307 books for « c etait paris »Edit

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‎Collectif‎

Reference : RO70306802

(1967)

‎J2 Jeunes - n° 33 - 17 août 1967 - Les policiers des neiges - Partir au Canada c'etait sérieux - Les Jocistes pleurent le père Cardijn mais la Joc continue - Les coquillages - L'exposition, il y a cent ans, c'etait Paris par Hempay et Rigot - Ron Clarke,‎

‎Chapelle. 1967. In-4. En feuillets. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Agraffes rouillées, Intérieur acceptable. 48 pages - nombreuses photos et illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte - bandes dessinées en couleurs et en noir et blanc - texte sur 1 à 4 colonnes. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Les policiers des neiges - Partir au Canada c'etait sérieux - Les Jocistes pleurent le père Cardijn mais la Joc continue - Les coquillages - L'exposition, il y a cent ans, c'etait Paris par Hempay et Rigot - Ron Clarke, l'athlète mondiale numéro un - Le vicomte à l'auberge par Pélaprat - Une eglise pas comme les autres - Quand les futurs hôtleiers gagnent de beaux voyages - ... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎Galerie Arts Lettres Spectacles Modernité. Collectif. ‎

Reference : 70550

(1971)

‎Galerie numéro spécial 107-108 : C'était Paris en 1970‎

‎Paris, 1971, in-4, broché, 200 pages. Opération C'était Paris en 1970 lancée par la FNAC, réunissant plus de 100.000 photos prises par des milliers de photographes amateurs afin de dresser un nouvel inventaire de la ville. Dans cette publication n'en sont présentés qu'environ 200. ‎


Phone number : (+33) 6 11 46 34 00

EUR120.00 (€120.00 )

‎[PARIS] - ALLAN (Tony) - ‎

Reference : 201901215

‎C'était Paris. ‎

‎Paris, Pml editions, 1987; in-4, 202 pp., cartonnage de l'éditeur. Avec jaquette.‎


‎Avec jaquette.‎

Phone number : 03 89 24 16 78

EUR14.00 (€14.00 )

Reference : 11608

(1997)

‎C'était Paris dans les années 50. 1945-1959.‎

‎Très nombreuses photos. Broché sous couverture illustrée Très bon Paris Mairie de Paris 1997 1 volume in-8°‎


‎édition originale‎

EUR20.00 (€20.00 )

‎Tony Allan‎

Reference : 1256

‎C'était PARIS‎

‎PML . 1987 . Nombreuses illustrations . Reliure cartonnée Jaquette . 205 pages‎


‎Bon état ‎

Phone number : 06 86 66 52 46

EUR19.00 (€19.00 )

‎MOREAU Patrick et SAINT-HAMONT Daniel‎

Reference : 11693

‎...ET SI L'OTAGE ETAIT PARIS ?‎

‎Paris, Tchou, collection Scoop 1978, in-8 broché couverture rempliée, 329 pp. BON ETAT.‎


‎Roman.‎

Phone number : 06 34 99 23 95

EUR10.00 (€10.00 )

‎"Galerie Arts Lettres Spectacles Modernité. Collectif."‎

Reference : "EB3BE976E8E6"

‎"LA GALERIE, N° SPECIAL 107-108, C'ETAIT PARIS EN 1970"‎

‎"" "GF4075 EDITION DE 1971. BROCHE."‎


Phone number : 04 94 99 10 23

EUR40.00 (€40.00 )

‎MOREAU PATRICK, SAINt-HAMONT DANIEL‎

Reference : RO40135257

(1978)

ISBN : 2710700948

‎...ET SI L'OTAGE ETAIT PARIS ?‎

‎Tchou. 1978. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Dos plié, Intérieur frais. 329 pages.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎


‎Collection 'Scoop', dir. par Muriel Lesterlin et Alain Cancès. Roman. Couverture de C. Broutin. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎MOREAU PATRICK ET SAINT-HAMONT DANIEL‎

Reference : RO30033408

(1978)

ISBN : 2710700948

‎... ET SI L'OTAGE ETAIT PARIS?‎

‎TCHOUS. 1978. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 329 pages. Couverture rempliée.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎


‎ Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

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EUR19.80 (€19.80 )

‎ALLAN TONY‎

Reference : RO30035826

(1987)

ISBN : 2876280100

‎C'ETAIT PARIS‎

‎PML EDITIONS. 1987. In-4. Cartonné. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 202 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs dans le texte et hors texte. couverture : toile marron, dos titre, édition en doré.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 908.4434-Régionalisme : Ile-de-France‎


‎ Classification Dewey : 908.4434-Régionalisme : Ile-de-France‎

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EUR19.80 (€19.80 )

‎MOREAU Patrick / SAINT-HAMONT Daniel‎

Reference : RO20059834

(1978)

ISBN : 2710700948

‎... et si l'otage était Paris ?‎

‎TCHOU. 1978. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 329 pages. Couverture rempliée et en couleurs.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎


‎"Roman-Thriller. Collection ""Scoop"". Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française"‎

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EUR19.80 (€19.80 )

‎ALLAN Tony‎

Reference : RO80119305

(1987)

ISBN : 2876280100

‎C'était Paris‎

‎PML EDITIONS. 1987. In-4. Cartonné. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 202 pages. Nombreuses photos et illustrations, en noir et blanc et quelques-unes en couleurs, dans le texte et hors-texte.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 908.4434-Régionalisme : Ile-de-France‎


‎ Classification Dewey : 908.4434-Régionalisme : Ile-de-France‎

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EUR19.80 (€19.80 )

‎Moreau Patrick/ Saint Hamont Daniel‎

Reference : 110051

(1978)

ISBN : 2710700948

‎et si l'otage c'etait paris‎

‎Tchou 1978 329 pages in8. 1978. broché. 329 pages.‎


‎couv. frottée intérieur très frais‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR7.00 (€7.00 )

‎Moreau Patrick Saint-hamont Daniel‎

Reference : 198839

(1978)

ISBN : 2710700948

‎et si l'otage était paris‎

‎Tchou 1978 325 pages in8. 1978. Broché. 325 pages.‎


‎Etat Correct taches rousseurs tranche‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR5.00 (€5.00 )

‎Moreau Patrick Saint-hamont Daniel‎

Reference : 205403

(1978)

ISBN : 2710700948

‎et si l'otage était Paris‎

‎Tchou 1978 329 pages in8. 1978. Broché. 329 pages.‎


‎Etat Correct taches rousseurs tranche rides dos‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR6.00 (€6.00 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎ VACCINE-BERTILLON, VERDÉ-DELISLE, BONNET (titre au dos)- Recueil factice de trois ouvrages, petit in-8, demi-basane violine, dos lisse à faux-nerfs et titres dorés (reliure de l’époque ; dos très décoloré ; rares épidermures ; intérieur sans rousseurs. Cachets de bbliothèque). ‎

