France-Empire, 1977, fort gr. in-8°, 611 pp, broché, couv. à rabats, bon état
Les Carnets secrets d'Aristide Corre (Dagore pour la Cagoule). — La Cagoule ! Mystérieuse cagoule. Si mystérleuse qu’aujourd’hui encore, devant l’absence d’archives, de documents officiels (Ia plupart des dossiers de police et d’instruction ont été pillés ou simplement épurés pendant Ia Seconde Guerre mondiale par d’anciens Cagoulards) et surtout devant le truquage des pièces fournies aux divers interrogatoires d’avant-procès, devant les faux témoignages, les repentirs, les aveux extorqués et repris, les alibis fabriqués, les dénonciations, les soutiens politiques et militaires, journalistes, écrivains, historiens, en sont à s’interroger sur Ia réalité de ses actions de commando ou de plastiquage, l‘organisation interne du mouvement, son financement, son armement, ses relations avec les facismes italien, espagnol, allemand... La Cagoule – organisation secrète d’action révolutionnaire – fondée en 1936 par des membres dissidents de l’Action française, deçus et irrités par « le manque de combativité » du vieux mouvement royaliste et nationaliste, devant Ia « montée et les dangers » du Front Populaire et du communisme, avait son chroniqueur quotidien et, jusqu’à Ia pubIication de ce livre, chacun l’ignorait. Les Carnets d’Aristide Corre (Dagore pour Ia Cagoule) contiennent Ia plupart des secrets de I’organisation terroriste. Comment imaginer que celul, sans qui sans doute, le fondateur Eugène Deloncle, n’aurait rien entrepris, alt pu commettre l’imprudence de confier chaque jour à des cahiers : notations, réflexions, commentaires, informations concernant les crimes et les objectifs de la Cagoule. Assurément, nul homme n’aurait été plus mal choisi pour occuper le poste de chef du Deuxième Bureau, chargé du renseignement et de Ia mise en place des actions de l’organisation. Ce besoin d’écrire – noir sur blanc – qul est refusé à tout agent secret, Dagore allait se montrer incapable de le réprimer et, lorsque le policier Jobard perquisitionnera chez lui, les carnets reliés – racontant tout ou presque tout – seront là, bien rangés à quelques centimètres du bout de son nez, sur les rayons de la bibliothèque. II est vrai que Ia police a des excuses de ne pas avoir poussé plus loin ses investigations, elle venait de trouver chez Dagore une grande liste d'« abonnés » de I’O.S.A.R., ce qui permit, indicateurs infiltrés aidant, de mettre pratiquement fin à l’organisation. C’est par hasard que Christian Bernadac a retrouvé les précieux carnets secrets d’Aristide Corre et a décidé de les publier et de les présenter en les commentant. La vie d’Aristide Corre, telle qu’iI Ia raconte sans rien cacher ni de son action, ni de ses amours, est un document humain qul révèle un personnage hors série... — "En poursuivant des recherches sur les camps de concentration, le journaliste Christian Bernadac fut amené à rencontrer, en 1969, le père Joseph Fily, déporté à Dachau et ancien Cagoulard. Ce dernier lui communiqua les carnets d'Aristide Corre, qu'il avait en dépôt depuis 1942. Aristide Corre, dit Dagore, fut le chef du 2e Bureau de la Cagoule. Ami d'enfance d'Eugène Deloncle, il le suivit à l'Action Française, puis dans la constitution de l'organisation clandestine qui devait renverser le régime honni par l'extrême-droite. Recherché par la police française, Dagore se réfugia à Saint-Sébastien en octobre 1937 et il vécut en exil en Espagne jusqu'à la défaite de 1940. Engagé dans la Résistance, contrairement à ses amis Deloncle, Filliol et Darnand, il fut fusillé à la prison du Cherche-Midi le 31 mars 1942, sous la fausse identité de Claude Meunier, ce qui explique qu'à la Libération la police le recherchait toujours. Bernadac vient de publier ces carnets sous la forme de larges extraits annotés qui, au-delà des renseignements fournis sur l'Organisation Secrète d'Action Révolutionnaire, apportent une meilleure compréhension de la psychologie des principaux Cagoulards, tels que Deloncle, Filliol, Jeantet, sans oublier l'auteur méconnu, écrivain manqué qui mêle l'introspection à la conspiration. Il peut paraître surprenant de voir le responsable du 2e Bureau d'une organisation clandestine tenir régulièrement un journal dans lequel il consigne des notations parfois détaillées sur les réunions auxquelles il a participé ou sur les projets de "coups" à monter, même si elles apparaissent sous une forme qui n'est pas toujours très claire pour le non- initié. C'est ce qui fait l'intérêt de cette publication originale qui nous permet de mieux connaître le milieu Cagoulard, à défaut de tout savoir sur le "Complot" et ses prolongements. Aristide Corre signale souvent qu'il ne peut encore noter dans son journal ce qu'il a vu ou entendu le jour même, mais il y revient à coup sûr les jours suivants avec des précisions de plus en plus nettes, qu'il s'agisse du trafic d'armes, de la suppression de traîtres et d'ennemis ou de la constitution de dépôts d'armes et de munitions dans la région parisienne. Il écrit plus librement après son exil en Espagne, certes, mais sa situation d'isolement et de dépendance le préoccupe de plus en plus, au détriment des notations politico-militaires, qu'elles concernent la situation française ou la guerre civile. C'est pourquoi le lecteur reste souvent sur sa faim, à moins qu'il n'apprécie l'étalage des états d'âme et des phantasmes de l'auteur. La lecture de ces carnets apporte la confirmation que la Côte d'Azur a constitué pour la Cagoule un secteur important, que ce soit pour le trafic d'armes ou pour les contacts avec les services spéciaux italiens. Joseph Darnand est intimement lié à ces deux affaires et son nom revient souvent sous la plume de Dagore." (Jean-Louis Panicacci, Cahiers de la Méditerranée, 1977)
2005 Editions SATCAR, Collection "Les Carnets de route" - 2005 - Coffret comprenant "Carnets d'Irlande", "Carnets d'Allemagne", "Carnets de France" (3 volumes brochés, in-8), ainsi qu'une carte du circuit historique 1905 rééditée par Michelin, ainsi qu'une médaille du centenaire frappée par la Monnaie de Paris - 46 p. + 47 p. + 95 p. - Très riche iconographie in et hors texte en couleurs
Bon état
Bouliac, chez l'auteur, 1994. In-8 à l'italienne de [150] pages, demi-basane brun ocre avec titre doré au centre du premier plat (en percaline vieux rose) et au dos, couvertures à rabats et dos conservés. Premier plat insolé, petites griffures au dos.
Illustré d'innombrables croquis en noir, un en couleurs à la fin. Pour citer une lettre reliée en fin de volume, "les dessins et les textes sont copiés sur papier blanc 120 g. lorsqu'ils sont issus des carnets au format du livre (carnets de route). Ils sont copiés sur papier beige 80 g. collés sur les pages blanches lorsqu'ils sont issus des petits carnets". Un des 15 exemplaires numérotés (4), monogrammé par l'artiste, qui a réalisé cet ouvrage en photocopies. Forcément très rare.
Bureau de la revue. Janvier 2011. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 1 à 112. Nombreuses illustrations en couleurs et noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 900-GEOGRAPHIE, HISTOIRE, SCIENCES AUXILIAIRES DE L'HISTOIRE
Sommaire : A la découverte des carnets de montagne d'Henri Ferbos par Jean Paul Chaintrier, Mes trois lectures des carnets d'Henri Ferbos par Jacques Harang, Carnets ferbos : morceaux choisis 1 par Jean Paul Chaintrier, Les métamorphoses du mont perdu par Jean Ritter, Santa Orosia 2009 par Dominique Dupont Classification Dewey : 900-GEOGRAPHIE, HISTOIRE, SCIENCES AUXILIAIRES DE L'HISTOIRE
Le livre de poche 1966 in12. 1966. Broché. 6 volume(s). 6 livres: Les carnets du Major Thompson + Les nouveaux carnets du Major Thompson + Les carnets du Bon Dieu + Le 36e dessous + Le Jacassin + Monsieur Blot
Bon Etat général bords un peu frottés intérieurs propres
Editions du Cerf, 1994, fort in-8°, 1047 pp, 3 tableaux généalogiques, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Premier volume (sur 9 publiés de 1994 à 2003) des Carnets rédigés par le cardinal Baudrillart (1859-1942), du 1er août 1914 jusqu'à sa mort. Alfred Baudrillart a été pendant près de 40 ans un témoin privilégié et un acteur important de l'histoire de la France et de l'Eglise du XXe siècle. Recteur de l'Institut catholique de Paris de 1907 jusqu'à sa mort, en 1942, académicien en 1918, archevêque en 1928, cardinal en 1935, il a été régulièrement chargé de missions importantes. Son influence et son activité dans l'Eglise sont inséparables de l'autorité et de l'énergie qu'il déploie au service de la nation. A sa mort, il laisse une masse de documents mais surtout soixante-cinq carnets (de 1914 à 1942) dans lesquels il a inscrit quotidiennement les faits saillants de sa journée, sa réflexion sur les hommes rencontrés, les démarches effectuées... Ces « Carnets » constituent, pour les historiens, un témoignage irremplaçable. Ils ont le mérite de l'instantané : le soir même, Baudrillart y relate la conversation qu'il a eue avec Benoît XV ou Gasparri, Poincaré ou Alphonse XIII, le cardinal Suhard ou Pierre Laval. Le contenu des « Carnets » dépasse de loin la seule personne de Baudrillart. Ce dernier, ancien élève de l'Ecole normale supérieure et agrégé d'histoire, écrit manifestement pour l'histoire. — "Une monumentale contribution à l'histoire du XXe siècle " (Lucien Jerphanion) — "A partir du 1er août 1914, Alfred Baudrillart inscrit chaque jour dans un carnet les faits marquants de sa vie quotidienne : l'action qu'il mène au service de l'Eglise et de la nation en guerre, ses démarches, ses rencontres, sa réflexion sur les événements et son jugement sur les hommes. Issu d'une famille qui appartient aux milieux politique, littéraire et scientifique, à la tête du "Comité catholique de propagande française à l'étranger", aumônier de l'hôpital de Thiers, le recteur de l'Institut catholique de Paris nous