Imprimerie Royale, 1787 - Berlin, 1787 - Troyes, imp. Veuve Gobelet, 1787 - Versailles, imp. Pierres, 1787, 1 demi toile à coins, tranche jaune. in-8 de (4), (4)-7, 15, 16, (2), 1 ff. blanc, 2, 1 ff. blanc, (2)-42, 15, 8, 4, 31, 38, 1 ff. blanc, 15, 31, 7, 6, 1 ff. blanc, 8, 7, 7, 8, 4, 16, 6, 1 ff. blanc, 3, 4, 8, (2)-20, 8, 8, 4, 3, 15, 14, 1 ff. blanc, 4, 3, 8, 8, 15, 7, 4, pp. + 3 PP., in-4, dépliantes, galeries de vers sur 38 pages ;
En 1787, le Parlement de Paris, s'oppose à la politique fiscale de Louis XVI et au plan financier de son ministre Calonne. Il refuse d'enregistrer de nouveaux impots, pour combler les déficits. Louis XVI, exile le Parlement à Troyes et doit tenir des lits de justice pour faire enregistrer ses édits fiscaux.Le Parlement soutenu par l'opinion publique et les Parlements de province, demande l'ouverture des Etats-Généraux.
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Reference : 26185
A Paris, Octobre 1790. 33 works in one volume. (4), 7, (1) pp.; 16 pp.; 16 pp.; 2 pp.; 2 pp.; 4 pp.; 7, (1) pp.; 3, (1) pp.; 4 pp.; 8 pp.; (2), 22 pp.; 8 pp.; 6 pp.; 8 pp.; 4 pp.; 3, (1) pp.; 4 pp.; 32 pp.; (2) 20 pp.; 8 pp.; 38 pp.; 16 pp.; 48 pp.; 4 pp.; 14 pp.; 4 pp.; 7, (1) pp.; 16 pp.; 4 pp.; 4 pp.; 8 pp.; (4) pp.; (2), iv, 280, (4) pp. 8vo. 19th-century half calf, marbled boards, spine gilt in compartments, blind stamped ornaments in compartments, gilt lettering, marbled edges. 1: Not in Conlon. 2: Conlon 87:2724. 3: Conlon 87:1115.4: Not in Conlon.5: Conlon 87:323.Deliberations of the parliament of Paris on the possible convocation of the States General.6: Not in Conlon.7: Not in Conlon.8: Conlon 87:2059.9: Not in Conlon.10: Not in Conlon.11: Conlon 87:1009.12: Not in Conlon.13: Not in Conlon.14: Conlon 87:906.Asking the King to recall the parlement of Paris and the convocation of the States General.15: Not in Conlon.16: Not in Conlon.17: Not in Conlon.18: Conlon 87:820.19: Conlon 87:1216.20: Conlon 87:596.Dated at end: Ce 29 Mai 1787.21: Conlon 87:2366.22: Conlon 87:1138.Reply to the previous work.23: Conlon 87:284 (there were in total 4 pieces published: Suite, Seconde suite and La Nouvelle Conference).24: Conlon 87:640.25: Not in Conlon.26: Not in Conlon27: Not in Conlon.28: Not in Conlon.29: Not in Conlon.30: Not in Conlon.31: Not in Conlon.32: Not in Conlon.33: Martin & Walter 25032; Monglond i, col. 834.First edition.Interesting collection on a variety of topics: the exile of the government to Troyes, the convocation of the Estates General, taxes, various reforms, etc., all from the year 1787 with the exception of the last work.
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Toulouse, Bernard Pijon [puis :] veuve de Bernard Pijon, 1753-1768 18 pièces en un fort vol. in-12, basane fauve marbrée, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièces de titre et de tomaison [VII], chaînette dorée sur les coupes, tranches rouges Manques aux coiffes et à la pièce de titre, dos et coupes frottés. (reliure de l'époque).
Important ensemble de dispositions parlementaires propre à éclairer la politique d'obstruction aux mesures prises par le gouvernement royal, certes générale à la plupart des Cours souveraines du royaume, mais plus particulièrement virulente en Languedoc, pays d'Etats, notamment contre le duc de Fitz James, chargé de faire enregistrer les édits bursaux.I. Arrest du parlement de Toulouse, du 18 juin 1753. Qui condamne le frère Dezeuzes, prêtre de la Compagnie de Jésus, à être admonesté, & lui fait défenses d'enseigner ni professer pendant le tems & terme de cinq années (6 pp.). - II. Arrests, arrestés et remontrances du Parlement de Toulouse, au sujet des entreprises du Grand Conseil. Du 19 décembre 1755 (24 pp.). - III. Arrest de règlement, de la Cour de Parlement, du 7 juillet 1756 (8 pp.). - IV. Remontrances du Parlement de Toulouse au Roi, au sujet des ordres notifiés au sieur Euzet par M. l'intendant de Languedoc (1756, 22 pp.). - V. Remontrances du Parlement de Toulouse au Roi, concernant les déclarations du nouveau vingtième, & celle des deux sols pour livre du dixième. Du 27 septembre 1756 (titre, 29 pp.). - VI. Très-humbles, très-respectueuses et itératives remontrances que présentent au Roi notre très-honoré & souverain Seigneur les gens tenant sa Cour de Parlement (63 pp.). - VII. Arrestés et objets de remontrances du Parlement de Toulouse. Du mardi 14 novembre 1759 (titre, 26 pp.). - VIII. Objets de remontrances du Parlement de Toulouse. Du 29 janvier 1760 (21 pp.). - IX. Très-humbles et très-respectueuses remontrances que présentent au Roi, notre très-honoré et souverain Seigneur, les gens tenant sa Cour de Parlement de Toulouse (11 février 1760, 29 pp.). - X. Extrait des registres du Parlement de Toulouse (143 pp.). - XI. Arrest de la Cour du Parlement de Toulouse. Du 7 janvier 1764. Qui casse une prétendue ordonnance rendue par le Duc de Fitz-James, se qualifiant commandant en chef dans la province de Languedoc, lui fait