Reference : MED031

‎MED 031-1-BERTILLON (Docteur Louis-Adolphe) : Conclusions statistiques contre les détracteurs de la vaccine précédées d’un essai sur la méthode statistique appliquée à l’étude de l’homme. Paris, Librairie de Victor Masson, 1857. (2) ff. [faux-titre/imprimeur, titre]-VIII [table, préface]-235-(1) pp. L’auteur (Paris, 1821-Neuilly-sur-Seine, 1883), réfute, entre autres, les statistiques « antivax » données par Armand Bayard et Hector CARNOT (Paris, 1855 et 1857), dont le principe était erroné. Sans oublier VILLETTE de TERZÉ (voir infra, n° MED 085-2), lequel cite longuement VERDÉ-DELISLE (ci-dessous MED 031-2). Bertillon était médecin, sa thèse sur l’hygiène et la durée de vie fut soutenue en 1852 ; il exerçait à Montmorency, « campagne » huppée, dans laquelle Jean-Jacques Rousseau s’était installé en décembre 1757… Villette , bardé de ses titres aussi éminents que ronflants : fondateur de l’Ecole de Médecine mexicaine, Correspondant des Acad. de Méd. de la Nouvelle-Orléans et de Cadix, chirurgien major de la Garde Nationale du département de la Seine, et, Chevalier de la Légion d’Honneur, de l’Ordre royal de Charles III d’Espagne et du Christ de Portugal…. dénigrera, de manière insidieuse, le petit « provincial ». Le grand Bertillon, cofondateur de l’Ecole d’anthropologie de Paris, était un célèbre statisticien et démographe. Villette passera à la trappe, à moins qu’il ne s’y soit retiré. ‎

‎MED 031-2- [« ANTIVAX »]-VERDÉ-DELISLE (Docteur Henri) : De la dégénérescence physique et morale de l’espèce humaine déterminée par le vaccin. [note *] Paris, Charpentier, Libraire-Editeur, 1855. VIII [faux-titre, titre, préface)-256pp. A partir du constat suivant : « L’espèce humaine dégénère : aux puissantes races des siècles passés a succédé une génération petite, maigre, chauve, myope (…)[à] l’esprit pauvre. LA CAUSE UNIQUE, C'EST LA VACCINE » (pp. V-VI), responsable de toutes les maladies : typhoïde, phtisie, paralysie des membres, aliénation mentale, etc. (table, p. 254). Il faut savoir que LA VARIOLE N’EST PAS UNE MALADIE, « elle provient d’un germe inné, elle est une crise naturelle inévitable » (p.218) : « Il n’y a point d’antidote à la petite vérole, il ne peut y en avoir, gardons nous surtout du préservatif [le vaccin] mille fois plus dangereux que le prétendu mal dont il préserve. Si nous tenons à atténuer LA CRISE QUE LE CRÉATEUR NOUS IMPOSE (…) revenons à l’inoculation » (p.247). « Il faut obtenir du gouvernement la suppression de cette contrainte [la vaccination] digne des temps barbares, qui livre d’autorité au vaccin tous les enfants, (…) qui met la loi (…) au dessus de la conscience et du droit paternel » (p.250). Un vœu pieux : « Si nous pouvons seulement obtenir le libre- arbitre sur ce point », en se battant d’arrache-pied contre « la routine épaisse, la mauvaise foi, l’inintelligence. FIN » (p.251). Ce récit très moderniste a été écrit plus d’un demi-siècle après la découverte de Jenner… Il faudra près de deux siècles pour qu’en 1980, la petite vérole disparaisse de la planète, sans intervention divine, grâce au vaccin. Le Covid a encore de belles années devant lui… Malgré ses préventions contre la sclérose de l’Académie de Médecine, l’auteur dédicacera son livre « A mon très honoré Confrère, le Dr de Paul. Hommage de l’auteur. V. Delisle ». Humour ? le Docteur Depaul était le Directeur de la Vaccine… [note*] le Docteur VERDÉ-DELISLE n’en était pas à son coup d’essai : dès 1839, il avait publié « De la petite vérole considérée comme agent thérapeutique des affections scrophuleuses et tuberculeuses, suivi de considérations nouvelles sur la nature de ces maladies, et sur les résultats funestes de la vaccine » (Paris, Béchet jeune, 122 pp.), BNF 31557723 (Gallica), ouvrage aussitôt réfuté par le docteur Paul-Joachim BERNARD : « Quelques réflexions sur la vaccine et la nécessité des revaccinations (…) en réponse au mémoire de M. le Docteur Verdé de Lisle intitulé De la petite-vérole, et des résultats funestes de la vaccine » (Paris, Béchet jeune et Labé, 1840, 48pp.)., BNF 30091076 (Gallica). Ce dernier semble n’être qu’un homonyme de Claude Bernard… Il exerçait en Seine et Marne, à Champeaux (77082), où il était « vaccinateur cantonal » (canton de Mormant (77720), aujourd’hui celui de Nangis). ‎


‎ MED 031-3- BONNET (Henry) : Quelques observations sur la vaccine. Paris, Imprimerie de Moquet, 1857. Sans faux-titre, 46pp.[dont le titre]-(1)f. blanc (quelques taches claires éparse). Henry-François-Auguste BONNET (Coutances, 1828- Saint-Malo, 1900), médecin-psychiatre, propagateur de « l’immortelle découverte de Jenner » (p.5), apporte quelques précisions sur les différences entre variole, varioloïde et varicelle ; l’abus des revaccinations peut conduire à une certaine méfiance envers la vaccine, provoquant un « effet moral fâcheux » envers le procédé. Il faut donc « chercher par tous les moyens à fortifier (…) l’opinion favorable que le public a de la découverte de Jenner » (p.46). PROVENANCE : voir la fiche MED999, Introduction et généralités. Réunion aussi rare qu'intéressante, montrant bien l'âpreté du combat PROVAX-ANTIVAX. POUR LES GÉNÉRALITÉS ET LES PROVENANCES, merci de consulter la fiche « MED999 » ‎

Roland Gautier - Jurançon

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‎SARCEY (Francisque) : Journal de Jeunesse (1839-1857). Recueilli et annoté par Adolphe BRISSON et suivi d'un choix de Chroniques (Fagots, Notes de la Semaine, Grains de Bon Sens). Préface d'O. GREARD. Paris, Bibliothèque des Annales Politiques et Littéraires, sans date ([1903]. In-8 « carré », (3) ff.[blanc, faux-titre, titre]-XXVI-416pp., broché, couverture rempliée imprimée illustrée beige, sous chemise de toile saumon, dos lisse muet, titre doré sur le plat supérieur (traces de fentes pour les lacets qui ont disparu ; assez bel exemplaire non coupé). Préface d’Octave GREARD (Vire, 1828 – Paris, 1904), Académicien et ami de l’auteur. ‎

Reference : 80043-1

(1903)

