Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1989 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 1638 pages, pleine basane bleue, dos lisse orné de filets dorés, sous rhodoïd et étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Texte établi, présenté et annoté par Georges LUBIN. Très bel exemplaire.Contient: Histoire de ma vie / Lettres d'un voyageur / Un hiver à Majorque / Journal intime destiné à Musset, etc.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1993 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 1638 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés, sous rhodoïd et étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Texte établi, présenté et annoté par Georges LUBIN. Histoire de ma vie IV° partie ( chapitres VII-XV ), V° partie, Lettres d'un voyageur, un hiver à Majorque, Journal intime destiné à Musset, etc. Très bel exemplaire.
Genève, Georg & Co, 1908, fort pt in-8°, lxxvi-247 et 335 pp, 10e édition, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-chagrin chocolat, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), un mors frotté, trace de mouillure ancienne au 1er plat, coupes frottées, intérieur propre et sans rousseurs, bon état
Le 11 mai 1881, Henri-Frédéric Amiel – âgé de 59 ans et 8 mois – meurt à Genève en laissant un Journal intime de 16.867 pages. Ce Journal, il l'a légué à une de ses confidentes et admiratrices, Fanny Mercier, en lui recommandant d'en tirer de quoi donner une idée de sa pensée. Deux ans plus tard, des “Fragments d'un Journal intime” paraissent à Genève et Paris, par les soins de Fanny Mercier et d'Edmond Schérer, sous la forme de deux petits volumes. Le Journal intime nous donne une idée du drame de cet homme qui a passé sa vie à scruter sa conscience, qui s'est analysé chaque jour avec une lucidité extraordinaire, et cela sans discontinuer pendant trente-trois ans. (Bernard Gagnebin) — Henri-Frédéric Amiel eut de bonne heure l'habitude de noter ses impressions et ses observations, de converser avec lui-même la plume à la main ; c'est ce dont témoignent un certains nombres de pages éparses, écrites pendant ses années d'études et de voyages, et qui forment un premier essai de Journal Intime. Interrompu à plusieurs reprises, ce Journal devient régulier en 1849, au moment où Amiel rentre à Genève après un séjour en Allemagne, et dès lors il se poursuit, semaine après semaine, puis jour après jour, jusqu'à la fin d'avril 1881, une semaine seulement avant la mort de l'auteur. Ce manuscrit, qui embrasse ainsi plus de trente années, servait à plusieurs fins. Amiel y consignait les souvenir des occupations et des incidents de la journée. Il y notait ses observations psychologiques et les impressions qu'il recevait de ses lectures. Mais son Journal était surtout le confident de ses méditations intimes, l'asile où le penseur prenait conscience de sa vie intérieure, interrogeait sa destinée, laissait échapper le cri de ses peines, cherchait l'apaisement dans l'examen et la confession.
Editions De La Pléiade Paris 1927 In-8 broché ( 205x155 mm ) de 233 pages sous couverture rempliée.Editions originale numérotée sur vélin du Marais.
Calmann-Lévy Paris 1923 In-12 broché ( 190x120 mm ) de 256 pages.
1969, 16,8x21,6cm, carnet en spirales.
