Y.CADORET. 1912. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 150 pages - petite annotation sur le 1er plat - pages non coupées - déchirure en tête sur la table des matières sans conséquence sur la lecture.. . . . Classification Dewey : 340-Droit
Sommaire : le laissé pour compte et la doctrine - application du laissé pour compte par la jurisprudence en matière d'avaries et de retard dans le transport de marchandises - le laissé pour compte et le délaissement en matuère d'assurances de transports maritimes en droit français - le laissé par et la législation étrangère - la convention de berne - nature du contrat de transport etc... Classification Dewey : 340-Droit
5 L.A.S.: 1 L.A.S. d’une page datée du 24 rue de Milan: «Mon cher monsieur, Je vous laisse cy joint mon volume des «Peaux Rouges», en vous priant d’en vouloir bien dire quelques mots dans la Revue. Je vous suis à l’avance reconnaissant de ce que vous ferez à cet égard. Je ous remettrai incessamment un manuscrit d’article […]; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 6 8bre 1868, 123 rue Montmartre à l’Epoque, au chiffre de Xavier Eyma: «Mon Cher Monsieur Faure, Vous avez depuis bien longtemps entre les mains un texte de moi intitulé «Les Equipées de M. de Sabran(roman) ». C’est le seul que je possède. Vous avez dû souvent le renvoyer puisque vous m’aviez dit ne vouloir pas vous en servir. Je vous serai très obligé de me le faire tenir à l’adresse ci-dessous»; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 12 janvier 1841, à en-tête du Figaro, sur papier vert: «Mon cher Wittersheim, Villemessant vous prie de rétablir le service de l’Officiel à Jouvin, avenue de l’Impératrice n°61. Il fait rendre à l’Officiel le n° qui avait été supprimé [ …]» ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée de Paris, 8 May 1849: «Monsieur, j’ai eu l’honneur de vous parler il y a quelques jours de la pièce que je vous laisse sous ce pli. J’ai vainement tenté de vous rencontrer, je prends donc le parti de vous laisser la pièce en me recommandant auprès de vous de MM. Léon Gozlan, [ … ], Joly, et de mon titre de rédacteur du «Messager des Théâtres», non point, Monsieur, pour essayer de vous influencer mais seulement pour me servir d’introduction [ … ]». ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page à en-tête du «Nouvelliste de Paris»:«Mon Cher Ami, Voulez-vous bien accueillir le porteur de ce mot qui était un des bons employés du Figaro et un de mes bons employés [... ]».
Bel ensemble de lettres du journaliste, écrivain et voyageur né à en Martinique, Xavier Eyma (1816-1876). Il voyagera notamment aux Etats-Unis qui lui donneront la matière de plusieurs récits de récits et romans dont «Les Peaux-Rouges, scènes de la vie des Indiens», publié en 1854, qu’il évoque dans la première lettre. Xavier Eyma dénoncera plus tard la déportation des Séminoles et le massacre des indiens.