‎AUTEUR : Francois, dit Francisque, SARCEY (Dourdan, 8 octobre 1827 – Paris, 20 mai 1899) ; sur le site geneanet, il était un des petits-fils d’un « ouvrier en soierie » lyonnais, terme pudique évitant celui de « canut », à la connotation subversive ; du côté maternel, il descendait d’une famille de petite noblesse, les « de Brunel de Serbonnes » ; son arrière- grand-père, Louis-François (1743-1802) était « Écuyer, seigneur de Serbonnes ». Si, dans ses « Souvenirs de jeunesse » (Paris, Ollendorff, 1885), Sarcey ne renie pas ses origines modestes, étant le "onzième enfant d’une famille de canuts lyonnais » (p.2), en revanche, côté maternel, « ma grand-mère était renommée pour la franchise brusque de son style (…) qui était vraiment incroyable chez une très honnête femme, marquise de plus, et marquise authentique s’il vous plaît, aux propos salés et aux mots crus ». Néanmoins, « elle était avec cela d’une dévotion outrée et d’un implacable légitimisme (p. 257). Voilà pour le roman de chevalerie, dans lequel la princesse épouse le manant. La fantaisie ne fait que commencer [NOTE 1] On n’insistera pas sur le parcours de l’auteur, républicain modéré, hors du commun mais contre la Commune… [NOTE 2] TEXTE : les « Chroniques » sont extraites du Temps, du Figaro et des Annales. Illustré de deux planches hors-texte, reproduites en photogravure (frontispice , d’après un Daguerréotype, et portrait en pied, daté:1857, p. 272, tirés sur papier fin) et de trois fac-similés in-texte pp. 21, 67, 118). ESSAI DE DATATION Aujourd’hui, 21/10/2023, quinze exemplaires sont proposés sur LRB :on a le choix entre, sans date [7] sans date (1903) [1], circa 1900 [4] ; deux péremptoires, 1900 [1] et 1895[1] ; un petit dernier ne propose pas de date… Qu’en est-il vraiment ? Un petit saut sur « Gallica » permet de résoudre ce faux vrai problème : la date de l’édition est donnée par Otto LORENZ , in « Catalogue général de la Librairie française », Paris, R. Jordell et Nilsson, 1909 (p.600) : 1903. Dans les fonds publics, les exemplaires « ordinaires » ne manquent pas ; l’ouvrage est annoncé généralement « sans date », quelquefois daté [1903] ; à l’exception d’une fiche figurant au SUDOC (dans sept bibliothèques, parfois prestigieuses), d’une part, à la date de 1860… année de naissance de Brisson (comme quoi la valeur n’attend point, etc. ) , d’autre part, avec la mention « Per Lamm », du nom du co- créateur des éditions Nilsson… en 1885 ! ‎

‎EDITION ORIGINALE posthume du journal de ce célèbre journaliste et critique littéraire (Dourdan, 1827 – Paris, 1899), publié par son gendre Adolphe BRISSON (Paris, 1860 – 1925) qui fut aussi Directeur des Annales Politiques et Littéraires. TIRAGE : En dehoirs du tirage ordinaire, au format in-12 ou in-16 (cm 12 x 19,5), il existe, au même format, un tirage numéroté montrant sur le faux-titre : « Exemplaire N°____ Hommage de l’auteur à M…………. », tirage important , non annoncé (voir à la B.M de Grasse, l’exemplaire n°2386, dédicacé par A. Brisson à Mme de Maupassant ( Laure Le Poitevin, mère de Guy, qui mourut à Nice, le 9 décembre… 1903 (AD06, Décès 1903, n°2914) ; un autre, n° 2214, « à M. Gérard », non daté (BNF, 31298404, Gallica) ; un dernier, vu sur Abebooks en 2021, portait le N° 683 ( en Germanie). Enfin, on trouvera de rares exemplaires – dont celui-ci- imprimés sur papier VERGÉ de HOLLANDE filigrané « Van Zonen », au format in-8 (cm16,5 x 19), à grandes marges (bordures des témoins un peu défraîchies), non justifiés, non annoncés (couverture différente). ‎


‎PROVENANCE : Exemplaire issu de la bibliothèque d’ANATOLE FRANCE, enrichi d’un envoi autographe signé d’Adolphe BRISSON « A [sic] Anatole France, en souvenir de Sarcey ». Exemplaire EXCEPTIONNEL. [NOTE 1] Sur des sites aussi sérieux que ParisMusée (Carnavalet) et BNF (data-bnf.fr) on découvre l’existence d’un parfait homonyme, Francisque SARCEY de SUTIERES (ou Suttières), miraculeusement né à Dourdan et décédé à Paris aux mêmes dates que notre Francisque, affublé parfois d’un pseudonyme « Bonhomme Chrysale », présenté comme notre auteur. Un site aussi sérieux que les précédents, le CTHS, va contribuer à casser ce mythe assez fréquent sur la toile : Le « Bonhomme Chrysale » était un pseudonyme utilisé par … Adolphe Brisson, gendre de Sarcey ; confirmation sur … la BNF : A. Brisson… forme rejetée « Bonhomme Chrysale », pseudonyme. Néanmoins, la tradition a la vie dure : - sur Wikipedia Deutschland, la légende a été reprise, avec une « source » minutieuse, in Lilian Straus-Horkheimer ; (F.S.) als Theaterkritiker. Geinhausen, Dissertation [Thèse] Frankfurt /Main, 1937. - sur geneanet british, avec une référence à Wikipedia. Plus près de nous, - dans Desurvire, Emmanuel : Charles Edmond Chojecki, patriote polonais (…) dramaturge, romancier, journaliste. Chez l’auteur, 2011-2014 . Biographie en six volumes (BNF 42567201) (tome III, Annexe VI. Index des noms cité, p. 440)… Liste non exhaustive. [NOTE 2] supprimée par l’Otto censure. BUR(H5/1) ‎

Roland Gautier - Jurançon

Phone number : 05 59 06 02 00

EUR130.00 (€130.00 )

‎MUGNIER, Abbé ; (MUGNIER, Abbé Arthur) ; (PIERLOT, Baronne)‎

Reference : 64928

(1894)

