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‎DOSSIERS ACENOMETES DU COLLEGE DE PATAPHYSIQUE‎

Reference : 72699

‎Viridis Candela. Cahiers du Collège de Pataphysique. Dossier 20: Etudes sur les œuvres de Raymond QUENEAU.‎

‎Au Collège Paris 1962 In-8 ( 240 X 155 mm ), broché, sous couverture imprimée, décorée. Illustrations dans et hors-texte. Edition originale. Petites traces de solarisation sur la couverture, sinon très bel exemplaire. Sommaire Dossier 20:Etudes sur les œuvres de Raymond QUENEAU.Dossier composé sous la direction de Paul Gayot , avec la collaboration de Pierre-François David , Jacques Bens, Kirmu et Noël Arnaud.Sous-Commissions : textes de Jacques Prévert, Pascal Pia, Jean Ferry, Henri Bouché, Lewis Carroll ( le Nouveau Roman ), Noël Arnaud ( Baj et l'Art nucléaire ), Senninger, Dr Chaise ( la mesure du tonus du sphincter anal ).‎


Phone number : 04 91 42 63 17

EUR70.00 (€70.00 )

‎MUSSET, Alfred de. ‎

Reference : LCS-17795

‎Œuvres. Précieux et ravissant exemplaire imprimé sur Chine de l’Œuvre d’Alfred de Musset.‎

‎L’une des plus élégantes éditions collectives des œuvres d’Alfred de Musset éditée par A. Lemerre en 1876-1877. 1876-1877.11 volumes in-12 de : I/ (1) f.bl., (2) ff., 1 frontispice, 404 pp., 4 gravures hors texte, (1) f., (1) f.bl.; II/ (1) f.bl., (2) ff., 1 portrait en double état, 335 pp., (1) p., (1) f.bl., 5 gravures hors texte ; III/ (1) f.bl., (2) ff., 1 portrait en double état, 453 pp., (3) pp., (1) f.bl., 6 gravures hors texte ; IV/ (1) f.bl., (2) ff., 405 pp., (3) pp., (1) f.bl., 3 gravures hors texte ; V/ (1) f.bl., (2) ff., 413 pp., (3) pp., (2) ff. bl., 6 gravures hors texte ; VI/ (1) f.bl., (2) ff., 1 portrait en double état, 391 pp., (5) pp., (1) f.bl., 3 gravures hors texte ; VII/ (1) f.bl., (2) ff., 390 pp., (2) ff., (1) f.bl., 5 gravures hors texte ; VIII/ (1) f.bl., (2) ff., 351 pp., (5) pp., (1) f.bl., 6 gravures hors texte ; IX/ (1) f.bl., (2) ff., 436 pp., (1) f., (1) f.bl. ; X/ (1) f.bl., (2) ff., 1 portrait en double état, 275 pp., (2) pp., (1) f.bl., 3 gravures hors texte ; XI/ (1) f.bl., (2) ff., 1 portrait en double état, 361 pp., (4) pp., (1) f.bl.Plein maroquin havane, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque signée de Pagnant.160 x 87 mm.‎


‎1°) Œuvres de Alfred de Musset.- Poésies. 1828-1833. Contes d’Espagne et d’Italie. – Poésies diverses. – Spectacle dans un fauteuil. Namouna. Ibid., id., (Impr. J. Claye), MDCCCLXXVI (1876), petit in-12.2°) Œuvres… Poésies, 1833-1852. - Rolla. - Les Nuits. - Poésies nouvelles- Contes en vers . Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), petit in-12.3°) Œuvres… Comédies et proverbes. - La Nuit vénitienne. - André del Sarto. - Les Caprices de Marianne. - Fantasio. - On ne badine pas avec l'amour. - Barberine. Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), pet. in-12. 4°) Œuvres... Comédies et proverbes. - Lorenzaccio. - Le Chandelier. - Il ne faut jurer de rien. Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), pet. in-12.5°) Œuvres... Comédies et proverbes. - Un Caprice. - Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée. - Louison. - On ne saurait penser à tout. - Carmosine. - Bettine. Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), pet. in-12. 6°) Œuvres... La Confession d'un enfant du siècle. Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), pet. in-12. 7°) Œuvres ..... Nouvel1es. – Les deux Maîtresses. - Emmeline. - Le fils du Titien. - Frédéric et Bernerette. - Croisilles. – Margot. Ibid., id., MDCCCLXXII (1876), pet. in-12.8°) Œuvres ..... Contes et Nouvelles. - Croisilles. - Le Merle blanc. - Pierre et Camille. – Le secret de Javotte. - Mimi Pinson. – La Mouche. Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), petit in-12. 9°) Œuvres ..... Mélanges de littérature et de critique. - Le Tableau d'église. - Revue fantastique. - L'Art moderne. - Salon de 1836. - Lettres de Dupuis et Cotonet. - Faire sans dire. - De la tragédie. – Mlle Pauline Garcia. —Discours de réception à l'Académie française. Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), pet. in-12. 10°) Œuvres ..... Œuvres posthumes. - Poésies diverses. - Un souper chez Mlle Rachel. - Faustine, - L'Ane et le Ruisseau. - Lettres. Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), Pet. in-12.Cette édition est complète en 10 volumes ; on y joint généralement un onzième volume, la Biographie de Alfred de Musset, par son frère Paul de Musset.160 x 87 mm.L’une des plus élégantes éditions collectives des œuvres d’Alfred de Musset éditée par A. Lemerre en 1876-1877.Précieux exemplaire du tirage de luxe imprimé sur papier de Chine portant le numéro 62 sur un tirage de 110.Il a été tiré 42 eaux-fortes, dessinées par Henri Pille et gravées par Monziès, pour illustrer cette édition. L’exemplaire est enrichi de plusieurs portraits tirés sur Chine en double état avant lettre, en noir et sanguine.Alfred de Musset a laissé une œuvre considérable ; l'étonnant dans son cas est que le meilleur et le plus profond de cette œuvre a été écrit entre dix-neuf et vingt-huit ans. On ne peut que s'étonner de la précocité non seulement de son talent de poète, mais surtout de sa connaissance de l’homme. Relativement rédigé dans sa grande période de création, il pourra cependant voir naître sa gloire, surtout à partir de 1850. Il reste par son éloquence, sa chaleur, sa sensibilité, celui de nos poètes romantiques qui parle le plus directement au cœur, un des plus modernes, malgré l'imperfection de la forme, par le drame moral et intellectuel qu'il a vécu ; son théâtre, longtemps méconnu, a trouvé au XXè siècle une audience considérable et presque unique. En particulier, au cours des années 1920-1935, aucun auteur français n'a eu autant de représentations d'œuvres différentes. Ce succès tient à ce fait que, débarrassé des contraintes matérielles de la représentation, Musset a pu devancer son temps et donner en toute liberté à son œuvre dramatique la fantaisie, la profondeur ou la justesse d’observation que demande le public moderne. (Philippe Van Tieghem)Précieux et superbe exemplaire appartenant au tirage de luxe imprimé sur Chine revêtu d’élégantes reliures en maroquin havane de l’époque.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎"SCARRON, Paul;"‎

Reference : CLL-869

(1648)

‎Recueil des Œuvres Burlesques de Mr Scarron. Première Partie. Dediées à sa chienne. Paris. Toussainct Quinet. 1648. Suivi de : Suitte de la Première Partie des Œuvres Burlesques de Mr Scarron. Paris. Toussainct Quinet. 1648. Suivi de : La Suitte des Œuvres Burlesques de Mr Scaron. Seconde Partie. Paris. Toussainct Quinet. 1651. Suivi de : Œuvres Burlesques de Mr Scaron. IIIe Partie. Paris. Toussainct Quinet. 1651. Suivi de : Typhon ou la Gigantomachie. Poëme Burlesque. Dédié à Monseigneur l'Éminentissime Cardinal Mazarin. Paris. Toussainct Quinet. 1648.‎

‎1648 Petit in-4 de (12) ff., 174 pp. - 62 pp., (1) f. de privilège - (6) ff., 76 pp. - (2) ff., 12, 2, 89, 93-117, (1) pp. - 87, (1) pp., vélin ivoire à rabats, tranches marbrées (reliure moderne).‎


‎"Recueil factice de cinq publications de Paul Scarron (1610-1660) éditées par Toussainct Quinet. Il comprend le Recueil des Œuvres Burlesques de Mr Scarron, Première Partie, 1648 ; la Suitte de la Première Partie des Œuvres Burlesques de Mr Scarron, 1648 ; La Suitte des Œuvres Burlesques de Mr Scaron, Seconde Partie, 1651 ; les Œuvres Burlesques de Mr Scaron. IIIe Partie, 1651 et Typhon ou la Gigantomachie, 1648. Édition originale de la Troisième Partie des Œuvres Burlesques ; deuxième édition complétée de deux pièces supplémentaire pour la Première Partie des Œuvres Burlesques ; deuxième édition pour le deuxième tome de la première partie et la Seconde Partie des Œuvres Burlesques ainsi que pour Typhon. Pour le Recueil des Œuvres Burlesques de Mr Scarron, Première Partie, 1648, frontispice signé Jacques Picard d'après le premier état du burin de Claude Mellan, Les Satyres ou les Moqueurs (M. Préaud, L'œil d'or de Mellan, 1988, n° 174). Deux satyres riant désignent l'inscription placardée sur un arbre : ""Sic se ridendum dat deris oribus orbus"". Pour Typhon, frontispice de Jérôme David (IFF graveurs XVIIe siècle, t. III n° 350). Exemplaire modeste. Rognure des marges forte. Tchemerzine, Éditions originales et rares XVe-XVIIIe siècles, V, 702-706."‎

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(CNE)

Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59

EUR750.00 (€750.00 )

‎RACINE, Jean‎

Reference : LCS-18288

‎Œuvres de Racine. Tome Ier (et second). « Racine le poète du cœur, et d’autant plus sublime qu’il ne l’est que quand il faut l’être ; Racine, le seul poète tragique de son temps dont le génie ait été conduit par le goût. » Voltaire. « Edition originale collective des Œuvres de Jean Racine, la première complète. Elle est plus recherchée que celle de 1687. » (A. J. Guibert CNRS).‎

‎Exceptionnel exemplaire réglé entièrement non cartonné et donc de premier tirage (Ref. Le Petit, p. 384), conservé dans sa pure et belle reliure en maroquin janséniste de l’époque. A Paris, chez Denys Thierry, m.dc.xcvii (1697). Avec privilège du Roy. 2 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ (6) ff. dont 1 frontispice, 468 pp., tache d’encre p. 11 ; II/ (6) ff. dont 1 frontispice, 516 pp. En tout 12 figures à pleine page comprises dans la pagination. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, titre et tomaison frappés directement en lettres d’or sur les caissons du dos, coupes décorées, large et très belle roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Superbe reliure en maroquin janséniste de l’époque. 155 x 92 mm.‎


‎« Edition originale de tout premier tirage, avant les corrections, des Œuvres de Jean Racine. Deux éditions moins complètes avaient précédé en 1676 et 1687 ». (Mgr Jean Calvet). « Edition originale collective des Œuvres de Jean Racine, la première complète. Elle est plus recherchée que celle de 1687. » (A. J. Guibert. Jean Racine. CNRS. 1968) Relié en beau maroquin d’époque, elle est ainsi de la plus insigne rareté et appartient au petit nombre des chefs-d’œuvre de la littérature et de la bibliophile françaises. « Condition extrêmement rare », mentionnait Cl. Guérin en 1978, il y a 41 ans. « Elle fixe le texte définitif de son œuvre » (Tchemerzine, V, p. 360) et est ornée de 2 frontispices et 12 figures par François Chauveau. Jules le Petit (Bibliographie des éditions originales françaises) la décrit ainsi : « Cette excellente édition est la dernière qui fut donnée par Racine, et elle a fixé le texte de toutes les éditions postérieures. C'est aussi la première qui soit complète, et dans laquelle on ait fait entrer sous une pagination suivie « Esther » et « Athalie ». Elle n'a pas de préface générale, pas plus que les éditions précédentes, mais seulement des préfaces pour chaque pièce. Déjà, en 1687, les mêmes libraires avaient publié une édition dans laquelle Phèdre avait paru, en suivant la pagination du deuxième volume. Cette édition intermédiaire a moins d'importance que celle de 1697, revue évidemment par Racine, qui y modifia un peu le texte en quelques endroits et y changea légèrement l’orthographe de certains mots. Pourtant celle de 1697 fut imprimée presque entièrement d’après l’autre. Les différences d’orthographe se voient surtout à la fin des mots terminés par la syllabe ui ou uy : dans l’édition de 1687, on écrit, par exemple, « oui, lui, celui, ennui, aujourd'hui », et, dans l'édition de 1697, ces mots sont écrits souvent « ouy, luy, celuy, ennuy, aujourd'huy », etc... Racine supprima quelques vers dans l'édition de 1697, aux deux premiers actes de la Thébaïde et aux deux derniers de Bajazet. La préface de cette dernière pièce offre des différences avec celle de l'édition précédente, et on y a supprimé une page à la fin. » « Le tome II de l’édition de 1697 renferme des corrections faites par des cartons après le tirage, en onze endroits, aux pages 146, 163, 172, 273 ; 407, 427-428, 451, 471-472, 503. Cela fait 9 feuillets cartonnés, renfermant seulement des corrections typographiques ou des changements insignifiants de mots fautifs. Ces cartons se distinguent des feuillets primitifs en ce qu’on voit sur tous en bas les mots Tome II, qui ne se trouvent dans le cours du volume qu’au bas du premier feuillet de chaque cahier. » Précieux exemplaire entièrement non cartonné ne comportant pas la mention Tome II au bas des pages 146, 163, 172, 273, 407, 427-428, 451, 471-472, 503 et donc de premier tirage avant les corrections. « Dans mille ans d’ici, Racine fera verser des larmes ; il sera l’admiration des hommes dans toutes les contrées de la terre ; il inspirera à l’humanité la commisération, la tendresse. On demandera qui il était, de quel pays, et on l’enviera à la France… ». Diderot. « Racine et Corneille, avec tout leur génie, ne sont eux-mêmes que des parleurs… mais chez Racine tout est sentiment ; il a su faire parler chacun pour soi, et c’est en cela qu’il est vraiment unique parmi les auteurs dramatiques de sa nation. » Rousseau. Valeur de l’édition de 1697 reliée en beau maroquin de l’époque. Les éditions originales de Racine reliées en beau maroquin d’époque apparaissent très rarement sur le marché. Les ventes publiques de la célèbre bibliothèque Jacques Guérin ne présentaient aucun exemplaire des trois originales collectives de 1676, 1687 et 1697 en telle condition et il faut remonter à la vente de 1984 pour trouver un exemplaire de la réédition non originale de 1702 relié en deux volumes in-12, « maroquin citron doublé de maroquin aux armes de Madame de Chamillart » vendu 480 000 FF (72 000 €) il y a 35 ans. Réf : « Très beaux livres anciens de Jacques Guérin. Paris, 29 mars 1984, n° 81). Plus proche du présent exemplaire, les deux volumes in-12 des « Œuvres de Racine imprimées en 1676 » (édition incomplète selon Mgr Jean Calvet) reliés comme ici en maroquin d’époque, furent vendus 320 000 F (48 000 €) il y a 38 ans (Réf : Hôtel Drouot, 19 juin 1981, n°203). Mais la seule comparaison pertinente provient de l’analyse des catalogues du comte de Lignerolles et de Jacques Guérin. En 1894, Lignerolles présentait sous le n°1651 un exemplaire des Œuvres de Racine de 1697 identique au notre et sous le n°1652, l’exemplaire Chamillart imprimé en 1702 et revendu par Jacques Guérin le 29 mars 1984. Bibliothèque de Feu M. Le Comte de Lignerolles. Paris, mars 1894 : N°1652. Œuvres de Racine. A Paris, Par la Compagnie des libraires, 1702. 2 vol.in-12, réglés, front et fig., mar citron, fil. à froid, doublés de mar rouge, dent. int, tr. dor. Cette édition contient les mêmes matières que celle de 1697, mais quelques différences, notamment dans la comédie des Plaideurs dont le texte est remanié en grande partie, et dans la tragédie d’Esther qui et divisée en cinq actes au lieu de trois. Aux armes et au chiffre de madame de Chamillart. Vendu 1 800 F or le 29 mai 1894. Mars 1894 N°1651. Œuvres de Racine. A Paris, Chez Claude Barbin, 1697. Maroquin rouge époque. 2 vol in-12, front et fig. de Chauveau, mar rouge, fil., dos ornés, tr. dor. (Rel anc. non doublée). Superbe exemplaire de cette édition rare et estimée la dernière donnée du vivant de Racine et la première contenant les tragédies d'Esther et d'Athalie. Le tirage n’est pas précisé. Excellente reliure de Boyet. Parfaite conservation. De la bibliothèque de J. –Ch. Brunet. Vendu 4 150 F or le 29 mai 1894. Et 90 ans plus tard. Bibliothèque Jacques Guérin – Hôtel Drouot, 29 mai 1984. Ex. Chamillart. L’exemplaire Lignerolles, décrit ci-dessus sous le n°1652 des Œuvres de Racine ; édition de 1702 aux armes de Chamillart repasse dans la vente publique Jacques Guérin du 29 mai 1984 : N°81. RACINE (Jean). Œuvres. Paris, Compagnie des libraires, 1702. 2 volumes in-12, maroquin citron, filets à froid chiffre doré aux angles, doublé de maroquin rouge, dentelle intérieure, armoiries, tranches dorées (Reliure de l’époque). Célèbre exemplaire de Madame de Chamillart, relié à ses armes et à son chiffre. Cette bibliophile raffinée ne possédait qu’un nombre assez restreint de volumes, tout particulièrement des ouvrages de théologie et d’histoire, c’est dire tout l’intérêt de cet exemplaire. Adjugé 480 000 FF soit 72 000 € le 29 mars 1984, il y a 35 ans. Rappelons que l’exemplaire de 1697 identique au nôtre relié en maroquin d’époque fut vendu chez Lignerolles plus du double de l’exemplaire Chamillart (voir ci-dessus, n°1651). Magnifique exemplaire réglé de tout premier tirage des Œuvres de Racine imprimées en 1697 relié en somptueux maroquin rouge janséniste de l’époque orné d’une large et superbe roulette intérieure dorée. Tchemerzine ne mentionne que deux exemplaires en maroquin ancien dont celui de Jacques-Charles Brunet vendu 4 120 F OR en 1868 soit plus de 400 fois le prix d’un livre de bibliophilie qui à cette époque se négociait à compter de 10 F OR.‎

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EUR39,000.00 (€39,000.00 )

‎DU BELLAY, Joachim‎

Reference : LCS-13322

‎Les Œuvres françaises de Joachim du Bellay. Reveues, & de nouveau augmentées de plusieurs Poésies non encore auparavant imprimées. Au Roy Treschrestien Charles IX. « Les Oeuvres » de Du Bellay‎

‎Première édition à pagination continue des Œuvres de Du Bellay, de toute rareté dans son beau maroquin de l’époque. Paris, Federic Morel, 1574.In-8 de (12) ff., 559 ff., 1 f. de privilège. Plein maroquin rouge, double filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de double-filets dorés dans les caissons, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 162 x 100 mm.‎


‎Première édition à pagination suivie des Œuvres de du Bellay, avec titre de relais à la date de 1574; c’est aussi la première citée par Brunet (Manuel du Libraire et de l’amateur de livres, I, 749). En 1569, le même éditeur avait publié un recueil à pagination séparée des pièces de Du Bellay parues séparément jusqu’alors dans ce format. Voici ce qu’en dit Jules Le Petit dans sa Bibliographie des éditions originales françaises. «Une autre édition des œuvres de Du Bellay, contenant toutes ces pièces avec pagination suivie, fut publiée par le même libraire, en 1573, in-8, et reparut en 1574, avec un nouveau titre, mais sans modifications. C’est un gros volume in-8, dont voici la description: Les Œuvres françoises de Joachim Du Bellay... (même titre exactement que pour l’édition de 1569 et même marque d’imprimeur). «A Paris, de l’Imprimerie de Federic Morel, Imprimeur du Roy. M.D.LXXIII (1573 ou 1574). Avec Privilège dudict Seigneur». In-8, composé de: 12 feuillets préliminaires non chiffrés, comprenant le titre, dont le verso est blanc, l’épître «au Roy», en prose, signée G. Aubert, un «Sonnet de Scevole de Saincte Marthe», une table générale sans pagination et une table détaillée; 559 feuillets chiffrés d’un seul côté, pour les œuvres, et I feuillet non chiffré contenant au recto un «Extraict du Privilege». L’extrait relate les lettres patentes données à Federic Morel, pour imprimer et vendre les Œuvres de Joachim Du Bellay pendant dix ans, et datées du «dernier jour d’Avril 1568». Cette belle édition est imprimée, comme la précédente, en caractères italiques, sauf pour l’ouvrage en prose du commencement, «La Deffence et illustration de la langue françoise», qui est en lettres rondes. Elle fut aussi publiée par Guillaume Aubert, qui signa l’épître au Roy». Chacun des chefs-d’œuvre de Du Bellay précédé d’un titre particulier est orné d’un large bandeau gravé à motifs Renaissance et d’une grande initiale historiée. «La Défense et illustration de la langue française» occupe les ff. I à 38, «L’Olive», les ff. 39 à 73, «Les Regrets», les ff. 348 à 398, «les Antiquités de Rome», les ff. 399 à 407, «les Jeux Rustiques», les ff. 413 à 487. La présente édition suit ainsi l’ordre de l’édition collective à pagination non continue de 1568-1569. Les rééditions postérieures de 1575, 1584, 1592 et 1597 seront réimprimées sur cette édition. Très séduisant exemplaire revêtu d’une superbe reliure en maroquin rouge de l’époque, d’une facture particulièrement élégante. Les premières éditions des œuvres de nos grands auteurs classiques sont très recherchées en belle condition d’époque. Les deux seuls exemplaires cités par Brunet et Tchemerzine sont l’exemplaireNodier en maroquin et l’exemplaireGarcia en maroquin de Trautz-Bauzonnet.‎

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EUR17,500.00 (€17,500.00 )

‎RABELAIS, François‎

Reference : LCS-17802

‎Les Œuvres de M. François Rabelais, Docteur en Medecine. Dont le contenu se voit à la page suivante. Augmentées de la vie de l’Autheur & de quelques Remarques sur sa vie & sur l’histoire. Avec la Clef & l’explication de tous les mots difficiles. Les Œuvres de Rabelais imprimées à Rouen vers 1675. Séduisant exemplaire conservé en superbe maroquin brun olive de l’époque.‎

‎Précieuse édition des Œuvres de François Rabelais, l’une des dernières parues au XVIIe siècle. S.l. [Rouen], 1659 (1669) [mais 1675].2 tomes reliés en 4 volumes in-12 de : I/ (12) ff., 262 pp. ; II/ pp. 263 à 488, (5) ff. de table ; III/ 210 pp. ; IV/ pp. 211 à 459, (9) pp. de table et 1 figure dans le texte p. 347. Maroquin brun olive, filet estampé à froid encadrant les plats, dos à nerfs, roulette dorée sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque.151 x 85 mm.‎


‎Précieuse édition des Œuvres de François Rabelais, l’une des dernières parues au XVIIe siècle.« C’est une contrefaçon antidatée. Elle contient les mêmes pièces que les deux éditions précédentes, avec, en plus, une ‘Clef du Rabelais’, qui trahit la fausseté de la date. Cette ‘clef’, en effet, a paru pour la première fois en 1675.Dans le « Bulletin du bibliophile’ de juin-juillet 1851, M. J. Chenu a publié une note sur cette édition, qu’il croit véritablement imprimée par les Elzevir. La simple inspection de la sphère imprimée sur les titres démontre l’impossibilité de cette hypothèse. L’édition que nous décrivons – fort élégante, d’ailleurs, autant au point de vue typographique qu’à celui de la qualité du papier – nous parait avoir été imprimée à Rouen.Elle a été elle-même contrefaite plusieurs fois, probablement à Bruxelles. Nous en avons sous les yeux trois différentes imitations (avec la date de 1659 sur les deux tomes), mal imprimées et sur mauvais papier ».Plan, Les Éditions de Rabelais, 130. « C’est une contrefaçon du Rabelais Elzevir, qui est postérieure à l’édition de 1675. Elle a été elle-même contrefaite plusieurs fois sous les adresses de Bruxelles, Henri Prix, ou d’Amsterdam, Adrian Moetjens ». (Tchemerzine, V, 318).Elle est précédée d’une notice sur la vie de Rabelais. Le tome second comporte en outre un alphabet en 77 pages consacré à l’explication des termes utilisés par Rabelais dans ses Œuvres ainsi qu’une Clef.L’édition est ornée d’une figure à pleine page représentant la Dive bouteille.Les éditions anciennes des Œuvres de Rabelais sont toutes fort recherchées.Très séduisant exemplaire, d’une grande pureté, de cette élégante édition des Œuvres de Rabelais, conservé dans sa reliure en maroquin olive de l’époque, condition des plus rares pour les éditions anciennes de Rabelais.‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎DU BELLAY, Joachim‎

Reference : LCS-14708

‎Les Œuvres françoises de Joachim du Bellay, Gentilhomme Angevin, & Poëte excellent de ce temps. Première édition originale collective des Œuvres de Joachim du Bellay‎

‎Première édition originale collective des Œuvres de Du Bellay, imprimée en 1569. A Paris, Federic Morel, 1569. 8 parties reliées en 1 volume in-8 de : I/ (12) ff., 40 ; II/ 80 ff. ; III/ 96 ff. ; IV/ 64 ff. ; V/ 60 ff. ; VI/ 88 ff. ; VII/ 80 ff. ; VIII/ 72 ff. Lettre manuscrite jointe. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. Reliure signée Hardy. 164 x 103 mm.‎


‎Première édition originale collective et première réunion des œuvres de Joachim du Bellay. « Première véritable édition collective, qui n’est pas dotée d’une pagination continue, comme ce sera le cas à partir de 1573. Seul le titre général porte la date de 1569, chacune des huit parties (‘L’Olive’ compte pour une partie) ayant son titre propre, à la date de 1568. » Jean-Paul Barbier, La Pléiade, n°40 ; Brunet, I, 749 ; Tchemerzine, III, p.75 ; Le Petit, pp. 93-94. « Jolie édition, dont les poésies sont imprimées en caractères italiques. » (Le Petit, Bibliographie des éditions originales françaises). Cette édition collective contient 698 pièces en tout, dont 93 inédits. En voici le compte, partie par partie : I/ Deffense : aucune pièce nouvelle. II/ Olive : 138 pièces. III/ Recueil de Poésie : 60 pièces. IV/ Enéide : 57 traductions et 19 pièces, dont 9 inédites. V/ Divers Poèmes : 99 pièces, dont 73 inédites. VI/ Regrets : 241 pièces, dont 7 inédites. VII/ Divers Jeux Rustiques : 45 pièces, dont 4 inédites. VIII/ Epithalame : 39 pièces. Soit au total, 698 pièces, dont 93 inédites. Publiée par Guillaume Aubert, elle est formée de la réunion de huit pièces imprimées séparément par Fédéric Morel en 1568 et 1569 : - La Défense et Illustration de la langue Française (1568). - L’Olive et autres œuvres poétiques (1569). - Recueil de poésie présenté à très illustre princesse Madame Marguerite sœur unique du Roy... (1568). - Deux livres de l’Eneïde de Virgile... avec autres traductions (1569). - Divers poèmes... (1568). - Les regrets et autres œuvres poétiques (1569). - Divers jeux rustiques et autres œuvres poétiques (1569). - Epithalame sur le mariage de très illustre prince Philibert Emmanuel duc de Savoye & très illustre princesse Marguerite de France sœur unique du roy & Duchesse de Berry (1569). Précieux exemplaire, grand de marges, de cette première édition collective, conservé dans une élégante reliure de maroquin rouge. Provenance : lettre manuscrite jointe, d’un ancien possesseur qui fit cadeau de l’exemplaire à un ami.‎

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‎ETIENNE DE LA BOETIE (1530-1563). BAIF, Ian-Antoine de.‎

Reference : LCS-17815

‎Œuvres en rime de Jan Antoine de Baïf secrétaire de la chambre du Roy. Rarissime première édition collective, en très grande partie originale, l’une des plus recherchées de la Pléiade présentant les Œuvres poétiques d’Antoine de Baïf, imprimées en 1572 et 1573.‎

‎Édition originale des œuvres en rimes, des jeux et des passe-temps de Baïf et première originale collective de l’ensemble de son œuvre. A Paris Pour Lucas Breyer Marchant libraire, 1573. Avec privilège du Roy. In-8.Les Amours de Ian Antoine de Baif. A Monseigneur le duc d’Anjou fils et frere de Roy.A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. In-8.Les Jeux. De Ian Antoine de Baïf. A Monseigneur le duc d’Alençon.A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. Avec privilège du Roy. In-8.Les Passe-temps de Ian Antoine de Baïf. A Monseigneur le Grand Prieur.A Paris, Pour Lucien Breyer, 1573. Avec privilège du Roi. In-8.Ensemble 4 volumes in-8. Maroquin bleu orné d’un médaillon fleuri au centre des plats, dos à nerfs ornés d’un fleuron répété, large dentelle intérieure, double filet sur les coupes, tranches dorées sur marbrure. Trautz‑Bauzonnet.162 x 98 mm.‎


‎Édition originale des œuvres en rimes, des jeux et des passe-temps de Baïf et première originale collective de l’ensemble de son œuvre.Baïf fut choisi par Ronsard parmi les six meilleurs poètes de la célèbre « Brigade » pour constituer la Pléiade.« Ces poésies sont fort recherchées et ne se trouvent pas facilement complètes » notait déjà Brunet en 1863.D’origine angevine, né en 1532 à Venise où son père était ambassadeur, Jean-Antoine de Baïf suivit les leçons de Dorat avec Ronsard. Après avoir chanté l’amour en pur pétrarquiste, il le rencontra à Poitiers et le célébra avec ferveur dans les Amours de Francine (1555).Il fonda en 1570 une académie de musique et de poésie et imagina alors de faciliter la collaboration entre poètes et musiciens en adoptant la métrique gréco-latine, comme dans ces vers légers :Amour, amiables fillettes, Amour à la pénible chasseNe se trouve point au marché Ne s’attrape pas à quester,Pour qui le voudroit acheter : Toyles ny rez rien ne lui font :- Aimer il faut pour estre aymé. - Aymer il faut pour estre ayméMises en musique, les Chansonnettes mesurées charmèrent la cour et la ville. Mais le meilleur de Baïf est dans son adaptation des Psaumes et dans certains sonnets des Amours de Francine.« N’y m’esloigner du long des plus lointains rivages,Ny par les monts déserts, tout seulet, m’escarter,Ny dans les bois obscurs tout le jour m’arrester,Ny entrer dans le creux des antres plus sauvages,Ne m’ostent tant à moy, que de toy mille imagesNe viennent à mes yeux par tout se présenter,Où que je sois caché, me venant tourmenter,Navrans mes yeux de peur, mon cuer de mille outrages.Si l’œil se jette en l’eau dedans l’eau je te voy ;Tout arbre par le bois me semble que c’est toy,Dans les antres, au mont, me recourt ton image.Or il faut bien qu’Amour soit aislé comme on bruit,Quand par tout où je fuy, léger, il me poursuit,Toujours devant mes yeux remettant ton visage. »L'œuvre de Baïf se distingue par son abondance, sa variété, et son caractère expérimental souvent audacieux. Esprit éclectique, « inventif et laborieux » selon ses propres termes, ce poète humaniste a passé sa vie à étudier et à écrire, et s'est essayé à tous les genres et à tous les styles avec une inégale persévérance : sonnet et chanson pétrarquiste, mignardise anacréontique, épigramme facétieuse et gauloise, narration mythologique, tragédie, comédie, églogue satire morale ou politique, poésie gnomique à base de proverbes et de sentences versifiées, fable ésopique, lyrisme religieux... Sa réputation d'érudition, d'abord flatteuse, semble ensuite s'être retournée contre lui, quand la postérité s'est plu à faire du « docte, doctieur et doctime Baïf » célébré par Du Bellay une caricature du pédant, lui reprochant son « érudition effréné e» (Chamard). Parce qu'il a beaucoup traduit et paraphrasé, en français et en latin, en prose et surtout en vers, rimés ou mesurés, parce qu'il a considéré la poésie comme un art de la mémoire et de la réécriture, « déversant dans ses œuvres, par imitation volontaire ou par simple réminiscence, tous les souvenirs de son humanisme » (Chamard), on a parfois douté de l'originalité de son talent. Il est juste de souligner sa parenté avec les poètes alexandrins de l'Antiquité, auxquels Dorat l'avait initié. Sa prédilection pour la mythologie et pour un certain réalisme rustique, ses procédés de composition maniéristes, son goût du mot populaire ou archaïque, ses recherches rythmiques sont autant de traits qui l'apparentent aux poètes des Ptolémées. Mais on retient surtout l'audace de ses recherches formelles et l'importance de sa contribution au renouveau musical de son temps. Après avoir expérimenté dans ses vers rimés nombre de combinaisons rythmiques inédites, cet esprit sociable, actif, curieux et entreprenant a orchestré au sein de son Académie une véritable métamorphose de la musique vocale. Peut-être trop dispersé dans ses intérêts, sans doute n'a-t-il jamais produit de véritable chef-d’œuvre ; son œuvre immense n'en incarne pas moins les hautes ambitions morales, intellectuelles et artistiques de la Pléiade. La recherche actuelle tend à lui restituer un rôle de premier plan dans le renouveau esthétique issu de l'humanisme.Rarissime première édition collective, en très grande partie originale, l’une des plus recherchées de la pléiade.Superbe impression homogène pour les quatre volumes, en caractères fins italiques. Les bois typographiques sont également utilisés de manière harmonieuse au travers des volumes.Elle réunit :- Les Amours. A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. (8) ff. et 232 ff. En partie originale. Contient 6 poèmes d'Etienne de la Boetie.- Les Jeux. A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. (4) ff. et 232 ff., le dernier chiffré par erreur 230.La date du titre, comme souvent, a été modifiée par l’adjonction manuscrite d'un I au chiffre mdlxxii. Edition originale.- Œuvres en Rime. A Paris, Pour Lucas Breyer, 1573. (10) ff. et 272 ff. Bien complet de l'extrait du privilège, et du rarissime feuillet a10, blanc avec fleuron typographique. En grande partie originale.- Les Passetems. A Paris, Pour Lucas Breyer, 1573. (4) ff. et 128 ff. chiffrés par erreur 126. Edition Originale.Tchemerzine, pp. 268-279 ; Jean Vignes, « Henri III et Jean-Antoine de Baïf, mécénat rêvé, mécénat réel », in Henri III mécène des arts, des sciences et des lettres, 2006, pp. 144 et suiv.Superbe exemplaire à très belles marges (hauteur 162 mm contre 157 mm pour l’exemplaire relié par Lortic vendu 245 000 FF (37 000 €) le 17 mai 1991, il y a 29 ans et 156 mm pour l’exemplaire H. Drury vendu 45 000 € le 15 décembre 2006, il y a 14 ans).Brunet souligne que ces quatre volumes sont très recherchés et ne se rencontrent pas facilement réunis et Deschamps, dans le supplément à Brunet, cite deux exemplaires en 4 volumes en reliure identique à celui-ci au prix de 1 500 F Or (en 1873) et 1 640 F Or (en 1876) sachant qu’un livre de bibliophilie pouvait alors s’acquérir à compter de 10 F Or.Des bibliothèques Robert Hoe et John Whipple Frothingham avec ex-libris.‎

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‎PLUTARQUE.‎

Reference : LCS-17362

‎Les vies des Hommes illustres. La plus belle édition ancienne des Œuvres de Plutarque‎

‎La plus belle édition ancienne des Œuvres de Plutarque traduite par Amyot et imprimée par Vascosan.Paris, 1567-1574.De la bibliothèque Hector de Backer (n° 472). Paris, par Vascosan, imprimeur du roy, 1567.6 volumes petit in-8.Les œuvres morales et meslees de Plutarque, Translatées de Grec en François, reueuës & corrigees en ceste seconde Edition en plusieurs passages par le Translateur.Paris, par Vascosan, 1574.7 volumes petit in-8. Ensemble 13 volumes in-8. Exemplaire réglé. Maroquin vert, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses ornés de filets, roulette et volutes dorés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de Derôme le jeune. 159 x 101 mm.‎


‎Célèbre édition des œuvres de Plutarque traduites par Jacques Amyot imprimée par Vascosan à Paris en 1567 et 1574.Elle présente « Les Vies des hommes illustres » en 6 volumes suivi des « Œuvres morales » en 7 volumes. Brunet la dépeint ainsi : « Très belle édition, dont les exemplaires bien conservés sont toujours recherchés des curieux. »L’édition est dédiée au Roi Charles IX. Amyot vint fort jeune à Paris suivre les cours publics du collège de France que François Ier venait de fonder. Il a traduit en français toutes les œuvres de Plutarque dont on a dit avec raison qu’il avait fait un livre français. Amyot fut un des créateurs de cette belle langue du XVIe siècle, originale et naïve, souple, abondante, colorée, naturelle, pittoresque et harmonieuse, et sa traduction, malgré quelques infidélités, n’a pas été effacée depuis et est restée comme un des plus beaux monuments de notre vieille littérature. « Elle a, dit Racine, dans le vieux style du traducteur une grâce, que je ne crois pas pouvoir être égalée dans notre langue moderne. »De tout temps le Plutarque d’Amyot fut recherché par les plus illustres amateurs. Précieux exemplaire conservé dans son élégant maroquin vert de Derôme le Jeune, provenant de la bibliothèque Hector de Backer (n° 472) ainsi décrit :« Édition très recherchée de ce monument de la littérature française. Amyot a fait de Plutarque « un livre français, écrit d’un style coulant et harmonieux, naïf et pittoresque, le plus beau modèle de la langue du seizième siècle".Très bel exemplaire, réglé, possédant au sixième volume Les Vies de Hannibal et Scipion l’Africain, traduites par Charles de l’Ecluse, partie séparée de 160 pp. qui manque parfois ».‎

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‎ROBESPIERRE (Maximilien de)‎

Reference : 230756

‎Œuvres complètes. Tome 1er: Œuvres judiciaires (1782-1789). Pub. d'après les sources originales avec notes, variantes, pièces annexes et index par V. Barbier et Ch. Vellay‎

‎Paris, Aux Bureaux de La R.H.R.F, 1910 fort gr. in-8, XLII-702 pp., demi-toile grège, couv. cons. (reliure postérieure).‎


‎Première tentative de publication des Œuvres complètes de Robespierre, prévue en 8 volumes, seul ce tome vit le jour.La même année, sous l'égide de la Société des Etudes Robespierristes, commença l'autre édition des œuvres complètes terminée en 1967 (10 vol.). Ce volume correspond au tome 2 de l'édition de la Société des Etudes Robespierristes intitulé "Les œuvres judiciaires" (4 fascicules). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎ROBESPIERRE (Maximilien de)‎

Reference : 230834

‎Œuvres complètes. Tome 1er: Œuvres judiciaires (1782-1789). Pub. d'après les sources originales avec notes, variantes, pièces annexes et index par V. Barbier et Ch. Vellay‎

‎Paris, Aux Bureaux de La R.H.R.F, 1910 fort gr. in-8, XLII-702 pp., demi-basane fauve à coins, dos à nerfs orné Petits frottements sur les nerfs. (reliure postérieure).‎


‎Première tentative de publication des Œuvres complètes de Robespierre, prévue en 8 volumes, seul ce tome vit le jour.La même année, sous l'égide de la Société des Etudes Robespierristes, commença l'autre édition des œuvres complètes terminée en 1967 (10 vol.). Ce volume correspond au tome 2 de l'édition de la Société des Etudes Robespierristes intitulé "Les œuvres judiciaires" (4 fascicules). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎ROBESPIERRE (Maximilien de)‎

Reference : 230835

‎Œuvres complètes. Tome 1er: Œuvres judiciaires (1782-1789). Pub. d'après les sources originales avec notes, variantes, pièces annexes et index par V. Barbier et Ch. Vellay‎

‎Paris, Aux Bureaux de La R.H.R.F, 1910 fort gr. in-8, XLII-702 pp., demi-basane fauve, dos à nerfs Coiffes usées, dos frotté, début de fente au mors supérieur. (reliure postérieure).‎


‎Première tentative de publication des Œuvres complètes de Robespierre, prévue en 8 volumes, seul ce tome vit le jour.La même année, sous l'égide de la Société des Etudes Robespierristes, commença l'autre édition des œuvres complètes terminée en 1967 (10 vol.). Ce volume correspond au tome 2 de l'édition de la Société des Etudes Robespierristes intitulé "Les œuvres judiciaires" (4 fascicules). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎RABELAIS, François.‎

Reference : LCS-18412

‎Les Œuvres de M. François Rabelais Docteur en Médecine. Dont le contenu se voit à la page suivante. Augmentées de la vie de l’Auteur & de quelques Remarques sur sa vie et sur l’histoire. Avec la Clef & l’explication de tous les mots difficiles. Fort rare exemplaire du XVIIe siècle conservé dans son maroquin de l’époque.‎

‎«Un rire des dieux, suprême, inextinguible…» Claudel. Les Œuvres de M. François Rabelais Docteur en Médecine. Dont le contenu se voit à la page suivante. Augmentées de la vie de l’Auteur & de quelques Remarques sur sa vie et sur l’histoire. Avec la Clef & l’explication de tous les mots difficiles. Tome I. M.DC.LIX (1659). Le faux-titre, en noir, porte : Rabelais M.DC.LXIX. (1669). Le titre du premier tome est imprimé en rouge & noir. Celui du second, en noir, ne porte que ces lignes: Les Œuvres de M. François Rabelais, Docteur en Médecine. Tome II. m.dc.lxix (1669). 2 volumes grand in-12 : I/ (12) ff., 490 pp. mal ch. 488, (5) ff.; II/ 459 pp., (9) pp., 1 figure p. 347, qq. mouillures marginales. Plein maroquin rouge, plats ornés d’un encadrement à la Duseuil, dos à nerfs orné, coupes décorées. Reliure de l’époque. 157 x 87 mm.‎


‎Précieuse édition des Œuvres de François Rabelais parue au XVIIe siècle. «Jolie édition imprimée avec des caractères elséviriens, mais que nous croyons sortie des presses d’un imprimeur de Bruxelles. C’est bien certainement une copie de celle de 1663, dont elle reproduit le texte page pour page et presque toujours ligne pour ligne. Par suite d’une faute typographique, le frontispice du premier volume porte la date m.d.lix, tandis que sur celui du second volume se lit la date m.d.lxix, qui doit être la véritable, puisqu’il se trouve des exemplaires dans lesquels l’erreur a été rectifiée; et dont les deux titres sont de 1669. – Le premier volume a 12 ff. préliminaires, 488 pp. et 5 ff. pour la table. Les pages 215 et 216 sont répétées de même que dans l’édition de 1663. Le second volume contient 459 pp., la table occupe 7 pp., et la Clef du Rabelais, laquelle ne se trouve ni dans l’édition de 1663, ni dans les réimpressions qui en ont été faites en 1666, en 1675 et en 1691, est renfermée en 2 pp.» (Brunet, IV, 1059). «Dans le Bulletin du bibliophile de juin-juillet 1851, M. J. Chenu a publié une note sur cette édition, qu’il croit véritablement imprimée par les Elzévir. La simple inspection de la sphère imprimée sur les titres démontre l’impossibilité de cette hypothèse. L’édition – fort élégante, d’ailleurs, autant au point de vue typographique qu’à celui de la qualité du papier – nous paraît avoir été imprimée à Rouen. Elle a été elle-même contrefaite plusieurs fois, probablement à Bruxelles. Nous en avons sous les yeux trois différentes imitations (avec la date de 1659 sur les deux tomes), mal imprimées, sur mauvais papier. On en trouve d’autres, sous la même date, & l’indication: A Bruxelles, chez Henri Frix, vis-à-vis la Madeleine, & Amsterdam, Adrien Moetians, à la Librairie Française; d’autres encore, portant les dates 1721, 1724 & 1734, à Bruxelles, chez Nicolas Langlois, proche la Madeleine.» (P. P. Plan, Bibliographie rabelaisienne). Dans toutes ses œuvres, l’homme doit se faire coopérateur avec Dieu. Cette morale de l’effort et la confiance en la grâce de Dieu s’opposent à la doctrine de la prédestination de Calvin, que condamne Rabelais, et à l’athéisme que le positivisme du début du siècle, effarouché par les plaisanteries sur la religion, pourtant de tradition monacale, a voulu voir en Rabelais. Par-delà cette quête de soi-même, cette propédeutique de la connaissance symbolisée par le voyage du Quart Livre, l’œuvre de Rabelais est aussi une dénonciation violente de tous les vices sociaux, une satire des conformismes: critique des moines, des pèlerinages, de la confession, des cultes des saints à la suite d’Érasme; critique des vices de la papauté dans l’épisode des Papimanes ou de l’île Sonante; critique des sorbonnards des sophistes; de la justice. Elle est aussi traité pratique de pédagogie, véritable institution du prince, utopie sociale avec l’harmonie des thélémistes. Séduisant exemplaire finement relié en maroquin rouge de l’époque, condition des plus rares pour les éditions anciennes de Rabelais.‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎Buffon‎

Reference : CZC-10975

‎Œuvres complètes de Buffon. 165 planches en couleurs gommées 6/6 vols 1839.‎

‎illustrées par Victor Adam, avec la classification de G.Cuvier, et les suites par M.Achille Comte. Edition illustrée des "Œuvres complètes de Buffon" par Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon. Buffon était un naturaliste français du XVIIIe siècle, célèbre pour ses travaux sur la nature et l'histoire naturelle. Ses œuvres, qui comprennent notamment "Histoire naturelle, générale et particulière", sont parmi les plus importantes de l'histoire de la science. L'édition a été illustrée par Victor Adam et a été complétée par Achille Comte. Les illustrations de Victor Adam ont contribué à rendre les œuvres de Buffon plus accessibles et attrayantes pour un large public. Georges Cuvier, un autre naturaliste français du XIXe siècle, a également joué un rôle important en classant les animaux et en établissant la base de la taxonomie moderne. Sa classification des animaux a été incorporée dans cette édition des œuvres de Buffon pour apporter une perspective plus moderne à l'œuvre originale de Buffon. Accompagnées de 165 planches en couleurs gommées, représentant plus de 800 animaux et d'un beau portrait de Buffon en noir en frontispice. complet en 6 volumes in4, 290x200, reliés dos cuir, décors, legs, frottements, legs accrocs, sur deux coiffes, coins bien droits, reliures solides, bel ensemble. TomeI. 404pp.Théorie de la terre, minéraux TII. 423pp.Minéraux TIII. 452pp. Minéraux, des animaux, de l'homme TIV. 414pp. Mammifères TV.422pp. Mammifères, Oiseaux TVI. 641pp. Oiseaux. Paris, Bazouge-Pigoreau, 1839 ‎


Livres & Autographes - La Madeleine

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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎d'après la traduction de Monsieur Arnaud d'Andilly ‎

Reference : CZC-4066

‎LES ŒUVRES DE SAINTE THÉRÈSE divisées en deux parties 1670‎

‎d'après la traduction de Monsieur Arnaud d'Andilly Les "Œuvres de Sainte Thérèse, divisées en deux parties, d'après la traduction de Monsieur Arnaud d'Andilly" est une compilation des écrits et des enseignements de Sainte Thérèse d'Avila, une religieuse, mystique et réformatrice espagnole du XVIe siècle, qui est devenue l'une des figures les plus influentes de la spiritualité chrétienne, en particulier dans la tradition catholique. Le livre est divisé en deux parties organisées selon le plan de Monsieur Arnaud d'Andilly, le traducteur français du texte original de Sainte Thérèse. Voici une description générale des deux parties : Première Partie : Cette section des "Œuvres de Sainte Thérèse" comprend probablement ses écrits autobiographiques et ses ouvrages spirituels les plus célèbres, notamment "Le Livre de la Vie" (ou "Le Livre des Fondations"), dans lequel elle raconte son parcours spirituel, ses expériences mystiques et son engagement en faveur de la réforme du monachisme. Elle partage également des réflexions sur la prière, la méditation et la vie spirituelle. Deuxième Partie : Cette section peut inclure d'autres œuvres importantes de Sainte Thérèse, telles que "Le Chemin de la perfection" et "Les Relations." Ces ouvrages poursuivent ses enseignements sur la vie spirituelle, la prière et la contemplation. "Le Chemin de la perfection" est un guide pour les religieuses de son ordre, les Carmélites, sur la manière de vivre une vie pieuse et contemplative. "Les Relations" sont des écrits dans lesquels elle partage ses expériences mystiques et ses dialogues intérieurs avec Dieu. Dans l'ensemble, les "Œuvres de Sainte Thérèse" offrent une fenêtre précieuse sur la pensée et la spiritualité de cette mystique catholique renommée. Ses écrits ont influencé de manière significative la spiritualité chrétienne et sont toujours lus et étudiés par les chrétiens cherchant une compréhension plus profonde de la vie spirituelle et de la relation avec Dieu. La traduction de Monsieur Arnaud d'Andilly a permis de rendre ces enseignements accessibles aux lecteurs francophones, contribuant ainsi à la diffusion de la pensée de Sainte Thérèse en France et au-delà. comprenant : La vie de Sainte Thérèse - Le livre des Fondations - Le chemin de la perfection - La méditation sur le Pater - Le Château de l'âme - Des pensées de l'amour de Dieu - Méditations après la communion. Avec une table des matières contenues dans ce volume. Très bonne conservation de ce texte vieux de 340 ans. Portrait en frontispice, Édition Originale fort volume in4, 270x200, plein maroquin époque, frottements, dos à nerfs, décors sur les plats, trace de mouillure ancienne, bel état int., bien frais, toutes tranches dorées, 918 pages Bel et rare exemplaire ! Paris, chez Pierre petit, imprimeur 1670‎


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‎CICERO, Marcus Tullius Cicero, 103-43 B.C.‎

Reference : LCS-18075

‎Œuvres complètes de M. T. Cicéron, traduites en français, avec le texte en regard. Edition publiée par Jos. –Vict. Le Clerc, ancien professeur de rhétorique au collège royal de Charlemagne, professeur d’éloquence latine à la faculté des lettres. La première et la plus précieuse édition originale collective française des Œuvres de Cicéron somptueusement reliée à l’époque en maroquin rouge de Simier, relieur du roi, aux armes de la Duchesse de Berry (1798-1870).‎

‎Paris, 1821-1825. Paris, Lefèvre, 1821-1825.30 volumes in-8. Un portrait de Cicéron en frontispice.Maroquin rouge à long grain de Simier, trois volumes (1-2 et 30) signés « Simier. R. du roi », plats ornés d’un riche encadrement composé de filets dorés et de roulettes dorées et à froid avec fleurons d’angle, aux armes de Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, Duchesse de Berry (1798-1870) au centre des plats, (Olivier 2554 fer n° 2), dos à nerfs abondamment ornés de motifs dorés et à froid, roulette dorée sur les coupes, grecque intérieure dorée, tranches dorées.Reliures armoriées de l’époque signées de Simier, relieur du roi. 223 x 140 mm.‎


‎Edition originale collective de la traduction des Œuvres de Cicéron en français.C’est la première citée par Brunet (II, 49-50) qu’il décrit ainsi : « Cette édition, fort remarquable sous tous les rapports, mérite bien le succès qu’elle a obtenu. Le texte présente une nouvelle recension, pour laquelle l’éditeur s’est aidé des variantes d’un grand nombre de manuscrits, et des secours que la philologie lui a offerts si abondamment. Des notes latines, placées au-dessous du texte, rendent compte des motifs qui ont fait adopter de préférence telle ou telle leçon. Les traductions des ouvrages de rhétorique, presque toutes nouvelles, sont dues à M. J.- V. Le Clerc, Liez, Gaillard et Burnouf. Celles des discours ont pour auteurs MM. Burnouf, Gueroult, Naudet, Binet, Goubaux et l’abbé Auger : le travail de ce dernier a été revu par l’éditeur, qui a également revu toutes les anciennes traductions recueillies dans sa collection. Pour les lettres familières et les lettres à Atticus, on a conservé les traductions de Prévost et de Mongault ; mais celle des lettres à Quintus, à Brutus, etc., est de M. Le Clerc. Dans les ouvrages philosophiques on retrouve les traductions de Regnier Desmarais, de d’Olivet et du prés. Bouhier, ainsi qu’une partie de celles de Morabin, et les Académiques par de Castillon. M. Le Clerc a traduit les traités de la Divination et du Destin ; les Lois sont de M. Ch. de Rémusat, et le traité des Devoirs est de la traduction de Gallon-la Bastide.Tous les fragments nouvellement recueillis, et qui sont ici réunis pour la première fois, ont pour traducteur M. Le Clerc lui-même. En outre, ce savant éditeur a enrichi son édition d’un discours préliminaire, d’une Vie de Cicéron, traduite de Plutarque, et accompagnée de suppléments extraits en partie de Middleton. Dans le 30ème volume se trouvent plusieurs index, composés d’après ceux d’Ernesti. Enfin M. Le Clerc a joint partout, aux ouvrages de Cicéron, des introductions historiques, philologiques ou littéraires, et des notes critiques et explicatives d'un grand intérêt. Nous ne devons pas oublier, non plus, de citer la Notice bibliographique sur les éditions et sur les traductions françaises des Œuvres de Cicéron, par C. Breghot du Lut et A. Péricaud ; c'est un morceau curieux, placé à la fin du premier volume. »« Cicéron (106-43 avant J.-C) est sans conteste une des grandes figures de la Rome antique, et l'influence de son esprit et de son œuvre, qui a contribué à propager à travers les siècles la culture de l’Antiquité, est restée toujours vivante. » Concetto Marchesi.« [Cicéron] par la supériorité de son intelligence, la magnificence de ses actes, de sa position, de sa vie et de sa réputation, par le fait qu’il a non seulement apporté, mais formé et perfectionné la langue mais aussi la littérature, l’éloquence et la philosophie latines, en les amenant de la Grèce, par le fait également qu’il était, sans discussion, le premier, le plus grand auteur latin, dans tous les genres, dominait à tel point les autres que la langue latine écrite eut la réputation d’être entièrement incluse dans ses œuvres, et que celles-ci firent office d’Académie et Dictionnaire… ». Leopardi.Magnifique exemplaire royal appartenant au tirage restreint de luxe sur grand papier vélin revêtu d’éblouissantes reliures en plein maroquin rouge de l’époque décorées frappées des armes de la Duchesse de Berry, signées par trois fois, sur les tomes 1-2 et 30, Simier relieur du roi.Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand Ier, roi des DeuxSiciles, et de Marie-Clémentine, archiduchesse d’Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles x, qui fut assassiné le 13 février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra à l’éducation de ses deux enfants, Louise-Marie-Thérèse d’Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu’elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu’elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l’écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l’éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunsee en Styrie.Cette princesse, aux goûts artistiques très développés, avait d’abord constitué dans son château de Rosny, près Mantes, une luxueuse bibliothèque remarquable tant par le choix des éditions et la richesse des reliures que par l’importance des manuscrits qu’elle renfermait, puis après ses multiples déboires, elle s’était constituée un cabinet choisi de lecture des principaux romans contemporains qu’elle affectionnait particulièrement dans sa retraite autrichienne de Brunsee : Balzac, Dumas, Sue, etc. Ces volumes destinés à être lus étaient alors revêtus d’une reliure en demi-veau, classés dans les rayonnages de la bibliothèque de Brunsee et enrichis de l’ex-libris « Brunsee - A l’index – Ouvrage n° - Volume n° - Armoire – Rayon – Place. » Les tranches de ces volumes sont d’une couleur jaune tout à fait charmante. Provenance : des bibliothèques de la Duchesse de Berry (armes frappées au centre des plats) - Baron Northwick (ex-libris héraldique gravé portant la devise « par ternis supar ». Vente de la collection du baron Northwick, Northwick Park, Christie's 26 mai 1965).‎

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‎PERRAULT, Charles‎

Reference : LCS-17649

‎Paralelle des Anciens et des Modernes en ce qui regarde les arts et les sciences. Dialogues. Avec le Poëme du Siècle de Louis le Grand, Et une Epistre en vers sur le Génie. Par M. Perrault de l’Académie Françoise (Tome premier) – L’Éloquence (tome II) – La Poésie (tome III) – L’Astronomie, la Géographie, la Navigation, la Guerre, la Philosophie, la Musique et la Médecine (tome IV). Charles Perrault a composé deux œuvres d’importance : "Histoire ou Contes du temps passé" publié en 1697 et "La Querelle des Anciens et des Modernes" parue de 1688 à 1696.‎

‎Précieux exemplaire conservé dans ses reliures strictement de l’époque, avec, fait particulièrement rare, des fers absolument identiques sur les trois premiers volumes. Paris, Veuve Coignard et Jean Baptiste Coignard fils, 1692‑1693-1696. 4 volumes in-12 de : I/ (20) ff., 252 pp., 8 pp. ch. 27-34, 34 pp., (1) f.bl.; II/ (9) ff., 399 pp. et (1) p. de privilege; III/ (6) ff., 335 pp., (1) p. de privilège, 1 cahier bruni ; IV/ (8) ff., 321 pp., (1) f. d’errata, 1 figure gravée sur cuivre entre les pp. 296 et 297 de « l’arbre de Porphyre ». Cachet en marge inf. des p. 13 du tome 1, p. 12 du tome 2, pp. 1 et 13 du tome 3, pp. 1 et 13 du tome 4.Plein veau moucheté de l’époque, dos à cinq nerfs ornés de fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées rouges. Reliure de l’époque. 164 x 92 mm.‎


‎Édition originale collective – les tomes 3 et 4 sont ici en édition originale aux dates de 1692 et 1696 - de la fameuse « Querelle des Anciens et des Modernes », œuvre majeure de Charles Perrault. Le 4ème volume est ici l’un des rares connus à la date de 1696, la date commune étant de 1697. Scheler (V, p. 169) mentionne : « J’ai rencontré un exemplaire du ‘Parallelle des anciens et des modernes’ dont le tome 4 était daté M.DC.LXXXXVI (1696). Il comportait, relié à la fin, un errata intitulé ‘Fautes à corriger’, tiré sur un feuillet indépendant » ; cas du présent exemplaire. Cette édition originale présente l’intégralité des brûlots que Perrault lança dans une querelle qui devait enflammer tout le milieu littéraire de son temps et se prolonger pendant tout le XVIIIe siècle, jusqu’à Condorcet, jusqu’au Génie du Christianisme. « Perrault fonde l’expérience du progrès culturel dans une théorie historique (…). C’est dans la ‘Querelle’ que se forme la nouvelle conscience historique qui sera celle des Lumières : le trait fondamental de l’histoire devient un mouvement irréversible vers l’avant » (P. -E. Knabe, R. Mortier, F. Moureau, L’aube de la modernité 1680-1760, p. 6 sq.).Ce texte fondateur revêt une telle importance que nous allons en décrire la Genèse et l’aboutissement.Les Classiques ou Anciens menés par Boileau soutenaient une conception de la création littéraire comme imitation des auteurs de l’Antiquité. Cette thèse était fondée sur l’idée que l’Antiquité grecque et romaine avait atteint une fois pour toutes la perfection artistique. Le choix par Racine pour ses tragédies de sujets antiques déjà traités par les tragédiens grecs illustre cette conception de la littérature respectueuse des règles du théâtre classique élaborées par les poètes classiques à partir de la Poétique d’Aristote.Les Modernes, représentés ici même par Charles Perrault, qui soutenaient le mérite des auteurs du siècle de Louis XIV, affirmaient au contraire que les auteurs de l’Antiquité n’étaient pas indépassables, et que la création littéraire devait innover. Ils prônaient une littérature adaptée à l’époque contemporaine et des formes artistiques nouvelles.Si l’humanisme découvre les anciens pour entrer dans les temps modernes, imite l’Antiquité pour créer les formes neuves de la Renaissance, il se divise au XVIIe siècle en deux courants qui séparent l’imitation réglée des chefs d’œuvres antiques de l’innovation.Une première querelle – italienne – des Classiques et des Modernes éclate sous la Renaissance. Les Modernes sont alors anti scolastiques. Cette querelle italienne annonce la querelle française tout en étant différente. D’après Fumaroli, la querelle italienne « poursuit l’enquête comparative (la syncrisis, le paragone, la conférence) commencée par la Renaissance entre deux époques des lettres, des arts et des mœurs. Elle est le fait de lettrés qui se sentent plus enracinés dans la République des Lettres que dans aucun État contemporain. La comparaison entre Antiquité et Modernité est pour eux une condition de la liberté d’esprit. Il s’agit moins en Italie d’une Querelle que d’un championnat. La Querelle française en revanche est le fait d’hommes de lettres qui ont les yeux fixés sur leur roi ; ils font ou feront partie de la constellation d’Académies domiciliant la République française des Lettres dans l’État royal. Au cœur de leur âpre débat, on n’est pas surpris de reconnaître qu’ils rivalisent à qui détient la meilleure méthode de louer leur roi. »En France, la prise progressive de contrôle de l’espace des lettres (académie, cour) par les classiques qui prônent l’imitation des règles et des textes anciens est marquée par des querelles, autour par exemple de la question du merveilleux en littérature: doit on se limiter aux mythes païens ou peut on utiliser les héros chrétiens, voire revenir à des épopées chrétiennes et françaises ? Le christianisme ne l’emporte-t-il pas sur les grands modèles passés ? De 1653 à 1674 les partisans d’un merveilleux moderne se singularisent contre les « Anciens ». En 1677, c’est leur première victoire, lorsque après le débat sur l’affaire des inscriptions, il est décidé que les monuments du règne seraient gravés en français (et non plus en latin). Les deux partis sont alors constitués : d’un côté, les doctes (clergé académie) qui prônent le respect des règles imitées de l’antiquité (par exemple celle de la bienséance) dans un humanisme moral tourné vers une rigueur et l’éternité de l’œuvre. De l’autre, des poètes galants, ou des esprits nouveaux, critique de la génération des classiques de la cour, s’appuyant sur les goûts du public parisien.Perrault déclencha les hostilités le 27 janvier 1687, lorsqu’il présenta, à l’occasion d’une guérison de Louis XIV, à l’Académie française son poème Le siècle de Louis le Grand dans lequel il faisait l’éloge de l’époque de Louis XIV comme idéale tout en remettant en cause la fonction de modèle de l’Antiquité. La sortie de Perrault provoqua une protestation immédiate de la part de Boileau. La polémique enfla avec la publication par Perrault des quatre volumes du "Parallèle des anciens et des modernes" où il attaque les Anciens en comparant dans un dialogue fictif les réalisations des Anciens avec les réalisations modernes dans presque tous les aspects de la vie humaine. La polémique tournait essentiellement autour de deux modèles esthétiques opposés : le principe de l’imitation orienté vers l’Antiquité comme idéal de beauté absolu d’une part et d’autre part le principe du génie de l’imagination qui puise son inspiration en lui-même, et sur l’opposition entre la soumission à la superstition antique contre une critique cartésienne (Fontenelle)La belle Antiquité fut toujours vénérable ;Mais je ne crus jamais qu’elle fût adorable. Je voy les Anciens sans plier les genoux, Ils sont grands, il est vray, mais hommes comme nous ; Et l’on peut comparer sans craindre d’estre injuste, Le Siècle de LOUIS au beau Siècle d’Auguste. (Charles Perrault, Parallèle des anciens et des modernes en ce qui regarde les arts et les sciences.)Si tel est le débat manifeste, Fumaroli suppose d’autres enjeux : « tout au long de la Querelle, qu’il s’agisse d’Euripide ou d’Homère, ce sont, sous Louis XIV, les Anciens qui admettent ce qu’il y a de vif, de déconcertant, de déchirant dans la représentation de la vie humaine par les poètes antiques, tandis que les Modernes sont favorables à des conventions morales et esthétiques uniformes et confortables. » Pour lui, sous l’apparent progressisme des Modernes se cachaient aussi des enjeux de pouvoir. Boileau était proche de Port Royal. En défendant les Anciens, il aurait aussi défendu, au nom de la diversité des héritages, des marges de liberté dans la République des lettres.La Monnoye juge les positions des deux parties tellement déroutantes qu’il met les rieurs de son côté par cette épigramme : Boileau, Perrault, ne vous déplaise, Entre vous deux, changez de thèse : L’un fera voir par le Lutrin Que la muse nouvelle a le pas sur l’antique ; Et l’autre par le Saint-Paulin Qu’aux poètes nouveaux les anciens font la nique.(La Monnoye.)Finalement, Le Grand Arnauld dut s’entremettre pour réconcilier les parties et, le 30 août 1694, Perrault et Boileau s’embrassèrent en public à l’Académie française. La réaction du public de l’époque pourrait donner à penser que Perrault et son parti remportèrent la victoire dans cette polémique, mais il n’y eut pas de victoire nette. Le siècle de Louis XIV brille par les œuvres de ceux qui ont dépassé les « anciens » au-delà de leurs œuvres, en s’appuyant sur le génie propre de la langue et du siècle : Pascal souligne d’ailleurs que ceux que nous appelons les anciens, étaient des modernes en leur temps.Le débat connut un renouveau dans la deuxième décennie du XVIIIe siècle avec la mise en vers, en 1714, par Houdar de la Motte – à une époque où Perrault et Boileau étaient déjà morts – d’une traduction de l’Iliade publiée par Anne Dacier en 1699. Il y avait « corrigé » et raccourci l’original et l’avait accompagné d’une préface contenant un Discours sur Homère où il prend la défense des Modernes. Anne Dacier répliqua avec son Des causes de la corruption du goût où elle débat la question de la priorité de l’original ou d’une traduction, dans une prolongation d’une discussion du troisième dialogue du Parallèle de Perrault.Cette polémique, dans laquelle des auteurs aussi différents que Fénelon, l’abbé Terrasson et Jean Boivin intervinrent, s’acheva de même en 1716 avec une réconciliation personnelle des principaux acteurs. Elle est entrée dans l’histoire de la littérature sous le nom de Querelle d’Homère. Même avec l’épuisement du conflit, les répercussions de la querelle des Anciens et des Modernes ont continué de se faire sentir au cours du siècle des Lumières pour se poursuivre jusqu’à la querelle suscitée par le romantisme.Marivaux fut un des représentants importants du courant moderne au début du XVIIIe siècle, en établissant un genre tout à fait nouveau de théâtre, inconnu des Anciens, avec ses comédies morales et poétiques. Diderot poursuivra en définissant le genre du drame bourgeois, cette comédie larmoyante où la tragédie imminente était résolue avec des réconciliations vertueuses et des flots de larmes.La querelle des Anciens et des Modernes servit en fait de couverture, souvent pleine d’esprit, à des opinions opposées d’une portée beaucoup plus profonde. D’un côté, c’était l’idée même d’autorité qui était attaquée et de l’autre, le progrès. Le renouvellement de l’intérêt pour l’Antiquité à l’époque classique se traduisit par une réévaluation critique des acquis de l’Antiquité qui finit par soumettre les Écritures même à l’examen des Modernes. L’attaque de l’autorité en critique littéraire a eu des équivalences avec les progrès de la recherche scientifique. Le défi jeté à l’autorité par les Modernes dans le champ littéraire annonçait déjà les remises en question dont la politique et la religion allaient faire l’objet.Déjà inscrite dans une plus longue tradition européenne de contestation de structures semblables (en particulier à la Renaissance, lorsque Galilée ridiculise l’autorité accordée à Aristote dans son Dialogue des deux systèmes du monde), la querelle des Anciens et des Modernes déclenchée par la polémique entre Perrault et Boileau a pareillement été rapidement reçue au-delà des frontières françaises et adaptée aux situations locales.La Grande-Bretagne de l’époque prit la querelle des Anciens et des Modernes un peu moins sérieusement. William Temple prit le parti des Anciens dans son essai Essay upon the ancient and modern learning (Essai sur l’étude antique et moderne) (1690) en réaction à la Digression sur les Anciens et les Modernes (1688) de Fontenelle, qui reprend l’image selon laquelle « nous sommes des nains juchés sur des épaules de géant », image qui provoqua une avalanche de réponses. Le critique William Wotton, avec ses Reflections upon ancient and modern learning (Réflexions sur l’étude antique et moderne) (1694), le critique et classiciste Richard Bentley et Alexander Pope furent au nombre de ceux qui prirent le parti des Modernes à cette occasion. Bien que le débat ait été clos en Angleterre dès 1696, le sujet semble avoir stimulé l’imagination de Swift qui vit dans les camps opposés des Anciens et des Modernes un résumé de deux manières générales de regarder le monde. Ce thème est développé dans sa satire A Tale of a Tub (Conte du tonneau), composé entre 1694 et 1697 et publié en 1704, longtemps après la fin de la querelle en France. L’expression de « Bataille des Livres » vient de la satire publiée anonymement en 1704 par Swift, Full and True Account of the Battle fought last Friday between the Ancient and the Modern Books in St. James’s Library (Compte-rendu complet et véritable de la bataille survenue vendredi dernier entre les ouvrages antiques et modernes de la bibliothèque de St. James).La querelle des Anciens et des Modernes a eu une version allemande avec la polémique touchant au merveilleux entre Johann Christoph Gottsched, Johann Jakob Bodmer et Johann Jakob Breitinger. Johann Joachim Winckelmann a également joué un rôle important dans l’acclimatation de la querelle dans le monde germanophone avec, en particulier ses Gedanken über die Nachahmung der Griechischen Werke in der Malerei und Bildhauer-Kunst (Pensées sur l’imitation des œuvres grecques en peinture et en sculpture) (1755). Vers la fin du XVIIIe siècle, la thématique de la querelle des Anciens et des Modernes apparaît avec Herder, Schiller et SchlegelDans « De l'Allemagne » Germaine de Staël « appelle les Français à renouveler leurs modèles, à sortir des limites trop strictes du classicisme d’où bien peu cherchaient à s’évader, et que le pouvoir en place maintenait fermement » Face à la référence constante aux anciens qu’impose l’Empire, elle préfère la culture allemande d’un sentiment national libre, dans laquelle elle voit une création féconde. Ce texte introduit le romantisme en France.Son ami Benjamin Constant reprend sur un plan politique cette critique de l’imitation des anciens: dans son discours de 1819, il oppose « la liberté des anciens » à la « liberté des modernes ». Il faut adjoindre à la première, limitée à une dimension publique soumettant le citoyen à la grandeur de l’État, la défense de la seconde, l’espace autonome privé, affranchi du contrôle du pouvoir. Chateaubriand reprend sur un plan moins tranché certains aspects de la querelle (par exemple en préférant le merveilleux chrétien au classique). En ce sens les pensées « progressistes » et les mouvements littéraires romantiques et post romantiques qui insistent sur la liberté sont influencés par les modernes.Par opposition, on retrouve des échos de ce débat au XXe siècle, en général chez des penseurs post heideggériens, interrogeant la dérive d’un humanisme qui se soumettrait, depuis les Lumières, à la modernité, voire à la mode. Ils lui reprochent d’entraîner l’asservissement de la culture à l’étroitesse de la raison technicienne, et au mythe d’un progrès démocratique du « tout culturel ». Alain Finkielkraut par exemple, y voit une « défaite de la pensée », abandonnant l’exigence de la tradition. Il est reproché à cette critique des modernes un certain élitisme.Politiquement, c’est le philosophe Leo Strauss qui réactive dans la période contemporaine la thématique de la Querelle des Anciens et des Modernes. Il l’utilise pour souligner la différence entre l’expérience de la vie politique des Anciens et l’expérience des Modernes. Celle-ci s’enracine pour lui dans la colère antithéologique de Machiavel et de Hobbes, pour s’épanouir dans les nouvelles conceptions de la liberté issues du mouvement des Lumières. Pour lui, un des acteurs fondamentaux de cette querelle dans les temps modernes est Jean-Jacques Rousseau.Précieux exemplaire en reliure de l’époque, avec le quatrième volume dans le premier tirage de 1696, inconnu de Tchémerzine qui le cite à la date de 1697.L. Scheler, dans ses commentaires et addenda, annonce avoir rencontré un exemplaire de cette première édition, semblable à celui-ci : « le tome IV est daté de 1696 et comporte, relié en fin, un errata intitulé ‘Fautes à corriger’ tiré sur un feuillet indépendant et d’un papier plus épais. »Ce tome IV contient, de plus, une gravure à pleine page représentant « L’Arbre de Porphyre augmenté d’un degré métaphysique ». Bibliographie :Hubert Gillot, La Querelle des Anciens et des Modernes en France: De la Défense et Illustration de la langue française aux Parallèles des anciens et des modernes. Paris: Champion, 1914.Augustin Simon Irailh, Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des Lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Paris: Durand, 1761. Slatkine reprints, 1967.Anne-Marie Lecoq, La Querelle des Anciens et des Modernes : XVIIe-XVIIIe siècles. Précédé d’un essai de Marc Fumaroli, suivi d’une postface de Jean Robert Armogathe. Paris: Gallimard, 2001.Alain Niderst, « Les « Gens de Paris » et les « Gens de Versailles » dans Louise Godard de Donville », d’un siècle à l’autre : anciens et modernes. XVIe colloque, Janvier 1986. Paris: Éd. du CNRS, 1987. (Centre Méridional de Rencontres sur le xviie siècle ; 17) pp. 159-165.Hippolyte Rigault, Histoire de la querelle des anciens et des modernes. Paris: Hachette, 1856.Marc Fumaroli, La Querelle des Anciens et des Modernes + extraits, Paris, Gallimard-Folio, 2001.Charles Perrault a écrit deux grands livres : « Histoires ou Contes du Temps passé » Paris, 1697 et « Paralelle des Anciens et des Modernes » Paris, 1688-1696.L’on connait une dizaine d’exemplaires complets de l’édition originale de premier tirage des « Contes du Temps passé » et guère plus d’exemplaires de la « Querelle des anciens et des Modernes » complet du dernier volume à la date de 1696.Précieux exemplaire conservé dans ses reliures strictement de l’époque, avec, fait particulièrement rare, des fers absolument identiques sur les trois premiers volumes.‎

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‎RABELAIS‎

Reference : LCS-17580

‎Œuvres de maître François Rabelais, publiées sous le titre de Faits et Dits du Géant Gargantua et de son fils Pantagruel, avec La Prognostication Pantagrueline, l’Épître du Limosin, la Crème Philosophale & deux Épîtres à deux Vieilles de mœurs & d’humeurs différentes. Nouvelle édition. Où l’on a ajouté des Remarques Historiques & Critiques, sur tout l’Ouvrage ; le vrai Portrait de Rabelais ; la Carte du Chinonnois ; le dessein de la Cave peinte ; & les différentes vûës de la Devinière, Métairie de l’Auteur. Première édition critique et commentée des Œuvres de Rabelais ornée du portrait de l’auteur, de la carte du Chinonais et de 3 estampes de la Devinière.‎

‎Précieux exemplaire relié à l’époque aux armes d’Armand-Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu. Amsterdam, chez Henri Bordesius, 1711.Ensemble 6 tomes reliés en 5 volumes in-12 illustrés d’un frontispice, d’un portrait de l’auteur, de la carte dépliante du Chinonais et de 3 planches dépliantes dans le tome 1. Complet. Reliés en veau glacé fauve de l’époque, armes frappées or au centre des plats, dos à nerfs finement ornés, pièces de titre de maroquin brun, filet doré sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque.160 x 98 mm.‎


‎« Première édition critique et commentée de Rabelais ; elle a été donnée par Le Duchat, en collaboration avec La Monnoye. »Tchemerzine, V, 319 ; Plan n°133.Elle est précédée d’une préface de Le Duchat et d’une notice sur la vie de Rabelais. Le tome 6 comporte en outre un alphabet en 67 pages consacré à l’explication des termes utilisés par Rabelais dans ses Œuvres.L’édition est ornée d’un portrait de l’auteur gravé par W. de Broen, de 4 estampes dépliantes, dont une grande carte du Chinonais (285 x 207 mm), une représentation de la Devinière (210 x 158 mm), une gravure de la Chambre de Rabelais (175 x 158 mm) et une gravure dépliante représentant l’extérieur de la Devinière et le jardin, ainsi que d’une figure à pleine page représentant la Dive bouteille.L’exemplaire comporte bien les remarques de premier tirage avec le frontispice et le portrait de l’auteur signés par de Broen.Les éditions anciennes des Œuvres de Rabelais sont toutes fort recherchées.Très séduisant exemplaire, d’une grande pureté, de cette première édition critique illustrée des Œuvres de Rabelais, relié à l’époque en veau fauve glacé aux armes d’Armand-Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu (1631-1715).Armand-Jean de Vignerot du Plessis, prince de Mortagne, duc de Fronsac, duc de Richelieu, par substitution aux nom et armes du cardinal dont il était le petit-neveu par les femmes, et le filleul, était le fils aîné de François II, marquis de Pontcourlay, gouverneur du Havre, et de Marie-Françoise de Guemadeuc. Né au Havre le 3 octobre 1631, il entra d’abord dans l’Eglise et reçut l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen, dont il se démit ensuite pour devenir général des galères en janvier 1643, lieutenant général pour le Roi sur les mers du Levant, gouverneur du Havre à la mort de son père en 1646, et duc et pair de France à la même date : il se démit de sa charge de gouverneur des galères en juillet 1661, fut nommé chevalier d’honneur de la Dauphine en décembre 1679, fonction qu’il remplit jusqu’en janvier 1684, et fut créé chevalier du Saint-Esprit en juin 1691. Il mourut le 10 mai 1715, âgé de 83 ans, après s’être marié trois fois : le 26 décembre 1649 avec Anne Poussart du Vigean, première dame d’honneur de la reine ; le 30 juillet 1684 avec Anne-Marguerite d’Acigné ; et le 20 mars 1702 avec Marguerite-Thérèse Rouillé de Meslay, veuve du marquis de Noailles. Il avait hérité de la bibliothèque du Cardinal qu’il légua à la Sorbonne, selon le vœu de ce dernier.‎

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‎VIRGILE‎

Reference : LCS-13439

‎Les Œuvres de Virgile Maron, traduites de Latin en Francois par Robert et Anthoine le Chevalier d’Agneau frères, de Vire en Normandie. Dédiées au Roy. Les « Oeuvres » de Virgile‎

‎L’édition originale de cette traduction en vers français des Œuvres de Virgile. Précieux exemplaire conservé dans son vélin doré de l’époque à recouvrement. Paris, Guillaume Auvray, 1582.In-4 de (20) ff., 354 ff. mal chiffrés 352. Petite galerie de vers marginale dans les derniers cahiers sans atteinte au texte. Relié en plein vélin souple de l’époque à recouvrement, double filet doré encadrant les plats, médaillon doré central feuillagé, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, tranches dorées. Reliure de l’époque. 237 x 155 mm.‎


‎Édition originale de cette traduction française des Œuvres de Virgile comprenant les Bucoliques, les Géorgiques et l’Enéide. Brunet, V, 1301; Frère, Manuel du bibliophile normand, I, p.9. Cette traduction en vers est due aux frères Robert et Antoine Le Chevalier d’Agneaux. L’Enéide commence par un titre à part orné de la marque de Guillaume Auvray. «Antoine Chevalier, surnommé d’Agneaux, natif de Vire en Normandie, frère puiné de Robert Chevalier, &c. Ils ont tous deux traduit fort doctement les œuvres de Virgile en vers François, avec la vie dudit Virgile, imprimées à Paris en 1582, chez Perier et Auvray. J’entends qu’ils traduisent aujourd’hui les œuvres d’Horace. Ils florissent cette année 1584, & s’étudient à profiter au public de tout leur pouvoir». (Les Bibliothèques françaises de la Croix du Maine, p. 32) «The two brothers are celebrated as the first translators of Virgil into French verse. They were born at Vire in Normandy, and studied together, the one law and the other medicine, at Paris, Poitiers, Montpellier and Toulouse. After travelling together over great part of France, they retired to their native province, and gave themselves up to literature. In 1582 they produced their translation of the whole works of Virgil, which gained them a high reputation. It appeared at Paris with a dedication to Henri III, and was shortly after reprinted, accompanied with the Latin text. Vauquelin so greatly admired it, that he exclaims in his ‘Art Poëtique’:’Apollon même avoue, Qu’en eux se reconnait le Cigne de Mantoue’. The success of their first production encouraged the brothers to undertake a version of the Odes of Horace…” (The biographical Dictionary, p. 458). «Quelques personnes recherchent encore la traduction de Virgile, en vers, par les frères Robert et Antoine Le Chevalier d’Agneaux, 125 fr. Solar» (Brunet). Très belle édition, admirablement imprimée en italiques. Le titre est orné de la grande marque de Guillaume Auvray. De nombreuses lettrines ornées ainsi que d’élégants bandeaux gravés sur bois ornent la présente édition. «Virgile est l’ami du solitaire, le compagnon des heures secrètes de la vie... Les tableaux de Virgile ne sont pas bornés à de certaines perspectives de la vie; ils représentent toute la nature: ce sont les profondeurs des forêts, l’aspect des montagnes, les rivages de la mer, où des femmes exilées regardent, en pleurant, l’immensité des flots...» Chateaubriand. «Et notamment Vergile en ses Géorgiques que j’estime le plus plein et acomply de la Poësie» (Montaigne, Essais, II, 10). Montaigne admirait tout particulièrement la poésie de Virgile. Il intitula d’ailleurs un de ses essais Sur des vers de Virgile. Très bel exemplaire, grand de marges, conservé dans son vélin doré de l’époque à recouvrement, de ce beau recueil poétique très évocateur du XVIe siècle français. Provenance: Congrégation des missions à Bordeaux avec ex libris manuscrit à l’encre d’une main du XVIIIe siècle sur le titre et la mention cat inscript; ex libris manuscrit du XVIIIe siècle sur la dernière garde.‎

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‎DIDEROT, Denis‎

Reference : LCS-14311

‎Œuvres inédites de Diderot. Le Neveu de Rameau. Voyage de Hollande Un chef-d’œuvre de Diderot : le « neveu de Rameau »‎

‎Véritable édition originale française du Neveu de Rameau. En Français dans le texte, n° 153. A Paris, chez J. L. J. Brière, 1821.In-8 de (4) pp., (1) f., xxvii pp., 148 pp. (Le Neveu de Rameau), [149]-322 pp. (Voyage de Hollande), [323]- 383 pp. (Correspondance), [384]-388 pp. (Table). Exemplaire relié sans la Table des ouvrages de Diderot. Relié en percaline brune de la fin du XIXème siècle. 216 x 134 mm.‎


‎Véritable édition originale française de l’un des chefs-d’œuvre de Diderot, le « neveu de Rameau », établie d’après le manuscrit remis à l’éditeur par Madame de Vandeul, la fille de Diderot. Tchemerzine ; Vicaire 255 ; Adams, Bibliographie des Œuvres de Diderot, A9. « Ce volume est le n°21 des Œuvres éditées par Brière. Il parut en réalité en 1823 au mois d’août, mais l’éditeur maintint la date de 1821 sur toute l’édition. Condamné à la destruction par le Tribunal de la Seine à la fin 1823. » (Tchemerzine) Bien qu'une édition française du Neveu de Rameau ait été publiée en 1821 chez Delaunay, celle-ci n'était qu'une retraduction en français par de Saur et de Saint-Geniès de la traduction allemande effectuée par Goethe. La présente édition originale, faite à partir du manuscrit français, ne parut en réalité que deux ans plus tard, mais l'éditeur souhaitant l'intégrer en tant que dernier volume (tome 21) des Œuvres de Diderot publiées en 1821 choisit de conserver cette date. Le Voyage de Hollande fut quant à lui d'abord publié chez Belin en 1818-1819 (Brunet II, 700). « Le Neveu de Rameau est, à coup sûr, le grand chef-d’œuvre de Diderot, rédigé pour lui seul dans le secret le plus absolu à partir de 1762 et revu jusque vers 1773, “une œuvre dont la vie amalgame une actualité de vingt ans et, à partir du plus grand disparate, atteint le plus parfait naturel” (Jean Fabre). L’histoire même de ce texte fascinant est un vrai “roman bibliographique” : publié pour la première fois en 1805 dans une traduction allemande par Goethe (elle-même retraduite en français par De Saur et Saint Geniès), le texte est publié en 1821 au t. XXI des Œuvres de Diderot par Brière d’après une copie venant de la fille de Diderot ; en 1891, enfin, Georges Monval découvre dans une boîte de bouquiniste sur les quais le manuscrit autographe qui permet d’établir le texte correct. Conte, dialogue, satire (le manuscrit porte le titre “Satyre 2de”), ‘Le Neveu de Rameau’ est tout cela à la fois, et bien davantage encore. Au Café de la Régence, près du Palais-Royal, Diderot (Moi) rencontre Jean-François Rameau (Lui), personnage authentique, neveu du grand musicien. Entre ce bohème et “M. le philosophe” va s’engager un dialogue plein d’esprit, souvent profond, amer, cocasse ou réaliste, sur les sujets les plus divers. Si Rameau reste très près de son modèle, il ressemble par bien des traits à Diderot lui-même, qui joue à merveille de la dialectique de ses deux personnages sans souci de conclure autrement que par ce “Rira bien qui rira le dernier” lancé par Rameau. Chaque ligne reflète une jubilation de l’écriture ; chaque lecture suscite de nouvelles réflexions et renforce l’admiration. » En Français dans le texte, n° 153.‎

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‎MORE, Thomas‎

Reference : LCS-15480

‎Omnia, quae hucusque ad Manus nostras pervenerunt, Latina Opera, quorum aliqua nunc primum in lucem prodeunt. Première édition citée par Brunet des Œuvres en latin de Thomas More‎

‎Première édition citée par Brunet des Œuvres en latin de Thomas More conservée dans son vélin de l'époque. Louvain, Jean Bogard, 1566.In-folio de 6 ff. préliminaires et 136 feuillets. Vélin ivoire rigide. Reliure de l'époque. 280 x 183 mm.‎


‎Première édition citée par Brunet des Œuvres en latin de Thomas More, parue simultanément en 1565 et 1566 chez deux éditeurs différents Bogardus et Zangrius. Adams m 1751; Belgica Typographica 4525; Gibson (More) 76a. Elle présente en édition originale Historia Regis Richard Tertii qui n’avait pas encore été publiée. Contrairement à ce qu’annonce Brunet (III, 1892) cette édition contient bien l’Utopie, les Epigrammata, les Ecrits contre Luther et l'Expositio Passionis Domini. Cette édition complète l'édition des œuvres en anglais parue 9 ans plus tôt à Londres. Il faudra attendre l'édition de Francfort de 1689 pour trouver une édition aussi complète. Cette édition constitue la plus importante collection des Œuvres latines de Thomas More du XVIe siècle. Imprimée en caractères italiques pour les Epigrammata et en caractères romains pour les autres textes, elle est ornée d'une vignette de titre et de nombreuses initiales historiées. Grand ami d'Erasme, érudit, philanthrope, Thomas More participa pleinement au renouveau de la pensée qui caractérise pleinement l'époque de la Renaissance ainsi qu'à l'humanisme dont il fut le plus illustre représentant anglais. « Le supplice de Morus fut un sujet d'universels regrets pour ceux mêmes qui avaient été en opposition avec l’ancien ministre tant il y avait en ce grand homme de bienveillance et de bonté». Erasme. Très séduisant exemplaire de parfaite fraîcheur conservé dans son beau vélin de l’époque. Il porte un commentaire manuscrit d'un érudit de l'époque à l'encre sur la page de garde.‎

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‎DELILLE (Abbé Jacques)‎

Reference : 31745

‎Œuvres de Jacques Delille. ‎

‎Paris, Michaud, 1808-1825. 19 volumes in-8. Reliés basane granitée, roulette d'encadrement dorée, dos lisses ornés de frises, fleurons, jeux de filets dorés, pièces de titre rouges et vertes (le volume Virgile au nom de Delille), tranches marbrées. (Reliures romantiques).‎


‎Édition composite, formée pour partie de la collective Michaud, et pour partie du fonds du même éditeur. L'on sait que tout au long des publications qu'il donnait du poète, et avant la constitution de la première collective, Michaud pensait déjà à un ensemble éditorial. Sans indiquer de tomaison, il plaçait cependant des faux-titres portant "Œuvres de Delille". (Quérard II, p. 452 - catalogue de l'éditeur à la suite de La Conversation). - Premier volume, à la date de 1825 : notice sur Delille (60pp.), discours, poésies fugitives, pièces diverses. (Portrait et 1 planche par Boizot). - Les Géorgiques de Virgile... Avec les notes et les variantes... 1811 ; frontispice. Texte et traduction. - Les 4 volumes suivants : L'Énéide. Texte et traduction. 1813, 4 frontispices de Moreau. - Les Jardins... 1820 ; frontispice d'après Monsiau. - Les 2 volumes suivants : L'Imagination. 1816, 2 frontispices (Didot l'aîné éditeur). - Les Trois règnes de la Nature. Avec des Notes, par Cuvier... 1808 ; 2 volumes, 2 frontispices d'après Mirys. - La Conversation. 1812 ; 3 gravures (le frontispice d'après Girodet). - Le Paradis perdu. 2 volumes, 1820 ; 2 frontispices. - L'Essai sur l'Homme de Pope... avec le texte anglais en regard, suivi de notes, de variantes, et de La Prière Universelle... 1821 ; frontispice d'après Pope et 1 planche d'après Mirys. - La Pitié... 1822 ; 5 planches d'après Monsiau. - L'Homme des Champs, ou les Géorgiques françaises... 1820 ; 4 figures non signées. - Pour finir : Œuvres de Jacques Delille. Dix-septième volume, contenant les œuvres posthumes... suivies d'une table générale des matières. 1820 ; frontispice d'après Lemercier. - À cela, l'éditeur à joint : VIRGILE. Les Bucoliques... traduites en vers français par M. le chevalier de Langeac. 1819 ; 11 planches d'après Huet et Fragonard fils. Ce volume se joint aux Œuvres de Delille (voir Quérard X, p. 236). - Bel ensemble, élégamment établi en reliures homogènes. Les reliures, très décoratives, sont d'une excellente présentation. À signaler cependant un petit accroc à l'angle inférieur du premier volume, idem à la charnière du tome 4 de l'Énéide, à l'angle inférieur du second plat des Géorgiques. Quelques menus frottements peu visibles. Quelques rousseurs éparses, quelques cahiers légèrement jaunis à l'intérieur des volumes.‎

Librairie Devaux - Moulins

Phone number : 33 04 70 44 02 65

EUR600.00 (€600.00 )

‎"BALZAC, Jean-Louis Guez de;"‎

Reference : CLL-737

(1628)

‎Les Œuvres de M. de Balzac. Septiesme Edition.‎

‎Paris, Toussaint Du Bray, de l'Imprimerie de Rob. Estienne, 1628 Un volume in-8 de (20) ff., 740 pp., (6) ff. de table, vélin ivoire moucheté brun, traces de lacets, titre doré, tranches nues (reliure de l'époque).‎


‎"Nouvelle édition avec un privilège du 12 juin 1627 donné pour l'édition de 1627 des Œuvres. Vignette de titre des Estienne, lettrines. En 1627, Balzac donne une version corrigée et augmentée de ses Lettres, ""selon un ordre entièrement nouveau"" (Jehasse), mettant en valeur le patronage de Richelieu et sous le nouveau titre explicite d'Œuvres. Cet ouvrage est réédité l'année suivante avec l'indication ""septiesme édition"". Il rassemble 95 Lettres réparties en 4 livres. Les Œuvres s'ouvrent sur leur présentation au cardinal de Richelieu par Jean de Silhon, puis la préface de Jacques de la Motte Aigron. La lettre de Richelieu qui précédait la lettre XLI dans l'édition princeps de 1624 passe désormais en tête recueil. Par ailleurs, les noms des destinataires ne sont plus précisés. ""Le livre est conçu pour se défendre, en doublant la démonstration de l'apologiste [voir n° précédent] d'une preuve en acte. […] le changement de titre a aussi la vertu d'élever les écrits que le livre rassemble. Le terme d'Œuvres efface la désignation générique du texte, et avec elle le soupçon de médiocrité attaché à la forme épistolaire ; à la place, il insiste sur la vocation générale des écrits de Balzac […]"". Bel exemplaire en vélin de l'époque. Tchemerzine, I, p. 406 (titre et collation identique). - Beugnot, n° 72 (L'édition présentée - tout comme celle de la BnF - porte au titre la spécification ""Première partie"" absente de notre exemplaire). - Les premières lettres de Guez de Balzac, H. Bibas et K.-T. Butler (éd.), 1933-1934, I, p. XXII, G. - J. Jehasse, Guez de Balzac et le génie romain 1597-1654, Université de Saint-Étienne, 1977."‎

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(CNE)

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‎Coquillart, Guillaume‎

Reference : YTB-31

(1579)

‎Les Œuvres ‎

‎Lyon, Benoist Rigaud, 1579. In-16 de 256 pp. Vélin ivoire, tranches jaspées. Reliure de l’époque. 116 x 74 mm. « La plus rare des éditions des Œuvres de Coquillart publiées au XVIe siècle. Elle est la dernière publiée au XVIe siècle. M. Brunet n’a fait que la citer, sans l’avoir vue. » (Catalogue A. Firmin-Didot). Tchemerzine, II, 519 ; Baudrier, III, 351 ; Brunet, II, 267 ; Catalogue A. Firmin-Didot, n°167 ; Bulletin du bibliophile, n°1428 ; J. Gay, p.98. « Edition bonne et rare, faite sans doute sur celle de G. du Pré » (Tchemerzine). « Edition rare » (Bulletin du bibliophile). LES ŒUVRES DE COQUILLART CONTIENNENT : « Les Droitz nouveaux ; Le Playdoyer de Coquillart d’entre la Simple & la Rusée, L’enqueste d’entre la Simple et la Rusée, Le blason des armes, & des dames, Le Monologue de la botte de foin, Le Monologue du Puys, Le monologue des perrucques « Les œuvres de Coquillart se trouvent rarement dans une bibliothèque moderne. De plusieurs des éditions publiées il ne reste qu’un seul exemplaire connu. Quand ces reliques de l’ancienne typographie reparaissent sur l’horizon, les bibliophiles se les disputent et les portent à des prix fabuleux. Lyon, ce berceau des lettres au XVe et XVIe siècles, cette ville où l’imprimerie brilla d’un si grand lustre voulut aussi publier un Coquillart. Le Manuel du libraire cite une édition in-16 donnée par Benoist Rigaud à Lyon en 1579. Nous n’avons pu la consulter. » (Les Œuvres de Guillaume Coquillart, 1847, Tome II). PRECIEUX ET BEL EXEMPLAIRE CONSERVE DANS SON VELIN IVOIRE DU TEMPS. LES GRANDS POETES FRANÇAIS DE LA RENAISSANCE CONSERVES DANS LEUR RELIURE DE L’EPOQUE CONSTITUENT LES CHEFS-D’ŒUVRE DE LA HAUTE BIBLIOPHILIE.‎


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‎MONTHERLANT‎

Reference : 753990

‎Romains et uvres de fiction non théâtrales.‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1959 In-12 ( 175 X 110 mm ) de XXXIV-1564 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés, sous rhodoïd. Coiffes usées. ( Présentation de l'éditeur ). Préface de ROGER SECRETAIN. Jaquette absente, bon exemplaire.‎


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