1347 books for « la veuve »Edit

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‎G. Lenotre et Alain Castelot‎

Reference : 9281

(1968)

‎La veuve Capet.‎

‎État : Bon état - Année : 1968 - Format : in 8° - Pages : 336pp - Editeur : Librairie Académique Perrin - Lieu d'édition : Paris - Type : Reliure percaline éditeur - Manque : Rhodoïd - Divers : Cartonnage un peu frotté aux franges. Un petit accident en haut du premier plat de couv (voir photo). Tranche de tête légèrement salie. Intérieur bien propre. - Collection : Les grandes heures de la Révolution française - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/g-lenotre-et-alain-castelot/9281-la-veuve-capet?lrb‎


‎Les grandes heures de la Révolution française. Tome 3. Une belle réédition, richement illustrée, commentée et augmentée par André castelot, des récits de G. Lenotre où la petite histoire, celle des gens petits ou grands, rencontre la grande Histoire, celle des peuples, dans une période sanglante de notre histoire. Une partie des textes est d'André Castelot comme les légendes des illustrations et les notes en marge.‎

Phone number : 09 63 58 85 14

EUR11.00 (€11.00 )

‎FAURE-DECAMPS Veuve DENTU, Mme Léonie ; BINOT DE VILLIERS‎

Reference : 44465

(1887)

‎[ La fin d'une Dynastie de Libraire-Editeur : Importantes archives réunissant 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]‎

‎Important ensemble de 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]‎


‎Important ensemble réunissant diverses pièces relatives au "naufrage" de la librairie Dentu, au lendemain du décès du grand éditeur Edouard Dentu. On notera un remarquable rapport d'arbitrage détaillant avec une grande clarté les litiges très complexes qui opposèrent la Veuve Dentu à ses nouveaux associés. L'arbitre plonge dans les arcanes de l'édition et de la librairie parisienne des années 1884-1890. Prix du lot, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR1,400.00 (€1,400.00 )

‎SAUVAITRE, Louis ; Anonyme ; [ FAURE-DECAMPS Veuve Edouard DENTU, Léonie ]‎

Reference : 44462

(1884)

‎[ Remarquables archives réunissant 4 pièces manuscrites relatives au litige opposant l'héritière de la Librairie Edouard Dentu, sa veuve Louise Léonie Faure-Decamps, au premier commis d'Edouard : M. Louis Sauvaître ] I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884 ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884 ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884 [ Mention des sommes versées à de nombreux auteurs dont Victor Tissot, Henri Bataille, Alfred Assollant, Catulle Mendès, Allard (pour "L'araignée rose"), Hector Malot (6600 francs pour "Marichette"), Robert Halt, de Gastyne, Pierre Véron, Ponson du Terrail, Xavier de Montépin, Ferdinand du Boisgobey, Henri de Bornier, Alphonse Daudet (5090 fr. en compte de droits d'auteur)] ; IV : Constat du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître : [ Très important dossier de 22 pp. in-folio détaillant auteur par auteur les accusations pour abus de pouvoir visant Sauvaître : "Assollant : Lettre du 7 septembre 1885. M. Sauvaître n'en a donné connaissance à personne et a engagé l'affaire sans mandat. - Auguste Barbier : Lemerre 1er mai 1884. Hons-Olivier 5 mai 1884, demandant le droit de reproduction de pièces de poésies de Barbier. Lettre gardées et vraisemblablement non répondues. [...] Biard : 2 et 26 août 1884. Répondu par Sauvaître qui a traité en dehors de Mme Dentu pour impression et vente d'une brochure, et encaissé 270 fr. de provisions sans ouvrir un compte spécial. [...] Bourcard : correspondance pour la réception et l'impression compte à demi d'un volume Estampes au XVIIIe siècle publications onéreuses pour la maison. [...] Champfleury : Au lendemain de la mort de Dentu cet auteur réclame des comptes et ses lettres restant sans réponse, même recommandé, il fait intervenir le Comité de la Société des Gens de Lettres. Depuis cette affaire, Sauvaître lui fait attendre un an et demi la réimpression de divers volumes, entre autres l'Histoire de l'Imagerie Populaire et la publication de plusieurs annoncés depuis longtemps, tels que Le Musée secret de la Caricature, etc. Tous ces faits et toute cette correspondance restée entre les mains de Sauvaître n'ont jamais été communiqués à Mme Dentu [...] Claretie : Correspondance personnelle avec Sauvaître restée ignorée de Mme Dentu et de ses représentants, ayant trait aux mises en vente d'ouvrages inédits ou réimprimés, à des modifications aux traitées, etc. M. Claretie a fait faire des démarches par M. Decaux, éditeur, depuis le renvoi de Sauvaître, pour obtenir la résiliation amiable de son traité, prétendant qu'il n'est plus lié depuis la mort de Dentu : il a refusé de livrer à l'impression son dernier roman, "Succession Charvet", déjà paru dans l'Illustration, sous prétexte que la qualité semi-officielle lui interdit actuellement de publier un ouvrage qui a le caractère d'une satire politique ! Se référer pour éclaircir ce point au rôle douteux joué par l'intermédiaire de M. Claretie, Decaux, tant en cette affaire que celle des Scandales de Lundi et de son compte de dépôt chez Dentu, ainsi qu'à propos de l'édition de romans à 60 centimes [etc...] Contentieux : Calmann-Lévy : Réclamation relative au titre d'un volume de Mme Carette, "L'Outrage", 9 mai 1885. M. Sauvaître n'en a rien dit à personne est a dû payer 148 fr. à Calmann. Recours contre lui. Rouveyre : même date. Réclamation concernant le titre de Montépin, "Le Rastaquouère", et réponse insolente de M. Sauvaître, sans autorisation [ etc... ] Alphonse Daudet : Lettres de M. Hetzel se refusant à indemniser Mme Dentu pour la publication de Tartarin de Tarascon, faite au mépris de tout droit. M. Sauvaître a laissé sans réponse la dernière, datée du 4 février 1885, trouvée dans le volume d'Hetzel. M. Daudet a fait interdire la publication du Tartarin illustré, qui devait paraître en 1886, et dont les illustrations ont été payées à M. Jeanniot, dont M. Daudet a approuvé le dessin. Cette affaire est en suspens depuis trois ans bientôt, et M. Hippeau en a rédigé le prospectus en juillet 1885, M. Sauvaître s'étant engagé à le lancer dans la saison d'automne. M. Daudet a négocié avec M. Sauvaître la rupture du traité de Goncourt et s'est entremis dans diverses démarches dont l'objet était de procurer à la maison Charpentier des avantages au détriment des intérêts et en violation du droit de Mme Dentu [...] Debay : les ouvrages de cet auteur forment une section très important du catalogue Dentu, et leur vente est toujours très fructueuse et constante. La correspondance de M. Debay avec Sauvaître laisse voir des négligences dans le terme des comptes et dans la publication des éditions de cet auteur [...] Dubut de Laforest : grave affaire qui, intervenant après tant d'autres, a déterminé le renvoi de M. Sauvaître, aussitôt la citation du juge d'instruction à propos de la publication du "Gaga". [...] Eden Théâtre : Le traité d'annonce pour le rideau de scène a été signé par M. Sauvaître [...] Ferdinand Fabre : une note de cet auteur portant engagement de retirer de la librairie à des dates déterminées les six volumes qui appartiennent à la maison. En vertu de quel pouvoir M. Sauvaître a-t-il conclu un pareil arrangement [...] Mme Fould : Un volume, "Le Sphinx des Perles", était en manuscrit au moment de la prise de possession de Mme Dentu. M. sauvaître s'est permis de le rendre, par l'entremise d'Olympe Audouard, prétendant que la veuve Dentu ne voulait pas le publier. Ce n'était pas vrai : elle n'en savait pas le premier mot. [...] Gaboriau : en juin 1895, M. Sauvaître se permet de déchirer les traités avantageux pour la reproduction de romans de cet auteur et de priver de ses bénéfices la librairie. [...] Galopin : pour le livre "Le Parfum de la femme", M. Sauvaître écrit à l'auteur [...] qui lui offre 40 centimes par volume, condition supérieure à celle des traités ordinaires .[...] De Goncourt : M. Sauvaître s'est pressé de rompre le traité qui liait cet auteur, pour la série des "Actrices du XVIIIe siècle". La lettre du 24 octobre 1884, citée par Goncourt, donne à ce dernier le droit de réimprimer ailleurs. De quel droit ? Pourquoi ce dommage pour la maison et sans consulter même le traité, dont M. Faure avait seul l'interprétation et le dépôt ? Recours formel contre Sauvaître ! [...] Guides Dentu : ... " Dommages à la maison alors que cette publication promettait de réaliser une somme de bénéfices considérables." [...] Abel Hermant : recommandé par M. Alphonse Daudet, cet auteur a publié deux livres, "M. Rabosson" et "la Mission de Cruchod", dont les manuscrits ont été livrés à l'impression par M. Sauvaître sans avoir été mis en lecture. [...] Lorédan-Larchey : réclamation par le canal de la Société des gens de lettres, 1er juillet 1895, restée sans réponse. [...] Malot : depuis la rupture du traité avec cet auteur M. Sauvaître a traité seul la réimpression de ces ouvrages et conservé de nombreux documents sans lesquels Mme Dentu ne pouvait en rien être au courant des affaires le concernant,... [...] Catulle Mendès : nombreuses lettres à Sauvaître qui se mêle sans cesse des affaires de cet auteur, lequel un moment donné en vient à lui dire : Si mon traité ne vous convient pas, rompez-le vous-même. [...] Montépin : c'est dans une lettre de cet auteur qu'on trouve la trace d'une opération entamée par M. Sauvaître pour la publication d'une série de romans bon marché et sur laquelle il n'a jamais voulu s'expliquer vis-à-vis de Mme Dentu [...] Ponson du Terrail : conflits occasionnés par les agissements de Sauvaître entre la veuve et la belle-soeur de Ponson du Terrail [...] Société des Gens de Lettres [ idem...] Victor Tissot : nombreuses lettres gardées et répondues par M. Sauvaître, qui semble avoir fait tout son possible pour brouiller cet auteur avec Mme Dentu. Il a même dépassé la mesure en s'efforçant de rompre le traité avec cet auteur pour la publication et la collection des chefs-d'oeuvre à 1 fr."‎

‎4 documents in-4 et in-folio à savoir : I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884, acte notarié de 4 feuillets in-4 signé du Notaire Duluard ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884, acte notarié de 2 feuillets in-4 signé du notaire Duluard ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884, 1 dossier in-folio de 10 feuillets sous chemise, tampon de copie conforme du commissaire de police daté du 7 mai 1886.; IV : Constat manuscrit du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître, 14 feuillets in-folio dont 23 pp. sont rédigés, manifestement par le Conseil juridique de Léonie Faure-Decamps, Veuve Decamps. Détail de la Notice : I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884 ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884 ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884 [ Mention des sommes versées à de nombreux auteurs dont Victor Tissot, Henri Bataille, Alfred Assollant, Catulle Mendès, Allard (pour "L'araignée rose"), Hector Malot (6600 francs pour "Marichette"), Robert Halt, de Gastyne, Pierre Véron, Ponson du Terrail, Xavier de Montépin, Ferdinand du Boisgobey, Henri de Bornier, Alphonse Daudet (5090 fr. en compte de droits d'auteur)] ; IV : Constat du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître : [ Très important dossier de 22 pp. in-folio détaillant les accusations pour abus de pouvoir visant Sauvaître, auteur par auteur : "Assollant : Lettre du 7 septembre 1885. M. Sauvaître n'en a donné connaissance à personne et a engagé l'affaire sans mandat. - Auguste Barbier : Lemerre 1er mai 1884. Hons-Olivier 5 mai 1884, demandant le droit de reproduction de pièces de poésies de Barbier. Lettre gardées et vraisemblablement non répondues. [...] Biard : 2 et 26 août 1884. Répondu par Sauvaître qui a traité en dehors de Mme Dentu pour impression et vente d'une brochure, et encaissé 270 fr. de provisions sans ouvrir un compte spécial. [...] Bourcard : correspondance pour la réception et l'impression compte à demi d'un volume Estampes au XVIIIe siècle publications onéreuses pour la maison. [...] Champfleury : Au lendemain de la mort de Dentu cet auteur réclame des comptes et ses lettres restant sans réponse, même recommandé, il fait intervenir le Comité de la Société des Gens de Lettres. Depuis cette affaire, Sauvaître lui fait attendre un an et demi la réimpression de divers volumes, entre autres l'Histoire de l'Imagerie Populaire et la publication de plusieurs annoncés depuis longtemps, tels que Le Musée secret de la Caricature, etc. Tous ces faits et toute cette correspondance restée entre les mains de Sauvaître n'ont jamais été communiqués à Mme Dentu [...] Claretie : Correspondance personnelle avec Sauvaître restée ignorée de Mme Dentu et de ses représentants, ayant trait aux mises en vente d'ouvrages inédits ou réimprimés, à des modifications aux traitées, etc. M. Claretie a fait faire des démarches par M. Decaux, éditeur, depuis le renvoi de Sauvaître, pour obtenir la résiliation amiable de son traité, prétendant qu'il n'est plus lié depuis la mort de Dentu : il a refusé de livrer à l'impression son dernier roman, "Succession Charvet", déjà paru dans l'Illustration, sous prétexte que la qualité semi-officielle lui interdit actuellement de publier un ouvrage qui a le caractère d'une satire politique ! Se référer pour éclaircir ce point au rôle douteux joué par l'intermédiaire de M. Claretie, Decaux, tant en cette affaire que celle des Scandales de Lundi et de son compte de dépôt chez Dentu, ainsi qu'à propos de l'édition de romans à 60 centimes [etc...] Contentieux : Calmann-Lévy : Réclamation relative au titre d'un volume de Mme Carette, "L'Outrage", 9 mai 1885. M. Sauvaître n'en a rien dit à personne est a dû payer 148 fr. à Calmann. Recours contre lui. Rouveyre : même date. Réclamation concernant le titre de Montépin, "Le Rastaquouère", et réponse insolente de M. Sauvaître, sans autorisation [ etc... ] Alphonse Daudet : Lettres de M. Hetzel se refusant à indemniser Mme Dentu pour la publication de Tartarin de Tarascon, faite au mépris de tout droit. M. Sauvaître a laissé sans réponse la dernière, datée du 4 février 1885, trouvée dans le volume d'Hetzel. M. Daudet a fait interdire la publication du Tartarin illustré, qui devait paraître en 1886, et dont les illustrations ont été payées à M. Jeanniot, dont M. Daudet a approuvé le dessin. Cette affaire est en suspens depuis trois ans bientôt, et M. Hippeau en a rédigé le prospectus en juillet 1885, M. Sauvaître s'étant engagé à le lancer dans la saison d'automne. M. Daudet a négocié avec M. Sauvaître la rupture du traité de Goncourt et s'est entremis dans diverses démarches dont l'objet était de procurer à la maison Charpentier des avantages au détriment des intérêts et en violation du droit de Mme Dentu [...] Debay : les ouvrages de cet auteur forment une section très important du catalogue Dentu, et leur vente est toujours très fructueuse et constante. La correspondance de M. Debay avec Sauvaître laisse voir des négligences dans le terme des comptes et dans la publication des éditions de cet auteur [...] Dubut de Laforest : grave affaire qui, intervenant après tant d'autres, a déterminé le renvoi de M. Sauvaître, aussitôt la citation du juge d'instruction à propos de la publication du "Gaga". [...] Eden Théâtre : Le traité d'annonce pour le rideau de scène a été signé par M. Sauvaître [...] Ferdinand Fabre : une note de cet auteur portant engagement de retirer de la librairie à des dates déterminées les six volumes qui appartiennent à la maison. En vertu de quel pouvoir M. Sauvaître a-t-il conclu un pareil arrangement [...] Mme Fould : Un volume, "Le Sphinx des Perles", était en manuscrit au moment de la prise de possession de Mme Dentu. M. Sauvaître s'est permis de le rendre, par l'entremise d'Olympe Audouard, prétendant que la veuve Dentu ne voulait pas le publier. Ce n'était pas vrai : elle n'en savait pas le premier mot. [...] Gaboriau : en juin 1895, M. Sauvaître se permet de déchirer les traités avantageux pour la reproduction de romans de cet auteur et de priver de ses bénéfices la librairie. [...] Galopin : pour le livre "Le Parfum de la femme", M. Sauvaître écrit à l'auteur [...] qui lui offre 40 centimes par volume, condition supérieure à celle des traités ordinaires .[...] De Goncourt : M. Sauvaître s'est pressé de rompre le traité qui liait cet auteur, pour la série des "Actrices du XVIIIe siècle". La lettre du 24 octobre 1884, citée par Goncourt, donne à ce dernier le droit de réimprimer ailleurs. De quel droit ? Pourquoi ce dommage pour la maison et sans consulter même le traité, dont M. Faure avait seul l'interprétation et le dépôt ? Recours formel contre Sauvaître ! [...] Guides Dentu : ... " Dommages à la maison alors que cette publication promettait de réaliser une somme de bénéfices considérables." [...] Abel Hermant : recommandé par M. Alphonse Daudet, cet auteur a publié deux livres, "M. Rabosson" et "la Mission de Cruchod", dont les manuscrits ont été livrés à l'impression par M. Sauvaître sans avoir été mis en lecture. [...] Lorédan-Larchey : réclamation par le canal de la Société des gens de lettres, 1er juillet 1895, restée sans réponse. [...] Malot : depuis la rupture du traité avec cet auteur M. Sauvaître a traité seul la réimpression de ces ouvrages et conservé de nombreux documents sans lesquels Mme Dentu ne pouvait en rien être au courant des affaires le concernant,... [...] Catulle Mendès : nombreuses lettres à Sauvaître qui se mêle sans cesse des affaires de cet auteur, lequel un moment donné en vient à lui dire : Si mon traité ne vous convient pas, rompez-le vous-même. [...] Montépin : c'est dans une lettre de cet auteur qu'on trouve la trace d'une opération entamée par M. Sauvaître pour la publication d'une série de romans bon marché et sur laquelle il n'a jamais voulu s'expliquer vis-à-vis de Mme Dentu [...] Ponson du Terrail : conflits occasionnés par les agissements de Sauvaître entre la veuve et la belle-soeur de Ponson du Terrail [...] Société des Gens de Lettres [ idem...] Victor Tissot : nombreuses lettres gardées et répondues par M. Sauvaître, qui semble avoir fait tout son possible pour brouiller cet auteur avec Mme Dentu. Il a même dépassé la mesure en s'efforçant de rompre le traité avec cet auteur pour la publication et la collection des chefs-d'oeuvre à 1 fr."‎


‎A la mort de son époux, le fameux éditeur Edouard Dentu, sa veuve Léonie Faure-Decamps s'efforça de remédier à une situation difficile. Mais elle fut confronté aux agissements de Louis Sauvaître, principal commis de son défunt mari, auquel elle avait confié l'administration du fonds. Ce dossier est remarquable en ce qu'il présente une version sinon impartiale, mais du moins approfondie, des relations des auteurs avec la Librairie Dentu au lendemain de la mort d'Edouard. La simple lecture des extraits que nous proposons suffira à donner une idée de la richesse de ces documents.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR2,200.00 (€2,200.00 )

‎HUGO Victor & HUGO Adèle‎

Reference : 70986

(1856)

‎Lettre autographe signée à la veuve du sculpteur David d'Angers : "Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde"‎