inhibitions & défenses de prendre ladite qualité, &c. (11 pp.). - XII. Recueil d'arrêts, arrêtés, procès-verbaux, &c. extraits des registres du Parlement séant à Toulouse. Concernant les entreprises & attentats de M. le Duc de Fitz-James ; et mercuriale ouverte contre M. Bastard, Premier Président. Edition complète et exacte (1764, 132 pp., manque le f. 103-105). - XIII. Suite des arrêts, arrêtés et remontrances du Parlement de Toulouse, concernant les entreprises & attentats de M. le Duc de Fitz-James (titre, pp. 123-143). - XIV. Lettre de Monsieur le marquis de *** à Monsieur de *** président au Parlement de Paris (3 octobre 1763, 27 pp., 3 pp. n. ch.). - XV. Seconde [troisième] lettre de M. le marquis de *** à M. *** président au Parlement de Paris. Contenant tout ce qui s'est passé depuis la sortie des arrêts de MM. du Parlement de Toulouse, jusqu'au retour de leurs députés (21 mars 1764, pp. 149-184). - XVI. Mémoire historique de ce qui s'est passé au Parlement de Toulouse, au sujet des nouveaux usages que M. Bastard y veut introduire (16 pp.). - XVII. Très-humbles et très-respectueuses remontrances du Parlement de Toulouse, au sujet des violences exercées par M. Dumesnil, contre les magistrats du Parlement de Dauphiné, & de leur exil (14 janvier 1764, 16 pp.). - XVIII. Arrêt de la Cour de Parlement de Toulouse, du 4 juillet 1768, portant qu'il sera fait au Roi de très-humbles & très-respectueuses remontrances, touchant le Grand-Conseil (...) (64 pp.). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Reference : 104311
1752-1756, 1 volume in-4 de 255x195x58 mm environ, Recueil de Lettres, Remontrances, Requêtes et Mandements, certaines manuscrites contre les Jésuites, Jansénistes, reliure plein veau marbré cognac, dos à nerfs portant titres dorés sur pièce de titre en maroquin bordeaux, orné de caissons à fleurons et motifs dorés, coupes dorées, gardes marbrées, tranches mouchetées de rouge. Une coiffe arasée, manque de cuir sur les coins et coupe inférieure, tampons sur une page de titre, table manuscrite sur les pages de garde, quelques rousseurs et pages brunies, sinon bon état.
-/ Les Humbles Remontrances que présentent au Roi notre Souverain Seigneur, Les gens tenant sa cour de Parlement, 12 pages manuscrites. -/ Requête des Soufermiers du Domaine au Roi, pour demander que les billets de confession soient assujetis au contrôle, 23 pages manuscrites. -/ Consultation de plusieurs Canonistes & Avocats de Paris, sur la Compétence des Juges Séculiers, par rapport au refus des Sacremens ; 7 pages. -/ Extrait des Registres de Parlement du 13 février 1753, 4 pages. -/ Lettre à Monsieur ***, Avocat au Parlement de Paris, 17 pages. -/ Consultation de Quarante Docteur de Paris, sur les Billets de Confession, 21-36 pages. -/ Réflexions d'un C.S.C. Adressées à M.***, Conseillet au Parlement, 19 pages. -/ Réflexions sur la Notoriété de Droit et de Fait, 12 pages. -/ Arrest de la Cour de Parlement, Qui condamne un Ecrit intitulé : Réflexions sur la Notoriété de droit & de fait, à être lacéré & brûlé par l'Excécuteur de la Haute Justice, Extrait des Registres de Parlement, du 17 Juin 1755, 8 pages. -/ En 1752, Lettre d'un conseiller du Parlement de *** à M***, Conseiller du Parlement de Paris, 36 pages manuscrites. -/Arreste du Conseil d'Etat du Rou et Lettres patentes sur icelui, Données à Versailles le 30 septembre 1753, 4 pages. -/ Arrest de la Chambre des Vacations, 3 pages. -/Observations sur le refus que fait Le Chastelet de reconnoître la Chambre Royale, 1754, 258 pages. -/ Instruction en forme de lettre à une personne indécise. Contenant le Précis des Sentimens de M. Bossuet, Evêque de Meaux, par raport aux Disputes présentes, A Bruxelles, 1755, 16 pages. -/ Arrest de la Cour du Parlement. Extrait des Registres du Parlement, du 23 Octobre 1755, 4 pages. -/ Lettre d'un Homme désintéressé, à celui qui sera curieux de la lire, 7-8-8 pages. -/ Lettre de M. l'Evêque de Marseille, à M. l'Evêque de ***, Au sujet des Nouvelles Ecclésiastiques du 31 Décembre 1754, 12 pages. -/ Lettre de M. l'Archevêque d'Aush et de ses Suffragans, 27 Janvier 1755, 4 pages. - Extrait des Registres du Parlement, du 3 mars 1755, 4 pages. -/ Lettre du Monseigneur l'Evêque de Troyes, à Monsieur le Procureur général du Parlement de Paris, 3 pages. -/ Mandement de l'Evêque de Troyes, 4-4 pages. Lettres à Madame*** sur un point important, 24 pages. -/ Lettre circulaire de Monseigneu l'Evêque de Troyes, à Nosseigneurs les Cardinaux, Archevesques et Evesques de France, A Manheim, de l'Imprimerie de Charles Fontaine, 1756, 5 pages. -/ Extrait des Registres du Parlement du 18 Avril 1752, 1 page. - Arrest du Conseil d'Etat du Roi, du 29 Avril 1752, Extrait des Registres du Conseil d'Etat, 4 pages. -/ Arrest du Conseil d'Etat du Roi, du 23 Août 1753, Extrait des Registres du Conseil d'Etat, 4 pages ; du 31 Mars 1753, 4 pages ; du 3 Septembre 1752, 2-4 pages. -/ Extrait des Registres de la Cour du Parlement du Rouen, du 28 Juillet 