Journal intime autographe de Maurice Béjart écrit sur un agenda de l'année 1969 célébrant le centenaire de la naissance de Mahatma Gandhi. 52 feuillets autographes, rédigés aux stylos rouge et bleu dans un cahier à spirales. Ce journal figure parmi les très rares manuscrits de Béjart en mains privées, les archives du chorégraphe étant partagées entre sa maison bruxelloise, la fondation Béjart de Lausanne et le Théâtre Royal de la Monnaie. Journal du chorégraphe Maurice Béjart, écrit durant l'année 1969. Rarissime collection de pensées, d'interrogations, d'introspections sous le prisme de l'hindouisme et de la sagesse bouddhique, que Béjart adopte à la suite d'un premier voyage en Inde en 1967. Le journal constitue un témoignage emblématique de l'époque indo-hippie des années 1960, renaissance spirituelle et artistique qui inspira au chorégraphe de nombreux ballets (Messe pour le temps présent, Bhakti, Les Vainqueurs). Une sélection de ce journal fut publiée par Maurice Béjart dans le second tome de ses mémoires (La Vie de Qui?? Flammarion, 1996). Durant l'année 1969, Béjart prend quotidiennement des notes dans un agenda publié à la mémoire de Mahatma Gandhi. Fasciné par le mysticisme hindou depuis un voyage en Inde en 1967, il remplit ce journal spirituel de nombreux mantras et prières («?Krishna guide mon char, la lumière est au bout du chemin. OM?»; «?Le Bouddha est partout présent?»; «?Laisser Dieu entrer, mais comment ouvrir la porte???») et invoque tant les divinités hindoues que les Bodhisattvas Mañju?r? et T?r? - figures apaisantes du panthéon bouddhique. La «?période indienne?» de Béjart fut particulièrement riche en chefs-d'uvre chorégraphiques, dont on suit la progression dans son journal (Baudelaire en début d'année, la création des Vainqueurs à Bruxelles et des Quatre fils Aymon à Avignon, ainsi que le tournage et la projection de son ballet indien Bhakti). à la croisée du New Age et du mouvement hippie, la «?conversion?» de Béjart est symptomatique d'une époque en refus du progrès et en soif de spiritualité?: «?Calcutta n'est pas l'Inde mais notre visage occidental. Ce n'est pas la religion ni la pensée traditionnelle qui est coupable mais le capitalisme. L'Inde pays riche avant la colonisation?». La visite des Beatles dans l'?shram du guru Maharishi et le concert de Ravi Shankar à Woodstock en 1969 marquèrent le début d'une véritable passion occidentale pour la musique et la culture indiennes, qui fut déterminante dans les ballets de Béjart à cette époque. L'Inde s'offre également aux yeux de Béjart comme un lieu où l'art et les traditions ancestrales n'ont pas subi les perversions du positivisme. Il cherchera dans ses créations à exprimer l'esprit d'une culture qui unit intimement le corps et l'esprit, et dans laquelle la danse joue un rôle cosmique et spirituel majeur. Les systèmes de danse indienne et les chants védiques découverts grâce à l'orientaliste Alain Daniélou furent insérés dans ses ballets - en 1968, il ouvre la Messe du temps présent par un long solo de vînâ qui dura quinze minutes?: «?Béjart est dans son quart d'heure hindou. Et là-bas, les quarts d'heure hindous, ça peut durer des heures...?» commenta Jean Vilar, directeur du festival d'Avignon. Un vent de mode indienne passera également dans les costumes de la troupe du Ballet du XXème siècle?: larges pantalons de soie, tuniques, bijoux et yeux orientaux. Dans le journal, Béjart affirme qu'il n'y a «?pas de vérité sans yoga?», un art découvert auprès d'un maître indien que l'on trouve dans nombre de ses ballets sous la forme d'exercices de danse à la barre. Il décide également de faire de Bhakti «?un acte de Foi?» en filmant lui-même la chorégraphie du ballet, et prépare pendant l'été les Vainqueurs, une rencontre insolite entre Wagner et les ragas traditionnels indiens. Au-delà de l'artiste prolifique, on découvre aussi dans le journal la personnalité troublée du chorégraphe, en proie au doute et à la mélancolie?: «?