681 books for « lettre aux francais »Edit

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‎CHARTON EDOUARD.‎

Reference : RO10045908

(1883)

‎LE MAGASIN PITTORESQUE - Livraison n°09 - Paysage - Villefranche , vue prise d ela colline de SAint Jean - une lettre de Français.‎

‎Aux bureaux d'abonnement et de vente - Paris quai des Grands Augustins.. mai 1883. In-12. Broché. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages environ illustrées de gravures en noir et blanc dans le texte. Paginées de 137 à 152.. . . . Classification Dewey : 70.4413-Magasin pittoresque, universel et mosaïque‎


‎Paysage - Villefranche vue prise de la colline de Saint Jean avec grvaure dans el texte de cedtte vue (dessin sur bois par Français d'après sa peinture),lettre de Français à Edouard Charton. Arthur Young en italie avec portrait dans le texte et gravure dans le texte de Bradfield - Hall résidence d'Arthur Young près de Bury Saint Edmunds (Suffolk). Un capitaine à louer, le duel. Nautile monté en cuivre doré avec gravure dans le texte de ce nautile. le carnet d'un voyageur, suite par P. Pelet. Deux fresques florentines au musée du Louvre avec deux gravures dnas le texte de ces fresques. Abus des logements militaires au 16ème siècle - résistance des habitants de Prouais par L. Merlet. Orviétan par le docteur Louis Marchant avec deux gravures dnas le texte (pot à orviétan et un croquis de Topffer représetnant un attelage sous l'averse. Classification Dewey : 70.4413-Magasin pittoresque, universel et mosaïque‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎COLLECTIF‎

Reference : RO10086094

(1967)

‎PARIS MATCH N° 962 - De Gaulle en Pologne : c'est peut être le sommet de ma vie, Varsovie : un tapis rouge et un cri dans la foule : vive le nouveau Charlemagne !, A remettre en mains propres : une lettre en français du cardinal, Cracovie : eh bien, moi‎

‎PARIS MATCH. 16 septembre 1967. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 94 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte - 1er plat illustré d'une photo en couleurs. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : De Gaulle en Pologne : c'est peut être le sommet de ma vie, Varsovie : un tapis rouge et un cri dans la foule : vive le nouveau Charlemagne !, A remettre en mains propres : une lettre en français du cardinal, Cracovie : eh bien, moi, dit le général, je le sens : la pologne bouge Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎COLLECTIF‎

Reference : R110313894

(1939)

‎LE MIROIR DES SPORTS N° 10 - La lettre du français en ligne, Nos marins de guerre au travail, Navigants et rampants, René Fonck, pilote aux 127 victoires, dont 75 officielles, survivant des héros légendaires de l'aviation, L'armée française au front‎

‎BUREAU DE LA REVUE. 5 NOVEMBRE 1939. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Non paginé. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945‎


‎Sommaire : La lettre du français en ligne, Nos marins de guerre au travail, Navigants et rampants, René Fonck, pilote aux 127 victoires, dont 75 officielles, survivant des héros légendaires de l'aviation, L'armée française au front, L'infanterie, reine des batailles Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR24.90 (€24.90 )

‎Chasseriaud Marie-Madeleine‎

Reference : R260269451

(1992)

ISBN : 2950690505

‎Comment l'homme devint lettré Tome1 Français‎

‎Imprim-Périgord. 23 juin 1992. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 125 pages.. . . . Classification Dewey : 372.6-Livre scolaire : français‎


‎ Classification Dewey : 372.6-Livre scolaire : français‎

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EUR99.00 (€99.00 )

‎Khawam‎

Reference : 41466

‎Abd el-Kader Lettre aux Francais. (dédicace du traducteur)‎

‎Phebus, ,1984, in-8 de 274 pages ,broché ,Bon état , .(4 photos du livre sur mon site https://www.vieuxlivre.fr) .Les frais de port pour la France sont offerts à partir de 25 euros d'achat (Mondial relay,lettre suivie)et 30 d'achat (colissimo suivi ). Pour l'étranger : tarif livre et brochure, colissimo international, DHL express‎


Phone number : 0623153626

EUR12.00 (€12.00 )

‎SAINT-EXUPERY ANTOINE DE.‎

Reference : R150101637

‎LETTRE A UN OTAGE SUIVI DE LA PAIX OU LA GUERRE ? LE PILOTE ET LES PUISSANCES NATURELLES LETTRE AUX FRANCAIS. COLLECTION : IDEES N° 317‎

‎GALLIMARD .. 1974.. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 121 pages.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎


‎ Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎

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EUR10.95 (€10.95 )

‎ABD EL-KADER.‎

Reference : 24585

‎LETTRE AUX FRANCAIS. Traduction integrale sur les manuscrits originaux par Rene R. Khawam.‎

‎Paris, Phebus, 1984. in-8°, 274 pp., broche, couverture illustreea rabats.‎


‎Excellent etat [LA-6] ‎

Phone number : 07 80 01 72 79

EUR25.00 (€25.00 )

‎DRUON (Maurice).‎

Reference : 1330075

‎Lettre aux Français sur leur langue et leur âme.‎

‎P., Julliard, 1994, in-8, br., 204 pp. (S5B) ‎


‎Édition originale. Envoi de l'auteur : "A mon cher Boby Naquet [mari de Michelle Maurois, fille d'André Maurois], pour tous les souvenirs ! et avec la fraternelle affection qu'il sait - Maurice Druon - 1994". ‎

Librairie HURET - Paris
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Phone number : 33 01 40 50 15 40

EUR30.00 (€30.00 )

‎ORLEANS (Henri d', comte de Paris).‎

Reference : 98537

(1983)

‎Lettre aux Français.‎

‎Paris Fayard 1983 1 vol. broché in-8, broché, 135 pp. Envoi de l'auteur à Jean Mauriac.‎


Vignes Online - Eymoutiers
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Phone number : 05 55 14 44 53

EUR50.00 (€50.00 )

‎COMTE DE PARIS.‎

Reference : R150035012

ISBN : 2213013160

‎LETTRE AUX FRANCAIS.‎

‎FAYARD.. 1983.. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 135 pages.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎


‎ Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎

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EUR14.90 (€14.90 )

‎DRUON MAURICE.‎

Reference : R150134054

(1994)

ISBN : 2260011918

‎LETTRE AUX FRANCAIS SUR LEUR LANGUE ET LEUR AME.‎

‎JULLIARD. 1994. In-8. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 203 pages.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎


‎ Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

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EUR14.90 (€14.90 )

‎COMTE DE PARIS.‎

Reference : R150207682

(1983)

ISBN : 2213013160

‎LETTRE AUX FRANCAIS‎

‎FAYARD. 1983. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 135 pages. . . . Classification Dewey : 301-Sociologie‎


‎ Classification Dewey : 301-Sociologie‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎DE STAEL (Baronne), SHOELL (Frédéric), GORANI (Joseph), CONSTANT (Benjamin), BONALD, KINNAIRD‎

Reference : 8927

‎MELANGES. Réflexions sur le suicide, par Madame la Baronne de Staël Holstein. SUIVI DE : Recueil de pièces officielles destinées à détromper les François sur les événements qui se sont passés depuis quelques années, par Frédéric Schoell. DE : Nouvelle lettre aux Français sur les événements arrivés en France depuis la dernière révolution du mois de juillet 1794, par l'auteur des Lettres aux souverains (Joseph Gorani). DE : De la dissolution de la Chambre des Députés [...] par M. Benjamin Constant. 2e édition revue et corrigée. DE : Observations sur l'ouvrage de Madame la Baronne de Staël ayant pour titre : Considérations sur les principaux événements de la révolution françoise. Par M. de Bonald. DE : Liste alphabétique de tous les Conventionnels qui ont voté dans la séance permanente des 18 et 17 janvier 1793. ET DE : Pétition et Mémoire addressées à la Chambre des Pairs de France. Par Charles Lord Kinnaird.‎

‎ Londres, Deconchy, 1813 ; Paris, Chez l'éditeur, 1814 ; Londres, 1795 ; Paris, Béchet aîné, et Rouen, Béchet fils, 1820 ; Paris, Adrien Le Clere, 1818 ; s.l.n.d. ; Londres, J. Ridgway, 1818. 7 ouvrages en un volume in-8, VIII-72, 124, (2)-168, (4)-67-(1), (4)-139-(1), 32, (2)-38 pp., reliure de l'époque demi-basane glacé, dos orné, tranches mouchetées de bleu (coiffes frottées, mors supérieur fendillé). ‎


‎Réflexions sur le suicide de Staël : rare édition parue à Londres l'année de l'originale. Edition originale pour les Considérations de Bonald. * Gorani : Barbier, III, 554d. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

Phone number : 09 78 81 38 22

EUR300.00 (€300.00 )

‎Orléans Henri D'‎

Reference : 85086

(1983)

ISBN : 2213013160

‎Lettre Aux Francais‎

‎Fayard 1983 in8. 1983. broche. 136 pages. Bon Etat‎


Livres-sur-sorgue - Isle-sur-la-sorgue

Phone number : 04 90 26 49 32

EUR7.00 (€7.00 )

‎*‎

Reference : 2632

‎LETTRE des Français émigrés au Roi, sur sa proclamation du 12 Novembre 1791. ‎

‎Sans lieu ni date (1791). In 8 dérelié de 15 pp.‎


‎****‎

Phone number : 0616976289

EUR50.00 (€50.00 )

‎[HISTOIRE] - PARIS (Comte de ) - ‎

Reference : 201802841

‎Lettre aux francais. ‎

‎Paris, Fayard, 1983; in-8, 135 pp., br.‎


‎.‎

Phone number : 03 89 24 16 78

EUR8.00 (€8.00 )

‎Nicolas Lebourg‎

Reference : 71526

(2016)

ISBN : 9782357661240

‎Lettre aux Français qui croient que 5 ans d'extrême droite remettraient la France debout‎

‎Paris, Editions Les Echappés, 2016, in-8, Broché, 132 pages. Très bon état. ‎


Phone number : (+33) 6 11 46 34 00

EUR10.00 (€10.00 )

‎Comte de PARIS‎

Reference : 15323

‎LETTRE AUX FRANCAIS.‎

‎Paris, Fayard, 1983, in-8 broché, 135 pp. Etat correct, mention manuscrite sur la garde.‎


Phone number : 06 34 99 23 95

EUR8.00 (€8.00 )

‎FLINT (Frank Stewart).‎

Reference : 18063

‎Lettre en français signée à Paul Eluard.‎

‎1 page in-4, datée 27 juillet 1919. Le poète et traducteur anglais Frank Stuart Flint prépare un article sur la poésie française pendant la guerre pour le Supplément Littéraire du Times “le plus important journal d’Angleterre, et un autre, plus étendu, qui remplira tout un numéro du “Monthly Chapbook”. Il demande à Eluard un exemplaire de son livre “Le Devoir et l’Inquiétude.” L’étude paraîtra en octobre la même année sous le titre : Some French Poets Of To-Day: A Commentary With Specimens. La couverture est illustrée d’un dessin de Jean de Bosschère. Bon document.‎


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Phone number : 33 01 48 04 82 15

EUR200.00 (€200.00 )

‎PARIS Comte de ‎

Reference : 99921721

(1983)

ISBN : 2213013160

‎LETTRE AUX FRANCAIS ‎

‎ Fayard Fayard 1983, In-8 broché, 135 pages. Bon état.‎


‎ Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo. ‎

Phone number : 05 65 42 95 21

EUR5.00 (€5.00 )

‎[DORAT Claude-Joseph; ARNAUD François-Thomas-Marie de Baculard d'; COSTARD Jean-Pierre; WALSCH William; BLIN DE SAINMORE Adrien-Michel-Hyacinthe]:‎

Reference : 16524

(1764)

‎Lettres en vers, ou épitres héroïques et amoureuses [suivi de] Lettre de Barnevelet dans sa prison, à Tuman son ami, précédée d’une lettre de l’auteur [suivi de] Lettre de Zeïla, jeune sauvage esclave à Constantinople, à Valcour, officier français; précédée d’une lettre à Mme de C** [suivi de] Réponse de Valcour à Zéïla, précédée d’une lettre de l’auteur à une femme qu’il ne connaît pas [suivi de] Lettre du comte de Comminges à sa mère, suivie d’une lettre de Philomène à Prognée. vol. II: Epitre à Catherine II, impératrice de toutes les Russies [suivi de] Lettre du Lord Velford à Milord Dirton, son oncle. Précédée d’une lettre de l’auteur [suivi de] Le Pot-pourri, épitre à qui on voudra; suivie d’une autre épitre, par l’auteur de Zélis au bain [suivi de] L'Hôpital des fous, traduit de l'anglois. [suivi de] Lettre de Caïn après son crime, à Méhala, son épouse [suivi de] Lettre de Biblis à Caunus son frère. Précédée d’une lettre à l’auteur.‎

‎Paris, Sébastien Jorry [et] chez l'Esclapart, 1764-1766. 2 volumes in-8 de [4]-51-36-59-42-[2]-54-[2], 26-[2]-60-53-40-20-32 pages, reliés plein maroquin cerise, dos lisse orné de fleurons et petits fers dorés, pièces de titre et de tomaison olives, fine dentelle aux petits fers dorée aux plats (oiseau), filet doré aux coupes et roulette dorée aux chasses, tranches dorées. ‎


‎Charmante illustration d'après Eisen qui se compose de 15 vignettes en tête, 15 culs-de-lampe et 13 figures hors-texte. Bel ensemble d'oeuvres du "Chevalier Dorat" (6 pièces), Costard (2 pièces), Arnaud, Blin de Sainmore et Walsch (respectivement 1 pièce), toutes imprimées sur grand papier, et grand de marge. Charmante reliure de l'époque malgré des dos insolés, quelques frottements et de quelques piqûres et rousseurs éparses. Ex-libris moderne de Jean-François Chaponnière. S'ensuit la liste des oeuvres: Dorat : Lettres en vers, ou épîtres héroïques et amoureuses. A Paris de l'imprimerie de Sébastien Jorry, 1766.51p. Dorat : Lettre de Barnevelet dans sa prison, à Tuman son ami, précédée d'une lettre de l'auteur. Paris, Chez Bauche, 1766. 36p. Dorat : Lettre de Zeîla, jeune sauvage esclave à Constantinople, à Valcour, officier français ; précédée d'une lettre à Mme de C**. A Genève, et se trouve à Paris chez Bauche, 1766. 59p. Dorat : Réponse de Valcour à Zéila, précédée d'une lettre de l'auteur à une femme qu'il ne connaît pas. A Paris, chez Sébastien Jorry, 1766. 42-[2] p. Arnaud : Lettre du comte de Comminges à sa mère, suivie d'une lettre de Philomène à Prognée. A Paris, chez Sébastien Jorry, 1765. 54-[2] p. Dorat : Epitre à Catherine II, impératrice de toutes les Russies. A Paris, de l'imprimerie de Sébastien Jorry, 1765. 26-[2] p. Costard : Lettre du Lord Velford à Milord Dirton, son oncle. Précédée d'une lettre de l'auteur. A Paris, chez l'Esclapart, 1765. 60p. Dorat : Le Pot-pourri, épitre à qui on voudra ; suivie d'une autre épître, par l'auteur de Zélis au bain [par Masson de Pezay]. A Genève, et se vend à Paris chez Sébastien Jorry, 1764. 53 p. Walsch : L'hôpital des fous, traduit de l'anglais. A Paris de l'imprimerie de Sébastien Jorry, 1765. 40 p. Costard : Lettre de Cain après son crime, à Méhala, son épouse. A Paris, de l'imprimerie de Sébastien Jorry, 1765. 20 p. Lettre de Biblis à Caunus son frère. Précédée d’une lettre à l'auteur [par Sautreau du Marsy]. Par. M. Blin de Sainmore. A Paris, de l'imprimerie de Sébastien Jorry, 1765. 32 p. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF1,600.00 (€1,637.60 )

‎ABOUT, Edmond‎

Reference : 63983

(1849)

‎[ Superbe lettre autographe signée, adressée à Charles Deulin : Edmond About, élève normalien, et amoureux fou, prodigue ses conseils pour le concours de l'Ecole Normale Supérieure : ] 1 L.A.S. de 4 pages affranchie le 4 mars 1849, adressée à M. "Deulin, Etudiant, à Condé sur l'Escaut" : Edmond About s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt "mais heureusement vous êtes en état de me comprendre et de m'excuser quand je vous dirai que je vous aurai répondu depuis longtemps si je n'étais moi-même amoureux, et sérieusement, c'est à dire follement et de manière à ne pouvoir rien faire de sérieux, pas même une lettre à un ami. Il y a peut-être cette différence entre votre infirmité et la mienne que vous êtes probablement heureux, ou que vous pourrez l'être ; tandis que moi sauf le bonheur d'aimer, je n'en attends, je n'en espère et je ne voudrais même pas en désirer d'autre. [... ] Celui qui vous écrit est dans une impasse d'où l'on ne sort que par un mariage ou par une infamie ; or ni l'un ni l'autre ne sont de mon goût. Je désire de tout mon coeur, mon coeur ami, que vous soyez plus heureux que moi" [ About se réjouit de la vie douce de son ami à Condé-sur-l'Escaut : ] "Je vous félicite donc sincèrement de n'être pas venu à Paris, et d'avoir compté vainement sur M. de Falloux. Si je l'avais connu la dernière fois que je vous ai écrit, j'aurai pu vous éclairer sur la nature de sa parole. Il est venu nous voir à l'Ecole et nous a noyés de compliments délayés et très fades : au reste, il nous déteste et ne songe qu'à nous traiter comme l'école d'administration" [ Il l'invite à se préparer lui-même au concours de l'Ecole : ] "Dans le cas où vous ne seriez pas reçu (ce dont les Dieux nous gardent !) vous vous seriez fait connaître de ces messieurs, et ils vous obtiendraient une place de professeur en province ; en attendant, ils l'ont fait pour un de nos camarades qui ne vous valait pas, et qui avait été refusé pour impertinence à l'examen oral" [ Il répond ensuite en 11 points à toutes ces questions sur l'examen ; durée, longueur, compositions en vers, examens oraux, et notamment pour la dissertation philosophique : ] "Lisez le manuel des trois demi-ânes éclectiques Simon, Jacquin et Saisset ; prenez, si vous avez le temps, une teinture de Descartes, de Malebranche et de Leibnitz. Généralement, la composition est mal faite" [Pour la question d'histoire :] " Peu d'élèves savent répondre par des faits ; on dit le plus de généralités qu'on peut. Une date, quelquefois deux, et c'est tout" [Avec la même verve, il continue plus loin : ] "D'auteurs français, je vous conseille de n'en lire aucun, et surtout de vous abstenir du commentaire de Laharpe. A l'examen, on ne vous demande pas de français, mais du latin et du grec. Ne lisez de français que ce qu'il vous faut pour vous former le style [etc... ] "Je crains, mon cher ami, que vous ne vous fassiez beaucoup d'illusions sur l'Ecole. J'ai été comme vous, mais je ne veux pas anticiper sur votre expérience personnelle. Vous ne trouverez pas ici tout ce que vous espérez. Mais du moins vous y trouverez un ami" [... ] ‎

‎1 L.A.S. de 4 pages sous enveloppe jointe affranchie le 4 mars 1849, adressée à M. "Deulin, Etudiant, à Condé sur l'Escaut" : Edmond About s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt "mais heureusement vous êtes en état de me comprendre et de m'excuser quand je vous dirai que je vous aurai répondu depuis longtemps si je n'étais moi-même amoureux, et sérieusement, c'est à dire follement et de manière à ne pouvoir rien faire de sérieux, pas même une lettre à un ami. Il y a peut-être cette différence entre votre infirmité et la mienne que vous êtes probablement heureux, ou que vous pourrez l'être ; tandis que moi sauf le bonheur d'aimer, je n'en attends, je n'en espère et je ne voudrais même pas en désirer d'autre. [... ] Celui qui vous écrit est dans une impasse d'où l'on ne sort que par un mariage ou par une infamie ; or ni l'un ni l'autre ne sont de mon goût. Je désire de tout mon coeur, mon coeur ami, que vous soyez plus heureux que moi" [ About se réjouit de la vie douce de son ami à Condé-sur-l'Escaut : ] "Je vous félicite donc sincèrement de n'être pas venu à Paris, et d'avoir compté vainement sur M. de Falloux. Si je l'avais connu la dernière fois que je vous ai écrit, j'aurai pu vous éclairer sur la nature de sa parole. Il est venu nous voir à l'Ecole et nous a noyés de compliments délayés et très fades : au reste, il nous déteste et ne songe qu'à nous traiter comme l'école d'administration" [ Il l'invite à se préparer lui-même au concours de l'Ecole : ] "Dans le cas où vous ne seriez pas reçu (ce dont les Dieux nous gardent !) vous vous seriez fait connaître de ces messieurs, et ils vous obtiendraient une place de professeur en province ; en attendant, ils l'ont fait pour un de nos camarades qui ne vous valait pas, et qui avait été refusé pour impertinence à l'examen oral" [ Il répond ensuite en 11 points à toutes ces questions sur l'examen ; durée, longueur, compositions en vers, examens oraux, et notamment pour la dissertation philosophique : ] "Lisez le manuel des trois demi-ânes éclectiques Simon, Jacquin et Saisset ; prenez, si vous avez le temps, une teinture de Descartes, de Malebranche et de Leibnitz. Généralement, la composition est mal faite" [Pour la question d'histoire :] " Peu d'élèves savent répondre par des faits ; on dit le plus de généralités qu'on peut. Une date, quelquefois deux, et c'est tout" [Avec la même verve, il continue plus loin : ] "D'auteurs français, je vous conseille de n'en lire aucun, et surtout de vous abstenir du commentaire de Laharpe. A l'examen, on ne vous demande pas de français, mais du latin et du grec. Ne lisez de français que ce qu'il vous faut pour vous former le style [etc... ] "Je crains, mon cher ami, que vous ne vous fassiez beaucoup d'illusions sur l'Ecole. J'ai été comme vous, mais je ne veux pas anticiper sur votre expérience personnelle. Vous ne trouverez pas ici tout ce que vous espérez. Mais du moins vous y trouverez un ami" [... ] ‎


‎Magnifique lettre destinée au futur journaliste et écrivain Charles Deulin (1827-1877), l'auteur des "Contes d'un buveur de bière". Edmond About (1828-1885) était rentré à l'Ecole Normale Supérieure en 1848, il sera reçu premier à l'agrégation de lettres en 1851. Il fournit ici ses meilleurs conseils à son ami, et propose un témoignage exceptionnel sur le concours de la rue d'Ulm (où l'Ecole Normale Supérieure venait de s'installer en 1847). Superbe autogaphe (fente et effrangures n'affectant pas le texte sur un bord). ‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR750.00 (€750.00 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

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EUR950.00 (€950.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : RO40262771

(1995)

‎DEFENSE DE LA LANGUE FRANCAISE, N° 177, JUILLET-SEPT. 1995 (Sommaire: LE «CRI» DU PRÉSIDENT:C'est Molière qu'on assassine !, par Jean DUTOURD .Lettre de Jacques Chirac (maire de Paris)à Philippe LALANNE-BERDOUTICQ. LE FRANÇAIS EN FRANCE Vocabulaire...)‎

‎Au Manuscrit, Maisons-Alfort. 1995. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Plaquette de 58 pages.. . . . Classification Dewey : 440-Langues romanes. Français‎


‎Sommaire: LE «CRI» DU PRÉSIDENT:C'est Molière qu'on assassine !, par Jean DUTOURD .Lettre de Jacques Chirac (maire de Paris)à Philippe LALANNE-BERDOUTICQ.„;LE FRANÇAIS EN FRANCE Vocabulaire :L'Académie gardienne de la langueJErreurs d'interprétation, par Jacques PÉPIN.Compacité, par Jean TRIBOUILLARD Du fenouil au thon, par Didier BERTRANDTrois disparitions douloureuses, par Jacques JULLIARDLe franglais sur le bitume, par Pierre-Louis MALLEN Du TNP au JPP, par Claude KOCH .Le français dans l'entreprise, par Didier BERTRAND .La note juste, par Michel GUIMBAL.Mots perdus, par Jean TRIBOUILLARD .Extraits de la Lettre du C. S. AÉchanges de tennis, par Jacques THÉDIÉ .Grammaire :Langue française : précision et subtilité,par Yvonne LASSAGNE-SICARDGrammaire et théâtre, par Didier BERTRAND.La croisière sur l'iceberg, par Henri SUHAMY Humeur/humour :L'anglais, l'anglais, l'anglais.! (fin), par Pierre DUMON .Johnny et sa guitare, par Alain PAUCARDLes menus de restaurants, par Claude KOCH .Quand on nous écoute de loin, par Pierre-Louis MALLEN Savoir bien exprimer sa pensée, par Janet RAFFAILLAC Un peu d'humour Agir ? :La langue du client, par Marceau DÉCHAMPSTickets français, par Jacques THÉDIÉ .En d'autres termes, par A. DUPUY... Classification Dewey : 440-Langues romanes. Français‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

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Reference : RO40262802

(2003)

‎DEFENSE DE LA LANGUE FRANCAISE, N° 209, JUILLET-SEPT. 2003 (Sommaire: En Louisiane, Charles Larroque. L’école d’Ébenezera, Jeanne Frémont. Lettre du pasteur Pascal Edmond Kalebasoa. Fondation « Défense du français », Étienne Bourgnon...)‎

‎Au Manuscrit, Maisons-Alfort. 2003. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Plaquette de 60 pages.. . . . Classification Dewey : 440-Langues romanes. Français‎


‎Sommaire: LES FÉLICITATIONS DU PRÉSIDENTAux Plumiers d’or 2003. Jean Dutourd .LE FRANÇAIS DANS LE MONDE En Louisiane. Charles Larroque L’école d’Ébenezera. Jeanne Frémont Lettre du pasteur Pascal Edmond Kalebasoa .Fondation « Défense du français ». Étienne Bourgnon.Les brèves. Françoise Merle.LES LANGUES DE L’EUROPEL’exception culturelle, un atout pour la langue française. Claire Goyer Diversité linguistique de l’Europe.Dessin de Jacques FaizantLE FRANÇAIS EN FRANCE VocabulaireL’Académie gardienne de la langue*Mots en péril. Jean Tribouillard Acceptions et mots nouveauxTout le monde sur le pont ! Hervé Livinec et Pierre Delaveau Y’a du brouillard sur I’ pont des Arts. Joseph Sans .De chou à chaumière. Bernie de Tours.Extraits de La Lettre du CSA.Le quolibet en question. Philippe Lasserre'Afcus d’abuser. Jean Brua.«.Style et grammaireLe tonneau des Danaïdes. Jean-Pierre ColignonLes verbes défectifs. Jacques Pépin .Le service n’est plus compris. Bruno DewaeleLe saviez-vous ? ./Humeur / humourL’aire du taon. Jean Brua .Des mots pour médire. Serge Lebel Un Américain à Agen. Édouard FajarnesMarine et langue française. Marion Thévenot, Étienne Campione, Cindy Barre, Alice Althabégoïty, Ynacé Benaben, Yann Cohen, Lyna Mounedji, Andreï Chevtov-Jauvert, Hélène Reboud... Classification Dewey : 440-Langues romanes. Français‎

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