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‎HUGO Victor‎

Reference : 83318

(1871)

‎Lettre autographe signée adressée à Léon Richer : "Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme." ‎

‎Mardi 7 novembre [1871], 13,3x20,8cm, 2 pages sur un feuillet double.‎


‎| « Pour qu'enfin justice soit rendue à la femme» | «Mardi 7 novembre [1871] Monsieur, on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. Dès 1849, dans l'Assemblée nationale, je faisais éclater de rire la majorité réactionnaire en déclarant que le droit de l'homme avait pour corollaires le droit de la femme et le droit de l'enfant. En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables, je l'ai renouvelé dans le Congrès de Lausanne, et je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer. J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. Mon plaidoyer pour la femme est, vous le voyez, ancien et persévérant, et n'a pas eu de solution de continuité. L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. Je vous serre la main. Victor Hugo » Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Léon Richer, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier à lettre bordé de noir. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Une déchirure centrale sans manque à la jonction des deux feuillets. Cette lettre a été retranscrite dans les uvres complètes de Victor Hugo (Ollendorff, 1905). Le manuscrit est présenté dans une chemise en demi maroquin bleu, plats de papier coquille, étui bordé de maroquin bleu, ensemble signé A. T. Boichot. *** Superbe et importante lettre, profondément humaniste, syncrétique des combats de Victor Hugo contre la peine de mort et pour le progrès social et féminin adressée à Léon Richer, l'un des premiers hommes militants féministes, qualifié par Hubertine Auclert de « père du féminisme » puis considéré par Simone de Beauvoir comme son « véritable fondateur ». HUGO L'ABOLITIONNISTE Si cette lettre se concentre essentiellement sur la question de la défense des droits de femmes, c'est par la peine de mort qu'elle commence : « on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. » En ce lendemain de la Commune, les pages d'octobre 1871 des Choses vues sont effectivement constellées de noms de personnalités auxquelles le « poète national » apporta son soutien, notamment à Gustave Maroteau, poète et fondateur du Père Duchesne, « condamné à mort pour fait de presse ! » (Choses vues, 3 octobre 1871), puis à « Louise Michel en prison à Versailles et en danger de condamnation à mort » (ibid., 5 octobre 1871). Les « interventions » éparses menées par Hugo au fil des mois aboutiront finalement à une éloquente tribune à la tête du Rappel du 1er novembre 1871 (« je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer ») dans laquelle il appellera - avec toute l'éloquence qui lui est propre et à grand renfort d'exemples historiques - à l'amnistie des communards. Il s'agit de l'un de ses plus importants combats politiques. LE FÉMINISME EST UN HUMANISME Un des autres grands engagements d'Hugo concerne l'émancipation féminine et la lutte pour l'égalité entre les sexes : dans un Second Empire patriarcal, il fut l'une des rares voix masculines à s'insurger contre l'état d'infériorité où le Code civil plaçait les femmes. C'est d'ailleurs ce qu'il réaffirme dans la lettre que nous proposons et dans laquelle il dresse un véritable bilan de sa carrière littéraire et politique, s'érigeant d'emblée au rang de spécialiste : « Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. [...] L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. » Concernant la place des femmes dans son uvre, il évoque notamment le théâtre : « J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. » Il est vrai que les héroïnes occupent une place centrale et déterminante dans les pièces du dramaturge. Incarnant des rôles relativement caricaturaux dans les drames de la période romantique (jeune agnelle pure victime du désir des hommes ou encore femme mariée délaissée) elle deviendra, dans le théâtre de l'exil « la femme violentée par les lois sociales [...], la femme pauvre » (O. Bara) COSETTE FEMME DE LETTRES La « femme pauvre », c'est justement l'un des piliers de l'arc narratif des Misérables que Victor Hugo évoque également dans notre lettre : « Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables [...] » Cosette, l'héroïne de cette grande fresque réaliste et sociale, fut d'ailleurs créée d'après une courageuse figure féminine, elle aussi orpheline : Louise Julien, une proscrite décédée de la phtisie à l'âge de trente-six ans. « En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. » Notre lettre est à notre connaissance l'unique document qui établisse un lien direct entre Cosette et cette quarante-huitarde au funeste destin dont Victor Hugo prononça l'oraison funèbre : « Ce n'est pas une femme que je vénère dans Louise Julien, c'est la femme ; la femme de nos jours, la femme digne de devenir citoyenne ; la femme telle que nous la voyons autour de nous, dans tout son dévouement, dans toute sa douceur, dans tout son sacrifice, dans toute sa majesté ! Amis, dans les temps futurs, dans cette belle, et paisible, et tendre, et fraternelle république sociale de l'avenir, le rôle de la femme sera grand ; mais quel magnifique prélude à ce rôle que de tels martyres si vaillamment endurés ! » (Actes et Paroles, II Pendant l'exil) Ce long discours, immédiatement relayé par la presse anglaise, est à mettre en perspective avec Les Châtiments premier recueil de l'exil, achevé très peu de temps auparavant et contenant trois superbes poèmes dédiés aux républicaines : « Pauline Roland », « Les Martyres » et « Aux femmes ». L'été 1853 et plus précisément le constat du courage des proscrites face à la misère, à la violence et au désintérêt du gouvernement pour leur condition, marque donc le premier élan réel de Victor Hugo vers le féminisme aussi bien à travers ses uvres que sur le terrain politique. Vingt ans plus tard, l'évocation de Louise Julien dans notre lettre réaffirme cet engagement inconditionnel. L'AVENIR POUR ÉGIDE Cette missive à Léon Richer s'achève prophétiquement : « L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. » Au moment de la rédaction de cette lettre, la revue créée par Richer, le Droit des femmes, venait en effet de renaître sous le titre L'Avenir des femmes. Dès 1872, elle lance une pétition pour les droits civils des femmes, soutenue par plusieurs personnalités notamment Victor Hugo qui adresse à Léon Richer une seconde lettre de soutien : « Je m'associe du fond du cur à votre utile manifestation. Depuis quarante ans, je plaide la grande cause sociale à laquelle vous vous dévouez noblement. » (8 juin 1872) Notre lettre, bien moins connue, mais tout aussi importante que celle-ci dont elle est le pendant, témoigne des prémices de la collaboration entre Victor Hugo et Léon Richer pour la lutte en faveur des droits et de l'émancipation des femmes ; elle illustre un moment essentiel de l'histoire du féminisme. LÉON RICHER : LE DROIT DES FEMMES Issu d'un milieu modeste et ayant précocement perdu son père, Léon Richer dut subvenir aux besoins de sa mère et de sa sur et, dans une société patriarcale à l'extrême, « il eut l'occasion d'apprécier les injustices du Code à l'égard de la femme, et de constater, à peu près quotidiennement, les infamies qui, à l'abri des lois, se commettent légalement contre ces éternelles mineures ; sa conscience alors en était révoltée » (R. Viviani, Cinquante-ans de féminisme : 1870-1920, 1921). Cette prise de conscience le mena à fonder, en 1869, l'hebdomadaire le Droit des femmes visant à réformer les droits légaux féminins. L'année suivante, il créa aux côtés de Maria Deraismes l'Association pour le droit des femmes dont il prit la présidence, aucune femme n'étant alors autorisée à fonder ni à diriger une association. Maria Deraismes quittera l'Association en 1882, lancera la Ligue Française pour le Droit des Femmes et nommera comme président honoraire... Victor Hugo. Très belle lettre et émouvant témoignage des combats humanistes menés avec vigueur par l'un des écrivains les plus engagés de l'histoire littéraire française : « Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR18,000.00 (€18,000.00 )