1753, 2 pages. -/ Arrest du Conseil d'Etat du Roi, du 10 Mars 1754, Extrait des Registres du Conseil d'Etat, 3 pages. -/Déclaration du Roi, Données à Versailles le 2 septembre 1754, 4 pages. -/Arrest de la cour du Parlement du 3 Février 1755, 4 pages. -/ Arrest de la Cour du Parlement, du 8 Mars 1755, 4 pages. -/ Extrait des Registres de Parlement, du 18 Mars 1755, 4 pages. -/ Arrest du Conseil d'Etat du Roi, du 4 Avril 1755, 3 pages. -/ Extrait des Registres de Parlement, 4 pages. -/ Extrait des Registres de Parlement du 14 May 1755, 4 pages. -/ Arrest de la Cour de Parlement, du 29 Août 1755, 15 pages. -/ Du Jeudi décembre 1756, 3 pages....Oraison Funèbre de tres-haute et tres-puissante Princesse Madame Anne-Henriette de France, prononcée dans l'Eglise de l'Abbaye Royale de Saint-Denys, le 24 Mars 1752, 34 pages. - Relation de la Conspiration tramée par Bacha de Rhodes, contre l'Isle de Malte, 1749, 15 pages. -/ Oratio habita, in Instauration Scholarum Collegii Dormano-Bellovaci, 1754, Antonio Maltor, 1755, 17 pages. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Reference : 91832
1787-1788-1789, 1 volume in-12 de 195x120x35 mm environ, demi-basane marbrée cognac, dos lisse portant titres dorés sur pièces brune et verte, orné de caissons à fleurons et motifs doré, tranches rouges. Quelques pages brunies, frottements sur le cartonnage et le cuir, coins émoussés, le 17 de l'Extrait des Registres du Parlement de Normandie ne se trouve pas à sa place, mais elle est bien présente, sinon bon état.
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S.l., s.d. (1771) in-12, 47 pp., basane fauve marbrée, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièces de titre et de tomaison [tome V], tranches marbrées Coins abîmés, plats et dos frottés. (reliure de l'époque).
Vestige d'un ensemble plus vaste dont il formait le volume V, ce recueil regroupe des remontrances et protstations des différentes Cours souveraines du Royaume contre le coup de force du chancelier Maupeou de décembre 1770, réformant en profondeur l'organisation judiciaire du pays. Outre les remontrances du Parlement de Besançon, nous avons, en 14 pièces, un véritable tour de France des mécontents et insoumis, pour lesquels la suppression du Parlement de Paris représentait littéralement l'abomination de la désolation : I. Très humbles & très-respectueuses remontrances qu'adressent au Roi (...) les gens tenant sa Cour de Parlement à Bordeaux. S.l.n.d. [1771], 36 pp. - II. Représentations du Parlement de Bordeaux au Roi, sur l'enlèvement & l'emprisonnement du Sr. Dupaty, l'un des avocats-généraux audit Parlement, arrêtées le 16 février 1771. S.l.n.d. [1771], 28 pp. - III. Arrêté du Parlement de Bordeaux. Du 26 mars 1771. S.l.n.d. [1771], 8 pp. - IV. Remontrances du Parlement de Bretagne, au Roi, sur l'état actuel du Parlement de Paris. Du 19 février 1771. S.l.n.d. [1771], 19 pp. - V. Arrêté du Parlement de Bretagne, & lettre écrite au Roi, pour demander le rappel des Procureurs-généraux. Du 25 mars 1771. S.l.n.d. [1771], 4 pp. - VI. Arrest du Parlement de Bretagne. Du 27 mars 1771. S.l.n.d. [1771], 4 pp. - VII. Arrêté du Parlement de Douay, du 13 mars 1771, et arrêt de la Cour de Parlement, Aides et Finances de Dauphiné, du 23 mars 1771. S.l.n.d. [1771], 8 pp. - VIII. Arrêté du Parlement de Besançon, sur l'état du Parlement séant à Paris. Du 23 février 1771. S.l.n.d. [1771], 8 pp. - IX. Arrêté du Parlement de Besançon. Du 18 mars 1771. S.l.n.d. [1771], 6 pp. - X. Arrêté du Parlement de Bordeaux. Du 26 mars 1771. S.l.n.d. [1771], 8 pp. - XI. Procès verbal de ce qui s'est passé au lit de justice tenu par le Roi au château de Versailles, le vendredi 7 décembre 1770. Et lettres-patentes du Roi du 23 janvier 1771. Sur l'imprimé à Paris, de l'Imprimerie royale, s.d. [1771], 36 pp. - XII. Considérations sur l'édit de décembre 1770. Paris, 1771, 52 pp. - XIII. Lettre d'un ancien magistrat à un Duc et Pair, sur le discours de M. le Chancelier au lit de justice, du vendredi 7 décembre 1770. S.l.n.d. [1771], 59 pp. - XIV. Réponse à la Lettre d'un magistrat à un Duc et Pair, sur le discours de M. le Chancelier au lit de justice, du 7 décembre 1770. S.l.n.d. [1771], 96 pp. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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A Paris au Palais, chez Guillaume Saugrain, [1713]. 1 feuillet plié, formant 4 pages.
Bandeau précédant le titre au premier feuillet. Premier feuillet un peu poussiéreux.
Paris, J. Thomas Herissant fils, 1771. 6 volumes grand in-4, en cartonnage moucheté sable, pièce de titre fauve, non rogné.
Henri Cochin, avocat français, né à Paris le 10 juin 1687, mort le 27 février 1747. Il s'attacha au grand conseil du parlement et se plaça dès son début à la tête des avocats de son temps. On le regardait comme le modèle de l'éloquence du barreau. Ses oeuvres connurent plusieurs éditions, et c'est ici un bel exemplaire, tel que paru, des plaidoyers de ce champion du barreau.
1787 Remontrances, arrêtés, extraits de registre, de discours, déclarations des parlements, Cours, Baillages de diverses provinces et Réponses du Roi, Ministres et autre personalités entre juillet et septembre 1787, rassemblés en un recueil factice in-8 relié pleine basane marbrée de l'époque, dos lisse orné de caissons dorés à motif floral, pièce de titre bordeaux notée "recueil de remontr", sans défaut notable, très bon état
Séguier, M.;Extrait des Registres du Parlement 24 septembre 1788 Etats-Généraux Extrait des registres du Parlement, du vingt-quatre septembre mil sept cent quatre-vingt-huit
Reference : 18913
Paris,( Parlement de Paris) 1788.,IN4 broche,non rogné,20 P.rare
En 1787, le Parlement de Paris, s'oppose à la politique fiscale de Louis XVI et au plan financier de son ministre Calonne. Il refuse d'enregistrer de nouveaux impots, pour combler les déficits. Louis XVI, exile le Parlement à Troyes et doit tenir des lits de justice pour faire enregistrer ses édits fiscaux.Le Parlement soutenu par l'opinion publique et les Parlements de province, demande l'ouverture des Etats-Généraux. le règlement donné par le Roi, pour l'exécution de ses Lettres de convocation aux prochains Etats-Généraux .Not in Martin & Walter. Révolution française.
1 vol. in-4 reliure de l'époque pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné, Nouvelles Ecclésiastiques ou Mémoires pour servir à l'Histoire de la Constitution Unigenitus pour l'année MDCCXXX, s.n., 272 pp. [ Suivi de : ] Nouvelles Ecclésiastiques ou Mémoires pour servir à l'Histoire de la Constitution Unigenitus pour l'année MDCCXXXI, s.n., 280 pp. [ Suivi de : ] Nouvelles Ecclésiastiques ou Mémoires pour servir à l'Histoire de la Constitution Unigenitus pour l'année MDCCXXXII, 252 pp. [ Suivi de : ] Supplément des Nouvelles Ecclésiastiques pour les cinq premiers Mois de 1732, XII pp. [ Suivi de : ] Déclaration du Roy, par laquelle le Roy explique de nouveau ses intentions sur l'exécution des Bulles des Papes données contre le Jansénisme, & sur celle de la Constitution Unigenitus, Donnée à Versailles le 24 Mars 1730, Chez Pierre Simon, Paris, 1730, 7 pp. [ Suivi de : ] Arrest de la Cour du Parlement, Qui déclare abusifs quatre Brefs ou Décrets au sujet de la Légende de Grégoire VII, Du 23 Février 1730, Chez Pierre Simon, Paris, 1730, 8 pp. [ Suivi de : ] Mémoire présenté au Roy par l'Archevesque de Paris, au Sujet de l'Arrest du Parlement du 5 Mars 1731 qui reçoit le Procureur general du Roy, appellant comme d'abus de son Ordonnance & Instruction Pastorale du 10 Janvier dernier, Avec l'Arrêt du Conseil d'Etat rendu en conséquence, Chez Pierre Simon, Paris, 1731, 44 pp. [ Suivi de : ] Arrest du Conseil d'Etat du Roy, du 30 Juillet 1731, s.n., 12 pp. [ Suivi de : ] Ordonnance du Roy, Qui ordonne que la porte du petit Cimetière de la Paroisse de Saint Médard sera & demeurera fermée, &c, Du 27 janvier 1732, De l'Imprimerie Royale, Paris, 1732, 3 pp. [ Suivi de : ] Arrest de la Cour du Parlement, Qui condamne plusieurs Feüilles, intitulées : Nouvelles Ecclésiastiques, ou Mémoires, pour servir à l'Histoire de la Constitution, &c, à être lacerées & brûlées par l'executeur de la haute Justice du 9 Février 1731, Chez Pierre Simon, Paris, 1731, 8 pp. [ Suivi de : ] Arrest du Conseil d'Estat du Roy, Qui ordonne que l'Imprimé qui a pour titre, Observations sur le Bref du Pape, qui establit M. le Cardinal de Bissy & M. l'Archevêque de Roüen, Commissaires apostoliques pour le gouvernement & la reformation de l'Ordre de Cluny, du 10 May 1731, De l'Imprimerie Royale, Paris, 1731, 3 pp. [ Suivi de : ] Mandement de Monseigneur l'Archevêque de Paris, Au sujet d'un Ecrit qui a pour titre : Dissertation sur les Miracles & en particulier sur ceux qui on été operez au tombeau de M. de Paris en l'Eglise de S. Medard de Paris ; avec la relation & les preuves de celui qui s'est fait le 3 Novembre 1730, en la personne d'Anne le Franc, de la Paroisse de S. Barthélémy, Chez Pierre Simon, Paris, 1731, 34 pp. et 1 f. n. ch. [ Suivi de : ] Arrest rendu au Conseil d'Estat du Roy, A l'occasion des disputes qui se sont élevées au sujet des deux Puissances, &c du 10 Mars 1731, De l'Imprimerie Royale, Paris, 1731, 4 pp. [ Suivi de : ] Arrest du Conseil d'Estat du Roy, Pour faire cesser toutes disputes & contestations au sujet de la Constitution Unigenitus du 5 septembre 1731, De l'Imprimerie Royale, 1731, 3 pp. [ Suivi de : ] Arrest de la Cour du Parlement, concernant le Mandement de M. l'Archevesque de Paris, du 13 Juin 1732, Chez Pierre Simon, Paris, 1732, 1 f., 16 pp. [ Suivi de : ] Arrest de la Cour du Parlement, Qui condamne un Libelle, intitulé : Lettre de Louis XIV à Louis XV contenant dix-huit pages in-4 à être lacéré & brûlé par l'Executeur de la haute Justice, du 20 Mars 1733, Chez Pierre Simon, Paris, 1733, 7 pp. [ Suivi de : ] Mandement de Monseigneur l'Evesque de Saint Papoul, Pour faire part à son peuple de ses sentimens sur les affaires présentes de l'Eglise, & des raisons qui le déterminent à se démettre de son Evêché, 1735, 7 pp. [ Suivi de : ] Arrest de la Cour du Parlement, Qui supprime un Ecrit imprimé, intitulé : Lettre de Monsieur le Coadjuteur d'Orléans à Monseigneur le Cardinal de Fleury, le 29 avril 1731, Du 19 Juin 1731, Chez Pierre Simon, Paris, 1731, 3 pp. et 25 ff. blancs
Cet important recueil rassemble les "Nouvelles Ecclésiastiques ou Mémoires pour servir à l'Histoire de la Constitution Unigenitus" pour les années 1730, 1731 et 1732, ainsi que le "Supplément" pour les cinq premiers mois de 1732, et 14 brochures de l'époque relatives à la controverse janséniste. Publiées de 1728 à 1803, "cette feuille, imprimée et distribuée clandestinement, et qui donna beaucoup de souci à la police, était une sorte de catapulte destinée à battre en brèche la fameuse bulle Unigenitus ; elle servait à constater les faits qui touchaient à cette grande affaire, à le répandre dans les provinces du royaume et dans les pays étrangers, et à en conserver le souvenir. Les jésuites, ne pouvant avoir raison de cet ennemi invisible qui les harcelait sans trêve ni merci, résolurent de le combattre avec les mêmes armes, d'opposer journal à journal" et lancèrent à partir de 1734 le "Supplément des Nouvelles Ecclésiastiques" (Hatin, 57-58). Bon état (petit mq. en coiffe sup., coins lég. frottés et petite usure à une coupe, très bon état par ailleurs).
