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‎[FACTUM. AFFAIRE DES QUATRE SERGENTS].‎

Reference : 501372

‎Cour d'Assises de Paris. Affaire de la Rochelle. Réquisitoire de M. de Marchangy, avocat-général à la Cour d'Assise de Paris.‎

‎ A Périgueux, Chez F. Dupont, s. d. [vers 1822]. In-8 en feuilles, 31 pp. ‎


‎Factum du réquisitoire de l'avocat général dans l'affaire des quatre sergents du 45e régiment de ligne, Bories, Gourin, Raoulx et Pommier. Le 45e régiment de ligne de Paris, situé en plein quartier latin, est envoyé en janvier 1822, en garnison à La Rochelle, afin de couper court aux influences politiques. Peu prudents, quatre jeunes sergents seront découverts et accusés de complot pour avoir fondé une vente de carbonari. Refusant de dénoncer leurs chefs, au rang desquels figure le célèbre marquis de La Fayette, ils seront guillotinés. Bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €) ‎

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Phone number : +33 (0)3 25 71 67 98

EUR28.00 (€28.00 )

‎Joly Eva‎

Reference : 89707

(2000)

ISBN : 2912485185

‎Notre affaire à tous‎

‎Editions des Arènes 2000 in8. 2000. Broché. 250 pages. Eva Joly est premier juge d'instruction au tribunal de grande instance de Paris. Elle est le juge en charge de l'affaire Elf. Responsable de l'instruction de ce dossier elle a reçu plusieurs menaces de mort et nombreux sont les obstacles qu'elle rencontre quotidiennement pour exercer sa fonction et avancer dans son enquête. Tant pis elle et son équipe y croient et continuent vaillamment leur travail. Le livre d'Eva Joly Notre affaire à tous ne cherche pas à faire des révélations chocs ni à régler des comptes. C'est tout à son honneur. Notre affaire à tous est une mise au point sur le rôle de la justice dans nos démocraties ainsi qu'une réflexion sur les dérives de notre système. Pour Eva Joly "l'ambition de ce livre est d'abord de servir le bien commun" car "l'application de la loi et le respect du droit sont les garanties de la démocratie". Il est important que l'opinion publique comprenne que les procédés de délinquance ont changé. La délinquance financière devient monnaie courante et met en péril les fondements d'une justice démocratique égale pour tous. Contre ce banditisme en col blanc Eva Joly nous engage à ne pas baisser les bras et à apprendre à être chacun à notre niveau davantage acteurs de la citoyenneté. Il ne faut pas que la démocratie devienne "un théâtre d'ombre" pense-t-elle une pièce uniquement orchestrée par la loi du marché économique. --Denis Gombert Bon Etat‎


Livres-sur-sorgue - Isle-sur-la-sorgue

Phone number : 04 90 26 49 32

EUR5.70 (€5.70 )

‎[DESGRAVIERS Chevalier]:‎

Reference : 1732

(1821)

Phone number : +4122 310 20 50

CHF100.00 (€102.35 )

‎COLLECTIF. [CARDINAL DE ROHAN, COMTESSE DE LA MOTTE-VALOIS, COMTE DE CAGLIOSTRO, RETAUT DE VILLETTE, FAGES, LE GUAY D'OLIVA, VAUCHER, LOQUE, BETTE D'ETIENVILLE, ETC.]‎

Reference : AMO-3060

(1786)

‎AFFAIRE DU COLLIER DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE. RECUEIL DE PIÈCES Cagliostro La Motte Valois‎

‎1. Mémoire pour Dame Jeanne de Saint-Remy de Valois épouse du Comte de La Motte. De l'imprimerie de Cellot, 1786 (1)-46 pages. 2. Mémoire pour le Comte de Cagliostro, accusé ; contre M. le Procureur Général, accusateur ; en présence de M. le Cardinal de Rohan, de la Comtesse de La Motte, et autres Co-assusés. De l'imprimerie de Lottin l’aîné, 1786 (février 1786). (3)-51 pages. 3. Requête au Parlement, [...], par le Comte de Cagliostro, [...] le 24 février 1786. De l'imprimerie de Lottin, Février 1786 7 pages. 4. Recueil de pièces authentiques, secrètes et intéressantes, pour servir d'éclaircissement à l'affaire concernant le Cardinal Prince de Rohan. s.l.n.d. (1786) 32 pages. 5. Mémoire pour la demoiselle Le Guay d'Oliva, fille mineure, émancipée d'âge, accusée, contre le Procureur Général, en présence de M. le Cardinal-Prince de Rohan, de la Dame de La Motte-Valois, du sieur de Cagliostro, et autres tous co-accusés. A Paris, chez P. G. Simon et Nyon, 1786 (1)-46 pages. 6. Défense à une accusation d'escroquerie. Mémoire à consulter et consultation. De l'imprimerie de L. Cellot, s.d. (1786) 30 pages. 7. Second Mémoire à consulter et Consultation pour Jean-Charles de Bette d'Etienville, bourgeois de Saint-Omer, en Artois ; détenu ès prisons du Châtelet, de Paris, accusé. De l'imprimerie de Cailleau, (Paris, 1786) (1)-29 pages. 8. Mémoire pour le sieur de Bette d'Etienville servant de réponse à celui de M. de Fages. A Paris, de l'imprimerie de Cailleau, 1786 (1)-30 pages. 9. Mémoire pour M. le Baron de Fages-Chaulnes, garde du corps de Monsieur, Frère du Roi, accusé, contre les sieurs Vaucher et Loque, marchands bijoutiers, accusateurs, et encore contre Monsieur le Procureur-Général. A Paris, de l'imprimerie de Prault, s.d. (1786) (1)-30 pages. 10. Réponse pour la Comtesse de Valois-La Motte, au mémoire du Comte de Cagliostro. A Paris, de l'imprimerie de Cellot, 1786 48 pages. 11. Second mémoire pour la Demoiselle Le Guay d'Oliva. Analyse et résultat des récolements et confrontations. A Paris, chez P. G. Simon et Nyon, s.d. (1786) 35 pages. 12. Requête au Parlement, par M. le Cardinal de Rohan. S.l.n.d. (1786) 35 pages 13. Mémoire pour les sieurs Vaucher, horloger, et Loque, bijoutier, accusateurs. Contre le sieur Bette-d'Etienville, le Baron de Fages-Chaulnes, et autres accusés. En présence de M. le Procureur Général. A Paris, de l'imprimerie de Prault, 1786 80 pages. 14. Mémoire pour Louis-René-Edouard de Rohan, Cardinal de la Sainte Eglise Romaine, évêque et prince de Strasbourg, landgrave d'Alsace, prince-état d'Empire, grand aumonier de France, commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit, Proviseur de Sorbonne, etc., accusé, contre M. le Procureur Général, en présence de la Dame de La Motte, du sieur de Villette, de la Demoiselle D'Oliva, et du Comte de Cagliostro, co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de Lottin, 1786 112 pages. 15. Sommaire pour la Comtesse de Valois-La Motte, accusée, contre M. le Procureur Général, accusateur, en présence de M. le Cardinal de Rohan, et autres co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de L. Cellot, 1786 49 pages 16. Réflexions rapides pour M. le Cardinal de Rohan, sur le Sommaire de la Dame de La Motte. De l'imprimerie de Cl. Simon, s.d. (1786) 24 pages. 17. Requête pour le sieur Marc-Antoine Rétaux de Villette, ancien gendarme, accusé, contre M. le Procureur Général, accusateur, en présence de M. le Cardinal Prince de Rohan, de la Dame de La Motte-Valois, du sieur Cagliostro, de la Demoiselle d'Oliva et autres co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de Simon & Nyon, 1786 14 pages. 18. Requête à joindre au Mémoire du Comte de Cagliostro. De l'imprimerie de Lottin, Mai 1786 8 pages. 19. Arrêt du Parlement du 31 mai 1786. A Paris, de l'imprimerie de Caude Simon, 1786 20 pages. Soit un ensemble de 19 pièces imprimées au format in-4. 2 volumes in-4 (24,5 x 18,5 cm), reliures pleine basane fauve de l'époque, dos à nerfs, pièces de titre et tomaison de maroquin vert. Reliure solides avec quelques petits défauts d'usage (coiffes, coins, épidermures sur les plats, petites galeries de vers). Intérieur du premier volume très frais. Le deuxième volume présente des mouillures marginales claires sans gravité (l'intégrité du papier n'est pas touchée). Collationné complet des pièces énumérées. Les pièces imprimées qui ne comportent pas de page de titre ne doivent pas en avoir.‎


