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‎BANVILLE (Théodore)‎

Reference : 3372

(1869)

‎Né à Moulins. 1823-1891. Poète, dramaturge et critique littéraire. Ami de Victor Hugo, de Charles Baudelaire et Théophile Gautier. Romantique et parnassien, Banville a été un auteur respecté et admiré de ses contemporains. Son recueil « Odes funambulesques » publié chez Poulet-Malassis, en 1857, peu de temps avant la parution des Fleurs du Mal chez le même éditeur, lui apporta une consécration. M.A.S. « Théodore de Banville » titré « A ma Mère » et daté « le 16 février 1869 ». 1 page grand in-folio.‎

‎ 16/02/1869 TRÈS BEAU SONNET EMPREINT DE TENDRESSE FILIALE EN HOMMAGE À SA MÈRE ÉLISABETH-ZÉLIE DE BANVILLE :...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce nest pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt quavec la nuit seffacent les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration, lui rendit souvent hommage dans ses poésies. Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, souvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux denfants... ». Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878), Banville déclarait : « Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des œuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme. Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...). CE PRÉSENT POÈME SEMBLE INÉDIT. ‎


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EUR750.00 (€750.00 )

‎BAUDELAIRE Charles‎

Reference : 62164

(1858)

‎Lettre autographe signée adressée à sa mère : «Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise.»‎

‎[Paris] 13 [juillet] 1858 (mal datée « juin »), 13,3x20,6cm, 2 pages sur un feuillet remplié.‎


‎Lettre autographe signée de Charles Baudelaire, rédigée au crayon de papier, adressée à sa mère. Papier en-tête à tampon sec du Grand Hôtel Voltaire, Faubourg Saint-Germain. Adresse de Madame Aupick à Honfleur (Calvados) de la main de l'auteur ainsi que plusieurs tampons postaux en dates des 13 et 14 juillet 1858. Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Trace de sceau de cire avec initiales de Charles Baudelaire au crayon, probablement de la main de l'auteur. Un morceau de papier du second feuillet a été amputé, sans atteinte au texte. Cette lettre a été publiée pour la première fois dans la Revue de Paris le 15 septembre 1917. Ancienne collection Armand Godoy, n°102. Précieux document, témoignage d'un moment décisif de la vie du poète?: la réconciliation avec la désormais veuve Aupick, cette mère sacrée «?qui hante le cur et l'esprit de son fils?». Baudelaire, victorieux, a surmonté l'obstacle que représentait l'encombrant beau-père, dont il a même souhaité la mort?: il est prêt à reprendre sa place auprès de sa mère dont il s'est souvent senti délaissé. Après le décès de son mari en avril 1857, cette dernière invite son fils à venir vivre à ses côtés dans sa «?maison-joujou?» de Honfleur. Cette lettre nous montre un Baudelaire en proie à des sentiments complexes?: déchiré entre son aspiration à un idéal fusionnel et son inexorable attraction vers le spleen. Pour le «?bas bohème?» (comme l'appellent les Goncourt) harcelé par les créanciers, Honfleur et l'attention exclusive de sa mère, sont les promesses de l'accomplissement de sa destinée poétique. C'est en ces termes que le poète fait part de cet espoir à ses amis, notamment Antoine Jaquotot (d'ailleurs cité à la fin de la lettre que nous proposons)?: «?Je veux décidément mener cette vie de retraite que mène un de mes amis, [...] qui, par la vie commune qu'il entretient avec sa mère a trouvé un repos d'esprit suffisant pour accomplir récemment une fort belle uvre et devenir célèbre d'un seul coup.?» (20 février 1858) «?Tu vas, dans peu de jours, recevoir le commencement de mon déménagement [...]. Ce seront d'abord des livres - tu les rangeras proprement dans la chambre que tu me destines.?» Avec ses livres, il confie à sa mère le soin de lui composer un univers de création idéal. Mais en marge de ses promesses et espoirs d'une vie enfin paisible et sereine, Baudelaire laisse transparaître son attachement à sa vie de poète maudit?: «?Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise.?» Au-delà de ses «?nouveaux embarras d'argent?» c'est bien son uvre qui le retient à la capitale?: «?Si mon premier morceau à la Revue contemporaine a été retardé, c'est uniquement parce que je l'ai voulu; j'ai voulu revoir, relire, recommencer et corriger.?» Le «?premier morceau?» évoqué par Baudelaire n'est autre «?De l'Idéal artificiel, le Haschisch?», premier texte des Paradis artificiels à venir (1860), qui ne paraîtra que dans le numéro du 30 septembre 1858 de la revue. Ce passage de la lettre, montrant l'acharnement perfectionniste de Baudelaire, rappelle la complexité tentaculaire des brouillons et épreuves du poète qui, jusqu'au dernier instant (jusque sur les premiers exemplaires de ses Fleurs du Mal, voir notre exemplaire), n'a de cesse de le corriger méticuleusement. En dépit de ses problèmes financiers, le poète corrige et modifie sans relâche, ne pouvant alors proposer qu'un nombre d'articles très restreint. Pourtant Baudelaire croit plus que jamais à son enrichissement par l'écriture et promet: «?Cette fois-ci je m'en tirerai à moi tout seul, sans emprunter un sol.?» Baudelaire ne quittera finalement Paris pour Honfleur qu'en janvier 1859 et n'y restera pas. Au bout de quelques semaines, il s'ennuiera de l'effervescence parisienne et surtout de Jeanne Duval qui le réclame?: il quitte sa mère pour son amante et regagne sa Babylone, inexorablement attiré par le spleen. Il n'effectuera alors plus que de brefs séjours à Honfleur jusqu'à son exil pour la Belgique, mais ces parenthèses normandes, loin des tentations de la capitale, sont des plus profitables pour le poète?: «?Les séjours à Honfleur durant l'hiver et au printemps correspondent à une étonnante période de fécondité et à un état physiologique relativement satisfaisant. [...] C'est le second apogée de sa vie créatrice, le premier devant être situé entre 1842 et 1846.?» (Claude Pichois & Jean Ziegler, Baudelaire, p. 385) C'est en effet auprès de sa mère que le poète raccommode ses Fleurs du Mal?: il rééquilibre le recueil en compensant la disparition des pièces condamnées par la composition de plusieurs «?Fleurs?» nouvelles. Il offre ainsi à ses lecteurs son monumental «?Voyage?», mais aussi «?L'albatros?» ou encore «?La chevelure?». À travers cette émouvante annonce d'un retour au bercail, le poète redevient pour un temps l'enfant prodigue promettant à sa «?chère petite mère?» de mériter son affection «?Il faut des miracles et je les ferai?» et clamant sa nécessité vitale d'exister à ses yeux?: «?Seulement, admire-moi?!?» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎Autrement - Directeur-rédacteur en chef : Henry Dougier - dirigé par Nicole Czechowski et Jean-Marc Terrasse‎

Reference : 3074

Phone number : 04 78 38 32 46

EUR8.00 (€8.00 )

‎Bataille, Georges‎

Reference : YQV-59

(1966)

‎Ma mère‎

‎In-8 de [4]-205-[5] pp. ; maroquin noir, dos à nerfs orné de fers dorés dans l’esprit Belle Époque et en accord avec le cadre temporel du récit : des cercles évidés flanqués de palmettes évoquant un œil (ou orifice), doublure de maroquin rouge, gardes de suédine noire, plat supérieur de la couverture illustrée conservé, non rogné, tête dorée (Régine Deforges).‎


‎Édition originale. Le premier et le plus important des écrits posthumes de Bataille, Ma mère, est aussi son dernier roman, demeuré inachevé : un long ressassement érotique et incestueux, à la fois anachronique, répétitif, troublant, élusif, impossible – et surtout magnifiquement écrit. Un des 50 exemplaires sur vélin blanc de Lana (no 46), seul grand papier. C’est l’exemplaire personnel de Régine Deforges (1935-2014), «papesse» de l’édition érotique française, revêtu par elle d’une voluptueuse reliure en maroquin noir doublée de maroquin rouge. « Écrit en 1954 et 1955, Ma mère est le dernier roman de Georges Bataille ; publié pour la première fois en 1966, il est aussi la plus importante de ses œuvres posthumes. On lui attribue, à ce titre, une sorte de valeur testamentaire qu’il assume de fait pleinement, puisqu’il brasse la totalité des grands thèmes batailliens, dramatise nombre des réflexions théoriques de l’auteur et, par-dessus tout, explore son matériel fantasmatique le plus intime, depuis le roman familial le plus lointain jusqu’au rapport le plus immédiat à l’érotisme et à la passion amoureuse. [...] Il constitue le deuxième, et – par sa longueur – le plus important volet de cette autobiographie de Pierre Angélique qu’inaugurait, en 1941, un récit bien plus bref, Madame Edwarda. » Roman de la répétition érotique, et en cela d’une obédience toute sadienne, «Ma mère est aussi paradoxalement un romand’éducation (ou plutôt le roman d’une déséducation, si l’on se réfère à la célèbre lecture qu’en avança Mishima), et donc le récit d’une métamorphose. C’est bien sûr celle que Bataille lui-même a connue lorsque de jeune homme pieux il est devenu explorateur de la volupté souveraine, et le récit transpose nombre de traits autobiographiques : Bataille s’est longtemps senti coupable de la déchéance d’un père incompris, mort dans une ville lointaine (l’auteur avait alors l’âge de Pierre); il a nourri pour sa mère les fantasmes les plus crus, et pour Colette Peignot une passion à la fois pure et voluptueuse, comme celle qui lie Pierre à Hansi. » Cf. Gilles Philippe, op. cit. Provenance : Régine Deforges, 1935-2014 (reliure). Références : Georges Bataille, Romans et récits, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2004, notice de Gilles Philippe, pp. 1295-1311. – Michel Surya, Georges Bataille, la mort à l’œuvre, Paris, Gallimard, 1992 (rééd. 2012). Un des 50 exemplaires sur vélin blanc de Lana (no 46), seul grand papier. C’est l’exemplaire personnel de Régine Deforges (1935-2014), «papesse» de l’édition érotique française, revêtu par elle d’une voluptueuse reliure en maroquin noir doublée de maroquin rouge. «Écrit en 1954 et 1955, Ma mère est le dernier roman de Georges Bataille ; publié pour la première fois en 1966, il est aussi la plus importante de ses œuvres posthumes. On lui attribue, à ce titre, une sorte de valeur testamentaire qu’il assume de fait pleinement, puisqu’il brasse la totalité des grands thèmes batailliens, dramatise nombre des réflexions théoriques de l’auteur et, par-dessus tout, explore son matériel fantasmatique le plus intime, depuis le roman familial le plus lointain jusqu’au rapport le plus immédiat à l’érotisme et à la passion amoureuse. [...] Il constitue le deuxième, et – par sa longueur – le plus important volet de cette autobiographie de PierreAngélique qu’inaugurait, en 1941, un récit bien plus bref, Madame Edwarda. » Roman de la répétition érotique, et en cela d’une obédience toute sadienne, «Ma mère est aussi paradoxalement un roman d’éducation (ou plutôt le roman d’une déséducation, si l’on se réfère à la célèbre lecture qu’en avança Mishima), et donc le récit d’une métamorphose. C’est bien sûr celle que Bataille lui-même a connue lorsque de jeune homme pieux il est devenu explorateur de la volupté souveraine, et le récit transpose nombre de traits autobiographiques : Bataille s’est longtemps senti coupable de la déchéance d’un père incompris, mort dans une ville lointaine (l’auteur avait alors l’âge de Pierre); il a nourri pour sa mère les fantasmes les plus crus, et pour Colette Peignot une passion à la fois pure et voluptueuse, comme celle qui lie Pierre à Hansi. » Cf. Gilles Philippe, op. cit. Provenance : Régine Deforges, 1935-2014 (reliure). Références : Georges Bataille, Romans et récits, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2004, notice de Gilles Philippe, pp. 1295-1311. – Michel Surya, Georges Bataille, la mort à l’œuvre, Paris, Gallimard, 1992 (rééd. 2012).‎

Phone number : 0660877546

EUR6,000.00 (€6,000.00 )

‎BAUDELAIRE Charles‎

Reference : 59356

(1864)

‎Lettre autographe signée adressée à sa mère par un Baudelaire crépusculaire : «L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.»‎

‎Biponti (Aux deux ponts) Dimanche matin 14 [août 1864], 13,4x20,6cm, 3 pages sur un feuillet remplié.‎


