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‎Collectif‎

Reference : R100062946

(1972)

‎L'Albanie aujourd'hui n°5 septembre octobre 1972 - La jeunesse force active de la revolutionnarisation du pays - la classe ouvrière et l'édification socialiste à la campagne - le commerce socialiste au service du peuple - les études illyriennes ...‎

‎L'Albanie aujourd'hui. 1972. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 71 pages agrafées - quelques photos en noir et blanc hors texte - rousseurs sur les plats.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : La jeunesse force active de la revolutionnarisation du pays - la classe ouvrière et l'édification socialiste à la campagne - le commerce socialiste au service du peuple - les études illyriennes à l'étape actuelle - la jeune littérature albanaise et ismail kadare - le mouvement revolutionnaire actuel et le trotskisme - les peuples et les pays epris de paix repoussent les conceptions hegemoniques des deux superpuissances imperialistes. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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EUR29.80 (€29.80 )

‎CAILLAUX JOSEPH‎

Reference : RO20263038

(1943)

‎Mes memoires - 2 volumes : tome I, ma jeunesse orgueilleuse 1863/1909 + tome II, Mes audaces, agadir 1909/1912 - 19 gravures hors texte‎

‎"LIBRAIRIE PLON, LES PETITS FILS DE PLON ET NOURRIT. 1942-1943. In-8. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos frotté, Quelques rousseurs. 260 + 306 pages - quelques planches illustrées en noir/blanc - tampons/annotations en page de titre - filets, titre, tomaison, auteur et ""Lilie relieur"" dorés au dos + petite usure (sûrement dûe a une etiquette) - signets conservés. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires"‎


‎ Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires‎

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EUR39.80 (€39.80 )

‎GAUSSERON B-H. - COLLECTIF‎

Reference : RO20263061

‎Les merveilleuses aventures du vieux frere lapin - Les livres roses pour la jeunesse n°40‎

‎LAROUSSE. non date. In-12. Broché. Etat passable, Plats abîmés, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 46 PAGES - nombreux dessins en noir/blanc - couverture volante. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎


‎ Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎

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EUR10.95 (€10.95 )

‎GUYON CHARLES- COLLECTIF‎

Reference : RO20263062

‎Contes des Vosges - Les livres roses pour la jeunesse n°133 - 17 gravures‎

‎LAROUSSE. non date. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Agrafes rouillées, Quelques rousseurs. 47 pages illustrées de dessins en noir/blanc, dans et hors texte - dos frotté. . . . Classification Dewey : 908.4438-Régionalisme : Lorraine‎


‎ Classification Dewey : 908.4438-Régionalisme : Lorraine‎

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EUR14.90 (€14.90 )

‎GUYON CHARLES - COLLECTIF‎

Reference : RO20263063

‎Au pays des Gris-Gris - Les livres roses pour la jeunesse N°364‎

‎LAROUSSE. NON DATE. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Mors fendus, Quelques rousseurs. 28 pages illustrées en couleur (bleu/blanc/rouge). . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎


‎ Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎

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EUR14.90 (€14.90 )

‎[Ciné-Jeunes. Bulletin trimestriel du Comité Français de Cinéma pour la Jeunesse] - ‎ ‎Collectif ; Comité Français du Cinéma pour la Jeunesse ; WALLON, Henri‎

Reference : 54138

(1956)

‎Ciné-Jeunes. Bulletin trimestriel du Comité Français de Cinéma pour la Jeunesse [ Lot de 65 numéros du numéro 7 du 3e trimestre 1956 au numéro 120 du 4e trimestre 1984) Numéros 7 - 8 - 9 - 10 - 13 - 16 - 17 (en double) - 18 (Le Western avec un article de Georges Sadoul) - 19 (Cinéma et Jeunesse en Bulgarie) - 20 (Cinéma et Jeunesse en Pologne) - 22 - 23 (Cinéma et Jeunesse en Hollande) - 24 (Rencontres à Cannes) - 25 - 26 (Cinéma et Jeunesse en milieu rural) - 27 - 28 - 30 - 31 - 33 - 34 - 35 - 36 (Education cinématographique en Tasmanie) - 37 - 38 - 39 - 40 - 41 - 43 (Cinéma et Mouvements d'Enfants) - 45 (Recherches polonaises) - 47 - 48 - 49 - 50 - 52 - 53 - 54 - 55 - 56 - 58 - 59 (Cinéma et Racisme) - 60 (L'Enfant et la Culture dans la Société Contemporaine) - 61 (Festival de Téhéran Hommage à Trnka) - 62 - 63 (La Violence dans les Moyens d'Information) - 64 (Et la Télévision ?) - 65 - 67 (La Sécurité) - 70 (Dessins animés) - 81 - 82 - 89 - 92 - 95 - 98 - 99 - 107 - 108 - 109 - 110 - 112 - 113 - 115 - 116 - 118 - 120‎

‎65 numéros in-8 agrafés, Ciné-Jeunes. Bulletin trimestriel du Comité Français de Cinéma pour la Jeunesse, 1956-1984 : Ciné-Jeunes. Bulletin trimestriel du Comité Français de Cinéma pour la Jeunesse [ Lot de 65 numéros du numéro 7 du 3e trimestre 1956 au numéro 120 du 4e trimestre 1984) Numéros 7 - 8 - 9 - 10 - 13 - 16 - 17 (en double) - 18 (Le Western avec un article de Georges Sadoul) - 19 (Cinéma et Jeunesse en Bulgarie) - 20 (Cinéma et Jeunesse en Pologne) - 22 - 23 (Cinéma et Jeunesse en Hollande) - 24 (Rencontres à Cannes) - 25 - 26 (Cinéma et Jeunesse en milieu rural) - 27 - 28 - 30 - 31 - 33 - 34 - 35 - 36 (Education cinématographique en Tasmanie) - 37 - 38 - 39 - 40 - 41 - 43 (Cinéma et Mouvements d'Enfants) - 45 (Recherches polonaises) - 47 - 48 - 49 - 50 - 52 - 53 - 54 - 55 - 56 - 58 - 59 (Cinéma et Racisme) - 60 (L'Enfant et la Culture dans la Société Contemporaine) - 61 (Festival de Téhéran Hommage à Trnka) - 62 - 63 (La Violence dans les Moyens d'Information) - 64 (Et la Télévision ?) - 65 - 67 (La Sécurité) - 70 (Dessins animés) - 81 - 82 - 89 - 92 - 95 - 98 - 99 - 107 - 108 - 109 - 110 - 112 - 113 - 115 - 116 - 118 - 120‎


‎Important ensemble réunissant 65 numéros de la revue "Ciné-Jeunes". Prix du lot, non séparable. Fondé par Mme Lahy-Hollebecque, poursuivi par Charles Dautricourt, le bulletin "Ciné-Jeunes" proposait des fiches de documentation sur les films à destination de la jeunesse, mais aussi des articles de fond. Peu commun. Prix du lot, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR250.00 (€250.00 )

‎Regards. Gérant : S. Zeyons‎

Reference : 60819

Phone number : 04 78 38 32 46

EUR12.00 (€12.00 )

‎Collectif‎

Reference : R300303198

(1970)

‎Contrepoint n°1 Mai 1970 - Jeunesse - Répétitions et différences - Les âges de la vie - Les jeunes et la révolution en Occident - Réflexions sur l'agitation de la jeunesse - Pourquoi la jeunesse moderne est anti-culturelle - La révolution du nihilisme - L‎

‎Contrepoint. 1970. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos plié, Intérieur acceptable. 192 pages.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Jeunesse - Répétitions et différences - Les âges de la vie - Les jeunes et la révolution en Occident - Réflexions sur l'agitation de la jeunesse - Pourquoi la jeunesse moderne est anti-culturelle - La révolution du nihilisme - L'envers et l'endroit - Le syndrome d'Esaü - Les sociologues et la jeunesse - Note sur les enquêtes - L'amphithéâtre Freud, Che Guevara - Les bourgeois sans le savoir - Le clapier de Jean-Jacques - Mélanges - La vie politique en Alsace dans l'entre-deux-guerres - Edgar Faure ou le tacticien philosophe - Garaudy.. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR24.90 (€24.90 )

‎Imbert-Nergal R, Pessemesse René, Fumi Michel‎

Reference : RO20240251

(1958)

‎Les cahiers rationalistes n°168 Janvier 1958 : Jeunesse et Rationalisme. Sommaire : Appel aux jeunes - Le rationalisme : philosophie de la jeunesse - Une enquête sur la jeunesse - Le rationalisme et la jeunesse - Nos cahiers chez les jeunes‎

‎Union rationaliste. Janvier 1958. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Agrafes rouillées, Intérieur frais. 42 pages agrafées.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Revue mensuelle. Sommaire : Appel aux jeunes - Le rationalisme : philosophie de la jeunesse - Une enquête sur la jeunesse - Le rationalisme et la jeunesse - Nos cahiers chez les jeunes Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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EUR19.80 (€19.80 )

‎Collectif‎

Reference : R300297730

(1970)

‎Contrepoint n°1 - Mai 1970 - Jeunesse - Répétitions et différences - Les âges de la vie - Les jeunes et la révolution en Occident - Réflexions sur l'agitation de la jeunesse - Pourquoi la jeunesse moderne est anti-culturelle - La révolution du nihilisme‎

‎Contrepoint. 1970. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 192 pages.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Jeunesse - Répétitions et différences - Les âges de la vie - Les jeunes et la révolution en Occident - Réflexions sur l'agitation de la jeunesse - Pourquoi la jeunesse moderne est anti-culturelle - La révolution du nihilisme - L'envers et l'endroit - Le syndrome d'Esaü - Les sociologues et la jeunesse - Note sur les enquêtes - L'amphithéâtre Freud, Che Guevara - Les bourgeois sans le savoir - Le clapier de Jean-Jacques - Mélanges - La vie politique en Alsace dans l'entre-deux-guerres - Edgar Faure ou le tacticien philosophe - Garaudy.. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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‎Collectif‎