‎Résumé de l'affaire : L'enfance de la comtesse de La Motte avait été des plus misérables. Depuis Henri II, la lignée était descendue au plus bas. Son père avait épousé une paysanne, qu’il laissa bientôt veuve. Jeanne était envoyée mendier sur les chemins par sa mère, en demandant « la charité pour une pauvre orpheline du sang des Valois ». Une dame charitable, la bonne marquise de Boulainvilliers, étonnée par cette histoire, prit des renseignements, et vérifications faites, entreprit les démarches pour lui obtenir une pension du roi, et lui fera donner une bonne éducation dans un couvent situé près de Montgeron. En 1780, Jeanne épouse à Bar-sur-Aube, un jeune officier d’apparence fort recommandable, Nicolas de La Motte, qui sert dans les gardes du corps du comte d’Artois, second frère du roi. Le ménage, peu après, se délivre de sa propre autorité le titre de comte et comtesse de La Motte. Jeanne ne se fait plus désormais appeler que comtesse de La Motte-Valois. À cette date, elle fait un voyage à Saverne, rejoindre Mme de Boulainvilliers qui lui présente son ami le cardinal Louis de Rohan-Guéménée, auquel elle fait appel financièrement pour sortir de la misère avec laquelle elle continue de se débattre plus ou moins. C’est là aussi qu’elle rencontre le mage Giuseppe Balsamo, qui se fait appeler comte de Cagliostro. Celui-ci gravite aussi autour du cardinal de Rohan, en lui soutirant de l’argent en échange de prétendus miracles. Il changerait, entre autres, le plomb en or et la silice en diamant ! Profitant de ce que Versailles est largement accessible au public, Mme de La Motte tente de se mêler à la Cour. Elle parvient à convaincre le cardinal qu’elle a rencontré la reine Marie-Antoinette et qu’elle en est même devenue l’amie intime. Et l’amant de Mme de La Motte, Marc Rétaux de Villette (un ami de son mari), possédant un utile talent de faussaire, imite parfaitement l’écriture de la reine. Il réalise donc pour sa maîtresse de fausses lettres signées Marie-Antoinette de France (alors qu’elle ne signait, bien sûr, que Marie-Antoinette, les reines de France ne signaient que de leur prénom, et en tout état de cause, Marie-Antoinette n’était pas de France mais de Lorraine d’Autriche...). La comtesse va ainsi entretenir une fausse correspondance, dont elle est la messagère, entre la reine et le cardinal dont le but serait de les réconcilier. La reine et le cardinal ont, en effet, un vieux contentieux : en 1773 le cardinal, qui était alors ambassadeur de France à Vienne, s’était aperçu que l'Impératrice Marie-Thérèse, la mère de Marie-Antoinette, jouait un double jeu et préparait en sous main le démantèlement de la Pologne, de concert avec la Prusse et la Russie. Il avait écrit une lettre à Louis XV pour l’en avertir, lettre qui avait été détournée par le duc d’Aiguillon, ministre des Affaires Étrangères, qui l’avait remise à la comtesse du Barry, favorite de Louis XV, détestée par Marie-Antoinette. La comtesse l’avait lue publiquement dans un dîner, et circonstance aggravante, le ton de cette lettre était ironique et très irrespectueux envers l’Impératrice (le cardinal la dépeignait notamment, « tenant d’une main un mouchoir pour essuyer les larmes qu’elle versait à propos du démantèlement de la Pologne, et de l’autre main un couteau pour couper sa part du gâteau »...). D’autre part, la vie dissolue du cardinal à Vienne, ses dépenses effrénées, ses maîtresses affichées, ses parties de chasse fastueuses en tenue laïque, avaient scandalisé la pieuse Marie-Thérèse horrifiée de voir un représentant du Roi Très-Chrétien et surtout un prince de l’Eglise se comporter de cette façon. On l’avait même vu un jour couper à cheval une procession de la Fête-Dieu. L’Impératrice avait demandé à Versailles le rappel de cet ambassadeur peu convenable et l’avait obtenu. Depuis ces épisodes, la reine, fidèle à la mémoire de sa mère, était plus qu’en froid avec le cardinal. Ce dernier se désespérait de cette hostilité. La comtesse de La Motte fit espérer au cardinal un retour en grâce auprès de la souveraine. Ayant de gros besoins d’argent, elle commença par lui soutirer au nom de la reine 60 000 livres (en deux versements), qu’il était trop heureux d’accorder tandis que la comtesse lui fournissait des fausses lettres reconnaissantes, de plus en plus bienveillantes, de la reine, annonçant la réconciliation espérée, tout en repoussant indéfiniment les rendez-vous successifs demandés par le cardinal pour s’en assurer. Or, le comte de la Motte a très opportunément découvert qu’une prostituée, Nicole d’Oliva, opérant au Palais Royal, s’est forgé une jolie réputation due à sa ressemblance étonnante avec Marie-Antoinette. Ses clients l’ont d’ailleurs surnommée la petite reine. Mme de La Motte la reçoit et la convainc de bien vouloir, contre une généreuse somme, jouer le rôle d’une grande dame recevant en catimini un ami, dans le but de jouer un tour. Le 11 août 1784, le cardinal se voit donc enfin confirmer un rendez-vous au Bosquet de Vénus à onze heures du soir. Là, Nicole d’Oliva, déguisée en Marie-Antoinette, le visage enveloppé d’une gaze légère, l’accueille avec une rose et lui murmure un « Vous savez ce que cela signifie. Vous pouvez compter que le passé sera oublié ». Avant que le cardinal ne puisse poursuivre la conversation, Mme de La Motte apparaît, signalant que les comtesses de Provence et d’Artois, belles-soeurs de la reine, sont en train d’approcher. Ce contretemps abrège l’entretien. Le lendemain, le cardinal reçoit une lettre de la « reine », regrettant la brièveté de la rencontre. Le cardinal est définitivement conquis, sa reconnaissance et sa confiance aveugle en la comtesse de La Motte deviennent plus que jamais inébranlables. Jusqu’ici, la comtesse de la Motte se bornait, on le voit, à l’abus de confiance d’assez petite envergure. Mais, désormais toute-puissante sur l’esprit du cardinal, et jouant sur la réputation de passion de la reine pour les bijoux, Mme de La Motte va entreprendre le coup de sa vie, en escroquant cette fois le cardinal pour la somme fabuleuse de 1,6 million de livres. Le 28 décembre 1784, se présentant toujours comme une amie intime de la reine, elle rencontre le bijoutier qui lui montre le collier. Tout de suite elle imagine un plan pour entrer en sa possession. Elle déclare au joaillier qu’elle va intervenir pour convaincre la reine d’acheter le bijou, mais par le biais d’un prête-nom. De fait, le cardinal de Rohan reçoit bientôt une nouvelle lettre, toujours signée « Marie-Antoinette de France », dans laquelle la reine lui explique que ne pouvant se permettre d’acquérir ouvertement le bijou, elle lui fait demander de lui servir d’entremetteur, s’engageant à le rembourser en versements étalés dans le temps – quatre versements de 400 000 livres – et lui octroyant pleins pouvoirs dans cette affaire. En outre la comtesse s’est ménagé la complicité de Cagliostro, dont le cardinal est fanatique (il ira jusqu’à déclarer « Cagliostro est Dieu lui-même! »). Devant le cardinal, le mage fait annoncer par un enfant médium un oracle dévoilant les suites les plus fabuleuses pour le prélat s’il se prête à cette affaire. La reconnaissance de la reine ne connaîtra plus de bornes, les faveurs pleuvront sur la tête du cardinal, la reine le fera nommer par le roi premier ministre. Le 1er février 1785, convaincu, le cardinal signe les quatre traites et se fait livrer le bijou qu’il va porter le soir même à Mme de La Motte à Versailles. Devant lui, elle le transmet à un prétendu valet de pied portant la livrée de la reine (qui n’est autre que Rétaux de Villette). Pour avoir favorisé cette négociation, l’intrigante bénéficiera même de cadeaux du joaillier. Immédiatement les escrocs ont démonté le collier et commencé à revendre les pierres. Rétaux de Villette a quelques ennuis en négociant les siennes. Leur qualité est telle, et, pressé par le temps, il les négocie si en-dessous de leur valeur, que des diamantaires juifs soupçonnent le fruit d’un vol et le dénoncent. Il parvient à prouver sa bonne foi et part à Bruxelles vendre ce qui lui reste. Le comte de La Motte part de son côté proposer les plus beaux diamants à deux bijoutiers anglais de Londres. Ceux-ci, pour les mêmes raisons que leurs collègues israélites, flairent le coup fourré. Ils envoient un émissaire à Paris: mais aucun vol de bijoux de cette valeur n’étant connu, ils les achètent, rassurés. Les dernières pierres sont donc vendues à Londres. Pendant ce temps, la première échéance est attendue par le joaillier et le cardinal pour le 1er août. Toutefois, l’artisan et le prélat s’étonnent de constater qu’en attendant, la reine ne porte pas le collier. Mme de La Motte les assure qu’une grande occasion ne s’est pas encore présentée, et que d’ici-là, si on leur parle du collier, ils doivent répondre qu’il a été vendu au sultan de Constantinople. En juillet cependant, la première échéance approchant, le moment est venu pour la comtesse de gagner du temps. Elle demande au cardinal de trouver des prêteurs pour aider la reine à rembourser. Elle aurait, en effet, du mal à trouver les 400 000 livres qu’elle doit à cette échéance. Mais le bijoutier va précipiter le dénouement. Ayant eu vent des difficultés de paiement qui s’annoncent, il se rend directement chez la première femme de chambre de Marie-Antoinette, Mme Campan, et évoque l’affaire avec elle. Celle-ci tombe des nues et naturellement va immédiatement rapporter à la reine son entretien avec Boehmer. Marie-Antoinette, pour qui l’affaire est incompréhensible, charge le baron de Breteuil, ministre de la Maison du Roi, de tirer les choses au clair. Le baron de Breteuil est un ennemi du cardinal de Rohan. Découvrant l’escroquerie dans laquelle le cardinal est impliqué, il se frotte les mains, et compte bien lui donner toute la publicité possible. La prétendue comtesse, sentant les soupçons, s’est entre-temps arrangée pour procurer au cardinal un premier versement de 30 000 livres. Mais ce versement, d’ailleurs dérisoire, est désormais inutile. L’affaire va éclater aux yeux de la Cour ébahie. Le roi est prévenu le 14 août. Le 15 août, alors que le cardinal – qui est également grand-aumônier de France – s’apprête à célébrer en grande pompe la messe de l'Assomption dans la chapelle de Versailles, il est convoqué dans les appartements du roi. Il se voit sommé d’expliquer le dossier constitué contre lui. Le naïf prélat est atterré de comprendre qu’il a été berné depuis le début par la comtesse de La Motte. Il envoie chercher les lettres de la «reine». Le roi explose: « Comment un prince de la maison de Rohan, grand-aumônier de France, a-t-il pu croire un instant à des lettres signées Marie-Antoinette de France! ». La reine ajoute: « Et comment avez-vous pu croire que moi, qui ne vous ai pas adressé la parole depuis 15 ans, j’aurais pu m’adresser à vous pour une affaire de cette nature ? ». Le cardinal tente de s’expliquer. « Mon cousin, je vous préviens que vous allez être arrêté. », lui dit le roi. Le cardinal supplie le roi de lui épargner cette humiliation, il invoque la dignité de l’Église, le souvenir de sa cousine la comtesse de Marsan qui a élevé Louis XVI. Le roi est assurément ébranlé par cet appel à la clémence, mais se reprend devant les larmes de la reine. Il se retourne vers le cardinal: « Je fais ce que je dois, et comme roi, et comme mari. Sortez. » (Cf. Funck-Brentano, op. cit.) Le cardinal quitte le cabinet du roi et repasse, chancelant et « pâle comme la mort », dans la galerie des Glaces. Au moment où le cardinal paraît, le baron de Breteuil lance : « Qu’on arrête Monsieur le cardinal ! ». La stupéfaction et le scandale sont immenses. Le cardinal est emprisonné à la Bastille. Il commence immédiatement à rembourser les sommes dues, en vendant ses biens propres, dont son château de Coupvray (à la fin du XIXe siècle, les descendants de ses héritiers continueront de rembourser sporadiquement par fractions les descendants du joaillier). La comtesse de La Motte est arrêtée, son mari s’enfuit à Londres avec les derniers diamants, Rétaux de Villette étant déjà en Suisse. On interpelle aussi Cagliostro et Nicole d’Oliva. Le roi laisse au cardinal le choix de la juridiction qui aura à se prononcer sur son cas: ou bien s’en remettre directement au jugement du roi, ou être traduit devant le Parlement de Paris. Ce qui s’avère fort malhabile de la part de Louis XVI: le cardinal décidant de mettre l’affaire dans les mains du Parlement qui est toujours, plus ou moins, en fronde contre l’autorité royale. Le 22 mai 1786, le procès s’ouvre devant le Parlement, qui le 30 rend son verdict. Le cardinal est acquitté. La prétendue comtesse de La Motte, condamnée à la prison à perpétuité à la Salpétrière, après avoir été fouettée et marquée au fer rouge sur les deux épaules du « V » de « voleuse » (elle se débattra tant que l’un des « V » sera finalement appliqué sur son sein). Son mari est condamné aux galères à perpétuité par contumace, et Rétaux de Villette est banni. Enfin, Nicole d’Oliva et Cagliostro sont mis hors de cause, Cagliostro étant cependant invité à quitter le territoire français dans les plus brefs délais. Marie-Antoinette est au comble de l’humiliation. Elle prend l’acquittement du cardinal comme un camouflet. De la part des juges, cet acquittement signifie qu’on ne saurait tenir rigueur au cardinal d’avoir cru que la reine lui envoyait des billets doux, lui accordait des rendez-vous galants dans le parc de Versailles et achetait des bijoux pharaoniques par le biais d’hommes de paille en cachette du roi. C’était sous-entendre que de telles frasques n'auraient rien eu d'invraisemblable de la part de la reine. Et c’est bien dans cet esprit que le jugement fut rendu, et pris dans l’opinion. La reine obtient donc du roi qu’il exile le cardinal de Rohan à l'abbaye de la Chaise-Dieu, l’une des abbayes en commende du cardinal, après l’avoir démis de son poste de grand aumônier. Il restera trois mois dans cette abbaye, après quoi il ira sous des cieux plus cléments, à l’abbaye de Marmoutier près de Tours. Ce n’est qu’au bout de trois ans, le 17 mars 1788, que le roi l’autorisera à retrouver son diocèse de Strasbourg. On ne saurait mieux résumer le résultat de cette affaire que par l'exclamation d'un magistrat du Parlement de Paris au lendemain du verdict : "Un cardinal escroc, la reine impliquée dans une affaire de faux ! Que de fange sur la crosse et le sceptre ! Quel triomphe pour les idées de liberté !"... Bien que Marie-Antoinette ait été, d’un bout à l’autre, absolument étrangère à toute cette affaire, l’opinion publique ne voulut pas croire à l’innocence de la reine. Accusée depuis longtemps de participer, par ses dépenses excessives, au déficit du budget du royaume, elle subit à cette occasion une avalanche d’opprobres sans précédent. Les libellistes laissèrent libre cours aux calomnies dans des pamphlets où la reine se faisait offrir des diamants pour prix de ses amours avec le cardinal. Bien pire, Mme de la Motte, parvenue à s'évader de La Salpêtrière, publie à Londres un immonde récit, dans lequel elle raconte sa liaison avec Marie-Antoinette, la complicité de celle-ci depuis le début de l'affaire et jusqu'à son intervention dans l'évasion. Par le discrédit qu'il jeta sur la Cour dans une opinion déjà très hostile, ce scandale aura indirectement sa part de responsabilités dans la chute de la royauté quatre ans plus tard et dans le déclenchement de la Révolution. "Cet évènement me remplit d'épouvante", écrit Goethe dans sa correspondance, "comme l'aurait fait la tête de Méduse". Peu après, développera-t-il : "Ces intrigues détruisirent la dignité royale. Aussi l’histoire du collier forme-t-elle la préface immédiate de la Révolution. Elle en est le fondement...", (Cf. Le Grand Cophte (1790), pièce inspirée à Goethe par l’histoire de Cagliostro). L'ensemble des pièces imprimées relatives à l'affaire du collier ont fait l'objet de tirages au format in-8 et in-4. Les pièces imprimées au format in-4 sont les plus recherchées et forme une collection intéressante. Bon exemplaire de cet ensemble relatif à l'affaire du collier de la reine Marie-Antoinette.‎

Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

Phone number : 06 79 90 96 36

EUR1,350.00 (€1,350.00 )

‎LEMAIGRE-DUBREUIL, Léon ; Collectif‎

Reference : 64741

(1840)

‎Archives de l'Affaire des Moëres [ Litiges faisant suite à la création des polders près de Dunkerque - Contient ] : Dossier sous chemise usagée intitulée 2e liasse 3e, contenant nombreux imprimés relatifs à l'affaire dont : "Observations pour les Héritiers Quenedey et les héritiers Tupigny, intimés et incidemment appelants contre M. et MMe Boucher et Consorts, 1845", "Observations pour le général Talon, les héritiers de Pestre, M. et Madame Boucher, contre les héritiers Quenedey, Tupigny et de Puysegur, Imprimerie et Lithographie de Maulde et Renou, Paris, 1846", "Conclusions pour M. et MMe Boucher, le Général Talon et Consorts, contre les héritiers Chastenet et de Puysegur, les Héritiers Quenedey, les Héritiers Tupigny, Imprimerie et Lithographie de Maulde et Renou, Paris, 1845", "Gazette des Tribunaux 1844", etc et documents manuscrits ; Dossier sous chemise intitulé "P. M et Mad. Boucher Contre M. Guillemain" contenant nombreux documents manuscrits ; Dossier sous chemise intitulé "P. M Minard Contre S. Bierge et autres" contenant nombreux documents manuscrits ; Dossier sous chemise intitulé "Affaire Boucher contre Bailly Titres" contenant nombreux documents manuscrits et imprimés (Journal général d'affiches) ; Dossier sous chemise intitulé "P. Bernard contre de Puysegur et Autres" contenant divers documents manuscrits ; Dossier sous chemise intitulé "P. Bernard contre S. et De Bouher" contenant divers documents manuscrits ; Dossier sous chemise intitulé "Moëres Affaire Kervagault" contenant divers documents manuscrits ; Dossier sous chemise intitulé "Affaire des Moëres" contenant de nombreux documents manuscrits ; Dossier sous chemise intitulé "Affaire Desmoëres" contenant divers documents manuscrits et un imrimé ; Fort dossier sous chemise usagée intitulé "Affaire des Moëres 2e liasse P. Boucher contre Bailly Quenedey et Autres" contenant de nombreux documents manuscrits ; Important ensemble non classé de documents manuscrits, imprimés et copies d'actes divers dont Acte daté du 4 septembre 1779 évoquant la copropriété des Seigneuries et Terres des Moëres par les sieurs d'Hérouville et de Galtier, dossier manuscrit de 24 ff. exposant en détail la décision du Conseil de 1842 (avec très clair exposé préliminaire des faits), Manuscrit de 10 ff. daté du 29 janvier 1779 : "Procuration par les co-propriétaires des Moëres, par indivis pour le parts et portions détaillées et énoncées en un Etat annexé à la présente, portant pouvoirs irrévocables de faire la rétrocession au gouvernement des lacs des grandes et petites moëres pour en faire une nouvelle concession à la concession Vendermey" ‎

‎Archives de l'Affaire des Moëres [ Litiges faisant suite à la création des polders près de Dunkerque - Contient : ] (Dimension global de l'ensemble d'environ 30 x30 x 25 cm) : Dossier sous chemise usagée intitulée 2e liasse 3e, contenant nombreux imprimés relatifs à l'affaire dont : "Observations pour les Héritiers Quenedey et les héritiers Tupigny, intimés et incidemment appelants contre M. et MMe Boucher et Consorts, 1845", "Observations pour le général Talon, les héritiers de Pestre, M. et Madame Boucher, contre les héritiers Quenedey, Tupigny et de Puysegur, Imprimerie et Lithographie de Maulde et Renou, Paris, 1846", "Conclusions pour M. et MMe Boucher, le Général Talon et Consorts, contre les héritiers Chastenet et de Puysegur, les Héritiers Quenedey, les Héritiers Tupigny, Imprimerie et Lithographie de Maulde et Renou, Paris, 1845", "Gazette des Tribunaux 1844", etc et documents manuscrits ; Dossier sous chemise intitulé "P. M et Mad. Boucher Contre M. Guillemain" contenant nombreux documents manuscrits ; Dossier sous chemise intitulé "P. M Minard Contre S. Bierge et autres" contenant nombreux documents manuscrits ; Dossier sous chemise intitulé "Affaire Boucher contre Bailly Titres" contenant nombreux documents manuscrits et imprimés (Journal général d'affiches) ; Dossier sous chemise intitulé "P. Bernard contre de Puysegur et Autres" contenant divers documents manuscrits ; Dossier sous chemise intitulé "P. Bernard contre S. et De Bouher" contenant divers documents manuscrits ; Dossier sous chemise intitulé "Moëres Affaire Kervagault" contenant divers documents manuscrits ; Dossier sous chemise intitulé "Affaire des Moëres" contenant de nombreux documents manuscrits ; Dossier sous chemise intitulé "Affaire Desmoëres" contenant divers documents manuscrits et un imrimé ; Fort dossier sous chemise usagée intitulé "Affaire des Moëres 2e liasse P. Boucher contre Bailly Quenedey et Autres" contenant de nombreux documents manuscrits ; Important ensemble non classé de documents manuscrits, imprimés et copies d'actes divers dont Acte daté du 4 septembre 1779 évoquant la copropriété des Seigneuries et Terres des Moëres par les sieurs d'Hérouville et de Galtier, dossier manuscrit de 24 ff. exposant en détail la décision du Conseil de 1842 (avec très clair exposé préliminaire des faits), Manuscrit de 10 ff. daté du 29 janvier 1779 : "Procuration par les co-propriétaires des Moëres, par indivis pour le parts et portions détaillées et énoncées en un Etat annexé à la présente, portant pouvoirs irrévocables de faire la rétrocession au gouvernement des lacs des grandes et petites moëres pour en faire une nouvelle concession à la concession Vendermey" ‎


‎Importantes archives relatives aux litiges suscités par la création de la société des Moëres,provenant du fonds de l'avocat et avoué Léon Lemaigre-Dubreuil. Par lettres patentes de 1758 et 1760, le comte d'Hérouville avait obtenu du roi de France et de l'impératrice d'Autriche la concession du dessèchement des marais des Moëres situés dans la région de Dunkerque. Aujourd'hui situés à cheval entre la France et la Belgique, unique polder français transfrontalier, les Moëres constituent le point le plus bas de toutes les zones gagnées sur la mer en France. Suite à la dissolution de la société originelle en 1776, le flou des dispositions originelles et notamment le fait que la quantité de terrain revenant à M. Antoine de Ricouart Comte d'Hérouville n'ait pas été clairement fixée fut à l'origine de litiges prolongés et inextricables. M. d'Hérouville apportait en effet dans l'indivision le surplus des terres qui lui étaient restées après les aliénations qu'il avait consenties, mais l'importance de ce surplus n'était pas exactement fixée. Surtout, afin de se procurer des fonds, M. d'Hérouville fit des ventes à divers hommes d'affaire, s'engageant à leur fournir des terres défrichées, mais ses besoins étaient si urgents que quoiqu'il n'eut reçu en propriété que 2839 mesure, il en aliéna 3780, soit un déficit de 941 mesures qu'il se flattait d'acquérir, mais cette espérance ne fut réalisée qu'en partie. On notera que le Duc de Chaulnes et le Marquis de Vintimille faisaient alors partie des associés, et que Madame de Puységur est la propre fille du Comte d'Hérouville. Quant aux héritiers Quenedey, ils sont très certainement apparenté au peintre Quenedey des Riceys. La plupart des documents s'étalent sur une période allant de 1825 à 1846, mais certains sont plus anciens et remontent jusqu'en 1779. ‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎Collectif‎

Reference : R300290781

(1994)

ISBN : 2867461103

‎Archives Juives, revue d'histoire des juifs de France - n°27/1 1er sem. 1994 - Dossier : Les juifs et l'affaire Dreyfus - Les officiers juifs et l'affaire - Theodor Herzl et l'affaire Dreyfus - Un homme politique face à l'affaire : le cas de Ferdinand Dre‎

‎Liana Levi/Archives Juives. 1994. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 126 pages - quelques photos en noir et blanc dans le texte. 2e plat plié.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Dossier : Les juifs et l'affaire Dreyfus - Les officiers juifs et l'affaire - Theodor Herzl et l'affaire Dreyfus - Un homme politique face à l'affaire : le cas de Ferdinand Dreyfus - Une mutation politique pendant l'affaire Dreyfus, Mécislas Golberg en 1898-1899 : juif polonais, démocrate, libertaire, sioniste - Les effets de l'affaire Dreyfus en Algérie - Alphonse Lévy et l'image du juif en France au temps de l'affaire Dreyfus (1895-1902) - Le monument Henry ou le chemin français du désastre.. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎TRARIEUX (Ludovic).‎

Reference : 18417

‎CINQ PLAIDOIRIES.L'Union Générale. - l'Affaire Chambige. - Le procés Raynal. - Le procés de la Ligue des Droits de l'Homme. - Le procés de Gyp.‎

‎ Paris, Société Nouvelle de Librairie & d'Edition, 1903, 1 demi chagrin, dos à nerfs, tête jaspée, couverture conservée. in-8 de XVI-309-(2) pages ; ‎


‎Affaire de la banque "Union Générale": En 1882, cette banque fait faillite, 4 milliard de francs partent en fumée. Ce krach est le résultat d'une lutte entre Rothschild, les financiers, les politiciens concervateurs et le clergé. Eugène Bontoux, le directeur de la banque fuit à l'étranger pour éviter la prison. Ce krach a été regardé par ses contemporains comme une lutte politique entre une droite conservatrice et les ecclésiastiques contre la gauche libérale. Zola s'est inspiré de cet évènement pour son roman "l'Argent".Affaire Chambige: Crime passionel jugé devant la Cours d'Assise de Constantine (Algérie) en 1888. La victime aurait été hypnotisé par son meurtrier. Cette affaire, révèle un profonde intrication entre les sciences psychologiques, la criminologie et la littérature de l'époque.Le procés Raynal-Denayrouse: Louis Denayrouse, député de l'Aveyron est traduit devant la cour d'assise de Bordeaux pour diffamation par l'ancien ministre David Raynal. Affaire politico-financière ou sont mélés le banquier Rothschild, la Compagnie de Panama, sur fond de calomnie, corruption, diffamation, antisémitisme et chantage politique. Cet affaire fait partie de ce cycle de dénonciation qui atteint son apogée avec l'Affaire Dreyfus. Denayrouse sera condamné à 3 mois de prison.Procés de la Ligue des Droits de l'Homme: Le biologiste Emile Duclaux, collaborateur et disciple de Pasteur, est accusé d'être membre d'une association interdite "la Ligue des Droits de l'Homme", dont il est un des fondateurs. Association créée lors de l'Affaire Dreyfus, pour défendre le capitaine Dreyfus. A travers l'accusé c'est la Ligue des Droits de l'Homme qui est visée par les antisémites de l'époque, pour la position qu'elle a prise dans l'Affaire Dreyfus. Procés de Gyp: Violemment antisémite et antidreyfusarde, l'ecrivain Gyp (madame Martel), est accusé d'avoir publié des écrits diffamatoires contre Ludovic Trarieux, ancien Garde des Sceaux et instigateur de la révision du procés du capitaine Dreyfus. ‎

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

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EUR120.00 (€120.00 )

‎SAUVAITRE, Louis ; Anonyme ; [ FAURE-DECAMPS Veuve Edouard DENTU, Léonie ]‎

Reference : 44462

(1884)