SAUVAITRE, Louis ; Anonyme ; [ FAURE-DECAMPS Veuve Edouard DENTU, Léonie ]
Reference : 44462
(1884)
4 documents in-4 et in-folio à savoir : I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884, acte notarié de 4 feuillets in-4 signé du Notaire Duluard ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884, acte notarié de 2 feuillets in-4 signé du notaire Duluard ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884, 1 dossier in-folio de 10 feuillets sous chemise, tampon de copie conforme du commissaire de police daté du 7 mai 1886.; IV : Constat manuscrit du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître, 14 feuillets in-folio dont 23 pp. sont rédigés, manifestement par le Conseil juridique de Léonie Faure-Decamps, Veuve Decamps. Détail de la Notice : I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884 ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884 ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884 [ Mention des sommes versées à de nombreux auteurs dont Victor Tissot, Henri Bataille, Alfred Assollant, Catulle Mendès, Allard (pour "L'araignée rose"), Hector Malot (6600 francs pour "Marichette"), Robert Halt, de Gastyne, Pierre Véron, Ponson du Terrail, Xavier de Montépin, Ferdinand du Boisgobey, Henri de Bornier, Alphonse Daudet (5090 fr. en compte de droits d'auteur)] ; IV : Constat du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître : [ Très important dossier de 22 pp. in-folio détaillant les accusations pour abus de pouvoir visant Sauvaître, auteur par auteur : "Assollant : Lettre du 7 septembre 1885. M. Sauvaître n'en a donné connaissance à personne et a engagé l'affaire sans mandat. - Auguste Barbier : Lemerre 1er mai 1884. Hons-Olivier 5 mai 1884, demandant le droit de reproduction de pièces de poésies de Barbier. Lettre gardées et vraisemblablement non répondues. [...] Biard : 2 et 26 août 1884. Répondu par Sauvaître qui a traité en dehors de Mme Dentu pour impression et vente d'une brochure, et encaissé 270 fr. de provisions sans ouvrir un compte spécial. [...] Bourcard : correspondance pour la réception et l'impression compte à demi d'un volume Estampes au XVIIIe siècle publications onéreuses pour la maison. [...] Champfleury : Au lendemain de la mort de Dentu cet auteur réclame des comptes et ses lettres restant sans réponse, même recommandé, il fait intervenir le Comité de la Société des Gens de Lettres. Depuis cette affaire, Sauvaître lui fait attendre un an et demi la réimpression de divers volumes, entre autres l'Histoire de l'Imagerie Populaire et la publication de plusieurs annoncés depuis longtemps, tels que Le Musée secret de la Caricature, etc. Tous ces faits et toute cette correspondance restée entre les mains de Sauvaître n'ont jamais été communiqués à Mme Dentu [...] Claretie : Correspondance personnelle avec Sauvaître restée ignorée de Mme Dentu et de ses représentants, ayant trait aux mises en vente d'ouvrages inédits ou réimprimés, à des modifications aux traitées, etc. M. Claretie a fait faire des démarches par M. Decaux, éditeur, depuis le renvoi de Sauvaître, pour obtenir la résiliation amiable de son traité, prétendant qu'il n'est plus lié depuis la mort de Dentu : il a refusé de livrer à l'impression son dernier roman, "Succession Charvet", déjà paru dans l'Illustration, sous prétexte que la qualité semi-officielle lui interdit actuellement de publier un ouvrage qui a le caractère d'une satire politique ! Se référer pour éclaircir ce point au rôle douteux joué par l'intermédiaire de M. Claretie, Decaux, tant en cette affaire que celle des Scandales de Lundi et de son compte de dépôt chez Dentu, ainsi qu'à propos de l'édition de romans à 60 centimes [etc...] Contentieux : Calmann-Lévy : Réclamation relative au titre d'un volume de Mme Carette, "L'Outrage", 9 mai 1885. M. Sauvaître n'en a rien dit à personne est a dû payer 148 fr. à Calmann. Recours contre lui. Rouveyre : même date. Réclamation concernant le titre de Montépin, "Le Rastaquouère", et réponse insolente de M. Sauvaître, sans autorisation [ etc... ] Alphonse Daudet : Lettres de M. Hetzel se refusant à indemniser Mme Dentu pour la publication de Tartarin de Tarascon, faite au mépris de tout droit. M. Sauvaître a laissé sans réponse la dernière, datée du 4 février 1885, trouvée dans le volume d'Hetzel. M. Daudet a fait interdire la publication du Tartarin illustré, qui devait paraître en 1886, et dont les illustrations ont été payées à M. Jeanniot, dont M. Daudet a approuvé le dessin. Cette affaire est en suspens depuis