‎MANTEGAZZA, Paul:‎

Reference : 76186aaf

‎La physiologie de la femme.‎

‎Pairs, Montgredien & Cie, s.d. (1897), in-8vo, 2 ff. + 489 p., reliure en demi-cuir d’époque.‎


‎Anatomie générale de la femme. Déformation artificielle de la femme. Le traitement de la femme. Psychologie de la femme. Les beautés de la femme. La femme dans l'amour. Le caractère moral de la femme. La femme dans le vice, dans le crime. Les caractères sexuels de la pensée de la femme. Les missions fondamentales de la femme. La femme riche. La femme dans l'avenir. ‎

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(SLACES, NVVA)

Phone number : 41 (0)26 3223808

CHF30.00 (€30.70 )

‎Desalmand Paul‎

Reference : 118434

(1977)

ISBN : 2723605159

‎L'Émancipation de la femme en Afrique et dans le monde. Textes et documents‎

‎Les Nouvelles éditions africaines 1977 Attention titre commandé : L'Émancipation de la femme en Afrique et dans le monde. In-8 broché. 151 pages. Bon état d’occasion.‎


‎Exemple de textes : “Situation de la femme au XXe siècle - Tunisie” de Gisèle Halimi. “Situation de la femme au XXe siècle - France” de François Mauriac. “Le rôle dominant des femmes chez les Chambuli” de Margaret Mead. “Y a-t-il un éternel féminin” de Jean Rostand. “ Le problème de la dot” Wole Soyinka. “L’Islam devant la polygamie et les droits de la femme” d’Amadou Hampaté Bâ.“L’Hypocrisie Masculine” d’Henri Lopes. “ La Femme et la presse Féminine” Friedman Betty. “La femme et la création artistique” Woolf Viginia. “La révolte de la femme-poupée”. Ibsen Henrik. “Un risque de fausse émancipation : l’Assimilation” Guillaume Oyano-Mbia. Etc...”L’émancipation des femmes et l’émancipation des Nègres” Par Simone de Beauvoir. “ Les maladies infantiles des émancipation par Claude Roy. Bon état d’occasion ‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

Phone number : 01 40 11 95 85

EUR57.00 (€57.00 )

‎STACCHINI, Guido - Version française de Max DAIREAU‎

Reference : 27703

‎Itinéraire galant à travers dix-sept nations de STACCHINI(La femme Argentine, la femme Africaine, Brésilienne, Espagnole, la femme Juive, Portugaise, Autrichienne, la femme Yougoslaves la femme Allemande, la femme Française, la femme Belge, la femme Suisse, la femme Anglaise, la femme Hongroise, la femme Norvégienne, la femme du Spitzberg, la femme Russe)‎

‎ PARIS, Ed. du tambourin, 1920 - In 12° - Reliure 1/2 basane havane, signée Lilié - Dos lisse orné de filets dorés, titre doré, Mention en queue " bibliothèque des S.Officiers du 129 Régiment d'Infanterie - 228 pages - Envoi rapide et soigné‎


‎ - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le prix du supplément de port en fonction du poids et du nombre de livres- Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148 ‎

A l's.p.rance - Brest

Phone number : 06 81 23 31 48

EUR20.00 (€20.00 )

‎Collectif‎

Reference : R300315993

(1993)

ISBN : 2718116188

‎"Romantisme, Société des études romantiques - Colloques - Balzac, ""La femme de trente ans"" ""Une vivante énigme"" - La ""Même histoire"" d'une femme de trente ans : ""J'ai corrigé l'édition qui sert de manuscrit"" - Pensivité et romanesque dans La Femme de trent"‎

‎S.E.D.E.S.. 1993. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 103 pages. Quelques passages soulignés au crayon de papier dans le texte. Annotation au crayon de papier en dernière page blanche.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎"Sommaire : La ""Même histoire"" d'une femme de trente ans : ""J'ai corrigé l'édition qui sert de manuscrit"" - Pensivité et romanesque dans La Femme de trente ans - La Femme de trente ans, roman du regard - Temps du romancier, temps du peintre dans La Femme de trente ans - La figuration du féminin dans La Femme de trente ans - Hélène ou la transgression. Romanesque et réalisme dans La Femme de trente ans - Figures du vide dans La femme de trente ans - L'écriture de la faute dans La Femme de trente ans et Le Lys dans la vallée - Religion et écriture dans La Femme de trente ans et Le Lys dans la vallée .. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR24.90 (€24.90 )

‎ELZEAR, Pierre; [ BONNIER ORTOLAN, Elzéar ]‎

Reference : 63944

(1891)

‎[ Lot de 7 lettres autographes signées et d’un portrait photographique signé dont une très intéressant sur le «féminisme littéraire» ] L.A.S. d’une page: «Mon Cher Hauser, ne trouvez-vous pas qu’il est temps que cette plaisanterie finisse? Suis-je trop exigeant en vous priant de veiller à ce que les tableaux confiés à vous ou à votre ami Mr. Bender soient [… ] chez ma mère, qui revient dans huit jours? Devrais-je faire le voyage exprès? Avec surprise, mais sans rancune»; 1 L.A.S. de 2 pages manuscrites (sur 2 ff.) datée de Paris le 20 octobre 99: «Mon cher Hauser, Vous me demandez ce que je pense du féminisme littéraire. On ne peut songer à interdire la prose et la poësie au sexe faible. Dans l’écriture la femme laide trouve parfois un soulagement, le femme âgée une consolation. Ca et là, j’en conviens, de vrais talents surgissent. On déclare alors que ces talents sont «virils». C’est ce qui fut dit pour George Sand. Mais permettez-moi de me situer à un point de vue spécial. Quand je vois une femme, que son cœur, ses sens, une enveloppe aimable ont destiné à la passion, se servir d’un porte-plume autrement que pour écrire à l’absent des phrases délicieusement incohérentes, je me sens fort attristé. Que de biens perdus! L’amour, en effet, prime toute littérature. La vie est courte, et il n’y a pas de gloire au monde qui vaille l’échange d’un baiser sincère. Or on ne peut être à la fois une femme de lettres et une femme de tendresse. Mlle de Pougy elle-même n’a pu réaliser ce double idéal. Juliette – pas plus que Roméo d’ailleurs – n’a songé à écrire un recueil de sonnets et à faire antichambre chez un éditeur. Et la femme journaliste? Je n’évoque son spectre qu’avec terreur. Elle peut devenir une force; je préfèrerais qu’elle restât une adorable faiblesse […] ».; 1 L.A.S. d’une page, datée du 20 février 1906. Il s’excuse d’avoir dû rester s’occuper de sa mère souffrante; «Le directeur du [ … ] ne paraît pas décidé absolument à faire le Peuple Souverain. Et voici pourtant l’époque des élections. Il faudrait peut-être que vous, le principal auteur, donnassiez un coup d’épaule. Qu’en pensez-vous? [… ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 13 décembre 1908: «Mon cher ami, Fernand Sarnette dépasse toutes les limites de l’impudence, vis-à-vis de moi et vis-à-vis d’autres. Si vous ne l’avez pas fait, veuillez lui écrire 14 rue des Sts Pères pour lui réclamer dans un délai de quatre jours Le Peuple Souverain, sinon nous aviserons la Société des Auteurs. Emile Rochard et moi en faisons autant de notre côté [ … ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 29 janvier 1909: «Mon cher Hauser, [ … ] Sarnette fait le mort. Il faudrait, comme Rochard et moi, écrire un mot à M. Gangnat, agent général des Auteurs Dramatiques, [ … ] Henner, qui va convoquer le délinquant avant de le traduire devant la Commission»; avec 2 autres L.A.S.‎