‎[ Remarquables archives réunissant 4 pièces manuscrites relatives au litige opposant l'héritière de la Librairie Edouard Dentu, sa veuve Louise Léonie Faure-Decamps, au premier commis d'Edouard : M. Louis Sauvaître ] I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884 ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884 ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884 [ Mention des sommes versées à de nombreux auteurs dont Victor Tissot, Henri Bataille, Alfred Assollant, Catulle Mendès, Allard (pour "L'araignée rose"), Hector Malot (6600 francs pour "Marichette"), Robert Halt, de Gastyne, Pierre Véron, Ponson du Terrail, Xavier de Montépin, Ferdinand du Boisgobey, Henri de Bornier, Alphonse Daudet (5090 fr. en compte de droits d'auteur)] ; IV : Constat du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître : [ Très important dossier de 22 pp. in-folio détaillant auteur par auteur les accusations pour abus de pouvoir visant Sauvaître : "Assollant : Lettre du 7 septembre 1885. M. Sauvaître n'en a donné connaissance à personne et a engagé l'affaire sans mandat. - Auguste Barbier : Lemerre 1er mai 1884. Hons-Olivier 5 mai 1884, demandant le droit de reproduction de pièces de poésies de Barbier. Lettre gardées et vraisemblablement non répondues. [...] Biard : 2 et 26 août 1884. Répondu par Sauvaître qui a traité en dehors de Mme Dentu pour impression et vente d'une brochure, et encaissé 270 fr. de provisions sans ouvrir un compte spécial. [...] Bourcard : correspondance pour la réception et l'impression compte à demi d'un volume Estampes au XVIIIe siècle publications onéreuses pour la maison. [...] Champfleury : Au lendemain de la mort de Dentu cet auteur réclame des comptes et ses lettres restant sans réponse, même recommandé, il fait intervenir le Comité de la Société des Gens de Lettres. Depuis cette affaire, Sauvaître lui fait attendre un an et demi la réimpression de divers volumes, entre autres l'Histoire de l'Imagerie Populaire et la publication de plusieurs annoncés depuis longtemps, tels que Le Musée secret de la Caricature, etc. Tous ces faits et toute cette correspondance restée entre les mains de Sauvaître n'ont jamais été communiqués à Mme Dentu [...] Claretie : Correspondance personnelle avec Sauvaître restée ignorée de Mme Dentu et de ses représentants, ayant trait aux mises en vente d'ouvrages inédits ou réimprimés, à des modifications aux traitées, etc. M. Claretie a fait faire des démarches par M. Decaux, éditeur, depuis le renvoi de Sauvaître, pour obtenir la résiliation amiable de son traité, prétendant qu'il n'est plus lié depuis la mort de Dentu : il a refusé de livrer à l'impression son dernier roman, "Succession Charvet", déjà paru dans l'Illustration, sous prétexte que la qualité semi-officielle lui interdit actuellement de publier un ouvrage qui a le caractère d'une satire politique ! Se référer pour éclaircir ce point au rôle douteux joué par l'intermédiaire de M. Claretie, Decaux, tant en cette affaire que celle des Scandales de Lundi et de son compte de dépôt chez Dentu, ainsi qu'à propos de l'édition de romans à 60 centimes [etc...] Contentieux : Calmann-Lévy : Réclamation relative au titre d'un volume de Mme Carette, "L'Outrage", 9 mai 1885. M. Sauvaître n'en a rien dit à personne est a dû payer 148 fr. à Calmann. Recours contre lui. Rouveyre : même date. Réclamation concernant le titre de Montépin, "Le Rastaquouère", et réponse insolente de M. Sauvaître, sans autorisation [ etc... ] Alphonse Daudet : Lettres de M. Hetzel se refusant à indemniser Mme Dentu pour la publication de Tartarin de Tarascon, faite au mépris de tout droit. M. Sauvaître a laissé sans réponse la dernière, datée du 4 février 1885, trouvée dans le volume d'Hetzel. M. Daudet a fait interdire la publication du Tartarin illustré, qui devait paraître en 1886, et dont les illustrations ont été payées à M. Jeanniot, dont M. Daudet a approuvé le dessin. Cette affaire est en suspens depuis trois ans bientôt, et M. Hippeau en a rédigé le prospectus en juillet 1885, M. Sauvaître s'étant engagé à le lancer dans la saison d'automne. M. Daudet a négocié avec M. Sauvaître la rupture du traité de Goncourt et s'est entremis dans diverses démarches dont l'objet était de procurer à la maison Charpentier des avantages au détriment des intérêts et en violation du droit de Mme Dentu [...] Debay : les ouvrages de cet auteur forment une section très important du catalogue Dentu, et leur vente est toujours très fructueuse et constante. La correspondance de M. Debay avec Sauvaître laisse voir des négligences dans le terme des comptes et dans la publication des éditions de cet auteur [...] Dubut de Laforest : grave affaire qui, intervenant après tant d'autres, a déterminé le renvoi de M. Sauvaître, aussitôt la citation du juge d'instruction à propos de la publication du "Gaga". [...] Eden Théâtre : Le traité d'annonce pour le rideau de scène a été signé par M. Sauvaître [...] Ferdinand Fabre : une note de cet auteur portant engagement de retirer de la librairie à des dates déterminées les six volumes qui appartiennent à la maison. En vertu de quel pouvoir M. Sauvaître a-t-il conclu un pareil arrangement [...] Mme Fould : Un volume, "Le Sphinx des Perles", était en manuscrit au moment de la prise de possession de Mme Dentu. M. sauvaître s'est permis de le rendre, par l'entremise d'Olympe Audouard, prétendant que la veuve Dentu ne voulait pas le publier. Ce n'était pas vrai : elle n'en savait pas le premier mot. [...] Gaboriau : en juin 1895, M. Sauvaître se permet de déchirer les traités avantageux pour la reproduction de romans de cet auteur et de priver de ses bénéfices la librairie. [...] Galopin : pour le livre "Le Parfum de la femme", M. Sauvaître écrit à l'auteur [...] qui lui offre 40 centimes par volume, condition supérieure à celle des traités ordinaires .[...] De Goncourt : M. Sauvaître s'est pressé de rompre le traité qui liait cet auteur, pour la série des "Actrices du XVIIIe siècle". La lettre du 24 octobre 1884, citée par Goncourt, donne à ce dernier le droit de réimprimer ailleurs. De quel droit ? Pourquoi ce dommage pour la maison et sans consulter même le traité, dont M. Faure avait seul l'interprétation et le dépôt ? Recours formel contre Sauvaître ! [...] Guides Dentu : ... " Dommages à la maison alors que cette publication promettait de réaliser une somme de bénéfices considérables." [...] Abel Hermant : recommandé par M. Alphonse Daudet, cet auteur a publié deux livres, "M. Rabosson" et "la Mission de Cruchod", dont les manuscrits ont été livrés à l'impression par M. Sauvaître sans avoir été mis en lecture. [...] Lorédan-Larchey : réclamation par le canal de la Société des gens de lettres, 1er juillet 1895, restée sans réponse. [...] Malot : depuis la rupture du traité avec cet auteur M. Sauvaître a traité seul la réimpression de ces ouvrages et conservé de nombreux documents sans lesquels Mme Dentu ne pouvait en rien être au courant des affaires le concernant,... [...] Catulle Mendès : nombreuses lettres à Sauvaître qui se mêle sans cesse des affaires de cet auteur, lequel un moment donné en vient à lui dire : Si mon traité ne vous convient pas, rompez-le vous-même. [...] Montépin : c'est dans une lettre de cet auteur qu'on trouve la trace d'une opération entamée par M. Sauvaître pour la publication d'une série de romans bon marché et sur laquelle il n'a jamais voulu s'expliquer vis-à-vis de Mme Dentu [...] Ponson du Terrail : conflits occasionnés par les agissements de Sauvaître entre la veuve et la belle-soeur de Ponson du Terrail [...] Société des Gens de Lettres [ idem...] Victor Tissot : nombreuses lettres gardées et répondues par M. Sauvaître, qui semble avoir fait tout son possible pour brouiller cet auteur avec Mme Dentu. Il a même dépassé la mesure en s'efforçant de rompre le traité avec cet auteur pour la publication et la collection des chefs-d'oeuvre à 1 fr."‎

‎4 documents in-4 et in-folio à savoir : I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884, acte notarié de 4 feuillets in-4 signé du Notaire Duluard ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884, acte notarié de 2 feuillets in-4 signé du notaire Duluard ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884, 1 dossier in-folio de 10 feuillets sous chemise, tampon de copie conforme du commissaire de police daté du 7 mai 1886.; IV : Constat manuscrit du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître, 14 feuillets in-folio dont 23 pp. sont rédigés, manifestement par le Conseil juridique de Léonie Faure-Decamps, Veuve Decamps. Détail de la Notice : I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884 ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884 ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884 [ Mention des sommes versées à de nombreux auteurs dont Victor Tissot, Henri Bataille, Alfred Assollant, Catulle Mendès, Allard (pour "L'araignée rose"), Hector Malot (6600 francs pour "Marichette"), Robert Halt, de Gastyne, Pierre Véron, Ponson du Terrail, Xavier de Montépin, Ferdinand du Boisgobey, Henri de Bornier, Alphonse Daudet (5090 fr. en compte de droits d'auteur)] ; IV : Constat du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître : [ Très important dossier de 22 pp. in-folio détaillant les accusations pour abus de pouvoir visant Sauvaître, auteur par auteur : "Assollant : Lettre du 7 septembre 1885. M. Sauvaître n'en a donné connaissance à personne et a engagé l'affaire sans mandat. - Auguste Barbier : Lemerre 1er mai 1884. Hons-Olivier 5 mai 1884, demandant le droit de reproduction de pièces de poésies de Barbier. Lettre gardées et vraisemblablement non répondues. [...] Biard : 2 et 26 août 1884. Répondu par Sauvaître qui a traité en dehors de Mme Dentu pour impression et vente d'une brochure, et encaissé 270 fr. de provisions sans ouvrir un compte spécial. [...] Bourcard : correspondance pour la réception et l'impression compte à demi d'un volume Estampes au XVIIIe siècle publications onéreuses pour la maison. [...] Champfleury : Au lendemain de la mort de Dentu cet auteur réclame des comptes et ses lettres restant sans réponse, même recommandé, il fait intervenir le Comité de la Société des Gens de Lettres. Depuis cette affaire, Sauvaître lui fait attendre un an et demi la réimpression de divers volumes, entre autres l'Histoire de l'Imagerie Populaire et la publication de plusieurs annoncés depuis longtemps, tels que Le Musée secret de la Caricature, etc. Tous ces faits et toute cette correspondance restée entre les mains de Sauvaître n'ont jamais été communiqués à Mme Dentu [...] Claretie : Correspondance personnelle avec Sauvaître restée ignorée de Mme Dentu et de ses représentants, ayant trait aux mises en vente d'ouvrages inédits ou réimprimés, à des modifications aux traitées, etc. M. Claretie a fait faire des démarches par M. Decaux, éditeur, depuis le renvoi de Sauvaître, pour obtenir la résiliation amiable de son traité, prétendant qu'il n'est plus lié depuis la mort de Dentu : il a refusé de livrer à l'impression son dernier roman, "Succession Charvet", déjà paru dans l'Illustration, sous prétexte que la qualité semi-officielle lui interdit actuellement de publier un ouvrage qui a le caractère d'une satire politique ! Se référer pour éclaircir ce point au rôle douteux joué par l'intermédiaire de M. Claretie, Decaux, tant en cette affaire que celle des Scandales de Lundi et de son compte de dépôt chez Dentu, ainsi qu'à propos de l'édition de romans à 60 centimes [etc...] Contentieux : Calmann-Lévy : Réclamation relative au titre d'un volume de Mme Carette, "L'Outrage", 9 mai 1885. M. Sauvaître n'en a rien dit à personne est a dû payer 148 fr. à Calmann. Recours contre lui. Rouveyre : même date. Réclamation concernant le titre de Montépin, "Le Rastaquouère", et réponse insolente de M. Sauvaître, sans autorisation [ etc... ] Alphonse Daudet : Lettres de M. Hetzel se refusant à indemniser Mme Dentu pour la publication de Tartarin de Tarascon, faite au mépris de tout droit. M. Sauvaître a laissé sans réponse la dernière, datée du 4 février 1885, trouvée dans le volume d'Hetzel. M. Daudet a fait interdire la publication du Tartarin illustré, qui devait paraître en 1886, et dont les illustrations ont été payées à M. Jeanniot, dont M. Daudet a approuvé le dessin. Cette affaire est en suspens depuis trois ans bientôt, et M. Hippeau en a rédigé le prospectus en juillet 1885, M. Sauvaître s'étant engagé à le lancer dans la saison d'automne. M. Daudet a négocié avec M. Sauvaître la rupture du traité de Goncourt et s'est entremis dans diverses démarches dont l'objet était de procurer à la maison Charpentier des avantages au détriment des intérêts et en violation du droit de Mme Dentu [...] Debay : les ouvrages de cet auteur forment une section très important du catalogue Dentu, et leur vente est toujours très fructueuse et constante. La correspondance de M. Debay avec Sauvaître laisse voir des négligences dans le terme des comptes et dans la publication des éditions de cet auteur [...] Dubut de Laforest : grave affaire qui, intervenant après tant d'autres, a déterminé le renvoi de M. Sauvaître, aussitôt la citation du juge d'instruction à propos de la publication du "Gaga". [...] Eden Théâtre : Le traité d'annonce pour le rideau de scène a été signé par M. Sauvaître [...] Ferdinand Fabre : une note de cet auteur portant engagement de retirer de la librairie à des dates déterminées les six volumes qui appartiennent à la maison. En vertu de quel pouvoir M. Sauvaître a-t-il conclu un pareil arrangement [...] Mme Fould : Un volume, "Le Sphinx des Perles", était en manuscrit au moment de la prise de possession de Mme Dentu. M. Sauvaître s'est permis de le rendre, par l'entremise d'Olympe Audouard, prétendant que la veuve Dentu ne voulait pas le publier. Ce n'était pas vrai : elle n'en savait pas le premier mot. [...] Gaboriau : en juin 1895, M. Sauvaître se permet de déchirer les traités avantageux pour la reproduction de romans de cet auteur et de priver de ses bénéfices la librairie. [...] Galopin : pour le livre "Le Parfum de la femme", M. Sauvaître écrit à l'auteur [...] qui lui offre 40 centimes par volume, condition supérieure à celle des traités ordinaires .[...] De Goncourt : M. Sauvaître s'est pressé de rompre le traité qui liait cet auteur, pour la série des "Actrices du XVIIIe siècle". La lettre du 24 octobre 1884, citée par Goncourt, donne à ce dernier le droit de réimprimer ailleurs. De quel droit ? Pourquoi ce dommage pour la maison et sans consulter même le traité, dont M. Faure avait seul l'interprétation et le dépôt ? Recours formel contre Sauvaître ! [...] Guides Dentu : ... " Dommages à la maison alors que cette publication promettait de réaliser une somme de bénéfices considérables." [...] Abel Hermant : recommandé par M. Alphonse Daudet, cet auteur a publié deux livres, "M. Rabosson" et "la Mission de Cruchod", dont les manuscrits ont été livrés à l'impression par M. Sauvaître sans avoir été mis en lecture. [...] Lorédan-Larchey : réclamation par le canal de la Société des gens de lettres, 1er juillet 1895, restée sans réponse. [...] Malot : depuis la rupture du traité avec cet auteur M. Sauvaître a traité seul la réimpression de ces ouvrages et conservé de nombreux documents sans lesquels Mme Dentu ne pouvait en rien être au courant des affaires le concernant,... [...] Catulle Mendès : nombreuses lettres à Sauvaître qui se mêle sans cesse des affaires de cet auteur, lequel un moment donné en vient à lui dire : Si mon traité ne vous convient pas, rompez-le vous-même. [...] Montépin : c'est dans une lettre de cet auteur qu'on trouve la trace d'une opération entamée par M. Sauvaître pour la publication d'une série de romans bon marché et sur laquelle il n'a jamais voulu s'expliquer vis-à-vis de Mme Dentu [...] Ponson du Terrail : conflits occasionnés par les agissements de Sauvaître entre la veuve et la belle-soeur de Ponson du Terrail [...] Société des Gens de Lettres [ idem...] Victor Tissot : nombreuses lettres gardées et répondues par M. Sauvaître, qui semble avoir fait tout son possible pour brouiller cet auteur avec Mme Dentu. Il a même dépassé la mesure en s'efforçant de rompre le traité avec cet auteur pour la publication et la collection des chefs-d'oeuvre à 1 fr."‎