trois ans bientôt, et M. Hippeau en a rédigé le prospectus en juillet 1885, M. Sauvaître s'étant engagé à le lancer dans la saison d'automne. M. Daudet a négocié avec M. Sauvaître la rupture du traité de Goncourt et s'est entremis dans diverses démarches dont l'objet était de procurer à la maison Charpentier des avantages au détriment des intérêts et en violation du droit de Mme Dentu [...] Debay : les ouvrages de cet auteur forment une section très important du catalogue Dentu, et leur vente est toujours très fructueuse et constante. La correspondance de M. Debay avec Sauvaître laisse voir des négligences dans le terme des comptes et dans la publication des éditions de cet auteur [...] Dubut de Laforest : grave affaire qui, intervenant après tant d'autres, a déterminé le renvoi de M. Sauvaître, aussitôt la citation du juge d'instruction à propos de la publication du "Gaga". [...] Eden Théâtre : Le traité d'annonce pour le rideau de scène a été signé par M. Sauvaître [...] Ferdinand Fabre : une note de cet auteur portant engagement de retirer de la librairie à des dates déterminées les six volumes qui appartiennent à la maison. En vertu de quel pouvoir M. Sauvaître a-t-il conclu un pareil arrangement [...] Mme Fould : Un volume, "Le Sphinx des Perles", était en manuscrit au moment de la prise de possession de Mme Dentu. M. Sauvaître s'est permis de le rendre, par l'entremise d'Olympe Audouard, prétendant que la veuve Dentu ne voulait pas le publier. Ce n'était pas vrai : elle n'en savait pas le premier mot. [...] Gaboriau : en juin 1895, M. Sauvaître se permet de déchirer les traités avantageux pour la reproduction de romans de cet auteur et de priver de ses bénéfices la librairie. [...] Galopin : pour le livre "Le Parfum de la femme", M. Sauvaître écrit à l'auteur [...] qui lui offre 40 centimes par volume, condition supérieure à celle des traités ordinaires .[...] De Goncourt : M. Sauvaître s'est pressé de rompre le traité qui liait cet auteur, pour la série des "Actrices du XVIIIe siècle". La lettre du 24 octobre 1884, citée par Goncourt, donne à ce dernier le droit de réimprimer ailleurs. De quel droit ? Pourquoi ce dommage pour la maison et sans consulter même le traité, dont M. Faure avait seul l'interprétation et le dépôt ? Recours formel contre Sauvaître ! [...] Guides Dentu : ... " Dommages à la maison alors que cette publication promettait de réaliser une somme de bénéfices considérables." [...] Abel Hermant : recommandé par M. Alphonse Daudet, cet auteur a publié deux livres, "M. Rabosson" et "la Mission de Cruchod", dont les manuscrits ont été livrés à l'impression par M. Sauvaître sans avoir été mis en lecture. [...] Lorédan-Larchey : réclamation par le canal de la Société des gens de lettres, 1er juillet 1895, restée sans réponse. [...] Malot : depuis la rupture du traité avec cet auteur M. Sauvaître a traité seul la réimpression de ces ouvrages et conservé de nombreux documents sans lesquels Mme Dentu ne pouvait en rien être au courant des affaires le concernant,... [...] Catulle Mendès : nombreuses lettres à Sauvaître qui se mêle sans cesse des affaires de cet auteur, lequel un moment donné en vient à lui dire : Si mon traité ne vous convient pas, rompez-le vous-même. [...] Montépin : c'est dans une lettre de cet auteur qu'on trouve la trace d'une opération entamée par M. Sauvaître pour la publication d'une série de romans bon marché et sur laquelle il n'a jamais voulu s'expliquer vis-à-vis de Mme Dentu [...] Ponson du Terrail : conflits occasionnés par les agissements de Sauvaître entre la veuve et la belle-soeur de Ponson du Terrail [...] Société des Gens de Lettres [ idem...] Victor Tissot : nombreuses lettres gardées et répondues par M. Sauvaître, qui semble avoir fait tout son possible pour brouiller cet auteur avec Mme Dentu. Il a même dépassé la mesure en s'efforçant de rompre le traité avec cet auteur pour la publication et la collection des chefs-d'oeuvre à 1 fr."
A la mort de son époux, le fameux éditeur Edouard Dentu, sa veuve Léonie Faure-Decamps s'efforça de remédier à une situation difficile. Mais elle fut confronté aux agissements de Louis Sauvaître, principal commis de son défunt mari, auquel elle avait confié l'administration du fonds. Ce dossier est remarquable en ce qu'il présente une version sinon impartiale, mais du moins approfondie, des relations des auteurs avec la Librairie Dentu au lendemain de la mort d'Edouard. La simple lecture des extraits que nous proposons suffira à donner une idée de la richesse de ces documents.