‎[ Lot de 7 lettres autographes signées et d’un portrait photographique signé dont une très intéressant sur le «féminisme littéraire» ] L.A.S. d’une page datée au crayon par une autre main de 1882: «Mon Cher Hauser, ne trouvez-vous pas qu’il est temps que cette plaisanterie finisse? Suis-je trop exigeant en vous priant de veiller à ce que les tableaux confiés à vous ou à votre ami Mr. Bender soient [… ] chez ma mère, qui revient dans huit jours? Devrais-je faire le voyage exprès? Avec surprise, mais sans rancune»; 1 L.A.S. de 2 pages manuscrites (sur 2 ff.) datée de Paris le 20 octobre 99: «Mon cher Hauser, Vous me demandez ce que je pense du féminisme littéraire. On ne peut songer à interdire la prose et la poësie au sexe faible. Dans l’écriture la femme laide trouve parfois un soulagement, le femme âgée une consolation. Ca et là, j’en conviens, de vrais talents surgissent. On déclare alors que ces talents sont «virils». C’est ce qui fut dit pour George Sand. Mais permettez-moi de me situer à un point de vue spécial. Quand je vois une femme, que son cœur, ses sens, une enveloppe aimable ont destiné à la passion, se servir d’un porte-plume autrement que pour écrire à l’absent des phrases délicieusement incohérentes, je me sens fort attristé. Que de biens perdus! L’amour, en effet, prime toute littérature. La vie est courte, et il n’y a pas de gloire au monde qui vaille l’échange d’un baiser sincère. Or on ne peut être à la fois une femme de lettres et une femme de tendresse. Mlle de Pougy elle-même n’a pu réaliser ce double idéal. Juliette – pas plus que Roméo d’ailleurs – n’a songé à écrire un recueil de sonnets et à faire antichambre chez un éditeur. Et la femme journaliste? Je n’évoque son spectre qu’avec terreur. Elle peut devenir une force; je préfèrerais qu’elle restât une adorable faiblesse […] ».; 1 L.A.S. d’une page, datée du 20 février 1906. Il s’excuse d’avoir dû rester s’occuper de sa mère souffrante; «Le directeur du [ … ] ne paraît pas décidé absolument à faire le Peuple Souverain. Et voici pourtant l’époque des élections. Il faudrait peut-être que vous, le principal auteur, donnassiez un coup d’épaule. Qu’en pensez-vous? [… ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 13 décembre 1908: «Mon cher ami, Fernand Sarnette dépasse toutes les limites de l’impudence, vis-à-vis de moi et vis-à-vis d’autres. Si vous ne l’avez pas fait, veuillez lui écrire 14 rue des Sts Pères pour lui réclamer dans un délai de quatre jours Le Peuple Souverain, sinon nous aviserons la Société des Auteurs. Emile Rochard et moi en faisons autant de notre côté [ … ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 29 janvier 1909: «Mon cher Hauser, [ … ] Sarnette fait le mort. Il faudrait, comme Rochard et moi, écrire un mot à M. Gangnat, agent général des Auteurs Dramatiques, [ … ] Henner, qui va convoquer le délinquant avant de le traduire devant la Commission»; avec 2 autres L.A.S.‎


‎Intéressant lot d’autographes de l’écrivain Pierre Elzéar. Petit-fils du juriste Joseph Ortolan, frère du naturaliste Gaston Bonnier, Pierre Elzéar (1848-1916) verra l’un de ses poèmes publié dans le «Le Tombeau de Théophile Gautier», l’un des grands témoignages du mouvement parnassien. On peut le voir dans le célèbre tableau de Fantin-Latour, le Coin de table, où il est représenté, portant un haut-de-forme, debout à Gauche, aux côtés d'autres poètes comme Paul Verlaine et Arthur Rimbaud. Bon ensemble (prix du lot, non séparable). Les lettres sont adressés à l'écrivain de Toulon et félibre Fernand Hauser (1869-1941)‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR495.00 (€495.00 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎[FEMINISME, HISTOIRE, MODE ] - MALLET (FRANCINE) - ‎

Reference : 201215477

‎La victoire de la femme. ‎

‎Paris, Pont royal (del duca-laffont), 1964; in-4, 292 pp., cartonnage de l'éditeur. Bon état avec sa jaquette - cet ouvrage est le neuvième de la collection histoire - HISTOIRE UNIVERSELLE DE LA CONDITION FÉMININE - Préface: Marcelle Auclair. Paris: Pont Royal, 1964. 290 S. Mit zahlr. auch farb. Abb. Originalleinen mit Schutzumschlag. Umschlag berieben, sonst gutes Exemplar. - IL A FALLU ATTENDRE DES SIÈCLES POUR QU'ENFIN les femmes se voient reconnaître par la société la place qu'elles méritent. Des siècles pendant lesquels elles ont joué leur rôle de mère, d'épouse, d'inspiratrice, dans l'ombre d'une Histoire officielle qui les ignorait; des siècles pendant lesquels elles ont lentement, obscurément, inlassablement accumulé leurs droits à une émancipation qu'elles sont tout juste en train d'acquérir. C'est cette lutte, ces étapes progressives, souvent remises en question, de la condition féminine que cet ouvrage, sans aucun esprit polémique, retrace pour la première fois. Un récit clair, concis, vivant qui montre comment a évolué le destin de la femme, des origines de l'humanité jusqu'au XXe siècle. Des textes des meilleurs auteurs de tous les temps et de tous les pays apportent aux images de ce luxueux album une "résonance" sérieuse, sentimentale ou piquante. LE MYTHE c'est-à-dire la célébration de la femme par les religions les plus anciennes, principe de vie universel, déesse mère, présidant à la fécondité terrestre, puis incarnant à travers les temps les symboles les plus divers. -- LA MÈRE comment la femme est passée du rôle de simple procréatrice à celui d'éducatrice, et comment elle doit continuer à assumer ce rôle à travers les bouleversements de sa condition nouvelle. -- LE CORPS FÉMININ son importance dans l'art et dans la vie quotidienne, son pouvoir naturel de séduction que renforcent les accessoires de la beauté. -- LE COUPLE l'histoire du lien homme-femme; l'évolution de l'amour; le mariage; les femmes célèbres par leur destin amoureux. -- LES DONS FÉMININS dans certaines activités, les femmes réussissent particulièrement bien; mais ont-elles exploré toutes leurs possibilités naturelles? -- LES TRAVAUX les formes traditionnelles et modernes du travail féminin : ménagères, travailleuses des champs et de l'usine, commerçantes. -- LE POUVOIR les femmes de l'Histoire qui ont exercé les plus grandes charges : reines, impératrices, mères, sœurs ou favorites de rois, fondatrices d'ordres religieux. -- LA VICTOIRE DE LA FEMME les éléments positifs de sa "libération", l'historique et la portée de ses conquêtes dans l'égalité des droits politiques et professionnels. Frauen.‎