‎A la mort de son époux, le fameux éditeur Edouard Dentu, sa veuve Léonie Faure-Decamps s'efforça de remédier à une situation difficile. Mais elle fut confronté aux agissements de Louis Sauvaître, principal commis de son défunt mari, auquel elle avait confié l'administration du fonds. Ce dossier est remarquable en ce qu'il présente une version sinon impartiale, mais du moins approfondie, des relations des auteurs avec la Librairie Dentu au lendemain de la mort d'Edouard. La simple lecture des extraits que nous proposons suffira à donner une idée de la richesse de ces documents.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR2,200.00 (€2,200.00 )

‎[Angers, Maine-et-Loire, Beaupréau, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie.‎

Reference : 010845

‎[Angers, Maine-et-Loire, Beaupréau, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie.‎

‎[Angers, Maine-et-Loire, Beaupréau, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie. L.A.S., Angers, Angers, 9 thermidor an 8 [28 juillet 1800], 1p in-4. Bel entête avec mention « Liberté Egalité » et la devise « Respect aux personnes et aux propriétés » . Il est question des effectifs de gendarmerie à Beaupréau [écrit Beauprau]. Sympathique courrier entre deux protagonistes du fameux procès de Clément de Ris qui eut lieu à Angers et inspira Balzac pour son ouvrage Une ténébreuse affaire. [314]‎


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‎[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie.‎

Reference : 010729

‎[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie.‎

‎[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie. L.A.S., Angers, 16 fructidor an 6 [2 septembre 1798], 2p in-4. Bel entête avec mention « Respect aux personnes et aux propriétés ». A propos de l'arrestation de Joseph Goyer, originaire de Martigné Ferchaud, « déserteur des troupes de la république qui s'était évadé des prisons de Cholet où il avait déjà été incarcéré comme déserteur. » Il est question de poursuivre ceux qui lui ont donné asile et l'ont caché alors qu'ils savaient qu'il était déserteur. Il appelle à faire un exemple pour éviter les désertions. Goyer est alors détenu à la prison de la Rossignolerie à Angers. Belville mentionne que Goyer ne sortira de la prison que pour être conduit devant le conseil de guerre à Tours. Sympathique courrier entre deux protagonistes du fameux procès de Clément de Ris qui eut lieu à Angers et inspira Balzac pour son ouvrage Une ténébreuse affaire. [319] ‎


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‎[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie.‎

Reference : 010730

‎[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie.‎

‎[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie. L.A.S., Angers, 29 Messidor an 8 [18 juillet 1800], 2pœ in-4. Bel entête avec mention « Respect aux personnes et aux propriétés ». Intéressant courrier sur la répartition des gendarmes dans le département du Maine-et-Loire. Sympathique courrier entre deux protagonistes du fameux procès de Clément de Ris qui eut lieu à Angers et inspira Balzac pour son ouvrage Une ténébreuse affaire. [319] ‎


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‎[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie.‎

Reference : 010731

‎[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie.‎

‎[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie. L.A.S., Angers, Angers, 16 fructidor an 10 [3 septembre 1802], 1p in-4. Bel entête avec mention « République française ». Il est question d'un dénommé Beauveau qui s'est évadé des prisons de Poitiers avec cinq autres individus. Toutes les brigades de la compagnie de Belville sont donc prévenues qu'il fallait le rechercher activement. Belville prévient que l'évadé peut se faire passer pour fou. Sympathique courrier entre deux protagonistes du fameux procès de Clément de Ris qui eut lieu à Angers et inspira Balzac pour son ouvrage Une ténébreuse affaire. [319] ‎


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‎Lucien Moreau (1875-1932) militant royaliste de l'Action Française ‎

Reference : DMI-1068

(1927)

‎Passionnante lettre autographe signée à Léon DAUDET et Joseph Delest au moment de leur cavale et de la traque à travers la France suite à l'affaire Philippe Daudet en 1927 ‎

‎Lucien Moreau (1875-1932) militant royaliste de l'Action Française lettre autographe signée à Léon DAUDET et Joseph Delest 2 f. in-4, 4 p., [1927] Très importante lettre, explosive, rédigée pendant la traque de Léon Daudet et Joseph Delest du 10 juin au 3 août 1927, d'abord dans les locaux du journal l'Action Française, puis à la Prison de la Santé et enfin sur les routes et dans les demeures où ils se cachèrent pour échapper à la police, suite à leur condamnation à cinq mois de prison pour diffamation dans le cadre de l'affaire Philippe Daudet, fils de Léon DAUDET décédé en 1923 dans des circonstances encore bien mystérieuses aujourd'hui, sur fond de machination politique, les différentes composantes au coeur de l'événement — Léon DAUDET et l'Action Française, les milieux anarchistes et le gouvernement — se renvoient mutuellement la balle et les responsabilités. Joseph Delest, compagnon d'infortune de Léon DAUDET dans cette affaire, a rendu compte de cet épisode dans un livre intitulé Pour une grande cause : en prison et en liberté avec Léon DAUDET (Paris, Éditions du Capitole, 1928). Voyons ce qu'en dit précisément Lucien Moreau à Léon DAUDET, au coeur de la tourmente, dans cette longue lettre qui décrit toute la stratégie à l'oeuvre du camp Daudet pour sa réhabilitation et la réouverture du dossier Philippe Daudet dans des conditions de vraie justice : "Chers amis, Maurras me disait hier combien le temps vous paraît long et nous imaginons sans difficulté, sinon sans peine, tout ce qui vous manque là-bas, ce qui manquerait à n'importe qui à votre place et ce qui vous manque plus qu'à personne. Cela m'a pourtant fait davantage ruminer depuis hier, et je voudrais vous dire comment je vois la situation. Elle gêne certainement beaucoup le ministère. Cachés et les autres en prison, à la veille de l'anniversaire Jaurès, cela le préoccupe aussi exagérément que vous pouvez le penser. Depuis quatre ou cinq jours, on nous dit ou fait dire de divers côtés — parfois par des échos tout bénévoles, de bonne foi, qui ne se sentent pas manoeuvrés comme ils le sont pourtant — la situation est sans issue pour Daudet, le gouvernement n'à qu'à le laisser où il est, il n'y est guère plus libre qu'à la Santé, il se lassera. Mais la vérité nous parait tout autre : c'est pour le gouvernement que la situation est sans issue, s'il ne vous gracie ; et c'est pourquoi, sans ralentir les recherches (qui pourtant font preuve de son désir extrême de vous reprendre), il essaye de vous persuader et de persuader vos amis que c'est vous qui êtes "dans une impasse", — autre preuve du même désir animal qui jusqu'ici lui ôte toute lucidité, et l'enferre de plus en plus, et fait voir de plus en plus son impuissance, ce qui en même temps vous grandit, vous, Léon, plus fort que toutes les forces déployées par la police. Supposons maintenant que vous soyez découvert et puis. Devant l'opinion, c'est un revers — mais il reste que vous aurez fait durer plus d'un mois ce qui parait à tous un paradoxe — et la preuve de force donnée est à peine diminuée. Supposons que vous vous rendiez : cela serait un vrai désastre — à moins que le gouvernement n'accepte les conditions que Pujo a imaginé de lui poser : garanties à vous données quant à la reprise de l'affaire Philippe dans des conditions normales de vraie justice. A cette condition, vous pouvez vous rendre ; sans elle, je ne sais comment nous éviterions que ne se démoralisent tous les gens amis ou tièdes que passionne pour vous le fait que vous tenez, et que vous tenez si bien : suppression immédiate de tout le bénéfice de la belle reddition de la rue de Rome, de la belle réussite de la sortie de la Santé (qui a plu partout bien davantage encore, et n'a été discutée de personne du grand public). Il n'y a pas de doute à mes yeux, vous rendre, c'est un désastre, à moins que la condition "reprise de l'affaire Philippe" ne soit acceptée du gouvernement — auquel cas ce procès moral, et les risques dont vous le payez, vous grandissent encore. Comment en effet, pour nous, oublier ces risques ? Rentrer à la Santé ... d'abord, ces gens furieux d'avoir été bernés vous accordent-ils les mêmes conditions de vie ? On ferait, bien entendu, le cas échéant, toute la musique nécessaire —et aussi pour obtenir votre libération, cette fois de la volonté du gouvernement. On éviterait seulement de recourir aux conversations officieuses, qui n'ont servi qu'à nous amuser de promesses tout à fait illusoires — la dernière, comme les autres, en dépit de tout ce qu'ont prétendu ensuite, soit les menteurs eux-mêmes, qui l'avaient faite, soit les naïfs qui se plaisent à toujours opposé au fait arrivé le "might have been", même quand ce "might" dépend de la volonté d'ennemis lâches et sournois. Par le scandale public uniquement, on s'efforcerait cette fois de tout obtenir ; il faudrait écarter résolument tous délais que demanderaient des négociateurs ... on ne réussira pas tout de suite ; ce seront certainement des jours à patienter encore dans cette Santé déjà trop connue de vous. Alors, qu'est-ce que je conclus ? Il faudrait, chers amis, tenir encore où vous êtes, le plus possible, et au moins quelques jours de plus, — pour laisser le gouvernement réagir, et quant à l'anniversaire Jaurès, et quant à l'affiche que nous allons poser sur la reprise de l'affaire Philippe. La police sur les dents, les banderilles Barthou, ne sont pas pour le gouvernement un régime bien agréable. Ce régime prolongé quelques jours encore, par l'affaire Jaurès, plus les perspectives du procès Philippe — tout cela peut arracher à la lassitude une [non déchiffré] générale qui enfin vous rendrait à nous. Mais si cette [non déchiffré] n'est obtenue ? Alors, choisir le jour le plus opportun, et vous en aller au loin : l'essentiel étant (cela n'est pas impossible) de prendre la précaution de prouver que plus d'un mois vous avez bravé toutes gendarmeries de France ; j'ai pensé à un moyen qui ne serait pas mauvais, et Pujo trouvera sans doute mieux encore. Moyennant cette précaution, vous restez aux yeux de tous (ce qui est essentiel) celui qui fait ce qu'il veut, et quand il le veut". etc. Passionnant document, intime, au coeur de l'affaire Léon DAUDET qui chahuta la vie politico-journalistique français entre 1923 et 1927. ‎