‎Correspondance d'environ 80 pièces autographes signées ou signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1893 - 1943 ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. de 5 pp. datée de Paris, le 18 septembre 1893 : "Madame, Mgr l'Archevêque qui a voulu, bien malgér moi, mon avancement hiérarchique, m'a nomme second Vicaire de Notre-Dame des Champs. Cette paroisse n'est pas d'ailleurs trop éloignée de celle que je quitte, et quoique de date assez récente, elle jouit d'un bon renom de piété. J'ai pris un appartement au premier, 46 rue Notre-Dame des Champs, un peu plus haut que Stanislas. Mes nouvelles fonctions m'assujettissent à une plus stricte résidence, on me trouve chez moi à la sacristie tous les jours jusqu'à 4 h. [... ] J'ose espérer, Madame, que nos bons rapports continueront, grâce à cette proximité relative. Un grand voyage que j'ai entrepris, à travers l'Allemagne du Nord, de Cologne à Berlin, en passant par Leipzig et Iéna, m'a seul privé du plaisir de vous saluer avant les vacances de vos enfants. Il n'est pas un champ de bataille dont je n'ai visité les coins et recoins, avec quelle émotion, vous devez le penser ! Et comme la Providence favorise généralement la curiosité, il m'a été donné de rencontrer le Prince de Bismarck se rendant aux eaux de Kissingen. En visiteur décrépit qui saisissait, d'une main avide, les bouquets de fleur qu'on lui offrait... comme de simples provinces françaises [ ... ]". - 1 L.A.S de 4 pp. datée de la Crête, le 13 décembre 1909 : "[ ... ] J'utilise des loisirs forcés en réalisant un vieux rêve qui est de visiter la Grèce, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui. Tant de monuments et de souvenirs me consolent un peu des vilenies humaines. Quelle n'a pas été ma joie, à Colone, près d'Athènes, de voir la stèle qui renferme le coeur de M. Charles Lenormant, le beau-père de votre amie [ .... ]." - 1 L.A.S de 4 pp. sur papier bleu, datée de Paris, le 5 septembre 1910 : "[ ... ] Madame, Voici plus de trois semaines que j'ai quitté Ouchy, rappelé par Monseigneur l'Archevêque qui m'a nomme aumônier des Soeurs de St Joseph de Cluny. Je m'installe, en ce moment, 7 rue Méchain, à côté du couvent. J'ai, dans le voisinage, les hôpitaux et l'Observatoire. Ici on découvre des plaies, là des étoiles. [... ] - 1 carte postale datée du 19 août 1914 : "Chère Madame, j'étais passé rue Cassette pour avoir de vos nouvelles et de celles de vos enfants. Où sont-ils ? Voilà une tragédie qui commence, plus vraie encore que celle de Claudel ! Pauvre humanité qui pourrait être héroïque à moindre frais, si cela savait se contenter des champs-de-bataille de l'âme ! [... ]" - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 2 juillet 1918 : "[... ] Chère Madame, j'arrive de [... ] où j'ai été bénir un mariage, et je trouve le splendide portrait de Barbey d'Aurevilly qui m'attendait. Comme je vous suis reconnaissant de ce souvenir qui vous regarde et vous parle ! Les romantiques avaient du bon. Ils vivaient ailleurs. Corrigeons leurs excès, [... ] leurs fulgurants rayons. Ayons un pied dans tous les systèmes. Mais que je comprend votre présente indifférence à tout ! C'est le lendemain des catastrophes où l'on reste étendu sur la route, avec ou sans le [don ? ] humanitaire. Le voudrait-on d'ailleurs s'il se présentait ? Il nous remuerait trop pour nous soigner corps et âme. Rappelez-vous le mot de Madame de Beaumont souffrante au cher égoïste Chateaubriand : "Il faut laisser tomber les flots". Flots de larmes c'est [certain ? ]. J'ai retrouvé les Aman-Jean [... ]" - 1 L.A.S. de 8 pages sous enveloppe, datée du 13 novembre 1919 : "Chère Madame, j'ai trop donné d'absolutions dans ma vie pour ne pas réclamer la vôtre aujourd'hui. Vous aurez pitié de moi quand vous saurez que [ ... ] 4000 volumes sont à peu près à terre et que j'ai dû faire faire une nouvelle bibliothèque [... ]. [... ] Je ne condamne pas mon temps, certes, j'envie les générations qui montent à l'horizon, votre chère petite fille... Mais je regrette comme vous, de n'avoir pas été un des familiers de Nohant, soit sous Louis-Philippe, soit sous le Second Empire et jusqu'en 1876. Il y a, dans ces lettres, trois ou quatre Sand au moins. Toutes me ravissent, comme des spécimens de cette vertu humaine que j'aime quand elle ne [... ] personne, qu'elle est aimante, un peu romantique et arrière petite fille de Jean Jacques. [ ... ] Je vais tous les ans à Nohant. J'éprouve une invincible mélancolie à n'avoir pas connu ce passé, et je le crie aux vieux arbres du jardin, aux fleurs plantées par elle, à tous les horizons de la Vallée Noire. Presque tout le monde aujourd'hui déteste G. Sand. Barrès m'avouait qu'il ne l'avait pas lu. Paul Valéry ne la goûte pas davantage. Et moi je veux goûter Paul Valéry, Barrès et les autres, sans oublier G. Sand. Ne nous privons d'aucune joie [...]." - 1 L.S. de 4 pp. daté du 7 rue Méchain le 4 mai : " Chère Madame la Baronne, le gâteau est arrivé splendide et savoureux, confectionné selon toutes les règles et toutes les inspirations de Brillat-Savarin. Je félicite l'artiste qui l'a confectionné , je remercie la châtelaine qui me l'envoie [... ]. Ce que vous me dites de Madame de Noailles est exquis ; elle vous aimait et son affection était toujours une forme de l'admiration. En réalité, personne ne l'a remplacée. Qui sait si Claudel ne finira pas par s'humaniser ? Son érudition est magnifique, il parle de la Bible comme un prophète. Je n'oublierai jamais que c'est chez vous que je l'ai rencontré pour la première fois. C'était avant la guerre. La Princesse Bibesco m'a toujours parlé de sa "Connaissance de l'Est". S'il rêve de convertir, c'est qu'il y a peut-être en lui des tendances sacerdotales qui viennent sans doute de ses aïeux. Ah ! Que ce ministère est difficile. Je me demande si le silence de l'exemple ne suffirait pas [... ] -1 carte autographe signée sous enveloppe datée de Noël 1929 : "[... ] Définir un système, le juger, c'est l'arrêter dans son expression. La vie, la vie, c'est l'essentiel. Je crois que l'Académie songe à M. Claudel. Oh ! l'abominable choix qu'elle ferait ! [ ... ]" - 1 carte autographe signée datée du 2 janvier 1927 : "[... ] Voilà Claudel aux Etats-Unis ! C'est le marchepied à l'Académie. Il y entrera, avec toutes les auréoles [... ]. - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 27 mars 1925 : "[... ] m'a dit : Mme la Baronne Pierlot trouve que vous êtes devenu froid à son égard. Je n'en reviens pas, moi qui me croyais toujours le même à votre endroit c'est-à-dire si heureux de vous connaître et de toutes les occasions de vous voir. Je suis quelquefois pressé. J'ai des rendez-vous qui me préoccupent [... ]Quand on a le bonheur de connaître certaines personnes depuis longtemps, on ne se surmène pas en manifestations [ ...]" - 1 carte pneumatique signée : "Madame la Baronne, pas de réponse à mon petit bleu ! M. Claudel est-il parti pour Hambourg ? [ ... ]" - 1 carte autographe signée sous enveloppe, s.d. : " [... ] Vous lisez, j'en suis sûr, et vous découvrez les génies de demain. C'est votre solitude, et j'en ai profité. Rappelez Claudel. Il y a longtemps que Paris ne l'a vu [... ] - 1 billet autographe signé daté du 7 mai 1926 : " [... ] si vous êtes encore en face de la mer frissonnante, dans ce printemps à la Proust, comme vous dites si bien, je vous félicite quand même et vous envie toujours [... ]"‎

