckenauer (L.), 387. Heeck (Abr.), 479 (97). Hédouyns (Ant.), 479 (8).Hells (J.), 479 (53). Hellek (J.), 479 (54). Herman (Georg.), 479 (56). Herman (Steph.), 479 (55). Heures (Livres d'), 550-555. H. F. (Maître au monogr.), 565. Hirtz (H.), 362. Holbein (II.), 363, 556. Hollar (W.), 388, 389. Holstein (L.), 419 (57). Homère, 557. Hondius (H.), 419 (98). Hondius (J.), 419. Honnervogt (J.), 145, 420.Hopfer (D.), 364. Hopfer (Jér.), 364, 365. Hoppenhaupt, 404. Hornick (E.), 479 (58). H. T. (Maître au monogr.), 479 (23). Huet (J.-B.), 239-243. Huet (C., fils, 244. Hulsen E. van), 479 (59). Ilulsius f.L.), 558.Huquier, 245-249. Hurtu (J.), 118. Huttichius (J.), 559. 1 B :,Maître au monogr.) 479 (81). I H B (Maître au monogr.), 479 (82). 1 R (Maître au monogr.), 78. Jacquard (Ant.), 119. Jacques (M.), 250, 251. Janel, 252. Janssen (II.), 419 (99). Jardins, 120, 121. Jausserandy (M.), 122. Jérôme (S.), 487. Jousse (M.), 31, 123. Jove (Paul), 560. Junius (Iladr.), 538. Justin, 561. Kamyn (E.), 179 (100). Kasemann (R.), 32, 33. Ketham (J. de), 488. Kilian (L.), 390, 391. Krammer (G.), 34, 392 Kraus (U.), 512. La Collombe, 162. Laechlin (H.-C.), 366. Lafreri (A.), 473. La Feuille (D. de), 421. La Fontaine (J. de), 562. Laîné, 253. La Joue (J. de), 254-258. La Londe 259, 260. Lamesle, 35. Lamour (J.), 261. Langlois (NI.), 88. Languedoc (L. le), 162. La Perrière (G. de), 563. Larmessin (N. de), 564. Lasinio (C.), 453. La Vallée Poussin, 262. Lazzarinus (A.), 479 (109). Le Brun Ch.), 36, 124. Le Camus (N.), 565. Le Canu, 263. Le Clerc (S.), 566. Le Febvre (Fr.), 425, 126, 144. Légaré (Gédéon), 444. Légaré (Gilles), 127. Légaré (chez), 479 (9). Legenda de S° Faustino et Jovita, 489. Le Juge (Th.), 128. Le Mersier (Balth ), 145. Le Moyne, 253. Le Pautre (Antoine), 37. Le Pautre (Jean), 429, 430. Le Pautre (Pierre), 131. Le Roux (J.-B.), 264, 265. Leyde (L. de), 479 (404). Liard (M.), 266. Liefrinck 567. Livio (Tito), 490, 491. Lodeweycke (H.), 479 (102). Londerseel (A. van), 368. Loris (D.), 132. Lorrain, 345. Luce (L.), 38. Luining (A.), 479 (60). Lutma (J.), 479 (103). Maierus (M.), 568. Maître de 1551, 367. Mansart (J.), l'aîné, 267. Marchant (P.), 479 (40). Marcou (Fr.), 433. Maria, 268. Mariette (chez), 269. Marillier, 270, 274. Marot (Clément), 579. Marot (Daniel), 135, 136. Marot (Jean), 39-41, IV, Martinet, 272. Mavelot, 137, 138. Mayr (P.), 569. Médailles de Louis XIV, 570. Médicis (Laurent de), 492. Meissonnier (.1.-A.), 273. Mérian (Math.), 479 (61). Mérian (Marie-Sibylle), 511. Meus (Livio), 476. Meyer (D.), 393. Meyer (Théod.), 479 (62). M. F. (Maître au monogr.), 419 (24 Michel, 220. Mignot (D.), 79. Millot (Ph.), 479 (11). Miraculi de la l'adonna, 493. Mitelli (A.), 454. M. M. (Maître au monogr.), 479 (83). Modelbuch, 394. Mollet (André), 139, 151. Moncornet (Balt.), 140, 141. Mondhare (chez). 219, 220, 314. Mondon, 274. Mondon fils, 275-276. Monicart (J.-B.), 42. Monnoyer (J.-B.), 277. Monte dell' Oratione, 494. Montenay de), 572. Moreau, 219. Moreau (P.), 270, 278. Morisson (F.-J.), 405.E Mortin (J. de), 142. Munting (Adrien), 422. Mussard, 143. Neufforge (de), 43. Nicoleto de Modène, 455, 456. Nobilibus (P.), 472. Nolin !P.), 479 (12). Normand (Ch.), 280. N. P. ;Maître au monogr.), 479 (25.. Nuis ,::Abr.), 395. Oppenord (G. M.), 281-282. Ortelius (Abr.), 573. Ovide, 495, 574, 575. Paganino (A.), 457. Palatino (G. B.), 458. Palladio, 44. Parasole (E. C.), 459-461. Parizeau, 213, 283. Passe (Crispin de), 423, 479 (104;_ Passe (C. de) le jeune, 424. Patavinus ;G.), 469. Patricii Nuremberg., 516. Paly, 284. Paulini (J.), 462. Pearce, 476. Percenet, 183. Pérelle, 45. Perignon, 285. Perretus (Cl.), 425. Petitot (E. A.), 183, 286, 445. Peyrotte, 287, 288. Philippon (Adam), 146. Picart (Bernard), 46, 426, 594. Picart (H.), 147. Pierre, 345. Pierretz (1).