39 books for « ainsi font font font »Edit

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‎Revest‎

Reference : 256720

(1970)

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR37.00 (€37.00 )

‎Collectif‎

Reference : R300293366

(1995)

‎"Art Press n°84 Sept. 84 - La religion sexuelle de Marcel Duchamp - Ainsi font, font, font - ""In absentia (M.D.)"" de Regina Silveira - Enzo Cucchi innocence et mémoire - Lieux hantés par Pierre Keller - Denis Doria l'héroïsme de la post-modernité - Les éla"‎

‎Art Press. 1995. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 69 pages - nombreuses photos et illustrations en noir et blanc dans et hors texte. 1er plat très légèrement taché.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎"Sommaire : La religion sexuelle de Marcel Duchamp - Ainsi font, font, font - ""In absentia (M.D.)"" de Regina Silveira - Enzo Cucchi innocence et mémoire - Lieux hantés par Pierre Keller - Denis Doria l'héroïsme de la post-modernité - Les élans mystiques de Judith Bartolani - ""Von hier aus"" de Kasper Koenig - Bernard-Henri Lévy le diable en tête - Qui est Gyorgy Ligeti ? - Pasolini sans légende - Pasolini le scandale et le sacré - Le signe qui saigne... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR24.90 (€24.90 )

‎Engel Robert‎

Reference : RO30341595

(2001)

ISBN : 8882918890

‎Anthologie de la chanson enfantine. Comptines, canons, noëls, folklores, hymnes, chansons, rondes, berceuses. Ah vous dirai-je maman - Ainsi font font font - A la claire fontaine - A la volette - etc‎

‎Carisch Musicom Publications. 2001. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Rousseurs. 138 pages. Papier jauni. Partitions en regard du texte.. . . . Classification Dewey : 840.8-Anthologies, recueils‎


‎Sommaire : Ah vous dirai-je maman - Ainsi font font font - A la claire fontaine - A la volette - etc. Classification Dewey : 840.8-Anthologies, recueils‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR24.90 (€24.90 )

‎G.DURU ET M.DURU‎

Reference : 12347

‎AINSI FONT FONT FONT‎

‎HACHETTE . 1955 . LECTURES ACTIVES . PREMIER LIVRE DE LECTURE COURANTE . ILLUSTRATIONS DE LIDI . SPECIMEN .‎


‎Bon état‎

Phone number : 06 86 66 52 46

EUR26.00 (€26.00 )

‎Marc REVEST Michel GOURDON‎

Reference : 300022898

(1975)

‎Ainsi font font font‎

‎Fleuve Noir 1975 218 pages 1975. 218 pages.‎


Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR4.00 (€4.00 )

‎Collectif‎

Reference : R320156482

‎Ainsi font font font et 14 des plus belles chansons pour enfants - 1-5 ans - cd absent.‎

‎Larivière Jeunesse. non daté. In-4. Broché. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 31 pages agrafées - cd absent - nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte - déchirures sur les plats.. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎


‎Cd absent. Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR10.95 (€10.95 )

‎G.Duru & M.Duru‎

Reference : R320151532

(1959)

‎Ainsi font font font - Lectures actives premier livre de lecture courante.‎

‎Hachette. 1959. In-8. Cartonné. Etat d'usage, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 95 pages - nombreuses illustrations en couleurs dans le texte.. . . . Classification Dewey : 372.4-Livre scolaire : lecture‎


‎Illustrations de Lidi. Classification Dewey : 372.4-Livre scolaire : lecture‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR39.80 (€39.80 )

‎REVEST MARC‎

Reference : RO90020274

(1975)

‎AINSI FONT, FONT, FONT.....‎

‎"EDITIONS FLEUVE NOIR COLLECTION "" ESPIONNAGE "" N° 1242. 1975. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 218 pages.. . . . Classification Dewey : 843.0872-Le roman policier"‎


‎Editions Fleuve noir. Collection espionnage. Couverture de M. Gourdon. Edition originale. Classification Dewey : 843.0872-Le roman policier‎

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EUR10.95 (€10.95 )

‎DURU G. ET M.‎

Reference : R320011348

(1956)

‎AINSI FONT FONT FONT / LECTURES ACTIVES / PREMIER LIVRE.‎

‎HACHETTE. 1956. In-4. Cartonné. Etat d'usage, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 96 pages illustrées de nombreux dessins en couleur - Couverture illustrée en couleur.. . . . Classification Dewey : 372.4-Livre scolaire : lecture‎


‎Illuqstrations de LIDI. Classification Dewey : 372.4-Livre scolaire : lecture‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR24.90 (€24.90 )

‎DURU G. ET M.‎

Reference : R320056276

(1955)

‎AINSI FONT FONT FONT - LECTURES ACTIVES - PREMIER LIVRE.‎

‎HACHETTE. 1955. In-8. Cartonné. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 95 pages augmentées de nombreuses illustrations in texte en couleurs - 1er plat taché - Coins frottés.. . . . Classification Dewey : 372.4-Livre scolaire : lecture‎


‎ILLUSTRATIONS DE LIDI. Classification Dewey : 372.4-Livre scolaire : lecture‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR39.80 (€39.80 )

‎Collectif‎

Reference : R240154863

(1991)

‎Yonne Magazine, supplément Loisirs de l'Yonne Républicaine n° 64 du 16 mars 94 - n°233 - Ainsi font font font... - Les raisins de la colère de Jean-Christophe Averty - Une collection de Pacotilles - Paron à livre ouvert‎

‎L'Yvonne Républicaine. 1991. In-Folio. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 15 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte. Texte sur plusieurs colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎ Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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EUR14.90 (€14.90 )

‎MARCINKOWSKA BARBARA‎

Reference : RO50044736

(1999)

‎JE COMMENCE LE VIOLONCELLE - ACOMPAGNEMENT DE PIANO.- CHANT POPULAIRE + AINSI FONT, FONT, FONT + CHANT RELIGIEUX + UN GROS MATOU + BERCEUSE + PETITE FLEUR DE L'ESPACE + MELANCOLIE.‎

‎ARMIANE. 1999. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 10 pages de partitions non paginées.. . . . Classification Dewey : 780.26-Partitions‎


‎ Classification Dewey : 780.26-Partitions‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR49.50 (€49.50 )

‎Marc Revest‎

Reference : 32729

‎Ainsi font, font, font ...‎

‎ Fleuve Noir Espionnage n°1242, 1976. Format poche.Bon etat.‎


Phone number : 06 30 21 18 72

EUR4.00 (€4.00 )

‎[DUCHE (Jacqueline).] - ‎ ‎‎

Reference : 16029

‎"Ainsi font, font, font". ‎

‎ Aquarelle et gouache sur papier vert, 15.4 cm de diamètre. ‎


‎Une jeune maman présente son nouveau-né à sa petite sur, qui l'amuse avec ses mains en chantant cette ritournelle. Dessin légendé avec la chanson. Petites usures. ‎

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Phone number : 33 01 45 63 52 66

EUR250.00 (€250.00 )

‎DURU (G. et M.).‎

Reference : 155

(1963)

‎Ainsi font, font, font.‎

‎Paris, Hachette, Lectures actives, premier livre, 1963. In-8, cartonnage illustré. Edition ornée d'illustrations in-texte en couleurs de Lidi.‎


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Phone number : 33 01 43 26 86 02

EUR25.00 (€25.00 )

‎G.Duru et M.Duru‎

Reference : R320151669

(1955)

‎Ainsi font font fon - Lectures actives premier livre de lecture courante.‎

‎Hachette. 1955. In-8. Cartonné. Etat d'usage, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 95 pages - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans le texte - tampon sur la page de titre - 1er plat illustré en couleur - coins et tranches frottés.. . . . Classification Dewey : 372.4-Livre scolaire : lecture‎


‎Illustrations de Lidi. Classification Dewey : 372.4-Livre scolaire : lecture‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR39.80 (€39.80 )

‎ANONYME‎

Reference : RO50062362

‎LA TOUR PRENDS GARDE - LE ROI DAGOBERT - MALBROUGH S'EN VA-T-EN GUERRE - MAMAN LES P'TITS BATEAUX - MEUNIER TU DORS - MONSIEUR DE LA PALISSE - LA BONNE AVENTURE - AINSI FONT FONT - IL ETAIT UN PETIT NAVIRE - AU CLAIR DE LA LUNE‎

‎NON PRECISE. NON DATE. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 11 pages de partitions + paroles - clé de sol et clé de fa. Illustration sur chaque page de Halley ch.. . . . Classification Dewey : 780.26-Partitions‎


‎ Classification Dewey : 780.26-Partitions‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎AUROY, Berthe‎

Reference : 27494

Phone number : 06.31.29.75.65

EUR40.00 (€40.00 )

‎[THEATRE] - AUROY (B.), AUROY (J.) - ‎

Reference : 201229334

‎Ainsi font les marionnettes! ‎

‎Paris, Nathan, 1930; in-8, 126 pp., broché. Très Bon état - adaptation de contes et de fables pour théâtre de marionnettes et représentations enfantines.‎


‎Très Bon état - adaptation de contes et de fables pour théâtre de marionnettes et représentations enfantines.‎

Phone number : 03 89 24 16 78

EUR48.00 (€48.00 )

‎Collectif‎

Reference : R110523961

(1964)

‎Le Pèlerin n° 4261 - La machine a licencier, Je vous salue mon adjudant, Ainsi font les petites marionnettes par Marcelle Henry, Comme sable sur le rivage n°10 par Marialix Naud, Le colonel réalise le crime parfait n°3 par Jean Roc‎

‎Bureau de de la revue. 12 juillet 1964. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Mouillures. 52 pages. Quelques illustrations en couleurs et noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION‎


‎ Classification Dewey : 200-RELIGION‎

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EUR29.80 (€29.80 )

‎MILLON Ch.-J.‎

Reference : RO80097053

(1959)

‎Le Lys Rouge. Bulletin n°25 - 7e année : Et le temps passa, par Mme Sandor Kéméri - Ainsi font ... les petites Marionnettes, par Suz. Lion - Edmond de Lachesnais, par Carias - A propos de la Béchellerie, ou Naissance d'une Légende, par Psichari ...‎

‎SOCIETE ANATOLE FRANCE. Janv. 1959. In-8. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Bulletin paginé de 325 à 356.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux‎


‎Groupe d'Admirateurs d'Anatole France. Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎COLLECTIF‎

Reference : R200056028

(1991)

‎CHANSONS ILLUSTREES- VOL 19- COLLECTION PETIT POLISSON- FAIS DODO COLAS MON P TIT FRERE- NOUS N IRONS PLUS AU BOIS- AINSI FONT...- LA MONACO- LA VERDI...- LE 31 DU MOIS D AOUT- VENDU SANS K7‎

‎KALFLECHE. 1991. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 7 pages avec illustrations dans le texte à colorier- 1 des dessin a été légèrement colorié. . . . Classification Dewey : 0-GENERALITES‎


‎ Classification Dewey : 0-GENERALITES‎

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EUR14.90 (€14.90 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎BOURRELY, Marius‎

Reference : 63977

(1841)

‎[ 3 lettres autographes signées adressées à Melchior Barthès : ] 1 L.A.S. de 2 pages datée de Marseille le 17 avril 1874 : [ Marius Bourrely se réjouit d'être rentré en contact avec son confère, "que j'ai peut-être connu à mon séjour à St Pons en 1841. Votre lettre m'a rappelé d'agréables souvenirs et la mémoire d'un ami d'enfance que j'ai toujours porté dans mon coeur, Louis Boujol ] "J'accepte de grand coeur votre proposition d'échange de livres [... ] je commencerai toujours par mon premier volume de "Fables de La Fontaine", en vers provençaux, en attendant les autres. L'époque n'est guère à la littérature provençale et les souscripteurs se font tirer la manche. Je comprends cela par les tiraillements que nous fait éprouver la politique de nos gouvernants et jusqu'à ce que le problème de monarchie ou de République soit résolu, il en sera ainsi. Il faut avouer que nous sommes un singulier peuple et que la France une nation bien étrange. Votre qualité de Membre de la Société Archéologique de Béziers ne vous amènerait-elle pas dans cette ville, le 14 du mois prochain ? [ ... ] Je rêve aussi de revoir St Pons [ ... ] Excusez-moi si je ne vous ai pas répondu plus vite, mais j'étais en train d'achever les Fables de Florian, en provençal toujours, et mon oeuvre achevéen je vous au écrit" [...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 4 juin 1877 : "Cher confrère, Beaucoup de gens voudraient pouvoir, comme vous, avoir la folie de publier un volume de poésies néo-romanes ; mais hélas ! pour beaucoup la fable du Renard et des raisins sera éternellement vraie. Ensuite ce volume vous ouvrira les portes du Majorat et qui sait si un jour vous ne serez pas appelé à occuper mon fauteuil ! Nous sommes tous mortels et je serai flatté de savoir ma Cigale d'Or passer dema boutonnière à celle de mon confrère érudit [il évoque ensuite la réclame qu'il fera pour lui, cite trois vers en provençal, évoque un M. Bizet de la gare de Cette, parle de sa brochure "Cigau e Cigalo" et conclut sur son homonyme Victor Bourrelly, de Rousset... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 27 juin 1878 : "Mon Cher Felibu, Je viens un peu tard vous accuser réception des deux derniers exemplaires des Flouretos ; mais il n'y a pas de ma faute [ cela en raison de la fête félibréenne qu'il détaille ] "Je vous ai adressé samedi Jan de La Valado" [... ] "J'ai propagé votre oeuvre dimanche, mais nos félibres marseillais ne sont pas languedociens et leur enthousiasme poétique ne dépasse pas Avignon. Mon dernier mot n'est pas dit, et je ne désespère par encore de vous trouver quelques adhérents dans nos contrées. J'accepte de bonne part les observations que vous me faites au sujet des Contes de La Fontaine, et je m'y attendais à l'avance ; aussi vous disais-je que cet ouvrage n'était pas destiné à la publicité. J'aurais pu employer mieux mon temps dites-vous. On ne peut pas faire toujours des oeuvres sérieuses et l'esprit a besoin, souvent, de se retremper dans la gaudriole pour reprendre son élan et s'élever dans les sphères plus hautes. Ma Muse est très inconstante et quand elle trouve des obstacles, elle aime à les franchir [ ... ] Que penserez-vous quand je vous dirai que j'ai entamé l'Orland Furioso de l'Arioste, un poème en 46 chants, toujours en provençal ? [etc... ]‎

‎3 L.A.S. adressées à Melchior Barthès, à savoir : 1 L.A.S. de 2 pages datée de Marseille le 17 avril 1874 : [ Marius Bourrely se réjouit d'être rentré en contact avec son confère, "que j'ai peut-être connu à mon séjour à St Pons en 1841. Votre lettre m'a rappelé d'agréables souvenirs et la mémoire d'un ami d'enfance que j'ai toujours porté dans mon coeur, Louis Boujol ] "J'accepte de grand coeur votre proposition d'échange de livres [... ] je commencerai toujours par mon premier volume de "Fables de La Fontaine", en vers provençaux, en attendant les autres. L'époque n'est guère à la littérature provençale et les souscripteurs se font tirer la manche. Je comprends cela par les tiraillements que nous fait éprouver la politique de nos gouvernants et jusqu'à ce que le problème de monarchie ou de République soit résolu, il en sera ainsi. Il faut avouer que nous sommes un singulier peuple et que la France une nation bien étrange. Votre qualité de Membre de la Société Archéologique de Béziers ne vous amènerait-elle pas dans cette ville, le 14 du mois prochain ? [ ... ] Je rêve aussi de revoir St Pons [ ... ] Excusez-moi si je ne vous ai pas répondu plus vite, mais j'étais en train d'achever les Fables de Florian, en provençal toujours, et mon oeuvre achevéen je vous au écrit" [...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 4 juin 1877 : "Cher confrère, Beaucoup de gens voudraient pouvoir, comme vous, avoir la folie de publier un volume de poésies néo-romanes ; mais hélas ! pour beaucoup la fable du Renard et des raisins sera éternellement vraie. Ensuite ce volume vous ouvrira les portes du Majorat et qui sait si un jour vous ne serez pas appelé à occuper mon fauteuil ! Nous sommes tous mortels et je serai flatté de savoir ma Cigale d'Or passer dema boutonnière à celle de mon confrère érudit [il évoque ensuite la réclame qu'il fera pour lui, cite trois vers en provençal, évoque un M. Bizet de la gare de Cette, parle de sa brochure "Cigau e Cigalo" et conclut sur son homonyme Victor Bourrelly, de Rousset... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 27 juin 1878 : "Mon Cher Felibu, Je viens un peu tard vous accuser réception des deux derniers exemplaires des Flouretos ; mais il n'y a pas de ma faute [ cela en raison de la fête félibréenne qu'il détaille ] "Je vous ai adressé samedi Jan de La Valado" [... ] "J'ai propagé votre oeuvre dimanche, mais nos félibres marseillais ne sont pas languedociens et leur enthousiasme poétique ne dépasse pas Avignon. Mon dernier mot n'est pas dit, et je ne désespère par encore de vous trouver quelques adhérents dans nos contrées. J'accepte de bonne part les observations que vous me faites au sujet des Contes de La Fontaine, et je m'y attendais à l'avance ; aussi vous disais-je que cet ouvrage n'était pas destiné à la publicité. J'aurais pu employer mieux mon temps dites-vous. On ne peut pas faire toujours des oeuvres sérieuses et l'esprit a besoin, souvent, de se retremper dans la gaudriole pour reprendre son élan et s'élever dans les sphères plus hautes. Ma Muse est très inconstante et quand elle trouve des obstacles, elle aime à les franchir [ ... ] Que penserez-vous quand je vous dirai que j'ai entamé l'Orland Furioso de l'Arioste, un poème en 46 chants, toujours en provençal ? [etc... ]‎


‎3 très belles lettres autographes signées adressées par l'écrivain d'expression provençale et majoral du Félibre Marius Bourrely (1820-1896) à son confrère le poète occitan de Pons-de-Thomières, Melchior Barthès (1818-1886). Ces lettres sont d'autant plus remarquables que Marius Bourrely fut le préfacier des "Flouretos" de Berthet, et qu'il s'y exprime sur les difficultés rencontrées dans la publication de la littérature occitane, et s'y justifie de sa traduction en provençal des "Contes" de La Fontaine.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR375.00 (€375.00 )

‎Bibliothèque miniature -‎

Reference : 130418aaf

‎Bibliothèque miniature dans un pt. meuble en bois brun laqué (vernis). Le devant est sculpté et présente une petite porte-fenêtre (sans clef). Mesures: 32x 20 ainsi que 11 cm de profondeur. Au dos du meuble se trouve une étiquette avec le nom de l’artisan-fabricant "Alphonse Giroux". La bibliothèque est remplie de 9 volumes pour la jeunesse, tous en parfait état en reliures carton couvert de papier gauffré & doré, dont 8 font partie de la Bibliotheque spéciale de la Jeunesse, Paris, Lehuby (vers 1850, avec gravures). Le neuvième et dernier volume, intitulé Gymnase moral d'Education. a été édité par Pornin à Tours en 1846.‎

‎Maison Alphonse Giroux, vers 1846-1852, pt. in-8vo, très bon état général, le meuble présente qqs petits défauts et manques surtout aux côtés. Le dos a une petite fente. Les livres comportent en tout 2 frontispices gravés ainsi que 7 planches gravées. Légères brunissures. Meuble avec 9 ouvrages richement ornés.‎


‎1) Niogret, Eug.: Émilie, ou la bonne soeur. Avec gravures. P. Lehuby.2) Dufresne, Abel: Contes à Henriette. ornée de jolies grav. P. L.3) Delarbre, Mme: Douze historiettes pour les enfants de six à huit ans. Avec gravures. P. L.4) Mallès de Beaulieu, Mme: Les fables en action. avec gravures. P. L.5) Contes du Chanoine Schmid. (La veille de Noël - Itha, Ctsse de Toggenbourg - Les écrevisses). P. L.6) Contes du Chanoine Schmid. (Henri d’Eichenfels - Eustache - le Serin - les fraises). P. L.7) Dufresne, Abel: Contes à Henri. P. L. 8) Exemples de vertu. Proposés à la jeunesse. P. L.9) Filleul de Pétigny, Mlle. Clara: La foi au désert. Tours, E. Pornin. 1846. ‎

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