Editions Paris-Musées, 1991, in-8°, 377 pp, préface de Pierre-Jean Rémy, broché, bon état (Coll. Capitale)
Marie Bashkirtseff, née Maria Konstantinovna Bashkirtseva (1858-1884), est une diariste, peintre et sculpteur d'origine ukrainienne. Née dans une famille noble, elle grandit à l'étranger, voyageant avec sa mère à travers l'Europe. Elle parlait couramment en plus du russe le français, l'anglais et l'italien. Sa soif de connaissance la poussa à étudier les auteurs classiques et contemporains. En outre, elle étudia la peinture en France à l'Académie Julian, l'une des rares en Europe à accepter des étudiantes (on y trouvait des jeunes femmes venant même des Etats-Unis). Une autre étudiante y était Louise Breslau, que Marie considérait comme sa seule rivale. À 15 ans, elle commença à tenir son journal intime, rédigé en français ; elle lui doit beaucoup de sa célébrité. Il fera d'elle une des figures les plus touchantes de la Belle Epoque, une figure romanesque du nomadisme inquiet et de l'égotisme passionné qui ne pouvait que toucher la génération décadente, qui se reconnut en elle. A Barrès, évoquant ses errances et son insatisfaction, elle devra son surnom de "Notre Dame du Sleeping-Car". Marie Bashkirtseff, jeune ukrainienne qui fit fureur à Paris, mourut à 24 ans, et fournit maints exemples à Simone de Beauvoir pour “le Deuxième Sexe” – ce qui lui confère une place dans des préoccupations très contemporaines. "Jamais une vie ne fut vécue avec plus de fièvre, plus de soif de vivre", écrivait Hugo von Hofmannsthal.
Paris-Musées Paris 1991
Cahiers 60 à 64 transcrits intégralement par Colette Apostolescu. Préface de Pierre-Jean Rémy. Histoire (en 1876) d'une brève et folle existence d'une jeune russe à Nice, peintre et amoureuse du Duc Hamilton. Enterrée au cimetière de Passy (Paris). Couverture souple Satisfaisant
Capitale 1991 In-8 broché 21 cm sur 14. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
P., Éd. Paris-Musées, 1991, in-8, br., 378 pp. (SC15B)
Cahiers 60 à 64. Préface de Pierre-Jean Rémy.
IMPRIMERIE HERISSEY. 1991. In-8. Broché. Etat passable, Tâchée, Dos satisfaisant, Fortes mouillures. 377 pages - fortes mouillures sur les plats et à l'intérieur de l'ouvrage sans réelle conséquence sur la lecture.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Cahiers 60 à 64 transcrits intégralement par Ginette Apostolescu - Préface de Pierre Jean Remy - COLLECTION CAPITALE . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
imp. Herissey. 1991. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Mouillures. 377 pages.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Collection capitale. Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Paris, Collection Capitale., 1991, in-8, Broché, 377 pages. Bon état.
1991 / 377 pages. Broché. Editions Collection Capitale
De très légers frottements d'usage. Intérieur très frais. Bel état.
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LUCAS (Charles) - Recueil provenant de la bibliothèque personnelle de Charles Lucas
Reference : 37107
Ensemble de 62 pièces reliées en 4 volumes in-8°, 3 de demi-chagrin vert, dos à nerfs et un de demi-maroquin vert, dos lisse orné d'un décor romantique doré (reliures de lépoque).
Précieux recueil de 62 pièces (dont 15 en double), composé en partie de ses propres uvres, constitué par Charles Lucas pour sa bibliothèque personnelle. Chaque volume est précédé d'un index de sa main.Charles Lucas (1803-1899) est l'homme "qui, sans conteste, pendant le XIXe siècle, a le mieux incarné les ambitions et les ambiguïtés de la réforme pénitentiaire (...) et a fondé la Science des prisons" (J.G. Petit).Il personnifia le libéralisme pénal de la Restauration, jetant les bases d'un système pénitentiaire qui récusait l'emprisonnement perpétuel. Guizot le nomma inspecteur des prisons dès le changement de régime, en 1830. Il demeura trente-cinq ans à ce poste.À partir de 1830, l'engouement pour l'amélioration du système pénitentiaire suscita des centaines d'ouvrages. Charles Lucas se constitua une très riche bibliothèque spécialisée, augmentée des nombreuses brochures que l'inspecteur général des prisons recevait. On trouve ici une importante réunion de 21 plaquettes traitant de la colonie agricole du Val d'Yèvre qu'il avait fondée, en 1841, pour recevoir des jeunes délinquants. Après avoir acheté 140 ha de marais au Val dYèvre près de Bourges, Charles Lucas soumit son projet au ministère de lIntérieur qui ne le retint pas. En 1846, il décida de se lancer personnellement dans "laventure". La construction coûta 450.000 francs et lEtat alloua 80 centimes par jour et par colon qui furent transférés de la prison de Fontevraud dès 1847 : 100 en 1850 puis 400 en 1860. En 1865, Charles Lucas devenu aveugle fut remplacé par son fils docteur en droit. En 1872, la colonie fut louée, puis acquise par lEtat et "nationalisée". La loi de 1912 sur les tribunaux pour enfants entraîna une réduction progressive des effectifs jusquen 1924 pour le Val dYèvre ferma définitivement.
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