-A.), 1 Pierretz le jeune, 149, 150. Pillement, 289-309. Pineau, 310-311. Pio II, 496. Pleginck (M.), 479 (63). Poldo d'Albenas (J.), 47. Pontoux (Cl. de), 542. Porc,acchi (Th.), 577. Porro (Girolamo), 525. Portrait des plus excellents capitaines, 578. Posthius (J.), 575. Pouget fils, 312, 313. Prieur (L.), 314-316. P. R. K. (Maitre au monogr.), 479 (107). Pronosticatione, 497. Pseaumes par Cl. Marot, 579. Pulci (Bern.), 498. Quéverdo (F.-M.), 317. Quewellerie (G. de la), 479 (105). R. L., 327. Raab (H.), 479 (64). Rabel, 151. Raidi (H. F.), 422. Ranson, 318-324. Recueil d'estampes, 48. Recueil de la diversité des habits, 580. Recueil de petits sujets, 325. Renbage (H.), 479 (65). Répertoire des artistes, 326. Reusner (N.), E81. Rivard (Cl.), 479 (13). Roberday (E.), 329. Roberday (G.), 328. Rocco (Gieronimi), 450. Roubo, 49. Rouliart (N.), 479 (14). Roumier, 330. Roupert (L.), 152. Roussel (Nic.), 427. Ruscelli (J.), 582. Russell (J.), Ruxner (G.), 583. Ryssen (G. van), 479 (106). Sacre de Louis XV, 584. Sadeler (Aeg.), 585. Sagredo (D. de), 50. Saint Aubin (G. de), 331. Saint Hubert (A. de), 80. Saint-Non (abbé de), 586. Salel (H.), 557. Salembier, 332. Salis (Ant.), 587. Saly (J.), 333. Sambin (H.), 51. Sambucus (J.), 538, 588. Sarayna (T.), 52. Saur (Corw.), 479 (66). S. B (Maître au monogr.), 479 (84). Schalhaime (D.), 4/9 (67). Schiavone (A.), 463. Schmischet (J.), 422. Schoel (H. iian), 428. Schongauer (M.), 369, 310. Schopperus (H.), 589. Schrôder (H.), 479 (68). Schwandner (J.-G.), 406. Schynvoet (J.), 429. Serlio (S.), 53, 54. Sibmacher (J.), 371, 372, 479 (69). Simonin, 162. Solis (V:, 373-375, 479 (70), 513, 534, 575, 581. Sordot (G.), 479 (15). Spiegel (J.), 590. Stampfer (Il. C.), 479 (71). Stella (J.), 154. Stimmer (T.), 591. Strada (J.), 592. Sweertius (Fr.), 573. Sylvius (B.), 420, 430. Syméoni (G.), 593. Symony (P.), 479 (72). Tagliente (G.-A.), 464, 465. Tapisseries du roi, 55. Tempesta (A.), 466. Temple des Muses, 594. Thuraine et Le Hollandais, 155. Tibaldi (P.), 56. Tibesar, 220. Tijou, 224. Torchebœuf, 335. Torner (D.), 156. Toro (J.-B.), 336. Tortorel et Périssin, 537. Tory (G.), 57-58. Toutin (.1.), 157, 479 (16). Treu (M.), 479 (73). Triomphe d'Anvers, 549. Ugo da Carpi, 467. Ulrich (H.), 396. Vallée (G. et S.), 337. Valturius (R.), 499. Van der Cruycen (L.), 338, Van der Werff, 145. Vanerve, 176. Tassé (A.-F.), 339-341. Vauquer (J.), 158, 159. Vecellio (C.), 342, 468, 595. Verrien, 342. Versailles (Château de), 59. Vespasiano, 470. Vianen (P. de), 424. «Niiator, 60. Vico (Enea), 471, 472, 596, 597. Vignole (J. Barozio de), 61. Villemin, 343. Vinsac, 344. Viriclix, 325. Vitruve, 62-64. Vivot (Alex.), 145. Vogtherr (Henri), 377. Vogtherr (Clément), 397. Voragine J. de), 500. Vos (M. de), 565. Vouet (Simon), 253. Vovert (J.), 479 (17). Vriese (Jean Vredeman de), 432-434. Vriese (Paul Vredeman de), 434. Vuyss (Urbanus), 378-379. Wapen des Heil. Rom. Reichs, 598. Watelet (C. H.), 345. Watteau (Antoine), 346-349. Wechter (G.), 419 (74). Weigel (J. Chr.), 599. Wernle (Michael), 398, 479 (75). Widman (E.), 479 (76). Winter (A. de), 435. Woeiriot (P.), 82-84, 479 (18), 572, 600. Wuest (J.-L.), 407. Wyssenbach (R.), 6. Zancarli (Polifilo) 146. Zundt (M.), 380-382. Zwinckh (Alex.), 479 (77). ‎