état vague d'apesanteur physique et de vide moral. Léthargie ou paresse. Faiblesse. Vertige. Torpeur. Inconscience?». Malgré les succès, Béjart tentera d'apaiser son état fragile par la méditation et l'enseignement de prophètes et brahmanes indiens, qu'on rencontre au fil des pages du journal (Ramana Maharshi, Swami Ramdas, le Dalaï-Lama, Apollonios de Tyane). Ses amours parfois contrariées avec son danseur fétiche Jorge Donn l'accaparent et le plongent dans l'angoisse - à la veille de la première des Vainqueurs, il écrit «?Avant-générale. Chaos. [Jorge] Donn parti. Tara absente. Moi perdu.?». Déchiré entre la jouissance et la maîtrise de soi, il voyage à rythme effréné avec sa troupe du Ballet du XXème siècle, d'abord aux Pays-Bas puis en Italie à Milan, Turin et Venise?: «?Je quitte Venise complètement asservi à la paresse au sexe et à la facilité et pourtant étrange bien-être de la brute qui a bu et baisé?». Pourtant, ces moments heureux ne parviennent pas à satisfaire Béjart, pour qui la «?Joie a un arrière-goût de mort?» malgré la «?vie de travail et de discipline?» qu'il s'impose durant cette année riche en créations. à la fin de sa vie, Béjart reviendra avec humour sur ses frasques indiennes et le ton résolument sombre de son journal?: «?Je ne peux pas m'empêcher de rire de cet idiot qui pleure et qui geint, alors qu'il créait des ballets en grand nombre [...] Quand je pense qu'à la fin de ce journal de 1969 je songeais résolument à la retraite?!?». Rarissime document retraçant la rencontre entre l'Orient et l'Occident dans la vie intime et l'uvre chorégraphique de Maurice Béjart. Ce journal incarne une époque de contre-culture et de syncrétisme culturel qui marqua durablement le ballet d'avant-garde européen. Provenance?: archives personnelles de Maurice Béjart. - Photos sur www.Edition-originale.com -
P., Editions de l'Illustration, 1923-1928, in-4°, 104-76-92 pp, un portrait photo de Pierre Loti en lieutenant de vaisseau (1881) en frontispice, 40 gravures et photos sur 16 planches en noir et une planche en couleurs hors texte dans la première partie, – 81 illustrations de Georges Baudin dans la seconde, – 25 dessins et aquarelles de l'auteur dans le texte et à pleine page (dont 3 planches en couleurs hors texte) et une photo de l'auteur en 1878 dans la troisième partie, les 3 parties reliées ensemble en un volume demi-maroquin noisette, dos à 5 nerfs filetés, titre (La Petite Illustration) et tomaison (12) dorés (rel. de l'époque), pt trace de mouillure ancienne en coin de la troisième partie, dos uniformément passé, bon état
Pré-publication illustrée du “Journal intime” de Pierre Loti (1850-1923) dans « La Petite Illustration », le supplément adressé aux seuls souscripteurs de l'abonnement N°1 à « L'Illustration ».
<meta charset="utf-8"><div id="press-section" data-mce-fragment="1"><p data-mce-fragment="1">Ce Journal, dont la lecture procure une jouissance constante, un émerveillement de chaque instant, ce Journal qui se hisse sans peine au niveau de celui de Kafka ou des Goncourt, de Delacroix ou de Gide, est celui d'un écrivain radicalisé, pour lequel deux choses comptent vraiment : la littérature, d'abord, et son œuvre, ensuite. Son oeuvre vient de la littérature et y retourne. Un fanatique de la vérité.<br data-mce-fragment="1"><em data-mce-fragment="1">Causeur</em><span data-mce-fragment="1"></span>- 01/12/2019</p><p data-mce-fragment="1">L’intérêt de ces pages, c’est qu’elles illustrent à souhait ce qui fait le sel du genre, le plus ouvert qui soit en littérature : à la fois mémento vivant, confessionnal, déroulé des jours dans leur banalité dépouillée, citations, lectures, dialogues rapportés, lieu d’épanchement plus ou moins contenu, où s’invitent extraits de correspondance, textes destinés à de futures publications.<br data-mce-fragment="1"><em data-mce-fragment="1">Le Figaro littéraire</em><span data-mce-fragment="1"></span>- 06/12/2019</p><p data-mce-fragment="1">Muray est un écrivain. Ses phrases ont une vie, une originalité, une force qu’on ne rencontre plus.<br data-mce-fragment="1"><em data-mce-fragment="1">Commentaire</em><span data-mce-fragment="1"></span>- 01/12/2019</p><p data-mce-fragment="1">Plus de dix ans après la mort de Philippe Muray, sa vision du monde continue de nous éclairer.<br data-mce-fragment="1"><em data-mce-fragment="1">Marianne</em><span data-mce-fragment="1"></span>- 13/12/2019</p><p data-mce-fragment="1">Dans ces 600 pages cruelles et mordantes, Muray raconte l’envers de son travail d’écrivain, croque des portraits corrosifs du milieu intellectuel de l’époque mais livre aussi les réflexions que lui inspire l'actualité. [...] Philippe Muray est moins un romancier qu’un pamphlétaire de génie, qui maudit son époque et ses idoles. L’absolu en moins. Lui n’a pour idéaux que le corps des femmes (surtout celles de Rubens) et la littérature.<br data-mce-fragment="1"><em data-mce-fragment="1">Le Figaro Magazine</em><span data-mce-fragment="1"></span>- 18/12/2019</p><p data-mce-fragment="1">Le Journal de Muray est une entreprise géniale dont la richesse devrait faire taire les poisseux qui se plaisent à opposer chez l’auteur le pamphlétaire et le romancier.<br data-mce-fragment="1"><em data-mce-fragment="1">Service littéraire</em><span data-mce-fragment="1"></span>- 01/12/2019</p><p data-mce-fragment="1">Ce journal s’apparente à une forge, dont [Muray] remonterait sans cesse la température, et dans laquelle il confectionnerait les armes conceptuelles aptes à broyer les illusions de son époque ; et de temps à autre, fuserait un projectile : roman, essai, article ou conférence. Il est surtout le lieu où il consolide sa position d’écrivain.<br data-mce-fragment="1"><em data-mce-fragment="1">L'Incorrect</em><span data-mce-fragment="1"></span>- 01/01/2020</p><p data-mce-fragment="1">Ce Journal est la chronique d’un exil, au sens étymologique. Au terme « exsilio », en effet, Gaffiot donne pour définition première : « sauter hors, s’élancer hors » ; et c’est bien de cela qu’il s’agit ici, son “Rubens” et son “Empire du Bien”, contemporains de ce tome troisième, étant les deux livres par quoi Muray saute définitivement hors de ce qu’il nomme encore le Spectacle, en brisant salutairement maintes vitres sur son passage.<br data-mce-fragment="1"><em data-mce-fragment="1">Service littéraire</em><span data-mce-fragment="1"></span>- 01/03/2020</p><p data-mce-fragment="1">À mesure que son Journal intime paraît, les anciens compagnons de Philippe Muray, de Catherine Millet et Jacques Henric à Philippe Sollers, découvrent tout le mal qu’il pensait d’eux.<br data-mce-fragment="1"><em data-mce-fragment="1">L'OBS</em><span data-mce-fragment="1"></span>- 02/04/2020</p><p data-mce-fragment="1">Couvrant trois années cruciales (1989-1991), le troisième tome du Journal intime de Philippe Muray vaut celui des Goncourt. Y revendiquant le trouble infini dont naît la littérature, il y déclare la guerre à son temps. Avec panache et intelligence, jubilation et férocité joyeuse.<br data-mce-fragment="1"><em data-mce-fragment="1">Le Matricule des Anges</em><span data-mce-fragment="1"></span>- 01/06/2020</p></div> Paris, réédition 2024 Les Belles Lettres 656 p., cartonnage éditeur. 15,7 x 21,8
Neuf
Journal intime de Benjamin Constant et lettres à sa famille et à ses amis 1767 1830 précédés une introduction par D. MELLEGARI. Fort in 12 broché, couverture illustrée faux-titre titre LXXXI-520 pages 1 page de table, 8 portrait et4 fac-similé de lettres hors texte. Albin Michel 16 juillet 1928. (Une trace de scotch, effacée, en tête. Sinon bon Exemplaire.
Belin 2009 2009. Sylvie Overnoy: Bienvenue au club Journal intime du cheval Crac/ Belin 2009 . Sylvie Overnoy: Bienvenue au club Journal intime du cheval Crac/ Belin 2009
Très bon état
Pierre Loti, Journal intime, Calmann-Lévy 1925 et 1929, Edition Originale, 1 / 200 exemplaires sur papier de Hollande ( après 75 ex. sur Japon ), 282 p. et 197 p. non coupées, à toutes marges, exemplaire en très bel état.
GALLIMARD. 1961. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. LIX + 1310 pages -Signets conservés - Rhodoïde -. DATE ACHEVE D'IMPRIMER 15 OCTOBRE 1961. Tranches tete orangées.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
"126e volume de la ""BIBLIOTHEQUE DE LA PLEIADE"". / PREFACE DE MARCEL ARLAND - NOTES PAR G. JEAN AUBRY ET ROBERT MALLET. / SOMMAIRE COMPLET : Gaston d'Ercoule - A. O. Barnabooth (Le pauvre chemisier, Poésies, Journal intime) - Fermina Marquez - Enfantines - Beauté, mon beau souci... - Amants, heureux amants... - Mon plus secret conseil - Allen - Jaune bleu blanc - Aux couleurs de Rome - Poésies diverses. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle"
Paris, Auguste Vaton, 1858. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 1 f. bl., xiii - 247 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl., broché.