France Loisirs 1989 213 pages in8. 1989. Relié jaquette. 213 pages. on s'est choisi pour époux un jeune musicien. e talent certes mais sans génie. sans ambition surtout. un fl neur. on le nourrit on l'habille on le toilette. on lui calcule son argent de poche au plus juste. on le tient en laisse quoi. même si la laisse est de soie. et on l'écoute avec attendrissement égrener ses arpèges inoffensifs. mais un jour de ces arpèges sort un tube . sous la pluie de dollars le petit chien s'ébroue propose naïvement de se changer en homme adulte. il est toujours aussi joueur mais on croit qu'il montre les dents. alors on tire sur la laisse. 'un coup sec. très sec. au risque de l'étrangler. ou de se casser le poignet. ou pire
Bon Etat
94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917
Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.
editions vent d'ouest 1993 1993. Marc N'Guessan: Gadel le fou: la laisse/ Editions Vent d'Ouest 1993 . Marc N'Guessan: Gadel le fou: la laisse/ Editions Vent d'Ouest 1993
Bon état
1990 1990. Françoise Sagan: La laisse/ France Loisirs 1990 . Françoise Sagan: La laisse/ France Loisirs 1990
Très bon état
S.n., Cassis 8 Janvier 1934, 13,5x21,5cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Roger Martin du Gard adressée depuis Cassis à son amie Alice Rim (3 pages, 48 lignes à l'encre noire) dans laquelle il savoure sa paisible solitude dans Cassis déserté. Il la remercie pour toutes les gourmandises et confiseries dont elle approvisionne l'ermite provençal qui déplore juste l'absence de ses amis Carlo et Rim à ses côtés: "Cassis. 8 janvier 34 Chère madame, Et serait-ce de petites crottes de musaraignes dans du papier d'argent, que je serais déjà pénétré de reconnaissance par votre amicale attention ! Imaginez donc ce que je puis éprouver en décortiquant ces délicieux tortillons de La Rochelle, croquants et onctueux, insinuants comme des suppositoires, et qui laissent dans mon vieux palaistoutes les saveurs de l'amitié ! Ce confiseur charentais a su donner à vos voeux une forme gastronomique qui en double le prix ; et même si ces voeux, comme tous ses pareils, ne se réalisent pas, je suis d'ores et déjà assuré d'en garder un inoubliable souvenir : mais pourquoi La Rochelle ? Si vous vouliez revoir la mer, pourquoi cette infidélité à notre grande Bleue ? Elle s'était faite accueillante pour vous recevoir : elle avait cessé de charrier ses banquises, retrouvé ses ondulations de soie et son peuplement de petites barques, sous le soleil quasi printanier. Mais les fêtes s'achèvent, et les Carlo Rim n'ont pas reparu... Je reste le seul "hivernant". On me montre du doigt aux enfants du port. Le Bestuan est désert. L'hôtel est vide. J'ai vu partir un à un tous les pensionnaires. Puis le personnel. Enfin les hôteliers. on m'a laissé seul, avec les clefs et une vieille fée Carabosse pour me faire la bouillabaisse. C'est simplement merveilleux. J'ai un poêle à essence qui vit aux dépens de mon oxygène, mais qui me préserve de la congestion par le froid, en m'asphyxiant lentement. Gendre, dans son local déserté, dort toute l'après-midi, roulé en boule sur la banquette, avec sa chienne en guise de chancelière. La vieille amie s'en est allée sans attirer l'attention, et la jeune ne trouble pas encore par ses yeux ce monde de marmottes, qui somnole en attendant votre retour. Je vous souhaite un hiver aussi calme que le mien, un quai de Passy aussi ensoleillé que celui du port. Partagez avec Carlo Rim et M. Virgule toutes mes amitiés fidèles, et croyez, chère madame, que je suis confus mais très heureux de vous avoir laissé le souvenir d'un vieux type gourmand ! Roger Martin du Gard." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. - Photos sur www.Edition-originale.com -
VOGUE. non daté. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Pochette en couleurs, hit-parade pour la danse. 24 tubes. Double loisirs, grande photo en rouge et noir à l'intérieur de la pochette et photo en couleurs dérrière la pochette.. . . . Classification : 410-33 Tours
Disque n°SLVLX 619 Classification : 410-33 Tours
1 vol. in-4 reliure demi-basane raciné sous étui, répertoire médical offert par les Laboratoires Darrasse, 1944-1946, 30 pages manuscrites, le reste du répertoire est vierge. Rappel du titre complet : Manuscrit : Journal de voyage anonyme d'une médecin de marine militaire [ Santé navale ], d'avril 1946 à novembre 1947 : Toulon, La Rochelle, Ferryville, Gozo, Port-Saïd, Djibouti, Abadan, Bombay, Goa, Singapour, Hong-Kong, etc... Avec de nombreuses détails piquants sur la vie dans la marine française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant journal manuscrit évoquant fugacement la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux ammanites provenant de l'entourage de Bao Daï".....