Un volume in-12 de 165x100x20 mm environ, contenant 9 publications datées de 1752-1753, sans lieu ni mention d'éditeur, pleine basane marbrée fauve, dos à nerfs portant titres dorés sur pièce de titre en maroquin bordeaux, orné de caissons à riches motifs dorés, tranches rouges. Quelques rousseurs et pages brunies, rares petits défauts de marge, petites épidermures sur le cuir, sinon bon état
Le droit de remontrance, durant l'Ancien Régime, est le droit des Parlements ou de tous les officiers royaux de contester les lois et les lettres patentes émises par le roi avant leur enregistrement s'ils estiment qu'elles sont contraires aux intérêts du peuple ou aux lois fondamentales du royaume. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, P.-G. Simon, 1774 fort volume in-4, 34 pp. (Table analytique des matières contenues dans les édits, lettres patentes, déclarations du Roi, arrêts du Conseil, du Parlement, &c. rendus dans le cours de l'année mil sept cent soixante-treize. Et table par ordre de dates de toutes ces pièces, avec l'indication à chacune, des mots & des numéros qu'il faut chercher dans la table des matières, pour en connoître les dispositions), puis pagination multiple, demi-basane brune marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches rouges Coins abîmés. (reliure de l'époque).
Ce volume forme un recueil annuel des dispositions législatives prises par les différents organes délégués par le Roi à cet effet ou par le Souverain lui-même : il se compose d'une table des matières, la seule partie à être imprimée spécialement, puis des pièces elles-mêmes, telles que parues chronologiquement, et avec leur adresse spécifique. Notre exemplaire regroupe 122 actes, du 2 janvier au 23 mai 1773. Manque donc la suite, de juin à décembre.Parmi les plus importants : 1. Lettres patentes du Roi, en forme d'édit, pour le rétablissement des affaires de la ville de Lyon. Données à Versailles au mois de novembre 1772. Registrées en Parlement le 9 février 1773 (16-8 pp.). - 2. Edit du Roi, concernant les Réguliers. Donné à Versailles au mois de février 1773 (12 pp.). - 3. Lettres patentes du Roi, concernant le Collège Royal [Collège de France]. Données à Versailles, le 16 mai 1772. Registrées en Parlement le 26 mars 1773 (7 pp.). - 4. Déclaration du Roi, concernant le remboursement des quittances de finance, provenant de la liquidation des offices du Parlement de Navarre, dont la vénalité a été supprimée. Donnée à Versailles le 18 avril 1773 (14 pp.). - 5./6. Déclaration du Roi, concernant le remboursement des quittances de finance provenant de la liquidation des offices du Parlement de Besançon, supprimés par édit du mois de juillet 1771 ; & de ceux de la Chambre des comptes de Dôle, supprimée par édit du mois d'octobre suivant. Donnée à Versailles le 25 [23] avril 1773 (20 et 28 pp.). - 7. Déclaration du Roi, concernant le remboursement des quittances de finance, provenant de la liquidation des offices du Parlement de Bordeaux, & de la juridiction de la Table de Marbre établie près ledit Parlement, supprimés par les édits des mois d'août & d'octobre 1771. Donnée à Versailles le 22 mai 1773 (23 pp.). - 8. Déclaration du Roi, concernant le remboursement des quittances de finance, provenant de la liquidation des offices de la Cour des Monnoies de Lyon & du Parlement de Dombes, supprimés. Donnés à Versailles le 22 mai 1773 (18 pp.). - 9. Déclaration du Roi, concernant le remboursement des quittances de finance, provenant de la liquidation des offices des Parlement, Chambre des Comptes & Cour des Aides de Metz, de ceux de la juridiction de la Table de Marbre, & d'aucuns des offices de la chancellerie près ledit Parlement de Metz, supprimés par édit du mois d'octobre 1771. Donnée à Versailles le 22 mai 1773 (28 pp.). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Ensemble de 21 pièces imprimées, reliées en 1 vol. in-12. Veau brun marbré, dos à nerfs orné, pièce de titre rouges, tranches rouges, filets dorés sur les coupes. Très bon état.
Ce recueil rassemble diverses pièces intéressant la suppression de la Compagnie de Jésus, depuis l'attentat contre le roi Joseph 1er du Portugal en 1759, qui entraina leur expulsion de ce pays et le séquestre de leurs biens, jusqu'à leur bannissement du royaume de France en 1763.
Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1753 - 1754. Deux volumes in-12 de 326 et 380 pages .Edition originale. Bel ex-libris armorié de la bibliothèque de M. Varenne. Bon état intérieur malgré quelques cahiers légèrement brunis. Demi-veau blond d'époque, plats de vélin blanc, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge et de tomaison de maroquin brun, tranches rouges. Très bon état. Beaux exemplaires;
L.-A. Lepaige (1712 - 1802). Fils d'un avocat au parlement de Paris et au Conseil du roi, LePaige devint lui-même avocat au parlement en 1733. Il participa au mouvement des convulsionnaires et, traçant un parallèle entre la corruption de l'Église et celle de la monarchie, il défendit les prêtres favorables aux thèses jansénistes qui refusaient de se soumettre à la bulle Unigenitus. Principal théoricien de l'opposition parlementaire sous LouisXV, il est l'auteur de très nombreux ouvrages de circonstance et de pamphlets, publiés le plus souvent dans l'anonymat, et de quelques travaux théoriques. Parmi ceux-ci, lesLettres historiques sur les fonctions essentielles du parlement, sur le droit des pairs et sur les lois fondamentales du royaume (1753) occupent une place centrale. L'auteur y affirme que «le parlement et la monarchie [] sont nés dans le même instant», voire que le parlement est antérieur à la monarchie française puisqu'il fait référence à Tacite et évoque l'assemblée «du temps de nos rois germains, et dont on ne trouve l'origine que dans celles mêmes de l'État». Il se pose ainsi en défenseur d'une monarchie perpétuelle, qui garde au parlement le rôle qui serait le sien depuis ses débuts, avant même les rois francs. De plus, il affirme l'unicité du parlement originel, considérant que ce sont les «démembrements que l'on a faits depuis trois ou quatre siècles de ce parlement unique et universel» qui ont abouti à la situation d'une diversité de ces assemblées. Il concluait au rôle éminemment politique des parlementaires et à l'unicité de leur classe, et plaidait, contre la politique louis-quatorzienne qui avait conduit à une diminution sensible des droits du parlement, pour un retour aux temps anciens où le roi gouvernait avec un petit nombre de conseillers. LePaige était partisan d'une monarchie absolue; il déniait aux états généraux le droit de supplanter les parlements, et il s'opposa aux penseurs des Lumières favorables à une monarchie modérée, à l'anglaise. En1760, il publia, en collaboration avec l'abbéCoudrette, les quatre volumes d'une Histoire générale de la naissance et des progrès de la compagnie de Jésus et analyse de ses constitutions et privilèges. Cet ouvrage, dont on soupçonna Choiseul d'être l'inspirateur sinon le commanditaire, fut l'un des outils principaux des jansénistes dans leur lutte contre les jésuites, qui aboutit à leur expulsion du royaume en 1764.
Reference : 108718
(Paris), 1753-1754 in-12, veau brun, dos à nerfs, titre poussé en lettres dorées, filet à froid d'encadrement sur les plats, filet doré sur les coupes, tranches mouchetées (rel. de l'époque).
Réunion de cinq textes sur les affaires du Parlement.- SIMONNEL (D.). Dissertation sur l'origine, les droits et les prérogatives des pairs de France où l'on examine si le Parlement en corps peut décréter un pair de France sans ordonner préalablement la convocation des pairs & si cette convocation n'est nécessaire que lorqu'elle est requise par l'accusé. S.l., 1753, [2]-90 pp.Première édition.Au XVIIIe siècle, la pairie était la première dignité du royaume. Après avoir traité de son origine, de ses fonctions et de ses privilèges, l'auteur, qui cite à plusieurs reprises Du Tillet, commente qu'en matière criminelle seul le Parlement de Paris peut juger les pairs. Néanmoins la convocation de ces derniers est devenue une "pure cérémonie".Cat. de l'Histoire de France, VII, 185 (3). Quérard, IX, 157.- LETTRE apologétique, critique et politique, écrite par un seigneur de la Cour à Monsieur le maréchal de*** sur l'affaire du Parlement. S.l., 1754, 163 pp.Première édition.Par un serment inviolable, les magistrats sont liés à trois obligations essentielles, c'est-à-dire veiller au maintien des lois du royaume, rendre la justice aux peuples et être fidèles au souverain. Dans cet esprit, le Parlement refusa, pour ne pas se rendre coupable de prévarication, de se laisser "dérober la connaissance les affaires de l'Église".Cat. de l'Histoire de France, V, 238 (2567).- LETTRE à un seigneur de la Cour, sur la cessation du service arrêtée par le Parlement, le cinquième mai 1753. S.l.n.d. (1753), 18 pp.Première édition, datée du 4 nov. 1753.Cat. de l'Histoire de France, V, 237 (2551).- LETTRE à une personne de très-haute considération, au sujet de la cessation du service ordinaire, résolue par le Parlement, le 5 mai 1753, pour vaquer sans discontinuation aux affaires du schisme. Amsterdam, 1754, 117 pp.Première édition.Cat. de l'Histoire de France, V, 238 (2566).- LETTRE à un duc et pair. S.l.n.d. (1753), 60 pp.Première édition, datée in fine du 26 oct. 1753.Ce texte, parfois attribué à l'abbé Jean-Baptiste Gaultier, discute l'exposé de la Tradition des faits de l'abbé Chauvelin qui expliquait que le gouvernement royal a toujours soutenu les évêques contre le Parlement.Cat. de l'Histoire de France, V, 237 (2545).Par son arrêté du 18 avril 1752, le Parlement avait défendu aux curés de refuser les sacrements à ceux qui n'acceptaient pas la bulle Unigenitus. En réponse aux lettres patentes du roi qui lui enjoignait de "surseoir à toutes procédures sur les matières ecclésiastiques", il suspendit son service ordinaire le 5 mai 1753. Les quatre Lettres sont relatives à cette décision sur fond d'opposition politico-religieuse car les évêques pouvaient être tentés de rompre "avec tout ce qui n'est pas soumis à la Bulle".Bon exemplaire (quelques discrètes mouillures, usures à deux coins et petit manque de cuir sur une coupe).
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1771 velin ivoire, dos à nerfs, muet. in-12, 26, 56, 28, 48, 50, 14, 38, 47pp., s.l., s.n. (ca. 1771)
Recueil de 8 textes relatifs à la Réforme Maupeou. Différents parlements de province montent au créneau...Prudente inscription à l'encre au dos :" 1771 25 février".
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S.l., 1753 in-12, titre avec vignette De schismate extinguendo, 8-380-45-[2]-24-20 pp., veau fauve marbré, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièce de titre, simple filet doré sur les coupes, tranches rouges Dos insolé, mais bon exemplaire. (reliure de l'époque).
Il existe de ces célébres remontrances deux éditions : au format in-4, considérée comme l'originale ; au format in-12 (la nôtre). Ces "Grandes remontrances" du 9 avril 1753 furent une conséquence de l'Unigenitus, et relancèrent l'opposition parlementaire à la politique royale : le motif immédiat en était la condamnation systématique, par le Parlement de Paris, des ecclésiastiques qui refusaient les derniers sacrements aux fidèles suspectés de jansénisme, et à ceux incapables de présenter un "billet de confession" signé d'un confesseur approuvé par l'archevêque de Paris. Comme le Conseil d'Etat cassait presque systématiquement les arrêts du Parlement sur cette matière, le Parlement prépara ces "Grandes remontrances", que Louis XV refusa de recevoir. Le Parlement suspendit alors son activité le 5 mai. Le roi ordonna son exil, mais l'interruption des fonctions judiciaires occasionna une telle gêne que le Parlement fut rappelé. En attendant, l'affaire provoqua une guerre de libelles, où les défenseurs de chacune des parties donnaient, de la constitution coutumière du Royaume, des versions fort différentes. C'est là tout l'intérêt de cette querelle : comprendre la façon dont les contemporains voyaient leurs institutions, et préparaient inconsciemment la voie à d'autres conceptions politiques. Déjà, ces "Grandes remontrances" de 1753 théorisent sur l'existence d'un contrat implicite passé entre le souverain et ses peuples, engagement solennel réciproque qui aurait formé la base de la constitution traditionnelle du royaume, et dont le Parlement, véritable "Cour de France" et "Conseil du Roi", serait le gardien. L'on sait maintenant à quel point le développement de ces thèses a préparé la ruine de l'autorité royale.
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Reference : LCS-3543
Rare exemplaire de l’arrêt du Parlement prononcé à l’encontre de Jean Châtel suite à sa tentative d’assassinat du roi Henri IV, annonçant à la fois son exécution et l’expulsion des Jésuites hors de France. Paris, Frederic Morel, 1595.Plaquette in-8 de 8 pp. Conservé dans une brochure postérieure de papier marbré. 169 x 100 mm.
Edition originale de l’arrêt rendu par le Parlement de Paris à l’encontre de Jean Châtel après sa tentative d’assassinat du roi Henri IV. Bulletin de la Librairie Morgand et Fatout 10767 ; Rosenthal 4254 ; Catalogue Peignot 2521 ; Le 27 décembre 1594 le roi Henri IV retournait victorieux de Picardie à Paris, et entrait dans la chambre de Gabrielle d’Estrées, sa maîtresse, rue Saint-Honoré. Plusieurs seigneurs s’y rendirent pour le saluer. Dans le moment où Henri IV se baissait pour relever un seigneur agenouillé devant lui, un jeune homme, qui s’était glissé dans la foule jusqu’auprès du roi, tenta de le poignarder ; mais le coup ne put l’atteindre qu’à la mâchoire supérieure, lui fendit la lèvre et lui rompit une dent. Ce jeune homme, nommé Jean Châtel, fils d’un bourgeois de Paris, avoua aussitôt son crime. Le roi voulait lui pardonner ; mais, instruit que l’assassin était élève des Jésuites, auxquels il venait de rendre un grand service en suspendant l’arrêt du parlement qui tendait à les chasser du royaume, il changea d’avis. Aussitôt Jean Châtel fut conduit au Fort-l’Evêque : sa famille ainsi que tous les jésuites de Paris furent pareillement arrêtés. Jean Châtel interrogé ne chargea point les jésuites, déclara qu’il avait agi de son propre mouvement ; qu’il n’avait été poussé à cet assassinat que par son zèle pour la religion, persuadé qu’il était permis de tuer les rois non approuvés par le pape. Jean Châtel fut condamné à mort le 29 décembre 1594 et écartelé place de Grève. Le même jour, le Parlement accuse les jésuites d’avoir commandité l’assassinat, et par le même arrest que Châtel fut condamné à être tiré à quatre chevaux, les jésuites furent expulsés hors de France. La Parlement déclara l’assassin atteint et convaincu du crime de lèse-majesté divine et humaine au premier chef, par le détestable parricide attenté sur la personne du roi. Pour réparation de son crime, l’arrêt le condamna à « faire amende honorable devant la principale porte de l’Eglise de Paris, nud en chemise, tenant une torche de cire ardente du poix de deux livres, & illec à genoux dire & declarer que malheureusement & proditoirement il a attenté le dit tres inhumain & tres abominable parricide : & blessé le Roy d’un cousteau en la face : &… estre mené & conduit en un tombereau en la place de Grève tenaillé aux bras & cuisses, & sa main dextre, tenant en icelle le cousteau duquel il s’est efforcé commettre ledit parricide, couppée. Et après, son corps tiré & démembré avec quatre chevaux, & ses membres & corps jettes au feu & consumes en cendres, & les cendres jettées au vent… » Cette pièce historique présente l’arrêt du Parlement prononcé à Jean Châtel juste avant son exécution, le jeudi 29 décembre 1594. Rare plaquette témoignant d’un événement majeur dans l’histoire de France et dans l’histoire des religions au XVIe siècle.
Grenoble, 1771-1772, 27 x 21 cm, trois cahiers manuscrits (de la même main) (80 ff.) + 4 textes imprimés (27 p.), cartonnage en papier dominoté légèrement usé, titre manuscrit au dos.
Recueil contenant les trois textes manuscrits suivants: 1) Mémoire d’observations sur le nouveau projet d’édit proposé par le Parlement de Dauphiné contenant les conservateurs d’hypothèques. 13 ff. / 2) Remontrances du Parlement de Dauphiné au sujet de l’édit du mois de Juin 1771, portant création des Conservateurs d’hypothèques sur les immeubles réels et fictifs, et abrogation des décrets volontaires. 20 juin 1772. 52 ff. / 3) Observations sur les remontrances du Parlament de Dauphiné, arretées le 20 juin 1772, au sujet de l’édit portant création des Conservateurs des hypothèques. 15 ff. (Le texte de ces observations n’existe ni aux Archives de l’Isère ni à la Bibliothèque publique de Grenoble. On les trouve seulement aux Archives Nationales à Paris (selon une notice ms.).Les textes manuscrits sont accompagnés de quatre imprimés: 1) Edit du Roi, portant création des conservateurs des hypothèques sur les immeubles réels et fictifs, et abrogation des decrets volontaires, donné à Versailles au mois de Juin 1771. Paris, P. G. Simon, 1771, 12 p. / 2) Lettres patentes du Roi, pour la régie des droits d’Hypothèques, données à Versailles le 7 Juillet 1771. Paris, P. G. Simon, 1771, 8 p. / 3) Déclaration du Roi, en interprétation de l’édit du mois de Juin 1771, concernant les hypothèques, donnée à Versailles le 23 Juin 1772. Paris, P. G. Simon, 1772, 3 p. / 4) Lettres patentes du Roi, portant que l’édit du mois de Juin 1771 qui a abrogé les décrets volontaires, et les Lettres Patentes du 7 Juillet suivant, seront exécutés dans la Principauté de Dombes, à l’exception des Articles XXXV et XXXVI dudit édit. Paris, P. G. Simon, 1772, 4 p.Le Parlement du Dauphiné ou Parlement de Grenoble, est une cour souveraine de justice sous l'Ancien Régime français. Le Parlement a le droit d'enregistrer ou de refuser les édits royaux et de contrôler les actes législatifs, ce qui va l'amener au cours de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, à jouer un rôle de contre-pouvoir. Le ressort du Parlement recoupe les limites du Dauphiné et de l'enclave du pays d'Orange, bien qu'amputé par l'établissement de cours présidiales mises en place à Valence en 1639 et à Gap en 1641. Pierre Rabatel, Le Parlement de Grenoble et les Réformes de Maupeou, 1912. Image disp.
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[], [], 1755. Recueil de 13 pièces in-12 dont 4 repliées, basane havane granitée, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin havane, tranches rouges (reliure de l'époque). Note manuscrite à l'encre du temps sur la garde supérieure.
Collection de pièces publiées entre 1754 et 1756 et rassemblées sous un titre général, sur la querelle sous Louis XV entre le Parlement de Paris et le Grand Conseil. On trouve aussi les remontrances des parlements de Metz, Grenoble, Rouen, Bordeaux. « Le roi, qui se défiait du parlement, qui le regardait comme toujours disposé à entraver son gouvernement, songeait déjà à faire agir à sa place le grand conseil, corps de judicature qui s'était toujours montré beaucoup plus souple. Par une déclaration du 10 octobre 1755, le roi avait attribué à son grand conseil le droit qui appartenait au seul parlement, d'intimer ses ordres aux tribunaux inférieurs. Le parlement opposa les plus vives remontrances à cet arrêt qui renversait la hiérarchie. « Le grand conseil, disait-il , n'avait aucun territoire, il n'était qu'un corps d'attribution , toléré plutôt qu'établi légitimement. » Le roi répondait qu'il n'avait pas voulu attribuer au grand conseil une juridiction plus étendue que celle dont il jouissait, mais il insistait sur l'obéissance qu'il exigeait des corps de judicature. La querelle s'aigrissait entre le parlement et le grand conseil ; le premier invita les princes du sang et les pairs du royaume à se rendre à la prochaine séance, le 18 février 1756, pour maintenir l'ordre hiérarchique, attendu l'indécence et la continuité des entreprises du grand conseil, pour renverser la police du royaume. Le roi, averti, fit défendre aux princes du sang et aux pairs de se trouver à cette assemblée ; mais le lendemain les princes du sang, animés surtout par le prince de Conti, et de leur côté, les pairs, protestèrent contre une défense qui compromettait, disaient-ils, les lois fondamentales et l'essence de la pairie. Les parlements de province étaient dans la même agitation ; celui de Normandie refusait d'enregistrer un édit du roi qui suppriment le bailliage de Bayeux, et la salle de ses séances était envahie par le duc de Luxembourg, gouverneur de la province, avec ses soldats. Ce fut alors que le parlement de Paris commença à songer à s'appuyer sur une confédération entre tous les parlements du royaume ; à les représenter comme formant un seul corps, chargé du dépôt du pouvoir législatif de la nation, et divisé seulement en classes , d'où il tirait le nom de ce nouveau système. » Sismondi et Renée, Histoire des Français (1842).
Revue française de science politique. Publiée tous les deux mois par la Fondation nationale des sciences politiques et l'Association française de science politique avec la concours de Centre Nationale de la recherche scientifique. Sous la direction de Georges Lavau
Reference : 33862
N° 1 de février 1981 - volume 31 - 314pages - Publiée tous les deux mois par la Fondation nationale des sciences politiques et l'Association française de science politique avec la concours de Centre Nationale de la recherche scientifique. Sous la direction de Georges Lavau
bon état
La Documentation Française. 1976. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 64 pages - nombreuses photos en noir et blanc dans le texte. Texte sur plusieurs colonnes + 40 pages environ de supplément, en feuillet.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Les parlements aujourd'hui : mythes et réalités - Le parlement britannique - Le congrès américain - Le parlement français - Le parlement et la constitution de la Ve république - La réforme du parlement français - L'évolution des Secondes chambres - L'opposition parlementaire - Les parlementaires.. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues