Grand et beau portrait photographique de François Mauriac, saisi chez lui à la fin de sa vie, la main impérieusement dirigée vers un interlocuteur invisible. Tirage original d’époque (fin des années 60) en noir et blanc, 20 x 30 cm, probablement pour L’Express, non crédité. On ne peut manquer en regardant ce portrait fortement contrasté de Mauriac de penser à celui que faisait Henri Béraud dans Quinze jours avec la mort: "Long comme une lame, très brun, presque olivâtre, le front haut, un visage âpre, étroit, presque desséché. On ne voyait d’abord aux creux d’orbites pareils à des soupiraux que les tisons de ses yeux". Bel état.