‎Ensemble d'environ 80 pièces autographes signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1894 - 1943 ] dont nombreux pneumatiques ("petit bleu"), cartes postales ou lettres sous enveloppes affranchies. Contient : Correspondance d'environ 80 pièces autographes signées ou signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1893 - 1943 ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. de 5 pp. datée de Paris, le 18 septembre 1893 : "Madame, Mgr l'Archevêque qui a voulu, bien malgér moi, mon avancement hiérarchique, m'a nomme second Vicaire de Notre-Dame des Champs. Cette paroisse n'est pas d'ailleurs trop éloignée de celle que je quitte, et quoique de date assez récente, elle jouit d'un bon renom de piété. J'ai pris un appartement au premier, 46 rue Notre-Dame des Champs, un peu plus haut que Stanislas. Mes nouvelles fonctions m'assujettissent à une plus stricte résidence, on me trouve chez moi à la sacristie tous les jours jusqu'à 4 h. [... ] J'ose espérer, Madame, que nos bons rapports continueront, grâce à cette proximité relative. Un grand voyage que j'ai entrepris, à travers l'Allemagne du Nord, de Cologne à Berlin, en passant par Leipzig et Iéna, m'a seul privé du plaisir de vous saluer avant les vacances de vos enfants. Il n'est pas un champ de bataille dont je n'ai visité les coins et recoins, avec quelle émotion, vous devez le penser ! Et comme la Providence favorise généralement la curiosité, il m'a été donné de rencontrer le Prince de Bismarck se rendant aux eaux de Kissingen. En visiteur décrépit qui saisissait, d'une main avide, les bouquets de fleur qu'on lui offrait... comme de simples provinces françaises [ ... ]". - 1 L.A.S de 4 pp. datée de la Crête, le 13 décembre 1909 : "[ ... ] J'utilise des loisirs forcés en réalisant un vieux rêve qui est de visiter la Grèce, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui. Tant de monuments et de souvenirs me consolent un peu des vilenies humaines. Quelle n'a pas été ma joie, à Colone, près d'Athènes, de voir la stèle qui renferme le coeur de M. Charles Lenormant, le beau-père de votre amie [ .... ]." - 1 L.A.S de 4 pp. sur papier bleu, datée de Paris, le 5 septembre 1910 : "[ ... ] Madame, Voici plus de trois semaines que j'ai quitté Ouchy, rappelé par Monseigneur l'Archevêque qui m'a nomme aumônier des Soeurs de St Joseph de Cluny. Je m'installe, en ce moment, 7 rue Méchain, à côté du couvent. J'ai, dans le voisinage, les hôpitaux et l'Observatoire. Ici on découvre des plaies, là des étoiles. [... ] - 1 carte postale datée du 19 août 1914 : "Chère Madame, j'étais passé rue Cassette pour avoir de vos nouvelles et de celles de vos enfants. Où sont-ils ? Voilà une tragédie qui commence, plus vraie encore que celle de Claudel ! Pauvre humanité qui pourrait être héroïque à moindre frais, si cela savait se contenter des champs-de-bataille de l'âme ! [... ]" - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 2 juillet 1918 : "[... ] Chère Madame, j'arrive de [... ] où j'ai été bénir un mariage, et je trouve le splendide portrait de Barbey d'Aurevilly qui m'attendait. Comme je vous suis reconnaissant de ce souvenir qui vous regarde et vous parle ! Les romantiques avaient du bon. Ils vivaient ailleurs. Corrigeons leurs excès, [... ] leurs fulgurants rayons. Ayons un pied dans tous les systèmes. Mais que je comprend votre présente indifférence à tout ! C'est le lendemain des catastrophes où l'on reste étendu sur la route, avec ou sans le [don ? ] humanitaire. Le voudrait-on d'ailleurs s'il se présentait ? Il nous remuerait trop pour nous soigner corps et âme. Rappelez-vous le mot de Madame de Beaumont souffrante au cher égoïste Chateaubriand : "Il faut laisser tomber les flots". Flots de larmes c'est [certain ? ]. J'ai retrouvé les Aman-Jean [... ]" - 1 L.A.S. de 8 pages sous enveloppe, datée du 13 novembre 1919 : "Chère Madame, j'ai trop donné d'absolutions dans ma vie pour ne pas réclamer la vôtre aujourd'hui. Vous aurez pitié de moi quand vous saurez que [ ... ] 4000 volumes sont à peu près à terre et que j'ai dû faire faire une nouvelle bibliothèque [... ]. [... ] Je ne condamne pas mon temps, certes, j'envie les générations qui montent à l'horizon, votre chère petite fille... Mais je regrette comme vous, de n'avoir pas été un des familiers de Nohant, soit sous Louis-Philippe, soit sous le Second Empire et jusqu'en 1876. Il y a, dans ces lettres, trois ou quatre Sand au moins. Toutes me ravissent, comme des spécimens de cette vertu humaine que j'aime quand elle ne [... ] personne, qu'elle est aimante, un peu romantique et arrière petite fille de Jean Jacques. [ ... ] Je vais tous les ans à Nohant. J'éprouve une invincible mélancolie à n'avoir pas connu ce passé, et je le crie aux vieux arbres du jardin, aux fleurs plantées par elle, à tous les horizons de la Vallée Noire. Presque tout le monde aujourd'hui déteste G. Sand. Barrès m'avouait qu'il ne l'avait pas lu. Paul Valéry ne la goûte pas davantage. Et moi je veux goûter Paul Valéry, Barrès et les autres, sans oublier G. Sand. Ne nous privons d'aucune joie [...]." - 1 L.S. de 4 pp. daté du 7 rue Méchain le 4 mai : " Chère Madame la Baronne, le gâteau est arrivé splendide et savoureux, confectionné selon toutes les règles et toutes les inspirations de Brillat-Savarin. Je félicite l'artiste qui l'a confectionné , je remercie la châtelaine qui me l'envoie [... ]. Ce que vous me dites de Madame de Noailles est exquis ; elle vous aimait et son affection était toujours une forme de l'admiration. En réalité, personne ne l'a remplacée. Qui sait si Claudel ne finira pas par s'humaniser ? Son érudition est magnifique, il parle de la Bible comme un prophète. Je n'oublierai jamais que c'est chez vous que je l'ai rencontré pour la première fois. C'était avant la guerre. La Princesse Bibesco m'a toujours parlé de sa "Connaissance de l'Est". S'il rêve de convertir, c'est qu'il y a peut-être en lui des tendances sacerdotales qui viennent sans doute de ses aïeux. Ah ! Que ce ministère est difficile. Je me demande si le silence de l'exemple ne suffirait pas [... ] -1 carte autographe signée sous enveloppe datée de Noël 1929 : "[... ] Définir un système, le juger, c'est l'arrêter dans son expression. La vie, la vie, c'est l'essentiel. Je crois que l'Académie songe à M. Claudel. Oh ! l'abominable choix qu'elle ferait ! [ ... ]" - 1 carte autographe signée datée du 2 janvier 1927 : "[... ] Voilà Claudel aux Etats-Unis ! C'est le marchepied à l'Académie. Il y entrera, avec toutes les auréoles [... ]. - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 27 mars 1925 : "[... ] m'a dit : Mme la Baronne Pierlot trouve que vous êtes devenu froid à son égard. Je n'en reviens pas, moi qui me croyais toujours le même à votre endroit c'est-à-dire si heureux de vous connaître et de toutes les occasions de vous voir. Je suis quelquefois pressé. J'ai des rendez-vous qui me préoccupent [... ]Quand on a le bonheur de connaître certaines personnes depuis longtemps, on ne se surmène pas en manifestations [ ...]" - 1 carte pneumatique signée : "Madame la Baronne, pas de réponse à mon petit bleu ! M. Claudel est-il parti pour Hambourg ? [ ... ]" - 1 carte autographe signée sous enveloppe, s.d. : " [... ] Vous lisez, j'en suis sûr, et vous découvrez les génies de demain. C'est votre solitude, et j'en ai profité. Rappelez Claudel. Il y a longtemps que Paris ne l'a vu [... ] - 1 billet autographe signé daté du 7 mai 1926 : " [... ] si vous êtes encore en face de la mer frissonnante, dans ce printemps à la Proust, comme vous dites si bien, je vous félicite quand même et vous envie toujours [... ]"‎


‎Très bel et passionnant ensemble de lettres autographes signées ou beaucoup plus rarement de lettres signées, adressées par l'Abbé Mugnier (1853-11844) à la baronne Pierlot (vers 1852-1941) qui fut une grande amie de Paul Claudel. La belle famille de Claudel était en effet liée anciennement à la baronne, et il dû la rencontrer peu après son mariage en 1906. L'abbé Mugnier évoque plusieurs fois Claudel dans cette correspondance, mais on y croise aussi les figures de George Sand, Anna de Noailles, Maurice Barrès, Paul Valéry, et même le chancelier Otto von Bismarck, croisé par l'abbé Mugnier au bains de Bade ! Bel ensemble non séparable. On joint à cet ensemble un télégramme envoyé par l'abbé Mugnier, une L.A.S. de la baronne Pierlot, la photo d'une tombe et un petit billet autographe signé par l'abbé, datée de mars 1943 et évoquant la figure de la chère disparue.‎

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‎ VACCINE et VARIOLE. VARIA. ( titre au dos) RECUEIL factice de QUATORZE PLAQUETTES in-8, demi- percaline bleu-foncé, dos à faux-nerfs à froid, titre doré (reliure de l’époque ; bel exemplaire, sans, ou avec peu, de rousseurs, sauf mention expresse). Tous ces textes possèdent un cachet de la « Bibliothèque de la Ville de Pau », apposé sur le titre, un autre p.51, le cas échéant. (manquent les photos des n° 11 et 13) MED 085-1 ROUGIER (Dr Casimir) : De la vaccine et de la supériorité de la vaccination animale. Marseille, Typ. et Lith. Barlatier-Feissat père et fils, 1869. 24pp. [dont faux-titre et titre]. « Mémoire lu à la Société Impériale de Médecine de Marseille le 11 décembre 1868 ». « Il y a toujours, au commencement de l’application d’une méthode nouvelle, des tâtonnements, des incertitudes que l’usage finit par surmonter » (p.6). In fine, cette conclusion… étonnante (n°10/12, p. 24) : « La vaccination de la vache à l’homme est la seule qui présente toutes les garanties de succès et de sécurité, et elle dégage la responsabilité du médecin ». MED 085-2 [« ANTIVAX »] - VILLETTE de TERZÉ (Gabriel-Claude) : La vaccine. Ses conséquences funestes Démontrées par les Faits, les Observations, l’Anatomie pathologique et l’Arithmétique. Réponse au questionnaire anglais relatif à la vaccine Adressé aux Académies par la Chambre des communes d’Angleterre. Paris, Germer Baillière, Londres [et] New-York, H. Baillière, Madrid, Bailly Baillière, 1857. (2) ff. [faux-titre, titre]-160 pp. (rousseurs éparses). Sur l’auteur (Paris, 1800- ?, 1876), voir « ClioTexte11 » Dès la préface , le ton est donné : l’auteur, « ami sincère de la vérité, indépendant par position, impartial par caractère, dévoué à l’intérêt de l’humanité », et « bien que [sa] brochure soit purement dogmatique, que la polémique ne soit pas [son] rôle », ne peut que constater « l’influence du vaccin sur la dégénérescence de l’espèce humaine, sur la mortalité et sur la population ». Malgré cela, l’Académie a donné « un petit prix, une petite couronne [à un] jeune prosélyte qui a montré du zèle et des sentiments dociles (…) moyen détourné de prouver aux vaccinomanes découragés qu’elle soutenait encore leur cause » (il s’agit de la thèse d’Eugène BERTIN : « Essai historique et critique sur les attaques dirigées contre la vaccine », Paris, 1856). On retiendra surtout la charge contre BERTILLON (voir n° MED 031-1) « qui a l’aplomb de se présenter chargé d’un fatras de statistiques officieuses, d’un amas confus de chiffres fantastiques, dont il est impossible de vérifier l’authenticité » ; son livre n’est pas une œuvre de science mais « un ramassis de statistiques réunies ou fabriquées en faveur de la cause qu’elles veulent soutenir. (…) Œuvre d’un jeune étourdi, mal conseillé mais ambitieux : « il débute : or, les chemins sont difficiles, surtout quand on débute à Montmorency [en italique dans le texte]». In fine, résumé des positions de l’auteur, martelées et assénées en vingt-deux « Maximes et Aphorismes » (pp. 151-155), dont : VIII- « La petite-vérole n’est pas une maladie, c’est une crise physiologique ». IX- « La vaccine est un délit commis contre la nature ». X- La vaccine amoindrit chez l’homme, les avantages dont le Créateur l’a doué en naissant (…) ». XIII- « L’homme contracte dans les vingt premières années de sa vie, une dette envers la société qui le nourrit et l’élève gratuitement ; s’il meurt au moment d’acquitter sa dette, son existence n’a été qu’une charge pour son pays (…) ». XV- « (…) l’homme [est] le chef-d’œuvre de la création.(…) celui qui a eu la malencontreuse idée de le perfectionner en greffant sur lui le virus d’un cheval (*) ou d’une vache (*), ne ressemble-t-il pas à un barbouilleur qui voudrait corriger un tableau de Raphaël ». [(*) en italique dans le texte. Centaure et Minotaure, même combat]. XVII- « La vaccine a plus fait de borgnes que la petite vérole n’a fait d’aveugles », qu’on peut immédiatement lui renvoyer : « L’optimisme est dangereux lorsqu’il touche à l’aveuglement » (maxime XXII et dernière). (*) faire note avec dessin de SERRE MED 085-3 WARLOMONT (Dr Évariste) : De la vaccination animale et de l’utilité des revaccinations à tous les âges de la vie. Bruxelles, Librairie de H. Manceaux, 1865. Sans faux-titre, (1) f.[titre]-22pp. Communication faite à l’Académie royale de médecine de Belgique le 24 juin 1865. (Extrait du Bulletin de l’Académie (etc.), deuxième série, tome VIII, n°6). E. Warlomont (Aubel, Pays-Bas)- 1820-Bruxelles, 1899), était membre de l’Académie de Médecine de Bruxelles. Titre inconnu à la BNF. Premier jet ( ?) d’un important « Traité de la vaccine et de la vaccination humaine et animale » (Paris, J.-B. Baillière et Bruxelles, Veuve Manceaux, 1883). ‎

Reference : MED085

‎MED 085-4 LALAGADE (Paul -Désiré) : Etudes théoriques et expérimentales sur l’action de la vaccine chez l’homme. Paris, J.-B. Baillière, sans date. 74 pp. [dont faux-titre et titre, avant-propos, daté : Albi : décembre 1860]. L’auteur (Montredon-Labessonné (81), 1813-Albi, 1899) était Directeur du Service de la Vaccine pour le Département du Tarn. Exergue, au titre : « La vaccine (…) ne substitue aucune maladie à la petite vérole, (…)[elle] ne se transmet qu’elle-même ». EAS, sur le faux-titre, de l’auteur « A Monsieur Depaul, professeur à la faculté de médecine, etc. ». MED 085-5 LALAGADE (Paul -Désiré) : La vaccine et la petite vérole dans le département du Tarn en 1870 et 1871. Albi, Imprimerie Ernest Desrue, 1872. 63[dont faux-titre et titre]-(1) pp. Rapport présenté à M. le Préfet du Tarn. Exergue, au titre : « La Vaccination, c’est la sentinelle vigilante. La Revaccination, c’est la forteresse inexpugnable ». EAS, sur le faux-titre, de l’auteur : « A mon éminent confrère [nom massicoté à la reliure], professeur à la faculté de médecine de Paris ». MED 085-6 LALAGADE (Paul -Désiré) : Rapport sur le service de la vaccine dans le département du Tarn, de 1850 à 1861. Albi, Imprimerie de Maurice Papailhau, 1862. Sans faux-titre, 23[dont le titre]-(1) pp. Imprimé sur papier teinté. Exergue : « La vérité de l’immense utilité de la vaccine est consacrée par soixante quatre années de bienfaits. La propagation de la vaccine est la meilleure pratique médicale ». EAS de l’auteur (nom massicoté], sur le titre. MED 085-7 BOURGUET (D. Juan José Guillermo)[Jean Joseph Guillaume]: Memoria sobre el virus vacuno [le virus bovin], premiada con la medalla de oro y tìtulo de sócio de merite por el Institutto Médico Valenciano en el concurso de 1858. Escrita en francés. Valencia, Imprenta de D. José Mateu Garin, 1858. Sans faux-titre, 65[dont le titre]-(1) pp.-(1) f. [Correcciones]. Mention manuscrite sur le titre, après le nom de l’auteur : « de Rodez ». Cachet sur le titre : « Instituto medico Valenciano », identique à celui apposé sur un exemplaire numérisé in Google Play. Aucune information sur le traducteur. Bien présent à la BNF (30146976), à Marseille, décrit « Sans lieu ni date, pays inconnu » ! (BMUR-fonds régional), absent aux catalogues en ligne de la Biblioteca Nacional (Espagne) et de la Comunidad Valenciana. EAS de l’auteur, sur le titre, « Hommage respectueux (…) à Mr le Dr Depaul (…) Rodez, [illisible], 7bre 1862 ». L’auteur avait soutenu sa thèse à Montpellier, en 1824. Le titre précise : « Cirujano en gefe del Hospital general del Hôtel-Dieu y de las cárceles de Rodez (…) Médico vacunador de la Subdelegacion de Rodez, conservador del virus vacuno, etc. ». ‎

‎MED 085-8 HAMEL (Louis) : Du rash variolique (Variolous rash des anglais) [éruption variolique). Paris, Adrien Delahaye, 1870. (2) ff. [faux-titre, titre]-100pp.-(1) f. [table]. Retirage de la thèse de l’auteur, parue la même année (Paris, Pillet. Thèse n° 126). Ouvrage construit à partir de trente-deux observations, la plupart de l’auteur. Sont passés en revue, différents types de « rash » (= exanthème = éruption cutanée) : d’origine bactérienne (érysipèle, scarlatine) ou virale (variole, varioloïde, roséole, rougeole, rubéole, varicelle), maladies parfois bénignes, parfois mortelles ; presque toutes les combinaisons sont possibles… Sur le titre, EAS de l’auteur « A mon excellent Maître le professeur Depaul. Dr Hamel (à Nogent [-le-] Rotrou 8 juin 1870 ». MED 085-9- [CALZA (Dottore, relatore)] : Le prime prove della vaccinazione animale [ajout manuscrit à l’encre : in Venezia]. Comunicazione del Comitto promotore al Comitato medico veneziano. Venezia, 1870—Tip. Ripa monti-Ottolini [au verso du titre]. In-12 (cm 11x16), sans faux-titre, 23[dont le titre]-(1) pp. Absent dans les bibliothèques publiques françaises (BNF, CCfr), B.N.Italie. ( ?). In Google.play, un titre numérisé, avec le même ajout manuscrit. Conclusions (traduction Google) : «1.° La vaccination animale a été créée à Venise par le comité de promotion, et avec des résultats satisfaisants 2.° Il est hautement souhaitable que non seulement la classe de médecins, mais aussi la représentation communale, [doit] accompagner et favoriser l'extension en coopérant pour améliorer la pratique, afin que, une fois les difficultés écartées, elles accroissent nos succès favorables ». E.A.S. « A M. Depaul ». Paru sans couverture : sur la dernière page, restes d’un cachet postal « Italia ». MED 085-10- [ROSE (Charles)] : A safe, speedy, and certain cure for Small-pox : with cases illustrative of its efficay in every stage of the disease, in preventing disfigurement, &c. &c. [Un remède sûr, rapide et certain pour la variole : avec des cas illustrant son efficacité à chaque stade de la maladie, pour prévenir la défiguration]. « Facts are stubborn things » [Les faits sont des choses têtues). Hertford, John Rose, London, Kent & Co, 1863. Sans faux-titre, 16pp.[ dont le titre]. Attribution à Charles ROSE, signataire de la préface, est confirmée par l’ Université of Glasgow, Library et la Library of Congress (« www.loc.gov ») . ‎


‎MED 085-11 DE SOUZA UCHÔA (João Raulino ) : Vaccinaçāo animal modo de obte-la e de applica-la. Paris, Typographia de A. Parent, 1870. Sans faux-titre, 16 pp. [dont le titre]. Dédicace imprimée « A M. le Dr Depaul ». Petit exposé qui s’appuie essentiellement sur les publications du Docteur Depaul MED 085-12 BLANC(Henry) : Compulsory vaccination. An Inquiry into the present unsatisfactory condition of vaccine lymph, and a remedy proposed. (Vaccination obligatoire. Une enquête sur l'état actuel insatisfaisant de la lymphe vaccinale, et un remède proposé) [traduction Google]. London, John Churchill & Sons, 1869. Sans faux-titre, 32pp. [dont IV (titre et préface)]. Henri-Jules BLANC [de BELMONT] (Londres, 1831-Paris, 1911), Docteur en Médecine à Montpellier eut une carrière chaotique ; assistant-chirurgien à Bombay en 1859, participe à la guerre de Chine en 1860 ; en 1867 il prend part à l’expédition d’Abyssinie : présent au siège de Magdala. Prisonnier durant deux années, il fut libéré, moyennant une rançon de 2000 £ ; puis il retournera à Bombay ; enfin, vers 1887, on le retrouve médecin –consultant… à Cannes. Il était partisan de la vaccination obligatoire, que l’on doit (p.32) « améliorer, et non abandonner, achever le grand travail de Jenner et redonner à son immortelle découverte toute son utilité, sa gloire et son prestige d’antan » (traduction Google). Sur le titre, E.A.S. « avec les compliments de l’auteur », au Docteur De Paul. MED 085-13 GINTRAC (Henri) : Épidémie de variole arrêtée dans sa marche par des vaccinations et des revaccinations générales. Bordeaux, A. Gounouilhou, Imprimeur de l’Ecole de Médecine, 1857. Sans faux-titre, 17[dont le titre]-(1) pp. « Extrait d’un Mémoire auquel l’Académie impériale de Médecine de Paris a décerné une médaille d’or dans sa séance publique du 16 décembre 1856 ». Il s’agit de « la commune de Gujan, canton de La Teste [Gironde], qui devint le théâtre d’une épidémie sérieuse de variole » (p.4). Précision in fine : « Extrait du Journal de Médecine de Bordeaux ». Henri Gintrac (Bordeaux, 1820-1878), lauréat de l’Acad. Impér. de Méd. de Paris (1850-1856) était prof.-adjoint à l’École de Méd. de Bx. Pour lui, la vaccine a une vertu préservatrice souvent absolue ; néanmoins, la revaccination doit lui prêter son appui, puisque, « même en temps d’épidémie, elle jouit d’une complète innocuité » (p.17). MED 085-14 JALABERT: Rapport présenté à MM. Les membres du Comité central de Vaccine le 16 mars 1870 par M. le Dr Jalabert, secrétaire, sur les vaccinations pratiquées dans le département de l’Aude pendant l’année 1869. Sans lieu, sans nom d’éditeur, sans nom d’imprimeur, sans date. 16 pp., sans faux-titre ni titre. Travaux et statistiques de l’année, se terminant … par une demande de subvention. POUR LES GÉNÉRALITÉS ET LES PROVENANCES, merci de consulter la fiche « MED999 » ‎

Roland Gautier - Jurançon

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(1973)

‎PARIS MATCH N° 1279 - Le tireur fou était un bon jeune homme, Les parents font la maternelle, Colombey : c'était un 9 novembre, c'était il y a 3 ans, Les secrets de Raymond Tournoux : l'inflation Mitterrand, Le strip tease de Nicoud, Les vainqueurs‎

‎PARIS MATCH. 10 novembre 1973. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 150 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte - 1er plat illustré d'une photo en couleurs. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Le tireur fou était un bon jeune homme, Les parents font la maternelle, Colombey : c'était un 9 novembre, c'était il y a 3 ans, Les secrets de Raymond Tournoux : l'inflation Mitterrand, Le strip tease de Nicoud, Les vainqueurs pourront-ils profiter de leur victoire par Raymond Cartier, Les émirs du pétrole punissent l'Europe, Perdus dans le désert : un seul survivra et raconte sa terrible épreuve, Le roi du parapluie est français, Egypte : l'armée otage de la soif, Nice : les policiers étaient des cambrioleurs Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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(1966)

‎PARIS MATCH N° 876 - Dans les rues de Paris, l'inévitable M. Figon, Le moineau était venu signer la paix, Le dimanche soir c'était l'échec, le lundi soudain Kossyguine triompha, Rue de Rivoli un ange passe, Fayçal contre Nasser, enjeu : le monde arabe‎

‎PARIS MATCH. 22 janvier 1966. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 79 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte - 1er plat illustré d'une photo en couleurs. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Dans les rues de Paris, l'inévitable M. Figon, Le moineau était venu signer la paix, Le dimanche soir c'était l'échec, le lundi soudain Kossyguine triompha, Rue de Rivoli un ange passe, Fayçal contre Nasser, enjeu : le monde arabe par Raymond Cartier Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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(1966)

‎PARIS MATCH N° 880 - Affaire Ben Barka : Paris Match était chez le plus secret de nos agents secrets, Finville : le lendemain il était arrêté, Honolulu : comment Ky a séduit Johnson par Raymond Cartier, Le grand panoramique sur la lune, Adieu l'Afrique‎

‎PARIS MATCH. 19 février 1966. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 105 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte - 1er plat illustré d'une photo en couleurs. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Affaire Ben Barka : Paris Match était chez le plus secret de nos agents secrets, Finville : le lendemain il était arrêté, Honolulu : comment Ky a séduit Johnson par Raymond Cartier, Le grand panoramique sur la lune, Adieu l'Afrique, Comment De Gaulle répond lundi a ces cinq questions par Raymond Tournoux Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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(1993)

‎PARIS MATCH N° 2307 - Brigitte Bardot : ma fête était improvisée, c'est pour cela que Bernard n'était pas la, Pierre Richard : être grand père, c'est comme si le temps n'avait pas bougé, Balladur sauve l'honneur, le franc dans la tourmente échappe‎

‎PARIS MATCH. 12 aout 1993. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 98 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte - 1er plat illustré d'une photo en couleurs. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Brigitte Bardot : ma fête était improvisée, c'est pour cela que Bernard n'était pas la, Pierre Richard : être grand père, c'est comme si le temps n'avait pas bougé, Balladur sauve l'honneur, le franc dans la tourmente échappe a la dévaluation en catastrophe, mais le compromis de Bruxelles menace la solidarité européenne Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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(1988)

‎PARIS MATCH N° 2036 - Qui était Charlie Parker ? par Marc Edouard Nabe et une interview de Chan Parker par Patrice Bollon, Ah ! Que la révolution était belle en 1848 par Jean Cau, Une communiste repentie chez le pape, l'étonnante interview de Jean Paul II‎

‎PARIS MATCH. 3 juin 1988. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 146 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte - 1er plat illustré d'une photo en couleurs. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Qui était Charlie Parker ? par Marc Edouard Nabe et une interview de Chan Parker par Patrice Bollon, Ah ! Que la révolution était belle en 1848 par Jean Cau, Une communiste repentie chez le pape, l'étonnante interview de Jean Paul II par Maria Antonietta Macciocchi, Clint Eastwood : 10 ans de fiançailles, c'est bien une preuve d'amour par Henry Jean Servat Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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