‎Lettre autographe signée, en partie inédite, rédigée à l'encre noire, adressée à sa mère et datée du «?dimanche matin 14?». Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Ancienne collection Armand Godoy, n°188. Baudelaire crépusculaire?: «?L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.?» Attiré par la promesse d'une glorieuse renommée, Baudelaire se rend en Belgique en avril 1864 pour quelques conférences et l'espoir d'une rencontre fructueuse avec les éditeurs des Misérables, Lacroix et Verboeckhoven. Ceux-ci ne se déplaceront pas, les conférences seront un échec et Baudelaire nourrira contre la «?Pauvre Belgique?» une rancur démesurée. Pourtant, malgré les multiples sollicitations de retour, le poète passera le reste de ses jours dans ce pays honni, menant une vie de bohème mélancolique. Hormis quelques courts séjours à Paris, Baudelaire ne rentrera en France que le 29 juin 1866 - terrassé par une attaque cérébrale qui le laisse hémiplégique - pour une dernière année d'agonie silencieuse en maison de santé. Rédigée seulement quelques mois après son arrivée à Bruxelles et ses premières déceptions, cette lettre laisse transparaître tous les principes de la mystérieuse haine passionnelle qui retiendra définitivement le poète en Belgique. Durant ses dernières années françaises, éreinté par le procès des Fleurs du Mal, humilié par le refus de sa candidature à l'Académie, orphelin littéraire après la faillite de Poulet-Malassis et auteur déshérité par la vente des droits de ses traductions à Michel Lévy, Baudelaire est surtout très affecté sentimentalement par la déchéance inéluctable de Jeanne Duval, son éternel amour, alors que s'est tarie sa passion pour la Présidente, dont la poétique perfection n'a pas résisté au prosaïsme de la possession physique. Aussi, le 24 avril 1864, décide-t-il de fuir ces «?amours décomposés?» dont il n'a su «?garder la forme et l'essence divine?». La Belgique, ce très jeune pays qui semble né d'une révolution romantique francophone contre le joug financier hollandais, s'offre fantasmatiquement aux yeux du poète comme le lieu d'une possible reconnaissance de sa propre modernité. Page vierge sur laquelle il voudrait imprimer la puissance de sa langue en affirmant son indépendance économique, le plat pays est un miroir sur lequel Baudelaire projette son puissant idéal mais qui lui renverra plus violemment encore le spleen de ses ultimes désillusions. Publiée dans la Revue de Paris de novembre 1917, amputée du délicat paragraphe sur ses lavements froids, cette lettre emblématique évoque tous les travaux poétiques, littéraires, artistiques et pamphlétaires de Baudelaire?: d'abord à travers la figure tutélaire et rassurante de l'éditeur des Fleurs du Mal, Poulet-Malassis?: «?Si je ne demeurais pas si loin de lui, je crois vraiment que je lui paierais une pension pour manger chez lui?»; puis par l'évocation concrète de la «?valeur vénale?» de ses Curiosités esthétiques?: «?tous ces articles que j'ai si douloureusement écrits sur la peinture et la poésie?». Baudelaire confie ensuite à sa mère les espoirs de publication de ses dernières traductions de Poe qui, à son grand dam, «?ne paraissent pas à L'Opinion, à la Vie Parisienne, au Monde illustré?». Il conclut enfin sur ses Lettres belges, dont Jules Hetzel lui fait annoncer qu'après négociation avec le Figaro, «?[s]es lettres sont acceptées avec joie?». Cependant, souligne littéralement Baudelaire, celles-ci sont «?à ne publier que quand je serai revenu en France?». Leitmotiv de sa correspondance belge, ce retour en France sans cesse imminent?: «?Décidément, je crois que j'irai à Paris jeudi?» et sans cesse repoussé («?je retarde mon voyage à Paris jusqu'à la fin du mois?», corrige-t-il, huit jours plus tard), semble exciter la férocité du poète contre ses nouveaux concitoyens auprès desquels il se plaît à répandre lui-même les pires rumeurs le concernant (espionnage, parricide, anthropophagie, pédérastie et autres activités licencieuses?: «?Exaspéré d'être toujours cru, j'ai répandu le bruit que j'avais tué mon père, et que je l'avais mangé [...] et on m'a cru?! Je nage dans le déshonneur comme un poisson dans l'eau.?» - Pauvre Belgique, in uvres complètes, II p.855) Cette tentative éminemment poétique d'explorer les profondeurs du désespoir, en s'abreuvant de haine, est peut-être plus lumineuse encore à travers le partage de ses déboires gustatifs, avec cette «?très chère mère?», unique figure nourricière qui, elle, lui offre «?plus qu['il] n'attendai[t]?». Mise en regard avec certaines des plus belles pages des Fleurs du Mal, cette attention excessive aux misères de son palais, révèlent bien plus qu'un exercice de critique gastronomique. Il n'est ainsi pas innocent que Baudelaire entame ses récriminations par un rejet exhaustif de toute nourriture à une notable exception?: «?Tout est mauvais excepté le vin.?» L'assertion n'est évidemment pas sans faire écho à la «?végétale ambroisie?», élixir consacré dans tant de poèmes et surtout compagnon d'abjection qui noie le crime sublime du poète?: «?Nul ne peut me comprendre. Un seul / Parmi ces ivrognes stupides / Songea-t-il dans ses nuits morbides / À faire du vin un linceul???» «?Le pain est mauvais?». Si le vin est l'âme incorruptible du poète, le pain, ici souligné par l'auteur, est sa chair innocente et meurtrie. «?Dans le pain et le vin destinés à sa bouche / Ils mêlent de la cendre avec d'impurs crachats?», comme dans Bénédiction, c'est le poète-enfant qui partout «?dans l'hôtel, le restaurant, la taverne à l'anglaise?», souffre de l'impossible communion élémentaire et offre ainsi à sa mère le spectacle d'une misère plus symbolique encore. L'homme, cependant, est toujours présent et ses désirs charnels sont tapis sous la misère de sa condition?: «?La viande n'est pas mauvaise par elle-même. Elle devient mauvaise par la manière dont elle est cuite.?» Comment, derrière le prosaïsme de ce jugement culinaire, ne pas reconnaitre la plus constante des métaphores baudelairiennes, traversant l'uvre du poète - Une charogne, À celle qui est trop gaie, Une martyre, Femmes damnées... - le corps féminin transfiguré par la mort?? «?Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande Nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint.?» «?Les gens qui vivent chez eux vivent moins mal?», enchaîne-t-il, mais Baudelaire ne souhaite pas le confort, et ses plaintes ne sont que l'expression de la corrélation parfaite entre sa condition physique et cet ultime expérience poétique. Car la Belgique n'est, bien entendu, pas réellement en cause, mais ce n'est qu'à sa mère que Baudelaire peut en faire l'émouvant et rare aveu?: «?Je dois dire du reste que l'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.?» En effet, toute la violence qu'il déchaînera contre ces frères maudits n'est que l'écho d'une rancur plus ancienne qui, en 1863, rongeait son «?cur mis à nu?». Déjà, aux récriminations de sa mère découvrant les notes de son fils, Baudelaire répondait, le 5 juin?: «?Eh bien?! oui, ce livre tant rêvé sera un livre de rancunes. [...] Je tournerai contre la France entière mon réel talent d'impertinence. J'ai un besoin de vengeance comme un homme fatigué a besoin d'un bain.?» Les «?lavements froids avec laudanum?» de Belgique seront ce bain du poète fatigué qui trouvera ici l'occasion de combattre par une colère sublime, ce «?dégoût?» existentiel. Au détour d'un paragraphe - celui-là même qui fut amputé par la Revue Française - Baudelaire l'attribue, sans la nommer, à la syphilis?: «?Ce qu'il y a d'insupportable dans ces affections d'intestins et d'estomac, c'est la faiblesse physique et la tristesse d'esprit qui en résulte.?» L'inquiétude immédiate de Madame Aupick à la suite de ces confidences trop abruptes, incite Baudelaire à lui mentir désormais sur son réel état de santé, qui ne cessera pourtant de se dégrader. Ainsi dès la lettre suivante?: «?J'ai eu le plus grand tort de te parler de ma santé belge, puisque cela t'a tellement émue. [...] D'une manière générale, j'ai une excellente santé [...] Que je souffre de quelques petites infirmités [...] qu'importe?? C'est le lot commun. Quant à ce désagrément, je te répète que j'ai vu d'autres Français pris comme moi, et ne pouvant pas s'accoutumer à ce vilain climat. [...] D'ailleurs, j'ai peu de temps à rester.?» Superbe lettre autographe du fils à sa mère révélant, à demi-mot, les raisons poétiques de son ultime exil volontaire, miroir inversé du premier périple forcé de sa jeunesse à l'archipel des Mascareignes, les deux seuls voyages de l'écrivain. Si le jeune homme put, on ne sait comment, s'échapper de la lointaine île Bourbon, le vieux poète n'osera plus quitter la si proche Belgique et cette lettre mélancolique augure un crépuscule en Mer du Nord aussi sombre que fut lumineuse l'initiatique traversée des Mers du Sud. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR20,000.00 (€20,000.00 )

‎COUILLARD, Curé Emile - MERE POULARD‎

Reference : 73871

‎La Mère Poulard.‎

‎Paris, éd. Pierre Bossuet, 1931, EDITION ORIGINALE après 150 grands papiers, gd. in-12, cartonnage souple, couv. dessin en bleu clair sur fond brun clair éd., 64 pp., ill. par 2 pl. de coul. verte en hors-texte (reproduction du tableau d'Henri Bacon et une photo de la rue ou se trouve le restaurant de la Mère Poulard), table, le numéro 20 entouré d'un cercle au marqueur rouge sur la page 1, non rogné, "Cet ouvrage écrit par le Curé du Mont Saint- Michel Émile COULLARD (1880 - 1951), est un ouvrage biographique sur Anne Boutiaut (1851 Nevers - 1931 Mont Saint-Michel), surnommé la "mère Poulard", qui fut connue pour son auberge et sa fameuse omelette soufflée. Étant proche de la Mère Poulard, il assiste au succès grandissant de sa cuisine. Lorsqu'elle décède en 1931, il achève de rédiger sa biographie, enrichies d'anecdotes, glanées au cours des 28 ans qu'il a passé sur l'île, et de recettes de cuisines. Ce récit s'étend de sa jeunesse, en passant par l'acquisition de sa renommée, jusqu'à sa retraite. "La Mère Poulard" est un ouvrage de référence en matière de gastronomie". RARE Très bon état du papier, légèrement jauni; le dos est restauré ‎


Le Festin de Babette - Montmorillon

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EUR150.00 (€150.00 )

‎MARC Franz‎

Reference : 82277

(1915)

‎Lettre autographe signée adressée à sa mère Sophie Maurice‎

‎19 août 1915, 22,2x28,6cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe en allemand signée du peintre Franz Marc adressée à sa mère Sophie Marc née Maurice ; deux pages rédigées à l'encre noire.Trace de pli horizontale et verticale. Lettre restée inédite - ne figure pas dans la dernière édition de sa correspondance de guerre (Briefe aus dem Feld, Norderstedt, 2019). Longue et exceptionnelle lettre inédite de Franz Marc adressée à sa mère pendant la Première Guerre mondiale, rédigée quelques mois avant sa mort à Verdun.Dans l'horreur du conflit, le futur martyr de l'expressionisme allemand trouve refuge dans les images de son enfance et les histoires du front vécues aux côtés de ses chers chevaux. Le peintre mystique des animaux, en poste sur le front d'Alsace, raconte une désopilante chasse au sanglier improvisée lors d'une promenade à cheval, qui lui rappelle un conte illustré de son enfance : The Three Jovial Hunstmen de Randolph Caldecott (1880). A travers ses souvenirs, Franz Marc nous dévoile une des sources d'inspiration à l'origine de ses célébrissimes chevaux, qui donnèrent leur nom au mouvement «Blaue Reiter» créé en 1911 avec Wassily Kandinsky. Les chevaux des Huntsmen de Caldecott ressemblent en effet aux toiles de Franz Marc des années 1905-1910. Cette anecdote contée dans la lettre est à l'origine de plusieurs «chevaux chassant» croqués sur le front, ainsi qu'une carte postale illustrée d'un croquis des mêmes «Jagende Pferde», qu'il enverra à la poétesse Else Laske-Schüler en septembre 1915. La lettre plonge dans le quotidien de Franz Marc, qui par une cruelle ironie du destin dut se battre dans la région natale de sa mère Sophie Marc née Maurice, destinataire de cette lettre. Elle étaitnée en 1847 dans le village alsacien de Guebwiller.Lorsque la guerre éclata en août 1914, cemembre fondateur du Blaue Reiter s'engagea en espérant, comme de nombreux artistes et intellectuels, un renouveau de « l'Europe malade ». Circonstances de la guerre obligent, le peintre rédige sa lettre en allemand et non en français, comme il avait l'habitude de le faire dans sa correspondance à sa mère. L'influence de celle-cifut déterminante dans sa démarche esthétique et spirituelle. Il sera sa vie durant marqué par une inlassable quête de la "pureté" héritée du calvinisme maternel, qui le mena peu à peu à l'abstraction, bien présente dans ses croquis au moment même de l'écriture de cette lettre. Alors sous-officier de l'armée allemande, ildonne des nouvelles d'une future promotion, remercie sa mère pour son envoi de nourriture et noircit la page du récit de sa chasse miraculeuse : «J'ai encore une histoire amusante à raconter : alors que je partais à cheval à l'aube (avant le petit déjeuner), j'ai soudain remarqué à côté de moi, dans un fossé, un jeune sanglier (un marcassin). J'ai immédiatement appelé mes compagnons de route ; il était encerclé - j'étais déjà désolé pour le pauvre animal, mais la pitié est arrivée trop tard ! - Deux d'entre eux ont sauté, l'un l'a attrapé par les oreilles, l'autre l'a piqué et le rôti pour la table de l'intendance a été récupéré. Une scène des plus comiques s'ensuivit : Nous avons ordonné au plus jeune de rentrer avec le sanglier et nous l'avons fait monter à cheval ; mais à peine le cheval a-t-il senti le sanglier sur son dos (les chevaux craignent beaucoup les sangliers) qu'il s'est cabré et a projeté le cavalier et le cochon dans un grand arc. Heureusement, il ne s'est rien passé et le cavalier embarrassé a dû ramener le sanglier à pied, puis le cheval s'est vraiment cabré dès qu'on l'a approché. Un vrai cavalier du dimanche ! Je pensais au vieux livre d'images anglais de papa : the jovial huntsman !» Au détour d'une anecdote potache, le peintre dévoile une source d'inspiration encore inconnue des commentateurs de son uvre.The Three Jovial Huntsmen ont certainement peuplé l'imaginaire du jeune Franz Marc dont les propres chevaux des années 1910 (dont les Weidende Pferde I conservés à la Lenbachhaus de Munich) sont indiscutablement marqués par le style britannique de Caldecott. Il apportera dans les années suivantes sa touche kaléidoscopique et ses emblématiques couleurs bleues, rouges et jaunes chargées de symbolisme spirituel. Les sangliers ne manquent pas non plus au bestiaire de Franz Marc qui les peint en bleu en 1913 (Museum Ludwig, Cologne). Le récit de cette chasse est par ailleurs complètement inédit, puisqu'il demande à sa mère de le raconter à sa femme Maria pour lui éviter d'écrire une deuxième lettre «es ist lang: welch, sowas zweimal erzählen» (c'est long: de raconter deux fois la même chose). Cette anecdote de chasse et de chevaux cabrés peut être directement liée à un croquis réalisé sur une carte postale datée du mois suivant, intitulée «jagende Pferde»témoignant de l'importance de ce moment de répit dans l'atrocité des combats. Ses fameux chevaux deviennent quasiment cubistes sous les dures lignes de graphite, alors que Franz Marc délaisse peu à peu la figuration et s'aventure vers l'abstrait. Les «chevaux chassant» réapparaissent à nouveau sous le même titre dans son Skizzenbuch aus dem Felde (carnet de croquis du front), qui contient les derniers dessins du peintre avant sa mort le 4 mars 1916 à Verdun, à l'âge de 36 ans. Fidèle à sa quête d'absolu, le «Cavalier bleu» endossa l'uniforme Feldgrau de la cavalerie allemande avant de succomber à la réalité mortifère d'une guerre mondiale qui déchira l'Europe et aliéna ses amitiés artistiques d'autrefois. Cette lettre inédite livre certainement un des derniers souvenirs heureux du peintre, entouré des chevaux qui furent le plus important leitmotiv de son uvre et accompagnèrent ses dernières uvres croquées sur le front. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR6,000.00 (€6,000.00 )

‎[J. MORA] - ‎ ‎Mère BABA‎

Reference : EB7-202

‎Les Albums de la Mère BABA : LA FERME DE LE MERE BABA‎

‎ FERNAND NATHAN 0 Les Albums de la Mère BABA : la ferme de la mère baba -Fernand Nathan éditeur. imprimés d'un seul côté verso vierge bon état, voir scan - plié en 6 - 6 volets illustrés y compris page de titre - 20 x 22 cm fermé - 120 cm déplié‎


‎Très bon ‎

L'Encrivore - Vendôme
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EUR40.00 (€40.00 )

‎[MANUSCRIT, RAMBERSVILLERS] - BLEMUR (Jacqueline-Brouette de) - ‎

Reference : 201306284

‎ELOGE DE LA VÉNÉRABLE MERE ELISABETH DE BRENNE dite Benoiste de la passion, Religieuse Bénédictine de l'Institus de l'Adoration perpétuelle du Très-Sacrement. Décédée le 24 octobre 1668. ‎

‎, s.d. (vers 1800); in-4, 145 pp., reliure demi-toile . MANUSCRIT -COPIE conforme du manuscrit appartenant aux religieuses Bénédictines du St Sacrement de Rambervillers à l'usage de la Mère de St Joachim. Cet abrégé de la vie de la vénérable Mere Benoiste est copié sur l'imprimé qui se trouve à Paris Chez Louis Billaineau second pillier de la grande salle du palais, au grand César. Tome second des éloges de plusieurs personnes illustres en piété, de l'ordre de ST Benoist , décédées en ces derniers siècles (de 1679 )ABREGE DE LA VIE DE LA VÉNÉRABLE MÈRE BENOISTE éloges de plusieurs personnes illustrés en piété de l'Ordre de S. Benois décédées en ces derniers siècles) - EXEMPLAIRE ayant appartenu a L'ABBÉ Clle PITANCE Vicaire de la cathédrale de St. Dié (Vosges) état : coins bien usagés dos usures tomaison refaite. texte bon état -.‎


‎MANUSCRIT -COPIE conforme du manuscrit appartenant aux religieuses Bénédictines du St Sacrement de Rambervillers à l'usage de la Mère de St Joachim. Cet abrégé de la vie de la vénérable Mere Benoiste est copié sur l'imprimé qui se trouve à Paris Chez Louis Billaineau second pillier de la grande salle du palais, au grand César. Tome second des éloges de plusieurs personnes illustres en piété, de l'ordre de ST Benoist , décédées en ces derniers siècles (de 1679 )ABREGE DE LA VIE DE LA VÉNÉRABLE MÈRE BENOISTE éloges de plusieurs personnes illustrés en piété de l'Ordre de S. Benois décédées en ces derniers siècles) - EXEMPLAIRE ayant appartenu a L'ABBÉ Clle PITANCE Vicaire de la cathédrale de St. Dié (Vosges) état : coins bien usagés dos usures tomaison refaite. texte bon état -.‎

Phone number : 03 89 24 16 78

EUR280.00 (€280.00 )

‎Chessex Jacques: ‎

Reference : 21270

(2008)

‎Pardon mère. ‎

‎ Grasset, 2008. In-8 broché, couverture imprimée en deux tons. En belle condition. ‎


‎"Longtemps j'ai eu le temps. C'était quand ma mère vivait. J'étais désagréable avec elle, ingrat, méchant, je me disais: j'aime ma mère. Elle le sait ou elle finira bien par le savoir. J'ai le temps. En attendant, le temps passait. Je rencontrais ma mère, je la blessais parce que tout en elle me blessait. Son esprit était droit, sa pensée juste, son élégance de bon goût, sa taille bien prise, son regard d'un bleu un peu gris était pur et nie voyait. Et moi je n'étais pas digne de ce regard. " Un fils parle de sa mère. Sa mère, " le contraire de la vanité et du tapage", lectrice de La Fontaine au regard bleu clair, et lui, l'écrivain, Jacques Chessex, l'excessif, le mauvais fils, le fils rebelle. Tombeau et résurrection, "fontaine de regret", violence et douceur, évocation pudique mais charnelle, ce récit autobiographique est l'un des plus beaux, des plus émouvants de l'auteur. ‎

La Bergerie - Carouge
CHF20.00 (€20.47 )

‎Cohen Albert: ‎

Reference : 20530

(1981)

‎Le livre de ma mère. ‎

‎ Gallimard, collection blanche, 1981. In-8 broché, couverture imprimée en deux tons. Tout petit accroc au bord supérieur du premier plat. ‎


‎"Peu de livres ont connu un succès aussi constant que Le livre de ma mère. Ce livre bouleversant est l'évocation d'une femme à la fois "quotidienne" et sublime, une mère, aujourd'hui morte, qui n'a vécu que pour son fils et par son fils. Ce livre d'un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d'amour. Et tout fils pleurant sa mère disparue y retrouvera les reproches qu'il s'adresse à lui-même lorsqu'il pense à telle circonstance où il s'est montré ingrat, indifférent ou incompréhensif. Regrets ou remords toujours tardifs. "Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s'impatientent contre leurs mères, les fous si tôt punis"." ‎

La Bergerie - Carouge
CHF20.00 (€20.47 )

‎Pierre Louÿs / Jean Berque‎

Reference : 83

‎TROIS FILLES DE LEUR MÈRE‎

‎ TROIS FILLES DE LEUR MÈRE. par P. L. [Pierre Louÿs]. A lenseigne du Chat pour Chat, MDCCCXCVII (1897), Imprimé aux dépens d'un amateur pour ses amis exclusivement; [vers 1945], in-4° (22,7 x 28,3 cm), 193 pages, en feuilles sous couverture rempliée, papier gris-bleu ornée d'un fleuron tirée en brun repris en page de titre. Édition illustrée de 16 compositions libres en couleurs anonymes de Jean Berque. Le nombre total d'exemplaires n'est pas indiqué, ici exemplaire numéroté 170, sur un beau papier vélin de Lana (papier fort blanc), non justifié. Ouvrage publié clandestinement, peu courant, illustrée des illustrations explicites (pointes sèches gravée sur cuivre ?) de Jean Berque reproduites pleine page en hors-texte, fort volume en bon état. ‎


‎Trois filles de leur mère a été publié pour la première fois en 1926. Louys écrivait en guise d'avis à la lectrice : Ce petit livre nest pas un roman. C'est une histoire vraie jusquaux moindres détails. Je nai rien changé, ni le portrait de la mère et des trois jeunes filles, ni leurs âges, ni les circonstances. Inspiré, selon la légende, par les rapports de l'écrivain à la femme de José-Maria de Heredia et ses trois filles (dont la plus jeune, Louise, avait été mariée à Louÿs) aux murs réputées alors assez libres, il présente les aventures d'un jeune homme de vingt ans, « X... », qu'une prostituée de trente-six ans, Teresa, et ses trois filles, Mauricette, quatorze ans et demi, Lili, dix ans, et Charlotte, vingt ans, visitent à tour de rôle, avant qu'ils ne se livrent tous ensemble à une grande mise en scène de jeux obscènes. Néanmoins, au-delà de son éventuelle valeur autobiographique, l'ouvrage tire sa puissance, rehaussée par la qualité des dialogues, de sa force de transgression et de profanation de l'univers bourgeois auquel appartenait l'auteur. Selon André Pieyre de Mandiargues, qui écrivit en 1970 une préface pour la première édition en librairie, chez l'Or du Temps, ce « roman se rattache de plusieurs façons à (...) l'idéal du genre [érotique] » et constitue le « chef-d'uvre de Pierre Louÿs ». Annie Le Brun y voit « un des plus bouleversants livres jamais écrits sur la fatalité des désirs ».Jean Berque né à Reims en 1896 et est mort à Paris en 1954. Peintre et illustrateur, on lui doit de très belles illustrations libres ou moins libres. Il a illustré plusieurs ouvrages de Pierre Louÿs (Aphrodite, Les Chansons de Bilitis, Trois filles de leur mère). Il était élève des Nabis, Félix Vallotton, Maurice Denis et Paul Sérusier. Il fut un des premiers membres de lUnion rémoise des Arts décoratifs. Il réalisé le chemin de croix de l'église Saint-Nicaise de Reims. Réputé pour ses nus, il exposa au Salon d'automne de 1924 à 1928 et au Salon des Tuileries entre 1927 et 1934. Il est surtout connu comme illustrateur de livres et collabora avec François-Louis Schmied, Philippe Gonin et les frères Gonin, de Lausanne. Il illustra notamment des ouvrages dAndré Gide, Pierre Louÿs, Colette, Montherlant, André Maurois, Paul Claudel, Anna de Noailles et Paul-Jean Toulet. L'illustration du livre de poèmes Vers Toi, signé Claude Ramboz, publié par Philippe Gonin en 1935, contient plus de cinquante gouaches originales de nues féminins. Cette superbe illustration très libre pour Trois filles de leur mère est d'une grande puissance. Les mouvements sont traduits par de belles courbes et l'ensemble est mis en valeur par un coloris délicat des gravures. Tous nos envois se font avec suivi. I ship worldwide, have no hesitation to contact me for any question.‎

Bertrand Soulet - Dijon

Phone number : 06 75 25 24 33

EUR600.00 (€600.00 )

‎PERNET Claude-Etienne & TAGE Marie Antoinnete (Mère Marie de Jésus)‎

Reference : R51863

‎Correspondance de nos vénérés fondateurs (Etienne Pernet et Mère Marie de Jésus) ; 2 tomes: 1864-1869 & 1869-1883‎

‎s.l., s.d. 2 tomes: 435 + 497pp., 25cm., belles reliures cart. (dos en cuir avec titre doré), pro manuscripto, [contient la correspondance entre Claude-Etienne Pernet et mère Marie de Jésus dans la vie Marie Antoinette Tage, fondateurs de la congrégation des Petites Soeurs de l'Assomption, ensemble 439 lettres, + en appendice 1) Réponses de Notre Vénéré Père aux questions qui lui furent adressées par nos Soeurs de la Maison-mère pendant son séjour à Notre-Dame des Chateaux 1876" (pp.342-368) & II) "Lettres de notre vénérée Mère à ses filles et à diverses personnes (pp.370-487)]‎


Phone number : +32476917667

EUR150.00 (€150.00 )

‎BEAUREGARD (Marie de)‎

Reference : 21637

‎[DEVAUX (P.)]. Les veillées de la Mère Pardoux. ‎

‎Moulins, Imprimeries Réunies, 1939. album in-4 (21,5 x 27,7 cm), 105 pages -1f. - 3 hors-texte. Cartonnage de l'éditeur, composition sur le plat.‎


‎Ce recueil d'histoires pour les enfants est de toute rareté. 11 petites vignettes gravées sur bois, l'une d'elles est signée Paul Devaux (p. 85, église de Braizé) ; et 3 planches hors-texte sur papier couché : une composition de l'auteur, une photographie montrant Gozinière et légendée "chez la Mère Pardoux" et "La Mère Pardoux à 18 ans". Marie de Beauregard était propriétaire de Gozinière, commune de Theneuille. 8 veillées et un épilogue : Histoire de la princesse qui voulait voir la neige ; Histoire de Jean le Loup ; Histoire du Père Pain-sec et de Charlot son âne ; Histoire de l'homme qui ne pouvait pas mourir ; Le cheval vert de la fée Rose ; Histoire de la princesse aux yeux roses et du berger Guilleri (1 et suite) ; Le roi des Grelets ; Le follet, la Mère-à-bras et les deux Griffons. L'auteur nous dit en avertissement : "Je désire que mes "Veillées de la Mère Pardoux" soient éditées pour être offertes en étrennes à mes petits neveux Gilbert, Philippe, Solange, Catherine Valois, en souvenir de moi". La couverture est ornée d'une inquiétante composition en trichromie montrant la Mère Pardoux en buste, entourée d'un serpent, des deux griffons de l'histoire, d'une gueule de loup ensanglantée et de divers autres sujets. - Exemplaire en excellent état, sans aucune marque de manipulation.‎

Librairie Devaux - Moulins

Phone number : 33 04 70 44 02 65

EUR85.00 (€85.00 )

‎Catherine de Jésus-Christ, Augusta d'Ornellas, en religion Mère, soeur de Saint-Joseph de Cluny,Jean du Sacre-Coeur, Madeleine Maureil-Deschamps, en religion Mère‎

Reference : DMD73AP

ISBN : B0014XUI72

‎Mère Catherine de Jésus-Christ,... Au chevet de la souffrance : 27e édition complétée par Mère Jean du Sacré-Coeur‎


‎La Colombe, Éditions du Vieux Colombier Ligugé, impr. Aubin Broché D'occasion bon état 01/01/1963 199 pages‎

Phone number : 01 43 29 11 00

EUR16.00 (€16.00 )

‎MELCHIOR-BONNET (Sabine).‎

Reference : 81746

(2017)

ISBN : 9782738135162

‎Les Grands Hommes et leur mère. Louis XIV, Napoléon, Staline et les autres.‎

‎ Odile Jacob, 2017, in-8°, 365 pp, broché, couv. illustrée, tranche lég. salie, bon état‎


‎"Le destin d'un grand homme se dessine-t-il dès l'enfance ? Au terme de narrations passionnantes et très nuancées, Sabine Melchior-Bonnet, spécialiste d'histoire moderne et contemporaine, montre dans son livre que derrière tout héros, qu'il soit grandiose ou maudit, il y a... une mère. D'une plume extrêmement alerte, elle nous fait vivre – comme autant de petites nouvelles, les relations entre d'illustres rejetons (Louis XIV, Napoléon, Staline ou Hitler) que tout le monde croit connaître, et leurs mères, personnages secondaires dont – à quelques exceptions près, comme Agrippine, mère de Néron, ou encore la mère de Sartre – pas grand monde n'a entendu parler. (...) On dévorera d'une traite les chapitres qui relatent les relations parfois tragiques entre les rois de France et leurs mères : de Louis XIII « Ou comment se débarrasser d'une mère sans la tuer ?» , à Marie-Antoinette (« La louve et son louveteau ») en passant par Anne d'Autriche et Louis XIV « Ou comment marier "le plus grand et le plus aimable roi du monde" ». Les chapitres sur Staline et Hitler sont un peu laconiques, mais l'auteure signale que ces deux dictateurs ont ceci de commun qu'ils ont cherché l'un et l'autre avec méthode et obstination à faire disparaître toutes les informations concernant leur jeunesse. Le chapitre sur Churchill et sa mère (« Un ver luisant et une étoile filante ») est drôle et instructif ; et combien émouvant celui sur Alberta et Martin Luther King. Un livre qui fera date." (Geneviève Delaisi de Parseval, Libération) ‎

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Phone number : 01 43 54 43 61

EUR20.00 (€20.00 )

‎THIRION MARIE‎

Reference : R160176147

(1980)

ISBN : 2859561773

‎L'ALLAITEMENT - Sommaire : Le petit d'homme et sa mère, ou la physiologie du lien mère-enfant - Le lait maternel ou la biochimie du lien mère-enfant - Choisir l'allaitement et s'y pérparer...‎

‎RAMSAY. 1980. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos abîmé, Intérieur frais. 336 Pages - Un tampon sur la page de titre. . . . Classification Dewey : 649-Puériculture, soins à la maison des malades et des infirmes‎


‎Sommaire : Le petit d'homme et sa mère, ou la physiologie du lien mère-enfant - Le lait maternel ou la biochimie du lien mère-enfant - Choisir l'allaitement et s'y pérparer... Classification Dewey : 649-Puériculture, soins à la maison des malades et des infirmes‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR49.50 (€49.50 )

‎COLLECTIF‎

Reference : ROD0128904

(1977)

‎CAHIERS DE PSYCHOLOGIE JUNGIENNE - N°15 - LA GRANDE MERE - AUTOMNE 1977 - 4e TRIMESTRE - DECEMBRE 1977 -GRANDE MERE ET PUER AETERNUS - 1Pierre Solié - LA MERE, CETTE GRANDE REFOULEE DE NOTRETEMPS • 19Varenka MarcDIALOGUE AVEC NARCISSE - 29Geneviève Guy‎

‎LES PRESSES DU PALAIS ROYAL. 1977. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 71 pages.. . . . Classification Dewey : 100-PHILOSOPHIE ET DISCIPLINES CONNEXES‎


‎GRANDE MERE ET PUER AETERNUS - 1Pierre Solié - LA MERE, CETTE GRANDE REFOULEE DE NOTRETEMPS • 19Varenka MarcDIALOGUE AVEC NARCISSE - 29Geneviève Guy-GilletGRANDE MERE ET MATERNITE 40 - Hélène Teboul WiartSHAKTI, KALI OU L’OPERA ? 49 Emile Rogé VII' CONGRES INTERNATIONAL DE PSYCHOLOGIEANALYTIQUE - Rome 31 Août - 7 Septembre ..57Denyse Lyard - Jacques Rougeulle COMPTE RENDU 66ACTIVITES DES ASSOCIATIONS JUNGIENNES ....71 Classification Dewey : 100-PHILOSOPHIE ET DISCIPLINES CONNEXES‎

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EUR39.80 (€39.80 )

‎MERE Antoine Gombaud‎

Reference : 70453

(1700)

‎Oeuvres posthumes de M. le Chevalier de Meré‎

‎Chez Jean et Michel Guignard, à Paris 1700, In-12 (9,5x17cm), (28) 356pp. (28), relié.‎


‎Edition originale. Reliure en plein veau brun d'époque moucheté. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. 2 coins légèrement émoussés. Bel exemplaire. 3 traités présents dans le recueil concernent tous une réflexion sur l'honnête homme. Le quatrième s'intitule Le commerce du monde. Si Faret avait déjà traité des qualités de l'honnête homme, c'est le chevalier de Méré, par ses trois traités publiés après sa mort, qui en sera le véritable théoricien fondant ses principes sur une philosophie de la vie en société, alliant les qualités du coeur au goût, à la culture et à l'esprit. C'est à propos de l'honnêteté que Méré et Pascal se lièrent d'une longue amitié. Pascal devait par la suite rester fidèle à une certaine pratique de l'honnêteté, et surotut réfléchir sur le subtilités et la délicatesse d'esprit qu'elle supposait. Méré serait l'inspirateur de plusieurs "pensées". - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR700.00 (€700.00 )

‎RENAUD , Alexandre - lettre-préface de Maurice Schumann.L‎

Reference : 23549

ISBN : 2847060596

‎Sainte Mère Église - 5-6 Juin 1944, un récit vécu : Alexandre Renaud maire de Sainte-Mère-Église raconte. Sainte-Mère-Église - Première tête de pont américaine en France, 6 juin 1944, ‎

‎ Sainte Mère Église, Famille Renaud - 2004 - In-4 - Broché - couverture souple illustrée - lettre-préface de Maurice Schumann - Illustrations Nb en Texte - 158 pages - bon exemplaire‎


‎"Sainte-Mère-Église, commune du département de la Manche, en Basse-Normandie, est située à 14 km de Carentan et à 37 km de Saint-Lô. "Le 5 juin 1944 peu avant minuit, des forces alliées américaines sont parachutées au-dessus de Sainte-Mère-Église lors de l'opération Overlord. 15 000 hommes sont largués sur le village et ses environs, majoritairement issus de la 82e division aéroportée,et de nombreux parachutistes de la 101e du fait d'erreurs de largage. La prise de contrôle de la ville, à 4h30, est dévolue à la 82e division. Le soldat John Steele est devenu célèbre pour être resté accroché au clocher de l'église." - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le prix du supplément de port en fonction du poids et du nombre de livres- Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148 ‎

A l's.p.rance - Brest

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EUR10.00 (€10.00 )

‎SAINT-EXUPERY (Antoine).‎

Reference : 29481

(1963)

‎Lettres à sa mère.‎

‎ Paris, Gallimard, (1955). Un vol. au format in-12 (181 x 117 mm) de 230 pp., broché.‎


‎ Edition originale (mention fictive d'édition portée en page de titre). Datées de 1910 à 1936, ces lettres, les plus belles sans doute de toute sa correspondance, révèlent un aspect méconnu de l'œuvre de Saint-Exupéry. Elles constituent un précieux témoignage du tendre amour qu'il éprouvait pour sa mère, être d’exception, figure rassurante, refuge et consolation, le «réservoir de paix» dans lequel il puise «aux minutes lourdes»: «Vous êtes ce qu'il y a de meilleur dans ma vie. J'ai ce soir le mal du pays comme un gosse! (…) C'est vrai que vous êtes la seule consolation quand on est triste». Au travers de ses lettres, on découvre un jeune homme toujours insatisfait, cherchant un sens à la vie, regrettant son enfance choyée si souvent évoquée. Son spleen, son ennui, ses expériences d'homme, tout ce qu'il entreprend (ses poèmes, ses dessins), il les partage avec sa mère. Une mère artiste, aux jugement pertinents, qui sans cesse l'encourage, le rassure, elle qui a surmontée tant de chagrins (elle fut veuve à 28 ans). Ces chagrins (la mort de son frère François et de sa sœur Marie-Madeleine) vont rendre plus fusionnelle encore leur relation («Ma petite maman, vous pouvez compter désormais doublement sur mon amour. Mais aucun enfant ne peut remplacer un enfant perdu») et faire de Saint-Exupéry un vrai chef de tribu. À sa mère et à ses sœurs comme à ses pilotes plus tard, il prodiguera la même surprotection: «Et quand mes avions partent, c'est comme mes poussins. Et je suis inquiet jusqu'à ce que la TSF m'ait annoncé leur passage à l'escale suivante (...) Et je suis prêt à partir à la recherche des égarés». Rousseurs au dos lequel est légèrement gauchi. Papier très légèrement oxydé. Du reste, belle condition. ‎

Babel Librairie - Périgueux
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EUR15.00 (€15.00 )

‎Anonyme (Mirra Alfassa, dite La Mère)‎

Reference : 8262

‎Entretiens avec La Mère‎

‎Pondichéry Imprimerie mderne S.D. 18 x 26 cm relié plein cuir, dos (muet) à 6 nerfs, Couverture non conservée. Tampon sur page de pré-titre : "Tout exemplaire authentique est revêtu de la signature de la Mère". Envoi (de la Mère) à V.K. P.... Il a été tiré de cet ouvrage trois cents exemplaires, numérotés, hors commerce. N° 217. Tous droits réservés à l'Asram de Sri Aurobindo, Pondichéry. 15 entretiens, sur 191 pages.‎


‎Cet exemplaire, non daté (1929), est celui d'entretiens consacrés essentiellement au yoga, dans sa version originale : on y ajoute un document, citation de Sri Aurobindo :"1st November 1954, The spitritual flag of united India" (recto) -"A free and united India will be there and the Mother will gather around her her sons and weld them into a single national strength in the life of a great and united people" (verso). Très bon état ‎

Phone number : 33 04 67 58 31 50

EUR250.00 (€250.00 )

‎BERAUD Henri‎

Reference : 84178

(1945)

‎Emouvante lettre autographe de prison datée et signée et adressée à sa belle-mère qu'il appelle affectueusement "sa chère maman" : " ... seul, en somme, votre gendre vous donne du souci. Que voulez-vous, il faut bien que dans toutes les familles, y comprises les meilleures, on compte un mauvais sujet ..."‎

‎S.n., Poissy 6 Octobre1945, 13x21cm, deux pages.‎


‎Touchante lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (46 lignes à l'encre bleue sur une page recto-verso) relatant sa situation de prisonnier et s'inquiétant de la santé vacillante de sa belle-mère. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Henri Béraud est bien triste de n'avoir pu voir sa belle-mère qui rencontre quelques problèmes de santé lui interdisant ses réconfortantes visites à Poissy : "... j'ai été bien peiné de ne pas vous voir jeudi..." mais gage de la revoir bientôt en pleine forme : "... que du moins après cela je vous retrouve en belle santé et toute gaie, comme toujours..." Il demande des nouvelles de la famille de sa secourable belle-mère et se pose en vilain petit canard de la famille" :" ... seul, en somme, votre gendre vous donne du souci. Que voulez-vous, il faut bien que dans toutes les familles, y comprises les meilleures, on compte un mauvais sujet ..." Enfin, Henri Béraud ironise sur sa condition de manière à ne pas trop faire culpabiliser "sa chère maman" de manquer leurs rendez-vous au parloir, seule source d'évasion vers le monde exérieur d'Henri Béraud : "... ne vous fatiguez pas surtout, comme je vous soupçonne de le faire, pour les colis de ce chenapan. Il est infiniment trop gâté, et une fois de plus, il vous remercien de tout coeur, pour la peine que vous prenez..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BAUDELAIRE Charles‎

Reference : 62589

(1865)

‎Lettre autographe signée adressée à sa mère : «Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans»‎

‎Biponti (Aux deux ponts) Vendredi 12 mai 1865, 13,2x20,8cm, 1 page sur un feuillet remplié.‎


‎Lettre autographe signée de Charles Baudelaire, rédigée à l'encre, adressée à sa mère. Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Cette lettre a été publiée pour la première fois dans Charles Baudelaire, Dernières lettres inédites à sa mère en 1926. Ancienne collection Armand Godoy n°197. Précieuse lettre de l'époque bruxelloise, exil volontaire du poète à la fin de sa vie. «?Il est douteux que j'habite quelque part à Paris. Je crois que j'habiterai surtout une voiture dans laquelle je ferai, si je peux, toutes mes courses en un ou deux jours.?» Angoissé par Paris - cité des vices et des créanciers - il appréhende cette brève visite. L'exil bruxellois est en effet synonyme d'échec pour le poète qui ne cesse, depuis son arrivée en Belgique, de repousser son retour en France. Pourtant, impatient de quitter le plat pays qu'il exècre, il raille ses autochtones?: «?On est lent ici.?» Le poète, comme jadis l'élève de dix-sept ans qui affirmait à sa mère qu'il allait se ressaisir, promet: «?Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans. Je ne sais comment t'exprimer ma reconnaissance; et je crois que la meilleure manière sera d'exécuter mes promesses.?» Littéralement obsédé par cette mère sacrée «?qui hante [son] cur et [son] esprit?», le «?fils reconnaissant?» s'estime incapable d'atteindre sa destinée poétique sans une attention maternelle exclusive. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎SAINT-EXUPERY (Antoine).‎

Reference : 29038

(1963)

‎Lettres à sa mère.‎

‎ Paris, Gallimard, (1955). Un vol. au format in-12 (181 x 117 mm) de 230 pp. Reliure de l'époque de demi-cartonnage émeraude à coins à l'imitation de maroquin, dos lisse orné de filets dorés, fleuron central doré, pièce de titre de maroquin lie-de-vin, titre doré, tranches mouchetées.‎


‎ Edition originale (mention fictive d'édition portée en page de titre). Datées de 1910 à 1936, ces lettres, les plus belles sans doute de toute sa correspondance, révèlent un aspect méconnu de l'œuvre de Saint-Exupéry. Elles constituent un précieux témoignage du tendre amour qu'il éprouvait pour sa mère, être d’exception, figure rassurante, refuge et consolation, le «réservoir de paix» dans lequel il puise «aux minutes lourdes»: «Vous êtes ce qu'il y a de meilleur dans ma vie. J'ai ce soir le mal du pays comme un gosse! (…) C'est vrai que vous êtes la seule consolation quand on est triste». Au travers de ses lettres, on découvre un jeune homme toujours insatisfait, cherchant un sens à la vie, regrettant son enfance choyée si souvent évoquée. Son spleen, son ennui, ses expériences d'homme, tout ce qu'il entreprend (ses poèmes, ses dessins), il les partage avec sa mère. Une mère artiste, aux jugement pertinents, qui sans cesse l'encourage, le rassure, elle qui a surmontée tant de chagrins (elle fut veuve à 28 ans). Ces chagrins (la mort de son frère François et de sa sœur Marie-Madeleine) vont rendre plus fusionnelle encore leur relation («Ma petite maman, vous pouvez compter désormais doublement sur mon amour. Mais aucun enfant ne peut remplacer un enfant perdu») et faire de Saint-Exupéry un vrai chef de tribu. À sa mère et à ses sœurs comme à ses pilotes plus tard, il prodiguera la même surprotection: «Et quand mes avions partent, c'est comme mes poussins. Et je suis inquiet jusqu'à ce que la TSF m'ait annoncé leur passage à l'escale suivante (...) Et je suis prêt à partir à la recherche des égarés». Papier très légèrement oxydé. Du reste, très belle condition. ‎

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