134 books for « moi ta fille »Edit

1 2 3 4 ... 6 Next Exact page number ? OK

‎HUGUES AUFRAY‎

Reference : R130011867

(1966)

‎DISQUE VINYLE 33T : EN DIRECT DE L'OLYMPIA - Les Temps Changent, Les Crayons De Couleur, Le Joueur De Pipeau, L'epervier, Laisse-Moi, Petite Fille, Guidez Mes Pas, La Fille Du Nord, L'homme Orchestre, Le Coeur Gros, Cauchemard Psychomoteur...‎

‎BARCLAY. 1966. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Pochette en couleurs. Les Temps Changent, Les Crayons De Couleur, Le Joueur De Pipeau, L'epervier, Laisse-Moi, Petite Fille, Guidez Mes Pas, La Fille Du Nord, L'homme Orchestre, Le Coeur Gros, Cauchemard Psychomoteur, Les Tourterelles, Le Rossignol Anglais, Santiano, Final.. . . . Classification : 410-33 Tours‎


‎Disque n° 80 310. Classification : 410-33 Tours‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR14.90 (€14.90 )

‎CHRISTIANE COLLANGE‎

Reference : 400074220

(1990)

ISBN : 2253057894

‎moi ta fille‎

‎Le Livre de Poche 1990 1990. Christiane Collange: Moi ta fille / Le Livre de Poche 1990 . Camus: L'étranger/ Folio 1984‎


‎Très bon état‎

Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR2.50 (€2.50 )

‎COLLANGE CHRISTIANE‎

Reference : R150207671

ISBN : 2213024626

‎1 LOT DE 5 LIVRES DIFFERENTS DE CHRISTIANE COLLANGE: MOI, TA FILLE- MOI, TA MERE- NOUS, LES BELLES MERES- TOI, MON SENIOR- CHERS ENFANTS.‎

‎FAYARD. XXe S. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 228 + 223 + 292 + 278 + 333 pages- 1 étiquette collée en coiffe en pied sur le 4e volume. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎


‎ Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR79.00 (€79.00 )

‎Rolande CAUSSE‎

Reference : LFA-126744535

(2011)

‎MOI, CORNELIA, FILLE de REMBRANDT‎

‎Un ouvrage de 305 pages, format 140 x 210 mm, broché couverture couleurs, publié en 2011, Editions L'Archipel, bon état‎


‎Roman‎

Phone number : 04 74 33 45 19

EUR8.00 (€8.00 )

‎Collange Christiane‎

Reference : 100056875

(1991)

ISBN : 2724263804

‎Moi ta fille le guide du savoir bien viellir‎

‎France Loisirs 1991 in8. 1991. Relié.‎


‎Bon état - - quelques marques plis de lecture et/ou de stodckage sur couverture et coins mais du reste en bon état - envoi rapide et soigné dans enveloppe à bulles depuis france‎

Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR5.50 (€5.50 )

‎CHRISTIANE COLLANGE‎

Reference : 400122478

(1991)

ISBN : 2253057894

‎moi ta Fille‎

‎Le Livre de Poche 1991 1991.‎


‎Bon état‎

Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR2.50 (€2.50 )

‎Collange Christiane‎

Reference : 2604

(1990)

ISBN : 2213024626

‎Moi ta fille‎

‎Fayard / Grands documents contemporains 1990 in8. 1990. broché. 226 pages. Bon Etat‎


Livres-sur-sorgue - Isle-sur-la-sorgue

Phone number : 04 90 26 49 32

EUR3.00 (€3.00 )

‎COLLANGE CHRISTIANE .‎

Reference : R150034991

ISBN : 2213024626

‎MOI, TA FILLE.‎

‎FAYARD.. 1990.. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 227 pages. Ecriture au stylo sur la page de garde.. . . . Classification Dewey : 306.8-Mariage et famille‎


‎ Classification Dewey : 306.8-Mariage et famille‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR10.95 (€10.95 )

‎COLLANGE CHRISTIANNE‎

Reference : RO90080712

(1991)

ISBN : 2253057894

‎MOI TA FILLE‎

‎EDITIONS LIVRE DE POCHE N° 7312. 1991. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 184 pages.. . . . Classification Dewey : 301-Sociologie‎


‎Autre année disponible : 1992. Classification Dewey : 301-Sociologie‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR7.00 (€7.00 )

‎COLLANGE CHRISTIANE‎

Reference : RO30090759

(1990)

ISBN : 2213024626

‎MOI, TA FILLE‎

‎FAYARD. 1990. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 228 pages.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎


‎Ce que les enfants grisonnants n'osent pas dire... Ce que leurs vieux paretns fotn semblant de ne pas entendre... Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎CLOTHILDE DE N.‎

Reference : RO90015486

(1992)

ISBN : 2865643891

‎ILS ONT FAIT DE MOI UNE FILLE VICIEUSE...‎

‎MEDIA 1000. 1992. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 123 Pages.. . . . Classification Dewey : 704.948-Erotisme‎


‎Série CONFESSIONS EROTIQUES. Témoignage vécu. Photo de couverture faite par Photorama. Classification Dewey : 704.948-Erotisme‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR10.95 (€10.95 )

‎CAUSSE (Rolande)‎

Reference : 48706

(2011)

‎Moi, Cornélia, fille de Rembrandt‎

‎Paris, L'Archipel, 2011 14 x 21 cm, 305 pp Neuf car service de presse‎


‎Collection Archi filles. ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 96 06 24

EUR11.50 (€11.50 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎MUGNIER, Abbé ; (MUGNIER, Abbé Arthur) ; (PIERLOT, Baronne)‎

Reference : 64928

(1894)