Edition originale. ''Comment se fait-il qu'un livre qui a reçu un tel accueil, avec un caractère si profondément individuel et distinct, un livre qui joint toute l'émotion d'une douloureuse destinée à tout l'intérêt de la philosophie et de la foi, n'ait pas eu plus de retentissement dans le monde des esprits et des âmes ?'' Considéré tel le premier journal philosophique jamais publié, l'ouvrage laisse affleurer ''l'histoire sincère et curieuse de toutes les révolutions de l'âme et de la pensée de son auteur, en une sorte de confession discrète et mélancolique. Maine de Biran a dépeint avec un abandon et une candeur admirables l’histoire de ses pensées, de ses sentiments, de ses impressions, à plusieurs époques très importantes de sa vie, et qui nous fait connaître en lui une personne non pas contraire à celle que l’on pouvait conjecturer d’après les écrits publiés, mais cependant bien différente. Les Pensées, au contraire, nous montrent une âme tendre, délicate, mélancolique, ébranlée comme une sensitive par le moindre souffle du dehors, puisant quelques rares éclairs de bonheur dans l’amour de la nature, mais la plupart du temps mécontente de soi, aspirant à une satisfaction qui le fuit sans cesse, et souffrant jusqu’à l’angoisse de cette lutte de l’homme intérieur et de l’homme extérieur qui n’ont jamais pu s’accorder en elle, et dont l’un n’a jamais réussi à subjuguer l’autre. Ainsi, au lieu d’un spéculatif semblable à Descartes ou à Kant, le journal intime nous montre une personne émue, troublée, altérée de bonheur et de vérité, avide de paix et de joie intime, mais qui n’a jamais pu rencontrer ni la joie ni la paix. On remarquera encore que le style de Maine de Biran, qui dans ses écrits philosophiques est d’ordinaire si dur et si difficile, s’anime au contraire, se colore, s’assouplit lorsqu’il raconte ses impressions intimes.'' (Paul Janet, Les Ecrits intimes de Maine de Biran). Très légères marques d'usage au dos. Quelques discrètes rousseurs dans le texte. Du reste, bonne condition.
Fleurus Presse. 2010. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 96 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans le texte. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Atelier : Ecris ton journal à la manière de Nastassia - Test : es tu blog ou journal intime ? Brico : Tes emoticones à découper - Lorie - 30 cadeaux à gagner - Ton roman : mon amoureux de la lune Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Senso Entreprises. 2008. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Coiffe en pied abîmée, Intérieur frais. 209 pages - nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte. Texte sur plusieurs colonnes. Dos légèrement déchiré.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Nos plumes - Le dessin de Sempé pour Senso - Le mots de saison - Plumes : Désirs de livres - Le journal de lecture d'Olivier Barrot - Le journal intime - Entretien avec Claudio Magris - Billet : Whisky et petites poupées - Inactuelles : Julien Gracq, entre terre et ville - Le cahier : Demain la fin du monde - Six textes écrits pour Senso - .. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
S.l., 1936-1944 15 cahiers in-8, couverts d'une écriture moyenne et lisible, sur papier réglé, abondantes biffures et ratures dans les premiers cahiers, brochés.
Long journal tenu par un adolescent, puis un jeune homme dont la famille vit à Argentan (Orne). Ce Raymond Bringard sur lequel on n'est guère renseigné par ailleurs passe son baccalauréat en juin 1939, et en 1940 ; il serait donc né en 1923 ou 1922. Après l'épisode de l'Exode, il se trouve pendant les années de guerre suivre les cours de l'Ecole des mines de Nancy. Il fait un voyage à pieds à Argentan une fois le territoire libéré (septembre 1944) pour trouver sa ville natale entièrement dévastée, puis retourne à Nancy.Les nouvelles internationales et leur répercussion sur la politique intérieure, déjà très présentes avant la guerre (notamment la guerre civile espagnole) finissent par envahir la presque-totalité du champ à partir de septembre 1939, les événements et notations familiaux passant clairement au second plan.Raymond Bringard fit d'ailleurs lui-même une présentation synthétique de son travail dans la lettre du 23 août 1944 annexée à notre ensemble (cf. infra), et ces quelques phrases méritent d'être reproduites pour l'intelligence de toutes ces pages :"J'ai tenu de 1935 à 40 mon journal intime. Chaque jour, j'y jetais toutes mes pensées, j'y annotais mes joies et mes souffrances. Je crois y avoir tout mis. Ce doit être un miroir fidèle du moi que j'étais à cette époque-là. Puis mon esprit a évolué. Des événements sont survenus qui m'ont enlevé à mes rêveries, qui ont occupé tout mon temps. J'ai pensé aussi que tenir un journal de sa vie, c'était un peu freiner cette vie, lui enlever de son dynamisme. Et j'ai abandonné mes cahiers. Ils ne furent plus alors qu'une chronique de la guerre de septembre 39 jusqu'à maintenant. Et aujourd'hui je regrette de n'avoir pas consigné intégralement mes pensées de jeune homme".D'après le paragraphe précédent, manqueraient donc l'année 1935 et la première moitié de 1936 :I. Du jeudi 19 juin au jeudi 31 décembre 1936 : 16 pp., puis pp. 12-90 pp., avec quelques coupures de presse et pièces imprimées insérées (Classement de la première étape du Tour de France et version latine du baccalauréat de l'Université de Rennes, p. 14 ; programme de la fête du 10 juillet 1936 à Argentan, p. 16 ; discours du sous-préfet d'Argentan, p. 17 ; nouvelles de la guerre civile en Espagne, p. 60, etc.).II. Du 1er janvier au mardi 23 mars 1937 : 80 pp. (= pp. 91-170).III. Du 25 mars 1937 au jeudi 30 décembre 1937 : pp. 171-263 (le f. 253-54 a été retiré), avec quelques pièces imprimées (programme d'un concert, p. 213 ; Carte des manoeuvres de l'ouest, 14-17 septembre 1937, p. 227). A la fin du cahier, trois pages sont consacrées à la famille de l'auteur : "Et pour clore l'année 1937, je m'en vais faire une rétrospective sur toute la famille" (en fait, surtout celle de sa mère, née Lacroix).IV. Du 1er janvier au 28 décembre 1938 : pp. 265-374. Avec un menu pour un repas de mariage du 26 février, 5 cartes postales, et deux itinéraires d'excursions à vélo contrecollés (du 16 au 21 juillet vers Avranches ; et du 3 au 14 août, vers Le Havre et Honfleur). Cette fois-ci, l'année se termine par un exposé "de mon esprit et de mon avis sur la religion" (guère favorable, évidemment).V. Du 3 janvier au 5 août 1939 : pp. 375-434. Avec 4 ff. d'épreuves du baccalauréat de juin 1939, et un itinéraire d'un nouveau voyage en vélon, contrecollé en regard de la dernière page (20-31 juillet, vers Saint-Brieuc, Paimpol, Rennes).VI. Du samedi 12 août au dimanche 24 décembre 1939 : pp. 435-490. Avec de très nombreuses coupures de presse, contrecollées ou volantes.VII. Du lundi 25 décembre 1939 au lundi 10 juin 1940 : pp. 491-527, [12] ff. demeurés vierges.VIII. Du dimanche 23 juin au 9 octobre 1940 : pp. 529-607, [13] pp. n. ch. Rédigé à Fontenay-le-Comte (sans doute gagné à la suite de l'Exode).IX. De Pâques 1941 à novembre 1942 : pp. 621-655. Nombreuses coupures de presse.X. Du mardi 10 novembre 1943 au lundi 6 mars 1944 : pp. 656-672, puis la pagination cède la place à une foliotation : 673-710. Les dernières pages sont consacrées à un tableau de la Russie soviétique.XI. Du 12 mars 1944 (écrit 1943 par erreur) au samedi 2 septembre 1944 : [] ff. n. ch. Entre les deux premiers feuillets, fiche de lecture d'un texte de Georges Lamirand, datant de 1932 (Rôle social de l'ingénieur).XII. Du mercredi 20 septembre 1944 au lundi 11 juin 1945 : [36] ff. n. ch., quelques coupures de presse.XIII.-XIV. Deux cahiers de correspondance active avec une jeune personne, que les hypocoristiques initiaux ("Ma petite fiancée chérie", "Ma petite enfant chérie", "Petite fille chérie à moi", etc.) identifient avec une certaine clarté comme la petite amie du sieur Bringard : le premier volume court du 23 août au 8 septembre 1944 ([29] ff. n. ch.) ; le second du jeudi 23 novembre 1944 au vendredi 9 février 1945 ([20] ff. n.ch.).XV. Un cahier de correspondance active, qui répond aux deux précédents. En effet, si les hypocoristiques demeurent de règle, ils changent de sexe ("Petit garçon chéri", "Petit minet"), et le volume contient les lettres de la fiancée à son Raymond du 18 novembre 1944 au 13 janvier 1945 ([11] ff. n. ch., avec un dessin naïf sur la couverture représentant en bas une jeune fille en contemplation d'un feu de bois, le tout surmonté de l'insigne de l'Ecole des mines de Nancy).On joint : 1. Deux lettres fiévreusement enamourées d'une certaine Jeanne, follement éprise de notre Raymond, et en proie aux affres des amours adolescentes (sans date, mais relatives sans hésitation aux tout premiers cahiers).2. Deux très longues lettres d'Yvette Bringard à son frère (du 28 janvier et du 24 avril 1945), pour des nouvelles essentiellement familiales.
Phone number : 33 01 43 26 71 17
AU BUREAU DU JOURNAL. 15 MAI 1947. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 177 à 220. Texte en colonnes. Nombreux portraits et estampes en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.493-Les annales / Conferancia
"Journal de l'université des annales. Sommaire : AUTOUR DES RECHERCHES ATOMIQUES par le DUC DE BROGLIE, de l’Académie française et de l’Académie des Sciences, Leur ""Journal” Intime : BENJAMIN CONSTANT JULES RENARD ANDRÉ GIDE par GÉRARD BAUER, Président de la Société des Gens de Lettres, SCÈNES DE “POIL DE CAROTTE” ET DU “MYSTÈRE DE LA CHARITÉ DE JEANNE D’ARC”, LES LIVRES NOUVEAUX Classification Dewey : 70.493-Les annales / Conferancia"
Calmann-Lévy Broché 1929 In-12 (12,2 x 19 cm), broché, 197 pages ; pliures au dos bruni, petites déchirures et pliures sur les bords des plats et coiffes, note manuscrite au premier plat, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
La Table Ronde Dos carré collé 1997 In-8 (15,6 x 24 cm), dos carré collé, 585 pages ; quatrième plat un peu jauni, coin inférieur du premier plat corné, par ailleurs bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Fasquelle Editeur Bibliothèque de mémoires, souvenirs et correspondances Broché 1926 In-8 (13,7 x 20,2 cm), broché, XVIII-282 et XVIII-198 pages, deux parties en un volume ; ensemble bruni, réparation à la colle au mors supérieur, assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
1925-29 Paris, Calmann-Lévy, 1925-1929. Deux volumes grand in-12 (205 X 207) brochés, chacun sous chemise demi-chagrin noir, dos cinq nerfs, auteur et titre dorés, étui bordé de l'époque. Traces de frottement au dos des chemises.
ÉDITION ORIGINALE. C'est son fils Samuel qui a publié le "Journal intime" de Pierre Loti. Un des 75 EXEMPLAIRES numérotés sur JAPON (n°68), tirage de tête. Exemplaire à toutes marges, conservé tel que paru. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
Neuchatel et Paris Ides et Calendes 1947 In-12 broché, 119 pp. Edition en partie originale. Les pages du 'Journal Intime', échelonnées de 1916 à 1939, sont celles qui manquent à son célèbre 'Journal'.
Atlantica Atlantica 2003, In-8 carré broché, couverture illustrée. 106 pages. Nombreuses reproductions de dessins de Caty LEVEQUE. Envoi autographe de l'auteur. Trés bon état.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
[L'école des lettres] - L'école des lettres - Second Cycle , Revue bimensuelle
Reference : 45331
(1991)
10 vol. in-8 br., couv. bleues, L'école des lettres, Paris, 1983 à 1991, env. 600 pp. au total. Au sommaire : L'Utopie (15 mars 1981) ; L'Encyclopédie (1er décembre 1982) ; Introduction au surréalisme (15 mars 1983) ; Le roman au XVIIIe siècle (15 décembre 1985) ; Le journal intime (15 mars 1986) ; Le Livre entre l'imaginaire et le réel (15 mars 1987) ; Image de l'Orient (15 avril 1988) ; Littérature pour la jeunesse, le Roman (1er mai 1989) ; L'orthographe - Enseignement, recherche, évolution (1er mai 1990) ; Le mythe d'Amphitryon (1er mai 1991)
Très bon état. Prix pour l'ensemble.
Paris, Plon, 1903 2 vol. in-8, LXVII-364 pp. et 518 pp., 2 portr. front., broché.
Bertier, 297. "Ce journal intime est d'une importance capitale pour la connaissance de Louis-Philippe, de sa famille...". LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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