Passionnante lettre autographe signée à Léon DAUDET et Joseph Delest au moment de leur cavale et de la traque à travers la France suite à l'affaire ... Passionnante lettre autographe signée à Léon DAUDET et Joseph Delest au moment de leur cavale et de la traque à travers la France suite à l'affaire ... Passionnante lettre autographe signée à Léon DAUDET et Joseph Delest au moment de leur cavale et de la traque à travers la France suite à l'affaire ...
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‎PALÉOLOGUE (Maurice).‎

Reference : 18160

(1955)

‎Journal de l'affaire Dreyfus. L'affaire Dreyfus et le Quai d'Orsay, 1894-1899.‎

‎ Plon, 1955, in-8°, iv-271 pp, broché, jaquette, bon état‎


‎"La publication posthume de ce journal présente un grand intérêt historique, car Maurice Paléologue était chargé au Quai d'Orsay de suivre l'affaire Dreyfus et il était en constants rapports avec les officiers du Service de renseignements. II se déclare certain que de 1886 à 1896 plusieurs officiers français ont alimenté l'ambassade d'Allemagne en documents confidentiels et il met en cause en termes voilés (pp. 156-159) un « officier d'un très haut grade » qui aurait occupé « durant plusieurs années des fonctions importantes au ministère de la Guerre ». Ces révélations tardives seraient évidemment plus probantes si elles étaient plus précises et surtout si les convictions intimes de M. P. l'avaient parfois amené à se départir de la réserve diplomatique qui constitue la règle constante de son attitude. Le journal de Maurice Paléologue est le journal d'un parfait fonctionnaire ; il constitue un excellent – et parfois bien involontairement cruel – tableau du Quai d'Orsay à la fin du siècle dernier. Ce n'est pas le moindre intérêt de ce livre." (Revue française de science politique, 1956) — "Grand commis au Ministère des Affaires étrangères, Maurice Paléologue a connu, pendant sa carrière, beaucoup de secrets d'Etat. Il a vécu au plus près les péripéties shakespeariennes de l'Affaire Dreyfus et en a tenu un journal quotidien, que les Editions Plon nous font connaître. Les contemporains de cette « affaire », dont certains aspects demeurent encore troubles, liront avec passion ces pages, qui sont celles d'un grand mémorialiste. Les autres n'auront pas à superposer leurs propres souvenirs aux faits racontés par Paléologue, mais ils y ramasseront une ample moisson de faits dramatiques. Là, l'histoire est un roman quotidien avec, pour fond de décor, les coulisses des Affaires étrangères, de l'Etat-Major et du 2e Bureau." (Bernard Simiot, Hommes et mondes, 1956) — "Maurice Paléologue avait tenu un journal. Pendant les seules années dramatiques de l'affaire Dreyfus ? On ne sait. Toujours est-il que le récit qu'il en a tiré et qu'on vient de publier ne se rapporte qu'à elle. Ultérieurement, il détruisit les annales que le récit résume ; et on le regrette, car, on va le voir, il est au moins probable qu'elles comporteraient bien davantage. Paléologue reconnaît qu'il n'aimait pas les Juifs et l'aspect physique, l'attitude de Dreyfus lui furent antipathiques ; il crut à la culpabilité comme presque tout le monde. Mais, diplomate et mondain, il apprit beaucoup ; le doute s'insinua, puis la conviction s'affirma d'une erreur judiciaire ; finalement, il conclut que Dreyfus avait été victime d'une criminelle machination destinée à couvrir trois traîtres : Esterhazy ; un second officier, Maurice Weil ; et un troisième, « de très haut grade », dont la carrière n'aurait souffert aucun dommage, mais qu'il ne nomme pas. Henry, ami et débiteur d'Esterhazy, Lauth, préoccupé de sauver l'anonyme pour des motifs privés, ourdirent la trame qui perdit Dreyfus. On ne peut douter que le journal rapportait les renseignements qui appuyaient le bref exposé qu'on lit aux pages 156-157. Telle quelle, la publication rouvre le problème de l'affaire et on peut s'attendre à en voir d'autres, un jour ou l'autre, la compléter ou la contredire." (G. Lefebvre, Annales ESC, 1957) ‎

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‎ORIOL Philippe‎

Reference : 18706

‎L'histoire de l'affaire Dreyfus de 1894 à nos jours.‎

‎<p>«Plus cette affaire est finie, plus il est évident qu'elle ne finira jamais.« Charles Péguy Dans l'importante bibliographie consacrée à l'affaire Dreyfus, peu nombreuses sont les histoires de l'événement. À côté de la grande synthèse de Jean-Denis Bredin, et les précis publiés au Livre de Poche (Cahm), à La Découverte (Duclert), chez Gallimard (Birnbaum), le Que-sais-je? (Miquel), la seule véritable histoire de l'Affaire remonte à Joseph Reinach publié au début du XXe siècle et récemment réédité. Il est la référence « incontournable mais une référence incomplète (nous avons appris beaucoup depuis 1908) et souvent discutable dans la mesure où, acteur de l'événement, Joseph Reinach prend parfois des partis pour le moins discutables ou que nous savons aujourd'hui contraires à la vérité historique. La grande histoire de l’Affaire reste donc encore à faire… Le projet d’une nouvelle Histoire de l’affaire Dreyfus se propose d’offrir une vision plus proche de ce que fut l’événement et de le dépasser pour en observer les échos et les représentations jusqu’à 2012. Pour cela, il repose sur un important travail de documentation: la lecture de tout ce qui a été édité pendant l’Affaire, après l’Affaire (et ce jusqu’à aujourd’hui), le dépouillement systématique de toute la presse publiée entre 1894 et 1908 puis de quelques périodes clés (l’Occupation, par exemple), les fonds des archives départementales et, surtout, des archives peu ou pas exploitées (papiers Joseph Reinach, famille Dreyfus, Salomon Reinach, Paul Meyer, Gaston Paris, Scheurer-Kestner, famille Dreyfus, Bernard Lazare, Zadoc Kahn, Arconati-Visconti, Havet, Barrès, Poincaré, Zola, Waldeck-Rousseau, etc.) ou inédites (papiers Billot, notes de Dreyfus pour ses procès, lettres de Zola à Labori, fonds Lipschutz, Desachy, Mathieu Dreyfus, souvenirs et mémoires de Jourdy, Krantz, Bard, papiers Forzinetti, Bertulus, du Paty de Clam, Demange, Ménard, Ribot, Dardenne, Grimaux, Caillaux).</p> Paris, 2014 Belles Lettres 1504 p. en deux volumes sous coffret. 16x25 cm‎


‎Neuf‎

Antinoë - Brest

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EUR75.00 (€75.00 )

‎Collectif‎

Reference : R110693056

(1985)

‎Société des sciences, lettres et arts de Bayonne n° 141 - Introduction a l'affaire Stravisky (1933-1936) par Pierre Hourmat, La presse quotidienne bayonnaise face aux débuts de l'affaire Stavisky par Michel Faur, La gauche bayonnaise et l'affaire stavisky‎

‎SSLA. 1985. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 1 à 442.. . . . Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine‎


‎Sommaire : Introduction a l'affaire Stravisky (1933-1936) par Pierre Hourmat, La presse quotidienne bayonnaise face aux débuts de l'affaire Stavisky par Michel Faur, La gauche bayonnaise et l'affaire stavisky par J.C. Paul-Dejean, Philippe Henriot, révélé par l'affaire Stavisky par Jean Milhères Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine‎

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EUR29.80 (€29.80 )

‎Collectif‎

Reference : R300281304

(1951)

‎Cour internationale de justice : Recueil des arrêts, avis consultatifs et ordonnances - 1951 / International Court of Justice : Reports of Judgments, Advisory Opinions and Orders - 1951 : Affaire Haya de la Torre (Colombie c. Pérou) - Affaire des pêcheri‎

‎Société d'éditions A.W. Sijthoff. 1951. In-8. Relié toilé. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 292 pages. Livre en français avec sa traduction anglaise en regard. Traces de mouillures sur les plats.. . . . Classification Dewey : 340-Droit‎


‎Table des matières : Affaire Haya de la Torre (Colombie c. Pérou) - Affaire des pêcheries (Royaume-Uni c. Norvège) - Affaire Ambatielos (Grèce c. Royaume-Uni) - Réserves à la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide - Affaire relative aux droits des ressortissants des Etats-Unis d'Amérique au Maroc (France c. Etats-Unis d'Amérique) - Affaire de l'Anglo-Iranien Oil Co. .../ Contents : Haya de la Torre Case (Colombia v. Peru) - Fisheries Case (United Kingdom v. Norway) - Ambatielos Case (Greece v. United Kingdom) - Reservations to the Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide - Case Concerning Rights of Nationals of the United States of America in Morocco (France v. United States of America) Anglo-Iranian Oil Co. Case.... Classification Dewey : 340-Droit‎

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EUR79.00 (€79.00 )

‎Bruce Colin‎

Reference : RO30341858

(1998)

ISBN : 2080353543

‎L'étrange affaire du chat de Mme Hudson et autres nouvelles policières résolues grâce aux progrès de la physique : L'affaire du savant aristocrate - L'affaire de l'énergie manquante - L'affaire du médecin préatomique - etc‎

‎Flammarion. 1998. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 291 pages. Quelques illustrations en noir et blanc, dans le texte. Rousseurs.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne‎


‎Traduit de l'anglais par Alain Bouquet. Sommaire : L'affaire du savant aristocrate - L'affaire de l'énergie manquante - L'affaire du médecin préatomique - etc. Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne‎

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EUR14.90 (€14.90 )

‎SOCIÉTÉ D’ÉTUDES JAURESIENNES‎

Reference : SPN-371

(1999)

‎JEAN JAURES N°154 / Octobre-décembre 1999 : L'Affaire Dreyfus, histoire (II)‎

‎97 pages‎


‎Sur une réponse de Barrès à Jaurès. L'ironie, le socialisme et le nationalisme / Les funérailles d'Auguste Scheurer-Kestner. La mort d'un juste ou les obsèques de Tartempion / Remarques sur le Monument Henry / L'affaire Dreyfus dans les faits divers, ou comment observer une affaire par le petit bout de la lorgnette / "La Croix de la Corrèze" et l'affaire Dreyfus / De Calas à Dreyfus. Le dreyfusisme protestant / De la mystique à la politique ? Intellectuels et édiles de la Ligue des Droits de l'Homme pendant l'affaire Dreyfus.‎

Librairie Bois d'Encre - Moulins la Marche
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‎AFFAIRE DREYFUS; BAUMONT (Maurice, de l'Institut) ‎

Reference : 14979

‎Aux sources de l'Affaire. L'Affaire Dreyfus d'apres les archives diplomatiques.‎