‎Bon état avec sa jaquette - cet ouvrage est le neuvième de la collection histoire - HISTOIRE UNIVERSELLE DE LA CONDITION FÉMININE - Préface: Marcelle Auclair. Paris: Pont Royal, 1964. 290 S. Mit zahlr. auch farb. Abb. Originalleinen mit Schutzumschlag. Umschlag berieben, sonst gutes Exemplar. - IL A FALLU ATTENDRE DES SIÈCLES POUR QU'ENFIN les femmes se voient reconnaître par la société la place qu'elles méritent. Des siècles pendant lesquels elles ont joué leur rôle de mère, d'épouse, d'inspiratrice, dans l'ombre d'une Histoire officielle qui les ignorait; des siècles pendant lesquels elles ont lentement, obscurément, inlassablement accumulé leurs droits à une émancipation qu'elles sont tout juste en train d'acquérir. C'est cette lutte, ces étapes progressives, souvent remises en question, de la condition féminine que cet ouvrage, sans aucun esprit polémique, retrace pour la première fois. Un récit clair, concis, vivant qui montre comment a évolué le destin de la femme, des origines de l'humanité jusqu'au XXe siècle. Des textes des meilleurs auteurs de tous les temps et de tous les pays apportent aux images de ce luxueux album une "résonance" sérieuse, sentimentale ou piquante. LE MYTHE c'est-à-dire la célébration de la femme par les religions les plus anciennes, principe de vie universel, déesse mère, présidant à la fécondité terrestre, puis incarnant à travers les temps les symboles les plus divers. -- LA MÈRE comment la femme est passée du rôle de simple procréatrice à celui d'éducatrice, et comment elle doit continuer à assumer ce rôle à travers les bouleversements de sa condition nouvelle. -- LE CORPS FÉMININ son importance dans l'art et dans la vie quotidienne, son pouvoir naturel de séduction que renforcent les accessoires de la beauté. -- LE COUPLE l'histoire du lien homme-femme; l'évolution de l'amour; le mariage; les femmes célèbres par leur destin amoureux. -- LES DONS FÉMININS dans certaines activités, les femmes réussissent particulièrement bien; mais ont-elles exploré toutes leurs possibilités naturelles? -- LES TRAVAUX les formes traditionnelles et modernes du travail féminin : ménagères, travailleuses des champs et de l'usine, commerçantes. -- LE POUVOIR les femmes de l'Histoire qui ont exercé les plus grandes charges : reines, impératrices, mères, sœurs ou favorites de rois, fondatrices d'ordres religieux. -- LA VICTOIRE DE LA FEMME les éléments positifs de sa "libération", l'historique et la portée de ses conquêtes dans l'égalité des droits politiques et professionnels. Frauen.‎

Phone number : 03 89 24 16 78

EUR35.00 (€35.00 )

‎[Burkhard Mangold] - ‎ ‎FEMME SUISSE par A. ISLER, N. GERGMANN, I. KAISER, H. de DIESBACH, Ed. ROD, T. COMBE...‎

Reference : AUB-2593

(1910)

‎La femme suisse. Un livre de famille publié par Gertrude VILLIGER-KELLER. Richement illustré (gravures, photos, figures).‎

‎Neuchâtel, F. Zahn s.d. (vers 1910). Bon exemplaire relié, reliure percaline ornée d'éd., fort in-4 (29x21), VI + 639 pages avec annexes + planches sur papier glacé.‎


‎"La Femme, épouse et mère ; l'Ouvrière ; la Femme industrielle ; la Femme du grand monde et des beaux-arts ; la Femme d'esprit ; ""Petite mère"" ; la Mère des orphelins ; la Femme catholique dans la charité active ; la Femme croyante ; la Femme de lettres ; la Femme de l'homme célèbre."‎

CHF60.00 (€61.41 )

‎Anna Lampérière, ‎

Reference : 013386

‎La Femme et son Pouvoir.‎

‎Anna Lampérière, La Femme et son Pouvoir. Paris, Giard et Brière, 1909. In-12, 308p. Edition originale, rare exemplaire en grand papier, type hollande avec filigrane ML Annonay. Cet ouvrage est un de ses deux essais sur la condition féminine. Anna Lampérière est une pédagogue, militante pour le droit des femmes, sans pour autant pouvoir être qualifiée de féministe au sens actuel. Elle ne recherchait pas l'égalité homme-femme mais une forme d'équité, avec une instruction spécifique pour les femmes. A l'époque, ses idées, ni conservatrices, ni féministes, étaient bien reçus tant par une partie des catholiques que par une partie des républicains. Aujourd'hui, ses idées sont complètement dépassées et ringardisées. Parmi ses idées, citons celle-ci : « droit légitime de la femme sur les ressources du mari » (première partie, chapitre VIII). Elle y développe l'idée que l'activité de la femme au foyer développe une certaine valeur qui lui donne donc un droit sur les revenus de son mari. Toutefois, elle ne définit pas la femme comme uniquement la femme mariée, même s'il s'agit de la « situation normale » : la seconde partie concerne la femme isolé, dans une « situation anormale ». Elle avait donc écrit deux essais sur la femme, l'autre étant Le rôle social de la femme. Il est d'ailleurs amusant de voir que Régine Desforges en possédait un exemplaire dans sa bibliothèque. Demi-chagrin moderne, dos à nerfs, tranchefils cuir, couvertures et dos conservés, tête mouchetée. Restaurations à la couverture (petits manques au dos de la couverture). Rare ouvrage. ‎


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Phone number : +33 6 30 94 80 72

EUR500.00 (€500.00 )
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‎VILLIGER-KELLER, Gertrude (publ. par):‎

Reference : 14793aaf

‎La femme suisse. Un Livre de famille. Préface de E. Conradi-Stahl. ‎

‎Neuchâtel, F. Zahn, s.d. (ca. 1910), in-4°, 639 p. + 96 planches, reliure en toile illustrée en couleurs. (reliure foncée: Buchbinderei Wolfensberger Zürich).‎


‎Contient: Isler, A.: La Femme, épouse et mère. Catherine Sulzer-Neuffert. Ill. de J. Blancpain. / Bergmann, N.: L'Ouvrière. Anna Marty. Ill. de H. Scherrer. / Kaiser, I.: La Femme vaillante. Catherine Morel. Ill. de B. Mangold. / Bergmann, N.: La Femme industrielle. Joséphine Dufour. Ill. de H. Scherrer. / Diesbach, Hélène de: La Femme du grand monde et des beaux-arts. ‘Marcello’, la Duchesse Colonna née d'Affry. Ill. de A. de Weck-de Boccard. / Rod, Edouard: La Femme d'esprit. Madame Necker. Ill. de C. Schwabe. / Villiger-Keller, G.: ‘Petite Mère’. Elise Ruepp. Ill. de H. Scherrer. / Combe, T.: La Mère des orphelins. Marie-Anne C. Ill. de J. Blancpain. / Liebenau, Anna de: La Femme catholique dans la charité active. Marie-Thérèse Scherer (Première supérieure générale de l'Inst. d'Ingenbohl. Ill. de B. Mangold. / Schlatter, Dora: La Femme croyante. Anna Schlatter. Ill. de H. Scherrer. / Bleuler-Waser, H.: La Femme de lettres. Jeanne Spyri. Ill. de H. Scherrer. / Arx, Walter von: La Femme de l'homme célèbre. Anna Pestalozzi-Schulthess. Ill. de B. Mangold.The Swiss Woman. A family book. Richly illustrated with 96 plates, beautiful red cloth binding with gilt lettering, colourful bouquet of flowers on frontcover, slight rubbing to edges.Another copy: beautiful olive-green/grey cloth binding with gilt lettering, colourful bouquet of flowers on frontcover, slight rubbing to edges. Image disp.‎

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(SLACES, NVVA)

Phone number : 41 (0)26 3223808

CHF30.00 (€30.70 )

‎ELISSEEFF Danielle‎

Reference : SPN-126

(1988)

‎La Femme au temps des empereurs de Chine.‎

‎Paris : Stock/Laurence Pernoud, Collection La Femme au temps de... 1988. 314 p.ill.HT en noir.‎


‎Grandeur et servitude de la vie au féminin / Femme médium / Mythe de la société matriarcale / Femme et pouvoir / Femme et au-delà / Savoir et morale / Femme et scandale du bouddhisme / Femme maléfique / Boutons de lotus / De l'abeille laborieuse à l'exquise figurante / Femme miroir littéraire de son temps / Femme-soldat / Femmes savantes ou dames vertueuses ...‎

Librairie Bois d'Encre - Moulins la Marche
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Phone number : 02 33 24 76 09

EUR5.00 (€5.00 )

‎TRUC Gonzague‎

Reference : RO40099651

(1941)

‎HISTOIRE ILLUSTREE DE LA FEMME, TOMES I & II‎

‎Plon. 1940-1941. In-8. Relié cuir dos-coins. Très bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 219 et 205 pages. Photos en noir et blanc en frontispices. Illustrés de nombreuses photos (héliogravées) en noir et blanc hors texte. Auteur, titre et tomaison dorés sur le dos. Plats de la couverture originale conservés. Tranche de tête bleue.. . . . Classification Dewey : 305.4-La femme‎


‎Collection 'Ars et Historia', sous la dir. de J. et R. Wittmann. La Femme dans l'Univers. La Femme grecque et la Femme romaine. La Femme du Moyen Age et de la Renaissance. La Femme au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle... Classification Dewey : 305.4-La femme‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR99.00 (€99.00 )

‎Wess‎

Reference : 226739

(1972)

‎Savoir être Femme (trois volumes)‎

‎Nathan 1972 355-350-430 pages in4. 1972. Relié jaquette. 355-350-430 pages. Préfacé par Danièle Hunebelle Nombreuses photographies couleurs Tome1: La femme et la beauté - la femme et la santé - la femme devant la vie - la femme et le sport Tome2: La femme et ses toilettes - la femme et les textiles - la femme et sa maison - les appareils ménagers - le travail ménager - le décor Tome3: L'alimentation - les loisirs - la femme et la gestion de l'argent‎


‎Bon Etat jaquettes frottés au bord livres en très bonne condition par ailleurs‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR70.00 (€70.00 )

‎MARCHAL REBOUL, Ninette‎

Reference : 55717

(1978)

‎Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul. ‎

‎1 manuscrit illustré de 47 ff., avec nombreuses photos contrecollées (retirage de clichés anciens mais également plusieurs photos originales anciennes (Mathilde Müller, Fernand Marchal, Roger et Thérèse Ramspacher, Les Ormeaux à Epinal, Ninette Reboul), 1978-1980, et 1 vol. reprographié (Souvenirs de Fernand Marchal), 205 pp.. Rappel du titre complet : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul. ‎


‎Ecrit avec style ("L'Aîné était un roi d'égoisme, l'autre la bonté la plus délicate" ; "Celle-ci épousa un alsacien qui la fit plus pleurer que rire..." etc...) ce manuscrit intéressera de manière très large, notamment les amateurs d'histoire de l'Alsace ou des Vosges. Nous joignons à ce manuscrit original les souvenirs reprographiés de son frère Fernand Marchal (souvenirs beaucoup mieux "construits" mais très complémentaires).Nous fournissons ci-après un résumé succinct et quelques extraits de ce manuscrit original : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul, née vers 1900. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fille à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Rapartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul, etc...‎

Phone number : 09 82 20 86 11

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‎LECUIRE (Pierre).‎

Reference : 1362285

‎La Femme Est.‎

‎P., chez l'auteur, 1967, gr. in-folio, en ff., couv., couv. de papier madagascar à longues fibres très apparentes, rabats et couv. blanche muette, 2 ff.blancs, (36) pp., 1 f.blanc, emboîtage recouvert de papier madagascar comportant sur le plat sup. une impression typographique. (GJ39) ‎


‎Édition originale. Tirage unique à 55 ex. sur Auvergne Richard de Bas, signés par l'auteur. Du point de vue de son architecture, La Femme Est ne pourra que dérouter le bibliophile qui l'aura convoité : format imposant et surdimensionné, papier de couverture atypique, typographie énorme ou bien minuscule. D'illustration, il n'y eut point, le poète ayant renoncé à la faire illustrer par Picasso après que sa maquette eut attendu un an à Notre-Dame de Vie. Du point de vue littéraire, la lettre, le mot et la Femme font ici corps formant une muraille dont la puissance du texte aveugle le lecteur : absence de la virgule, rareté du point et marge réduite en sont les corollaires..." Ce poème purement typographique occupe une place centrale dans l'oeuvre de P. Lecuire. Pour s'en convaincre, il n'est que d'analyser L'arbre des livres, schéma organisateur établi par le poète où ce livre se place au coeur de son processus de création mettant un terme à la trilogie de ses livres dits de célébration Cortège (1959), Règnes (1961), La Femme Est (1967). Cette trilogue unique dans la création livresque, marque une renaissance à la vie après la disparition tragique de l'ami de l'auteur Nicolas de Staël (1914-1955)." La Femme Est se présente comme une architecture de lettres capitales, avec marge réduite et un minimum de ponctuation, comme un discours ininterrompu dont il faut atteindre la fin pour percevoir que la Femme, le Mot, la Lettre sont une seule et même personne... On sait que Lecuire eut la tentation de demander à Picasso de participer à ce livre peu ordinaire. Les difficultés des rapports avec le vieux maître l'en détournèrent. La maquette " très primitive" du livre demeura un an à Notre-Dame-de-Vie. Lecuire préféra finalement éditer le livre nu dans sa seule puissance de poème typographique" (Catalogue B.N.F., 2001. Livres de Pierre Lecuire, n° 34, p. 109). "Le lecteur, fatigué de déchiffrer la muraille de La Femme Est trouve, in fine, sa récompense. Une page fluide, élégante, à peine ponctuée, rassemble le corps entier du poème. La Table... restitue en une page le chant intégral du livre. Ainsi s'achève dans l'harmonie cette aventure sévère que Lecuire... place au coeur de son univers poétique, à la place d'honneur" (ibid., n° 37). La Femme Est, a typographical masterpiece which brings to mind Mallarmé's definit ion of the book as "a total expansion of the letter" (Cat. The Books of Pierre Lecuire. The Grolier club, p. 10). Bel exemplaire intérieurement, l'emboîtage a un peu souffert. Cat. Fonds Lecuire, Bibliothèque Méjanes, p. 26. ‎

Librairie HURET - Paris
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‎[Imprimerie Emile Flouret] - ‎ ‎DE LA BATUT, Jeanne et Pierre‎

Reference : 44471

(1900)

‎Carnet Manuscrit de "Souvenirs et anecdotes de Tante Lair", Angèle Lair, fille du peintre Alexandre-Gabriel Decamps, vraisemblablement notés par sa nièce Jeanne Dentu Epouse De La Batut puis son petit neveu Pierre de La Batut.[ Anecdotes sur Decamps, Gambetta, Emile Gaboriau, etc. ] : [ Témoignage détaillé sur la mort de Decamps ]. [ ... ] "Un jour Decamps invité [chez ] Napoléon III ne voulait s’y rendre qu'avec une femme et ses filles et son épouse refusant d'y aller, fit habiller en Amazone son fils qui avait une jolie figure efféminée. Personne ne s'aperçut de la supercherie, et chacun se demandait quel était cette jeune inconnue que Decamps accompagnait ainsi. Mais cela fit un scandale énorme et le lendemain toute la ville en parlait ; et le peintre s'en amusait beaucoup car il se souciait peu de l'opinion des autres. Enfin un ami qu'on avait mis dans la confidence raconta l'histoire et les potins s'apaisèrent, chacun disant : « C'est bien une idée d'artiste »." [...] "Decamps fit son premier tableau à l'huile de vers l'âge de 14 ans et le donna à une cousine [...] La scène était très animée et recelait déjà réel talent. Musard, l'introducteur des cafés-concerts en France, ayant vu ce tableau : « le jeune homme qui l'a fait, s'il continue, fera certainement son chemin ». Cela n'empêcha que le père de deux camps s'opposa longtemps à ce que son fils soit peintre ; il voulait en faire un notaire comme lui." [...] Il était très indépendant. Traité avec ses amis, éléments à s'amuser en compagnie, il avait, cependant un fond de mélancolie incurable." [...] « Les amis de ma femme ne sont pas mes amis », disait mon grand-père Dentu.[...] "M. Emile Gaboriau avait pour maîtresse une blanchisseuse. Il l'épousa après avoir été soigné par elle durant une maladie, mais sa mère ne lui pardonna pas. [...] Gambetta, ayant gagné (à la bourse, je crois) 4 millions et ne voulant pas qu'on le sache car un républicain milliardaire est toujours suspect s'acheta l'île de Porquerolles mais au nom de M. E. De Roussen, son secrétaire. Gambetta étant mort rapidement sans avoir le temps de régulariser la situation, M. de Roussen conserva, sans scrupules, l'île de Porquerolles. Sa femme, directrice d'une maison de correction dans l'île, se fit remarquer par sa brutalité, sa cruauté et fut d'ailleurs condamné de ce chef." [...] "Ma bisaïeule Mme Caumartin, veuve d'un avoué, propriétaire d'un hôtel particulier au coin de la rue Caumartin et du boulevard des Italiens vendus 2 millions au Crédit Lyonnais, versa 1 million pour libérer son gendre, dentu, de prison où il se trouvait à la suite de polémiques dans le drapeau blanc. Sans doute pour payer ses amendes. Cette somme fut déduite de l'héritage de Mme Dentu afin que les soeurs de cette dernière n'en supportent pas les conséquences." [...] Decamps avait un ours. Il le prêta un ami qui le mena au bal de l'opéra où on le prit pour un déguisé. Puis il le laissa pour danser et l'ours, s'en fut coucher dans une loge où il s'endormit. Après le bal, une ouvreuse vint lui taper sur l'épaule et pensa mourir de frayeur quand elle s'aperçut que c'était un ours véritable." [ Notes sur Mme Gonzalez, femme du romancier, mère d'Eva Gonzalez, élèvre de Berthe Morizot ; notes sur la famille de Ponson du Terrail ]‎

‎1 cahier d'écolier, Imprimerie Emile Flouret, Bergerac, 7 pages manuscrites, s.d. (circa 1900-1930 ?) [ Témoignage détaillé sur la mort de Decamps ]. [ ... ] "Un jour Decamps invité [chez ] Napoléon III ne voulait s’y rendre qu'avec une femme et ses filles et son épouse refusant d'y aller, fit habiller en Amazone son fils qui avait une jolie figure efféminée. Personne ne s'aperçut de la supercherie, et chacun se demandait quel était cette jeune inconnue que Decamps accompagnait ainsi. Mais cela fit un scandale énorme et le lendemain toute la ville en parlait ; et le peintre s'en amusait beaucoup car il se souciait peu de l'opinion des autres. Enfin un ami qu'on avait mis dans la confidence raconta l'histoire et les potins s'apaisèrent, chacun disant : « C'est bien une idée d'artiste »." [...] "Decamps fit son premier tableau à l'huile de vers l'âge de 14 ans et le donna à une cousine [...] La scène était très animée et recelait déjà réel talent. Musard, l'introducteur des cafés-concerts en France, ayant vu ce tableau : « le jeune homme qui l'a fait, s'il continue, fera certainement son chemin ». Cela n'empêcha que le père de deux camps s'opposa longtemps à ce que son fils soit peintre ; il voulait en faire un notaire comme lui." [...] Il était très indépendant. Traité avec ses amis, éléments à s'amuser en compagnie, il avait, cependant un fond de mélancolie incurable." [...] « Les amis de ma femme ne sont pas mes amis », disait mon grand-père Dentu.[...] "M. Emile Gaboriau avait pour maîtresse une blanchisseuse. Il l'épousa après avoir été soigné par elle durant une maladie, mais sa mère ne lui pardonna pas. [...] Gambetta, ayant gagné (à la bourse, je crois) 4 millions et ne voulant pas qu'on le sache car un républicain milliardaire est toujours suspect s'acheta l'île de Porquerolles mais au nom de M. E. De Roussen, son secrétaire. Gambetta étant mort rapidement sans avoir le temps de régulariser la situation, M. de Roussen conserva, sans scrupules, l'île de Porquerolles. Sa femme, directrice d'une maison de correction dans l'île, se fit remarquer par sa brutalité, sa cruauté et fut d'ailleurs condamné de ce chef." [...] "Ma bisaïeule Mme Caumartin, veuve d'un avoué, propriétaire d'un hôtel particulier au coin de la rue Caumartin et du boulevard des Italiens vendus 2 millions au Crédit Lyonnais, versa 1 million pour libérer son gendre, Dentu, de prison où il se trouvait à la suite de polémiques dans le drapeau blanc. Sans doute pour payer ses amendes. Cette somme fut déduite de l'héritage de Mme Dentu afin que les soeurs de cette dernière n'en supportent pas les conséquences." [...] Decamps avait un ours. Il le prêta un ami qui le mena au bal de l'opéra où on le prit pour un déguisé. Puis il le laissa pour danser et l'ours, s'en fut coucher dans une loge où il s'endormit. Après le bal, une ouvreuse vint lui taper sur l'épaule et pensa mourir de frayeur quand elle s'aperçut que c'était un ours véritable." [ Notes sur Mme Gonzalez, femme du romancier, mère d'Eva Gonzalez, élèvre de Berthe Morizot ; notes sur la famille de Ponson du Terrail ]‎


‎Intéressant recueil d'anecdotes diverses, rédigé d'après les témoignages de la tante Angèle Lair par Jeanne Dentu ou par son fils Pierre de La Batut.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR180.00 (€180.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : RO40115610

(1974)

‎L'ART D'ETRE FEMME, L'ETERNEL FEMININ‎

‎E.d.i.l.e.c.. 1974. In-4. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 319 pages. Illustré de nombreux dessins et photos en couleur et en noir et blanc dans et hors texte. Reliure d'éditeur bleue avec motifs dorés.. . . . Classification Dewey : 305.4-La femme‎


‎Dir. de pub.: Dr A. Angeli-Akoka, Dr G. Akoka, G. Akoka. Réal. du Dr A. Donsimoni. La femme et sa beauté. Le femme et la maison. Les arts féminins. Le bricolage. Le shopping. La femme et l'automobile. La femme et les sports... Classification Dewey : 305.4-La femme‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR49.50 (€49.50 )

‎COLLECTIF‎

Reference : RO40115612

(1974)

‎L'ART D'ETRE FEMME, LA FEMME ET LE MONDE‎

‎E.d.i.l.e.c.. 1974. In-4. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 319 pages. Illustré de nombreux dessins et photos en couleur et en noir et blanc dans et hors texte. Reliure d'éditeur bleue avec motifs dorés.. . . . Classification Dewey : 305.4-La femme‎


‎Dir. de pub.: Dr A. Angeli-Akoka, Dr G. Akoka, G. Akoka. Réal. du Dr A. Donsimoni. La condition féminine à travers les âges. La femme et la loi. La femme et la fiscalité. La femme et la culture... Classification Dewey : 305.4-La femme‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR49.50 (€49.50 )

‎MARTIN WESS (SOUS LA DIRECTION DE)‎

Reference : R260154674

(1973)

‎SAVOIR ÊTRE FEMME. TOME 3. LA FEMME ET L'ALIMENTATION / LA FEMME ET LES VACANCES. LA FEMME ET LES LOISIRS. LA FEMME ET LA GESTION DE L'ARGENT.‎

‎FERNAND NATHAN. 1973. In-8. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 430 pages. Simili-cuir marron, titres dorés. Nombreuses photos et illustyrations en couleutrs et noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 305.4-La femme‎


‎ Classification Dewey : 305.4-La femme‎

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EUR49.50 (€49.50 )

‎COLLECTIF‎

Reference : RO20175737

(1974)

‎L' ART D'ETRE FEMME EN 3 VOLUMES - LE FEMME ET LA SANTE + LA FEMME ET LE MONDE + L'ETERNEL FEMININ / 4 photos disponibles.‎

‎E.D.I.L.E.C.. 1974. In-4. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 3 VOLUMES: 319 + 319 + 319 pages - nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte - 4 photos disponibles.. . . . Classification Dewey : 305.4-La femme‎


‎LE FEMME ET LA SANTE + LA FEMME ET LE MONDE + L'ETERNEL FEMININ. Classification Dewey : 305.4-La femme‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR149.00 (€149.00 )

‎[Louis Conard] - ‎ ‎BALZAC, Honoré de ; (HUARD Charles ; BOUTERON, Marcel ; LONGNON, Henri)‎

Reference : 57645

(1912)

‎Oeuvres complètes de Honoré de Balzac (40 Tomes : Complet) [ Exemplaire sur papier du Japon avec suite sur Chine ] [ Contient : ] La Comédie Humaine (33 Volumes) Etudes de Moeurs, Scènes de la Vie Privée. I : La Maison du chat-qui-pelote. Le Bal de Sceaux. Mémoires de deux jeunes mariés La Bours ; II : Modeste Mignon. Un début dans la Vie ; III : Albert Savarus. La Vendetta. Une Double Famille. La Paix du Ménage. Madame Firmiani. Etude de Femme ; IV : La fausse maîtresse. Une Fille d'Eve. Le message. La Grenadière. La femme abandonnée. Honorine ; V : Béatrix. Gobseck ; VI : La femme de trente ans. Le père Goriot ; VII : Le colonel Chabert. La messe de l'athée. L'interdiction. Le contrat de mariage. Autre Etude de femme ; Etudes de moeurs. Scènes de la Vie de Province VIII : Ursule Mirouët. Eugénie Grandet ; IX : Les Célibataires. Pierrette. le Curé de Tours. La Rabouilleuse ; X : L'Illustre Gaudissart. La muse du département. La Vieille Fille ; XI : Le Cabinet des Antiques. Illusions perdues : Les Deux poëtes ; XII : Illusions perdues : Un grand homme de Province à Paris. Les Souffrances de l'Inventeur ; XIII : Scènes de la Vie Parisienne : Histoire des Treize. Ferragus. La Duchesse de Langeais. La fille aux yeux d'or ; XIV : Grandeur et décadence de César Birotteau. La maison Nuncingen ; XV : Splendeurs et misères des courtisanes I ; XVI : Splendeurs et misères des courtisanes II Les secrets de la Princesse de Cardigan. Facino Cane. Sarrasine. Pierre Grassou ; XVII : La Cousine Bette ; XVIII : Le Cousin Pons. Un prince de la Bohême. Un homme d'affaires ; XIX : Gaudissart II. Les comédiens sans le savoir ; XX : Les petits bourgeois. L'envers de l'histoire contemporaine ; XXI : Scènes de la vie politique. Un Episode sous la Terreur. Une ténébreuse affaire. Le député d'Arcis. Z. Marcas ; XXII : Scènes de la Vie Militaire : Les Chouans. Une Passions dans le Désert ; XXIII : Scènes de la Vie de Campagne : Les Paysans ; XXIV : Le médecin de campagne ; XXV : Le curé de village ; XXVI : Le Lys dans la vallée ; XXVII : Etudes philosophiques : La peau de chagrin. Jésus-Christ en Flandre. Melmoth réconcilié. Massimila Doni ; XXVIII : Le chef-d'oeuvre inconnu. Gambara. La recherche de l'absolu. L'enfant maudit ; XXIX : Adieu. Les Marana. Le réquisitionnaire. El Verdugo. Un drame au bord de la mer. Maître Cornélius. L'auberge rouge ; XXX : Sur Catherine de Medicis. L'élixir de longue vie ; XXXI : Les proscrits. Louis Lambert. Séraphita ; XXXII : Etudes analytiques : Physiologie du mariage ou méditation de philosophie éclectique sur le bonheur et le malheur conjugal ; XXXIII : Petites misères de la vie conjugale ; XXXIV : Théâtre I : Vautrin. Les ressources de Quinola. Paméla Giraud ; XXXV : Théâtre II : La Marâtre. Le faiseur. L'Ecole des Ménages ; XXXVI : Contes drôlatiques I : Premier et deuxième dixain ; XXXVII : Contes drôlatiques II : Troisième dixain. Fragments inédits ; XXXVIII : Oeuvres diverses I : 1824-1830 ; XXXIX : Oeuvres diverses II : 1830-1835 ; Oeuvres diverses III : 1836-1848 ‎

‎Un des 50 exemplaires sur papier ancien du Japon numérotés de 51 à 100 et paraphés par l'éditeur (n° 95), auquel on a joint dans chaque volume la suite des bois tirée sur papier de chine, texte revisé et annoté par Marcel Bouteron et Henri Longnon, gravés sur bois par Pierre Gusman, 40 vol. in-8 carré reliure de l'époque pleine basane marron, dos 4 nerfs dorés, têtes dorées, couvertures et dos conservés, Louis Conard, Paris, 1912-1940. Titre complet : Oeuvres complètes de Honoré de Balzac (40 Tomes : Complet) [ Exemplaire sur papier du Japon avec suite sur Chine ] [ Contient : ] La Comédie Humaine (33 Volumes) Etudes de Moeurs, Scènes de la Vie Privée. I : La Maison du chat-qui-pelote. Le Bal de Sceaux. Mémoires de deux jeunes mariés La Bours ; II : Modeste Mignon. Un début dans la Vie ; III : Albert Savarus. La Vendetta. Une Double Famille. La Paix du Ménage. Madame Firmiani. Etude de Femme ; IV : La fausse maîtresse. Une Fille d'Eve. Le message. La Grenadière. La femme abandonnée. Honorine ; V : Béatrix. Gobseck ; VI : La femme de trente ans. Le père Goriot ; VII : Le colonel Chabert. La messe de l'athée. L'interdiction. Le contrat de mariage. Autre Etude de femme ; Etudes de moeurs. Scènes de la Vie de Province VIII : Ursule Mirouët. Eugénie Grandet ; IX : Les Célibataires. Pierrette. le Curé de Tours. La Rabouilleuse ; X : L'Illustre Gaudissart. La muse du département. La Vieille Fille ; XI : Le Cabinet des Antiques. Illusions perdues : Les Deux poëtes ; XII : Illusions perdues : Un grand homme de Province à Paris. Les Souffrances de l'Inventeur ; XIII : Scènes de la Vie Parisienne : Histoire des Treize. Ferragus. La Duchesse de Langeais. La fille aux yeux d'or ; XIV : Grandeur et décadence de César Birotteau. La maison Nuncingen ; XV : Splendeurs et misères des courtisanes I ; XVI : Splendeurs et misères des courtisanes II Les secrets de la Princesse de Cardigan. Facino Cane. Sarrasine. Pierre Grassou ; XVII : La Cousine Bette ; XVIII : Le Cousin Pons. Un prince de la Bohême. Un homme d'affaires ; XIX : Gaudissart II. Les comédiens sans le savoir ; XX : Les petits bourgeois. L'envers de l'histoire contemporaine ; XXI : Scènes de la vie politique. Un Episode sous la Terreur. Une ténébreuse affaire. Le député d'Arcis. Z. Marcas ; XXII : Scènes de la Vie Militaire : Les Chouans. Une Passions dans le Désert ; XXIII : Scènes de la Vie de Campagne : Les Paysans ; XXIV : Le médecin de campagne ; XXV : Le curé de village ; XXVI : Le Lys dans la vallée ; XXVII : Etudes philosophiques : La peau de chagrin. Jésus-Christ en Flandre. Melmoth réconcilié. Massimila Doni ; XXVIII : Le chef-d'oeuvre inconnu. Gambara. La recherche de l'absolu. L'enfant maudit ; XXIX : Adieu. Les Marana. Le réquisitionnaire. El Verdugo. Un drame au bord de la mer. Maître Cornélius. L'auberge rouge ; XXX : Sur Catherine de Medicis. L'élixir de longue vie ; XXXI : Les proscrits. Louis Lambert. Séraphita ; XXXII : Etudes analytiques : Physiologie du mariage ou méditation de philosophie éclectique sur le bonheur et le malheur conjugal ; XXXIII : Petites misères de la vie conjugale ; XXXIV : Théâtre I : Vautrin. Les ressources de Quinola. Paméla Giraud ; XXXV : Théâtre II : La Marâtre. Le faiseur. L'Ecole des Ménages ; XXXVI : Contes drôlatiques I : Premier et deuxième dixain ; XXXVII : Contes drôlatiques II : Troisième dixain. Fragments inédits ; XXXVIII : Oeuvres diverses I : 1824-1830 ; XXXIX : Oeuvres diverses II : 1830-1835 ; Oeuvres diverses III : 1836-1848 ‎


‎Très rare exemplaire parfaitement complet des 40 volumes du tirage sur papier ancien du japon, bien complet de la suite tirée sur papier de chine. Quelques suites sur Chine avaient été vendues isolément (les autres ayant été jointes aux 50 premiers exemplaires sur Japon). Bon exemplaire (rares rouss., qq. plats lég. frottés et très minimes traces d'usage, mouill. discrètes aux premiers ff. du tome 37 et en queue des ff. de la première partie du tome 34 et très petites en tête du tome 25, un feuillet mal coupé dans le tome 22, très bon état par ailleurs) de cette impressionnante collection imprimée sur un beau papier du Japon et enrichie dans chacun des volumes de la suite sur Chine.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR6,500.00 (€6,500.00 )

‎MARTIN-FUGIER (Anne).‎

Reference : 8036

(1983)

ISBN : 9782246285212

‎La Bourgeoise. Femme au temps de Paul Bourget.‎

‎ Grasset, 1983, in-8°, 315 pp, broché, couv. illustrée, dos uniformément passé, bon état (Coll. Figures)‎


‎1900 : triomphe du Bourgeois. Mais son épouse ? Cette femme qui parade, élégante, au Bois, suscite bien des craintes et des interrogations : est-elle honnête ? Qu'est-ce au juste qu'une honnête femme ? Que peut-elle faire pour n'être point oisive ? Comment entretiendra-t-elle le nid familial et accomplira-t-elle les mille devoirs qui la rendront digne de ses titres d'Epouse, de Mère, de Femme de Foyer ? Quelle fonction sociale pour elle, en dehors de la garde de la famille ? Et quelle éducation peut-elle recevoir sans trahir, demain sa vraie vocation ? Ces questions engendrent toutes sortes de discours qui, dans leur diversité et leurs contradictions, codifient le rôle dévolu aux femmes par la bourgeoisie. Ce livre analyse le modèle ainsi formé et montre comment, en suivant l'évolution des moeurs, il perdure, de la digne Epouse et Mère chapeautée et corsetée du début du siècle à la jeune Femme-qui-travaille d'aujourd'hui. — "Flaubert est mort vingt ans trop tôt. Il a raté 1900 et le triomphe de ses « amis » bourgeois. Car là nous sommes en plein dans le domaine des idées reçues. Dumas fils disait de la femme : « Il ne faut pas l'émanciper mais la rallier, la subordonner, l'incorporer à l'homme ». On croit rêver. Est -il possible que nos grands-mères aient connu cela ? L'auteur étudie la bourgeoisie au temps de MM. Paul Bourget et Hervieu. Dans cette catégorie sociale où l'on permettait à la femme une vie d'intérieur en lui interdisant toute vie intérieure, la jeune fille quittait le joug de ses parents pour subir celui d'un mari, dont l'incroyable méfiance frisait le vaudeville. C'est Feydeau qui nous rend l'époque. Une remarquable étude sociologique sur un thème que l'on croyait connaître." (Lectures n° 14, juillet-août 1983) — Table : I. Le bal des débutantes. II. Les émois de la chair. III. Femme de foyer. IV. La tête et le cœur. ‎

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Phone number : 01 43 54 43 61

EUR20.00 (€20.00 )

‎LE CERF George, DES COGNETS Hélène, SAINT-CALBRE Louis, COSSUS Christiane, WEINSTOCK-NOEL Germaine, MONSARRAT Doctoresse, NETTER Yvonne, HERBINIERE-LEBERT Suzanne et LACROIX Simone, RENONCOURT Dominique de, JURAMIE Ghislaine, TRACY G.-M.‎

Reference : 14796

(1950)

‎ENCYCLOPEDIE DE LA FEMME‎

‎ 1950 cartonné vert éditeur à plaques spéciales monochromes pour le dos et les plats in-quarto (editor green hard-back percale with specials covers editor for the spine and the cover in-quarto), toutes tranches lisses (all smooth edges), pages de garde en papier marrons clairs (brown endpapers), page de faux-titre (half title page), abondamment illustré (plentifully illustrated), 303 pages, 1950 à Paris Fernand Nathan Editeur,‎


‎Collection "Grandes Encyclopédies Nathan" - Contient (contents) : la femme et la mode, l'élégance et la mode, l'organisation de la maison, l'entretien de la maison et les travaux ménagers, la cuisine pratique et l'art culinaire, la mère et l'enfant, la femme et la vie sociale - la femme et ses droits, nos loisirs et ceux de nos enfants, le monde et ses usages, la femme et le sport - la femme dans l'art, la femme dans l'histoire - la femme dans la littéraure - reliure très légèrement défraîchie (binding very lightly faded) ‎

Phone number : 06 81 28 61 70

EUR46.00 (€46.00 )

‎Truc (Gonzague).‎

Reference : 7884

‎HISTOIRE ILLUSTREE DE LA FEMME.‎

‎Paris, Plon, 1940-1941. 2 volumes in-8 reliures dos et coins maroquin vert (dos passés), couvertures conservées, 220-206 pages, frontispices et planches h.t. Bons exemplaires, frais de qualité.‎


‎La Femme et la Condition féminine au cours des Ages. La Femme avant l'Histoire et chez les peuples non civilisés, le Monde jaune, l'Egypte et l'Orient Classique, Civilisations préhellénistiques et Europe Barbare, la Femme Grecque et la Femme Romaine, la Femme du Moyen Age et de la Renaissance, la Femme au XVIIè et au XVIIè siècle, la Femme de 1789 à nos Jours.‎

Au Chercheur d'Art - Etroeungt

Phone number : 03 27 61 47 95

EUR45.00 (€45.00 )
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