15 books for « chaque jour je commen... »Edit

‎A.-M. carré, O.P.‎

Reference : 60159VPSL

ISBN : B004R08CW2

‎Chaque Jour Je Commence‎


‎Les Editions Du Cerf Relié D'occasion état correct 01/01/1975 150 pages‎

Phone number : 01 43 29 11 00

EUR36.36 (€36.36 )

‎CARRE A.M.‎

Reference : RO80019665

(1976)

‎Chaque jour je commence‎

‎CERF. 1976. In-12. Broché. Bon état, Couv. fraîche, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 180 pages.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION‎


‎ Classification Dewey : 200-RELIGION‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR14.90 (€14.90 )

‎CARRE A.-M.‎

Reference : RO40070485

(1976)

‎CHAQUE JOUR JE COMMENCE‎

‎Le Cerf. 1976. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 180 pages, 2ème plat illustré.. . . . Classification Dewey : 248-Vie chrétienne et méditations‎


‎Collection Pour quoi je vis. Classification Dewey : 248-Vie chrétienne et méditations‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR14.90 (€14.90 )

‎CARRE AM.‎

Reference : R150167781

(1976)

‎CHAQUE JOUR JE COMMENCE.‎

‎CERF.. 1976. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 180 pages. Note au stylo sur la page de titre, de faux titre et sur la page de garde.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎


‎ Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎CARRE A.M.‎

Reference : RO20167280

(1977)

‎CHAQUE JOUR JE COMMENCE / COLLECTION POUR QUOI JE VIS‎

‎CERF. 1977. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 180 pages - 1 annotation sur la page de faux-titre.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION‎


‎ Classification Dewey : 200-RELIGION‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎CARRE A.M.‎

Reference : RO80189270

(1976)

‎CHAQUE JOUR JE COMMENCE - POUR QUOI JE VIS‎

‎CERF. 1976. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 180 Pages. Annotation au stylo sur le 1er contre plat.. . . . Classification Dewey : 230-Christianisme. Théologie chrétienne‎


‎ Classification Dewey : 230-Christianisme. Théologie chrétienne‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎A.M. CARRE ‎

Reference : LFA-126733607

(1976)

‎CHAQUE JOUR, JE COMMENCE‎

‎Un ouvrage de 181 pages, format 135 x 195 mm, broché, publié en 1976, Editions du Cerf, collection "Pour Quoi Je Vis" (avec référence de bibliothèque)‎


Phone number : 04 74 33 45 19

EUR3.50 (€3.50 )

‎A.M. CARRE ‎

Reference : 2649

(1976)

‎CHAQUE JOUR, JE COMMENCE‎

‎Un ouvrage de 181 pages, format 135 x 195 mm, broché, publié en 1976, Editions du Cerf, collection "Pour Quoi Je Vis", bon état‎


Phone number : 04 74 33 45 19

EUR3.80 (€3.80 )

‎Carré A.M‎

Reference : 166402

(1976)

‎Chaque jour je commence‎

‎Du cerf 1976 in8. 1976. Broché.‎


‎Bon Etat‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR4.00 (€4.00 )

‎CARRE A M ‎

Reference : 39197

(1980)

‎CHAQUE JOUR JE COMMENCE‎

‎ Les éditions du Cerf Cerf 1980. In-8 broché de 180 pages. Bon état‎


‎ Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo. ‎

Phone number : 05 65 42 95 21

EUR5.00 (€5.00 )

‎CARRE ( A.M. ) .‎

Reference : 5786

‎Chaque jour je commence .‎

‎ Paris, Cerf, 1975 ; in - 8, 176 pp., broché.‎


Librairie Defournel - Châtillon d'Azergues

Phone number : 33 04 78 43 92 53

EUR12.00 (€12.00 )

‎A.M CARRE‎

Reference : 4388

‎Chaque jour, je commence.‎

‎ Editions Cerf, 1975, 180 pages, in8, etat d'usage, tâches de rousseurs.‎


Phone number : 06.80.85.37.77

EUR7.00 (€7.00 )

‎Rilke Rainer Maria‎

Reference : R300305654

(2021)

ISBN : 8831312669

‎"La vie commence chaque jour - ""Les plis"" n°16"‎

‎L'Orma. 2021. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 62 pages - quelques illustrations en noir et blanc dans le texte.. . . . Classification Dewey : 830-Littératures des langues germaniques‎


‎ Classification Dewey : 830-Littératures des langues germaniques‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR10.95 (€10.95 )

‎SOUBIRAN, Yvonne‎

Reference : 54723

(1928)

‎Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎

‎3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎


‎Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR590.00 (€590.00 )

‎JACOB, Georges ; DENTU, Edouard‎

Reference : 44460

(1873)

‎3 Lettres autographes signées sur papier à en-tête de l'Imprimerie Georges Jacob, Cloître St-Etienne, Orléans [ Adressées à Edouard Dentu, évoquant le travail d'impression d'un ouvrage de Barbey d'Aurevilly, très vraisemblablement l'édition originale des Diaboliques : ] - Première L.A.S. : " Orléans le 27 août 1873. Monsieur, je vous adresse le spécimen pour le volume de M. d'Aurevilly. Il y a énormément de matières : le spécimen est encore neuf sur une justification assez large comme vous le voyez, interligne à deux points, et nous formerons 10 feuilles pleines à 10 feuilles 1/2. Il faudra évidemment un faux titre pour chaque partie. Le caractère sera très bon, très net. Mais la quantité de matière et le nombre limité de feuilles nous forcent à être compact, trop compact pour faire un volume élégant. Il faudrait pouvoir blanchir davantage et s'étendre jusqu'à 19 feuilles au moins. Je ne vous parle pas du corps 10, nous faisons d'emblée 11 feuilles et plus. Je pourrais me mettre en mesure de vous livrer pour paraître dans la première quinzaine d'octobre". - Seconde L.A.S. : "Orléans, le 1 septembre 1873. Monsieur, Je prends la liberté de venir troubler la tranquillité de votre villégiature pour vous mettre un peu au courant de mes travaux. J'ai envoyé à Monsieur Assollant ses 5 et 6e feuilles. La 7e sera prête sous trois jours au plus. [...] Barbey d'Aurevilly est commencé et d'ici 4 jours j'ajouterai trois compositeurs jusqu'à épuisement de la lettre disponible. Cardenio va partir en ballots chez le brocheur. Veuillez être assez bon pour donner des ordres pour l'expédition du papier pour achever Rachel et commencer le nouveau [... avec les commentaires autographes d'Edouard Dentu à la suite, pour son commis Sauvaitre : ] "La lettre ci-jointe vous mettra au courant des travaux chez Jacob. Envoyez-lui sans tarder le papier qu'il demande. Le volume de Barbey fera onze feuilles. [ ... ] Je vous retourne les deux traites acquittées. Envoyez à Emile Gaboriau, hôtel d'Orléans à Royan (Charente-Inférieure) quinze cents francs [... ] Il est en effet préférable de ne faire paraître l'affiche qu'au moment de la mise en vente des Mémoires de Paul de Kock". -Troisième L.A.S. "Orléans le 10 septembre 1873. Monsieur, J'expédie à M. Barbey d'Aurevilly la dernière feuille de son travail, et la troisième sera finie lundi et expédiée le jour même ou mardi au plus tard. Vous ne m'avez pas fixé de nombre ; prendra-t-on empreintes ? Monsieur Assolant ne renvoie pas plus les épreuves que par le passé. Je lui avais écrit directement le conjurant de hâter sa lecture des épreuves. Ainsi que je vous l'ai dit dans ma dernière lettre j'ai expédié Cardenio chez le brocheur et la facture du volume que M. Sauvaistre doit avoir sous les yeux. Je serai à Paris la semaine prochaine vers le 16. Je serai très heureux de vous y rencontrer [ etc... ]" ‎

‎3 L.A.S. totalisant 4 ff. in-12 rédigés recto-verso,datées des 27 août, 1er septembre et 10 septembre 1873 : détail du texte : Première L.A.S. : " Orléans le 27 août 1873. Monsieur, je vous adresse le spécimen pour le volume de M. d'Aurevilly. Il y a énormément de matières : le spécimen est encore neuf sur une justification assez large comme vous le voyez, interligne à deux points, et nous formerons 10 feuilles pleines à 10 feuilles 1/2. Il faudra évidemment un faux titre pour chaque partie. Le caractère sera très bon, très net. Mais la quantité de matière et le nombre limité de feuilles nous forcent à être compact, trop compact pour faire un volume élégant. Il faudrait pouvoir blanchir davantage et s'étendre jusqu'à 19 feuilles au moins. Je ne vous parle pas du corps 10, nous faisons d'emblée 11 feuilles et plus. Je pourrais me mettre en mesure de vous livrer pour paraître dans la première quinzaine d'octobre". - Seconde L.A.S. : "Orléans, le 1 septembre 1873. Monsieur, Je prends la liberté de venir troubler la tranquillité de votre villégiature pour vous mettre un peu au courant de mes travaux. J'ai envoyé à Monsieur Assollant ses 5 et 6e feuilles. La 7e sera prête sous trois jours au plus. [...] Barbey d'Aurevilly est commencé et d'ici 4 jours j'ajouterai trois compositeurs jusqu'à épuisement de la lettre disponible. Cardenio va partir en ballots chez le brocheur. Veuillez être assez bon pour donner des ordres pour l'expédition du papier pour achever Rachel et commencer le nouveau [... avec les commentaires autographes d'Edouard Dentu à la suite, pour son commis Sauvaitre : ] "La lettre ci-jointe vous mettra au courant des travaux chez Jacob. Envoyez-lui sans tarder le papier qu'il demande. Le volume de Barbey fera onze feuilles. [ ... ] Je vous retourne les deux traites acquittées. Envoyez à Emile Gaboriau, hôtel d'Orléans à Royan (Charente-Inférieure) quinze cents francs [... ] Il est en effet préférable de ne faire paraître l'affiche qu'au moment de la mise en vente des Mémoires de Paul de Kock". - Troisième L.A.S. "Orléans le 10 septembre 1873. Monsieur, J'expédie à M. Barbey d'Aurevilly la dernière feuille de son travail, et la troisième sera finie lundi et expédiée le jour même ou mardi au plus tard. Vous ne m'avez pas fixé de nombre ; prendra-t-on empreintes ? Monsieur Assolant ne renvoie pas plus les épreuves que par le passé. Je lui avais écrit directement le conjurant de hâter sa lecture des épreuves. Ainsi que je vous l'ai dit dans ma dernière lettre j'ai expédié Cardenio chez le brocheur et la facture du volume que M. Sauvaistre doit avoir sous les yeux. Je serai à Paris la semaine prochaine vers le 16. Je serai très heureux de vous y rencontrer [ etc... ]" ‎


‎Provenant du fonds Dentu, ces 3 très intéressantes lettres autographes signées de l'imprimeur orléanais Georges Jacob, évoquent son travail de composition d'un ouvrage de Barbey d'Aurevilly. Il ne peut s'agir que de l'édition originale de l'ouvrage majeur de Barbey, "Les Diaboliques", qui paraîtra en 1874 chez Dentu, imprimé par Georges Jacob en 2200 exemplaires (Vicaire, I, 305). On y évoque aussi que le roman "Cardenio", oeuvre de Gustave Aimard parue chez Dentu en 1874. Quant au roman d'Assolant évoqué par Jacob, s'agit manifestement de "Rachel" publié chez Dentu en 1874. Rare courrier d'imprimeur évoquant le long labeur préparatoire à l'édition d'un des chefs-d'oeuvre de la littérature française. La seconde des 3 lettres est enrichie de 2 pages d'annotations autographes par Edouard Dentu à l'attention de son premier commis Sauvaistre. ‎

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