P. et La Haye, Mouton, 1971, gr. in-8°, 562 pp, 7 pl. hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Professeur à l'Université de Haute-Bretagne, François Lebrun a consacré sa thèse à l'étude d'une province typique de l'ancienne France : l'Anjou aux XVIIe et XVIIIe siècles. Se tenant quasi totalement à l'écart des "révolutions" démographiques ou mentales du XVIe siècle finissant, l'Anjou fait partie du vaste ensemble Normandie-Poitou-Bretagne qui connaît, dans un siècle de progrès, la stagnation des déshérités et des médiocres. Faire l'histoire de ces temps et de ces lieux, c'est observer des hommes qui vivent mal, donc vulnérables, face aux nombreux fléaux qui les accablent : hommes, femmes et enfants, tous se débattent ou se résignent, désarmés devant la mort.