Phone number : (+32) 470 87 87 88

EUR60.00 (€60.00 )

‎Guillemain de Saint-Victor, Louis‎

Reference : 7998

(1786)

‎Recueil Précieux de la Maçonnerie Adonhiramite - Trois Parties En Un Volume - Édition originale.‎

‎ Chez Philarethe, Rue De L'équerre, à l'A-plomb 12 x 17 A Philadelphie 1786 In-12, reliure plein veau raciné de l'époque, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, titre doré, tranches marbrées. [4]-115-[1 bl.] pp.avec 3 planches dépliantes présentant les trois réceptions maçonniques, [4]-149-[3] pp. avec un frontispice dépliant gravé par le frère Louvion, 142-[2] pp.. La première partie contient : "Recueil précieux de la Maçonnerie adonhiramite contenant les catéchismes des quatre premiers grades, l'ouverture et clôture des différentes Loges, l'Instruction de la Table, les Santés générales & particulières, ainsi que les devoirs des premiers Officiers en charge ; enrichi d'une infinité de Demandes & de Réponses symboliques, de l'Explication des Emblêmes & d'un grand nombre de Notes aussi curieuses qu'utiles, dédié aux maçons instruits, par un Chevalier de tous les Ordres Maçonniques". La seconde partie contient : "Les trois Points de la Maçonnerie Ecossoise, le Chevalier de l'Orient & le vrai Rose-Croix qui n'ont jamais été imprimés, précédés des trois Elus, & suivis du Noachite ou le Chevalier Prussien traduit de l'Allemand, enrichi d'un abrégé de l'histoire de ces Grades". La troisième partie contient : "Manuel des Franches-maçonnes ou la Vraie Maçonnerie d'adoption, précédée de quelques réflexions sur les loges irrégulières & sur la société civile, avec des notes critiques et philosophiques, et suivie des cantiques maçonniques; dédiée aux Dames". Rare et intéressant recueil pour l'histoire de la franc-maçonnerie et de ses différents rites au XVIIIe siècle, dont les années 1780 sont marquées par une tentative de codification des rites sous l'impulsion du Grand Orient. Le " Recueil précieux " mêle ésotérisme et références bibliques, notamment la légende de l'intendant du Temple de Salomon, Adonhiram, confondu avec Hiram l'architecte du Temple...Notons que l'ouvrage se termine par les rites associés à la "franc-maçonnerie d'adoption " ou "franc-maçonnerie des Dames" et par un "Recueil de couplets, romances, hymnes et cantiques maçonniques", où l'on retrouve entres autres le célèbre "Cantique des Santés", composé en 1781. La première édition du "Recueil précieux" date de 1781 et a connu plusieurs rééditions avec des variantes. Reliure un peu frottée, un coin inférieur restauré, petit accroc à la pièce de titre, coiffes en bon état, légère auréole en coin des premières pages, dernière page de garde en partie détachée, planches dépliantes bien complètes. Bon exemplaire, rare dans l'édition de 1786.(Bbis3) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST. ‎