‎Hauteville House 11 et 13 mai 1856, 14x21,5cm, une feuille.‎


‎Lettre autographe signée de Victor Hugo datée du 13 mai 1856 à la suited'une lettre inédite de Madame Victor Hugo à Madame David d'Angersdatée du 11 mai. 4 pages sur un feuillet remplié à filigrane "Barbet Smith Street Guernesey". Publiée dans Correspondance de Victor Hugo, Paris, année 1856, p. 246 Dans cette lettreimprégnée des apparitions et spectres qui hantent lesContemplationsrécemment publiées, Victor Hugo s'adresse à la veuve de son grand ami le sculpteur David d'Angers, fervent républicain et artiste particulièrement admiré des romantiques. En pleine crise mystique, Hugo parle à l'ombre du sculpteur à qui il dédia de sublimes poèmes dansLes feuilles d'automneainsi queLes rayons et les ombres et réclame auprès de sa veuve son portrait favori, un buste en marbre jadis sculpté par David d'Angers. Après l'expulsion des proscrits de l'île de Jersey,VictorHugo fait l'achat d'Hauteville House grâce au succès desContemplationset apprend avec tristesse la disparition d'un ami cher.Il écrit à la veuve du sculpteur sur le même feuillet que sa femme Adèle, également liée avec la famille de David d'Angers, créateur d'un médaillon à son effigie : «Vous êtes la veuve de notregrand David d'Angers, et vous êtes sa digne veuve comme vous avez été sa digne femme». Le sculpteur de renom s'était déjà lié au premier salon romantique de Nodier à l'Arsenal et fréquentait presque quotidiennement Hugo à la fin des années 1820 dans l'ambiance bonapartiste et bon enfant de la rue Notre-Dame des Champs, en compagnie des frères Devéria, Sainte-Beuve, Balzac, Nanteuil et Delacroix. En 1828, l'écrivain avait posé avec bonheur dans l'atelier de David d'Angers rue de Fleurus, pour un médaillon puis un buste qui avaient été suivis de deux sublimes poèmes célébrant le talent du sculpteur dansLes Feuilles d'Automne etLes rayons et les ombres.De tous ses portraits pourtant nombreux, il chérissait plus que tout autre son buste de marbre signé David d'Angers et n'hésite pas à le réclamer à sa veuve : «Avant peu, peut-être, madame, ma famille vous demandera de lui rendre ce buste qui est ma figure, ce qui est peu de chose, mais qui est un chef-d'uvre de David, ce qui est tout. C'est lui encore plus que moi, et c'est pour cela que nous voulons l'avoir parmi nous». De ces séances de pose avec le sculpteur naquirent de fructueuses conversations esthétiques et politiques où s'était affirmée leur aversion commune pour la peine de mort. Ils assistèrent au ferrement des galériens qui rejoignaient Toulon depuis Paris, décrit par Hugo dans deux chapitres duDernier jour d'un condamné. Victime de l'exil comme Hugo, David d'Angers était rentré à Paris avant de rejoindre le monde des morts: «Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde, comme je vois sa grande vie dans l'histoire sévère de notre temps». La «grande vie» de David d'Angers fut consacrée à façonner les effigies des hommes illustres, par un subtil équilibre de ressemblance et d'idéalisation. Le sculpteur prend finalement place dans le panthéon personnel de Victor Hugo, lui qui avait orné le fronton du véritable Panthéon des grands hommes où repose aujourd'hui l'écrivain: «David est aujourd'hui une figure de mémoire, une renommée de marbre, un habitant du piédestal après en avoir été l'ouvrier. Aujourd'hui, la mort a sacré l'homme et le statuaire est statue. L'ombre qu'il jette sur vous, madame, donne à votre vie la forme de la gloire». C'était en effet à l'ombre des grands hommes qu'Hugo vécut son exil à Jersey, loin du tumulte de la capitale et dans le silence ponctué par les embruns frappant les carreaux. Hugo s'était plongé dans l'occulte et parlait aux disparus :«David est une des ombres auxquelles je parle le plus souvent, ombre moi-même», déclare-t-il, rappelant le poème final desContemplations, «Ce que dit la bouche d'ombre», dicté au poète grâce au procédé spirite des «tables tournantes». Alors au sommet de leur popularité, les tables se pratiquaient dans tous les salons de Paris, jusque chez l'empereur aux Tuileries et à Compiègne. Trois ans auparavant, il s'était ému de pouvoir converser avec sa fille disparue, Léopoldine, et lui avait érigé un monument poétique, lesContemplations, dont les Hugo profitaient du triomphe : «Je suis heureux que le livre desContemplationsait été lu par vous. Vous y avez retrouvé nos chers souvenirs et nos aspirations communes. L'exil a cela de bon, qu'il met le sceau sur l'homme et qu'il conserve l'âme telle qu'elle est». Ses conversations nocturnes s'étendirent bientôt à une cohorte d'illustres personnages, qui communiquaient avec la famille Hugo par les craquements d'un guéridon. Lors de séances quasi-quotidiennes, Hugo avait invoqué l'âme de Chateaubriand, Dante, Racine, Annibal, André Chénier, Shakespeare, Molière, Aristote, Lord Byron, Louis XVI, Napoléon 1er, ou encore Jésus-Christ: «c'est seulement vers les ombres que je me tourne, car c'est là qu'est la gloire, la fierté, la grandeur des âmes, la lumière; et il y a maintenant plus de vie dans les morts que dans les vivants» confie-t-il à la veuve du sculpteur. David d'Angers avait atteint l'éternité à laquelle ils aspiraient tous deux à travers les mots et la matière, demeurant à jamais présent dans ses souvenirs et les portraits marmoréens qu'il sculpta pour lui. Au travers des lignes, se dévoile le poète desContemplations, l'homme endeuillé et toujours meurtri par la disparition de sa fille Léopoldine et de son cher ami.Hugo se livre ici à un magnifique mouvement de lyrisme épistolaire, le sculpteur angevin ayant laissé à la postérité les plus beaux portraits de l'écrivain. Bien des années plus tard,Victor Hugo lui-même fut placé en grande pompe au Panthéon des grands hommes, dont son ami David d'Angers avait orné le fronton. "Guernesey, 13 mai [1856]. Je ne veux pas, madame, que cette lettre parte sans vous porter mon remerciement, mon respect et mon souvenir. Vous êtes la veuve de notregrand David d'Angers, et vous êtes sa digne veuve comme vous avez été sa digne femme. À cette heure, toutes les fois que je me tourne vers la patrie, c'est seulement vers les ombres que je me tourne, car c'est là qu'est la gloire, la fierté, la grandeur des âmes, la lumière; et il y a maintenant plus de vie dans les morts que dans les vivants. David est une des ombres auxquelles je parle le plus souvent, ombre moi-même. Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde, comme je vois sa grande vie dans l'histoire sévère de notre temps. Soyez fière, madame, du nom grave et illustre que vous portez. David est aujourd'hui une figure de mémoire, une renommée de marbre, un habitant du piédestal après en avoir été l'ouvrier. Aujourd'hui, la mort a sacré l'homme et le statuaire est statue. L'ombre qu'il jette sur vous, madame, donne à votre vie la forme de la gloire. Je suis heureux que le livre desContemplationsait été lu par vous. Vous y avez retrouvé nos chers souvenirs et nos aspirations communes. L'exil a cela de bon, qu'il met le sceau sur l'homme et qu'il conserve l'âme telle qu'elle est. Avant peu, peut-être, madame, ma famille vous demandera de lui rendre ce buste qui est ma figure, ce qui est peu de chose, mais qui est un chef-d'uvre de David, ce qui est tout. C'est lui encore plus que moi, et c'est pour cela que nous voulons l'avoir parmi nous. Je mets à vos pieds ma tendre et respectueuse amitié. post scriptum inédit :est-ce que vous seriez être assez bonne pour faire jeter cette lettre à la poste. Mille remerciements, espérons, Madame. V.H." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎[Noëls troyens] (Oudot) .Ensemble deux « Noëls » reliés en un volume petit in-8, demi - maroquin vieux rouge, dos à nerfs ornés au pointillé doré, caissons dorés aux petits fers, filets et titre dorés , tranches peigne [photos 1,2] ( reliure de la fin du XIX° siècle, très décorative; marges supérieures courtes, avec quelques rares atteintes au titre courant ; papier de médiocre qualité, souvent piqué ).‎

Reference : DR53

(1727)

‎ [I] Noëls ou Cantiques sur les festes solennelles de la Vierge . Avec la Bible des Noë)ls vieux & nouveaux, sur la Nativité de nostre Sauveur Jesus - Christ. A Troyes, & se vendent ; A Paris, chez la Veuve Jombert, ruë de la Harpe, du Fond (sic) de la Veuve Nicolas Oudot, sans date [début du XVIII° siècle][photo 4]. Sans faux – titre , 125 [ dont le titre orné d’ une « Annonciation » gravée sur bois ] -(3) pp. [ table, blanc ]. Contient 56 Noëls, dont un ( p. 10 ) avec correction manuscrite ; textes populaires sur des airs parfois païens : Que ne puis - je changer d’Amant (p.26), Vive le [tabac] gris (p.31), etc., avec quelques titres champenois : Cantique du glorieux Martyr Saint Bercaire, Abbé de Montierender [sic, pour Montier-en-Der] (p.46), le Cantique de Saint Remy ( p.49 ), les bourgeois de Troyes ( p.102 ). Edition légèrement différente de celles décrites par Morin (802, 803). A Paris , la veuve de Jean I Jombert (décédé en 1705 ) fut en activité de 1705 à 1724 ; en 1722, elle reprit la boutique de Nicolas III Oudot ( décédé à une date indéterminée : 1672 , 1675 ou 1698 ? ), tenue par sa veuve, Marie Promé, qui diffusait les productions troyennes du « clan » Oudot. ‎

‎[II] La Grande Bible des Noëls tant vieux que nouveaux. Composez à la loüange de Dieu & de la Vierge Marie Sur le chant, de plusieurs belles Hymnes & Chansons de cette Année. Vûë & corrigé de nouveau. Troyes,Chez la Veuve de Jacques Oudot,& Jean Oudot Fils,Imprimeur - Libraire, ruë du Temple 1727.[photo 5] Sans faux-titre, 127 [dont titre illustré d’une « crèche » gravée sur bois]- (1) pp. Ouvrage divisé en deux parties, de 64 pp. chacune, avec table particulière et la même approbation (de l’abbé Richard, datée du 22 avril 1723)[photos 6,7], proposant 24 ( plus 2 , absents de la table ) et 28 Noëls. Quelques corrections manuscrites anciennes, p. 29 : « D’être Mere et Pucelle // Dieu y avoit operé », corrigé en « Dieu y avoit besogné » (sic), ou encore, dans le même texte, au sujet de Joseph, mécontent de cette grossesse, le changement suivant : « Il luy dit Dame Marie, //Vous mavez tres bien trompé »… Plus loin, pp. 83-86, un Noël « bachique » montrant « les bourgeois de Châtres // Et ceux de Mont-le-heri » (sic), « Tous ceux de saint Yon, // Et ceux de Bretigny // Apportant du poisson » , « Menant joyeuse vie », d’autres, venant « De Chartres les mignons // Menoient grande rustrerie » ; tout ce beau monde festoyait, abreuvé par le Curé de Saint-Denis qui avait apporté « Du vin de son logis » . Enfin, p. 124, le cantique sur le massacre des Saints Innocents est chanté sur l’air de : « Si c’est pour mon pucelage » … Ce Noël présente quelques petites différences ( dans le titre , la vignette et l’ornementation ) avec ceux décrits par Morin ( 350 – 352 ). La veuve de Jacques II Oudot succéda à son mari en 1710 ; elle imprima jusqu’en 1735, parfois en collaboration avec son fils Jean IV Oudot à partir de 1723. ‎


‎PROVENANCE : de la Bibliothèque du Marquis de GAILLON, avec son petit ex - libris circulaire, armorié, « à une aiglette en vol », collé en tête [photo 3]. Isidore Charles, vicomte , puis marquis VION de GAILLON (1813 - 1892) , auteur de quelques articles savants sur la littérature du XVII° siècle, parus, entre autres, dans le Bulletin du Bibliophile (circa 1850-1870) était certainement possesseur d’une belle bibliothèque, qui fut complétée par son fils Pierre ( 1865 - 1948 ), marquis de GAILLON en 1892. Assez bel exemplaire, parfaitement relié sur deux ouvrages imprimés sur un papier de qualité médiocre, condition habituelle des ouvrages de la "Bibliothèque bleue"‎

Roland Gautier - Jurançon

Phone number : 05 59 06 02 00

EUR150.00 (€150.00 )

‎LEMAIGRE-DUBREUIL, Léon ; Collectif ‎

Reference : 64740

(1833)

‎Archives relatives aux litiges suscités par la succession de Guillaume Louis Jame de Givry, ancien conseiller du Roi, maître ordinaire en sa chambre des Comptes, mort sans héritiers le 18 mai 1825 [Contient : ] Fort dossier sous chemise usagée intitulé «Me Liasse Succession de Givry» recueillant de nombreux documents manuscrits et imprimés, essentiellement relatifs à la succession de Givry, dont «Succession Jame de Givry, Cour Royale de Limoges 1838. Ce que c’est que M. Prince-Charles Fournier, Mandataire des Héritiers Roux, ou Le Flambeau de la Vérité, pour éclairer et faire disparaître les injures calomnieuses et la diffamation lancées contre lui par une foule de spoliateurs qui ont enlevé un demi-million à ses mandants, Tulle, 1838» ; Fort dossier sous chemise recueillant de nombreux documents manuscrits et imprimés, essentiellement relatifs à la succession de Givry, dont «Tribunal correctionnel de Tulle Procès-Monstre dans sa 14e année enfanté par la succession de M. James de Givry alimenté par la ruse, l’audace, l’intrigue et le mensonge[ ... ] le Tout pour obtenir la restitution de plus d'un Demi-Million qui est maintenant dans les poches d'une foule de Fonctionnaires publics et officiers ministériels, appartenant à de pauvres villageois comme légitimes héritiers dudit sieur de Givry", 1838, un numéro du Journal de la Corrèze ; Fort dossier sous chemise intitulé «Tribunal de la Seine Succession de Givry M. Fournier Dubreuil avoué, Mme Veuve Potel, Giraud Avoué» recueillant de nombreux documents manuscrits - Dossier sous chemise intitulé Roux contre Veuve Potel recueillant divers documents manuscrits - Dossier sous chemise intitulé Mme Veve Faurie contre Nusse et Villacrose - Dossier sous chemise intitulé Héritiers Touy contre les Rigoux‎

‎Archives relatives aux litiges suscités par la succession de Guillaume Louis Jame de Givry, ancien conseiller du Roi, maître ordinaire en sa chambre des Comptes, mort sans héritiers le 18 mai 1825 [ circa 1825 -1840 ] [Contient : ] Fort dossier sous chemise usagée intitulé «Me Liasse Succession de Givry» recueillant de nombreux documents manuscrits et imprimés, essentiellement relatifs à la succession de Givry, dont «Succession Jame de Givry, Cour Royale de Limoges 1838. Ce que c’est que M. Prince-Charles Fournier, Mandataire des Héritiers Roux, ou Le Flambeau de la Vérité, pour éclairer et faire disparaître les injures calomnieuses et la diffamation lancées contre lui par une foule de spoliateurs qui ont enlevé un demi-million à ses mandants, Tulle, 1838» ; Fort dossier sous chemise recueillant de nombreux documents manuscrits et imprimés, essentiellement relatifs à la succession de Givry, dont «Tribunal correctionnel de Tulle Procès-Monstre dans sa 14e année enfanté par la succession de M. James de Givry alimenté par la ruse, l’audace, l’intrigue et le mensonge[ ... ] le Tout pour obtenir la restitution de plus d'un Demi-Million qui est maintenant dans les poches d'une foule de Fonctionnaires publics et officiers ministériels, appartenant à de pauvres villageois comme légitimes héritiers dudit sieur de Givry", 1838, un numéro du Journal de la Corrèze ; Fort dossier sous chemise intitulé «Tribunal de la Seine Succession de Givry M. Fournier Dubreuil avoué, Mme Veuve Potel, Giraud Avoué» recueillant de nombreux documents manuscrits - Dossier sous chemise intitulé Roux contre Veuve Potel recueillant divers documents manuscrits - Dossier sous chemise intitulé Mme Veve Faurie contre Nusse et Villacrose - Dossier sous chemise intitulé Héritiers Touy contre les Rigoux‎


‎Intéressantes archives relatives à ce véritable roman judiciaire, provenant du fonds de l'avocat et avoué Léon Lemaigre-Dubreuil. On citera une partie du résumé de l'affaire, tel que publié dans l'imprimé de Tulle : M. Jame de Givry étant mort sans héritier et laissant une fortune de 1.200.000 francs nets, "à peine la nouvelle de ce décès fut-elle arrivée à Givry, chez le régisseur du château, qu'un sieur Beauvalet, libraire à Château-Thierry, ayant une épouse dont les ayeux se rattachaient à des Fournier, exhuma, dans de vieux titres et contrats qu'il avait chez lui, l'expédition d'un acte passé le 5 novembre 1646, et qui semblait jeter un jour favorable sur ses prétentions". Le notaire Nusse accueillit favorablement ses prétentions, "et c'est à partir de ce point que commence une série d'intrigues de toute nature, éveillées par ce notaire, afin de s'approprier cette riche dépouille". Le sieur Fournier, marchand-boulanger et aubergiste à Coucy-le-Château, abandonne tout pour se lancer à sont tour dans l'aventure judiciaire et associé à la Veuve Potel, réclamer ses droits, en dénonçant les agissements "criminels" de Nusse, notaire à Chateau-Thierry . ‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR650.00 (€650.00 )

‎CALAS (AFFAIRE) - VOLTAIRE, ELIE DE BEAUMONT (Jean-Baptiste-Jacques), MARIETTE (Pierre), THIROUX DE CROSNE (Louis)‎

Reference : 38812

‎[Recueil de 7 pièces sur l'affaire Calas]. 1- [VOLTAIRE]. Pièces originales concernant la mort des Srs Calas et le jugement rendu à Toulouse. Extrait d'une lettre de la Dame veuve Calas du 15 juin 1762. [Paris, 1762]. 22 p. 2- [VOLTAIRE]. Mémoire de Donat Calas pour son père, sa mère et son frère [A Châtelaine, le 22 juillet 1762]. 30 p. 3- [VOLTAIRE]. Histoire d'Elisabeth Canning et de Jean Calas - Histoire des Calas. [Paris, 1762]. 20 p. 4- ELIE DE BEAUMONT (Jean-Baptiste-Jacques). Mémoire à consulter, et consultation pour la Dame Anne-Rose Cabibel, veuve Calas, & ses enfans. Paris, Imprimerie Le Breton, 1762. 70 p., (1) p. d'errata.5- MARIETTE (Pierre). Mémoire pour Dame Anne-Rose Cabibel, veuve du Sieur Jean Calas, marchand à Toulouse ; Louis & Louis-Donat Calas leurs fils ; & Anne-Rose & Anne Calas leurs filles, Demandeurs en cassation d'un Arrêt du Parlement de Toulouse du 9 mars 1762. Paris, Imprimerie Le Breton, 1762. (1) f., 136 p.6- LOYSEAU DE MAULEON (Alexandre-Jérôme). Mémoire pour Donat, Pierre et Louis Calas. [Paris], Imprimerie Le Breton, 1762. (2), 63 p. 7- MARIETTE (Pierre), THIROUX DE CROSNE (Louis). Réflexions pour Dame Anne-Rose Cabibel, veuve du Sieur Jean Calas, Marchand à Toulouse; Louis & Louis-Donat Calas, leurs fils; & Anne & Anne-Rose Calas, leurs filles, Demandeurs en cassation d'un Arrêt du Parlement de Toulouse, du 9 mars 1762. [Paris], Imprimerie Le Breton, 1763. (1) f., 10 p.‎

‎ Ensemble de 7 pièces reliées en un volume in-8 (214 x 134 mm), demi-veau marbré, dos à 5 nerfs filetés or richement orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, palettes en tête et pied, pièce de titre de maroquin bordeaux (rel. signée Laurenchet dans le goût de l'époque) ‎


‎Edition originale des 7 pièces. Les trois premières sont rédigées par Voltaire qui donna une résonance nationale à cette affaire et lutta inlassablement pour la réhabilitation de Jean Calas.Dans le contexte de conflits religieux entre protestants et catholiques à Toulouse, Jean Calas avait été accusé à tort d'avoir assassiné son fils pour l'empêcher se convertir au catholicisme, condamné à mort et brûlé le 10 mars 1762. En 1765, à la suite d'une large mobilisation, la veuve de Jean Calas fut rétablie dans ses droits et la mémoire de son mari réhabilitée.1- "Pièces rédigées par Voltaire d'après des documents qui lui avaient été fournis notamment par l'avocat genevois Charles de Manoël de Végobre" ('Voltaire à la B.N.', 3944). (Bengesco, 1675. Coquerel, 14-16).2- (Bengesco, 1677. Coquerel, 23-24. 'Voltaire à la B.N.', 3949).3- (Bengesco, 1678. Coquerel, 25. 'Voltaire à la B.N.', 3953).4- Édition originale. (Coquerel, 26).5- Édition originale. Signé "Pierre Mariette, avocat". (Coquerel, 27).6- Édition originale. (Coquerel, 28).7- Édition originale. Signé : "Monsieur Thiroux de Crosne, maître des requêtes, rapporteur [et] Me Mariette, avocat". (Coquerel, 29).Quelques auréoles brunes à quelques feuillets.Bel exemplaire, frais, ensemble des pièces non rognées. ‎

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EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎[s.n.] - ‎ ‎POTIER DE COURCY, Alfred‎

Reference : 56079

(1877)

‎3 lettres autographes signées d'Alfred Potier de Courcy. 1 LAS datée de Paris, le 31 octobre 1887 sur papier à en-tête de la Compagnie d'Assurances Générales Maritimes : [ Il remercie son correspondant pour ses informations et continue : ] "Sur les informations du Commissaire du Port de mer de Dax, je lui envoie aujourd'hui un secours de f. 200 pour la protégée de Monseigneur. Voici que je recours encore à votre obligeance, cette fois pour un sujet bien futile. J'ai un vieil original de frère qui se livre dans sa province à des travaux de bénédictin et s'attache en ce moment à l'historique généalogique de la famille ou des familles de Loménie, et de quelques autres [ ... ] Il m'en demande aujourd'hui qui ne peuvent se trouver qu'aux Archives de la Marine si les registres de St Dominique y sont conservés comme ceux de l'Ile de France [ ... ] Il publie à la librairie Firmin-Didot un ouvrage effrayant, une édition continuée de l'Histoire des grands officiers de la Couronne du Père Anselme, et ces recherches sont destinées à combler des lacunes. Chacun prend son plaisir où il le trouve. Je ne connais guère de labeurs plus rebutants que des travaux généalogiques, mais mon cher frère ne s'intéressera pas davantage à mes gros volumes de Droit Maritime et se garde bien de les lire [ ... ] ; 1 LAS datée du 12 décembre 1887 sur papier à en-tête de la Société de Secours aux familles des marins Français Naufragés : "Mon cher Monsieur, depuis qu'on a donné un peu de publicité à ma société, cela m'amène quelques concours sans doute, mais m'amène aussi une recrudescence [ il évoque une postulante veuve en premières noces du lieutenant de vaisseau Mage, qui a péri avec la Gorgone en 1869 ] "J'aurai tous les droits du monde de dire néant à la requête, l'événement étant antérieur de dix ans à la naissance de ma société. On me représente cette femme comme dans la plus profonde détresse, nourrie par une domestique dévouée qui l'entretiendrait au lieu d'être payée, et qui si l'histoire est vraie mériterait un prix Montyon [ ... ] "J'aurai cru que la veuve d'un lieutenant de vaisseau qui a péri à la mer aurait eu une pension, un bureau de tabac, des secours annuels et on prétend que c'est parce qu'elle s'était remariée qu'elle n'obtiendrait rien, le second mari qu'elle a eu la faiblesse d'épouser aurait été un détestable qui ne lui aurait laissé que des dettes [ ... ] ; 1 LAS datée du 38 rue de Monceau, 10 janvier 1888 : "Il y a donc mon cher Monsieur d'honnêtes gens qui habitent la légendaire Cour des Miracles, où j'aurai cru sur la foi des romanciers qu'il n'y avait que des truands ? Et nous voilà un nouveau ministre ! Si l'autre est regrettable ou non, je l'ignore. Chose rare de nos jours, il a eu du caractère. [... ] Alexandre Dumas avait dit-on inventé la Méditerranée, vous n'avez pas inventé les oisifs des bains de mer, et j'ai bien des fois essayé d'exploiter leurs sympathies. Il y a toujours l'obstacle des choses locales, qui obtiennent la préférence [ illisible ] à Dieppe, Société locale de secours aux marins de Dieppe, oeuvre locale des orphelins de la mer, dite Notre-Dame des Flots. Oeuvre très intéressante en elle-même et qui attache beaucoup de gens. Il y a une soeur supérieure qui est une maîtresse femme, qui fait des démarches actives et qui distancera toujours une société de Paris. Au fond, j'ai des doutes sur l'utilité de son oeuvre au point de vue maritime. Ces petits mousses, très gentils, bien habillés, bien nourris, bien élevés, ne voudront pas être de véritables mousses, ce que je leur pardonne car c'est un affreux métier. Ils voudront être des employés et augmenteront le nombre de déclassés. A quoi aboutit la diffusion de l'enseignement. Tout est problème et toute médaille a son revers. En secourant à domicile les familles de ces pauvres gens, ma société n'a pas le même inconvénient. Mais les élégantes baigneuses de Dieppe quêteront ou chanteront plus volontiers pour les gentils petits mousses, choyés par les soeurs, et j'ai entendu la diva Patti elle-même chanter pour eux [... ] ‎

‎3 LAS datée de 1877 et 1888, 2 au format in-4, une page et demie chacune, anciennement montées sur onglet, la dernière de 1888 de 2 pp. et demie : 2 lettres autographes signées d'Alfred Pottier de Courcy. 1 LAS datée de Paris, le 31 octobre 1887 sur papier à en-tête de la Compagnie d'Assurances Générales Maritimes : [ Il remercie son correspondant pour ses informations et continue : ] "Sur les informations du Commissaire du Port de mer de Dax, je lui envoie aujourd'hui un secours de f. 200 pour la protégée de Monseigneur. Voici que je recours encore à votre obligeance, cette fois pour un sujet bien futile. J'ai un vieil original de frère qui se livre dans sa province à des travaux de bénédictin et s'attache en ce moment à l'historique généalogique de la famille ou des familles de Loménie, et de quelques autres [ ... ] Il m'en demande aujourd'hui qui ne peuvent se trouver qu'aux Archives de la Marine si les registres de St Dominique y sont conservés comme ceux de l'Ile de France [ ... ] Il publie à la librairie Firmin-Didot un ouvrage effrayant, une édition continuée de l'Histoire des grands officiers de la Couronne du Père Anselme, et ces recherches sont destinées à combler des lacunes. Chacun prend son plaisir où il le trouve. Je ne connais guère de labeurs plus rebutants que des travaux généalogiques, mais mon cher frère ne s'intéressera pas davantage à mes gros volumes de Droit Maritime et se garde bien de les lire [ ... ] ; 1 LAS datée du 12 décembre 1887 sur papier à en-tête de la Société de Secours aux familles des marins Français Naufragés : "Mon cher Monsieur, depuis qu'on a donné un peu de publicité à ma société, cela m'amène quelques concours sans doute, mais m'amène aussi une recrudescence [ il évoque une postulante veuve en premières noces du lieutenant de vaisseau Mage, qui a péri avec la Gorgone en 1869 ] "J'aurai tous les droits du monde de dire néant à la requête, l'événement étant antérieur de dix ans à la naissance de ma société. On me représente cette femme comme dans la plus profonde détresse, nourrie par une domestique dévouée qui l'entretiendrait au lieu d'être payée, et qui si l'histoire est vraie mériterait un prix Montyon [ ... ] "J'aurai cru que la veuve d'un lieutenant de vaisseau qui a péri à la mer aurait eu une pension, un bureau de tabac, des secours annuels et on prétend que c'est parce qu'elle s'était remariée qu'elle n'obtiendrait rien, le second mari qu'elle a eu la faiblesse d'épouser aurait été un détestable qui ne lui aurait laissé que des dettes [ ... ]‎


‎Assureur maritime, Alfred de Courcy (1816-1888) arma notamment un navire hôpital et fonda une caisse pour les familles de marins. Il évoque ici son frère Pol Potier, baron de Courcy, auteur du "Nobiliaire et Armorial de Bretagne". Il évoque également la veuve d'un naufragé de la Gorgone ; corvette à roues, la Gorgone sombra en 1869 sur le phare des Pierres Noires au large de la pointe Saint-Mathieu, noyant les 93 membres de l'équipage. La dernière lettre est très remarquable pour l'histoire des assurances maritimes.‎

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EUR290.00 (€290.00 )

‎[DRIAN (Adrien Désiré ETIENNE dit).] - ‎ ‎CHAMPAGNE VEUVE CLICQUOT. CHIMAY (Princesse Jean de). ‎

Reference : 21572

(1956)

‎Madame Veuve Clicquot Ponsardin, sa vie, son temps.‎

‎Reims Debar & Cie 1956 1 in-8 Illustrations de DRIAN. Reims, Debar et Cie, 1956, in-8, broché, 36 pages. ‎


‎Bel envoi de l'auteur qui a puisé sa documentation dans les archives de la Maison Veuve Clicquot-Ponsardin. Les hors-textes, bandeaux, culs-de-lampe sont l'oeuvre de Drian. La vie tumultueuse de cette femme d'exception qui se mariant au moment de la Révolution française et qui se retrouve, au décès précoce de son mari en 1805, à la tête du domaine champenois dont elle crée l'appellation "Veuve Clicquot, Fourneaux & Co". Ce vin remporte un vif succès notamment au prés de la cour de Russie ce qui permet le développement du domaine et lui permet de se hisser dans les plus fameuses maisons de Champagne. Très légères usures, infimes salissures. Un des 9000 exemplaires constituant la première édition sur Vélin Offset, bandeau de livraison conservé. ‎

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Phone number : 33 01 45 63 52 66

EUR100.00 (€100.00 )

‎DENTU, Léonie ; [ FAURE DECAMP Veuve DENTU, Léonie ; CHARAVAY, Etienne ]‎

Reference : 44436

(1887)

‎Dossier de plus de 330 feuillets manuscrits, rédigés par la Veuve d'Edouard Dentu, Léonie Faure Decamps : Catalogue des autographes de la Collection Dentu [ Numéros 768 à 1085 et 2537 à 3249 ]‎

‎1 dossier sous cartonnier usé à dos de cuir marqué "Autographes" recueillant plus de 330 feuillets (de divers formats, le plus souvent format in-folio) rédigés au recto, s.d. [ circa 1887 ]. On relève les initiales V.E.D. (Veuve Edouard Dentu) au numéro 3031. ‎


‎Dossier préparatoire partiel du Catalogue de la "Collection Dentu". On notera l'impressionnant travail de rédaction de Louise Léonie Faure Decamps (dite Léonie Dentu), veuve du fameux libraire mais aussi grand collectionneur d'autographes Edouard Dentu (1830-1884). Le présent manuscrit comprend approximativement les numéros 768 à 1085, puis va des numéros 2537 au numéro 3249 (avec quelques trous et quelques compléments non indiqués) du Catalogue publié par Dentu sous la direction d'Etienne Charavay. La dernière partie correspond Au tome II, IIIe fascicule, IVe série : Littérateurs, Grands Ecrivains des XVIIe et XVIIIe siècles, Poètes et Auteurs Dramatiques ; la précédente à une partie du catalogue consacrée aux Souverains et Hommes d'Etat. La copie a été corrigée et réorganisée d'une main rapide, vraisemblablement celle de l'expert ou de l'un de ses collaborateurs. On relève sur de nombreux feuillets les noms des typographes, payés à la ligne. Prix du lot, non séparable.‎

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EUR950.00 (€950.00 )

‎[de l'imp. de la veuve A. Knapen] - ‎ ‎ROLLAND DE CHALLERANGE ; DE MONTHULE‎

Reference : 31451

(1737)

‎Mémoire signifié pour les Maire, Echevins & Habitans de la Ville de la Fere, Appellans d'une Sentence rendue au Bureau des Finances de Soissons le 9 Février 1735, Et encore pour Louis Botte'e dit Saint Gobain, Appellant de la même Sentence, & de ce qui a suivi. Contre Messire Emmanuel-Félicité de Durfort, Duc de Durfort, Colonel d'un Régiment d'Infanterie ; & François Pollatier son Curateur, & Tuteur de Demoiselle Anonyme de Durfort de Duras, fille dudit Seigneur... et de Défunte Dame Magdelaine-Antoinette de Mazarin, Intimez, Et contre Louis Perdu & Françoise Seguin, veuve de Louis Forest, Fermiers du Droit de Stellage de la Ville de la Fere, Intimez.‎

‎1 brochure in-folio, de l'imp. de la veuve A. Knapen, 1737, 20 pp. : Titre : Mémoire signifié pour les Maire, Echevins & Habitans de la Ville de la Fere, Appellans d'une Sentence rendue au Bureau des Finances de Soissons le 9 Février 1735, Et encore pour Louis Botte'e dit Saint Gobain, Appellant de la même Sentence, & de ce qui a suivi. Contre Messire Emmanuel-Félicité de Durfort, Duc de Durfort, Colonel d'un Régiment d'Infanterie ; & François Pollatier son Curateur, & Tuteur de Demoiselle Anonyme de Durfort de Duras, fille dudit Seigneur... et de Défunte Dame Magdelaine-Antoinette de Mazarin, Intimez, Et contre Louis Perdu & Françoise Seguin, veuve de Louis Forest, Fermiers du Droit de Stellage de la Ville de la Fere, Intimez.‎


‎"La Ville de La Fère reclame les reste précieux d'une ancienne immunité, qui est la source de l'abondance & de la tranquilité publique. La plupart des Villes, victimes des entreprises des Seigneurs, sont dans le cas de regarder comme un trésor, les moindres vestiges de leur liberté ; les efforts qu'ils font pour les conserver ne peuvent mériter que des éloges, & l'approbation des Magistrats. Les habitans de la Ville de la Fere ont toujours joui du droit de faire librement le commerce de bled [blé ] dans leurs maisons sans payer le droit de Stellage, qui n'est dû que sur ce qui se vend publiquement sous les Halles". Ce droit sur le blé était appelé ailleurs droit de Minage. Bon état‎

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EUR75.00 (€75.00 )

‎[De l'Imprimerie de la veuve d'André Knapen] - ‎ ‎ROLAND DE CHALLERANGE, Maître ; ‎

Reference : 31453

(1735)

‎Mémoire Signifié, Servant de Contredits de Production nouvelle, & de Réponse au Libelle anonyme des Sieurs Bidet. Pour Dame Anne-Marguerite Martin, Veuve & Légataire du Sieur Nicolas Dallier, Conseiller Honoraire au Présidial de Reims, Intimée. Contre les Sieurs Halus, Pierre, Loüis & Nicolas Bidet, Appelans d'une Sentence des Requetes du Palais. Idée generale de la question & des dispositions de la Coutume de Reims sur les droits de la femme lors du décès de son mari.‎

‎1 brochure in-folio, De l'Imprimerie de la veuve d'André Knapen, au bas du Pont Saint Michel, 1735, 31 pp. : Titre : Mémoire Signifié, Servant de Contredits de Production nouvelle, & de Réponse au Libelle anonyme des Sieurs Bidet. Pour Dame Anne-Marguerite Martin, Veuve & Légataire du Sieur Nicolas Dallier, Conseiller Honoraire au Présidial de Reims, Intimée. Contre les Sieurs Halus, Pierre, Loüis & Nicolas Bidet, Appelans d'une Sentence des Requetes du Palais. Idée generale de la question & des dispositions de la Coutume de Reims sur les droits de la femme lors du décès de son mari.‎


‎Avec une note manuscrite (selon toute vraisemblance de la main de Roland de Challerange). Bon état.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR45.00 (€45.00 )

‎DE CIRCOURT, Comte Adolphe ; DE CIRCOURT, Anastasie ; [Anastasie de KLUSTINE, Comtesse de CIRCOURT ] ; TICKNOR, Anna‎

Reference : 44698

(1836)

‎[ Recueil d'articles et tirés-à-part de critique littéraires et artistiques, récits de voyages, et compte-rendus divers par le Comte Adolphe de Circourt, avec une L.A.S. de la Veuve de George Ticknor ] Lettre sur l'Etat actuel de la Littérature Russe adressée à Mr. *** [ par Anastasie de Circourt ] ; Recension de : George Miloslawsky, ou Les Russes en 1612. Roman historique par Mr. Zagoskine [ par Anastasie de Circourt ] ; Relation d'une course à Bénévent et à Amalfi (Fragment d'une lettre de Madame de ***) ; Messire Louis Arioste sans son gouvernement. Aventure du Seizième siècle. ; Le Crucifix de Baden par M. le Cte Ad. de Circourt ; Le Mystère des Alpes ou la Comtesse de St-Gervais ; Gérardmer, Légende lorraine ; Chants Populaires de la Campagne de Rome ; Sur les romances espagnoles ; Romances des Maurisques de Grenade ; Poètes de la première Renaissance italienne. Guido Cavalcanti. Cino da Pistoia. ; Essai sur Michel-Ange, considéré comme Poète ; Etude sur Michel-Ange ; Louise de Medicis ; Poésies lyriques de Victoire Colonna ; Catherine d'Atayde ; William H. Prescott ; Recension de : L'historien Prescott (sa biographie par George Ticknor) ; Alessandro Manzoni ; Prosper Mérimée ; Un littérateur américain. George Ticknor. [ With an autograph letter by Anna Ticknor ]‎

‎1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, tomaison marquée : "1 - Littérature, Biographie" : Lettre sur l'Etat actuel de la Littérature Russe adressée à Mr. ***, Bibl. Univ. Octobre 1828, 20 pp. [ par Anastasie de Circourt ] ; Recension de : George Miloslawsky, ou Les Russes en 1612. Roman historique par Mr. Zagoskine, Bibl. Univ. Avril 1831, 23 pp. [ par Anastasie de Circourt ] ; Relation d'une course à Bénévent et à Amalfi, Bibl. Univ. Juillet 1832, 16 pp. (Fragment d'une lettre de Madame de ***) ; Fragmens de Lettre de Mad. *** contenant la Relation de quelques excursions dans le Royaume de Naples, Bibl. Univ. Novembre 1832, 20 pp. ; Messire Louis Arioste sans son gouvernement. Aventure du Seizième siècle. pp. 126-140 puis 214-242 et 328-348 ; Le Crucifix de Baden par M. le Cte Ad. de Circourt, Imprimerie Librairie de Mme Veuve Brugnot, Dijon, 1837, 17 pp. ; Le Mystère des Alpes ou la Comtesse de St-Gervais, Imprimerie de Mme Veuve Brugnot, Dijon, 1838, 24 pp. ; Gérardmer, Légende lorraine, pp. 163-186 ; Chants Populaires de la Campagne de Rome, 15 pp. ; Sur les romances espagnoles, Bibl. Univ. Mars 1831, 38 pp. et 1832 36 pp. ; Romances des Maurisques de Grenade, 26 pp. ; Poètes de la première Renaissance italienne. Guido Cavalcanti. Au Bureau de la Revue Contemporaine, Paris, 1855, 21 pp. ; Cino da Pistoia, Bib. Univ. 1858, 35 pp. ; Essai sur Michel-Ange, considéré comme Poète, Bib. Univ., Mars 1833, 35 pp. ; Etude sur Michel-Ange, Revue Française et Etrangèr, 82 pp. ; Louise de Medicis, Bib. Univ. décembre 1845, 28 pp. ; Poésies lyriques de Victoire Colonna, Bib. Univ. de Genève, 48 pp. ; Catherine d'Atayde, Imprimerie Ferd. Ramboz et Cie, Genève, 1853, 29 pp. ; William H. Prescott, Bib. Univ. 1859, 24 pp. ; Recension de : L'historien Prescott (sa biographie par George Ticknor), pp. 127-162 ; Alessandro Manzoni, pp. 462-472 ; Prosper Mérimée, pp. 336-342 ; Un littérateur américain. George Ticknor. [ With an autograph letter by Anna Ticknor ], Bib. Univ. pp.507-525 et 693-712‎


‎Recueil original d'articles (le plus souvent en tirés-à-part originaux) du Comte Adolphe de Circourt, dont plusieurs avec sa signature autographe et ses annotations. Un lettre autographe signée de 3 pp. par Anna Ticknor, veuve de George Ticknor, est relié avec l'article que lui a consacré le Comte de Circourt. With an autograph letter by Anna Ticknor, George Ticknor's widow :"Newport, July 22 '77. My Dear Count Circourt. The arrival of the number of the Bibliothèque you so kindly sent me was a moment of great interest. Ever since the publication of our volumes, my desire to know your estimate of them, has been strong and constant. Your familiarity with [... ] the work, and your faithful interest in Mr. Ticknor would induce you to demand a suitable presentation [ ... ] I thank you sincerely for the care & attention you have given to the work. [ ... ] Their reception in England & France, has given us the greater pleasure& a request lately received from Mme Tardieu that she may translate them into French is a great satisfaction [ ... ] I hope the peace & beauty of La Celle are refreshing your spirits & adding to your strength. We are enjoying quiet & freedom, joined to social & easy intercourse, with old friends, & new acquaintance, for Newport then intelligent & cultivated visitor from all path of the country. The come of the New administration is watched with the deepest interest, & strong hopes ; best my advanced age, makes me regard it, almost as I do a portion of part his long , as a scene that cannot influence my future. [ ... ]". Le salon d'Anastasie de Circourt et de son mari le Comte Adolphe de Circourt fut l'un des plus célèbres du XIXe siècle. Comme l'écrit Sainte-Beuve, "aucune prévention, aucun préjugé n’arrêtait cette personne, si pieuse d’ailleurs et si ferme dans ses croyances, dès qu’elle sentait qu’elle avait affaire à un esprit de valeur et à un homme de talent". Correspondant de Tocqueville, le Comte collabora à de nombreuses revues (Revue Britannique, Revue Contemporaine, Revue Britannique, etc...). . Etat très satisfaisant (mq. de papier au second plat, ex-libris Bibliothèque des Bruyères, très bon état par ailleurs) pour cet recueil établi par l'auteur, le Comte de Circourt et provenant de sa bibliothèque des Bruyères, à La Celle-Saint-Cloud.‎

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‎Collectif‎

Reference : R110648806

(1926)

‎Ciné-miroir n° 106 - Mae Murray et John Gilbert dans la Veuve Joyeuse, La mort de Don Juan, Le prince Zilah, Le fils de la prairie avec William Hart, La veuve joyeuse, Ca t'la coupe, La gr...r...ande affaire de Potash et Perlmutter, Comment fut tournée‎

‎Bureau du journal. 15 septembre 1926. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 273 à 286. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 791.43-Cinéma‎


‎Sommaire : Mae Murray et John Gilbert dans la Veuve Joyeuse, La mort de Don Juan, Le prince Zilah, Le fils de la prairie avec William Hart, La veuve joyeuse, Ca t'la coupe, La gr...r...ande affaire de Potash et Perlmutter, Comment fut tournée La croisière noire, Mes mémoires par Biscot Classification Dewey : 791.43-Cinéma‎

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‎MACE‎

Reference : 59873

(1788)

‎Inventaire des Meubles & Effets, Titres et Papiers dépendant de la succession de dame Marie-Anne Jaunay, Veuve du sieur René-Martin Chesneau, Marchand orfèvre à Angers, fait à la requête de ses enfants commencé le 18 9bre et fini le 3 Xbre 1788‎

‎Manuscrit d'époque, 40 ff. format in-4 br., 1788 : Inventaire des Meubles & Effets, Titres et Papiers dépendant de la succession de dame Marie-Anne Jaunay, Veuve du sieur René-Martin Chesneau, Marchand orfèvre à Angers, fait à la requête de ses enfants commencé le 18 9bre et fini le 3 Xbre 1788 ; La maison est située 1174 rue Baudrière à Angers ; le fils et héritier Louis-Julien Chesneau étant alors "actuellement en Amérique pour un voyage", les scellés ont été apposés sur les meubles, effets, titres et papiers, dont "beaucoup de marchandises d'orfèvrerie et bijoux qu'il est intéressant de vendre actuellement pendant le tems de la foire qui se tiens en cette" d'où l'urgence d'un inventaire complet. L'inventaire est réalisé notamment en présence de Sieur Philippe Didier, "marchand orfèvre en cette ville, garde en charge de la communauté des orfèvres de cette dite ville, y demeurant, Ruë Bourgeoise, paroisse St Maurice", afin d'établir l'estimation des marchandises. Suivent plusieurs pages d'inventaire décrivant l'orfèvrerie et sa valeur, meubles après meubles, tiroirs apès tiroirs. On y trouve cuillères, tasses, gobelets (par exemple : "vingt un goblets unis, cinq autres ciselés, pesant ensemble neuf marcs, cinq onces, quatre gros, estimés à raison de cinquante six livres quatre sols le marc y compris le controlle cinq cents quarante quatre livres huit sols neuf deniers"), tabatières, "porte-huilliers à plateaux", caffetière, custode, cure-oreille, "sallières", bougeoirs, ciboires, encensoir, burettes, vieilles paires de boucles, flambeaux avec leurs bobèches, moutardier, boucles à chappes d'argent, vielles pierreries, argenterie à refondre, boucles de batellier à chappes d'argent, boutons de manche et de col, boucles de ceintures, crochets de corps, boucles d'homme ou de femme,, alliances, paires de "mirza d'or", épingles de Batellier, 245 filets dor (pour plus de 1900 livres), "pieds d'étaux d'or", croix à relique d'or, croix à la jeannette, bagues, croix d'or massives, lingots d'argent (44 marcs 4 once quatre gros d'argent en lingot, de 11 deniers dix grains, estimés à raison de 52 livres le marc, 2317 livres et 5 sols), "Brulis blanc", "Brulis doré", "un Boëtier dans lequel il y a huit rosettes et trois Bagues a sept Pierres etc... Le montant total des marchandises dont la vente est autorisée (dans le respect des règles successorales) s'élève à 26766 livres, 10 sols set 11 deniers. A la suite on peut lire l'inventaire complet de la maison : chandeliers, rôtissoir, et "poëllons", bahuts, chaudron, mobilier de toilette, "lit à l'ange", les armoires et leur contenu (par exemple "une armoire de Bois d'acajou, fermant à deux-Battants, garnie de ses serrures et clef ; sur l'ouverture de laquelle est apposé le second scellé [... ]" contenant "une Robbe et un juppon de satin brodé, une autre robbe et un juppon du ras de St Maur, une autre robbe et un juppon de siamoise, une autre robbe et un juppon de taffetas rayé, une autre robbe et un juppon couleur Gorge de pigeon aussi rayé, une autre robbe et un juppon de Taffetas couleur serin"). On note l'intervention de la domestique qui expose que lui appartient le mobilier de sa chambre. L'estimation de tous les meubles meublants et effets mobiliers présents dans la maison et la boutique sont estimés à 4699 livres et 14 sols.Suit l'estimation de biens dépendants de la même succession, meubles garnissant les biens situés au lieu de la Rive, paroisse de Pruniers (Maison, grenier, bûcher, cour, grange au pressoir, cellier, boulangerie, etc..) pour un total de 1268 livres et 19 sols, puis l'ensemble des biens, créances et quittances recouvrées par la suite, pour un montant de 2872 livres et 10 sols, également 1216 livres de quittances provenant de débiteurs insolvables, 1045 livres de créances à recouvrer, 545 livres de "dettes actives douteuses", 4216 livres de passif.L'inventaire se conclut sur un récapitulatif global, le montant de la succession mobilière s'élevant à 34931 livres, 16 sols et 1 denier‎


‎Remarquable inventaire réalisé à Angers en 1788, chez la veuve d'un orfèvre ! Ce très beau document historique détaille et valorise l'intégralité du stock d'orfèvrerie, mais également tous les biens meubles de ladite veuve (mouill. angulaire et un très petit grignotage marginal, bon état par ailleurs). ‎

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‎COLLECTIF‎

Reference : R110057141

(1788)

‎MERCURE DE FRANCE N°41 - De la jeune Veuve curieuse, Musique de M. Désaugiers, Couplet adressés à Mlle Nébel, chantant l'air précédent dans la Jeune Veuve curieuse, par M. Désaugiers, fils cadet, agé de quinze ans, études de la nature par Jacques‎

‎PARIS. 11 OCTOBRE 1788. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 49 à 96.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : De la jeune Veuve curieuse, Musique de M. Désaugiers, Couplet adressés à Mlle Nébel, chantant l'air précédent dans la Jeune Veuve curieuse, par M. Désaugiers, fils cadet, agé de quinze ans, études de la nature par Jacques Bernardin-Henri de Saint-Pierre Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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‎BALARESQUE, Mme Veuve Henry ; ( ALFRED-DUPRAT)‎

Reference : 54140

(1891)

‎Livret recueillant les reçus manuscrits obtenus par Mme Veuve Henry Balaresque pour les travaux exécutés au Château de Francs à Bègles [ Avec un reçu signé par le grand architecte bordelais Alfred-Duprat ] Août 1891 - 1908‎

‎1 carnet format in-12 reliure souple pleine cuir bleu, 48 feuillets manuscrits ou avec reçu manuscrit contrecollé (sur environ 60 feuillets).. Rappel du titre complet : Livret recueillant les reçus manuscrits obtenus par Mme Veuve Henry Balaresque pour les travaux exécutés au Château de Francs à Bègles [ Avec un reçu signé par le grand architecte bordelais Alfred-Duprat ] Août 1891 - 1908‎


‎Le château de Franc ou "Château des Douze-Portes" est aujourd'hui classé monument historique (depuis 1965). Charles Balaresque acquit le château en 1844, et les héritiers de la famille Balaresque y poursuivirent les travaux entrepris. Intéressant témoignage, avec la signature de l'architecte Alfred-Duprat sur un reçu (sur papier à en-tête) daté de 1904.‎

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‎[DRIAN (Adrien Désiré ETIENNE, dit).] - ‎ ‎CHAMPAGNE VEUVE CLICQUOT. CHIMAY (Princesse Jean de). ‎

Reference : 17311

(1956)

‎Madame Veuve Clicquot Ponsardin, sa vie, son temps.‎

‎Reims Debar & Cie 1956 1 in-8 Illustrations de DRIAN. Reims, Debar et Cie, 1956, in-8, broché, 36 pages. ‎


‎Bel envoi de l'auteur. Un des 9000 exemplaires constituant la première édition sur Vélin Offset, bandeau de livraison conservé. Les hors-textes, bandeaux, culs-de-lampe sont l'oeuvre de Drian. La vie tumultueuse de cette femme d'exception qui se mariant au moment de la Révolution française et qui se retrouve, au décès précoce de son mari en 1805, à la tête du domaine champenois dont elle crée l'appellation "Veuve Clicquot, Fourneaux & Co". Ce vin remporte un vif succès notamment au prés de la cour de Russie ce qui permet le développement du domaine et lui permet de se hisser dans les plus fameuses maisons de Champagne. Petites usures, infimes taches et plis. ‎

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Phone number : 33 01 45 63 52 66

EUR160.00 (€160.00 )

‎OBJET PUBLICITAIRE-AMIOT VEUVE-VIN. ‎

Reference : 2323

(1930)

‎"De la coupe aux lèvres". Veuve Amiot, Grands Vins Mousseux. Paris, Draeger, (1930), lithographie en couleurs, 37 x 28 cm. ‎

‎ Draeger 1930 1 Montrouge, Draeger, (1930), lithographie en couleurs, 37 x 28 cm. ‎


‎P.L.V. Le crément Veuve Amiot s'accorde parfaitement à la pétillente jeune femme qui le déguste. Scène de dégustation féminine attribuable à l'illustrateur LIBIS. ‎

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EUR100.00 (€100.00 )

‎Traviès Edouard‎

Reference : dd630

‎Gravure de Traviès : Veuve à quatre brins, Veuve dominicaine, Chardonneret, Tarin‎

‎Furne, Paris Gravure In-4 (17 x 26,5 cm), gravure de Traviès en couleurs pour illustrer l'Histoire naturelle de Buffon, sans date (XIXe siècle), représentant des oiseaux : ici la veuve à quatre brins, la veuve dominicaine, le chardonneret, le tarin ; gravure aquarellée et gommée sur papier fort ; infimes rousseurs, très bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎


Abraxas-Libris - Bécherel
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Phone number : 33 02 99 66 78 68

EUR12.00 (€12.00 )

‎DEMESSE Henri‎

Reference : 7542

‎La jeune veuve en 3 volumes‎

‎ Collection "Le Livre National - Romans populaires" n° 43 - 45 et 47 - TALLANDIER (s.d.) (65 centimes) - Brochés de 470 - 472 et 406 pages - Couvertures en couleurs non signée - Bon état non coupé pour les 3 volumes - n° 43 La jeune veuve - La Baronne Isabelle (s.d.) (65 cts.) - n° 45 La jeune veuve - Claude Renard, dit " Biribi " (s.d.) (65 cts.) - n° 47 La jeune veuve - L'accusée (s.d.) (65 cts.) ‎


‎Nous pouvons vous envoyer une photo de ces ouvrages ‎

Phone number : 06 15 22 89 43

EUR75.00 (€75.00 )

‎LEMAIGRE-DUBREUIL, Léon ; Collectif ‎

Reference : 64730

(1825)

‎Importantes archives de la Succession Rohan-Soubise, héritiers de Charles de Rohan, Prince de Soubise [ Contient : ] 1 - Dossier «Liquidation et Partage de la Succession de Mr le Maréchal Prince de Soubise», 6 cahiers manuscrits brochés ensemble, 532 pp. avec importante table des matières et une très utile table alphabétique. Ce dossier, fondamental, est décomposé en 6 parties: la 1ère présente les questions que l’opération fait naître et ses solutions, la 2e le résultat des administrations antérieures, la 3e établit le partage de tous les biens de la succession suivant les dispositions des 17 coutumes & du droit écrit qui les régissaient, la 4e les contributions aux dettes, la 5e la balance de l’actif et du passif, la 6e les abandonnements. La consultation de la table alphabétique fait notamment ressortir les noms suivants: coutume d’Angoumois, de Paris, de Mantes, Bar, Vitry, Franche-Comté, Normandie, Saintonge et Saint Jean d’Angély, Anjou, Bretagne, Hainault, Tournay, Lille, Artois, Bapaulme, Montreuil, Duc de Bourbon, terre d’Aubepierre, d’Avaugour, Brain, Clisson, Brimeux, Goello, Petit Grimberg (Alsace), Hébuterne, Lebreucq, Loupy & Revigny, Montguyon, Montlieu, Méchin, Préaux, Saint Aulay, Sainte Marie Dumont, Soubise, Tournon, Ventadour, Vertus, Vivarais, Vitry, Woulte, Wiers, les Salines de Bourgogne, Hôtel Soubise, Hôtel rue de l’Arcade, Maison de Marly, etc…2 - Dossier «Etat Liquidation et Partage de la Succession de Mr le Prince de Soubise», 4 cahiers ms. brochés ensemble, 299 pp. avec importante table des matières et une très utile table alphabétique. Ce dossier, complémentaire du précédent et essentiel à la compréhension d’ensemble, présente notamment un dépouillement des procès-verbaux d’estimation des biens dépendant de la succession Soubise, département par département: Ardèche (La Voulte, Tournon, Annonay…), Charente (Montguyon, Montlieu, Soubise), Corrèze, Côte du Nord (Goëllo et Avaugour), Dordgne, Drôme, Gard, Isère Loire, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Haute-Marne, Meuse, Nord, Pas-de-Calais, Seine Inférieure, Deux-Sèvres, Seine-et-Oise, Seine 3 - Dossier intitulé «Liquidation des créances de la Succession Soubise», environ 70 ff.4 - Fort dossier sous chemise intitulé «Pr Mr Lebordayre contre les Princes et Princesse de Rohan» contenant un important ensemble de documents imprimés et manuscrits dont «Mémoire pour les héritiers de Mad. La Ctesse de Marsan contre le Sieur Pottier et le Sieur Lançon, nombreux documents relatifs aux affaires des Rohan-Guéménée (Lebordayre contre Rohan-Guéménée, héritiers Sabatier, Bouchet de Préville, etc…) 5- Dossier sous chemise intitulé «Sanson contre Rohan» recueillant de nombreux documents manuscrits (datés de 1789 à 1840)6 - 6 petits dossiers sous chemise recueillant de nombreux documents manuscrits, et intitulés: «Contribution de Rohan Guéménée Production pour les héritiers Sabatier du 2 février 1836», «Affaire Guéménée Actif dans la Succession cotte 228», «Contribution De RohanProduction her. Courtois», «Tribunal de Ire Instance Chambre pour Mr Courtois & Lacroix, contre Mr de Rohan», «Contribution de Rohan Production Héritiers Courtois»7 - Dossier sous chemise intitulé «27e Liasse, De Castries» relatif aux intérêts du Duc de Castries, recueillant de nombreux documents manuscrits8 - Dossier sous chemise intitulé «Forêt de Couzières P. M. et Mad. Titon et M. Brodelet, contre les héritiers de Rohan» recueillant de nombreux documents manuscrits et imprimés dont deux grandes affiches: «Vente sur Folle-Enchère en un seul lot de la Forêt de Couzières, sise commune d’Evres, et de Veigné, canton de Montbazon, arrondissement de Tours, département d’Indre-et-Loire. La première publication aura lieu le 14 février 1839»8 - Imprimé intitulé «Affaire de Mgr le Duc d’Aumale contre Mme Veuve et Héritiers Declercq et les Princes de Rohan. Réquisitoirede M. Pinard substitut de M. le Procureur Impérial», [ juillet 1838 ], 30 pp. On joint document ms.: «Cession par la princesse de Rochefort» et deux petits dossiers Titon et Brodelet9 - Dossier sous chemise intitulé: «Château de Guéménée. Folle enchère Pour les s. en demande Titon et le sieur Brodelet contre le prince de Rohan duc de Montbazon» recueillant divers documents manuscrits et imprimés dont numéro des «Affiches parisiennes» du 19 novembre 1830 détaillant le domaine du château de Guéménée (arrondissement de Pontivy, département du Morbihan), et un document manuscrit de 20 ff. daté de 1829-1830 présentant également ce même détail10 - Dossier sous chemise intitulé «Demande en reddition de compte de bénéfice d’inventaire» Samedi 1ere chambre «Pour M. et MmeTiton contre les f. et de de Rohan», recueillant de nombreux documents11 - Dossier sous chemise intitulé«P. MM Titon et Brodelet contre héritiers de Rohan» recueillant divers documents manuscrits et imprimés dont grande affiche sur papier: «Vente sur Folle-Enchère en un seul lot de la Forêt de Couzières, sise commune d’Evres, et de Veigné, canton de Montbazon, arrondissement de Tours, département d’Indre-et-Loire. La première publication aura lieu le 14 février 1839», un manuscrit contenant un «Compte sommaire de M. Brodelet avec M. le Prince de Guéméné d’après les Etats déposés au greffe de Mrs les Commissaires Généraux du Conseil, et annexés à l’arrêt de liquidation du 30 Janvier 1787», plusieurs documents ms. anciens sur vélin (1777)12 - Dossier sous chemise intitulé «Mgr le Duc d’Aumale» contenant de nombreux documents manuscrits dont correspondance avec M. Rocher, administrateur du Duc d’Aumale13 - Dossier sous chemise intitulé «3e Liasse 9 Rohan» contenant de nombreux documents manuscrits (circa 1790-1840)14 - Dossier sous chemise intitulé «3e Liasse 7e Rohan» «Table Compte de Bénéfice d’Inventaire» contenant des documents manuscrits (liste par ordre alphabétique depuis lettre B, lettre A sur chemise)15 - Dossier sous chemise intitulé «Rohan Soubise» contenant de nombreux documents manuscrits dont de très importantes «Observations sur les Comptes d’Administration que se doivent réciproquement les deux branches de Rohan et de Condé dans la Succession Soubise» qui exposent notamment avec force détail le rôle important des coutumes qui s’appliquèrent lors de la transmission des biens immeubles en 1787. 16 - Nombreux dossiers (plus de 11) sous chemise, divers demandeurs contre Rohan: Chabrillon, Carcel, Charlet, Titon et Brodelet, Lormand, Ligneyron, Dame de Chateauvillard, de Bondy, etc.17 - Divers dossiers et documents imprimés et manuscrits divers relatifs à la succession Rohan-Soubise‎

‎Importantes archives de la Succession Rohan-Soubise, héritiers de Charles de Rohan, Prince de Soubise (volume global : environ 27 x 34 x 24 cm) [ Contient : ] 1 - Dossier «Liquidation et Partage de la Succession de Mr le Maréchal Prince de Soubise», 6 cahiers manuscrits brochés ensemble, 532 pp. avec importante table des matières et une très utile table alphabétique. Ce dossier, fondamental, est décomposé en 6 parties: la 1ère présente les questions que l’opération fait naître et ses solutions, la 2e le résultat des administrations antérieures, la 3e établit le partage de tous les biens de la succession suivant les dispositions des 17 coutumes & du droit écrit qui les régissaient, la 4e les contributions aux dettes, la 5e la balance de l’actif et du passif, la 6e les abandonnements. La consultation de la table alphabétique fait notamment ressortir les noms suivants: coutume d’Angoumois, de Paris, de Mantes, Bar, Vitry, Franche-Comté, Normandie, Saintonge et Saint Jean d’Angély, Anjou, Bretagne, Hainault, Tournay, Lille, Artois, Bapaulme, Montreuil, Duc de Bourbon, terre d’Aubepierre, d’Avaugour, Brain, Clisson, Brimeux, Goello, Petit Grimberg (Alsace), Hébuterne, Lebreucq, Loupy & Revigny, Montguyon, Montlieu, Méchin, Préaux, Saint Aulay, Sainte Marie Dumont, Soubise, Tournon, Ventadour, Vertus, Vivarais, Vitry, Woulte, Wiers, les Salines de Bourgogne, Hôtel Soubise, Hôtel rue de l’Arcade, Maison de Marly, etc…2 - Dossier «Etat Liquidation et Partage de la Succession de Mr le Prince de Soubise», 4 cahiers ms. brochés ensemble, 299 pp. avec importante table des matières et une très utile table alphabétique. Ce dossier, complémentaire du précédent et essentiel à la compréhension d’ensemble, présente notamment un dépouillement des procès-verbaux d’estimation des biens dépendant de la succession Soubise, département par département: Ardèche (La Voulte, Tournon, Annonay…), Charente (Montguyon, Montlieu, Soubise), Corrèze, Côte du Nord (Goëllo et Avaugour), Dordgne, Drôme, Gard, Isère Loire, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Haute-Marne, Meuse, Nord, Pas-de-Calais, Seine Inférieure, Deux-Sèvres, Seine-et-Oise, Seine 3 - Dossier intitulé «Liquidation des créances de la Succession Soubise», environ 70 ff.4 - Fort dossier sous chemise intitulé «Pr Mr Lebordayre contre les Princes et Princesse de Rohan» contenant un important ensemble de documents imprimés et manuscrits dont «Mémoire pour les héritiers de Mad. La Ctesse de Marsan contre le Sieur Pottier et le Sieur Lançon, nombreux documents relatifs aux affaires des Rohan-Guéménée (Lebordayre contre Rohan-Guéménée, héritiers Sabatier, Bouchet de Préville, etc…) 5- Dossier sous chemise intitulé «Sanson contre Rohan» recueillant de nombreux documents manuscrits (datés de 1789 à 1840)6 - 6 petits dossiers sous chemise recueillant de nombreux documents manuscrits, et intitulés: «Contribution de Rohan Guéménée Production pour les héritiers Sabatier du 2 février 1836», «Affaire Guéménée Actif dans la Succession cotte 228», «Contribution De RohanProduction her. Courtois», «Tribunal de Ire Instance Chambre pour Mr Courtois & Lacroix, contre Mr de Rohan», «Contribution de Rohan Production Héritiers Courtois»7 - Dossier sous chemise intitulé «27e Liasse, De Castries» relatif aux intérêts du Duc de Castries, recueillant de nombreux documents manuscrits8 - Dossier sous chemise intitulé «Forêt de Couzières P. M. et Mad. Titon et M. Brodelet, contre les héritiers de Rohan» recueillant de nombreux documents manuscrits et imprimés dont deux grandes affiches: «Vente sur Folle-Enchère en un seul lot de la Forêt de Couzières, sise commune d’Evres, et de Veigné, canton de Montbazon, arrondissement de Tours, département d’Indre-et-Loire. La première publication aura lieu le 14 février 1839»8 - Imprimé intitulé «Affaire de Mgr le Duc d’Aumale contre Mme Veuve et Héritiers Declercq et les Princes de Rohan. Réquisitoirede M. Pinard substitut de M. le Procureur Impérial», [ juillet 1838 ], 30 pp. On joint document ms.: «Cession par la princesse de Rochefort» et deux petits dossiers Titon et Brodelet9 - Dossier sous chemise intitulé: «Château de Guéménée. Folle enchère Pour les s. en demande Titon et le sieur Brodelet contre le prince de Rohan duc de Montbazon» recueillant divers documents manuscrits et imprimés dont numéro des «Affiches parisiennes» du 19 novembre 1830 détaillant le domaine du château de Guéménée (arrondissement de Pontivy, département du Morbihan), et un document manuscrit de 20 ff. daté de 1829-1830 présentant également ce même détail10 - Dossier sous chemise intitulé «Demande en reddition de compte de bénéfice d’inventaire» Samedi 1ere chambre «Pour M. et Mme Titon contre les f. et de de Rohan», recueillant de nombreux documents11 - Dossier sous chemise intitulé«P. MM Titon et Brodelet contre héritiers de Rohan» recueillant divers documents manuscrits et imprimés dont grande affiche sur papier: «Vente sur Folle-Enchère en un seul lot de la Forêt de Couzières, sise commune d’Evres, et de Veigné, canton de Montbazon, arrondissement de Tours, département d’Indre-et-Loire. La première publication aura lieu le 14 février 1839», un manuscrit contenant un «Compte sommaire de M. Brodelet avec M. le Prince de Guéméné d’après les Etats déposés au greffe de Mrs les Commissaires Généraux du Conseil, et annexés à l’arrêt de liquidation du 30 Janvier 1787», plusieurs documents ms. anciens sur vélin (1777)12 - Dossier sous chemise intitulé «Mgr le Duc d’Aumale» contenant de nombreux documents manuscrits dont correspondance avec M. Rocher, administrateur du Duc d’Aumale13 - Dossier sous chemise intitulé «3e Liasse 9 Rohan» contenant de nombreux documents manuscrits (circa 1790-1840)14 - Dossier sous chemise intitulé «3e Liasse 7e Rohan» «Table Compte de Bénéfice d’Inventaire» contenant des documents manuscrits (liste par ordre alphabétique depuis lettre B, lettre A sur chemise)15 - Dossier sous chemise intitulé «Rohan Soubise» contenant de nombreux documents manuscrits dont de très importantes «Observations sur les Comptes d’Administration que se doivent réciproquement les deux branches de Rohan et de Condé dans la Succession Soubise» qui exposent notamment avec force détail le rôle important des coutumes qui s’appliquèrent lors de la transmission des biens immeubles en 1787. 16 - Nombreux dossiers (plus de 11) sous chemise, divers demandeurs contre Rohan: Chabrillon, Carcel, Charlet, Titon et Brodelet, Lormand, Ligneyron, Dame de Chateauvillard, de Bondy, etc.17 - Divers dossiers et documents imprimés et manuscrits divers relatifs à la succession Rohan-Soubise‎


‎Très remarquables archives provenant du fonds de l'avocat et avoué Léon Dubreuil, relatives à l'impressionnante succession de Charles de Rohan Prince de Soubise (1715-1787). Maréchal de France, l'un des grands personnages et l'une des grandes fortunes de son temps, Charles de Rohan laisse à sa mort en 1787 une grande fortune mobilière et immobilière, mais les événements de la Révolution Française vont profondément bouleverser l'héritage. Les litiges évoqués dans ces archives sont traités dans les années 1825-1845 (les actes ou documents recueillis dans ces dossiers datés approximativement entre 1775 à 1860), et concernent fondamentalement la défense des intérêts de Berthe de Rohan, petite-fille de la princesse de Guéménée. On peut citer les propos éclairants du substitut Pinard qui, dans son réquisitoire imprimé intitulé: «Affaire de Mgr le Duc d’Aumale contre Mme Veuve et Héritiers Declercq et les Princes de Rohan» rappelle les grandes lignes des affaires: «En 1787 décède le maréchal prince de Soubise: il laisse une de ces grandes successions seigneuriales, comme en comptait souvent l’ancien régime, composée de domaines presque royaux, de terres considérables, et chargée aussi d’un énorme passif. L’actif néanmoins surpassait de beaucoup toutes les dettes, et cet opulent patrimoine allait à deux branches, la branche des Condéet la branche de Rohan. Le duc de Bourbon et sa sœur représentaient la première; la princesse de Guéménée représentait la seconde. Le duc de Bourbon et sa sœur étaient, par leur mère, les petits-enfants du maréchal; la princesse de Guéménée était sa propre fille». Légataire universel du duc de Bourbon, le duc d’Aumale «représente la branche des Condé. Quant à la princesse de Guéménée, elle recueille encore l’héritage de Mme la Comtesse de Marsan, sa tante, décédée en 1803, et elle meurt elle-même en 1807, en laissant pour héritiers: sa fille, la princesse de Rohan-Rochefort et sa petite-fille, la princesse Berthe». En 1812 la princesse Berthe achète pour 400.000 fr à sa tante, la princesse de Rochefort, tous ses droits indivis, et réunit ainsi sur sa tête les trois successions de Soubise, de Marsan et de Guéménée. Mais dès 1814, elle cède l’intégralité de ces 3 successions, avec leur passif et actif, à un homme d’affaire, M. Declercq, pour la somme de 800.000 fr. «Plus tard, en présence du décret du 15 janvier 1815, qui restituait les biens de Soubise, et la loi de 1825 sur l’indemnité des émigrés», un important supplément de prix fut stipulé (700.000 fr. pour la princesse de Rochefort et 615.000 fr. pour la princesse Berthe). On comprend alors l'importance et la complexité du dossier, qui nous plonge au coeur de l'Histoire de France, à travers la multiplicité des coutumes d'Ancien Régime et les bouleversements de la Révolution et de la Restauration. On notera parmi les biens évoqués l'Hôtel de Soubise, qui, rendu à la Princesse de Guéméné en 1804, sera vendu en 1807 avant d'être acquis par l'Etat en 1808 et affecté par Napoléon Ier aux Archives Impériales (futures Archives Nationales).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR3,900.00 (€3,900.00 )

‎[Montrevel – Vaulpré]‎

Reference : 12188

(1781)

‎Mémoire justificatif pour Sieurs Antoine-Benoit et Georges Peloux frères, tous deux Commissaires en droits seigneuriaux, demeurant à Montrevel, accusés.Contre Claude-Joseph Buatier habitant à Saint-Martin-le-Châtel ; Denise Buatier, veuve de Pierre Dubois, demeurant à Confrançon ; Marie-Anne Merle, femme autorisée de Jean Banan, maréchal au dit lieu de Saint-Martin ; Philippe Guyard dit le jeune, habitant à Cormassine (hameau de Curtafond) ; Claude Mazuir habitant à Saint-Didier-d'Ouciat (D'Aussiat) ; Claude-François-Marie Huchet ; Claude Dubois ; Joseph Huchet, tous trois laboureurs à Curtafond ; et Claude Lomberet, aussi laboureur à Saint-Martin ; plaignants et accusateurs.‎

‎Bourg-en-Bresse, Veuve Besson, 1781 ; in-folio, broché ; 27, (1 bl.), 15 pp., (1 bl.).‎


‎Pièce absente de Sirand et Douglas. Au delà du procès, dont l'intérêt est secondaire, ce document apporte des renseignements sur les rentes du Comte de Montrevel et celles du sieur de Vaulpré, certaines remontant au XVIe siècle et créées au profit des Ducs de Savoie. Traces de poussière, bon état général. Sirand a recensé très peu de documents imprimés par la Veuve Besson. ‎

Librairie Ancienne Clagahé - Saint Symphorien d’Ozon
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Phone number : 06 60 22 21 35

EUR90.00 (€90.00 )

‎PARLEMENT D'AIX (Règlement Général)‎

Reference : 9523

(1763)

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Phone number : 04 91 59 80 49

EUR200.00 (€200.00 )

‎[HYPOTHEQUES]. ‎

Reference : 226469

‎Cour royale de Douay. Précis pour la dame Pagard, veuve Mouton, appelante ; contre le sieur Dromeray et Augustine Boussu, son épouse, intimés‎

‎Vervins, Imprimerie de Delongchamps, s.d. (1822), in-4, 8 pp., en feuilles. Petite fenêtre au titre, avec perte de lettre sur les deux côtés du feuillet. ‎


‎Litige portant sur la transmission de propriété d'un bien faisant l'objet d'une saisie hypothécaire : "Le 12 juillet 1821, Nicolas Boussu, créancier de 1200 fr., suivant une obligation notariée, du 30 juillet 1811, fit à la veuve et héritiers Meurant, un commandement tendant à la saisie immobilière d'une maison, sise à Fourmies, hypothéquée à la sûreté de cette créance. Le 1er octobre suivant, la saisie immobilière a été pratiquée (...). Les saisis vendirent leur maison à la veuve Mouton, par acte notarié, du 18 octobre".Aucun exemplaire au CCF. ‎

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