‎Correspondance d'environ 80 pièces autographes signées ou signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1893 - 1943 ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. de 5 pp. datée de Paris, le 18 septembre 1893 : "Madame, Mgr l'Archevêque qui a voulu, bien malgér moi, mon avancement hiérarchique, m'a nomme second Vicaire de Notre-Dame des Champs. Cette paroisse n'est pas d'ailleurs trop éloignée de celle que je quitte, et quoique de date assez récente, elle jouit d'un bon renom de piété. J'ai pris un appartement au premier, 46 rue Notre-Dame des Champs, un peu plus haut que Stanislas. Mes nouvelles fonctions m'assujettissent à une plus stricte résidence, on me trouve chez moi à la sacristie tous les jours jusqu'à 4 h. [... ] J'ose espérer, Madame, que nos bons rapports continueront, grâce à cette proximité relative. Un grand voyage que j'ai entrepris, à travers l'Allemagne du Nord, de Cologne à Berlin, en passant par Leipzig et Iéna, m'a seul privé du plaisir de vous saluer avant les vacances de vos enfants. Il n'est pas un champ de bataille dont je n'ai visité les coins et recoins, avec quelle émotion, vous devez le penser ! Et comme la Providence favorise généralement la curiosité, il m'a été donné de rencontrer le Prince de Bismarck se rendant aux eaux de Kissingen. En visiteur décrépit qui saisissait, d'une main avide, les bouquets de fleur qu'on lui offrait... comme de simples provinces françaises [ ... ]". - 1 L.A.S de 4 pp. datée de la Crête, le 13 décembre 1909 : "[ ... ] J'utilise des loisirs forcés en réalisant un vieux rêve qui est de visiter la Grèce, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui. Tant de monuments et de souvenirs me consolent un peu des vilenies humaines. Quelle n'a pas été ma joie, à Colone, près d'Athènes, de voir la stèle qui renferme le coeur de M. Charles Lenormant, le beau-père de votre amie [ .... ]." - 1 L.A.S de 4 pp. sur papier bleu, datée de Paris, le 5 septembre 1910 : "[ ... ] Madame, Voici plus de trois semaines que j'ai quitté Ouchy, rappelé par Monseigneur l'Archevêque qui m'a nomme aumônier des Soeurs de St Joseph de Cluny. Je m'installe, en ce moment, 7 rue Méchain, à côté du couvent. J'ai, dans le voisinage, les hôpitaux et l'Observatoire. Ici on découvre des plaies, là des étoiles. [... ] - 1 carte postale datée du 19 août 1914 : "Chère Madame, j'étais passé rue Cassette pour avoir de vos nouvelles et de celles de vos enfants. Où sont-ils ? Voilà une tragédie qui commence, plus vraie encore que celle de Claudel ! Pauvre humanité qui pourrait être héroïque à moindre frais, si cela savait se contenter des champs-de-bataille de l'âme ! [... ]" - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 2 juillet 1918 : "[... ] Chère Madame, j'arrive de [... ] où j'ai été bénir un mariage, et je trouve le splendide portrait de Barbey d'Aurevilly qui m'attendait. Comme je vous suis reconnaissant de ce souvenir qui vous regarde et vous parle ! Les romantiques avaient du bon. Ils vivaient ailleurs. Corrigeons leurs excès, [... ] leurs fulgurants rayons. Ayons un pied dans tous les systèmes. Mais que je comprend votre présente indifférence à tout ! C'est le lendemain des catastrophes où l'on reste étendu sur la route, avec ou sans le [don ? ] humanitaire. Le voudrait-on d'ailleurs s'il se présentait ? Il nous remuerait trop pour nous soigner corps et âme. Rappelez-vous le mot de Madame de Beaumont souffrante au cher égoïste Chateaubriand : "Il faut laisser tomber les flots". Flots de larmes c'est [certain ? ]. J'ai retrouvé les Aman-Jean [... ]" - 1 L.A.S. de 8 pages sous enveloppe, datée du 13 novembre 1919 : "Chère Madame, j'ai trop donné d'absolutions dans ma vie pour ne pas réclamer la vôtre aujourd'hui. Vous aurez pitié de moi quand vous saurez que [ ... ] 4000 volumes sont à peu près à terre et que j'ai dû faire faire une nouvelle bibliothèque [... ]. [... ] Je ne condamne pas mon temps, certes, j'envie les générations qui montent à l'horizon, votre chère petite fille... Mais je regrette comme vous, de n'avoir pas été un des familiers de Nohant, soit sous Louis-Philippe, soit sous le Second Empire et jusqu'en 1876. Il y a, dans ces lettres, trois ou quatre Sand au moins. Toutes me ravissent, comme des spécimens de cette vertu humaine que j'aime quand elle ne [... ] personne, qu'elle est aimante, un peu romantique et arrière petite fille de Jean Jacques. [ ... ] Je vais tous les ans à Nohant. J'éprouve une invincible mélancolie à n'avoir pas connu ce passé, et je le crie aux vieux arbres du jardin, aux fleurs plantées par elle, à tous les horizons de la Vallée Noire. Presque tout le monde aujourd'hui déteste G. Sand. Barrès m'avouait qu'il ne l'avait pas lu. Paul Valéry ne la goûte pas davantage. Et moi je veux goûter Paul Valéry, Barrès et les autres, sans oublier G. Sand. Ne nous privons d'aucune joie [...]." - 1 L.S. de 4 pp. daté du 7 rue Méchain le 4 mai : " Chère Madame la Baronne, le gâteau est arrivé splendide et savoureux, confectionné selon toutes les règles et toutes les inspirations de Brillat-Savarin. Je félicite l'artiste qui l'a confectionné , je remercie la châtelaine qui me l'envoie [... ]. Ce que vous me dites de Madame de Noailles est exquis ; elle vous aimait et son affection était toujours une forme de l'admiration. En réalité, personne ne l'a remplacée. Qui sait si Claudel ne finira pas par s'humaniser ? Son érudition est magnifique, il parle de la Bible comme un prophète. Je n'oublierai jamais que c'est chez vous que je l'ai rencontré pour la première fois. C'était avant la guerre. La Princesse Bibesco m'a toujours parlé de sa "Connaissance de l'Est". S'il rêve de convertir, c'est qu'il y a peut-être en lui des tendances sacerdotales qui viennent sans doute de ses aïeux. Ah ! Que ce ministère est difficile. Je me demande si le silence de l'exemple ne suffirait pas [... ] -1 carte autographe signée sous enveloppe datée de Noël 1929 : "[... ] Définir un système, le juger, c'est l'arrêter dans son expression. La vie, la vie, c'est l'essentiel. Je crois que l'Académie songe à M. Claudel. Oh ! l'abominable choix qu'elle ferait ! [ ... ]" - 1 carte autographe signée datée du 2 janvier 1927 : "[... ] Voilà Claudel aux Etats-Unis ! C'est le marchepied à l'Académie. Il y entrera, avec toutes les auréoles [... ]. - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 27 mars 1925 : "[... ] m'a dit : Mme la Baronne Pierlot trouve que vous êtes devenu froid à son égard. Je n'en reviens pas, moi qui me croyais toujours le même à votre endroit c'est-à-dire si heureux de vous connaître et de toutes les occasions de vous voir. Je suis quelquefois pressé. J'ai des rendez-vous qui me préoccupent [... ]Quand on a le bonheur de connaître certaines personnes depuis longtemps, on ne se surmène pas en manifestations [ ...]" - 1 carte pneumatique signée : "Madame la Baronne, pas de réponse à mon petit bleu ! M. Claudel est-il parti pour Hambourg ? [ ... ]" - 1 carte autographe signée sous enveloppe, s.d. : " [... ] Vous lisez, j'en suis sûr, et vous découvrez les génies de demain. C'est votre solitude, et j'en ai profité. Rappelez Claudel. Il y a longtemps que Paris ne l'a vu [... ] - 1 billet autographe signé daté du 7 mai 1926 : " [... ] si vous êtes encore en face de la mer frissonnante, dans ce printemps à la Proust, comme vous dites si bien, je vous félicite quand même et vous envie toujours [... ]"‎

