49483 books for « sur la guerre »Edit

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1 2 3 4 ... 497 990 1483 1976 ... 1980 Next Exact page number ? OK

‎JARDIN (Pascal‎

Reference : 29497

(1971)

‎La Guerre à neuf ans‎

‎ Paris, Bernard Grasset, (13 mai) 1971. 1 vol. (130 x 200 mm) de 198 p. et [1] f. Broché, non coupé. Édition originale. Un des 24 premiers exemplaires sur alfa (n °1) - seul papier. ‎


‎Pour Denis Gombert, "La guerre à neuf ans est un livre plein de fureurs et de controverses. Et pourtant c'est le livre le plus délicat qui soit. Miracle de la littérature que de savoir marier les contraires. Le père de Pascal Jardin, Jean Jardin, directeur de cabinet de Laval sous Vichy s'était empressé de dénoncer, à sa sortie, le livre de son fils comme un tissu d'aberrations à ne surtout pas prendre au sérieux. Tout y serait totalement faux, presque honteux, comprend-on. Observateur privilégié d'une drôle d'histoire qu'il se plaît à raconter avec beaucoup de désinvolture, le jeune Pascal a suivi son père dans la débâcle de 1940, d'abord à Trouville puis à Bernay, avant de passer en « zone libre » - expressionqui intrigue le jeune homme - pour finalement déposer leurs bagages à l'hôtel du Parc, à Vichy, coquet point de chute du gouvernement français et véritable épicentre de lacollaboration (...) Quand il écrit la guerre à neuf ans, Pascal Jardin a trente six ans. Dans 10 ans, il sera mort. D'épuisement. Il aura passé son temps à cavaler et à écrire, surtout des dialogues pour les films (une centaine!). On se souvient de Classe tous risques, de Compartiment tueur, du Chat, de La veuve Couderc et de la série des Angélique, divin divertissement qui a façonné la divagationérotique de toute une génération. Le franc décolleté de Michèle Mercier, ses cheveux longs, sa nuisette, les pieds nus sur le dessus de lit... Comme Audiard, on a l'impression que le nom de Jardin est présent à chaque générique de film entre 1960 et 1980. Un jour qu'il rencontre Morand, ce dernier remarque que celui-ci ne l'écoute pas et fixe un point invisible au loin. « Persuadé que la vie se déroule derrière la ligne d'horizon, il passe son temps à essayer de la rattraper ». Il possède chevillé au coeur, comme disait l'auteur du Petit prince, « la nostalgie de là-bas »". C'est d'ailleurs une citation de ce dernier, tirée de Pilote de guerre, qui ouvre le livre : "on est de son enfance comme on est d'un pays". Préface d'Emmanuel Berl, qui a connu l'auteur enfant. Parfait état. ‎

Librairie Walden - Orléans
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Phone number : 09 54 22 34 75

EUR750.00 (€750.00 )

‎ROLLAND (Romain)‎

Reference : 25898

(1920)

‎ClerambaultHistoire d'une conscience libre pendant la guerre‎

‎ Paris, Ollendorff, 1920 1 vol. (125 x 165 mm) de 377 p. et [1] f. Demi-maroquin vert à coins, filets dorés sur les plats, dos à nerfs, titre et tête dorés, date en pied, couverture et dos conservés (reliure signée de Duhayon). Edition originale. Un des 350 exemplaires sur arches (n° 6). Dos légèrement passé‎


‎L'une des trois textes écrits pendant le premier conflit mondial alors que l'auteur réside en Suisse où il se trouvait au moment de la déclaration de la guerre. Cette « histoire d'une conscience libre », c'est un roman-méditation, l'histoire d'un homme en lutte avec lui-même et dont Zweig donnera une longue critique dans son Romain Rolland : une « lutte pour conquérir sa liberté personnelle » et dénoncer avec courage la tragédie de la guerre, pour devenir « un contre tous » et « martyr de la vérité ». ‎

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EUR150.00 (€150.00 )

‎[Très bel exemplaire du chef-d'oeuvre de Pergaud, qui ne fut tiré qu'à 19 exemplaires en grands papiers. ] - ‎ ‎PERGAUD (Louis)‎

Reference : 25966

(1912)

‎La Guerre des boutons, roman de ma douzième année‎

‎ Paris, Mercure de France, (10 septembre) 1912. 1 vol. (120 x 185 mm) de 366 p., [1] et 1 f. Maroquin rouge, dos à nerfs orné de caissons dorés, titre doré, date en pied, filets d'encadrement sur les plats, contreplats de maroquin moutarde, gardes de soie, tranches dorées sur témoins, filets sur les coupes, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée de Semet et Plumelle). Édition originale. Un des 19 premiers exemplaires sur Hollande (n° 10). ‎


‎« Cy n'entrez pas, hypocrites, bigotz » : l'apostrophe de Rabelais que place Pergaud en exergue donne le ton du propos, et le romancier revendique d'avoir fait un « livre sain », à la fois « gaulois, épique et rabelaisien où coulât la sève de la vie » ; un livre de souvenirs d'enfance, qui retrace les faits d'armes de deux bandes de galopins, l'une menée par le grand Braque, de Longeverne ; l'autre, dirigée p+ar l'Aztec des Gués, de Velrans. Le butin de guerre des deux armées rivales, fait de boutons de culotte et de lacets de souliers, sera disputé sans cesse, férocement. Là où le roman publié en 1912 situait les beugnées forestières dans les années 1890, Yves Robert, pour son adaptation au cinéma de 1962, en donnera une narration contemporaine à l'heure de la « fin des paysans », imaginant que Lebrac s'enfuit et vit quelque temps dans les bois, poursuivi par les honnêtes gens qui lui font la chasse. Caché dans un chêne que les bûcherons abattent, il tombera en criant : « Vive la liberté ! » Placé en maison de correction, il retrouve L'Aztec et fait la paix. La « république des enfants » pressentait la fin de l'état de grâce : « Dire que, quand nous serons grands, nous serons peut-être aussi bêtes qu'eux." Mobilisé en août 1914 comme sous-lieutenant à Verdun, Pergaud servit en Lorraine sur le front Ouest. Le 7 avril 1915, son régiment lança une attaque contre les lignes allemandes : piégé dans les barbelés, le romancier fut blessé par balles. Il semble que plusieurs heures plus tard les soldats allemands soient venus à son secours, et l'aient conduit dans un hôpital de campagne à Fresnes-en-Woëvre, dans la Meuse, détruit par un tir de barrage de l'armée française. Son corps et ceux de ses camarades ne furent jamais retrouvés, et si Pergaud ne dispose d'aucune sépulture, une stèle rappelle sa mémoire à Fresnes et deux villages, Landresse et Belmont, ont inscrit son nom sur le monument aux morts ! Ultime hommage des deux communes à l'auteur de la lutte fratricide de La Guerre des boutons. Des bibliothèques Alexandre Daniel et Dr André van Bastelaer (ex-libris). ‎

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EUR18,000.00 (€18,000.00 )

‎ Lavaissière de Lavergne, René de, Vorwort: Vaumas, Etienne de‎

Reference : 9979

(2011)

‎ SOUVENIRS D'UN ARTILLEUR et PILOTE de la Grande Guerre 1914/1918‎

‎ 2011 ed de l'officine, 2011, un volume in 4 cartonnage editeur, 429 pages, phtos et documents reproduits. Ex gauchi sinon tres bon état, jamais lu ‎


Librairie Mahieu - Jouarre

Phone number : 33 01 60 22 24 84

EUR40.00 (€40.00 )

‎ANTIER Chantal ‎

Reference : 6548

(1998)

‎ La grande guerre en Seine-et-Marne 1914-1918, hommes et femmes au coeur de la tourmente.‎

‎ 1998 Presses du village - C. de Bartillat, 1998, un volume in-8, broché, 199 pages, nombreux documents et photos reproduits. Tres bon état, comme neuf ‎


Librairie Mahieu - Jouarre

Phone number : 33 01 60 22 24 84

EUR23.00 (€23.00 )

‎YOORS Jan‎

Reference : 9785

(1940)

‎ La croisée des chemins-La guerre secrète des Tsiganes 1940-1944‎

‎ 1940 1992, Phébus, in-8 broché de 251 pages, bon état sans accrocs ni manques ni annotations. ‎


Librairie Mahieu - Jouarre

Phone number : 33 01 60 22 24 84

EUR40.00 (€40.00 )

‎JARDIN (Pascal)‎

Reference : 29674

(1973)

‎Guerre après guerre‎

‎ Paris, Grasset, (4 mai) 1973. 1 vol. (130 x 200 mm) de 210 p., [1] et 1 f. Broché. Édition originale. Un des 20 premiers exemplaires sur alfa (n° 9).‎


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Phone number : 09 54 22 34 75

EUR300.00 (€300.00 )

‎[Remarquable diptyque en box par Renaud Vernier, lequel a créé un décor aux petits points par une épidermure du cuir dont il a le secret ; les pièces de titre, mosaïquées, sont cerclées de filets gainés en box de couleurs. De la bibliothèque du Docteur genevois Christos Karagevrekis, par ailleurs commanditaire de cette reliure auprès de Renaud Vernier.] - ‎ ‎SARTRE (Jean-Paul)‎

Reference : 25774

(1983)

‎Cahiers pour une morale. Les Carnets de la drôle de guerre. ‎

‎ Paris, Gallimard, (11 et 16 mars) 1983. 2 vol. (145 x 235 mm) de 600 p. et [6] f. ; (140 x 215) de 432 p. et [4] f. Bradel plein box d'un semis de petits point obtenus par épidermure, pièces de titre mosaïquées sur le dos, têtes dorées sur témoin, couvertures et dos conservés, étui (reliure signée de Renaud Vernier, 1984). Édition originale. Un des 38 et 57 premiers exemplaires sur Hollande van Gelder (n° 27 et 46). ‎


‎En 1943, dans la conclusion de L'Être et le Néant, Sartre annonçait qu'il consacrerait un prochain ouvrage au problème moral : cet ouvrage ne verra jamais le jour et n’en resteront que des notes, élaborées en 1947 et 1948. Elles seront rassemblées, mises en forme et publiées en 1983 par Arlette Elkaïm-Sartre, sous le titre de Cahiers pour une morale. Les Carnets de la drôle de guerre, qui paraissent conjointement, viennent compléter ces textes, notamment ceux qui décrivent « l'ensemble d'actes par lesquels l'homme décide pour soi et pour autrui dans et par l'Histoire de l'essence de l'homme ». Remarquable diptyque en box par Renaud Vernier, lequel a créé un décor aux petits points par une épidermure du cuir dont il a le secret ; les pièces de titre, mosaïquées, sont cerclées de filets gainés en box de couleurs. De la bibliothèque du Docteur genevois Christos Karagevrekis, par ailleurs commanditaire de cette reliure auprès de Renaud Vernier. ‎

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EUR5,000.00 (€5,000.00 )

‎RIVIERE (Jacques)‎

Reference : 13338

(1918)

‎L'AllemandSouvenirs et réflexions d'un prisonnier de guerre‎

‎ Paris, Editions de la Nrf, (8 décembre) 1918 1 vol. (165 x 215 mm) de 250 p. et [3] f. Broché. Édition originale. Un des 70 exemplaires réimposés sur pur fil Lafuma de Voiron (n° 6). Joint : portrait photographique de l'auteur (coll. Isabelle Rivière).‎


‎Directeur de la Nouvelle Revue française de 1919 à sa mort en 1925, Jacques Rivière appartient déjà au cercle de la futur revue lorsqu'il est mobilisé ; trois jours plus tard, son régiment participe à la grande offensive de la bataille d'Eton ; fait prisonnier et après trois ans de captivité chez l'ennemi « j'ai eu le temps, dit-il, de l'observer et de rassembler dans mon esprit les traits principaux de son caractère. » Or, après avoir rassemblé en deux chapitres ces souvenirs de guerre, pris de scrupules à publier pareil ouvrage, il est vrai d'une rare violence contre le peuple allemand, il renonce à son projet. Mais son expérience l'avait plongé dans une « incompatibilité d'humeur si foncière » avec l'Allemand que ce sursaut de conscience céda devant l'évidence ; incapable d'écrire autre chose, l'esprit figé, « [...] j'eus bientôt fait de comprendre ce que c'était. C'étaient mes "boches" qui me restaient sur l'estomac ». Exutoire obligé d'un homme cependant si profondément humain : « je me débarasse, je me déblaye », écrit-il. En effet. ‎

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EUR400.00 (€400.00 )

‎JARDIN (Pascal)‎

Reference : 22332

(1973)

‎Guerre après guerre‎

‎ Paris, Grasset, (4 mai) 1973 1 vol. (130 x 200 mm) de 210 pp., [1] et 1 ff. Broché. Édition originale. Un des 29 premiers exemplaires sur alfa (n° 8), seul papier. Ancienne trace de colle en deuxième de couverture.‎


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EUR150.00 (€150.00 )

‎BOUREL HELENE ET MAURICE‎

Reference : 9201

‎Un grand amour dans la grande guerre, la correspondance échangée entre Hélène et Maurice Bourel d'Août 1916au 11 novembre 1918‎

‎ Sans nom d'éditeur, sans date (2014 ? ) un volume in 8 broché, 327 pages, photos n&b, bon état. ‎


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Phone number : 33 01 60 22 24 84

EUR40.00 (€40.00 )

‎DANJOU (Henri)‎

Reference : 23135

(1940)

‎L'Héroique Finlande. Visions de guerre. 2 décembre 1939 - 1er février 1940‎

‎ Paris, Plon, (22 mars) 1940 1 vol. de [3] ff., 250 pp. et [2] et 1 ff. Broché. Édition originale. Un des 10 exemplaires signés sur papier pur fil réservés à l'auteur, celui-ci imprimé spécialement pour MADAME HENRI DANJOU ». Envoi à son épouse.‎


‎Danjou était grand reporter à Paris-Soir. Le livre raconte sa pérégrination à travers la Finlande envahie par la Russie, y compris au-delà du 68e parallèle (page 219), les victoires de l'armée finlandaise en infériorité numérique - en particulier celle de Suomussalmi -et l'auteur a la préscience d'une guerre Allemagne-Russie (pp. 39 et 245). ‎

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EUR50.00 (€50.00 )

‎LAURENT ANDRE ‎

Reference : 8241

‎ LA GRANDE GUERRE EN CHAMPAGNE ET LA DEUXIEME VICTOIRE DE LA MARNE‎

‎ Horvath, 1994, un volume in 8 broché, 157 pages, tres nnombreuses illustrations, bon état. ‎


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EUR18.00 (€18.00 )

‎MONTHERLANT, Henri de (texte) Bezombes Roger (dessins)‎

Reference : 6210

‎ NOTES DE LA GUERRE SECHE. SOMME, OISE - MAI - JUIN 1940. Avec, gravées à l'eau-forte, des dessins de Roger Bezombes. ‎

‎ Paris, Editions Litteraires de France, 1944., un grand volume in folio (39,7 x 29,3 cm) , 79 pages de texte, 29 ff. de dessins en couleurs ou en noir et blanc, gravés à l'eau-forte, sous couverture rempliée et chemise cartonnée à cordons ornée de l'éditeur (en couleurs : carte de la Seine, de Paris à la mer, avec avions) et emboitage de l'éditeur recouvert d'une carte en couleurs (comme une carte routiere). La page de titre et le 1er plat de couverture comportent la date 1943, l'ouvrage a été imprimé en février 1944. ÉDITION ORIGINALE NUMEROTEE. Tirage à 370 exemplaires, un des 341 sur papier lana pur chiffon (le nôtre n°127). 2 infimes petits manques superficiel de papier au dos de la chemise cartonnée, petit accroc sans manques et très peu visible à la tranche de l'emboîtage, des rousseurs plus ou moins nombreuses sur 6 planches, sinon bel état. Photos sur demande, pictures on request. ‎


‎Les dessins représentent : le General H; Deziré, ordonnance front de la Moselle; le scaphandre de l'air; l'aviateur; le "sous-off"; soldat anglais; le Senegalais; la soupe; l'embarquement, etc. Ce sont principalement des portraits, visages ou portraits en pieds, et quelques scènes. ‎

Librairie Mahieu - Jouarre

Phone number : 33 01 60 22 24 84

EUR150.00 (€150.00 )

‎TURBERGUE, Jean-Pierre (texte) Jean Rouaud (préface)‎

Reference : 6435

‎1914-1918 LES JOURNAUX DE TRANCHEES - La grande guerre écrite par les poilus. ‎

‎ Paris, Editions Italiques, 1999, album grand in 4, cartonnage éditeur sous jaquette illustrée. 160 pages, très nombreux facsimilés de journaux de tranchées, plus de 500 illustrations originales et 10 photographies inédites. Bel état, sans accrocs ni manques. ‎


Librairie Mahieu - Jouarre

Phone number : 33 01 60 22 24 84

EUR38.00 (€38.00 )

‎LUCIETO (Ch.).‎

Reference : 71576

(1926)

‎En Missions Spéciales. Mémoires d'un agent des services secrets de l'Entente. La Guerre des Cerveaux.‎

‎ Berger-Levrault, 1926, in-12, ix-340 pp, 51 photographies et fac-similés, 4 cartes, broché, couv. illustrée (lég. salie), bon état‎


‎Intéressant ouvrage, très documenté sur l'espionnage et la propagande allemande pendant la Première Guerre mondiale. Charles Lucieto fut l'un des nombreux agents français résidants aux Pays-Bas pendant la guerre, avec liberté de mouvement en territoire ennemi et à Paris, où il rendait compte à ses chefs ; un homme qui entre autres déguisements opérait sous la couverture un d'homme d'affaires, et dont la mission la plus connue a consisté à voler une nouvelle formule du gaz moutarde introduit dans des obus que les Allemands, en contradiction avec toutes les conventions internationales, ont commencé à employer sur le front en 1915. Il décrit dans le chapitre 2 l'organisation et la structure des services secrets allemands, avant, pendant et après la guerre, présentés comme une monstrueuse machine criminelle, omnisciente, presque toute-puissante, parfois stupide... Dès son second livre, Lucieto passa franchement à la fiction et écrira nombres d'aventures d'espionnage (présentées comme des "romans documentaires"), avec des titres tels que : La Vierge rouge du Kremlin, Le Diable noir, L'Espion du Kaiser, etc. — "Il y a eu la guerre des baïonnettes, la guerre des grenades, la guerre des canons, la guerre des mines, la guerre des gaz. Il est juste de ne pas oublier la guerre des cerveaux. C'est ainsi que Ch. Lucieto dans son curieux livre « En missions spéciales ». désigne la lutte menée contre les espions allemands par les agents du contre-espionnage allié. J'aurai de nouveau l'occasion de parler de ce livre, car sa lecture a produit sur moi une impression profonde et il est juste que les combattants connaissent ce nouvel aspect de la guerre." (Jacques Péricard, L'Ouest-Éclair, 3 novembre 1926) — "Auteur mystérieux, censé être un ancien agent du renseignement français, Charles Lucieto connut un grand succès de librairie dans les années 1920-1930 avec une série d'ouvrages sous-titrée "La Guerre des Cerveaux", et qui prétendaient révéler les ficelles de l'espionnage international pendant la Première Guerre Mondiale et les années qui précédèrent. Ce genre d'ouvrages était courant à cette époque, mais ceux de Lucieto étaient généralement fort documentés, avec bordereaux, fiches anthropométriques, photos confidentielles. Si Lucieto n'était pas lui-même l'agent secret qu'il prétendait être, il bénéficiait indéniablement d'informateurs et de sources. Toujours est-il que ses livres documentaires connurent un tel succès qu'il en signa au final pas moins de onze volumes, publiés en un temps record entre 1926 et 1932. Parallèlement, on lui doit aussi une saga romanesque, éditée en 12 fascicules, "Les Merveilleux Exploits de James Nobody". En effet, ce qui frappe au premier abord, quand on ouvre ce livre de Charles Lucieto, c'est que, espion ou non, on a affaire à un écrivain, c'est-à-dire à un conteur qui sait allier une certaine rigueur factuelle avec un indéniable talent de feuilletonniste, qui ne craint ni l'emphase ni les rebondissements téléphonés, ni les effets de style propres au roman populaire. "En Missions Spéciales" n'est pas seulement un document informatif sur l'espionnage, mais un reportage palpitant sur les acteurs de l'ombre en temps de guerre. Cette vivacité narrative, qui nuit néanmoins au sérieux de l'ouvrage, fut sans doute pour beaucoup dans le succès que connut cette série. Ce premier tome est divisé peu ou prou en deux parties : – La première s'intéresse avant tout à l'espionnage allemand durant la Première Guerre Mondiale, et à la manière dont les agents du contre-espionnage français parvenaient à traquer et à arrêter les espions allemands agissant en France. Tous les chapitres concernant les courriers secrets et les instructions confidentielles est particulièrement intéressant, et tout à fait crédible : 80% de l'espionnage au XXe siècle était avant tout un travail autour de messages à envoyer, de courrier à intercepter, et de lettres à ouvrir puis à refermer afin qu'on ne sache pas qu'elles ont été lues. Ce trafic d'informations occupait la plupart des espions du monde qui, de ce fait, étaient loin d'avoir une vie aventureuse à la James Bond. Ici, on découvrira volontiers des micro-messages pliés en quatre, collés sous un timbre pour affranchir une enveloppe qui ne contenait qu'une lettre manuscrite sans valeur, mais aussi des dessins aux fusains de peintres du dimanche qui recouvrent le plan d'une base navale française, d'autres messages dissimulés en code au travers des notes d'une partition musicale ou dans le texte d'une petite annonce publiée dans un journal, etc, etc... Ces "trucs" d'espionnage sont particulièrement attendrissants, parce qu'ils appartiennent à une époque totalement révolue. L'avènement d'Internet, du cryptage informatique, des messageries instantanées, du wi-fi, du Bluetooth, font qu'il n'a jamais été aussi simple d'échanger des informations, et que face à l'immense foisonnement des milliards de messages échangés chaque jour, l'espionnage a sans doute considérablement changé de forme. Charles Lucieto nous conte néanmoins, avec l'émerveillement joyeux d'un homme qui apprécie dans l'espionnage ces petits exercices cérébraux qui font alors partie du métier, toute une galerie d'exemples très représentatifs de ce que pouvait être le travail d'un espion. Enfin, d'un espion allemand naturellement, car aux dires de Lucieto, il n'y avait pas de méthodes comparables effectuée par des espions français en Allemagne. Seuls les allemands sont à la fois capables de tout et bons à rien, Lucieto le répète suffisamment pour que cela justifie toute action française effectuée contre eux. D'ailleurs, Lucieto est trop patriote pour faire preuve de beaucoup d'empathie. À plusieurs reprises, il affirme bien que tel espion pris sur le fait, même jeune, même embrigadé par chantage ou l'appât du gain, est quelqu'un dont on "s'occupe" et qu'on ne "revoit" plus. – Dans la deuxième partie de ce livre, Charles Lucieto change quelque peu de ton et aborde le sujet alors très fantasmatique des belles espionnes internationales, en s'arrêtant longuement sur trois cas qui l'ont beaucoup préoccupé : Elsbeth Schragmüller, dite "Fraulein Doktor" (décrite ici comme "Mademoiselle Doktor", son vrai nom n'ayant filtré qu'en 1945, plusieurs années après sa mort), notre Mata-Hari nationale (ou presque) et une allemande du nom d'Irma Staub, qui semble avoir beaucoup hanté Charles Lucieto, y compris dans une dimension érotique, et à laquelle il consacre de très longs chapitres. Il n'est pas inutile de préciser qu'il n'existe aucune autre source sur Irma Staub, qui se faisait appeler en France "comtesse de Louvain", que celles avancées par Lucieto. Il y aurait de sérieuses raisons de remettre en cause l'existence réelle de ce personnage un peu romantique, si Charles Lucieto ne publiait sa photo dans son livre. Sur Fraulein Doktor, Lucieto est nettement moins disert, bien qu'il prétende l'avoir vue une fois et avoir été saisi du regard glacé et impitoyable qu''elle posait sur toutes choses, ce que les quelques photos d'elle existant ne semblent pas confirmer. de par ce pseudonyme par lequel elle s'était fait connaître dans le milieu de l'espionnage, Fraulein Doktor avait alimenté bien des fantasmes et des rumeurs sur la cruauté de ses tortures et de ses mutilations. En réalité, Elsbeth Schragmüller s'était surnommée ainsi parce qu'elle était doctorante en sciences politiques, et non pas doctoresse ou chirurgienne. Il semble que sa principale activité fut de former et d'initier à l'espionnage des jeunes filles chargées de séduire les officiers militaires français et de leur soutirer sur l'oreiller des renseignements. Il est avéré aujourd'hui que Mata Hari et Marthe Richard bénéficièrent de sa formation. Cependant, bien des points sont restés obscurs sur les activités complètes de "Fraulein Doktor". Il n'empêche que Charles Lucieto ne fait à son sujet que ressasser les rumeurs la concernant pendant la guerre. Il ne semble pas en savoir plus, ou du moins être décidé à en dire plus long. Sur Mata Hari, par contre, Charles Lucieto n'est pas avare de détails et le chapitre qu'il lui consacre mérite une lecture, ne serait-ce que parce qu'il va à contrario de tout ce qui a été affirmé par la suite. Il est tacitement admis de nos jours que les activités d'espionnes de Mata Hari ont été un peu surestimées, que ce n'était au final qu'une cocotte un peu amatrice, qui, en temps de guerre, s'est brûlé les ailes à vouloir jouer l'espionne par appât du gain. Charles Lucieto tient un tout autre discours : avec moults renseignements à la clé, et en affichant la photo anthropométrique originale de Mata Hari lors de son arrestation, Charles Lucieto affirme que Mata Hari travaillait pour le renseignement allemand dès 1904, que loin d'être une amatrice, elle était au contraire une professionnelle aguerrie, ce qui expliquerait d'ailleurs le courage avec lequel elle a affronté le peloton d'exécution. Néanmoins, s'il est difficile de prendre en faute Charles Lucieto, tant il dispose de références et d'arguments sérieux, on ne peut qu'être gêné de la haine absolue qu'il voue à cette femme. En effet, déjà en 1926, la légende s'emparait de cette vestale des temps modernes avec une tendresse tout à fait complaisante, et cela faisait entrer Charles Lucieto dans une colère noire. Pour lui, non seulement Mata Hari était une ennemie de la France, qu'il était scandaleux d'aduler, mais en plus, par les trahisons et les fuites qu'elle avait fait durant toutes ces années, elle portait probablement la responsabilité de la mort et de la torture de nombreux agents français. Les mots de Lucieto sont donc extrêmement durs, d'autant plus qu'en devenant une saltimbanque renommée, Mata Hari s'était affranchi de tout le devoir de discrétion d'un véritable agent secret, tout cela à la seule fin de se retourner contre le pays qui la célébrait et qui avait fait d'elle une personnalité du monde des arts, ce qui, aux yeux de Lucieto, confine à la plus écoeurante des perversions. Comme on le voit, Charles Lucieto surprend par son absence de neutralité ou de réserve sur les sujets qu'il aborde, ce en quoi il se démarque de la plupart des espions racontant leurs souvenirs. Si la démonstration est rigoureuse, le ton est particulièrement nerveux, l'émotion est soigneusement entretenue et une telle exubérance a de quoi surprendre chez un ancien agent secret. Il est vrai qu'en préface, Charles Lucieto dit au final écrire les mémoires d'un autre agent secret, toujours en exercice, et qui ne se sentait pas le talent de prendre la plume lui-même. Faut-il y voir justement l'ébauche d'une collaboration entre un authentique espion, et un écrivain-rédacteur qui, petit à petit, s'identifie à son modèle et s'y sent plus à l'aise ? J'avoue que je serais tenté de le supposer, car le livre commence de manière très factuelle, et "s'échauffe" progressivement jusqu'à se montrer très parti-pris dans son dernier tiers. Toujours est-il que, s'il répond finalement à peu de questions cruciales sur la guerre ou l'espionnage, ce premier volume de "La Guerre des Cerveaux" apporte tout de même un grand nombre d'anecdotes et d'informations sur ce que pouvait être, à cette époque-là, le métier d'espion en temps de guerre. Malgré une certaine inégalité dans l'intérêt de ces anecdotes, on passe néanmoins un agréable moment dans ces coulisses de la guerre secrète qui se jouait dans d'autres coulisses, celles de la Grande Guerre..." (Dorian Brumerive, Babelio) ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎WILSON (H. W.).‎

Reference : 104737

(1914)

‎Les Flottes de guerre au combat. 1. De la guerre de Sécession à la Grande Guerre (1861-1914). – 2. La Grande Guerre (1914-1918).‎

‎ Payot, 1914-1919, 2 vol. in-8°, 444 et 459 pp, traduit de l'anglais, 51 planches de photos et 32 plans hors texte, biblio, brochés, bon état (Coll. de Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale)‎


‎"Ce [premier] volume embrasse la période qui s'étend de la guerre de Sécession à la guerre mondiale (1861-1914). Les premiers navires cuirassés avaient fait leur apparition peu de temps avant la guerre de Sécession. Cependant, lorsque la guerre civile éclata, en avril 1861, les Etats-Unis n'avaient qu'une petite marine de guerre, de médiocre valeur militaire, sans aucun navire cuirassé. Les belligérants se hâtèrent d'en mettre en chantier; mais, dans la lutte qui s'engagea et qui devait durer quatre ans. les Etats du Sud avaient par rapport à ceux du Nord une infériorité marquée, due à leur manque de ressources industrielles, de navires marchands et de chantiers de construction. (...) Après la guerre de Sécession, l'auteur passe en revue toutes les opérations, petites et grandes, qui se sont déroulées sur mer jusqu'en 1914. Les plus importantes appartiennent à la guerre austro-italienne de 1866, à la guerre hispano-américaine (1898), à la guerre russo-japonaise (1904-1905). (...) La lecture de l'ouvrage de M. Wilson est à recommander non seulement aux officiers de marine qui y trouveront des renseignements précis sur les batailles navales de la période envisagée, mais aussi au grand public qui ne manquera pas d'être séduit par la clarté de l'exposition et par la sûreté des vues d'ensemble." (Général Hellot, Le Figaro, 1928) — "Ce [deuxième] ouvrage est, à proprement parler, l'histoire navale de la grande guerre. A sa lecture, on se convaincra de l'union étroite qui s'est faite à partir de 1915 entre les armées et les flottes, entre l'action militaire et l'action maritime. Jamais peut-être l'influence décisive de la puissance maritime dans le conflit mondial n'avait été mise en lumière avec autant d'évidence. « La guerre navale de 1914-1918 présente, par rapport à toutes celles qui l'ont précédée, une différence capitale. Elle a eu lieu dans un espace à trois dimensions : dans l'air, à la surface de la mer et au-dessous de cette surface ». C'est dire la complexité des opérations navales. L'auteur les a envisagées sous ces trois aspects. II a tenu à tirer des enseignements généraux de ces opérations, enseignements qu'il est bon de révéler à ceux qui ne sont pas des marins ou des spécialistes des questions maritimes. « Tous les enseignements tactiques de la guerre soulignent l'importance immense – on peut même dire écrasante– du canon. Un feu rapide et précis est l'élément essentiel de la victoire. » Même constatation en ce qui concerne les opérations sur terre : la guerre a nettement mis en évidence la puissance du feu. Ce rapprochement est intéressant. Les mines ont paru jouer au début un rôle important, mais on a trouvé des méthodes de dragage « et il n'est pas exagéré de dire qu'à la fin de la guerre, les champs de mines ne représentaientplus qu'une faible menace pour les escadres alliées ». On consultera utilement les tableaux qui sont à la fin du volume et qui donnent, par exemple, les pertes subies par l'Angleterre, l'Allemagne et les autres puissances pendant la guerre." (Revue militaire française) ‎

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‎Debidour Michel‎

Reference : 10660

(2002)

ISBN : 2268042774

‎Les Grecs Et la Guerre V-IVème Siècle.‎

‎ Editions Du Rocher -L'Art de la Guerre In-8°, broché, couverture souple ill en vignette ( détail d'un hoplite) et d'une figure de lionne (allusion à Ninive), 217 pages, envoi de l'auteur, bel exemplaire.‎


‎Ces Grecs, qui ont inventé la géométrie, la démocratie, l'histoire, n'ont-ils pas inventé aussi leur propre façon de faire la guerre ? C'est chez eux qu'apparaît l'idéal de la guerre héroïque fait d'attaque frontale et d'abnégation, idéal qu'on retrouve ensuite jusqu'à la Grande Guerre. Mais on voit apparaître ensuite la guerre prolongée et inexpiable, en un mot la guerre totale, avec tout son cortège de méfiances, de cruautés et de massacres. Le moment charnière, ce fut la guerre du Péloponnèse (431-404 avant J.-C.). Ce conflit de 27 ans vit s'affronter, en pleine période classique, un grand nombre de cités rassemblées autour de Sparte et d'Athènes. Cette guerre a bien été " la plus grande crise qui ébranla la Grèce et une partie du monde barbare " (Thucydide) : elle affecta la " majeure partie de la terre habitée ". Les Grecs et la guerre étudie d'abord la guerre hoplitique traditionnelle, une guerre déterminée militairement et socialement, codifiée dans la pratique pour rester supportable par ces communautés rivales que sont les cités. Mais ce consensus relatif vole en éclats lors de la guerre du Péloponnèse : jamais plus la Grèce ne retrouvera son équilibre. Ce livre entend moins insister sur les événements que sur l'évolution du système de la guerre, qui reflète les changements de la société elle-même. À partir de sources historiques : la littérature, les inscriptions, les monnaies, les vases funéraires attiques, c'est toute la société des Grecs qui apparaît dans ce livre d'histoire militaire, qui est de fait un livre d'histoire tout court. Bon Etat N'hésitez jamais à nous joindre directement. Réponse immédiate pour d'autres titres non répertoriés sur LRB . Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 30 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques ( fractionnement possible) et virement acceptés. Nous accompagnons toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse pour vos propositions de ventes ( chiffrages et partages) .‎

Artlink - Saint-Haon-le-Vieux

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‎ Général Théo Osterkamp.‎

Reference : CZC-10911

‎Guerre aérienne 14/18. Général Théo Osterkamp. Avant tout pilote de chasse‎

‎Guerre aérienne 14/18.Général Théo Osterkamp. Avant tout pilote de chasse Le général Théo Osterkamp était un pilote de chasse allemand de renom, né le 15 avril 1892 à Düsseldorf et décédé le 2 janvier 1975 à Travemünde. Il est surtout connu pour ses exploits dans l'aviation militaire pendant la Première Guerre mondiale et sa carrière militaire exceptionnelle. Voici quelques points clés de la vie de Théo Osterkamp en tant que pilote de chasse : Première Guerre mondiale : Osterkamp a rejoint la Luftstreitkräfte, la force aérienne allemande, pendant la Première Guerre mondiale. Il est rapidement devenu un as de l'aviation, remportant de nombreuses victoires contre les avions ennemis. Il a été crédité de 38 victoires confirmées, ce qui en fait l'un des meilleurs pilotes de chasse allemands de la guerre. Distinctions : Pour ses exploits en tant que pilote de chasse, Théo Osterkamp a reçu de nombreuses décorations militaires, notamment la prestigieuse Croix de fer. Après la guerre : Après la fin de la Première Guerre mondiale, Osterkamp a continué à s'impliquer dans l'aviation. Il a rejoint la Luftwaffe, la nouvelle force aérienne allemande, lors de sa création dans les années 1930. Seconde Guerre mondiale : Pendant la Seconde Guerre mondiale, Osterkamp a occupé divers postes de commandement et de formation au sein de la Luftwaffe, montrant une grande expertise dans la gestion des opérations aériennes. Après la guerre : Après la défaite de l'Allemagne nazie en 1945, Osterkamp a été capturé par les Alliés et a été détenu en captivité pendant un certain temps. Après sa libération, il s'est retiré de la vie militaire et a vécu une retraite paisible. En résumé, le général Théo Osterkamp est surtout reconnu pour sa carrière exceptionnelle en tant que pilote de chasse pendant les deux guerres mondiales. Ses réalisations en tant qu'as de l'aviation allemande pendant la Première Guerre mondiale lui ont valu une place de choix dans l'histoire de l'aviation militaire, et sa carrière ultérieure dans la Luftwaffe a confirmé son expertise dans le domaine de l'aviation. Traduit de l'allemand par R. Jouan, vol broché, 20x15, couvertures illustrées, très bel état intérieur, illustré de nombreuses photographies, cartes, 348pp. Editions France Empire, 1955 ref/266‎


Livres & Autographes - La Madeleine

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‎Collectif‎

Reference : R300313650

(2016)

‎Revue Historique des Armées - N°282 - 2016 - Croix de guerre - Croix de guerre et guerre de croix. Récompenser le mérite de guerre en 1914-1918 - La croix de guerre 1914-1918 des membres des clergés - La croix de guerre belge 1914-1918. Si différente de s‎

‎RHA. 2016. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 143 pages - nombreuses photos, illustrations et cartes en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 355.021-Militaria‎


‎"Sommaire : Croix de guerre - Croix de guerre et guerre de croix. Récompenser le mérite de guerre en 1914-1918 - La croix de guerre 1914-1918 des membres des clergés - La croix de guerre belge 1914-1918. Si différente de son modèle français - Protuguese War Cross : a mark for bravery of French inspiration - Croix de guerre et artisanat de tranchée - ""Mort pour la France"" ou le triomphe d'une théologie nationale (1914-15) - Le premier héros de l'artillerie d'assaut : le commandant Louis Marie Bossut - Le port d'Alexandrie pivot stratégique de la campagne d'Egypte (1798-1801) - La question des sépultures des morts de la guerre d'Indochine suivi du Rapport de la mission du capitaine Belmont à Diên Biên Phu du 8 au 23 juin 1955 -... Classification Dewey : 355.021-Militaria"‎

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‎COLLECTIF‎

Reference : RO40041524

‎Coupures de presses sur le theme de la premiere guerre mondiale- le generalissime en alsace il passe en revue un bataillon alpin, son salut patriotique aux alsaciens- bulletin des armees de la republique- les heros sont legion- poincare confirme les....‎

‎INCONNUE. Non daté. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos fané, Quelques rousseurs. Environ 180 pages de coupures de presses, collées dans un cahier d'environ 22cm sur 32cm. Papier jauni. Couverture tâchée. Sur le thème de la première guerre mondiale : actualites de la guerre, mais aussi poesies, humour, chansons, gravures, correspondance,... + quelques coupures sur d'autres sujets (militaire/guerre divers). 3 photos disponibles.. . . . Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918‎


‎Exemples de titres de d'articles : le generalissime en alsace il passe en revue un bataillon alpin, son salut patriotique aux alsaciens- bulletin des armees de la republique- les heros sont legion- poincare confirme les engagements de joffre- extrait du carnet de route d'un soldat boche- lettre d'une parisienne- la bravoure des petits polonais- kamarad! - la mort heroique de peguy- les algeriens montrent aux boches ce dont ils sont capables-les autorites allemandes ont interdit aux alsaciens et aux lorrains de parler francais...- joffre, sa famille, ses debuts- la part du roi pierre dans la victoire serbe- le role de l'angleterre- affinites franco espagnoles- voeux pour l'annee 1915- les patriotes d'orient- un telegramme de ricciotti garibaldi paul deschanel- les lecons de la guerre : le mutisme athee- les auditoires de botrel- pegoud a trouve une mort glorieuse- les fermes apres la guerre- nos devoirs envers nos soldats- un patriote alsacien: l'abbe wetterle- les priers pour la paix- l'impatience des boches- ceux qui se sacrifient ne veulent pas etre dupes- la patience des poilus- la conversion de deroulede- nous combattons pour sauver la france et desarmer l'allemagne- la conscience americaine- la superiorite morale de la france- l'amitie des tranchees doit survivre a la guerre- nos certitudes de victoires- germanophilie- le respect autour des blesses- l'allemagne a perdu sa foi- les carnets de guerre des soldfats allemands- unser gott- quelle france veut naitre des tranchees- le genie francais sur le rhin- les femmes de france et la guerre- la bataille d'arras- les lyceens de la classe 1917- temoignage sur la mort glorieuse de guy de cassagnac- les veuves de la guerre- ce que pensent de nous les americains- nous armerons, dit l'allemagne, jusqu'a notre dernier vieillard- les trois avantages de l'intervention italienne- arras sous les obus- l'italie en guerre- le printemps qui surgit des ruines..... Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918‎

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‎KAGAN Donald.‎

Reference : 22305

ISBN : 9782251449807

‎Le Déclenchement de la Guerre du Péloponnèse. Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse. Tome I.‎

‎<p>Premier d’une série de quatre ouvrages consacrés à l’histoire de la guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.), ce livre étudie les causes du conflit et prend le contre-pied de la thèse de Thucydide. Dans les cinq parties qui composent l’ouvrage, Donald Kagan examine le fonctionnement institutionnel et informel des systèmes d’alliance en place et retrace l’histoire de la constitution de l’alliance spartiate et de la ligue de Délos (1). Puis, il restitue le contexte troublé du milieu du ve siècle en rappelant les événements de ce qu’on a appelé la « première guerre du Péloponnèse (vers 460-445) et de la paix de Trente Ans (2 et 3), jusqu’aux trois crises de l’année 433 (l’affrontement entre Corcyre et Corinthe autour d’Épidamne, le siège de Potidée, le « décret de Mégare ) qui allaient précipiter les deux blocs dans la guerre (4). Une série de conclusions (5) examinent et critiquent les différentes thèses sur les causes du conflit, et notamment celles de Thucydide sur « la cause la plus vraie , sur la responsabilité de Périclès et sur l’inéluctabilité de la guerre. Restituant, à chaque fois que les témoignages littéraires et épigraphiques le permettent, le lien entre les affaires intérieures, l’organisation constitutionnelle et la politique étrangère des cités concernées, Donald Kagan examine à nouveaux frais la question des origines et des causes de la guerre du Péloponnèse en se concentrant sur cette question : la guerre était-elle inévitable ? Thucydide pensait qu’elle l’était. L’organisation argumentative, les antilogies, le choix et l’ordre d’exposition des discours rapportés, les éléments passés sous silence et la construction narrative, tout dans le texte de Thucydide est fait pour ne laisser aucune alternative à la guerre et nous convaincre de son inéluctabilité « à partir du moment où on avait permis à l’empire athénien d’exister . Kagan pense que le conflit n’était pas inévitable et sa démonstration fait de ce grand livre d’histoire un manuel de sciences politiques : il contribue à éduquer et à aiguiser notre regard pour lui apprendre à discerner toutes les voies, toutes les bifurcations, toutes les possibilités qui permettent à des sociétés différentes, concurrentes, voire rivales, de rester dans la politique et d’éviter d’avoir à la continuer « par d’autres moyens . Préface Abréviations Introduction PREMIÈRE PARTIE. LE SYSTÈME D’ALLIANCE ET LA DIVISION DU MONDE GREC Chapitre 1. L’alliance lacédémonienne Chapitre 2. Les origines de l’empire athénien Chapitre 3. Situation de Sparte après les guerres médiques Chapitre 4. Situation d’Athènes après les guerres médiques DEUXIÈME PARTIE. LA PREMIÈRE GUERRE DU PÉLOPONNÈSE Chapitre 5. La guerre en Grèce Chapitre 6. La crise en mer Égée Chapitre 7. La fin de la guerre TROISIÈME PARTIE. LES ANNÉES DE PAIX Chapitre 8. La vie politique athénienne : la victoire de Périclès Chapitre 9. Athènes et l’Occident : la fondation de Thourioï Chapitre 10. La révolte samienne Chapitre 11. La consolidation de l’empire Chapitre 12. Tableau de la vie politique athénienne à la veille de la guerre QUATRIÈME PARTIE. LA CRISE FINALE Chapitre 13. Épidamne Chapitre 14. Corcyre Chapitre 15. Mégare Chapitre 16. Potidée Chapitre 17. Sparte Chapitre 18. Athènes CINQUIÈME PARTIE. CONCLUSIONS Chapitre 19. Les causes de la guerre Chapitre 20. Thucydide et l’inévitabilité de la guerre Annexes A. Dans quelle mesure les membres de la ligue de Délos étaient-ils disposés à accepter le leadership athénien ? B. Sur l’historicité de la relation de l’assemblée spartiate de 475 par Diodore C. Sur la chronologie des événements de 470‑453 D. Sur la reconstitution des listes de tributs athéniennes E. Le décret du papyrus F. Sur la fondation de Thourioï G. Sur les manœuvres athéniennes en Occident entre les deux guerres H. Sur la façon dont Athènes traita Byzance I. Sur la date de l’expédition pontique de Périclès J. Sur le site et la date de fondation de Bréa K. Sur la date de la bataille de Potidée Notes Bibliographie Index général Index des auteurs et des inscriptions antiques Index des auteurs modernes</p> Paris, 2019 Belles Lettres 512 p., broché. 15 x 21,5‎


‎Neuf‎

Antinoë - Brest

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EUR35.00 (€35.00 )

‎DUPUY (Major R. Ernest) et Late Major George Fielding ELIOT.‎

Reference : 51779

(1938)

‎Si la guerre éclatait... (If War Comes). Règles fondamentales. – Que penser de la guerre de l'air ? – Que sera la guerre sur terre ? – Que sera la guerre sur mer ? – Que faut-il penser des gaz ? – Les renseignements et l'espionnage. – Que sera la guerre pour la population civile ? – Les routes de conquêtes. – L'Allemagne. – L'Italie. – L'URSS. – Le Japon. – La France et l'Angleterre. – Les Neutres. – L'Amérique. – Statistiques.‎

‎ Payot, 1938, in-8°, 372 pp, avant-propos et traduction du capitaine de frégate René Jouan, 10 croquis dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. de documents et de témoignages pour servir à l'histoire de notre temps)‎


‎"Le commandant Jouan vient de traduire un remarquable ouvrage dû à la plume de deux officiers d'état-major de l'armée américaine et intitulé : « Si la guerre éclatait ». Il le présente ainsi au public français : « ... Si la guerre éclatait, que serait-elle ? De terribles inconnues pèsent sur les problèmes de demain. Cette guerre possible, on la qualifie désormais de totale et les inconnues de l'aviation, des gaz, de l'action secrète donnent un son redoutable à ce qualificatif... S'appuyant sur les leçons éternelles de l'histoire, les auteurs nous rappellent que la guerre est un art qui, comme tous les autres, obéit à des principes immuables. Au cours d'une première partie, ils nous exposent les nouvelles armes et les nouvelles méthodes en en précisant les possibilités et les limitations et, dans une seconde partie, ils font, en quelque sorte, pour le lecteur, le schéma des raisonnements que peuvent faire, dès aujourd'hui, les états-majors et les chefs d'Etat dont la pensée imprimera son caractère à la guerre de demain. Leur exposé objectif apporte à tous de la lumière, au grand public d'abord qui verra ce qu'il faut penser de ces épouvantails : la guerre aérienne et la guerre chimique, et aux militaires eux-mêmes qu'il instruira sur les caractéristiques générales des armes autres que celles qu'ils servent et sur leurs conditions générales d'emploi... Une étude technique, exposée sous une forme vivante et facile à lire, tel est le livre que nous présentons aujourd'hui au public. Son mérite resterait considérable même s'il ne devait laisser à l'esprit que cette seule formule bien digne d'être méditée : la guerre est une chose terrible, mais il y a une chose encore plus terrible que la guerre, la défaite ! »" (Revue militaire suisse, 1938) ‎

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‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

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‎Revue d'économie politique : ( Fondateurs : , Charles Gide, Edmond Villey, Alfred Jourdan ) ‎

Reference : 70674

‎Revue d'économie politique - trente-troisième année / 1919 - Paris - Société Anonyme du Recueil SireyArticles de fond : La politique française en matière d'importation pendant la guerre ( Albert Aftalon ) - Le marché cotonier du Havre pendant la guerre ( Ertienne Amphoux ) - Les idées économiques et sociales de Giuseppe Mazzini ( Gino Arias ) - La'aluminium et la bauxite ( Michel Augé-Laribé ) - Le mouvement de la population pendant la guerre dans la France non envahie ( Jean Bourdon ) - A propos des " baraques" de Ravitaillement ( Hubert Bourgin ) - La théorie économique des dépenses de guerre ( B.-S. Chlepner ) - Le rouble pendnat la guerre ( Boris Eliacheff ) - Les clauses ouvrières du traité de paix ( Octave Festy ) - Le partage de l'Afrique et le traité de paix ( Charles Gide ) - Les cluses coloniales du traité de paix ( Arthur Girault ) - Les relations commerciales germano-russes et l'avenir ( Vladimir Glasoff ) - Le politique de paix sociale en Angleterre; les " Xhitley Councils " ( Elie Halévy ) - Les étrangers en Suisse ( L. Hersch ) - Les causes de la hausse des prix ( Baron Charles Mourre ) - L'état actuel des finances en Italie ( Gaétan Pirou ) - La doctrine sociale de Lénine ( Charles Rist ) - Les cluses économiques du traité de paix ( F. Sauvaire-Jourdan ) - Les clauses financières du traité de paix ( Henri Truchy ) - Le papier-monnaie en Turquie pendnat la guerre ( Jean Vergeot ) - Le café et le marché du Havre pendnat la guerre ( ...) - Les réformes algériennes en 1918 ( B. Raynaud ) - .......‎

‎ Année 1919 - 1 vol fort in-4 - demi basane rouge / 4 nerfs - 824 pages‎


‎Bon état général malgré quelques traces de frottements sur les plats - Etiquette au dos de Faculté catholique de Droit ‎

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