Intéressant journal manuscrit de 30 pages évoquant notamment (très fugacement) la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux annamites provenant de l'entourage de Bao Daï".....
1 L.A.S. d'une page, non daté : "Mon cher ami, j'ai reçu votre volume, merci [ ...] et j'en rendrai compte dans le Journal Pour Tous, que je vous adresserai. Je vous laisse deux exemplaires pour nos amis de Lille [... ] Pourrez-vous, de votre côté, en dire quelques mots dans la "Revue de l'Instruction Publique" [ ... ] Avez-vous lu le trop aimable article que Duchesne m'a fait dans le "Petit Figaro" hier soir ?
Né à Condé-sur-l'Escaut, Charles Deulin (1827-1877) fit ses études à Valenciennes avant de partir à Paris où il épousa la soeur de Francisque Sarcey. Il y mènera une belle carrière de journaliste et de critique dramatique, et rencontrera un beau succès avec ces "Contes d'un Buveur de Bière", préfacés par Sainte-Beuve lui-même
[ Lettre autographe signée ] 1 L.A.S. adressée à Madame Le Simier à La Bellangerie, s.l.n.d. [ circa 1822-1830], 1 page : "Madame, je suis chargé de vous annoncer [ ... ] une cargaison qu'on adresse de [ ... ] à La Bellangerie : 1e Une ombrelle que Madame Auguste a laissé dans notre voiture ; 2e Un éventail prêté par Mademoiselle Esther 3e Une poupée destinée à ladite demoiselle nommée ci-dessus 4e Les dernières Messéniennes de M. Casimir Delavigne 5e Toutes mes amitiés et complimens ; Le tout à un prix raisonnable, exempt de frais de transport, et autres droits. Votre très-humble serviteur "
Charmante lettre pleine d'esprit et de délicatesse du publiciste et agent secret Joseph Fiévée (1767-1839).
Paris: c. 1956 Il s’agit d’une lettre dactylographiée 2 p. in-4, de Félix Houphouët-Boigny dictée à sa secrétaire, qui n’a pas été envoyée, avec des corrections au crayon de sa main – Il écrit à Monsieur Carré, Président-Directeur-Général de la Société Commerciale de l’Ouest-Africain à Paris : « Dans le nouveau plan d’aménagement de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, votre Société a bien voulu retenir un lot près du marché, en vue de l’édification d’un bâtiment important à usage commercial. Et il m’a été agréable, devant les projets que votre Société nous a soumis, de vous faire accorder ce lot. Malheureusement, je constate que, contrairement aux autres maisons de commerce ayant obtenu des lots dans les même conditions, la vôtre n’a même pas manifesté un commencement d’exécution – Chaque fois que le Directeur local est pressenti, il laisse entendre que, faute d’instructions de la Direction Générale à Paris, il ne peut faire entreprendre de construction à Yamoussoukro. Je viens donc aujourd’hui m’adresser à vous, Monsieur le Président, pour vous demander d’envoyer toutes les instructions utiles permettant à la Direction locale de la SCOA d’entreprendre les travaux envisagés. Les autres maisons de commerce qui ont obtenu des lots à Yamoussoukro ont commencé ou vont commencer de nouveaux bâtiments auprès du marché. Certaines même, comme les Etablissements Jean Abile-Gal, ont achevé leur construction. La SCOA qui a plus d’une fois montré son souci de modernisation et de progrès dans les Territoires d’Outre-Mer va-t-elle demeurer en retrait s’agissant de Yamoussoukro ? Persuadé, Monsieur le Président, que vous voudrez bien examiner le point que je vous ai soumis, je vous prie d’agréer […] » . Ce document atteste que la fondation de cette ville nouvelle est, jusque dans ses détails, l’œuvre de Félix Houphouët-Boigny.
Lettre dactylographiée originale avec des corrections au crayon de sa main, 2 p. in-4, en-tête « Présidence du Conseil – Le Ministre Délégué » [Fonction qu’il occupa sous René Coty de février 1956 à mai 1957], Paris. [M.C.: Afrique noire, Côte d'Ivoire, Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, lettre originale dactylographie et corrigée de sa main]
Reference : 2147501463
Sans date. GRAVURE COULEURD APRES DESSIN DE PREJELAN TIREE DE LA VIE PARISIENNE (texte au dos)UN LAISSE COURRE DANS LE SENTIER DE LA VERTU NOVEMBRE 1911 Format de la page : 34X26 Réf : 11 714(petites rousseurs dans les marges)
Reference : 400087494
Sans date. Abel Moreau: Laisse les morts/ Bonne press
Bon état
S.n., Los Angeles s.d. (1943), 21,5x28cm, une feuille recto-verso.
Emouvante lettre autographe signée (30 lignes à l'encre bleue depuis l'exil californien de Louis Verneuil dont Elvire Popesco est l'égérie) Elvire,adressée à ses amis Rim. Dans cette lettre, toute empreinte d'une nostalgie liée à leur jeunesse et amours partagés, Elvire Popesco s'inquiète de l'état de santé de Louis Verneuil dont elle est devenue, au fil de leur collaboration, l'égérie : : "Chez Mr Louis Verneuil 474 North Faring Road Holmby Hills Los Angeles California. Mes chéris, je suis venue voir Louis Verneuil qui a été très gravement malade, un caillot dans l'aorte, et malgré une amélioration, les docteurs ne sont pas certains d'une guérison complète. Nous repassons ensemble des souvenirs de tant d'années de travail. Il fait tout ce qu'il peut pour me faire rester ici, moi je fais tout ce que je peux pour le ramener dans notre pays où nous avons ensemble laissé au théâtre toute notre jeunesse. Hélas, il ne peut pas supporter les voyages, tout au moins pour le moment. Je compte rentrer entre le 15 et fin avril et en attendant je vous embrasse de tout mon coeur. Elvire." Pliure inhérente à la mise sous pli. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Editions Cote Magazine Suisse. 2022. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 202 pages. Nombreuses photos en couleurs dans et hors texte. Revue bilingue français-anglais. Nombreuses pages publicitaires. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Genève - The joyful issue - smile in colors - Miramikati - Colorama - Happiness therapy - Happy accessoires - Happy home - Fifty years of good news - Virgil abloh il laisse derrière lui un goût d'inachevé - Hommage - Pascale Lepeu conservatrice de la collection Cartier - NFT le rien est devenu hors de prix - etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
1 L.A.S. d'une page in-8, datée du 14 avril 1958 : "Entendu, bien cher ami : laissez pour titre le seul mot Berceuse. Et n'oubliez pas "référence" - because Flammarion. Suis encore alité. Cancer à la gorge que l'on refoule grâce aux "rayons cobalt" qui vous laisse un feu d'enfer dans la bouche. L'enfer du dentier ! Mais je veux vivre. Qui m'assure qu'il y aura des étoiles au-dessus des étoiles ? Sur terre il y a votre amitié !" - joint, contrecollé avec la première lettre sur 1 feuille découpée, 1 L.A.S. sur une petite carte, datée du 5 avril 1958 : "Vers Armand Got. S'il veut bien ébruiter... (je me cache derrière mes paupières). Affectueux souvenir de vieux trouvère". Nous joignons les deux enveloppes.
2 L.A.S. du poète Paul Fort, dont l'une extrêmement émouvante, dans laquelle il évoque la maladie qui le ronge et l'emportera deux ans plus tard.
non précisé. 1971. In-4. Broché. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Agrafes rouillées, Intérieur acceptable. Environ 30 pages agrafées - 1er plat désolidarisé.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
centre municipal culturel villeneuve-sur-lot - Sommaire : à propos d'images par G.O. - lettres sur les catacombes à Francette G et Georges B - les conquérants - sur les invitations - Jean Paulhan nous laisse - fête d'ombre - soir - le piège ouvert etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
[Imprimerie de P. Gueffier] - JOLY ; BRANLAY FILS Commissaire Rapporteur ; NOEL-DES-GRAVIERS Avoué
Reference : 62063
(1813)
1 vol. in-8 br., Imprimerie de P. Gueffier, 1813, 126 pp. et 3 grands tableaux dépliants. Rappel du titre complet : Mémoire des Usines et Grosses Forges de Bourth [ Edition originale ] "M. Tanneguy Le Veneur a commencé le procès : c'est l'histoire du mal que peuvent occasionner l'insouciance et la foiblesse dans un homme riche, lorsque le même homme se laisse diriger par un subalterne".
Ce mémoire présenté devant le Tribunal d'Evreux (Eure) expose les prétentions du Sieur Jolu contre Madame veuve Tanneguy Le Veneur, Madame d'Harcourt et M. Aimard-François-Alphonse d'Harcourt. On y évoque divers incidents ou incendies ayant eu lieu sur la Commune de Bourth au début de l'Empire. Bon exemplaire.
Editions nuit et jour. 2 mars 1978. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 32 pages. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Elle a laissé mourir de faim ses 2 enfants, Soeur godfrieda avait fait un pacte avec satan, 26 ans plus tard il commet le même crime, Il hebergeait sans le savoir l'amant de sa femme, Elle voulait choisir l'amant de sa mère, Elle ignorait qu'elle se donnait au meutrier de son mari Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Editions nuit et jour. 3 mai 1979. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 32 pages.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Conty le tueur de l'Ardèche laisse ses complices répondre de ses crimes, Il se soumettait aux désirs les plus fous de sa maitresse, Le naufrage du calypso, l'étrange disparition de la femme du navigateur, Ele paie un tueur pour se faire assassiner Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
, Bruxelles, Editions Luc Pire, 1997., Broche, couverture d' editeur illustre (photo) en couleur, 16x24cm, 185pp.
Les enlevements d' enfants en Belgique.
Recueil de 14 pièces reliées en un volume in-8 (193 x 123 mm), cartonnage de papier marbré de réemploi à la Bradel (reliure signée Goy et Vilaine).
La source principale pour l'histoire de la "fuite de Varennes", les 20 et 21 juin 1791.Cet exemplaire contient le recueil complet des procès-verbaux et annexes publiés par l'Assemblée nationale durant l'épisode même. Ils rendent compte en détail des événements et des réactions des autorités politiques, militaires et administratives, jour par jour, sinon heure par heure.Louis XVI, Marie Antoine et la famille royale quittèrent clandestinement les Tuileries dans la nuit du 20 juin 1791 pour tenter de rejoindre la place forte royaliste de Montmédy, à partir de laquelle le roi espérait lancer une contre-révolution. Mais l'opération tourna court et la berline royale fut interceptée en chemin, dès le lendemain, à Varennes-en-Argonne, L'épisode marque un tournant décisif dans le cours de la Révolution française, en précipitant labolition de la monarchie et l'établissement d'un régime républicain en France. Éminemment romanesque, il a inspiré nombre de romans et de films.Quelques auréoles, quelques rousseurs et petites taches éparses, 4 feuillets brunis.Très bon exemplaire, très bien relié.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Bureau de la revue. Juillet 1961. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 55 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.4412-Le journal des voyages
Sommaire : Mes saisons aux U.S.A. par Christie Rieuf, Les toubbous, nomades noirs du Sahara par Régine le Henaff, Le film de l'ile de rhodes par Jean Marie Bresson, Aux iles du salut, l'enfer du bagne (supprimé) a laissé place a un paradis désert par le docteur Nègre, Vacances peu banales, j'ai fait le tour de l'Islande avec ma voiture venue de France par Marthe Perret Classification Dewey : 70.4412-Le journal des voyages