livre ici ses conversations avec les représentants les plus qualifiés de la société de son temps. Ils sont tous là : le pape Benoît XV, les cardinaux Gasparri, de Laï, Billot, Amette, Luçon, Dubois, Mgr Pacelli, les supérieurs Le Floch et Verdier ; les religieux : Dom Chautard, les Pères Dudon et Sertillanges ; les hommes politiques : le roi d'Espagne Alphonse XIII, les présidents Poincaré et Wilson, les ministres Delcassé ou Denys Cochin, et Jules Cambon, Briand, Deschanel, Freycinet ; les hommes de lettres et les académiciens : Paul Claudel, René Bazin, Frédéric Masson, Gabriel Hanotaux ; les journalistes : le Père Berthoye ou Francisque Gay ; les militaires, mais aussi la famille de l'auteur et l'homme de la rue. A la suite du recteur qui l'entraîne de Paris à Rome, de Verdun à Lourdes, de Madrid et Grenade à Washington, le lecteur est témoin des atrocités de la guerre, de la vie au front ou à l'arrière, il entend les réflexions des blessés, il prend la mesure de l'anticléricalisme, du modernisme, de l'intégrisme, il assiste à l'ébauche de reprise des relations entre la France et le Vatican, et se rend compte des difficultés d'une paix de compromis proposée par Benoît XV, le monde de la Curie romaine et de la politique française, il note l'évolution des mentalités, célèbre la liesse populaire à Paris ou à Chicago, et parcourt tout en même temps avec le futur cardinal le chemin difficile qui mène à l'Académie. Ces carnets inédits, rédigés avec une franchise totale, sont aujourd'hui un document irremplaçable, une mine de renseignements de première main sur la Grande Guerre, qui nous restitue le foisonnement de la vie en ces années cruciales." (4e de couverture)
— Paris : Gallimard (impr. Darantière à Dijon), 1966. In-12, 182 x 177 : frontispice, 152 pp., (4 FF. le dernier blanc), couverture imprimée. — Demi-chagrin rouge à larges coins, filets dorés, dos lisse, tête dorée, couverture et dos conservés (Montécot succ. de Lavaux).
Édition originale de ce recueil regroupant la totalité des Carnets de Gilbert parus entre 1931 et 1966. Gilbert est le héros de l’Ordre, roman qui valut à Marcel Arland (1899-1986) le prix Goncourt en 1929. Subterfuge pour ne pas voir disparaître son héros, les Carnets de Gilbert sont présentés ainsi par leur auteur : « Le héros meurt : le roman s’achève. Mais il arrive que le héros n’accepte pas cette fin, et que l’auteur n’en soit pas délivré. Gilbert est le héros de l’Ordre, où je l’ai enseveli avec affection en 1929 ; mais il avait trop longtemps vécu en moi pour que sa présence pût de si tôt s’effacer. Deux ans après sa mort j’ai donc publié ses Carnets. Je les ai repris et augmentés en 1944. J’ai donné d’autres « carnets » en 1960, dans Je vous écris, en les attribuant à un « Personnage ». D’autres encore, en 1965, sous le titre : Qui Parle ?. Et l’on en trouvera ici de nouveau : J’écoute».Un des 28 exemplaires sur Hollande van Gelder (n°3). Il est illustré de 4 eaux-fortes composées d’un portrait de l’auteur par Jean Bazaine et de 3 eaux-fortes originales de Janine Arland, toutes numérotées et signées par leur auteur.Dos très légèrement éclairci.
1858 1858 2 vol. oblong in-8° (150 x 235 mm) de: 56 dessins à la mine, à laquarelle et au crayon de couleurs. Demi-basane, plats recouverts de papier gaufré imitant le chagrin, lun fauve, lautre vert, inscriptions «Album» estampées à froid et dorées au centre des plats, dos lisses, lun avec frise florale dorée.
Deux jolis albums de dessins dont certains à laquarelle ou au crayon de couleurs réalisés lors dun voyage majoritairement en Bretagne aux alentours de 1858. Les dessins qui relèvent plutôt dun niveau amateur sont néanmoins fidèles et représentent de nombreux lieux dont: Saint-Malo (6 dessins: «vue de saint Malo des hauteurs de Dinard», «rade de saint Malo, N.E.», «tombeau de Chateaubriand et rade N.E.», «St Malo vue du grand Bé», «St Malo de la terre ferme» et «rade de St Malo, tombe de Chateaubriand et fort impérial»), Landernau (1 dessin), Saint Servan (1 jolie vue détaillée de la rade avec la tour Solidor, le bourg et un vaisseau), Dinan (3 dessins: «vue générale», «château de Dinan» et «porte de la ville»), Morlaix (2 dessins dont 1 vue générale), Vernon (4 dessins dont «entrée de la ville», Granville (2 dessins: «vue de la rade, plan rapproché», «vue de la rade, plan éloigné»), Saint-Brieuc (2 dessins: «maison des Capucins à St Brieuc côté ouest» , «St Brieuc vue est au ravin»), Taden (1 dessin: «ruines du château de la Garaye près Dinan (1858)» avec rehauts de jaune, cette datation permet de dater le reste de l'album de la même main), et enfin quelques dessins des Pyrénées, Notre-Dame de la Salette, Boulogne sur mer et ses environs ou encore Dieppe (falaise) etc. En plus de ces nombreuses vues, les albums contiennent quelques scènes de vie locales («les bourbonnais», «Boulogne sur mer, le bain» etc.) mais aussi pelle-mêle des portraits de femmes en costume, dun enfant («Paul, 1854»), quelques croquis, caricatures (dont certains en couleur) et même une «fleur de la Salette» cueillie sur place. Beaux carnets de dessins du XIXe siècle dun style naïf mais authentique et agréable. 2 vol. oblong 8-vo (150 x 235 mm) of : 56 drawings in pencil, watercolor and colored pencil. Half-basin, boards covered with embossed paper imitating chagrin, one fawn, the other green, inscriptions "Album" cold-stamped and gilt in the center of the boards, smooth spines, one with gilt floral frieze. Two nice albums of drawings, some of them in watercolor or colored pencil, made during a trip mostly in Brittany around 1858. The drawings which are rather of an amateur level are nevertheless faithful and represent many places of which: Saint-Malo (6 drawings: "view of Saint Malo from the heights of Dinard", "bay of Saint Malo, N.E.", "tomb of Chateaubriand and bay N.E. ", " St Malo view from the Grand Bé ", " St Malo from the mainland " and " St Malo roadstead, Chateaubriand's tomb and imperial fort "), Landernau (1 drawing), Saint Servan (1 nice detailed view of the roadstead with the Solidor tower, the town and a ship), Dinan (3 drawings: "general view", "Dinan castle" and "city gate"), Morlaix (2 drawings including 1 general view), Vernon (4 drawings including "city entrance", Granville (2 drawings: "view of the roadstead, close-up", "view of the roadstead, distant view"), Saint-Brieuc (2 drawings: "house of the Capuchins in St Brieuc west side" Taden (1 drawing: "ruins of the castle of Garaye near Dinan (1858)" with yellow highlights, this dating allows to date the rest of the album by the same hand), and finally some drawings of the Pyrenees, Notre-Dame de la Salette, Boulogne sur mer and its surroundings or Dieppe (cliff) etc. In addition to these numerous views, the albums contain some scenes of local life (" the bourbonnais ", "Boulogne sur mer, the bath " etc.) but also portraits of women in costume, of a child (" Paul, 1854 "), some sketches, caricatures (some of them in color) and even a " flower of the Salette " picked on the spot. Beautiful albums of drawings of the XIXth century of a naive but authentic and pleasant style.
Phone number : 06 81 35 73 35
[s.n.] - MONSARRAT, Ingénieur T.P.E. (des Travaux Publics de l'Etat)
Reference : 47505
(1930)
4 carnets manuscrits petits in-12 dont 3 cartonnés avec surcouv. papier blanche et 1 broché, s.d. (circa 1930) env. 220 pp. au total. Deux des carnets disposent d'un sytème d'onglets thématiques.
Etat satisfaisant (carnets frottés sur bords, bon état par ailleurs). Prix pour l'ensemble. L'auteur, qui avait établi ces carnets pour son compte personnel, était alors ingénieur des Ponts et Chaussée de Seine-et-Oise (département scindé en 1968 entre les Yvelines et le Val d'Oise).
[STREATFIELD FAMILY.- Streatfeild (Rev. Thomas, antiquarian and churchman, 1777-1778) & Captain Robert Streatfeild (1786-1852) and others [?]].
Reference : 4669
(1810)
s.L , s.d. [c.1810-1815]. 1810 2 carnets in-12° oblong (121 x 190 mm et 119 x 165 mm) et 1 carnet in-8° (180 x 115 mm) de : I. 49 dessins à laquarelle et croquis au crayon gris ; 1 note manuscrite détachée décrivant les conditions météorologiques sur une semaine ; filigranes J. Whatman 1810 ; II. 32 dessins et croquis au crayon gris ; inscriptions et calculs au début et à la fin du carnet au crayon gris ; III. 16 dessins et croquis au crayon gris ; 4 photos en couleur ; notes et calculs au début et à la fin du carnet ; étiquette de libraire: Made & Sold by E. William, Stationer to the Duke & Duchess of York N°11 Strand ; filigranes: W. Turner & Son, Budgen & (...) 18(..) et J. Green 1813. Soit un total de 97 dessins et croquis et 4 photos. (Quelques feuillets détachés et tarces d'arrachement, salissures et défauts d'usage). I. Demi-maroquin rouge à grain long à coins et porte-crayon dépoque, dos lisse orné de filets dorés, plats recouverts de papier vert, vestiges dun fermoir ; II. Plein maroquin rouge à grain long avec porte-crayon, dos lisse muet ; III. Demi-chagrin noir dépoque, dos muet, plats recouverts de papier marbré, dos lisse muet. (Frottements et défauts dusage).
Trois carnets de dessins et croquis provenant de la famille historique anglaise Streatfeild originaire de Chiddingstone (Kent). Les membres de la famille Streatfeild étaient d'importants propriétaires dans le Sussex, le Surrey et le Kent, et ont contribué à façonner ces comtés au cours des 17e et 18e siècles. Le siège de la famille était le château de Chiddingstone (à l'origine High Street House) et leur histoire remonte au XVIème siècle avec son plus ancien descendant connu: Robert Streatfeild de Chiddingstone (1514 - 1599). De part la ressemblance frappante entre leurs armoiries, la famille Streatfeild est très probablement une branche cadette de la noble maison de Stratford. Le premier carnet contient 49 dessins à laquarelle et croquis au crayon gris représentant des études de paysages, de bâtiments et de navires et de moulins à vent. Les dessins à laquarelle sont particulièrement bien exécutés tandis que les dessins au crayon gris se distinguent par leur finesse. Le carnet est agrémenté dune note manuscrite détachée avec 8 lignes de dates et de coordonnées géographiques avec les conditions météorologiques décrites pour chaque jour. Le second album comporte 32 dessins et croquis variés au crayon gris de paysages, maisons de campagne, ruines et détails architecturaux d'églises. Le dernier carnet débute avec 4 photos en couleur de dessins très probablement exécutés par un membre de la famille Streatfeild. En outre, il comporte 16 dessins et croquis et dessins au crayon gris ou à lencre représentant majoritairement des plans de maisons sous différents angles. Un certain nombre de dessins du capitaine Robert Streatfeild (1786-1852) ont été proposés chez Christie's en 2016 dans la vente Old Master Drawings and British Drawings and Watercolours (lots 144-150), et si ces dessins étaient à plus grande échelle, on note des similitudes d'exécution notables avec certaines aquarelles et croquis des présents albums. Le British Museum détient également un carnet de croquis du révérend Thomas Streatfeild (1777-1848 ; antiquaire et homme d'église renommé) présentant dimportantes ressemblances à nos carnets de dessins (voir BM n° 1969,0208.4-10). 2 oblong 12mo notebooks (121 x 190 mm and 119 x 165 mm) and 1 8vo notebook (180 x 115 mm) of: I. 49 watercolor drawings and gray pencil sketches; 1 detached handwritten note describing weather conditions over a week; watermarks "J. Whatman 1810"; II. 32 gray pencil drawings and sketches; inscriptions and calculations at the beginning and end of the notebook in gray pencil; III. 16 drawings and sketches in gray pencil; 4 color photographs; notes and calculations at beginning and end of notebook; bookseller's label: "Made & Sold by E. William, Stationer to the Duke & Duchess of York N°11 Strand"; watermarks: "W. Turner & Son", "Budgen & (...) 18(..)" and "J. Green 1813". A total of 97 drawings and sketches and 4 photographs. (Some detached leaves and tears, soiling and defects of use). I. Half red long-grained morocco with corners and pencil holder, smooth spine decorated with gilt fillets, boards covered with green paper, remains of a clasp; II. Full red long-grained morocco with pencil holder, smooth mute spine; III. Vintage black half-chagrin, muted spine, marbled paper covered boards, muted smooth spine. (Rubbing and defects of use). Three sketchbooks from the historic English Streatfeild family of Chiddingstone, Kent. Members of the Streatfeild family were prominent landowners in Sussex, Surrey and Kent, and helped shape these counties during the 17th and 18th centuries. The family seat was Chiddingstone Castle (originally High Street House) and their history dates back to the 16th century with its earliest known descendant Robert Streatfeild of Chiddingstone (1514 - 1599). Because of the striking resemblance between their coats of arms, the Streatfeild family is most likely a younger branch of the noble house of Stratford. The first notebook contains 49 watercolor and gray pencil sketches depicting studies of landscapes, buildings, ships and windmills. The watercolor drawings are particularly well executed while the gray pencil drawings are distinguished by their finesse. The notebook is embellished with a detached handwritten note with 8 lines of dates and geographical coordinates with weather conditions described for each day. The second album contains 32 various drawings and sketches in grey pencil of landscapes, country houses, ruins and architectural details of churches. The final booklet begins with 4 color photographs of drawings most likely executed by a member of the Streatfeild family. In addition, there are 16 sketches and drawings in gray pencil or ink, mostly of house plans from various angles. A number of drawings by Captain Robert Streatfeild (1786-1852) were offered at Christie's in 2016 in the sale "Old Master Drawings and British Drawings and Watercolours" (lots 144-150), and while these drawings were on a larger scale, there are notable similarities in execution with some of the watercolors and sketches in the present albums. The British Museum also holds a sketchbook of the Reverend Thomas Streatfeild (1777-1848; noted antiquarian and churchman) with significant similarities to our drawing books (see BM No. 1969,0208.4-10).
Phone number : 06 81 35 73 35
Paris Editions de la Revue 1955 In-4, bradel papier orné sur le premier plat d'une composition dessinée par Georges Braque (cartonnage de l'éditeur).Edition originale de ces pages tirées des carnets de travail dans lesquels Georges Braque notait quotidiennement depuis sa jeunesse, toutes ses émotions visuelles et ses idées plastiques, constituant un véritable journal, tel un journal d'écrivain, qui serait composé de dessins, de gouaches et d'aquarelles. Braque s'était toujours refusé à communiquer ces carnets dont il se séparait rarement et qui forment l'essentiel de son œuvre dessiné. L'artiste a conçu une composition spéciale pour la couverture de la présente édition, et a choisi lui-même les 157 pages extraites des carnets et qui ont été reproduites en noir ou en couleurs. Les reproductions sont précédées d'une préface par Will Grohmann, d'un texte d'Antoine Tudal intitulé L'Oreille dans la serrure et d'une étude des carnets par Rebecca West. Exemplaire neuf.
Edité par Nouvelle Cité, Paris, 1986. In-8 broché, 425pp. Quelques marques de fatigue, bon état général.
Ses notes et son journal de 1905 à 1916. Publiés pour la première fois dans leur intégralité, ces carnets permettent la connaissance approfondie du Père de Foucauld dans sa maturité spirituelle et humaine.
État : État moyen - Année : 1949 - Format : in 8° - Pages : 259pp - Editeur : Flammarion - Lieu d'édition : Paris - Type : Reliure demi-toile à coins - Divers : Etat: voir description. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/rene-mouchotte/9561-les-carnets-de-rene-mouchotte-commandant-du-groupe-alsace?lrb
René Mouchotte, héros prestigieux qui mourut en beauté comme il avait vécu, et fut porté ˮdisparu au-dessus de la Franceˮ, a laissé des carnets intimes où l'on retrouve ses pensées et ses combats. Dans le livre de jeune chef à l'âme ardente et au coeur généreux, de ce soldat animé du plus pur esprit de sacrifice, les lecteurs trouveront des motifs d'exaltation, de fierté et d'espérance. Présentés par André Dezarrois. Outre les récits de combats épiques et la démonstration d'un sens profond et humain du commandement, le lecteur trouvera dans ces carnets des propos très critiques sur la manière dont certains, à Londres, conçoivent et mènent la guerre pour la libération de la France. ˮCombattant qui n'avait cru trouver en Angleterre que des combattants, il jugera avec la même sévère indépendance ˮla vie imbécile de plaisir et d'inactionˮ de certains milieux de nos compatriotes de Londres ou de bureaucrates de l'état-major de la France Libre.ˮ ˮ...j'ai toujours été très heureux et reconnaissant que l'occasion m'ait été donnée de servir Dieu, Mon Pays et ceux que j'aime... (Extrait de son testament) Cet ouvrage est établi dans une modeste reliure amateur en demi-toile bleue (plats de couv conservés), à dos plat et coins, en état moyen (salie et un peu tachée et frottée). Intérieur, en revanche, en bon état, solide et bien propre (pages légèrement jaunies).
Phone number : 09 63 58 85 14
LES EDITIONS RIEDER. 15 DECEMBRE 1924. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 385 à 512.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : ALBERT CRÉMIEUX.. A propos des « Carnets » de Georges Louis.GEORGES LOUIS .. Carnets d’un ambassadeur (II). JACOB ISRAËL DE HAAN.. Deux histoires.PIERRE HAMP. Mussolini Spumante.LOUIS FABULET .. Henry-David Thoreau et l’Amitié.HENRY-DAVID THOREAU.. De l’Amitié.HENRI POURRAT.. L’île au Trésor.DOUGLAS MAC CARTHY .. Joseph Conrad.PAUL COLIN.. E -D. Morel.Chroniques de : ANDRÉ MONGLOND (Sur le « Michelet » de Gabriel Monod). — ALBERT MAYBON (Chronique japonaise). — RENÉ LALOU (Prière au Woolworth Building).COMPTES-RENDUS — NOTES — TABLETTES. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
1893 LA SABRETACHE - 1893 à 1986 ( Voir descriptif ) Carnets de la Sabretache - 47 Volumes in-8, reliés et brochés. Diverses teintes de reliure, demi basane verte, rouge, marron et bleue - Pagination par volume - Documentation exceptionnelle concernant le militaria - Rare réunion de cette collection
Bon état général
Paris, Plon, 1958 2 vol. in-8, XXIX-432 pp. et 478 pp., planches, bradel toile rouge (reliure de l'éditeur).
Bertier, 307 : "L'édition Bruel est remarquable. Elle est faite à partir des 50 carnets conservés au Musée David d'Angers et de 4 autres ayant abouti à la Bibliothèque municipale d'Angers. David d'Angers a commencé à tenir ces carnets à partir d'un voyage en Angleterre en 1828. Les carnets 1 à 9 couvrent les années 1828-1830. Il ne s'agit pas d'un journal ou de mémoires à proprement parler, mais de notes très personnelles sur l'art, les pays traversés, les personnages rencontrés (visite à Gœthe en 1829), les amis fréquentés (Lamartine)..." LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Calmann-Lévy, 1935, 2 vol. in-12, 230 et 224 pp, reliures bradel papier crème, dos lisses, pièces de titre basane vermillon, couv. illustrées conservées (un portrait de L. Halévy d'après un dessin de Paul Renouard au tome I, une vignette d'Edmond Morin au tome II), bel état. Edition originale, le tome I est un des 320 exemplaires numérotés sur vélin du Marais (seul grand papier), enrichi d'un envoi a.s. de Daniel Halévy, le tome II est sur papier courant
"Ludovic Halévy est un homme séduisant, il écrit avec agrément, il approche de grands personnages : Morny, Gambetta, il connaît les coulisses du théâtre et moins bien celles de la politique, il fréquente le grand monde mais il est plus qu'un homme du monde ; son fils Daniel l'a fait revivre en publiant presque intégralement ses Carnets. Ludovic Halévy était le demi-frère de Prévost-Paradol et la carrière tragique de Prévost-Paradol tient une place considérable dans le second des Carnets. Vraisemblablement le suicide de Prévost-Paradol a contribué à éloigner Ludovic des prises de position politiques. De là sa faiblesse et aussi son charme : il n'a voulu être qu'un témoin de son temps. La politique était un jeu trop cruel." (Pierre Guiral) — "Rédigés sous la forme d'un journal, ces carnets concernent essentiellement la société littéraire et artistique de l'époque. Excellent témoignage." (Bourachot, 201)
COLLECTIF, LA NOUVELLE REVUE FRANCAISE. PAUL CLAUDEL, ANDRE CHAMSON, PAUL VALERY, JULES ROMAINS, ANDRE GIDE, RAMON FERNANDEZ, JEAN PREVOST, BORIS DE SCHLOEZER, ALBERT THIBAUDET, MARCEL ARLAND, AUTRES
Reference : 25562
"La Nouvelle Revue Francaise, N° 266, novembre 1935 . Contient entre autres : Le Livre d'Esther, par P. Claudel. Le Pouvoir des mots, par A. Chamson. Notion générale de l'Art, par P. Valéry. Univers d'Edmond Maillecottin, par J. Romains. Feuillets, par A. Gide. Les Carnets de ""Crime et Châtiment"" , par Boris de Schloezer. Sur le conflit italo-éthiopien, par R. Fernandez. Le Mémorial de Saint-Hélène et nous, par J. Prévost""Paris, N.R.F., 1935. Contient également : Les Carnets de ""Crime et Chatiment"", par Boris de Schloezer (12 p.). Le mémorial de Sainte-Hélène et nous, par Jean Prévost (3 p.). remarques sur le conflit italo-éthiopien, par Ramon Fernandez (6 ).) ""Un Français en Europe"", de Maurice Martin du gard, par Henri Pourrat (2 p.)...1 fascicule in-8, broché. Edition originale, La Nouvelle Revue Francaise, N° 266, novembre 1935 . Contient entre autres : Le Livre d'Esther, par P. Claudel. Le Pouvoir des mots, par A. Chamson. Notion générale de l'Art, par P. Valéry. Univers d'Edmond Maillecottin, par J. Romains. Feuillets, par A. Gide. Les Carnets de ""Crime et Châtiment"" , par Boris de Schloezer. Sur le conflit italo-éthiopien, par R. Fernandez. Le Mémorial de Saint-Hélène et nous, par J. Prévost"
Les Carnets du PaysageActes sud et l'école nationale supérieure du paysage
Reference : 104390
(2017)
2017 Ed. Actes sud - n°31 - Mai 2017 - grand In-8 carré - nombreuses illustrations N&B et couleur en et hors texte - 238 pages
Bon état - coins émoussés - coiffes et coins très légèrement frottés
P., Editions Saint-Just, 1965, in-8°, 231 pp, broché, jaquette illustrée, bon état (Coll. Action). Edition originale
Oeuvre apocryphe du « présentateur », J.-A. Faucher, très réaliste et très bien documentée, ce que ne semble pas savoir la BnF pour qui Martial Senisse (1850-1917) a bien existé, a été compagnon maçon, capitaine fédéré du bataillon des Enfants du Père Duchêne, membre de la commission du travail de la Commune et de la commission des barricades... — "Le ton de cet ouvrage est surprenant : un combattant actif de l'insurrection, arrivé de sa province à 20 ans, capitaine du bataillon des « Enfants du Père Duchêne », membre de la Commission du Travail, et qui semble renier la Commune. Mais, selon Marcel Cerf, qui s'appuie sur les “Cahiers rouges” de M. Vuillaume, il s'agirait d'une œuvre apocryphe du « présentateur », J.-A. Faucher, lui-même auteur d'une “Histoire de la Commune”." (Le Quillec II, 4227) — "Martial Senisse, orphelin, avait commencé à “limousiner“ dès l'âge de 12 ans, depuis Sussac, où il était né en 1851. A 20 ans, il était à Paris, sur des chantiers du bâtiment. Déjà une longue expérience d'un labeur ingrat, et des longues marches, par les chemins, de Bourganeuf au Berry, puis Orléans. Contrairement à d'autres, plus nombreux, migrant vers Lyon, ceux de son village allaient vers la capitale. Le boulot n'y manquait pas. Son histoire, petite qui rejoint la grande, Martial l'a racontée. Retrouvée sur des carnets oubliés dans un grenier, sa lecture nous en fut proposée seulement en 1965 : “Les Carnets d'un fédéré de la Commune“. Martial a vécu “ça“, participé, témoigné, dans une langue française parfaite. Son récit est passionnant, c'est même une leçon. Il y mêle bien sûr son histoire personnelle, sa vie familiale, sa romance avec Elise. Ses lignes sont un journal, extrêmement détaillé, où l'on voit défiler tous les personnages, tous les lieux et événements de la Commune, sans oublier les sentiments – parfois contradictoires – qui animaient les uns et les autres. Et l'on comprend TOUT ! Une leçon disais-je. Si vous voulez mieux connaître cette période, à la fois grandiose et tragique, lisez ce bouquin. L'éditeur a eu la bonne idée d'y inclure de courtes biographies à la fin de chaque chapitre. Une merveille ! Toutefois, ces lignes sont plus un roman qu'un livre d'histoire. (...) Cependant, il faut se rendre à l'évidence, celui qui a préfacé ces “Carnets“ a tout inventé. Il a utilisé des lieux, des noms, des traditions, des événements, et d'un puzzle dispersé, a fait un roman, sur fond d'histoire bien réelle. Mais qu'il soit un tissu de mensonges, ou de vérités, il vaut la peine." (Michel Patinaud, La vraie fausse histoire de Martial Senisse, maçon et communard, IPNS, 2017)
LAIR, Angèle ; [ FAURE DECAMPS, Angèle fille du peintre Alexandre-Gabriel DECAMPS ; PHILIPON, Charles ]
Reference : 44485
(1880)
[ Correspondance, photos, carnets de dessins et Bel album intime d'Angèle Lair-Decamps, fille du peintre Alexandre Decamps ] I : Bel album intime format petit in-4 à l'italienne plein chagrin bordeaux à fermoirs, de la "Maison Giroux breveté de l'Empereur", toutes tranches dorées, copie de poésie ou de texte d'auteurs divers sur une trentaine de pages (circa 1880-1893), 35 dessins ou aquarelles contrecollés ou joints, dont : 5 esquisses de bonne facture, dont un singe et un bédouin, au crayon signées DC (attribuable à son père le peintre Alexandre Decamps ?) ; 8 belles miniatures au lavis, scènes romantiques tirées de Mme Collin d'Harleville (nom de Ch. Philipon indiqué deux fois sous deux des lavis) ; 4 belles aquarelles (scènes champêtres avec jeune fille dont une flûtiste et une joueuse de mandoline, dont une signée A DC) - II : 4 Carnets de dessins (encre et crayon, rares aquarelles) format in-12, reliure pleine toile, 1887-1888-1893 (Rouen, Avon, Fontainebleau, Mont Cenis, etc.) - III : 4 Photographies dont deux des époux Lair en leur propriété du château d'Epinay (indications manuscrites de la nièce d'Angèle Decamps, de Jeanne Dentu de La Batut, au verso) - IV : 4 L.A.S. (dont une C.P.) d'Angèle Lair-Decamps dont 3 à sa soeur Léonie (Veuve de l'éditeur Edouard Dentu) et une à sa nièce Jeanne Dentu, 1882-1914 [ dans la lettre à "Jane" elle évoque "la présence de notre cousine Gillois près de l'Impératrice Eugénie ; Madame Gillois était bien en Cour, je me suis trouvée avec mon père et ma mère au théâtre du château de Fontainebleau avec elle et sa soeur Mme Abeille" ... "Au sujet des objets que tu désirerais avoir dans l'antichambre, il y a peut-être le portrait de notre père fait par lui en caricature. Je ne sais pas si c'est une gravure ou un original". ] - V : 5 pièces manuscrites diverses, dont un billet manuscrit rédigé par son père ou sa mère (3 acrostiches formés avec les prénoms des 3 enfants : "Léonie est bonne fille, Empressée, assez gentille, On ne peut plaire avec cela, N'exigez rien au-delà, Il est certain qu'obligeance, En elle passe science" ou "Angèle ma cadette, à chacun pourrait plaire, N'était son affreux caractère, Gourmande, à 14 ans, qui ne le fut un peu, Et sans son peu de soin, la paresse et le jeu, L'étude, le travail, aidan un coeur plus ferme, En elle d'un talent ferait poindre le germe") et notes sur Angèle Lair de la main de sa nièce Jeanne Dentu
Important recueil de souvenirs d'Angèle Lair née Faure-Decamps, fille du célèbre peintre orientaliste Alexandre Decamps. L'album de dessin contient 5 notamment esquisses signées DC, 8 belles miniatures romantiques (lavis) et 4 belles aquarelles (l'album a été manipulé et plusieurs dessins décollés, accrocs à plusieurs feuillets).
État : Bon état - Année : 197 - Format : in 8° - Pages : 256pp - Editeur : Grasset - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Divers : Un scotch sur le bas du dos. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/abel-ferry/2783-les-carnets-secrets-d-abel-ferry-1914-1918?lrb
Les carnets d'un jeune ministre, neuveu ˮadoréˮ de Jules ferry, qui, par patriotisme et par solidarité avec les soldats du front, décide de s'engager et de combattre dans les tranchées. Profondément attaché au sort des poilus, il mettra tout en oeuvre pour améliorer leur condition de vie au front. Il meurt fauché par un obus alors qu'il inspectait les première lignes. Ses carnets, publiés presque 40 ans après la mort de son auteur, sont une mine de renseignements sur les dessous de la politique pendant toute la durée de la guerre. Abel Ferry y dévoile les intrigues, contre le général Pétain notamment, les bassesses politiques et surtout la folie stratégique ou tactique de certains généraux peu soucieux du sang de leurs soldats. Un document, brute, vrai, d'un intérêt exceptionnel.
Phone number : 09 63 58 85 14
Les carnets du paysageActes sud et l'école nationale supérieure du paysage
Reference : 83005
Ed. Actes sud - n°12 été/automne 2005 - grand In-8 carré - nombreuses illustrations N&B et couleur - 277 pages
Bon état - coins émoussés - coiffes très légèrement frottées
Ed. Denoël 1954. Bel exemplaire relié, non coupé, fort in-8, 460 pages avec table + planche.