‎ paris. Les productions de Paris, 1959. Softcover In 8 . Broché. Couverture illustrée. 289 pages. L"affaire Dreyfus éclairée par les archives du Quai d"Orsay et par les archives du ministére allemand des Affaires etrangéres.‎


‎bon etat ‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

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‎LANGLOIS (Denis).‎

Reference : 26187

(1988)

‎L'Affaire Seznec.‎

‎ Plon, 1988, in-8°, 428 pp, 16 pl. de photos et documents hors texte, broché, bon état, ex. du SP‎


‎Un matin de mai 1923, deux amis quittent Rennes en voiture pour se rendre à Paris : Guillaume Seznec, maître de scierie à Morlaix et Pierre Quemeneur, conseiller général du Finistère. On ne reverra jamais Quemeneur vivant, on ne retrouvera jamais son cadavre. Ainsi commence l'affaire Seznec, la plus célèbre et la plus mystérieuse affaire judiciaire de l'entre-deux guerres. Seznec est accusé d'avoir assassiné son ami. Malgré ses cris d'innocence et l'absence de preuve, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité et envoyé au bagne de Guyane. Une vaste campagne d'opinion cristallise les passions, la France est coupée en deux. Aujourd'hui encore, près de 90 ans après le drame, le débat est loin d'être clos : faut-il réhabiliter Seznec ? Denis Langlois a découvert des documents jusqu'à présent inconnus. Il nous raconte l'histoire véridique de l'affaire Seznec : celle d'un homme écrasé, brisé par la machine judiciaire. Une affaire qui, comme l'affaire Dreyfus, reste le symbole de l'erreur judiciaire. Grand succès lors de sa parution, L'Affaire Seznec a obtenu le Prix littéraire des droits de l'homme. ‎

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‎[AFFAIRE DREYFUS]. [LOEW (Louis)].‎

Reference : 232784

‎Affaire Dreyfus, 1ère révision. La Loi de dessaisissement, par un dessaisi. Sa genèse, sa gestation, son vote, son abrogation‎

‎Paris, Fischbacher, 1910 in-8, 244 pp., 14 pp. d'Appendice, avec un feuillet volant d'errata contrecollé au verso du feuillet de titre, broché. Dos très défraîchi. ‎


‎L'ouvrage, au demeurant peu commun, n'est pas toujours attribué dans les catalogues de bibliothèques : il suffit pourtant de lire la préface pour en connaître l'auteur qui s'y désigne assez clairement ("Aujourd'hui que l'affaire Dreyfus est terminée, il n'y a plus d'inconvénients à raconter les obstacles qui ont été accumulés devant la Chambre criminelle pour l'empêcher d'accomplir sa tâche. Ancien président de cette chambre, j'ai le devoir de les faire connaître ..." ) et signe ensuite des initiales de L.L. Strasbourgeois de naissance, Louis Loew (1828-1917) avait opté pour la nationalité française après l'annexion de l'Alsace, il eut à diriger l'instruction de la première cassation du procès Dreyfus. Il ressentit très négativement le déferlement de haine qui l'entoura à cette occasion, jusqu'à ce qu'une loi de circonstance votée le 1er mars 1899 dessaisisse sa juridiction (accusée d'être "à la solde de l'Allemagne et des Juifs") de l'Affaire.Absent de Lispchutz.Envoi autographe de l'auteur (initiales L.L. seulement) à un conseiller à la Cour de cassation, qui a soigneusement gratté son nom sur la première couverture. ‎

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‎LEMAIGRE-DUBREUIL, Léon ; Collectif ‎

Reference : 64730

(1825)

‎Importantes archives de la Succession Rohan-Soubise, héritiers de Charles de Rohan, Prince de Soubise [ Contient : ] 1 - Dossier «Liquidation et Partage de la Succession de Mr le Maréchal Prince de Soubise», 6 cahiers manuscrits brochés ensemble, 532 pp. avec importante table des matières et une très utile table alphabétique. Ce dossier, fondamental, est décomposé en 6 parties: la 1ère présente les questions que l’opération fait naître et ses solutions, la 2e le résultat des administrations antérieures, la 3e établit le partage de tous les biens de la succession suivant les dispositions des 17 coutumes & du droit écrit qui les régissaient, la 4e les contributions aux dettes, la 5e la balance de l’actif et du passif, la 6e les abandonnements. La consultation de la table alphabétique fait notamment ressortir les noms suivants: coutume d’Angoumois, de Paris, de Mantes, Bar, Vitry, Franche-Comté, Normandie, Saintonge et Saint Jean d’Angély, Anjou, Bretagne, Hainault, Tournay, Lille, Artois, Bapaulme, Montreuil, Duc de Bourbon, terre d’Aubepierre, d’Avaugour, Brain, Clisson, Brimeux, Goello, Petit Grimberg (Alsace), Hébuterne, Lebreucq, Loupy & Revigny, Montguyon, Montlieu, Méchin, Préaux, Saint Aulay, Sainte Marie Dumont, Soubise, Tournon, Ventadour, Vertus, Vivarais, Vitry, Woulte, Wiers, les Salines de Bourgogne, Hôtel Soubise, Hôtel rue de l’Arcade, Maison de Marly, etc…2 - Dossier «Etat Liquidation et Partage de la Succession de Mr le Prince de Soubise», 4 cahiers ms. brochés ensemble, 299 pp. avec importante table des matières et une très utile table alphabétique. Ce dossier, complémentaire du précédent et essentiel à la compréhension d’ensemble, présente notamment un dépouillement des procès-verbaux d’estimation des biens dépendant de la succession Soubise, département par département: Ardèche (La Voulte, Tournon, Annonay…), Charente (Montguyon, Montlieu, Soubise), Corrèze, Côte du Nord (Goëllo et Avaugour), Dordgne, Drôme, Gard, Isère Loire, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Haute-Marne, Meuse, Nord, Pas-de-Calais, Seine Inférieure, Deux-Sèvres, Seine-et-Oise, Seine 3 - Dossier intitulé «Liquidation des créances de la Succession Soubise», environ 70 ff.4 - Fort dossier sous chemise intitulé «Pr Mr Lebordayre contre les Princes et Princesse de Rohan» contenant un important ensemble de documents imprimés et manuscrits dont «Mémoire pour les héritiers de Mad. La Ctesse de Marsan contre le Sieur Pottier et le Sieur Lançon, nombreux documents relatifs aux affaires des Rohan-Guéménée (Lebordayre contre Rohan-Guéménée, héritiers Sabatier, Bouchet de Préville, etc…) 5- Dossier sous chemise intitulé «Sanson contre Rohan» recueillant de nombreux documents manuscrits (datés de 1789 à 1840)6 - 6 petits dossiers sous chemise recueillant de nombreux documents manuscrits, et intitulés: «Contribution de Rohan Guéménée Production pour les héritiers Sabatier du 2 février 1836», «Affaire Guéménée Actif dans la Succession cotte 228», «Contribution De RohanProduction her. Courtois», «Tribunal de Ire Instance Chambre pour Mr Courtois & Lacroix, contre Mr de Rohan», «Contribution de Rohan Production Héritiers Courtois»7 - Dossier sous chemise intitulé «27e Liasse, De Castries» relatif aux intérêts du Duc de Castries, recueillant de nombreux documents manuscrits8 - Dossier sous chemise intitulé «Forêt de Couzières P. M. et Mad. Titon et M. Brodelet, contre les héritiers de Rohan» recueillant de nombreux documents manuscrits et imprimés dont deux grandes affiches: «Vente sur Folle-Enchère en un seul lot de la Forêt de Couzières, sise commune d’Evres, et de Veigné, canton de Montbazon, arrondissement de Tours, département d’Indre-et-Loire. La première publication aura lieu le 14 février 1839»8 - Imprimé intitulé «Affaire de Mgr le Duc d’Aumale contre Mme Veuve et Héritiers Declercq et les Princes de Rohan. Réquisitoirede M. Pinard substitut de M. le Procureur Impérial», [ juillet 1838 ], 30 pp. On joint document ms.: «Cession par la princesse de Rochefort» et deux petits dossiers Titon et Brodelet9 - Dossier sous chemise intitulé: «Château de Guéménée. Folle enchère Pour les s. en demande Titon et le sieur Brodelet contre le prince de Rohan duc de Montbazon» recueillant divers documents manuscrits et imprimés dont numéro des «Affiches parisiennes» du 19 novembre 1830 détaillant le domaine du château de Guéménée (arrondissement de Pontivy, département du Morbihan), et un document manuscrit de 20 ff. daté de 1829-1830 présentant également ce même détail10 - Dossier sous chemise intitulé «Demande en reddition de compte de bénéfice d’inventaire» Samedi 1ere chambre «Pour M. et MmeTiton contre les f. et de de Rohan», recueillant de nombreux documents11 - Dossier sous chemise intitulé«P. MM Titon et Brodelet contre héritiers de Rohan» recueillant divers documents manuscrits et imprimés dont grande affiche sur papier: «Vente sur Folle-Enchère en un seul lot de la Forêt de Couzières, sise commune d’Evres, et de Veigné, canton de Montbazon, arrondissement de Tours, département d’Indre-et-Loire. La première publication aura lieu le 14 février 1839», un manuscrit contenant un «Compte sommaire de M. Brodelet avec M. le Prince de Guéméné d’après les Etats déposés au greffe de Mrs les Commissaires Généraux du Conseil, et annexés à l’arrêt de liquidation du 30 Janvier 1787», plusieurs documents ms. anciens sur vélin (1777)12 - Dossier sous chemise intitulé «Mgr le Duc d’Aumale» contenant de nombreux documents manuscrits dont correspondance avec M. Rocher, administrateur du Duc d’Aumale13 - Dossier sous chemise intitulé «3e Liasse 9 Rohan» contenant de nombreux documents manuscrits (circa 1790-1840)14 - Dossier sous chemise intitulé «3e Liasse 7e Rohan» «Table Compte de Bénéfice d’Inventaire» contenant des documents manuscrits (liste par ordre alphabétique depuis lettre B, lettre A sur chemise)15 - Dossier sous chemise intitulé «Rohan Soubise» contenant de nombreux documents manuscrits dont de très importantes «Observations sur les Comptes d’Administration que se doivent réciproquement les deux branches de Rohan et de Condé dans la Succession Soubise» qui exposent notamment avec force détail le rôle important des coutumes qui s’appliquèrent lors de la transmission des biens immeubles en 1787. 16 - Nombreux dossiers (plus de 11) sous chemise, divers demandeurs contre Rohan: Chabrillon, Carcel, Charlet, Titon et Brodelet, Lormand, Ligneyron, Dame de Chateauvillard, de Bondy, etc.17 - Divers dossiers et documents imprimés et manuscrits divers relatifs à la succession Rohan-Soubise‎