‎Ensemble d'environ 80 pièces autographes signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1894 - 1943 ] dont nombreux pneumatiques ("petit bleu"), cartes postales ou lettres sous enveloppes affranchies. Contient : Correspondance d'environ 80 pièces autographes signées ou signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1893 - 1943 ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. de 5 pp. datée de Paris, le 18 septembre 1893 : "Madame, Mgr l'Archevêque qui a voulu, bien malgér moi, mon avancement hiérarchique, m'a nomme second Vicaire de Notre-Dame des Champs. Cette paroisse n'est pas d'ailleurs trop éloignée de celle que je quitte, et quoique de date assez récente, elle jouit d'un bon renom de piété. J'ai pris un appartement au premier, 46 rue Notre-Dame des Champs, un peu plus haut que Stanislas. Mes nouvelles fonctions m'assujettissent à une plus stricte résidence, on me trouve chez moi à la sacristie tous les jours jusqu'à 4 h. [... ] J'ose espérer, Madame, que nos bons rapports continueront, grâce à cette proximité relative. Un grand voyage que j'ai entrepris, à travers l'Allemagne du Nord, de Cologne à Berlin, en passant par Leipzig et Iéna, m'a seul privé du plaisir de vous saluer avant les vacances de vos enfants. Il n'est pas un champ de bataille dont je n'ai visité les coins et recoins, avec quelle émotion, vous devez le penser ! Et comme la Providence favorise généralement la curiosité, il m'a été donné de rencontrer le Prince de Bismarck se rendant aux eaux de Kissingen. En visiteur décrépit qui saisissait, d'une main avide, les bouquets de fleur qu'on lui offrait... comme de simples provinces françaises [ ... ]". - 1 L.A.S de 4 pp. datée de la Crête, le 13 décembre 1909 : "[ ... ] J'utilise des loisirs forcés en réalisant un vieux rêve qui est de visiter la Grèce, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui. Tant de monuments et de souvenirs me consolent un peu des vilenies humaines. Quelle n'a pas été ma joie, à Colone, près d'Athènes, de voir la stèle qui renferme le coeur de M. Charles Lenormant, le beau-père de votre amie [ .... ]." - 1 L.A.S de 4 pp. sur papier bleu, datée de Paris, le 5 septembre 1910 : "[ ... ] Madame, Voici plus de trois semaines que j'ai quitté Ouchy, rappelé par Monseigneur l'Archevêque qui m'a nomme aumônier des Soeurs de St Joseph de Cluny. Je m'installe, en ce moment, 7 rue Méchain, à côté du couvent. J'ai, dans le voisinage, les hôpitaux et l'Observatoire. Ici on découvre des plaies, là des étoiles. [... ] - 1 carte postale datée du 19 août 1914 : "Chère Madame, j'étais passé rue Cassette pour avoir de vos nouvelles et de celles de vos enfants. Où sont-ils ? Voilà une tragédie qui commence, plus vraie encore que celle de Claudel ! Pauvre humanité qui pourrait être héroïque à moindre frais, si cela savait se contenter des champs-de-bataille de l'âme ! [... ]" - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 2 juillet 1918 : "[... ] Chère Madame, j'arrive de [... ] où j'ai été bénir un mariage, et je trouve le splendide portrait de Barbey d'Aurevilly qui m'attendait. Comme je vous suis reconnaissant de ce souvenir qui vous regarde et vous parle ! Les romantiques avaient du bon. Ils vivaient ailleurs. Corrigeons leurs excès, [... ] leurs fulgurants rayons. Ayons un pied dans tous les systèmes. Mais que je comprend votre présente indifférence à tout ! C'est le lendemain des catastrophes où l'on reste étendu sur la route, avec ou sans le [don ? ] humanitaire. Le voudrait-on d'ailleurs s'il se présentait ? Il nous remuerait trop pour nous soigner corps et âme. Rappelez-vous le mot de Madame de Beaumont souffrante au cher égoïste Chateaubriand : "Il faut laisser tomber les flots". Flots de larmes c'est [certain ? ]. J'ai retrouvé les Aman-Jean [... ]" - 1 L.A.S. de 8 pages sous enveloppe, datée du 13 novembre 1919 : "Chère Madame, j'ai trop donné d'absolutions dans ma vie pour ne pas réclamer la vôtre aujourd'hui. Vous aurez pitié de moi quand vous saurez que [ ... ] 4000 volumes sont à peu près à terre et que j'ai dû faire faire une nouvelle bibliothèque [... ]. [... ] Je ne condamne pas mon temps, certes, j'envie les générations qui montent à l'horizon, votre chère petite fille... Mais je regrette comme vous, de n'avoir pas été un des familiers de Nohant, soit sous Louis-Philippe, soit sous le Second Empire et jusqu'en 1876. Il y a, dans ces lettres, trois ou quatre Sand au moins. Toutes me ravissent, comme des spécimens de cette vertu humaine que j'aime quand elle ne [... ] personne, qu'elle est aimante, un peu romantique et arrière petite fille de Jean Jacques. [ ... ] Je vais tous les ans à Nohant. J'éprouve une invincible mélancolie à n'avoir pas connu ce passé, et je le crie aux vieux arbres du jardin, aux fleurs plantées par elle, à tous les horizons de la Vallée Noire. Presque tout le monde aujourd'hui déteste G. Sand. Barrès m'avouait qu'il ne l'avait pas lu. Paul Valéry ne la goûte pas davantage. Et moi je veux goûter Paul Valéry, Barrès et les autres, sans oublier G. Sand. Ne nous privons d'aucune joie [...]." - 1 L.S. de 4 pp. daté du 7 rue Méchain le 4 mai : " Chère Madame la Baronne, le gâteau est arrivé splendide et savoureux, confectionné selon toutes les règles et toutes les inspirations de Brillat-Savarin. Je félicite l'artiste qui l'a confectionné , je remercie la châtelaine qui me l'envoie [... ]. Ce que vous me dites de Madame de Noailles est exquis ; elle vous aimait et son affection était toujours une forme de l'admiration. En réalité, personne ne l'a remplacée. Qui sait si Claudel ne finira pas par s'humaniser ? Son érudition est magnifique, il parle de la Bible comme un prophète. Je n'oublierai jamais que c'est chez vous que je l'ai rencontré pour la première fois. C'était avant la guerre. La Princesse Bibesco m'a toujours parlé de sa "Connaissance de l'Est". S'il rêve de convertir, c'est qu'il y a peut-être en lui des tendances sacerdotales qui viennent sans doute de ses aïeux. Ah ! Que ce ministère est difficile. Je me demande si le silence de l'exemple ne suffirait pas [... ] -1 carte autographe signée sous enveloppe datée de Noël 1929 : "[... ] Définir un système, le juger, c'est l'arrêter dans son expression. La vie, la vie, c'est l'essentiel. Je crois que l'Académie songe à M. Claudel. Oh ! l'abominable choix qu'elle ferait ! [ ... ]" - 1 carte autographe signée datée du 2 janvier 1927 : "[... ] Voilà Claudel aux Etats-Unis ! C'est le marchepied à l'Académie. Il y entrera, avec toutes les auréoles [... ]. - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 27 mars 1925 : "[... ] m'a dit : Mme la Baronne Pierlot trouve que vous êtes devenu froid à son égard. Je n'en reviens pas, moi qui me croyais toujours le même à votre endroit c'est-à-dire si heureux de vous connaître et de toutes les occasions de vous voir. Je suis quelquefois pressé. J'ai des rendez-vous qui me préoccupent [... ]Quand on a le bonheur de connaître certaines personnes depuis longtemps, on ne se surmène pas en manifestations [ ...]" - 1 carte pneumatique signée : "Madame la Baronne, pas de réponse à mon petit bleu ! M. Claudel est-il parti pour Hambourg ? [ ... ]" - 1 carte autographe signée sous enveloppe, s.d. : " [... ] Vous lisez, j'en suis sûr, et vous découvrez les génies de demain. C'est votre solitude, et j'en ai profité. Rappelez Claudel. Il y a longtemps que Paris ne l'a vu [... ] - 1 billet autographe signé daté du 7 mai 1926 : " [... ] si vous êtes encore en face de la mer frissonnante, dans ce printemps à la Proust, comme vous dites si bien, je vous félicite quand même et vous envie toujours [... ]"‎


‎Très bel et passionnant ensemble de lettres autographes signées ou beaucoup plus rarement de lettres signées, adressées par l'Abbé Mugnier (1853-11844) à la baronne Pierlot (vers 1852-1941) qui fut une grande amie de Paul Claudel. La belle famille de Claudel était en effet liée anciennement à la baronne, et il dû la rencontrer peu après son mariage en 1906. L'abbé Mugnier évoque plusieurs fois Claudel dans cette correspondance, mais on y croise aussi les figures de George Sand, Anna de Noailles, Maurice Barrès, Paul Valéry, et même le chancelier Otto von Bismarck, croisé par l'abbé Mugnier au bains de Bade ! Bel ensemble non séparable. On joint à cet ensemble un télégramme envoyé par l'abbé Mugnier, une L.A.S. de la baronne Pierlot, la photo d'une tombe et un petit billet autographe signé par l'abbé, datée de mars 1943 et évoquant la figure de la chère disparue.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

Reference : 400016926

(1952)

‎Docteur Maurice percheron Mon fils ma fille et moi hachette non coupé‎

‎ 1952 1952. Docteur Maurice Percheron: Mon fils ma fille et moi/ Hachette 1952 non coupé . Docteur Maurice Percheron: Mon fils ma fille et moi/ Hachette 1952 non coupé‎


‎Très bon état‎

Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR4.00 (€4.00 )

‎ANOUILH Jean‎

Reference : 83376

(1960)

‎Lettre autographe signée adressée à Carlo Rim le remerciant d'avoir à sa demande embauché son gendre "... c'est moi qui le pousse vers la production avec le sentiment soucieux de l'avenir d'un beaupère de Labiche, que j'ai endossé avec une jaquette, le jour du mariage... Cher Carlo Rim, si vous avez une fille faites la religieuse, le rôle de beaupère rend con."‎

‎Chesières-sur-Ollon s.d. (circa 1960), 21x29,5cm, une feuille.‎


‎Lettre autographe signée de Jean Anouilh adressée à l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (37 lignes et à l'encre bleue) depuis son châlet de Chesières-sur-Ollon en Suisse. Deux lettres et un mot ayant bavé : le "C" du cher Carlo Rim, le "L'" de l'entracte et, juste au dessus le mot "avec" Jean Anouilh remercie vivement Carlo Rim qui est intervenu en faveur deson gendre, Alain Tesler, pour qu'il intègre l'effectif de l'homme de cinéma marseillais. Il lui recommande malgré tout de ne pas le ménager, une manière pour Jean Anouilh d'exorciser son épineux rôle de beau-père : "Les Ecovets Chesières-sur-Ollon Cher Carlo Rim, merci de votre gentillesse. Je suis sûr que vous serez content de lui et le meilleur service que vous pouvez lui rendre, à lui et à moi, c'est de l'occuper durement (mot souligné).C'est pour le côté "bailleur" des seconds assistants metteur en scène que je lui déconseillais ce poste-fantôme qu'il a occupé déjà. Lui (mot illisible)bien faire de la mise en scène moi je prétends que c'est comme si on voulait devenir jolie femme et être entretenue et c'est moi qui le pousse vers la production avec le sentiment soucieux de l'avenir d'un beaupère de Labiche, que j'ai endossé avec une jaquette, le jour du mariage... Cher Carlo Rim, si vous avez une fille faites la religieuse, le rôle de beaupère rend con. Bien affectueusement à vous. Merci encore et à bientôt, (je me débats ici avec une foutue pièce et n'ose pas rentrer avant l'entracte de peuir d'être coupé à jamais.) Nous décorerons fictivement Barsacq. Jean Anouilh." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR400.00 (€400.00 )

‎Alain Gherra, Daniel Bequignon‎

Reference : R110385280

(1971)

‎Détective n° 1280 - Le pouvoir d'envoutement de mon beau père était tel que sa fille et moi lui avons cédé successivement, déclare a détective Lily Zahnd la belle fille de Francis Oriet au lendemain du drame par Alain Gherra, Daniel le coureur de jupons‎

‎Editions nuit et jour. 18 février 1971. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 31 pages. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux‎


‎Sommaire : Le pouvoir d'envoutement de mon beau père était tel que sa fille et moi lui avons cédé successivement, déclare a détective Lily Zahnd la belle fille de Francis Oriet au lendemain du drame par Alain Gherra, Daniel le coureur de jupons jouait au prétendant fidèle par Daniel Bequignon Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎JOHNNY HALLYDAY‎

Reference : R130012824

(1972)

‎DISQUE VINYLE 33T : COUNTRY-FOLK-ROCK - Ma main au feu, Joe, la ville et moi, Hello U.S. U.S.A., Mon amour a Marie, Comme si je devais mourir demain, E dio creo la donna, Rien n'vaut cett'fille la, Viens le soleil, Toi, tu voles l'amour, Sauvez moi‎

‎PHILIPS. 1972. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Pochette ouvrante en couleurs. Annotation sur le recto. Ma main au feu, Joe, la ville et moi, Hello U.S. U.S.A., Mon amour a Marie, Comme si je devais mourir demain, E dio creo la donna, Rien n'vaut cett'fille la, Viens le soleil, Toi, tu voles l'amour, Sauvez moi, Tomber c'est facile, Comme un lion en hiver. . . . Classification : 410-33 Tours‎


‎Disque n°6325 006 Classification : 410-33 Tours‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎DE LA BATUT, Pierre ; PAULHAN, Jean ; SUPERVIELLE, Jules ; COPEAU, Jacques ; GARRICK, Yvonne ; ACHARD, Paul ; DAYOT, Armand ; DEKOBRA, Maurice ; ANTOINE, André ; FOLEY, Charles ; SERVAIS, Jean ; BIRABEAU, André ; JOINARD, Achille ; ARMORY ; SARMENT, Jean ; GILLET, Louis ; MAURRAS, Charles‎

Reference : 44475

(1914)

‎[ Lot de courriers d'intérêt littéraire dont nombreuses lettres autographes signées adressées ou relatifs à l'écrivain Pierre de La Batut dont : ] Jean Paulhan : L.S. (non datée) : "Merci de votre lettre et des deux manuscrits. La Fille aux diables m'a intéressé, et j'attendrai impatiemment la deuxième version promise. Pour l'homme d'affaires, vous avouerai-je, si les changements de composition me semblent heureux, que je ne suis pas sans regrtetter le ton de la première version". - Jacques Copeau (21 février 1941 : "Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais eu sous les yeux l'ouvrage dont vous me parlez. [ ...] ) - Jules Supervielle, 2 L.A.S. (à Pierre puis à son fils : ) "24 janvier 1949 : J'ai gardé un excellent souvenir de votre père qui était en effet un de mes bons amis. Mais je n'ai jamais écrit de préface [ ...]) - Achille Joinard, Président de La Rose Blanche, Directeur du Mousquetaire (LAS sur carte de visite, recommandation de Pierre de la Batut au Général Rebillot) - Plusieurs prospectus de pièces de théatre de Pierre de La Batut, un bulletin de déclaration à la SACD - Paul Achard : 2 LAS (... il est convenu que vous me donnez une option d'un an pour céder à une maison de production cinématographique [ ...] les droits d'adaptation de votre roman L'homme d'Affaires) - Yvonne Garrick : 2 LAS (On m'offre un rôle dans la pièce qu'on monte de suite à l'Oeuvre mais il n'y a qu'une scène avec Fresnay, croyez(vous que je doive accepter ? Moreno s'est bien rendu célèbre avec 1 scène !" - Courrier de la Société des Gens de Lettres ("Pourriez-vous joindre au portrait un autographe d'Edouard Dentu) - Armand Dayot (2 L.A.S.) - Plusieurs courriers de Journaux et Maisons d'Edition (NRF, Echo de Paris, J. Dupuis et Cie, Art et Connaissance ) - Jean Servais : 3 LAS (il sollicite auprès de Pierre de La Batut puis auprès de son fils leur accord pour une adaptation cinémétographique du roman "Le Consentement" - André Birabeau : 2 L.S. à Francis de La Batut : "Les héritiers de René Boylseve vienne d'autoriser un musicien et un librettiste à tirer une opérette de "La leçon d'Amour dans un Parc". J'ai obtenu que la comédie que votre père et moi avions faite autrefois [ ...] soit utilisée pour cette adaptation musicale". (on joint une LAS de Gérard Failly exécuteur testamentaire de René Boylesve) - André Antoine : 1 L.S. (13 juillet 1913 : sur une pièce passant au comité de lecture du Théatre National de l'Odéon) - Pierre de La Batut : Contrat sur papier timbré signé avec le directeur du Théâtre de Verdun du Pré Catelan, 18 avril 1914. - Albert Pestour, rédacteur en chef du "Salut National" : "28 janvier 1930 [...] M. de Choiseul a eu peu d'un procès [ ...] j'ai tripoté votre texte au galop, car l'heure pressait [ ...] - Armory, L.S. 1941 - Jean Sarment, 1 L.A.S. et 1 L.S. (1939) - Charles Foley, 1 L.A.S. 1925 - Louis Gillet, 1 L.A.S. (16 août 1934) - Charles Maurras, 1 L.S. à en-tête de l'Action Française ( 5 mars 1938)‎

‎Ensemble de plus de 40 pièces, entre 1914 et 1951 dont : Jean Paulhan : L.S. (non datée) : "Merci de votre lettre et des deux manuscrits. La Fille aux diables m'a intéressé, et j'attendrai impatiemment la deuxième version promise. Pour l'homme d'affaires, vous avouerai-je, si les changements de composition me semblent heureux, que je ne suis pas sans regrtetter le ton de la première version". - Jacques Copeau (21 février 1941 : "Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais eu sous les yeux l'ouvrage dont vous me parlez. [ ...] ) - Jules Supervielle, 2 L.A.S. (à Pierre puis à son fils : ) "24 janvier 1949 : J'ai gardé un excellent souvenir de votre père qui était en effet un de mes bons amis. Mais je n'ai jamais écrit de préface [ ...]) - Achille Joinard, Président de La Rose Blanche, Directeur du Mousquetaire (LAS sur carte de visite, recommandation de Pierre de la Batut au Général Rebillot) - Plusieurs prospectus de pièces de théatre de Pierre de La Batut, un bulletin de déclaration à la SACD - Paul Achard : 2 LAS (... il est convenu que vous me donnez une option d'un an pour céder à une maison de production cinématographique [ ...] les droits d'adaptation de votre roman L'homme d'Affaires) - Yvonne Garrick : 2 LAS (On m'offre un rôle dans la pièce qu'on monte de suite à l'Oeuvre mais il n'y a qu'une scène avec Fresnay, croyez(vous que je doive accepter ? Moreno s'est bien rendu célèbre avec 1 scène !" - Courrier de la Société des Gens de Lettres ("Pourriez-vous joindre au portrait un autographe d'Edouard Dentu) - Armand Dayot (2 L.A.S.) - Plusieurs courriers de Journaux et Maisons d'Edition (NRF, Echo de Paris, J. Dupuis et Cie, Art et Connaissance ) - Jean Servais : 3 LAS (il sollicite auprès de Pierre de La Batut puis auprès de son fils leur accord pour une adaptation cinémétographique du roman "Le Consentement" - André Birabeau : 2 L.S. à Francis de La Batut : "Les héritiers de René Boylseve vienne d'autoriser un musicien et un librettiste à tirer une opérette de "La leçon d'Amour dans un Parc". J'ai obtenu que la comédie que votre père et moi avions faite autrefois [ ...] soit utilisée pour cette adaptation musicale". (on joint une LAS de Gérard Failly exécuteur testamentaire de René Boylesve) - André Antoine : 1 L.S. (13 juillet 1913 : sur une pièce passant au comité de lecture du Théatre National de l'Odéon) - Pierre de La Batut : Contrat sur papier timbré signé avec le directeur du Théâtre de Verdun du Pré Catelan, 18 avril 1914. - Albert Pestour, rédacteur en chef du "Salut National" : "28 janvier 1930 [...] M. de Choiseul a eu peu d'un procès [ ...] j'ai tripoté votre texte au galop, car l'heure pressait [ ...] - Armory, L.S. 1941 - Jean Sarment, 1 L.A.S. et 1 L.S. (1939) - Charles Foley, 1 L.A.S. 1925 - Louis Gillet, 1 L.A.S. (16 août 1934) - Charles Maurras, 1 L.S. à en-tête de l'Action Française ( 5 mars 1938)‎


‎Intéressant lot d'archives familiales réunissant courriers autographes de personnalités littéraires et documents d'intérêt littéraire adressés à Pierre de la Batut (ou relatif à lui et adressés à son fils). On croise dans ces courriers quelques pseudonymes de l'écrivain : Pierre Tantare et Jean Dentu (du nom de sa mère, Jeanne Dentu, fille de l'éditeur Edouard Dentu).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR440.00 (€440.00 )

‎JOHNNY HALLYDAY‎

Reference : R130012808

(1976)

‎DISQUE VINYLE 33T : JOHNNY HALLYDAY STORY - PALAIS DES SPORTS - DSIQUE 1 MANQUANT - Rock'n roll man, Que je t'aime, La fille de l'été dernier, Requiem pour un fou, Joue pas de rock'n roll pour moi, Présentation du spectacle, Né pour vivre sans amour‎

‎PHILIPS. 1976. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Pochette en couleurs manquante. Pochette papier. Disque 1 manquant. Rock'n roll man, Que je t'aime, La fille de l'été dernier, Requiem pour un fou, Joue pas de rock'n roll pour moi, Présentation du spectacle, Né pour vivre sans amour, Gabrielle, Derrière l'amour, Ma chérie c'est moi, La terre promise, La musique que j'aime. . . . Classification : 410-33 Tours‎


‎Disque n°6332 306. Classification : 410-33 Tours‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎CLAUDE FRANCOIS‎

Reference : R130011809

(1979)

‎2 DISQUES VINYLE 33T : CLAUDE FRANCOIS - Laisse moi tenir ta main, Dis-lui, Alors salut, Marche tout droit, J'y pense puis j'oublie, Le jouet extraordinaire, Pauvre petite fille riche, Même si tu revenais, Je sais, Chacun son tour, Si tu veux être heureux‎

‎IMPACT. 1979. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Pochette ouvrante en couleurs. Annotation sur le recto. Coins frottés. Laisse moi tenir ta main, Dis-lui, Alors salut, Marche tout droit, J'y pense puis j'oublie, Le jouet extraordinaire, Pauvre petite fille riche, Même si tu revenais, Je sais, Chacun son tour, Si tu veux être heureux, Quand un bateau passe, J'ai joué et puis j'ai perdu, Sois fier, Des bises de toi pour moi, Mais n'essaie pas de me mentir, Les choses de la maison, Comment fais-tu?, Chaque jour c'est la même chose, Amoureux du monde entier, Il fait beau il fait bon, Du pain et du beurre, Je veux rester seul avec toi, Petite mèche de cheveux.. . . . Classification : 410-33 Tours‎


‎Disque n°6995 107. Classification : 410-33 Tours‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎Johannes GROS, aussi un temps attribué à Renée DUNAN] - P. BELOTTI, illustrateur (?)‎

Reference : AMO-3644

(1930)

‎MOI, POUPÉE. Texte et eaux-fortes d'une Jeune fille à la page. ‎

‎A l'enseigne "des petites vertus", s.d. (1930). [Maurice Duflou, Darantière imprimeur] 1 volume in-8 (19,5 x 14,5 cm), broché, 255-(1) pages. 1 eau-forte en frontispice et 8 eaux-fortes hors-texte. Très frais. Brochage quasi à l'état de parution (le dos est intact, les plats également). Couverture de papier gris-bleu imprimée en rose-rouge sur le premier plat (titre et fleuron), au dos on lit le titre "Moi, Poupée" et la date "1930". Édition originale clandestine. Tirage annoncé à 400 exemplaires (sans doute moins en réalité). Celui-ci, un des 350 exemplaires sur vergé antique (numéroté au composteur). Ouvrage publié clandestinement par Maurice Duflou et réservé aux seuls souscripteurs et non mis dans le commerce. Volume annoncé achevé d'imprimer le 20 octobre 1930 (sans doute chez Darantière à Dijon). Dutel, dans sa Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970 indique Johannes Gros comme auteur de cet "excellent texte" publié "vers 1930". On trouve également le nom de Renée Dunan adjoint parfois à cet ouvrage sous le pseudonyme de Spaddy. C'est Jean-Jacques Pauvert, dans la présentation de la réédition récente aux éditions La Musardine, qui donne les explications les plus complètes au sujet de ce livre : "Voici encore une découverte. Découverte d'un livre pratiquement inconnu, infiniment rare, qui ne figure sans aucune bibliographie spécialisée (Dutel désormais), à part l'excellent Private Case de Patrick J. Kearney, ni dans aucune (à notre connaissance) bibliothèque publique. On ne le trouve que dans de rares collections privées. Il est mentionné chez Alexandrian, sans aucun commentaire. Le livre fut publié (clandestinement, cela va sans dire) chez Maurice Duflou. Sa typographie est très reconnaissable. De même que son auteur, dont le style est également très personnel, est incontestablement Johannès Gros, comme l'appelle Alexandrian, ou Jean Gros, comme chez Patrick Kearney... A ce sujet, Patrick J. Kearney, apporte une confirmation intéressante à Alexandrian, page 198 de son Private Case, à la mention de Moi, Poupée, il écrit : "Dans une liste de livres offerts à la vente en 1977 par le collectionneur M. Alain Kahn-Sriber de Paris, il est énoncé que le pseudonyme "Spaddy" cache l'identité de Renée Dunan. Mon attribution à Jean Gros est prise du catalogue manuscrit de la collection C.R. Dawes, dans lequel M. Daves sous-entend qu'il a connu l'auteur de ces livres." Il est probable qu'Alain Kahn-Sriber, collectionneur averti, mais nullement bibliographe, s'était contenté de recopier ce que beaucoup croyaient à l'époque... Les témoignages d'Alexandrian et de C.R. Dawes sont beaucoup plus probants. Nous avons dit de Johannès Gros ou Jean Gros tout ce qu'on peut en dire. C'est-à-dire à peu près tout ce que l'on sait. Alexandrian, pour qui Johannès Gros est "l'héritier spirituel d'Andréa de Nerciat au XXe siècle", écrit très justement à son sujet que "[sa] perversité exaspérée, [son] style à la fois précieux et cru sont peu communs." Car "l'auteur se plait justement au contraste du maniérisme et de l'obscénité dans les propos et les actions de ses personnages.", et "Associant toujours le vice au luxe, se plaisant à imaginer des mondaines ravissantes se conduisant salement, Johannès Gros est le chantre de la beauté polluée qui sort intacte de ses souillures." Dans Moi, Poupée, on peut dire que Gros pousse à son maximum la volupté de se rêver dans les dentelles, les frous-frous et les robes soulevées à la moindre occasion d'une jolie mondaine, jusqu'à s'imaginer en être véritablement une, ce qui semble avoir été sa principale obsession. Nul doute, qu'il se trouvera beaucoup de lecteurs pour partager ce fantasme." (Jean-Jacques Pauvert, Préface à Moi, Poupée, ed. La Musardine, 2012). Exemplaire bien complet des 9 eaux-fortes. Ni Dutel (qui les cite simplement) ni les autres bibliographes (Alexandrian, Pauvert, Kearney) n'évoquent les illustrations qui ornent ce volume. Nous croyons reconnaître pour auteur de ces jolies eaux-fortes libres P. BELOTTI qui illustra à la même époque plusieurs ouvrages érotiques publiés clandestinement (Jacinthe ou les images du péché). Référence : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970, n°2.003. Volume qui manquait aux principales collections de livres érotiques clandestins (Nordmann, etc). Superbe clandestin illustré de la plus grande rareté. Un vrai introuvable ! Bel exemplaire tel que paru. Photos des illustrations sur demande ‎


Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

Phone number : 06 79 90 96 36

EUR1,350.00 (€1,350.00 )

‎Collectif‎

Reference : R110687832

(1922)

‎La revue française n° 48 - Le bonnet de Sainte Catherine par Myriam Thelem, Parlez moi d'Athalie par A. de Chatellus, Chez Sully Prudhomme par Auguste Dorchain, Alfred Capus et la jeune fille dans son théatre par Pierre Hart, Patria et les françaises‎

‎Bureau de la revue. 26 novembre 1922. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 589 à 616. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux‎


‎Sommaire : Le bonnet de Sainte Catherine par Myriam Thelem, Parlez moi d'Athalie par A. de Chatellus, Chez Sully Prudhomme par Auguste Dorchain, Alfred Capus et la jeune fille dans son théatre par Pierre Hart, Patria et les françaises, Education physique Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎COLLECTIF‎

Reference : RO40042481

(1959)

‎Bien vivre N°27, octobre 1959- nord, lille et la IIe region, carte des richesses touristiques par sibia, sur les routes du nord entre seine et meuse par georges pillement, dis moi fille du nord par courtine, cap au nord itineraire gastronomique par ...‎

‎"A. A. T. THIVILLIER. 1959. In-4. Broché. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Dos frotté, Quelques rousseurs. 59 pages. 1er plat en grande partie manquant (image manquante). Nombreuses illustrations en noir et blanc, dans et hors texte. Image contrecollée de la planche centrale manquante (""les citrons"" par favre de thierrens).. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"‎


‎"""Gastronomie, tourisme et beaux arts"" - Trimestriel - SOMMAIRE : nord, lille et la IIe region, carte des richesses touristiques par sibia, sur les routes du nord entre seine et meuse par georges pillement, dis moi fille du nord par courtine, cap au nord itineraire gastronomique par clos jouve, souvenirs et reminiscences par georges bateau, mais ou sont les vignes d'antan par orizet, la vie et le probleme de rimbaud par jean silvain, le graphisme de la table, la chasse et la peche par roby, les arts a paris, le confort et l'automobile par andre reichel, le tir aux pigeons d'argile, ... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎Collectif‎

Reference : R110649221

(1935)

‎Ciné-miroir n° 521 - Berval et Ghislaine Bru dans Justin de Marseille, Un grand acteur français, Richard Willm, Jours heureux, Moniquella fille de Madame Angot, Comment elles se voient, Maurice Chevalier quitte Hollywood, Le billet de mille, Parlez moi‎

‎Bureau du journal. 29 mars 1935. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 193 à 208. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 791.43-Cinéma‎


‎Sommaire : Berval et Ghislaine Bru dans Justin de Marseille, Un grand acteur français, Richard Willm, Jours heureux, Moniquella fille de Madame Angot, Comment elles se voient, Maurice Chevalier quitte Hollywood, Le billet de mille, Parlez moi d'amour, J'ai une idée, Mandalay Classification Dewey : 791.43-Cinéma‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )
1 2 3 4 ... 6 Next Exact page number ? OK
Get it on Google Play Get it on AppStore
Search - moi ta fille
The item was added to your cart
You have just added :

-

There are/is 0 item(s) in your cart.
Total : €0.00
(without shipping fees)
What can I do with a user account ?

What can I do with a user account ?

  • All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches.
  • You may manage a list of your favourite, regular searches.
  • Your preferences (language, search parameters, etc.) are memorised.
  • You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it.
  • Get in touch with booksellers, order books and see previous orders.
  • Publish Events related to books.

And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !