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‎Dubech Lucien / De Montbrial Jacques / Horn-monval Madeleine‎

Reference : 100087083

(1931)

‎Histoire générale illustrée du théatre / 5 tomes ( complet )‎

‎Librairie de france 1931 in4. 1931. reliure editeur. 5 volume(s). Histoire générale illustrée du Théâtre. Tome 1 : Le théâtre grec - Le théâtre latin. Tome 2 : Le théâtre des miracles et des mistères - Le théâtre espagnol - Le théâtre italien. Le théâtre profane au Moyen Âge. Tome 3 : Le théâtre anglais - Le théâtre français. Tome 4 : Le théâtre français - Le théâtre européen au XVIII siècle. Tome 5 : Le théâtre français - Le théâtre européen Bon Etat intérieur propre tres léger accroc à la coiffe superieure du tome 3‎


Livres-sur-sorgue - Isle-sur-la-sorgue

Phone number : 04 90 26 49 32

EUR180.00 (€180.00 )

Reference : 41030

(1751)

‎Parodies d’opéra. Manuscrit. Recueil de différentes Parodies jouées sur le Théâtre de la Comédie Italienne.‎

‎, , 1751-1753. Manuscrit in-4 à 28 lignes par page de (498) pp., table, veau granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque). ‎


‎Rare recueil manuscrit de dix parodies d'opéra parmi les plus représentées au Théâtre de la Comédie Italienne entre 1751 et 1753, à l'époque où le couple Favart entama son règne sur le genre - jusqu’à ce que Charles-Simon devienne directeur de l’Opéra-Comique en 1758 - avec la troupe d'acteurs dont les noms sont indiqués dans chaque distribution : Madame (Justine) Favart, Dehesse, Astrandi, Rochard, Carlin, Chauville etc. « Les réécritures comiques d’opéra, représentées sur les théâtres de la foire et des boulevards comme à la Comédie-Italienne de Paris et sur les théâtres privés, connaissent une vogue étonnante au siècle des Lumières. Parodier l’opéra, ce n’est pas écrire contre l’opéra, mais plutôt participer à sa promotion en jouant le double jeu de la critique et du divertissement. Les parodistes comme Fuzelier, Favart, Romagnesi ou Despréaux, manient autant l’art des vaudevilles que celui du pastiche, et possèdent une riche culture littéraire et musicale. Des opéras de Lully à ceux de Gluck, rares sont les œuvres à succès qui n’ont pas été parodiées ». Contient : 1. Favart (Charles-Simon). Raton en Rosette, ou la vengeance inutile. Parodie de Titon et l'aurore représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 28 mars 1753 (66 pp.).2. Gondot (Pierre Thomas). Les Fêtes des environs de Paris. Parodie des fêtes grecques et romaines représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 juillet 1753 (54 pp.).3. Renout (Jean-Julien-Constantin). Les Couronnes, ou le Berger timide. Pastorale, parodie de la feste de l'hymen ; deuxième entrée des Amours de Tempé (47 pp.).4. Favart (Charles-Simon). Tircis et Doristhée. Pastorale, parodie d'Acis et Galatée représentée pour la première fois sur le Théâtre Italien le 4 septembre 1752 (53 pp.).5. Favart (Charles-Simon). Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin de village représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 aoust 1753 (32 pp.).6. Favart (Charles-Simon). Les Indes dansantes, parodie des Indes galantes jouées pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 26 juillet 1751 (61 pp.).7. Favart (Charles-Simon). Les Amours champêtres, Parodie de l'acte des Sauvages, joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (37 pp.).8. Favart (Charles-Simon). Fanfale, parodie d'Homphale représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le huit mars 1752 (46 pp.).9. Gondot (Pierre Thomas). Les Bergers de qualité. Parodie de Daphnis et Chloé représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1753 (40 pp.).10. Favart (Charles-Simon). Les Amants inquiets Parodie de Thetis et Pelée joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (52 pp.)« Le couple Favart marque durablement le genre de la parodie dramatique d’opéra jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, puisque des parodies comme Les Amours de Bastien et Bastienne ou encore Raton et Rosette sont représentées bien après la Révolution. Dès les années 1750, Favart est perçu comme le maître de la parodie dramatique. Le duo Favart est une machine bien rodée : que Charles-Simon compose la totalité de la pièce ou ne soit qu’un correcteur au-dessus de l’épaule de son épouse, il a toujours une part au spectacle. Il compose seul ou en collaboration onze parodies entre 1751 et 1762 ; mais il supervise aussi la création des parodies d’opéra de son épouse, écrites à plusieurs mains. Son épouse est l’attraction de la Comédie-Italienne. Elle se produit dans toutes les parodies créées sur ce théâtre en l’espace de dix ans (trente de 1751 à 1762) ; les parodistes composent, à cette époque, pour ses talents. « Le rôle de Tircis est rendu dans la plus grande perfection par Mlle Favart, qui est la plus aimable chanteuse de vaudevilles que nous ayons eue : elle est aussi charmante dans son travestissement que dans son état naturel : qu’elle soit nymphe, bergère ou savoyarde, qu’elle danse, qu’elle chante, sous quelque forme qu’elle se présente, elle est sûre de plaire ». Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin du village de Rousseau par Mme Favart et Harny de Guerville synthétise bien l’omniprésence des Favart et surtout les innovations qu’ils proposent sur la scène italienne à partir des parodies dramatiques d’opéra. Favart s’impose comme le père de la parodie ; Harny de Guerville écrit ainsi dans l’avertissement qui précède l’édition de son opéra-comique Le Petit-Maître en province : « On me pardonnera aisément de citer par préférence M. Favart. Il est permis à un écolier d’avoir quelque prédilection pour son maître. C’est lui qui m’a donné les premières leçons de l’art dramatique. Bastien a été fait sous ses yeux. » Mme Favart impose sa réforme du costume : « Ce fut elle qui, la première, observa le costume ; elle osa sacrifier les agréments de la figure à la vérité des caractères […] Dans Bastienne, elle mit un habit de laine, tel que les villageoises le portent ; une chevelure plate, une simple croix, les bras nus et des sabots. » L’hégémonie des parodies des Favart s’observe, en outre, par leur reprise outre-Rhin et en province » (Pauline Beaucé).Manuscrit du XVIIIe siècle, d'une belle écriture, très lisible. Ex-libris manuscrit ancien à l'encre brune "Mr Teilhard de Rochecharles" (Pierre Teillard de Rochecharles ? lieutenant général du bailliage d'Andelat, auteur de La Haute-Auvergne sous l'Ancien régime).Pauline Beaucé, Parodies d’opéra au siècle des Lumières : Évolution d’un genre comique. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013. ‎

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Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎Torelli, Giacomo.‎

Reference : LCS-17597

‎Scene e machine preparate alle Nozze dit Teti... Décorations et Machines aprestées aux Noces de Tetis, Ballet Royal... Dédiées au Prince Cardinal Mazzarin. Exceptionnel recueil de suites baroques de théâtre, architecture et décoration, gravées en premier tirage sous la régence d’Anne d’Autriche et conservé dans son vélin orné de l’époque.‎

‎Ces gravures absolument exquises, en premier tirage, gravées par I. Silvestre sur les dessins de François Francart, d’après Torelli, excellent à représenter le raffinement et le luxe des ballets de cour sous le règne de Louis XIV. Paris, 1654.(1) f. de titre et 10 pl. gravées par I. Silvestre.Chauveau, François (1613-1676).6 planches de décor de théâtre.S.l.n.d. [Paris, vers 1650].Torelli. Feste Theatrali per la Finta pazza...S.l.n.d. [Paris, vers 1645].Titre allégorique par Stéfano della Bella (1610-1664) et 5 planches gravées par Nicolas Cochin (1610-1686) d’après Torelli. Berlin, 4118.Parigi, Alfonso (1606-1656).5 planches de décors de théâtre incluant 4 scènes de La Flora de Andrea Salvadori.S.l. [Paris], 1628. Berlin, 4114.Bella, Stefano della.7 planches de décors de théâtre pour « Le nozze de Gli dei », de Giancarlo Coppola, d’après les dessins de Alfonso Parigi (sans le titre).[Florence, 1637]. Hofer, 70.Chauveau, François. Alaric ou Rome vaincue.Suite complète du titre et des 10 planches gravées illustrant l’édition originale du poème épique « Alaric ou la Rome vaincue » de Georges de Scudery.[Paris, 1654].Perelle, Gabriel (1603-1677).16 gravures circulaires de paysages.[Paris], Jean le Blond (vers 1670).Berlin, 4465.Le Pautre, Jean (1618-1682).- Autels, tombeaux, cheminées. 8 planches.- Paysages, architecture avec riches bordures ornementales incluant des scènes bibliques. 12 planches.- Fontaines. 17 planches.- Fonds baptismaux et églises baroques. 2 planches.- Décorations baroques peintes et sculptées de murs et plafonds. 12 planches.- Scènes du Nouveau Testament au sein d’encadrements baroques très ornementaux. 6 planches.- Grands vases baroques devant des paysages ou au sein d’encadrements ornementaux. 6 planches.- Cariatides portant des vases baroques. 6 planches.Vouet, Simon (1590-1649) et Dorigny, Michel (1616-1665).Livre de diverses grotesques, peintes dans le cabinet et bains de la Reyne Régente, au Palais Royal.Paris, Galeries du Louvre, 1647.Titre et 14 planches. Berlin, 4004.Soit 16 suites d’estampes, grand in-4 oblong, reliées en vélin orné, tranches dorées. Reliure d’époque.280 x 389 mm.‎


‎Superbe recueil baroque de 146 estampes en premier tirage de décors de théâtre, perspectives, architectures, décorations d’intérieurs baroques, parcs et fontaines par les plus grands artistes italiens et français du règne de Louis XIV : Torelli, François Chauveau, Simon Vouet, Stefano della Bella, Israël Silvestre, Jean le Pautre, Gabriel Perelle...Le recueil s’ouvre sur la suite magistrale en premier tirage des grandes perspectives du décor de théâtre baroque de Giacomo Torelli, le plus important « metteur en scène » du milieu du XVIIe siècle.Il produisit ses dessins pour la première fois pour le public du théâtre de Venise puis à partir de 1645 comme « metteur en scène » de la troupe de la comédie italienne.Il s’intéressa particulièrement au « ballet de cour » plutôt qu’à l’opéra, flattant ainsi la passion du Roi Louis XIV pour la danse.Sa carrière en France se termina brusquement en 1661 avec la disgrâce de Fouquet pour lequel il avait réalisé les décors des « Facheux » de Molière joués devant Louis XIV durant la Fête qui provoqua l’emprisonnement de son protecteur.“Torelli brought the one-point perspective, set to its apogee with designs that revelled in a use of perspective that drew the eye to the horizon and beyond, theatre stages seemed to extend to infinity. Despite this apparent obsession with the infinite, however, Torelli also brought « closed » space to the stage. Interior scenes became more common and were often quite shallow. His innovations in stage machinery allowed not only stage flats to be changed, but also the borders of the sky. This allowed an interchange between interior and exterior sets, and Torelli would often alternate between open and enclosed sets to create a new sense of rhythm in the visual aspect of opera. His experimentation with different types of stage space were not limited to the contrast between interior and exterior either. Torelli would often delimit the foreground of an exterior set with a structure such as a hill or a fountain, allowing the audience only glimpses of the background perspective.Torelli’s technical innovations included machinery that allowed sets to be changed in an instant, rather than slowly with a crew of at least sixteen stage hands. This, amongst other things, led to a notable increase in the number of sets per opera.Torelli not only designed the sets but was also closely involved with innovations in stage machinery. He created new techniques for changing the scenes and also machinery for flying characters around the stage, mimicking weather effects, and so on, and was nicknamed the ‘grand stregone’ or the great magician”.Ces gravures absolument exquises, en premier tirage, gravées par I. Silvestre sur les dessins de François Francart, d’après Torelli, excellent à représenter le raffinement et le luxe des ballets de cour sous le règne de Louis XIV.Dans ces ballets les plus célèbres du temps le Roi lui-même prenait plaisir à danser sur scène ainsi dans ces « Noces de Thétis » où il joua avec succès le rôle d’Apollon.Le recueil est dédié à Mazarin, protecteur des acteurs italiens à la Cour de la régente Anne d’Autriche jusqu’en 1661.L’ensemble des 15 autres suites, ici en premier tirage, témoignent du faste de la décoration baroque française sous la régence de la reine Anne d’Autriche et au tout début du règne de Louis XIV, telle cette suite de Simon Vouet figurant « les grotesques peintes au Palais royal dans le cabinet et bains de la Reyne Régente ».Une suite rarissime et bien complète du titre et des 10 planches illustre l’édition originale du poème épique de Georges de Scudery : « Alaric ou la Rome vaincue ». Paris, 1654.Tchemerzine qui ne cite pour l’édition originale que l’exemplaire de la bibliothèque nationale, mentionnait « figures de Chauveau » avec une collation erronée, corrigée par Lucien Scheler qui ajoute « les figures de Chauveau sont comprises dans la pagination ». Tchemerzine, V, 776.Dans la suite d’un tirage extrêmement pur contenue ici dans le recueil, aucune numérotation n’est apposée sur les gravures. Il s’agit donc d’un tirage à part, absolument rarissime, imprimé avant la numérotation.Exceptionnel recueil de suites baroques de théâtre, architecture et décoration, gravées en premier tirage sous la régence d’Anne d’Autriche et conservé dans son vélin orné de l’époque.Il provient de la bibliothèque du 6e Duc de Devonshire (1790-1858) avec ex-libris gravé.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR29,000.00 (€29,000.00 )

Reference : 17050

‎Réunion de 5 ouvrages sur le théâtre russe de l'époque soviétique‎


‎- 9 (Bulletin de théâtre). Moscou, Léningrad, - - , 1932. In-8, 17 pp., broché, couverture originale imprimée (plats détachés, couverture défraîchie, manque angulaire du corps de texte, taches).Neuvième numéro de cette revue relative au théâtre à Moscou et Saint-Pétersbourg durant la période soviétique. Elle s'intéresse aussi bien à la pratique professionnelle qu'amateur et contient un répertoire des pièces en fin. Rare. - . . , (théâtre d'art de Moscou). Berlin, - , 1922. In-12, 16 pp., broché, couverture originale imprimée (petites déchirures et manques, annotations). Plaquette relative à l'histoire du théâtre d'art de Moscou dont le texte a été orné d'un bandeau, d'une lettrine et d'un cul-de-lampe gravés. On joint deux tapuscrits et un manuscrit sur le même sujet. - (les théâtres de Moscou). Moscou, , 1934. In-12, 102 pp., broché, couverture originale imprimée (petites déchirures et manques). Rapport d'un econférence sur le théâtre moscovite s'étant tenu du 10 au 17 décembre 1933. - (Maîtrise du théâtre). Moscou, s.n., 1922. In-8, 111 pp., broché, couverture originale imprimée (1er plat détaché, petites déchirures et manques).Premier numéro, sorti en décembre 1922 de cette revue relative au Théâtre de chambre de Moscou et le théâtre expérimental en Russie. Seuls deux numéros ont paru. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

Phone number : 09 78 81 38 22

EUR100.00 (€100.00 )

‎Yasunati Takahashi, Masaharu Saitô, Shûji Terayama «Solomon, Shigeo Takenaga, ‎

Reference : 103943

‎Chika Engeki no.3 / Erosu to engekiThéâtre Underground no.3 / Eros et Théâtre‎

‎ Tokyo, Chika Engeki-sha, décembre 1970, 210x150mm, 298pp., broché, couverture illustrée. ‎


‎Chefs de rédaction: Shûji Terayama, Masahiko Akuta.Textes de, Yasunati Takahashi, Masaharu Saitô, scenarios inédits de Shûji Terayama «Solomon, avion à propulsion humaine» et «Yes» de Shigeo Takenaga, nombreuses photographies. «Tenjô Sajiki», troupe de théâtre underground formée en 1967 avec Shuji Terayama à sa tête. Après les représentations à Sogetsu Hall et Shinjuku Bunka Theatre, il ouvre le premier théâtre japonais dédié au théâtre underground, le «Pavillon de Tenjô Sajiki», conçu Kiyoshi Awazu, à Shibuya en mars 1969.La revue «Théâtre underground» commence à l’occasion de l’ouverture du Pavillon.Conception graphique: seul numéro entièrement réalisée par Heikichi Harata, marquant son début.Réf.Idea, mai 2011, no.3.0.16, reproduit en pleine page. ‎

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Phone number : +33 1 48 01 02 37

EUR180.00 (€180.00 )

‎[CHABOT DE BOUIN (Jules).].‎

Reference : 39579

(1833)

‎Le Gil-Blas du Théâtre. Par Michel-Morin.‎

‎Paris, Dénain, Delamare, 1833. 2 vol. in-8 de (4)-414 pp. ; (4)-428 pp., 2 vignettes gravées hors-texte, demi-percaline taupe Bradel, pièce de titre en maroquin rouge, couverture conservée, non rogné (reliure de l’époque). Relié à la suite : (Prospectus). Ducor, Aventures d’un Marin de la Garde Impériale prisonnier de Guerre en Russie, Ambroise Dupont, In-8 de 8 pp. ‎


‎ÉDITION ORIGINALE TRÈS RARE illustrée de deux vignettes d’Alfred Albert dont le frontispice, gravées à l’eau forte sur Chine monté. Récit des déboires d'un vieil acteur et panorama du théâtre en 1833 par l'auteur dramatique Jules Chabot de Bouin (1805-1857) en compagnie d'Auguste Dubois, sous le pseudonyme collectif Michel-Morin (Champfleury l'attribua au vaudevilliste Vanderburch dans ses Vignettes romantiques).Tome I : Vingt ans, l'inexpérience et les coulisses, Des actrices en général, Mère des actrices, Ma première liaison avec une actrice - Moyens à employer pour obtenir ces dames, Revue succincte des théâtres de la capitales, Portraits des différentes actrices, Directeurs, Comités de lecture, Journalistes, Régisseurs, De la défunte censure dramatique ressuscitée, Auteurs leurs droits, billets d'auteur, d'administration, de journaliste, Agents dramatiques, les claqueurs.Tome II : Habitués des avant-scènes et des balcons, Du charlatanisme, Loges des actrices, Des actionnaires, Débutantes et figurantes, Les ouvreuses de loges, Ma pièce : la Quête des volailles, Des congés, Caissiers des théâtres ; De l'influence du talent et du physique des comédiens sur le moral des femmes, Commissaires de police, Animaux dramatiques, Comme quoi le théâtre peut encore être le théâtre des moeurs, Argot de théâtre, Code civil théâtral etc.Le vaudeville de Chabot de Bouin inséré au tome 2 La Quête des Volailles (chapitre VII) fut publié séparément la même année.Ex-libris chiffré B, non identifié ; ex-libris moderne "Husson" signé P.C. Rousseurs ; l'ultime feuillet blanc signalé par Vicaire au tome I, manque. Vicaire, V, 847 ; Quérard, Supercheries, II, 1138 ; Bibliothèque dramatique de Monsieur de Soleinne, V, 646. ‎

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EUR600.00 (€600.00 )

Reference : 42694

(1867)

‎[Archives comptables de l’Agence de billets Porcher Havez pour le Théâtre Français].‎

‎Paris, , 1867-1905. Ensemble 359 ff. manuscrits déreliés (38,5 x 15 cm). ‎


‎Extraits des registres à colonnes de l’agence de « billets d’auteur » Porcher Havez pour les comptes des auteurs compositeurs dramatiques de 1867 à 1905, au premier rang desquels Eugène Labiche, Charles Gounod, Leconte de Lisle, Jules Massenet, Guy de Maupassant et Georges Feydeau mais aussi Jules Lacroix, Édouard Lalo, Philippe Gille, Judith Gautier, Louis Gallet, Gourdon de Genouillac, Grenet-Dancourt, Alfred Grévin (créateur de costumes), Ludovic Halévy, Henri Agoust, Maurice Hennequin, Léon Hennique, Abel Hermant, Paul Hervieu, Edmond Missa, Jules Lemaître, Alphonse Lemonnier, Henri Meilhac etc. ainsi que les comptes posthumes de Théophile Gautier (†1872).Sous chaque nom est consigné par année le détail de ses pièces représentées suivi de l’« état (ou total) général des billets reçus depuis … jusqu’au … » le tout timbré et contresigné par l’artiste. De nombreux renvois en bas ou haut de page (« suite du folio 11 du registre 24… reporté registre 46 folio 292… suite folio 545 registre 22 ») indiquent un nombre important de registres où un même nom peut être reporté et expliquent la pagination erratique de l’ensemble.L'initiative d'une société des auteurs dramatiques appartient à Beaumarchais en 1777. Grâce à la lutte qu'il entreprit par la suite, une loi est ratifiée par Louis XVI le 19 janvier 1791 et reconnaît pour la première fois le droit d'auteur et sa protection. Un an avant la naissance en 1829 de la Société des auteurs-compositeurs dramatiques, première institution chargée de faire reconnaître et protéger les droits de propriété sur les œuvres artistiques (SACD), Jean-Baptiste Porcher fonda à Paris une agence pour la gestion et l’émission des « billets d’auteurs » en vertu d’un règlement de la Comédie-Italienne du 20 juillet 1781 qui stipulait que « les auteurs auront droit de donner des billets le jour de la représentation de leurs pièces ». L’agence Porcher, dont le directeur était Prudhommeaux disposait ainsi de billets vendus chaque soir devant les théâtres.« À côté de la rémunération pécuniaire, l’auteur qui fait représenter une pièce a droit à un certain nombre de billets qu’on appelle billet d’auteur. Ces billets, qui constituent un droit pour l’auteur, puisqu’ils forment une partie de la rémunération qui lui est due pour la représentation de sa pièce, sont mis en vente dans le public au moyen d’intermédiaires spéciaux. Les billets d’auteur sont vendus au public par des intermédiaires qui les proposent aux abords du théâtre aux allants et venants. L’auteur les cède à une grande agence dite de « succès dramatiques » qui les lui rachète avec 50% de rabais. Les plus importantes et les plus connues sont celles de Mme Porcher et de MM. Porcher et Havez. Ces agences à leur tour répandent les billets d’auteur dans le public par l’intermédiaire d’individus dont c’est l’unique profession. » (Joseph Astruc).Source comptable précieuse pour l’histoire du droit d’auteur et du théâtre français au XIXe siècle.Joseph Astruc, Le Droit privé du Théâtre ou Rapports des Directeurs avec les auteurs, les acteurs et le public, Stock 1897, page 121. ‎

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EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎MADAME DE GENLIS.‎

Reference : LCS-18183

‎Théâtre à l’usage des jeunes personnes. Édition originale de « la première œuvre d’éducation moderne tournée vers le vrai, le réel et le beau ».‎

‎Exemplaire de présent royal. Paris, Panckoucke, Hôtel de Thou, 1779-1780.4 tomes reliés en 5 volumes in-8. Plein maroquin citron, somptueuse dentelle dorée aux oiseaux et à la lyre autour des plats, dos lisses ornés du fer aux oiseaux, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Superbes reliures parisiennes de l’époque attribuables à Derôme le Jeune réalisées selon les instructions de l’auteure.200 x 128 mm.‎


‎Exemplaire de présent royal.Édition originale de la première œuvre d’éducation moderne tournée vers le vrai, le réel et le beau de l’une des femmes de lettres les plus célèbres du XVIIIe siècle, à laquelle la « Biographie universelle » de Michaud ne consacre pas moins de 23 pages in-folio.Barbier, IV, 686 ; Solleinne, Bibliothèque dramatique, II, 2254.« Le ‘Théâtre à l’usage des Jeunes personnes’ fut célébré dans l’Europe entière ; l’œuvre fut traduite immédiatement en Russie et en Allemagne. Madame de Genlis reçut les félicitations de plusieurs souverains européens et de l’ensemble de gens de lettres, avec une mention particulière pour les éloges appuyés de D’Alembert, Marmontel et Fréron.La marquise de Saint-Aubin, mère de madame de Genlis (1746-1830), eut l’habileté de s’introduire dans les salons des grands financiers du temps, où sa fille se fit remarquer par son talent de harpiste. Ce furent ses concerts qui remirent à la mode cet instrument, qu’on avait cru oublié depuis la Renaissance. Quatre fois par semaine, la mère et la fille se rendaient à des dîners à l’issue desquels Félicité de Genlis donnait son récital.Par l’entremise de sa tante, la marquise de Montesson, Félicité de Genlis rencontra Charles-Alexis Brûlart, comte de Genlis, filleul et héritier d’un ancien ministre d’État, Louis Philogène Brûlart de Sillery, marquis de Puisieulx, colonel des Grenadiers, qui devint par la suite marquis de Sillery. Félicité qui cherchait un mari aisé et bien portant sauta sur l’occasion. Les jeunes gens se marièrent en 1763 mais monsieur de Genlis n’interférera jamais dans les ambitions sociales de sa femme. Grâce à sa position dans la société, la comtesse de Genlis fut présentée à la Cour deux ans après son mariage.En 1772, elle accepte d’être dame d’honneur de la duchesse de Chartres. Grâce à sa culture, à son charme, à ses talents musicaux, le ton va changer au Palais-Royal. Elle règne dans ce milieu, habile à diriger et à organiser. En 1776, elle voyage en Italie avec la duchesse de Chartres. Sur le chemin du retour, Ferney, pour une visite à Voltaire.En août 1777, elle s’installe dans un pavillon que contient l’enclos du couvent des dames de Bellechasse. Elle va se consacrer à l’éducation des enfants du duc de Chartres, une éducation fondée sur des idées libérales. On s’est étonné qu’elle se retire ainsi du monde. En réalité, elle trouvait dans cette retraite une plus grande tranquillité et surtout elle se soustrayait aux ragots de la Cour. Elle recevait d’ailleurs beaucoup : Buffon, Marmontel, Rulhière, Bernardin de Saint-Pierre, La Harpe, parfois d’Alembert. Et naturellement le duc d’Orléans, le duc de Chartres, Lauzun.Le duc de Chartres la nomma « gouverneur » de ses enfants, au nombre desquels le futur Louis-Philippe, roi des Français, qui lui voua toute sa vie une adoration. L’ensemble de ces princes et princesses la préférèrent d’ailleurs toujours à leur propre mère.Félicité de Genlis se fit connaître par ses principes sur l’éducation des jeunes gens et notamment par son célèbre « Théâtre à l’usage des jeunes gens » imprimé en 1779-1780. Elle rencontra Rousseau et Voltaire et fut l’amie de Charles-Pierre Claret de Fleurieu, de Bernardin de Saint-Pierre, de Talleyrand, de Juliette Récamier, et composa une œuvre riche de quelque cent quarante volumes. Son premier essai ‘Théâtre à l’usage des jeunes personnes’ reçut les éloges de Marmontel, d’Alembert et Fréron.De 1789 à 1791, elle tient un salon, que fréquente le duc d’Orléans, où se retrouvent Talleyrand, David et de jeunes députés de la Constituante comme Lameth, Barère et Barnave.Tour à tour adulée, honnie, admirée, calomniée, Madame de Genlis demeure une des figures les plus intéressantes de cette période troublée. On lui a prêté beaucoup de liaisons, beaucoup d’ambition ; on lui a reproché de mettre « les vices en actes et les vertus en préceptes ». Elle avait une forte personnalité qui tranchait dans ce milieu versatile où les hommes n’avaient pas toujours des caractères bien trempés. Excellente pédagogue, inventeur de l’éducation moderne tournée vers le vrai et vers le réel autant que vers le beau, soucieuse d’éveiller les jeunes esprits, elle a mérité ce jugement de Stendhal qui la considérait comme « une femme d’infiniment d’esprit ».Dans ses Mémoires sur Joséphine, publiés sous le voile de l’anonyme en 1829, du vivant de madame de Genlis, sa tante, mademoiselle Ducrest dit beaucoup de bien de celle-ci. Dans un parallèle entre madame de Staël et madame de Genlis, tout l’avantage est à sa tante. « Le mot aimable, dit-elle, semble avoir été fait pour la conversation de madame de Genlis. » Rien de plus vrai ; car, jusqu’à la fin, l’auteur du « Théâtre à l’usage des Jeunes personnes » exerçait sur ceux qui la voyaient dans le monde cette puissance de fascination qui lui a fait tant d’admirateurs. « (D.R.R).Exceptionnel et merveilleux exemplaire de présent, comptant parmi les rares imprimés sur grand papier vélin, somptueusement relié en maroquin citron de l’époque à large dentelle ornée, selon les instructions de Madame de Genlis, de lyres – l’instrument qui lui avait permis d’entrer à la Cour – et de couples d’oiseaux destiné vraisemblablement à son royal élève, le futur Louis-Philippe alors âgé de sept ans.Cet ouvrage fut l’un des fleurons du catalogue Martin Breslauer n°110 avec reproduction en couleurs sur double page porté au prix de 32 000 $ en décembre 1992 il y a près de trente ans (n°151).‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR45,000.00 (€45,000.00 )

‎LEMERCIER DE NEUVILLE, Louis.‎

Reference : LCS-18143

‎Théâtre des Pupazzi. Les Pupazzi de Lemercier de Neuville à travers 18 pièces ornées chacune d’une belle eau-forte.‎

‎Première édition collective regroupant les deux séries des Pupazzi parues en 1866 et 1868. Lyons, N. Scheuring, 1876.In-8 de (3) ff., xxvi pp., (1) f., 411 pp., (5) pp. Demi-maroquin citron à coins, dos à nerfs richement orné, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, fleurons mosaïqués en maroquin rouge et vert dans les caissons, couverture illustrée par Lalauze conservée. Reliure de l’époque signée de Masson-Debonnelle. 218 x 136 m.‎


‎Première édition collective regroupant les deux séries des Pupazzi parues en 1866 et 1868.Vicaire, V, 193.Louis Lemercier, dit Louis Lemercier de Neuville ou La Haudussière, né le 2 juillet 1830 à Laval et mort le 10 juin 1918 à Nice, est un marionnettiste, journaliste, chroniqueur, auteur dramatique et conteur français. Il est le créateur du Théâtre de Pupazzi français.Il débute par une brève carrière dans l'administration des postes. Il fonde ensuite plusieurs périodiques éphémères : le 4 mars 1855, il lance son premier journal intitulé La Muselière, journal de la décadence intellectuelle. Il écrit ensuite à L'Indépendance dramatique assez assidûment et publie, en 1855 et 1856, les Pastiches critiques des auteurs contemporains, les Inconnus célèbres, les Miettes de pain perdues, roman de genre. À la fin de 1856, il devient rédacteur en chef de L'Exemple. En 1857, il écrit des courriers de Paris dans la Presse théâtrale et fait jouer un vaudeville à l'Ambigu: Recette pour marier ses filles. En 1858, il fonde Le Parisien, journal illustré à 10 centimes. Il est aussi directeur du Foyer du 17 au 18 avril 1858. Il collabore par la suite à plusieurs journaux dont Le Figaro, Le Nain jaune, Le Monde illustré. En 1860, il ouvre un théâtre portatif de pupazzi avec la mise en scène sous forme de caricatures des célébrités du moment. Il eut un grand succès dans les salons de la fin du XIXe siècle. Sous des noms d'emprunt (la clef est dans une notice à la fin de chaque pièce), Lemercier de Neuville faisait jouer les hommes célèbres de son époque sous la forme de personnages de carton, les pupazzi. Ces dix-huit pièces, dont il était l'auteur, le machiniste, le manipulateur et les voix eurent un grand succès dans les salons de son temps.« La troupe des Pupazzi forme un personnel dramatique comme on n'en vit sur les planches d'aucun théâtre. Plus illustres que les sociétaires de la Comédie-Française, mieux d'accord que les chanteurs de l'Opéra, moins exigeants que les ténors de Russie et les fauvettes d'Amérique, plus amusants que les farceurs des Bouffes et du Palais-Royal, plus souples qu'Auriol, plus mignons que les acteurs de la troupe enfantine de feu le théâtre Comte, ces fantoches de bois et de chiffons ne représentent-ils pas l'idéal d'une troupe dramatique ? Impresario, auteur, acteur, souffleur, machiniste, décorateur et sculpteur, Lemercier de Neuville est l'âme de ce microcosme merveilleux ».Outre un portrait de l'auteur gravé sur cuivre par J. M. Fugère, chacune des 18 pièces est précédée d'une belle eau-forte (en-tête) gravée par Gheneutte, Taiee, Cham, Beauverie, Bertall. Précieux exemplaire de cet ouvrage recherché, conservé dans une élégante reliure signée de l’époque avec la couverture illustrée conservée.‎

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EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎BOURSAULT, Edme‎

Reference : LCS-16007

‎La Metamorphose des yeux de Philis, changez en astres. Pastoralle. Représentée par la Troupe Royale, Et mise au Theatre, par M. Boursault. Rare édition originale de la pièce la plus rare du théâtre de Boursault‎

‎Edition originale de la pièce la plus rare de Boursault. Exemplaire de dédicace relié en maroquin bordeaux de l’époque armorié. Paris, N. Pepingué, 1665.In-12 de (2) ff., (10) ff., 46 pp., (2) ff.bl. Annotations manuscrites sur la garde blanche. Relié en plein maroquin bordeaux, plats richement ornés d’un double encadrement de filets et d’une roulette dorés, grandes initiales « C » entrelacées et couronnées aux angles au sein d’un motif de palmes dorées, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, coupes décorées. Reliure de l’époque. 146 x 82 mm.‎


‎Rare édition originale de la pièce la plus rare du théâtre de Boursault, qui fut représentée sur le Théâtre de l’Hôtel de Bourgogne en 1665. Brunet, I, 1183. Pour cette comédie en trois actes et en vers, « l’auteur a puisé son sujet dans le poème de l’abbé de Cerisy. Pour se venger de la préférence que Philis accorde à Daphnis, Apollon empoisonne l’eau d’une fontaine où ces deux amans doivent aller boire. Daphnis y trouve la mort, et Philis, emportée par les vents, revoit son berger dans l’Olympe, où Jupiter les unit, et change en astres les yeux de la Bergère. Le caractère des deux amants offre un mélange de tendresse et de naïveté, de naturel et de sensibilité... » (Annales dramatiques ou Dictionnaire général des théâtres, p. 591) « Boursault (1638-1701) est un de ces auteurs dramatiques qui, au XVIIe siècle, eurent de la vogue à défaut de gloire, et dont quelques productions sont encore estimées aujourd’hui. Lorsqu’il vint à Paris en 1651, il ne savait encore que le patois de sa province : quelques années après, il était devenu un écrivain assez remarquable pour qu’on le chargeât de composer un livre destiné à l’éducation du Dauphin. Boursault plaisait par les qualités du cœur aussi bien que par celles de l’esprit ; son caractère franc et ouvert lui fit beaucoup d’amis. Il fut lié avec la plupart des gens de lettres ses contemporains, si l’on en excepte Molière ». Précieux et bel exemplaire de dédicace relié en maroquin bordeaux à fine dentelle de l’époque, aux armes et aux chiffres du marquis de Castelnau, le dédicataire de la pièce. Il provient de la célèbre collection Soleinne « Exemplaire de dédicace. – Cette pièce, dont Boileau s’est tant moqué, et qui est imitée d’un poème de Cerisey, parait être la plus rare du théâtre de Boursault ». (Collection Soleinne, I, n°1357). Jacques de Castelnau (1620-1658), marquis de Castelnau, petit-fils de Michel de Castelnau, est un aristocrate et militaire français du XVIIe siècle. Il se distingue pendant la guerre de Trente Ans en tant que lieutenant général des armées du roi en Flandres, et est élevé à la dignité de maréchal de France en 1658. Provenance : collection Soleinne.‎

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EUR9,900.00 (€9,900.00 )

‎DUMAS FILS (Alexandre)‎

Reference : 18347

‎Théâtre complet [suivi de:] Théâtre des autres‎

‎ Paris, Calmann Lévy, -18901894. 7 + 2 vol. in-8, demi-maroquin à coins indigo de Lortic, doubles filets dorés sur les plats, dos à nerfs orné de caissons dorés et mosaïqués de motifs quadrilobes rouges, tête dorée, couverture conservée (dos éclaircis, quelques petites épidermures, 4 petits accidents sur le 1er et le 2e volumes). ‎


‎Belle édition du Théâtre complet et du Théâtre des autres (dont l'idée originale n'était pas de Dumas fils comme il l'explique dans sa préface). Elle est illustrée des compositions en noir d'A. Robaudi gravé par Abot et de leur suite en noir. Un des 135 exemplaires sur grand papier vergé, unique tirage annoncé. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

Phone number : 09 78 81 38 22

EUR600.00 (€600.00 )

‎CORNEILLE; MOLIÈRE; RACINE‎

Reference : 111695

(1962)

‎Theatre classique français/ complet en 12 volumes‎

‎Club frncais du livre 1962 in8. 1962. plein basane rouge. Tomes I-V : OEUVRES DE CORNEILLE "Théâtre complet de Corneille" (5 volumes): Mélite Clitandre La Veuve La Galerie du palais La Suivante La Place royale La Comédie des Tuileries Médée L'illusion comique Le Cid Horace Cinna Polyeucte Pompée Le Menteur La Suite du menteur Rodogune Théodore Héraclius Andromède Don Sanche d'Aragon Nicomède Pertharite Oedipe La Conquête de la Toison d'or Sertorius Sophonisbe Othon Agésilas Attila Tite et Bérénice Pulchérie Suréna. Présenté et annoté par Jacques Lemarchand. avec une présentation plusieurs préfaces et des notes de Jacques Lemarchand la "Vie de Corneille" par Fontenelle chronologie avertissements le "Discours du poème dramatique" le "Discours de la tragédie" le "Discours des trois unités" et plusieurs lettres de CORNEILLE et 6 gravures de scènes du XVIIème siècle reproduites sur double page pour "Andromède". Tomes VI-X : OEUVRES DE MOLIERE "Théâtre complet de Molière" (5 volumes): La Jalousie du Barbouillé Le Médecin volant L'Etourdi Dépit amoureux Les Précieuses ridicules Sganarelle Dom Garcie de Navarre L'Ecole des maris Les Facheux L'Ecole des Femmes L'Impromptu de Versailles Le Mariage forcé Les Plaisirs de l'île enchantée La Princesse d'Elide Le Tartuffe Dom Juan L'Amour médecin Le Misanthrope Le Médecin malgré lui Mélicerte Pastorale comique Le Sicilien Amphitryon George Dandin L'Avare Monsieur de Pourceaugnac Les Amants magnifiques Le Bourgeois Gentilhomme Psyché Les Fourberies de Scapin La Comtesse d'Escarbagnas Les Femmes savantes Le Malade imaginaire Remerciement au Roi. Présenté et annoté par Alfred Simon. présentations et notes d'Alfred SIMON la "Vie de Monsieur de Molière" de GRIMAREST (1705) et la préface de l'édition de LA GRANGE et VIVOT chronologie lettres de MOLIÈRE 11 gravures reproduites dont 10 à double page. Tomes XI-XII : OEUVRES DE RACINE "Théâtre complet de Racine" (2 volumes) présenté et annoté par Roland Barthes: La Thébaïde Alexandre le Grand Andromaque Britannicus Bérénice Bajazet Mithridate Iphigénie Phèdre Esther Athalie Les Plaideurs Très Bon Etat scan du tome 1 seul BIEN COMPLET DES 12 VOLUMES‎


Livres-sur-sorgue - Isle-sur-la-sorgue

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Reference : 42550

(1803)

‎[Théâtre. Marmontel adapté. Manuscrit]. Le Philosophe Soi-disant ou le Faux Sage comédie.‎

‎Sans lieu, , 1803. In-4 manuscrit de (2)-142 pp. à 25 lignes par page, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, triple filet doré d’encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l’époque). ‎


‎Version inédite adaptée pour le théâtre du conte de Marmontel Le Philosophe soi-disant; paru en 1759 dans les pages du Mercure de France puis en 1765 dans le recueil des "Contes Moraux". Le conte relate comment les membres d’une petite société rejettent un philosophe qui manque de naturel et de « belle humeur ».Deux pièces avaient été tirées de ce même conte, la première en 1766 par Louis Lesbros de la Versane sous le titre Le Philosophe soi-disant, comédie en vers et en trois actes (Amsterdam, Paris, Gueffier fils, 1766) suivi en 1767 de la création d’Amélie Caroline de Kinschot imprimée sous le titre Le Philosophe soit-disant, comédie en 3 actes et en prose, tirée des contes de M. de Marmontel, par Mlle A. C. de K. (Maestricht, J. Lekens, 1767).Cette nouvelle adaptation en trois actes restée anonyme « achevée d’estre ecrite ce 27 may 1803 » (colophon) après la mort de Marmontel (1723-1799) apporte une première modification dans le titre augmenté des termes « faux sage », employés à la même époque par Madame de Genlis pour se récrier sur la prétendue moralité des "Contes moraux" de Marmontel fustigeant plus particulièrement Le Philosophe soi-disant qui montre « un faux sage tenu en laisse par une vieille et riche présidente » (Madame de Genlis et le théâtre d'éducation au XVIIIe siècle par Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval, p. 111). Madame de Genlis avait publié en 1802 ses Nouveaux contes moraux, Bélisaire en 1808 (quarante ans après celui de Marmontel), enfin Le Philosophe pris au mot ou le mari corrupteur en 1803, l’année même de notre Philosophe soi-disant ou faux sage.On ajoute à la distribution (où l’on retrouve Clarice, la Présidente de Ponval, Cléon, Ariste etc.) Monsieur Grapineau financier, un Notaire, un Maître d’hôtel, un laquais qui distingue encore cette nouvelle adaptation des précédentes.Beau manuscrit d'une pièce inédite, relié à l'époque. Quelques discrètes restaurations.Barbier, III, 874 ; Soleinne III, 3202. ‎

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EUR1,000.00 (€1,000.00 )

Reference : 42685

(1677)

‎[Théâtre Jésuite. Manuscrit]. Lysimachus tragédie.‎

‎S.l.n.d. (Paris, , c.1677). Manuscrit petit in-4 (16 x 23 cm) de 91 pp., veau brun, dos orné à nerfs (reliure de l’époque). ‎


‎Tragédie anonyme qui fut représentée sur le théâtre du Collège de Clermont de la Compagnie de Jésus - collège de Louis le Grand - le 5 août 1677 pour la distribution des prix fondés par le roi. L’argument et le scénario sont attribués au Pères Charles de La Rue (1643-1725) et René Rapin (1621-1687), empruntés à la pièce Agathocles du même Charles de La Rue. Contient : Prologue de l’Amour et de l’Amitié ; Lysimachus Tragédie Acte I (- V) ; pièce liminaire.Provenance : séminaire saint François Xavier de la Société des Missions Étrangères fondée rue du Bac à Paris en 1663 (inscription manuscrite postérieure dans la marge supérieure du prologue « de la classe de St François Xavier rue du Bacq ») - société qui recruta et forma des prêtres destinés à l'évangélisation des pays extra-européens. La première chapelle du séminaire dédiée à la Sainte-Famille, fut remplacée en 1683 par celle dédiée à Saint François Xavier. Avant la Révolution, le séminaire prenait des pensionnaires dont le confesseur de la reine Marie Leczynska et l’abbé Edgeworth de Firmont, dernier confesseur de Louis XVI. Ce séminaire rebâti en 1736, fut supprimé en 1792 ; sa bibliothèque contenant alors 20000 volumes. Il fut vendu en 1796 et rétabli en 1805. De 1802 à 1868, sa chapelle a été succursale de Saint-Thomas-d’Aquin. Remplacée à cette dernière date par l’église Saint François Xavier dont la construction venait d’être achevée, elle a été alors rendue au séminaire. La Société des Missions Étrangères se trouve encore aujourd’hui 128 rue du Bac. Rare copie manuscrite contemporaine de sa création d'une pièce présentée en 1677 au Collège de Louis le Grand de la Compagnie de Jésus à Paris. Coiffes usées, pâles rousseurs.Sommervogel VI, col. 230, n°112 ; Desgraves, Répertoire des programmes des pièces de théâtre jouées dans les collèges en France 1601-1700, n°109. ‎

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EUR2,000.00 (€2,000.00 )

‎Voltaire‎

Reference : 79948

(1821)

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‎CORNEILLE, Pierre‎

Reference : LCS-18332

‎Le Théâtre de P. Corneille. Revue & corrigé par l’Autheur. I. [II. et III.] partie. Superbe exemplaire à grandes marges relié en maroquin rouge de Cuzin provenant de la bibliothèque du sculpteur Weber.‎

‎La plus rare des grandes éditions en partie originale du Théâtre de Pierre Corneille imprimée à Paris en 1660, «à ses yeux l’une des plus importantes »; elle manquait à la collection Dennery. Imprimé à Rouen, et se vend à Paris, chez Augustin Courbé Et chez Guillaume de Luyne, 1660. Avec privilège du roy. 3 volumes in-8. On joint à cette édition les deux volumes suivants imprimés dans le même format et avec les mêmes caractères: - Poëmes dramatiques de T. Corneille. I. [II.] partie. Imprimé à Rouen, et se vendent à Paris, chez Augustin Courbé Et Guillaume de Luyne, 1661. Avec privilège du Roy. 2 volumes in-8. Soit en tout 5 volumes petit in-8 de: I/ xc pp., (6) pp. dont 1 gravure à pleine page, 704 pp.; II/ cxvii pp., (10) pp., 720; III/ lxxxiiii pp., (5) pp., pp. 1 à 178, (2) ff. comportant un tirage à part des pp. 177-178, pp. 179 à 632; I/ (2) ff., 710 pp., (2) pp.; II/ (4) pp., 652, (4) pp., la dernière blanche. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, double filet or sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. Cuzin. 163 x 105 mm.‎


‎La plus rare des grandes éditions en partie originale des Œuvres de Pierre Corneille ornée de 39compositions gravées sur cuivre d’après François Chauveau. I. Partie: Le frontispice représente un cartouche surmonté de deux Amours tenant une couronne; on lit dans le centre du cartouche le titre et la date de 1660. Le volume renferme 8 pièces (de Mélite à l’Illusion) accompagnées chacune d’une figure. Les figures de Mélite, de Clitandre, de la Veuve, de la Suivante, de la Place royale, de l’Illusion sont signées F. C(hauveau), delin.; H. D(avid), sculp.; celles de la Gallerie du Palais et de Médée sont signées L. S(pirinx). II. Partie: Le frontispice représente un cartouche soutenu par deux Amours sonnant de la trompette; il porte la date de 1660. Le volume contient 8 pièces placées dans cet ordre: le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte, Pompée, Théodore, le Menteur et la suite du Menteur. Les figures du Cid, de Cinna, de Polyeucte, du Menteur, de la Suite du Menteur et de Théodore sont signées de Chauveau et de David; celle d’Horace est signée de Spirinx, celle de Pompée ne porte pas de signature. III. Partie: Le frontispice, qui représente un cartouche surmonté d’une corbeille de fleurs, est daté de 1660 et signé: I. Math[eus]f. Le volume renferme 7 pièces accompagnées de 7 figures: Rodogune, Héraclius, Andromède, D. Sanche, Nicomède, Pertharite et Œdipe. Les figures de Rodogune et de Don Sanche sont signées de L. Spirinx; celles d’Héraclius, d’Andromède et de Pertharite sont signées de Chauveau et David; celles de Nicomède et d’Œdipe sont signées de Matheus. Le privilège est daté de janvier 1653, sans indication du quantième; il est donné pour neuf ans à Corneille lui-même, qui déclare le céder à Augustin Courbé et Guillaume de Luyne, suivant l’accord fait entre eux. On lit à la fin: Achevé d’imprimer pour la première fois, [en] vertu du présent privilège, le dernier d’octobre 1660, à Rouen, par Laurens Maurry. En 1664, Corneille soumit ses pièces à une première révision; il introduisit aussi quelques changements dans les pièces qui formèrent la Seconde partie publiée en 1648. Les éditions qui suivirent reproduisirent fidèlement le texte arrêté alors par le poëte; les quelques variantes qu’on y relève sont le plus souvent le fait des typographes ou le résultat du hasard. En 1660, Corneille fit une nouvelle révision de son théâtre. Il agrandit le format qu’il avait précédemment adopté, rendit ses volumes plus symétriques, mit en tête de chacun d’eux un Discours spécialement écrit pour l’édition, et des Examens dans lesquels il passa en revue chacune de ses pièces. Corneille lui-même nous entretient dans une lettre à l’abbé de Pure, datée du 25 aout 1660, de la peine que lui donna la publication de ce nouveau recueil, en particulier la confection des Discours: «Je suis, dit-il, à la fin d’un Travail fort pénible sur une matière fort délicate. J’ay traité en trois Préfaces les principales questions de l’art poétique sur mes trois volumes de Comédies. J’y ay fait quelques explications nouvelles d’Aristote, et avancé quelques propositions, et quelques maximes inconnues à nos Anciens. J’y réfute celles sur lesquelles l’Académie a fondé la condamnation du Cid, et ne suis pas d’accord avec Mr d’Aubignac de tout le bien mesme qu’il a dit de moy. Quand cela paroistra, je ne doute point qu’il ne donne matière aux Critiques, prenez un peu ma protection. Ma première Préface examine si l’utilisté ou le plaisir est le but de [la] Poésie Dramatique, de quelles utilités elle est capable et quelles en sont les parties, tant intégrales comme le Sujet et les mœurs, que de quantité comme le Prologue, l’Épisode et l’Exode. Dans la seconde je traite des conditions du Sujet de la belle tragédie, de quelle qualité doivent estre les incidents qui la composent et les personnages qu’on y introduit afin de sentir la pitié et la crainte, comment se fait la purgation des passions par cette pitié et la crainte, et des moyens de traiter les choses selon le vraysemblable ou le nécessaire. Je parle en la troisième des trois unitez, d’action, de jour et de lieu. Je croy qu’après cela, il n’y a plus guère de questions d’importance à remuer et que le reste n’est que la broderie qui (sic) peuvent ajouter la Rhétorique, la Morale et la Politique.» (Marty-Laveaux, t. xè, pp. 486 sq.; l’original est à la Bibliothèque nationale, msc. Franç., n° 12763, folio. 157 sq.) Magnifique exemplaire à grandes marges de cette édition en partie originale, l’une des plus rares et aux yeux de Corneille les plus importantes, comprenant en outre un tirage à part des pages 177 et 178 du volume III du Théâtre de Corneille. Provenance: Weber avec ex-libris.‎

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‎DUMAS, Alexandre et GAILLARDET‎

Reference : LCS-17339

‎La Tour de Nesle, Drame en cinq actes et en neuf tableaux, par MM. Gaillardet et ***, représenté, pour la première fois, à Paris, sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 29 mai 1832. Édition originale « rare et très recherchée » de ce drame d’Alexandre Dumas.‎

‎Parmi les 251 œuvres d’Alexandre Dumas recensées par le bibliographe M. Clouzot (Guide du bibliophile français du XIXe siècle, Paris, 1996) 4 seulement portent la mention « très recherchée » : Les Trois Mousquetaires ; Le Comte de Monte-Christo ; La Tour de Nesle ; Mes Mémoires. Paris, J. N. Barba, 1832.In-8 de (4) ff., 98 pp., relié comme souvent sans les (2) pp. d’annonces commerciales du libraire Demi-maroquin bordeaux à coins, dos lisse orné d’un fleuron doré, témoins. Reliure signée de Champs, vers 1870.209 x 130 mm.‎


‎Édition originale « rare et très recherchée » (Clouzot p. 94) de ce drame d’Alexandre Dumas représenté pour la première fois à Paris sur le théâtre de la Porte Saint-Martin le 29 mai 1832.« Pièce célèbre devenue rare. » Carteret, I, 314.Parmi les 251 œuvres d’Alexandre Dumas recensées par le bibliographe M. Clouzot (Guide du bibliophile français du XIXe siècle, Paris, 1996) 4 seulement portent la mention « très recherchée » : Les Trois Mousquetaires ; Le Comte de Monte Christo ; La Tour de Nesle ; Mes Mémoires.« Très rare. Exemplaire avec la couverture. Vendu » pouvait-on lire dans le Bulletin de la Librairie Morgand et Fatout dès 1884 (n°11117). « Drame en cinq actes d’Alexandre Dumas père (1803-1870) et Frédéric Gaillardet (1808-1882), représenté en 1832. Une légende fait de la tour de Nesle le théâtre de plus d’un crime : c’est là, en effet, que Marguerite de Bourgogne, l’épouse légitime du roi Louis X et ses propres sœurs auraient massacré leurs amants après certaine nuit d’amour, dont nul ne fut jamais témoin. Cette légende a fourni le sujet du drame qui nous intéresse, un des premiers du théâtre romantique après le triomphe d’’Hernani’, de Victor Hugo en 1830. Léonet de Bournouville, page du duc de Bourgogne, est l’amant de la princesse Marguerite ; de cette liaison, deux enfants sont nés. Le duc de Bourgogne veut faire enfermer sa fille dans un couvent ; pour échapper à cette éventualité, Margeurite pousse Léonet à assassiner le duc. Mais, épouvantée par son crime et voulant effacer le souvenir de sa passion et de ses conséquences, elle ordonne au page de partir et confie les nouveau-nés à un homme afin qu’il les noie. N’ayant pas le cœur d’accomplir son horrible mission, ce dernier abandonne les jumeaux devant Notre-Dame, après leur avoir marqué le bras, à tous deux, d’une croix, avec la pointe de son poignard. Les années passent : l’ancien page, devenu un valeureux officier, revient à Paris, sous le nom de Buridan. Les enfants abandonnés sont devenus deux séduisants cavaliers, Philippe et Gaultier Daulnay. Philippe, dans la triste tour de Nesle, est assassiné ; Gaultier, qui veut se venger des meurtriers de son frère, est passionnément amoureux de Marguerite qui a fait tuer Philippe (sans le savoir, elle est la mère des deux frères) ; pour la première fois de sa vie peut-être, en face de Gaultier, elle éprouve un sentiment pur. Elle décide de faire mourir Buridan, puisque celui-ci sait que Philippe a été tué sur l’ordre de la reine ; mais Buridan dévoile sa véritable identité et parvient à se faire nommer premier ministre. Il apprend par hasard que Gaultier est son propre fils, alors qu’il a déjà causé sa perte en l’envoyant à la tour de Nesle [...] » (Dictionnaire des Œuvres, VI, p. 454).Précieux exemplaire de cette originale littéraire de la plus grande rareté, grand de marges avec de nombreux témoins, sans rousseur, relié par Champs vers 1870.‎

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Reference : 312

(1769)

‎[Théâtre]. Recueil de six pièces relatives au Théâtre et à l'Opéra.‎

‎, , 1769-1771. In-8, basane brune, dos lisse orné, double filet d'encadrement doré sur les plats, pièce de titre en maroquin rouge, armes sur les plats (reliure de l'époque). ‎


‎Recueil riche qui montre différents aspects de l'Opéra dans la seconde partie du XVIIIe siècle, période extrêmement brillante pour ce genre. Rousseurs. Deux petits trous de ver sur le deuxième plat. Aux Armes du baron Anne-Léon de Montmorency.Concours Pittoresque pour l'Embellissement de l'Opéra. A Londres Et se trouve à Paris, Chez Le Jay, 1770. In-8 de 39 pp. Description de quatre tableaux soumis au salon du Louvre, à l'inspection et au jugement du public dont l'un est destiné à orner le plafond du nouvel opéra.SEDAINE. Le Déserteur Drame en trois Actes, en prose mêlée de musique. La Musique par M*** Représentée, pour la première fois, par les Comédiens Italiens ordinaires du Roi, le Lundi 6 Mars 1769. A Paris, Chez Claude Herissant, 1769. In-8 de VIII-(2)-82-(2) pp. Édition originale. Quérard IX, 10.[LA HARPE]. Mélanie, Drame en trois actes et en vers. A Amsterdam, Chez Henri-Jacob-Jonas Wan-Harrewelt, 1770. In-8 de 64 pp. Édition originale. Barbier III, 120.[BILLARD (Étienne)]. Du Théatre et des causes de sa décadence : Epitres aux Comédiens François et au Parterre. A Londres, Et se trouve à Paris Chez Valade, 1771. In-8 de 16 pp. Édition originale. Barbier IV, 692.SAUVIGNY. Le Persifleur, Comédie en trois actes et en vers. Représentée pour la premiere fois par les Comédiens François ordinaires du Roy, le 8 Février 1771. A Paris, Chez Delalain, 1771. In-8 de XV-(1)-76 pp.SAUVIGNY. L'Amoureux de Quinze ans, ou la double fête, Comédie en trois actes et en prose, Mêlée d'Ariettes ; Dédiée à S.A.S. Monseigneur le Duc de Bourbon. Les paroles sont de M. Laujon. La Musique de M. Martiny. Représentée pour la première fois par les Comédiens Italiens Ordinaires du Roi, le Jeudi 18 Avril 1771. A Paris, Chez la Veuve Duchesne, 1771. In-8 de (8)- 88 pp.Olivier-Hermal-Roton, planche 809. ‎

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‎Collectif‎

Reference : 100088079

(1993)

‎Cahiers du théatre Jeu n° 66 / théatre femmes‎

‎Cahier du theatre jeu 1993 in8. 1993. broché. 214 pages. Très bon état‎


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‎ROUSSEAU (Jean-Jacques).‎

Reference : 41098

(1758)

‎J. J. Rousseau Citoyen de Genève, à Mr. d'Alembert, De l'Académie françoise,... Sur son Article Genève Dans le VIIe Volume de l'Encyclopédie, et particulièrement, sur le projet d'établir un Théâtre de comédie en cette Ville.‎

‎A Amsterdam, chez Marc Michel Rey, 1758. In-8 de XVIII-264-(8) pp., basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque). ‎


‎Édition originale. C'est une réponse à l'article "Genève" de l'Encyclopédie, dans lequel d'Alembert, inspiré par Voltaire, demandait l'établissement d'un théâtre à Genève où, depuis Calvin, les représentations étaient interdites. Rousseau répond en présentant son point de vue sur le théâtre. Selon lui, la tragédie est condamnable, parce qu'elle excite les passions, et la comédie parce qu'elle ridiculise la vertu.En outre, les comédiens, dont les moeurs sont dépravées, offrent un exemple déplorable aux honnêtes citoyens. Rousseau s'oppose encore une fois à Voltaire, lui-même auteur dramatique, et à Diderot qui a élaboré le drame bourgeois. L'une des cibles principales de sa critique est Le Misanthrope de Molière : la vertu ridiculisée aux yeux du public mondain. « On ne peut s'empêcher de penser à Rousseau, si mal à l'aise dans les salons et si maladroit dans les conversations mondaines ». Dufour (77) donne une collation erronée ; Tchemerzine V, 535 ; Gagnebin V, p. 1812. ‎

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‎RESTIF DE LA BRETONNE (Nicolas-Edme).‎

Reference : 15958

(1770)

‎La Mimographe, ou Idées d'une Honnête-Femme pour la Réformation du Théâtre national.‎

‎Amsterdam, La Haye, Changuion, Gosse et Pinet, 1770. 2 parties en 1 vol. in-8 de 466 pp., cartonnage, pièce de titre en maroquin rouge sur le dos (reliure du XIXe siècle). ‎


‎Édition originale. Deuxième titre des Idées singulières, après Le Pornographe. Il est rare car il ne fut pas réédité par l'auteur (bien que celui-ci ait voulu le refondre) ni contrefait.Il comprend, en filigrane d'un roman épistolaire, deux parties distinctes sur le théâtre. La première est principalement constituée d'un projet de réforme du théâtre destiné à le moraliser et à en clarifier la théorie. La seconde rassemble des notes érudites éclairant le propos, en particulier sur la légitimité même du théâtre, avec des références aux auteurs antiques comme à Antoine-François Riccoboni et Jean-Jacques Rousseau, sur les différents types de représentation scénique, dont l'opéra et la danse.Exemplaire sans le feuillet A1 de faux-titre qui manque le plus souvent (recto : Idées singulières Tome second - verso : Fautes à corriger).Ex-libris T. Heyndrickx. Lacroix, p. 104 ; Rives Childs, p. 215. ‎

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‎RESTIF DE LA BRETONNE (Nicolas-Edme).‎

Reference : 40317

(1770)

‎La Mimographe, ou Idées d'une Honnête-Femme pour la Réformation du Théâtre national.‎

‎Amsterdam, La Haye, Changuion, Gosse et Pinet, 1770. 2 parties en 1 vol. in-8 de 466 pp., basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge sur le dos (reliure de l'époque). ‎


‎Édition originale complète du feuillet A1 de faux-titre qui manque le plus souvent (recto : Idées singulières Tome second - verso : Fautes à corriger).Deuxième titre des Idées singulières, après Le Pornographe. Il comprend, en filigrane d'un roman épistolaire, deux parties distinctes sur le théâtre. La première est principalement constituée d'un projet de réforme du théâtre destiné à le moraliser et à en clarifier la théorie. La seconde rassemble des notes érudites éclairant le propos, en particulier sur la légitimité même du théâtre, avec des références aux auteurs antiques comme à Antoine-François Riccoboni et Jean-Jacques Rousseau, sur les différents types de représentation scénique, dont l'opéra et la danse.Très bon exemplaire.Exemplaire Édouard Fournier (signature manuscrite), bibliographe et bibliothécaire (1819-1880) et note manuscrite du même sur le faux-titre à l'endroit où la mention Tome second a été caviardée : Il y avait ici tome Second. Le Pornographe, comme on le voit au bas de la p. suivante, était le tome 1er de ces Idées Singulières.Lacroix, p. 104 ; Rives Childs, p. 215. ‎

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‎MERCIER (Louis-Sébastien).‎

Reference : 16630

(1778)

‎Théâtre complet de M. Mercier. Avec de très belles figures en taille douce. Nouvelle édition.‎

‎Amsterdam et Leyde, B. Vlam, J. Murray, 1778-1784. 4 vol. in-8 de VIII-431 pp. ; (4)-V-383 pp. ; (6)-436 pp. ; (4)-XXVIII-372 pp., veau porphyre, dos lisses richement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, triple filet or encadrant les plats, coupes filetées or, tranches jaspées (reliure de l' époque). ‎


‎Première édition collective du Théâtre de Mercier. Elle offre Jenneval, Le Déserteur, Olinde et Sophonie, Natalie, Le Juge, Le Faux Ami, Childéric Premier, Jean Hennuyer, L'Indigent, La Brouette du vinaigrier, Molière, La Destruction de la Ligue, Zoé, Les Tombeaux de Vérone.L'illustration comprend 14 jolies figures gravées en taille-douce par Fritzius et Godin d'après Marillier.« Mercier est LE dramaturge. Dans l'histoire du "drame", aucun auteur n'est au XVIIIe siècle plus constant, plus prolifique ou plus ambitieux » (Martine de Rougement in Louis Sébastien Mercier. Un hérétique en littérature, p. 123). Son théâtre devait notamment exercer une influence marquée sur Friedrich Schiller.Très jolie collection en reliure décorée du temps.Cohen - De Ricci II, 701. ‎

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‎Gueullette (J.-E.).‎

Reference : 39639

(1938)

‎Thomas-Simon Gueullette. Notes et souvenirs sur le théâtre italien au XVIIIe siècle.‎

‎Paris, Droz, 1938. In-8 de 220 pp., demi-basane rouge, dos à nerfs, couverture conservée (reliure de l'époque). ‎


‎Édition originale illustrée de 10 planches hors texte. Thèse pour le doctorat ès lettres présentée à la Faculté des lettres de l'Université de Paris par J.-E. Gueullette.Dramaturge, conteur, juriste, Thomas-Simon Gueullette (1683-1766) également bibliophile et collectionneur, reste surtout connu par ses contes et une soixantaine de pièces de théâtre représentées pour la plupart au Théâtre-Italien. ‎

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‎[CARMONTELLE (Louis Carrogis dit)].‎

Reference : 39747

(1771)

‎Théâtre du Prince Clénerzow, Russe, Traduit en François par le Baron de Blening, saxon.‎

‎Paris, Sébastien Jorry, 1771. 2 vol. in-8 de 330-(2) pp. ; 351-(1) pp. (1) f. d'errata, titre gravé, veau marbré, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque). ‎


‎Édition originale ornée d'une page de titre gravée. Recueil de pièces de théâtre de Carmontelle (1717-1806) qui se fit connaître comme peintre et littérateur : portraitiste de nombreuses personnalités du XVIIIe siècle il fut à l’origine de l’aménagement du parc Monceau ; écrivain spirituel, il publia ces deux volumes de comédies (Les Faux inconstans, Le Souper ou le mariage à la mode, Le Billet perdu, Les Acteurs de société, Les Bonnes amies, Le Mari médecin, Les Liaisons du jour, Les Hommes à la mode) dont le titre « était assurément bien combiné pour donner de la tablature aux curieux, d'autant plus que Carmontelle, caché sous ces deux masques (Clénerzow et baron de Blening), sut garder sur sa paternité, le plus profond secret. Il mit aussi dans ces deux volumes le meilleurs de son portefeuille, celles de ces pièces qui se rapprochaient le plus de la vrai comédie, et qui auraient besoin d'être à peine légèrement remanié pour pouvoir même aujourd'hui figurer au théâtre avec succès ». (Larousse).Bel exemplaire.De la bibliothèque "de Mr le Baron de Nervo" avec son ex-libris armorié qui servit au père Gonsalve de Nervo (1804-1897) puis à son fils Robert de Nervo (1842-1909). ‎

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