Reference : R300293632

(1981)

‎Les Amis de Sèvres - N°2 Juin 1981 - (102e numéro) - Les héros de la jeunesse - Avant-propos - D'une société à modèle à une société sans modèle ? Variation sur le modèle dans la littérature de jeunesse - Y a-t-il aujourd'hui encore des héros pour la jeune‎

‎Les Amis de Sèvres. 1981. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 87 pages.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎"Sommaire : Les héros de la jeunesse - Avant-propos - D'une société à modèle à une société sans modèle ? Variation sur le modèle dans la littérature de jeunesse - Y a-t-il aujourd'hui encore des héros pour la jeunesse ? - Réflexions sur les modèles culturels dans la société et l'éducation - Personnage et personnalité - L'image du héros dans ""Le club des cinq"" - Le héros dans le roman policier pour la jeunesse - Des héros dans le roman policier pour la jeunesse - Des héros et des images : la bande dessinée - L'effet Goldorak - Les héros de dessins animés, le Japon et le commerce - Le conformisme dès le berceau .. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"‎

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EUR24.90 (€24.90 )

‎QUASHIE-VAUCLIN Guillaume ‎

Reference : QWA-14070

‎L'Union de la Jeunesse Républicaine de France, 1945-1956 - Entre organisation de masse de jeunesse et mouvement d'avant-garde communiste ‎

‎L'Harmattan, 2009, in-8 br., 265 p., publié avec le soutien de la Fondation Gabriel-Péri, préface de Michel Dreyfus, état de neuf. ‎


‎Le Mouvement communiste français a été étudié sous bien des angles de sorte qu'on en croit parfois tout connaître. Pourtant, ses organisations de jeunesse sont aujourd'hui grandement méconnues voire inconnues. De la Jeunesse communiste, on sait encore trop peu ; de l'Union de la jeunesse républicaine de France (U.J.R.F.), on ne savait presque rien. Ce livre, première étude consacrée en propre à l'U.J.R.F., présente une organisation de jeunesse au visage oublié et singulièrement massif : avec ses 250 000 adhérents en 1945, elle est sans doute le plus grand groupe politique de jeunesse de l'Histoire de France. Visage massif, visage contrasté également. Si l'U.J.R.F., avec ses centaines de bals, fait danser toute la France juvénile au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, deux ans plus tard, elle est en première ligne des combats les plus durs du Mouvement communiste. C'est que l'U.J.R.F., par de brusques oscillations imposées de l'extérieur, ne cesse de changer de nature : tantôt large organisation de masse peu politisée ; tantôt avant-garde militante resserrée. Lourd contexte historique et désaccords de conception des acteurs - par quoi l'affaire Marty se trouve originalement éclairée - viennent ainsi former et déformer l'U.J.R.F. de son surgissement à son enfouissement en 1956. Voir le sommaire sur photos jointes. ‎

Librairie de la Garenne - Clichy-la-Garenne

Phone number : 01 42 70 11 98

EUR17.00 (€17.00 )

‎Jeunesse magazine‎

Reference : 13609

‎Jeunesse magazine Album n°1 année1937.‎

‎Jeunesse magazine Album n°1 année1937 début d’un grand roman Prisonnier des corsaires. Un volume in 8 cartonné, reliure éditeur 250x190mm, demi toile rouge, couverture illustrée en couleurs, titre en noir au dos du n°1 3 janvier 1937 au n° 13 28 mars 1937. Numéros de 32 pages, couverture illustrée en couleurs, , texte sur 2 colonnes illustrations en noir et en couleurs Jeunesse magazine Album n°1 année1937 …illustrations de Marcel JANJEAN, PELLOS, GROWE… texte de Jean GALOTTI, Jacques MORTANE, etc ; les mystères de Capetown, le fils de Sherlock Holmès, dessins de GROWE, jeux devinettes, . Quelques déchirures marginales, de manipulations, coins légèrement émoussés,‎


Charbonnel - Bar le Duc

Phone number : 03 29 79 40 63

EUR60.00 (€60.00 )

‎BRETON André (APOLLINAIRE Guillaume)‎

Reference : 64269

(1917)

‎"Décembre" : poème autographe de jeunesse dédié à Guillaume Apollinaire « J'aurai mordu la vie à tes seins d'ange piètre »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎


‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton dédié à Guillaume Apollinaire, intitulé "Décembre", 20 vers à l'encre noire sur papier vergé d'Arches, composé en décembre 1915. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). La correspondance et l'amitié des deux poètes débute avec l'envoi de ce poème, que Breton compose en décembre 1915. Apollinaire reconnaît immédiatement dans les vers que Breton lui a confiés « un talent frappant » (lettre du 21 décembre 1915). Toujours sous le charme de Rimbaud et du symbolisme finissant de Valéry à l'écriture de ce poème, Breton découvre chez Apollinaire une nouvelle orientation poétique, et lui déclarera un an plus tard : « J'ai confessé sans défiance l'attrait que vous exercez sur moi. La séduction est si impérieuse que j'en renonce momentanément à écrire ». La structure brisée de «Décembre» témoigne déjà du changement qui s'opère progressivement dans l'écriture du jeune poète, alors âgé de 21 ans. Les alexandrins chutent sur des vers de quelques syllabes qui démantèlent la strophe: «Au 25 est l'auberge et son bouchon de gui. J'esquive la frayée injuste, ô blanche terre! Coucou - l'Europe à feu de l'an prochain languit. La chanson des fenouils - et de voilà! Nous taire» Breton adresse également le poème à Valéry le 14 décembre, qui remarque sa facture nouvelle: «Quant aux vers bien curieux dans leurs brisures singulières, leur allure rompue et illuminée par sursaut de soliloques au coin du feu, je les trouve une intéressante étude d'autre chose, un essai nouveau de vous-même». Le poème se situe un25 décembre, étrange Noël peuplé de «missels en fleurs», de «Mages» et de «cloches gâles». Breton y glisse une dédicace supplémentaire à son modèle («le bouchon de gui»), rappelant le surnom d'Apollinaire «Gui», qui figure dans ses poèmes et ses lettres. «Décembre» est également le premier poème de Breton à évoquer directement la guerre, et s'achève par une vision morbide: «Fantassin Là-bas, conscrit du sol et de la hampe, y être! Et mes bras, leur liane chaude qui t'a ceint? - J'aurai mordu la vie à tes seins d'ange piètre.» Cette marque de l'admiration de Breton sera suivie d'une étude consacrée à l'uvre du poète, peu après la publication de «Décembre» dans L'Éventail du 15 février 1919. Outre son influence en tant que poète et critique d'art, Apollinaire contribua largement après sa mort à la création des avant-gardes d'après-guerre; car si Breton fut par la suite le théoricien du surréalisme, il faut cependant attribuer à Apollinaire l'invention du terme ainsi que la rencontre de Soupault et Breton. Rarissime et fascinant manuscrit de la jeunesse d'André Breton, dédié à Apollinaire, premier des surréalistes et guide de la nouvelle génération de poètes d'après-guerre. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR6,000.00 (€6,000.00 )

‎Aimard Gustave,Comtesse de Ségur,Cooper Fenimore,Defoe Daniel,Dumas Alexandre‎

Reference : ce1581

‎Lot de 6 romans d'aventure adaptés pour la jeunesse (collection Notre Livre Club pour la Jeunesse)‎

‎Éditions Hemma Notre livre club pour la jeunesse Cartonné "Six volumes in-8 (16,5 x 23 cm.), cartonné, couverture illustrée, ""Robin des Bois"" (123 pages), ""Le dernier des Mohicans et Au pays des Comanches"" (125 pages), ""Oeil de Faucon"" (126 pages), ""Un bon petit diable"" (125 pages), ""Heidi et l'enfant sauvage"" (120 pages), ""Robinson Crusoé"" (124 pages), illustrations noir et blanc in-texte ou en tête de chapitre, sans date ; bords de ""Heidi"" usés, plats légèrement défraîchis, coiffes et coins un peu frottés, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."‎


Abraxas-Libris - Bécherel
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Phone number : 33 02 99 66 78 68

EUR14.00 (€14.00 )

‎BRETON André‎

Reference : 64262

(1917)

‎Poème autographe de jeunesse signé et dédié à Léon-Paul Fargue : « Aube adieu ! Je sors du bois hanté ; j'affronte les / routes, croix torrides »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎


‎Remarquable poème de jeunesse autographe signé d'André Breton, titré "Poème" et dédié à Léon-Paul Fargue, 21 vers à l'encre noire sur papier vergé, daté par l'auteur du 19 février 1916 et probablement composé dix jours plus tôt. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, le présent manuscrit est une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue. Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes, furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes urent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Breton multiplie avec les dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de ce poème, dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895).Ce poème fut publié pour la première fois après la rédaction du présent manuscrit dans la revue Les trois roses, n°2, juillet 1918, dans laquelle il change de titre et devient «Age» après avoir été originellement baptisé « Poème». Notre manuscrit autographe est une épreuve antérieure, telle qu'elle a été adressée par Breton à Valéry et Apollinaire en février 1916. Il y glisse à la quatrième strophe un vers supplémentaire qu'il retrancha de la publication finale : «O bras si pleins qui m'ont déçu de flexions troubles, anses lilas que rudoyait le nud tors!». L'influence de Rimbaud y est éclatante - un hommage au maître que l'on peut facilement déceler dans les vers "Aube adieu ! Je sors du bois hanté ; j'affronte les / routes, croix torrides" (v. 1-2), s'inspirant de la fin du poème de Rimbaud "L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois. Au réveil il était midi." Valéry, après réception du poème, pardonne au jeune Breton sa fièvre rimbaldienne : «Je vois maintenant que l'illumination vous gagne. La noble maladie suit son cours. Il faut l'avoir eue, guérir, et en garder certaines traces ». Rarissime manuscrit de jeunesse, révérence rimbaldienne d'André Breton alors «au point intellectuel de fusion [...] quand le Rimbaud, le Mallarmé, inconciliables, se tâtent dans un poète» (Paul Valéry, lettre de janvier 1916). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BRETON André‎

Reference : 64265

(1917)

‎"André Derain" : poème autographe de jeunesse en hommage à Derain « Ah ! plus ce brouillard tendre »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎


‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "André Derain", 25 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en mars 1917. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture de ce poème, dernier de la collection,composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). A la suite de ce poème que lui adresse Breton, Derain entre en correspondance avec le jeune poète. Cette première manifestation poétique du goût de Breton pour sa peinture marque le début d'une série d'écrits sur le peintre, ainsi qu'une collaboration sur le recueilMont de piété, illustré par Derain de deux dessins inédits.Une lettre à Apollinaire nous apprend que le poème fut achevé en mars 1917, alors que Breton prépare son diplôme de médecin auxiliaire au Val-de-Grâce.Comme la plupart des autres poèmes qui formeront son recueil Mont de piété, Breton le soumet à la critique de son bon ami Paul Valéry, alors à l'hôpital, qui déclare "Je renais donc avec un poème". Le poème sera par la suite publié dans la revueNord-Sud,n°12, en février 1918. L'auteur se nourrit de recherches anciennes sur l'alexandrin, le démantèle et déplace sa rime en la confondant dans une série d'homophonies:« Allons ! Tant qu'un neigeux Olympe déjeunait / En voulut-il à son éclat ? - Pommiers - Songeuse / mystique aux mains ces langes bleus comme un glaçon / L'humain frémisse et toi : le premier-né c'est l'ange !». La destruction de l'appareil poétique s'accompagne de la vision spectaculaire d'un des tableaux de Derain que Breton avait pu admirer un an plus tôt chez le galeriste Paul Guillaume. C'est en effet le souvenir deSamedi, peint en 1913, qui semble nourrir le poème de Breton. Le "dressoir et pots crus", puis les "genêts" que l'on aperçoit à l'arrière plan du tableau, les "langes bleus comme un glaçon" des femmes ainsi que leur "coiffe empesée" surgissent de la toile. Le lien tissé par cette oeuvre entre la poésie et la peinture sert de préfiguration au goût des surréalistes pour l'association - et la confusion - des genres artistiques. Prolongement poétique de la peinture de Derain, ce rarissime manuscrit de la jeunesse symboliste d'André Breton marque le premier hommage du poète au peintre. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BRETON André‎

Reference : 64229

(1917)

‎"Façon" poème autographe de jeunesse : « Que juillet, témoin / Fou, ne compte le péché / D'au moins ce vieux roman de fillettes qu'on lut ! »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎


‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Façon", 19 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en juin 1916. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Il servit d'inspiration à Louis Aragon pour céer l'alter-ego de Breton, Baptiste Ajamais, dans son premier roman Anicet ou le panorama. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le présent poème «Facon» en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). C'est à la suite de ce poème et des mots «batiste: A jamais!» (v. 17) qu'Aragon créa, par le procédé du vers holorime si cher aux futurs surréalistes, le personnage et alter ego de Breton «Baptiste Ajamais» pour son ouvrage Anicetou le panorama. Le poème fut composé à Nantes au début de juin 1916, l'année des vingt ans de l'auteur, qui est alors affecté avec la classe 16 depuis juillet 1915. Comme la plupart des autres poèmes qui formeront son recueil Mont de piété, Breton le soumet à la critique de son bon ami Paul Valéry(«ayez, Monsieur, le soin de châtier ce poème», lettre du 9 juin, uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1070), qui décèle immédiatement la nouvelle «Façon» de son auteur et le couvre d'éloges. Breton impose à l'alexandrin l'apparence du vers libre, brisant son rythme austère sans pour autant abandonner tout à fait le vers classique : «L'attachement vous sème en taffetas broché projets, sauf où le chatoiement d'ors se complut. que juillet, témoin fou, ne compte le péché d'au moins ce vieux roman de fillettes qu'on lut!» Eprouvant la forme rigide de l'alexandrin dans la première strophe, il démantèle dans la deuxième le vers de onze syllabes, et dans la troisième celui de treize. Breton s'affranchit des règles poétiques de ces prédécesseurs, et placera par la suite le poème comme une enseigne en tête et en italique de son premier recueil. Les allusions abondent, marquées par la vogue des «Façons» - les élégantes toilettes des dames, distraction bourgeoise des affres de la Première Guerre mondiale. Il évoque ce soudain engouement dans son épigraphe «Chéruit», prestigieuse maison de couture de la place Vendôme, et dans «l'éclatante Cour Batave», magasin de mode qu'il a vu exploser sous l'obus de la grosse Bertha. Ce poème fit l'objet d'une publication ultérieure dans Les Trois Roses, n°3-4, août septembre 1918. Audacieux et rarissime manuscrit de la jeunesse d'André Breton offrant une préfiguration du renouveau surréaliste qu'il imposera à sa poésie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BRETON André‎

Reference : 64263

(1917)

‎"L'An Suave" : poème autographe de jeunesse dédié à Marie Laurencin : « Ai-je omis la Nymphe miraculeuse, / Icare au buissons neigeux [...] »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎


‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton dédié à Marie Laurencin, intitulé "L'an Suave", 15 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en avril 1914. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple du poème "Age", dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). Ce poème est dédié à "Madame Marie Laurencin", que Breton ne connaissait alors que par son art et sa relation avec Apollinaire. Valéry lui réserve un accueil chaleureux : "Ce sonnet, [...] est un délicieux artifice : il est un choix charmant de ses mots". L'oeuvrefut publiée pour la première fois après la rédaction de notre manuscrit dans la revueNord-Sud, n°6-7, en août 1917 et rééditée en 1922 dans un numéro deL'Eventailen hommage à l'artiste. Composé durant le premier mois de la guerre en août 1914, il figure parmi les poèmes les plus anciens du recueilMont de piété. On devine sans peine l'influence de Mallarmé dans les allusions mythologiques qui inondent la troisième strophe : «Ai-je omis la Nymphe miraculeuse, Icare aux buissons neigeux, tu sais, parmi Les douces flèches - l'an suave quel ami! - Et criblé de chansons, par Echo, le silence» A l'instar des autres pièces mallarméennes de l'époque ("Hymne", "Rieuse" "D'or vert"), Breton prend le parti d'une expression précieuse et marquée par des visions récurrentes, teintées de blanc avec la "lune", les "buissons neigeux", le "souhait de plume" et le "toquet blanc". Breton consacra par ailleurs le premier de ses trois essais critiques à Marie Laurencin - avant ceux de Jarry et d'Apollinaire, ainsi qu'un étonnant poème à son chien, "Coquito". Rarissime manuscrit de la jeunesse symboliste du jeune Breton dédié à Marie Laurencin, "Nymphe miraculeuse" d'Apollinaire et muse imaginaire de Breton le temps d'un poème. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BRETON André‎

Reference : 64267

(1917)

‎"Coqs de Bruyère" : poème autographe de jeunesse « et seront-ce coquetteries / de péril / ou de casques couleur de quetsche ? »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎


‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Coqs de Bruyère", 14 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en août 1916. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur paprier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). Ce poème champêtre fut composé «sur une belle route un dimanche» (note de Breton, 1930) durant le séjour de l'auteur à Chaumont avant son affectation au centre neuropsychiatrique de Saint Dizier. Il est publié pour la première fois dans la revue Nord-Sud, n°3, du 15 mai 1917. A l'instar de "Façon", écrit quelques mois auparavant, "Coqs de Bruyère" fait partie d'une série que Valéry considère comme des "brouillages des règles du jeu" - des exercices de savante destruction de l'ancien appareil poétique. Breton impose ici à l'alexandrin rimé l'apparence du vers libre et lui ajoute une force sonore par des jeux d'allitérations. En voici la deuxième strophe reconstituée : «Au Tyrol, quand les bois se foncent, de tout l'être abdiquant un destin digne, au plus, de chromos savoureux mon remords: sa rudesse, des maux, je dégage les capucines de sa lettre.» Le poème se double d'une subtile évocation de sonaventure amoureuse avec une certaine Alice, rencontrée peu auparavant à Nantes.Au mois de juin, il confesse à André Paris : «J'aime quasi une jeune fille délicieuse nommée Alice, inquiétante et fine, qui conduit un très beau chien, est brune, mystérieuse et tendre. Elle ne sait rien de moi ni moi rien d'elle, hors des formes que nous avons prises pour nous plaire et du goût des baisers, du vertige d'être ensemble. Je la trouve magnifique. Espagnole à l'évidence. Je l'aime depuis quelques jours pour, sans doute, encore quelques jours...».Elle figurera à nouveau dans le chapitre "Saisons" desChamps magnétiques, écrits trois ans plus tard. Rarissime manuscrit datant la jeunesse d'André Breton, qui mêle le souvenir de sa mystérieuse bien-aimée Alice à la guerre qui vient de débuter. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BRETON André‎

Reference : 64270

(1917)

‎"Hymne" : poème autographe de jeunesse « Alcée en pleurs dédaigne une rose glacée »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎


‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Hymne", vers à l'encre noire sur papier vergé, daté par l'auteur en d'août 1914. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Probablement la pièce la plus mallarméenne jamais écrite par Breton, "Hymne"est composé durant le premier mois de la guerre,alors que le jeune poète et ses parents se hâtent de rejoindre Paris.Le poème fut par la suite publié dans Solstices n°2 en juillet 1917. Il est l'un des deux seuls à porter une date dans le recueil et dans sa version manuscrite, sans doute pour souligner le contexte difficile de sa rédaction:«par un sale temps, l'auteur rimant ce poème pour être certain de ne pas du tout prendre part à la conversation de ses parents [...] sur quelque ignoble route de Lorient où ceux-ci s'étaient à temps retirés» (note de Breton, 1930). On reconnaît sans peine l'influence des symbolistes dans la précision de l'alexandrin rimé et le goût pour les allusions mythologiques. Le jeune Breton consacre son hymne aux amants de Lesbos, le couple légendaire de poètes grecs Sappho et Alcée. Breton glisse dans la première strophe un souvenir de L'après midi d'un faune parmi les allusions voluptueuses(« Un bras faible se noue en des mythologies / Scabreuses dont la flûte émeut l'enchanteresse / Au torse vain du faune avide [...]»). Erotisme et fascination morbide se mêlent lorsqu'il évoque le sort tragique de Sappho, qui, selon Ménandre, s'élança du haut des rochers de Leucade. Le poème s'achève sur une invocation d'Alcée à Sappho, déjà emportée par les eaux : «Tu vois qu'un cerne aimable diminue Aux paupières. La peur que fraîchissent les touffes Désertes, l'une ou l'autre, en vain, si tu l'étouffes, Promit ta chevelure aux fleurs d'écaille, bleue... Trêve d'héliotrope où s'irise une queue De sirène, le flot te cajole.» Digne héritier de la poésie de Mallarmé, ce rarissime manuscrit date de la jeunesse symboliste d'André Breton, au lendemain de la déclaration de guerre. *** Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieur à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes, furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes urent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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(1872)

‎LE CORRESPONDANT TOME 50 N° 224 - I.— SOUVENIRS DE MA JEUNESSE.— III.— La jeunesse rationaliste et la jeunesse catholique en 1829. — Fondation du CORRESPONDANT.—Le ministère de M. le prince de Polignac. Cte de carné, de l’Acad. fr.‎

‎BUREAUX DU CORRESPONDANT. 25 JANVIER 1872. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 201 à 391. Tampon sur la couverture.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : I.— SOUVENIRS DE MA JEUNESSE.— III.— La jeunesse rationaliste et la jeunesse catholique en 1829. — Fondation du CORRESPONDANT.—Le ministère de M. le prince de Polignac. Cte de carné, de l’Acad. fr.II.— LE FILLEUL DE BEAUMARCHAIS. — Troisième partie. A. de pontmartin.III.— LA MONARCHIE DE MONTESQUIEU ET LA RÉPUBLIQUE DE JEAN-JACQUES..FERDINAND BÉCHARD,IV.-LA QUESTION DES THÉÂTRES. Alfred Blot.V. —POÉSIE. — Souvenirs d’un mobilisé. André Theuriet.I. —MÉLANGES. — Les Ballons pendantle siège de Metz. Ernest faligan.—Le Mariage chrétien etle CodeNapoléon, par leP. Ch. Daniel..Augustin largent.—Vie du comte Rostopchine, par M. A. de Ségur. —Les Écoles chrétiennes et leur influence, parle F. Lucard.. p. douhaire.VII. — QUINZAINE POLITIQUE. léopold de gaillard. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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Reference : ROD0130210

(1950)

‎RECUEILS ET MONOGRAPHIES N°22 - L'EDUCATION POPULAIRE ET LE SPORT EN FRANCE - N°1.285 SPORT EDUCATION PHYSIQUE ET EQUIPEMENT SPORTIF EN FRANCE ET N°1399 ASPECTS FRANCAIS DE L'EDUCATION POPULAIRE - Introduction : La Direction Générale de la Jeunesse‎

‎LA DOCUMENTATION FRANCAISE. 1950. In-4. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos frotté, Papier jauni. 2 livrets sous chemise sans rabat - 28 + 20 pages -agrafes rouillées - chemise tachée.. . . . Classification Dewey : 0-GENERALITES‎


‎SOMMAIRE LIVRET 1 : Introduction : La Direction Générale de la Jeunesse et des Sports 3I.-—Etablissements de formation de cadres pour l’Education physique 'et les Sports 4II.—Education physique et sportive scolaire 0III.—Education physique et sportive post-scolaire 9a)L’organisation des sports 10b)Rôle de l’Etat vis-à-vis du sport 11c)Contrôle médical des activités physiques et sportives extra-•scolaires 14/IV.—L’équipement sportif 15V.—Information, documentation, propagande enfaveurdessports 17VI.—Le Conseil supérieur de l’Education populaireetdesSports 18Annexes :Ordonnance du 28 août 1945 sur l’activité des associations et groupements sportifs 19Arrêté du 25 novembre 1946 relatif à la délégation de pouvoirs aux fédérations sportives 19 -SOMMAIRE LIVRET 2 :Avant-Propos de M. André Morice, Secrétaire d’Etat à l’Enseignement technique, à la Jeunesse et aux SportsI.— L’Etat de l’Education populaire 3a)Exigences actuelles de l’Education . .3b)Le service public d’Education popu-laire 4e)Moyens d’action de la Direction générale de la Jeunesse et des Sports. .5II.— Panorama générai de l’Education populaire 7a)Maisons des jeunes et Foyers ruraux. 7b)Œuvres péri et post-scolaires 8c)Mouvements de jeunesse9d)Associations d’étudiants 10e)Associations d’éducationouvrière ....11f)Associations culturelles 11g)Auberges de Jeunesse 12h)Colonies de vacances 13i)Contacts avec les Territoires d’Outre-Mer et l’étranger 15III.— Principaux centres d’intérêt de l’Education populaire 16a)Education professionnelle 16b)Formation économique, sociale et po-litique 16c)Activités scientifiques 16d)Art et jeu dramatique 17e)Chant, Musique, Danse 19f)Arts plastiques 19g)Exposition 20h)Vie pratique. Vie personnelle 20IV.— L’Education populaire et les grandsmoyens modernes d’expression ... 21a)Radio 21b)Cinéma 21c)Presse 23V.— Aide et contrôle de l’Etat vis-à-vis de l’Education populaire 24a) La formation des cadres 24b)Le régime juridique des organisationsde jeunesse 26c)Le Conseil de l’Education populaire etdes Sports 27Conclusion .' 28Série Française CCLXXXl — Série Culturelle VIII Classification Dewey : 0-GENERALITES‎

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‎Collectif‎

Reference : bj1560

‎Album de la Jeunesse illustrée (année 1920)‎

‎La Jeunesse illustrée Album In-4 (26,5 x 37,5 cm), cartonné, dos toilé, Album de la Jeunesse illustrée du n°873 (27 juin 1920) au n°922 (5 juin 1921) ; coins, mors et coiffes usés, rousseurs sur les plats, assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎


Abraxas-Libris - Bécherel
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‎Imbert de Saint-Amand‎

Reference : CZC-11034

‎Imbert de Saint-Amand.Tuileries "La jeunesse de l'Impératrice Joséphine.‎

‎ Collection " Les femmes des Tuileries ", La jeunesse de l'Impératrice Joséphine. Imbert de Saint-Amand Ecrit par Paul-Louis-Étienne Napoléon d'Oriola, également connu sous le nom d'Imbert de Saint-Amand. Cet auteur français du XIXe siècle était célèbre pour ses biographies historiques et ses ouvrages sur la noblesse française. Le nom "Imbert de Saint-Amand" désigne en réalité un pseudonyme collectif utilisé par un groupe d'auteurs français du XIXe siècle pour écrire des biographies historiques et des récits de la vie à la cour de divers personnages historiques. Leur travail était principalement axé sur la biographie de personnalités royales et impériales, y compris Napoléon Bonaparte et sa première épouse, l'impératrice Joséphine. L'impératrice Joséphine, de son vrai nom Marie Josèphe Rose Tascher de la Pagerie, est née le 23 juin 1763 à Trois-Îlets, en Martinique, qui était alors une colonie française. Sa jeunesse se déroula principalement en Martinique, où elle a grandi dans une famille créole bien établie. Voici quelques points clés de la jeunesse de Joséphine : Enfance en Martinique : Joséphine est née dans une famille de planteurs de canne à sucre. Elle était la fille de Joseph-Gaspard de Tascher, un officier de la marine, et de Rose Claire des Vergers de Sannois. Elle a grandi dans une atmosphère coloniale sur l'île de la Martinique. Éducation : Sa famille a veillé à ce qu'elle reçoive une éducation adéquate pour une jeune femme de son rang social, ce qui incluait l'apprentissage de la musique, de la danse, et des bonnes manières. Elle est également devenue compétente en mathématiques et en botanique, ce qui a influencé son intérêt pour les jardins plus tard dans sa vie. Mariage avec Alexandre de Beauharnais : En 1779, à l'âge de 16 ans, Joséphine épousa Alexandre de Beauharnais, un aristocrate français. Le couple s'installa en France, où ils eurent deux enfants. Le mariage ne fut pas très heureux, et ils finirent par divorcer pendant la Révolution française. La Révolution française : La Révolution française a bouleversé la vie de Joséphine. Son mari, Alexandre de Beauharnais, fut emprisonné et exécuté pendant la Terreur révolutionnaire. Joséphine elle-même a été brièvement emprisonnée, mais elle a survécu à la Révolution. Rencontre avec Napoléon Bonaparte : Joséphine a rencontré Napoléon Bonaparte en 1795 et ils sont tombés amoureux. Ils se sont mariés en 1796, et Joséphine est devenue impératrice des Français lorsque Napoléon est devenu empereur en 1804. La jeunesse de Joséphine en Martinique, son éducation raffinée et son mariage initial avec Alexandre de Beauharnais ont façonné son caractère et son style de vie. Elle est devenue une figure emblématique de l'histoire française en tant qu'épouse de Napoléon et impératrice de la France, et son influence a été ressentie à travers sa passion pour les arts, la mode et les jardins. volume in-8, 20x15, reliure demi cuir, bon état intérieur, 248pp. Paris, Dentu, 1892 ref/267 ‎


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