‎Importantes archives de la Succession Rohan-Soubise, héritiers de Charles de Rohan, Prince de Soubise (volume global : environ 27 x 34 x 24 cm) [ Contient : ] 1 - Dossier «Liquidation et Partage de la Succession de Mr le Maréchal Prince de Soubise», 6 cahiers manuscrits brochés ensemble, 532 pp. avec importante table des matières et une très utile table alphabétique. Ce dossier, fondamental, est décomposé en 6 parties: la 1ère présente les questions que l’opération fait naître et ses solutions, la 2e le résultat des administrations antérieures, la 3e établit le partage de tous les biens de la succession suivant les dispositions des 17 coutumes & du droit écrit qui les régissaient, la 4e les contributions aux dettes, la 5e la balance de l’actif et du passif, la 6e les abandonnements. La consultation de la table alphabétique fait notamment ressortir les noms suivants: coutume d’Angoumois, de Paris, de Mantes, Bar, Vitry, Franche-Comté, Normandie, Saintonge et Saint Jean d’Angély, Anjou, Bretagne, Hainault, Tournay, Lille, Artois, Bapaulme, Montreuil, Duc de Bourbon, terre d’Aubepierre, d’Avaugour, Brain, Clisson, Brimeux, Goello, Petit Grimberg (Alsace), Hébuterne, Lebreucq, Loupy & Revigny, Montguyon, Montlieu, Méchin, Préaux, Saint Aulay, Sainte Marie Dumont, Soubise, Tournon, Ventadour, Vertus, Vivarais, Vitry, Woulte, Wiers, les Salines de Bourgogne, Hôtel Soubise, Hôtel rue de l’Arcade, Maison de Marly, etc…2 - Dossier «Etat Liquidation et Partage de la Succession de Mr le Prince de Soubise», 4 cahiers ms. brochés ensemble, 299 pp. avec importante table des matières et une très utile table alphabétique. Ce dossier, complémentaire du précédent et essentiel à la compréhension d’ensemble, présente notamment un dépouillement des procès-verbaux d’estimation des biens dépendant de la succession Soubise, département par département: Ardèche (La Voulte, Tournon, Annonay…), Charente (Montguyon, Montlieu, Soubise), Corrèze, Côte du Nord (Goëllo et Avaugour), Dordgne, Drôme, Gard, Isère Loire, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Haute-Marne, Meuse, Nord, Pas-de-Calais, Seine Inférieure, Deux-Sèvres, Seine-et-Oise, Seine 3 - Dossier intitulé «Liquidation des créances de la Succession Soubise», environ 70 ff.4 - Fort dossier sous chemise intitulé «Pr Mr Lebordayre contre les Princes et Princesse de Rohan» contenant un important ensemble de documents imprimés et manuscrits dont «Mémoire pour les héritiers de Mad. La Ctesse de Marsan contre le Sieur Pottier et le Sieur Lançon, nombreux documents relatifs aux affaires des Rohan-Guéménée (Lebordayre contre Rohan-Guéménée, héritiers Sabatier, Bouchet de Préville, etc…) 5- Dossier sous chemise intitulé «Sanson contre Rohan» recueillant de nombreux documents manuscrits (datés de 1789 à 1840)6 - 6 petits dossiers sous chemise recueillant de nombreux documents manuscrits, et intitulés: «Contribution de Rohan Guéménée Production pour les héritiers Sabatier du 2 février 1836», «Affaire Guéménée Actif dans la Succession cotte 228», «Contribution De RohanProduction her. Courtois», «Tribunal de Ire Instance Chambre pour Mr Courtois & Lacroix, contre Mr de Rohan», «Contribution de Rohan Production Héritiers Courtois»7 - Dossier sous chemise intitulé «27e Liasse, De Castries» relatif aux intérêts du Duc de Castries, recueillant de nombreux documents manuscrits8 - Dossier sous chemise intitulé «Forêt de Couzières P. M. et Mad. Titon et M. Brodelet, contre les héritiers de Rohan» recueillant de nombreux documents manuscrits et imprimés dont deux grandes affiches: «Vente sur Folle-Enchère en un seul lot de la Forêt de Couzières, sise commune d’Evres, et de Veigné, canton de Montbazon, arrondissement de Tours, département d’Indre-et-Loire. La première publication aura lieu le 14 février 1839»8 - Imprimé intitulé «Affaire de Mgr le Duc d’Aumale contre Mme Veuve et Héritiers Declercq et les Princes de Rohan. Réquisitoirede M. Pinard substitut de M. le Procureur Impérial», [ juillet 1838 ], 30 pp. On joint document ms.: «Cession par la princesse de Rochefort» et deux petits dossiers Titon et Brodelet9 - Dossier sous chemise intitulé: «Château de Guéménée. Folle enchère Pour les s. en demande Titon et le sieur Brodelet contre le prince de Rohan duc de Montbazon» recueillant divers documents manuscrits et imprimés dont numéro des «Affiches parisiennes» du 19 novembre 1830 détaillant le domaine du château de Guéménée (arrondissement de Pontivy, département du Morbihan), et un document manuscrit de 20 ff. daté de 1829-1830 présentant également ce même détail10 - Dossier sous chemise intitulé «Demande en reddition de compte de bénéfice d’inventaire» Samedi 1ere chambre «Pour M. et Mme Titon contre les f. et de de Rohan», recueillant de nombreux documents11 - Dossier sous chemise intitulé«P. MM Titon et Brodelet contre héritiers de Rohan» recueillant divers documents manuscrits et imprimés dont grande affiche sur papier: «Vente sur Folle-Enchère en un seul lot de la Forêt de Couzières, sise commune d’Evres, et de Veigné, canton de Montbazon, arrondissement de Tours, département d’Indre-et-Loire. La première publication aura lieu le 14 février 1839», un manuscrit contenant un «Compte sommaire de M. Brodelet avec M. le Prince de Guéméné d’après les Etats déposés au greffe de Mrs les Commissaires Généraux du Conseil, et annexés à l’arrêt de liquidation du 30 Janvier 1787», plusieurs documents ms. anciens sur vélin (1777)12 - Dossier sous chemise intitulé «Mgr le Duc d’Aumale» contenant de nombreux documents manuscrits dont correspondance avec M. Rocher, administrateur du Duc d’Aumale13 - Dossier sous chemise intitulé «3e Liasse 9 Rohan» contenant de nombreux documents manuscrits (circa 1790-1840)14 - Dossier sous chemise intitulé «3e Liasse 7e Rohan» «Table Compte de Bénéfice d’Inventaire» contenant des documents manuscrits (liste par ordre alphabétique depuis lettre B, lettre A sur chemise)15 - Dossier sous chemise intitulé «Rohan Soubise» contenant de nombreux documents manuscrits dont de très importantes «Observations sur les Comptes d’Administration que se doivent réciproquement les deux branches de Rohan et de Condé dans la Succession Soubise» qui exposent notamment avec force détail le rôle important des coutumes qui s’appliquèrent lors de la transmission des biens immeubles en 1787. 16 - Nombreux dossiers (plus de 11) sous chemise, divers demandeurs contre Rohan: Chabrillon, Carcel, Charlet, Titon et Brodelet, Lormand, Ligneyron, Dame de Chateauvillard, de Bondy, etc.17 - Divers dossiers et documents imprimés et manuscrits divers relatifs à la succession Rohan-Soubise‎


‎Très remarquables archives provenant du fonds de l'avocat et avoué Léon Dubreuil, relatives à l'impressionnante succession de Charles de Rohan Prince de Soubise (1715-1787). Maréchal de France, l'un des grands personnages et l'une des grandes fortunes de son temps, Charles de Rohan laisse à sa mort en 1787 une grande fortune mobilière et immobilière, mais les événements de la Révolution Française vont profondément bouleverser l'héritage. Les litiges évoqués dans ces archives sont traités dans les années 1825-1845 (les actes ou documents recueillis dans ces dossiers datés approximativement entre 1775 à 1860), et concernent fondamentalement la défense des intérêts de Berthe de Rohan, petite-fille de la princesse de Guéménée. On peut citer les propos éclairants du substitut Pinard qui, dans son réquisitoire imprimé intitulé: «Affaire de Mgr le Duc d’Aumale contre Mme Veuve et Héritiers Declercq et les Princes de Rohan» rappelle les grandes lignes des affaires: «En 1787 décède le maréchal prince de Soubise: il laisse une de ces grandes successions seigneuriales, comme en comptait souvent l’ancien régime, composée de domaines presque royaux, de terres considérables, et chargée aussi d’un énorme passif. L’actif néanmoins surpassait de beaucoup toutes les dettes, et cet opulent patrimoine allait à deux branches, la branche des Condéet la branche de Rohan. Le duc de Bourbon et sa sœur représentaient la première; la princesse de Guéménée représentait la seconde. Le duc de Bourbon et sa sœur étaient, par leur mère, les petits-enfants du maréchal; la princesse de Guéménée était sa propre fille». Légataire universel du duc de Bourbon, le duc d’Aumale «représente la branche des Condé. Quant à la princesse de Guéménée, elle recueille encore l’héritage de Mme la Comtesse de Marsan, sa tante, décédée en 1803, et elle meurt elle-même en 1807, en laissant pour héritiers: sa fille, la princesse de Rohan-Rochefort et sa petite-fille, la princesse Berthe». En 1812 la princesse Berthe achète pour 400.000 fr à sa tante, la princesse de Rochefort, tous ses droits indivis, et réunit ainsi sur sa tête les trois successions de Soubise, de Marsan et de Guéménée. Mais dès 1814, elle cède l’intégralité de ces 3 successions, avec leur passif et actif, à un homme d’affaire, M. Declercq, pour la somme de 800.000 fr. «Plus tard, en présence du décret du 15 janvier 1815, qui restituait les biens de Soubise, et la loi de 1825 sur l’indemnité des émigrés», un important supplément de prix fut stipulé (700.000 fr. pour la princesse de Rochefort et 615.000 fr. pour la princesse Berthe). On comprend alors l'importance et la complexité du dossier, qui nous plonge au coeur de l'Histoire de France, à travers la multiplicité des coutumes d'Ancien Régime et les bouleversements de la Révolution et de la Restauration. On notera parmi les biens évoqués l'Hôtel de Soubise, qui, rendu à la Princesse de Guéméné en 1804, sera vendu en 1807 avant d'être acquis par l'Etat en 1808 et affecté par Napoléon Ier aux Archives Impériales (futures Archives Nationales).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR3,900.00 (€3,900.00 )

‎AFFAIRE DU COLLIER‎

Reference : 17582

‎[Ensemble de 6 pièces imprimées sur l'affaire du collier de la Reine.]‎

‎Paris, 1786.‎


‎ - Mémoire pour la demoiselle le Guay d'Oliva, fille mineure, émancipée d'âge, accusée; Contre M. le procureur général, accusateur; En présence de M. le cardinal-prince de Rohan, de la dame de la Motte-Valois, du sieur de Cagliostro, & autres; tous co-accusés. Paris, Simon, Nyon, 1786. 80 pp. - Mémoire pour M. le baron de Fages-Chaulnes, garde-du-corps de Monsieur, frère du roi, accusé & impliqué dans l'affaire de son éminence le cardinal de Rohan. Paris, Prault, 1786. 53 pp. - Second mémoire à consulter et consultation sur la défense à une accusation d'escroquerie pour Jean-Charles-Vincent de Bette d'Etienville, bourgeois de Saint-Omer en Artois, détenu es prisons du Châtelet de Paris, accusé dans l'affaire.... Paris, Cailleau, 1786. 70 pp. - Troisième mémoire pour le sieur de Bette d'Etienville, servant de réponse au mémoire du Baron de Fages. Paris, Cailleau, 1786. 56 pp. - Défense à une accusation d'escroquerie. Mémoire à consulter et consultation. Paris, Cellot, 1786. 70 pp. Le titre de la première partie est : "Mémoire à consulter pour Jean-Charles-Vincent de Bette d'Etienville, bourgeois de Saint-Omer en Artois, détenu es prisons du Châtelet de Paris, accusé; contre le sieur Vaucher, Marchand-Horloger & le sieur Loque, Marchant Bijoutier à Paris." Ce mémoire précède donc les deux derniers. - Arrêt du Parlement, la Grande chambre assemblée du 31 mai 1786. Paris, Simon, 1786. 8 pp. L'arrêt qui condamne les divers protagonistes de cette affaire. /// In-8 de Vélin, dos à nerf, tranches rouges. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET‎

Hugues de Latude - Villefranche de Lauragais
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Phone number : 06 09 57 17 07

EUR200.00 (€200.00 )

‎Revue Médecines Nouvelles sur Beljanski‎

Reference : 87551

(1997)

‎Revue Médecines Nouvelles n° 84 - 1er trimestre 1997 - La revue d'écologie médicale , (Tests HIV, une fiabilité contestée - Les traitements de la douleur, ostéopathie, homéopathie, oligothérapie, mésothérapie, laserthérapie, Magnétothérapie, phytothérapie, thalassothérapie, médecine thermale - Affaire Jacques Lacaze, un médecin relaxé, Affaire Causse, un médecin amnistié - Les scandales de l'affaire Beljanski (17 pages, par Maurice Stroun) - Bien naitre, l'histoire de madame de Béarn - Comment préparer la ménopause, gynécologie et homéopathie - Varia)‎

‎Revue Médecines Nouvelles Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1997 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleue et verte grand In-8 1 vol. - 130 pages‎


‎ 1ere édition, 1997 Contents, Chapitres : Christine Johnson : Tests HIV, une fiabilité contestée - Les traitements de la douleur, ostéopathie, homéopathie, oligothérapie, mésothérapie, laserthérapie, Magnétothérapie, phytothérapie, thalassothérapie, médecine thermale - Affaire Jacques Lacaze, un médecin relaxé, Affaire Causse, un médecin amnistié - Les scandales de l'affaire Beljanski (17 pages, par Maurice Stroun) - Bien naitre, l'histoire de madame de Béarn - Comment préparer la ménopause, gynécologie et homéopathie - Varia bon exemplaire, frais et propre‎

Librairie Internet Philoscience - Malicorne-sur-Sarthe
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