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‎Torelli, Giacomo.‎

Reference : LCS-17597

‎Scene e machine preparate alle Nozze dit Teti... Décorations et Machines aprestées aux Noces de Tetis, Ballet Royal... Dédiées au Prince Cardinal Mazzarin. Exceptionnel recueil de suites baroques de théâtre, architecture et décoration, gravées en premier tirage sous la régence d’Anne d’Autriche et conservé dans son vélin orné de l’époque.‎

‎Ces gravures absolument exquises, en premier tirage, gravées par I. Silvestre sur les dessins de François Francart, d’après Torelli, excellent à représenter le raffinement et le luxe des ballets de cour sous le règne de Louis XIV. Paris, 1654.(1) f. de titre et 10 pl. gravées par I. Silvestre.Chauveau, François (1613-1676).6 planches de décor de théâtre.S.l.n.d. [Paris, vers 1650].Torelli. Feste Theatrali per la Finta pazza...S.l.n.d. [Paris, vers 1645].Titre allégorique par Stéfano della Bella (1610-1664) et 5 planches gravées par Nicolas Cochin (1610-1686) d’après Torelli. Berlin, 4118.Parigi, Alfonso (1606-1656).5 planches de décors de théâtre incluant 4 scènes de La Flora de Andrea Salvadori.S.l. [Paris], 1628. Berlin, 4114.Bella, Stefano della.7 planches de décors de théâtre pour « Le nozze de Gli dei », de Giancarlo Coppola, d’après les dessins de Alfonso Parigi (sans le titre).[Florence, 1637]. Hofer, 70.Chauveau, François. Alaric ou Rome vaincue.Suite complète du titre et des 10 planches gravées illustrant l’édition originale du poème épique « Alaric ou la Rome vaincue » de Georges de Scudery.[Paris, 1654].Perelle, Gabriel (1603-1677).16 gravures circulaires de paysages.[Paris], Jean le Blond (vers 1670).Berlin, 4465.Le Pautre, Jean (1618-1682).- Autels, tombeaux, cheminées. 8 planches.- Paysages, architecture avec riches bordures ornementales incluant des scènes bibliques. 12 planches.- Fontaines. 17 planches.- Fonds baptismaux et églises baroques. 2 planches.- Décorations baroques peintes et sculptées de murs et plafonds. 12 planches.- Scènes du Nouveau Testament au sein d’encadrements baroques très ornementaux. 6 planches.- Grands vases baroques devant des paysages ou au sein d’encadrements ornementaux. 6 planches.- Cariatides portant des vases baroques. 6 planches.Vouet, Simon (1590-1649) et Dorigny, Michel (1616-1665).Livre de diverses grotesques, peintes dans le cabinet et bains de la Reyne Régente, au Palais Royal.Paris, Galeries du Louvre, 1647.Titre et 14 planches. Berlin, 4004.Soit 16 suites d’estampes, grand in-4 oblong, reliées en vélin orné, tranches dorées. Reliure d’époque.280 x 389 mm.‎


‎Superbe recueil baroque de 146 estampes en premier tirage de décors de théâtre, perspectives, architectures, décorations d’intérieurs baroques, parcs et fontaines par les plus grands artistes italiens et français du règne de Louis XIV : Torelli, François Chauveau, Simon Vouet, Stefano della Bella, Israël Silvestre, Jean le Pautre, Gabriel Perelle...Le recueil s’ouvre sur la suite magistrale en premier tirage des grandes perspectives du décor de théâtre baroque de Giacomo Torelli, le plus important « metteur en scène » du milieu du XVIIe siècle.Il produisit ses dessins pour la première fois pour le public du théâtre de Venise puis à partir de 1645 comme « metteur en scène » de la troupe de la comédie italienne.Il s’intéressa particulièrement au « ballet de cour » plutôt qu’à l’opéra, flattant ainsi la passion du Roi Louis XIV pour la danse.Sa carrière en France se termina brusquement en 1661 avec la disgrâce de Fouquet pour lequel il avait réalisé les décors des « Facheux » de Molière joués devant Louis XIV durant la Fête qui provoqua l’emprisonnement de son protecteur.“Torelli brought the one-point perspective, set to its apogee with designs that revelled in a use of perspective that drew the eye to the horizon and beyond, theatre stages seemed to extend to infinity. Despite this apparent obsession with the infinite, however, Torelli also brought « closed » space to the stage. Interior scenes became more common and were often quite shallow. His innovations in stage machinery allowed not only stage flats to be changed, but also the borders of the sky. This allowed an interchange between interior and exterior sets, and Torelli would often alternate between open and enclosed sets to create a new sense of rhythm in the visual aspect of opera. His experimentation with different types of stage space were not limited to the contrast between interior and exterior either. Torelli would often delimit the foreground of an exterior set with a structure such as a hill or a fountain, allowing the audience only glimpses of the background perspective.Torelli’s technical innovations included machinery that allowed sets to be changed in an instant, rather than slowly with a crew of at least sixteen stage hands. This, amongst other things, led to a notable increase in the number of sets per opera.Torelli not only designed the sets but was also closely involved with innovations in stage machinery. He created new techniques for changing the scenes and also machinery for flying characters around the stage, mimicking weather effects, and so on, and was nicknamed the ‘grand stregone’ or the great magician”.Ces gravures absolument exquises, en premier tirage, gravées par I. Silvestre sur les dessins de François Francart, d’après Torelli, excellent à représenter le raffinement et le luxe des ballets de cour sous le règne de Louis XIV.Dans ces ballets les plus célèbres du temps le Roi lui-même prenait plaisir à danser sur scène ainsi dans ces « Noces de Thétis » où il joua avec succès le rôle d’Apollon.Le recueil est dédié à Mazarin, protecteur des acteurs italiens à la Cour de la régente Anne d’Autriche jusqu’en 1661.L’ensemble des 15 autres suites, ici en premier tirage, témoignent du faste de la décoration baroque française sous la régence de la reine Anne d’Autriche et au tout début du règne de Louis XIV, telle cette suite de Simon Vouet figurant « les grotesques peintes au Palais royal dans le cabinet et bains de la Reyne Régente ».Une suite rarissime et bien complète du titre et des 10 planches illustre l’édition originale du poème épique de Georges de Scudery : « Alaric ou la Rome vaincue ». Paris, 1654.Tchemerzine qui ne cite pour l’édition originale que l’exemplaire de la bibliothèque nationale, mentionnait « figures de Chauveau » avec une collation erronée, corrigée par Lucien Scheler qui ajoute « les figures de Chauveau sont comprises dans la pagination ». Tchemerzine, V, 776.Dans la suite d’un tirage extrêmement pur contenue ici dans le recueil, aucune numérotation n’est apposée sur les gravures. Il s’agit donc d’un tirage à part, absolument rarissime, imprimé avant la numérotation.Exceptionnel recueil de suites baroques de théâtre, architecture et décoration, gravées en premier tirage sous la régence d’Anne d’Autriche et conservé dans son vélin orné de l’époque.Il provient de la bibliothèque du 6e Duc de Devonshire (1790-1858) avec ex-libris gravé.‎

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‎ROUSSEAU, Jean-Jacques‎

Reference : LCS-17543

‎Lettres de deux amans, Habitans d’une petite Ville au pied des Alpes. Recueillies et publiées par J. J. Rousseau. Première [-sixième] partie. Première édition française, première édition mise en vente en France de La Nouvelle Héloïse et édition originale du Recueil d’estampes pour la Nouvelle Héloïse.‎

‎« Edition originale » (Dufour, I, n° 89) du « Recueil d’Estampes pour la Nouvelle Héloïse » ici imprimée sur grand papier de Hollande ; « première édition mise en vente en France » (Tchemerzine, V, p. 538) et « première édition française de La Nouvelle Héloïse » imprimée par le libraire robin à Paris sur les injonctions de M. de Malesherbes. Amsterdam, chez Marc-Michel Rey, 1761.6 volumes in-12 de (6) ff. et 407 pp. ; (2) ff. , 319 pp. ; (2) ff., 255 pp. ; (2) ff., 331 pp. ; (2) ff., 308 pp. ; (2) ff., 293 pp ; incluant : Recueil d’estampes pour la Nouvelle Héloïse, avec Les Sujets des mêmes Estampes, tels qu’ils ont été donnés par l’Editeur. Paris, chez Duchesne, Libraire, rue Saint Jacques, 1761. 47 pp. et 12 fig. h.-t. de Gravelot gravées par Le Mire, Ouvrier, Lempereur, A. de Saint-Aubin, Aliamet, Choffard et Flipart. Soit un ensemble de 6 volumes in-12, plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Chambolle-Duru.165 x 95 mm.‎


‎« Edition originale » (Dufour, I, n° 89) du « Recueil d’Estampes pour la Nouvelle Héloïse » ici imprimée sur grand papier de Hollande ; « première édition mise en vente en France » (Tchemerzine, V, p. 538) et « première édition française de La Nouvelle Héloïse » imprimée par le libraire robin à Paris sur les injonctions de M. de Malesherbes.Deux éditions de La Nouvelle Héloïse furent publiées presque simultanément, l’une, l’édition originale, à Amsterdam par Marc Michel Rey, l’autre à Paris par le libraire Robin. Rousseau expose dans ses Confessions (livre X), que quand La Nouvelle Héloïse fut imprimée en Hollande (chez Marc-Michel Rey), M. de Malesherbes, censeur de la librairie en France, ne permit le débit de cette édition hollandaise dans le royaume qu’après l’épuisement d’une édition qu’il avait fait exécuter à Paris (par le libraire Robin), au profit de l’auteur, « malgré moi-même », dit Rousseau. Ce profit fut de cent pistoles que Jean-Jacques voulut partager avec Rey ; ce dernier s’y refusa. « Pour ces cent pistoles, dit Rousseau, j’eus le désagrément que M. de Malesherbes n’avoit pas prévu, de voir horriblement mutiler mon ouvrage, et empêcher le débit de la bonne édition jusqu’à ce que la mauvaise fût écoulée. »Alors que le Recueil des Planches a été mis en vente à Paris, au commencement de mars 1761, les six volumes de La Nouvelle Héloïse (Ed. Robin) l’on été en février. Mais l’édition originale de Marc-Michel Rey était déjà en vente en Allemagne, en Hollande, à Londres et en Suisse dès le 20 décembre 1760 (lettre de Rey à Rousseau du 30 décembre 1760). C’est ce qui explique que le Journal Helvétique, publié à Neuchatel, donne, en février 1761, une réponse à un article consacré à la Nouvelle Héloïse et paru le mois précédent. A Paris, le Mercure de France de mars 1761 (p. 101), insérait cette annonce : « Les deux éditions qui en ont été faites presque en même temps, l’une à Paris & l’autre en Hollande, ont à peine suffi pour satisfaire l’empressement du Public, qui le lit avec autant de plaisir que d’avidité ».« Le succès de la Nouvelle Héloïse fut immense, en particulier dans les milieux artistocratiques : selon l’auteur lui-même, il fallait toute la délicatesse et le tact qu’on ne peut acquérir que par l’éducation du grand monde pour saisir la finesse dont l’œuvre était imprégnée. ‘La Nouvelle Héloïse’ entreprend l’exaltation de l’amour et de l’amitié, ‘idoles’ chères au cœur de Rousseau, à travers deux personnages idéaux que l’auteur se complaît à parer des plus séduisantes images de la vertu. Ce roman renferme des pages descriptives empreintes d’une remarquable fraîcheur et contenant déjà, outre une vision subjective du ‘paysage’, tous les éléments qu’orchestreront plus tard les romantiques du monde entier, entre autres Chateaubriand et Lamartine, Mme de Staël et Georges Sand. On y retrouve certaines influences antérieures, de ‘La Princesse de Clèves’ à ‘Clarisse Harlowe’, en passant par la ‘Marianne’ de Marivaux et la ‘Manon Lescaut’ de l’abbé Prevost. Quant aux contemporains, ils goûtaient dans ‘La Nouvelle Héloïse’ non seulement le récit d’un amour malheureux, mais les dissertations sur les sujets les plus variés, politiques, religieux, philanthropiques, pédagogiques, développés avec l’emphase sentimentale chère au goût de l’époque. Avec ‘l’Emile’, ce roman contribua à créer autour de Rousseau cette réputation de révolutionnaire, qui le fit expulser successivement de France et de Suisse, le contraignant à se réfugier en Angleterre ; ce qui ne fut pas la moindre raison du grand et rapide succès dont bénéficia la Nouvelle Héloïse ».Très bel exemplaire de cette édition fort rare, bien complète des 47 pages et 12 jolies estampes du « Recueil d’estampes » ici en édition originale et premier tirage, revêtu d’élégantes reliures signées de Chambolle-Duru.‎

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