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‎Collectif ; BERNARD, P.‎

Reference : 65275

(1649)

‎[ Recueil de 19 Mazarinades : ] Dialogue entre le Roy Louis XI et Louys XII sur leur differente façon de regner à sçavoir lequel est meilleur ou de les Gouverner par amour, ou par force & puissance absolüe [ Suivi de : ] Le Confiteor du Chancelier au temps de Pasques [ Suivi de : ] Le Prédicateur déguisé, s.l.n.d., 12 pp. [ Suivi de : ] Agréable Conférence de Deux Paisans de Saint Ouen et de Montmorency, sur les Affaires du Temps, A Paris, 1649, 8 pp. avec grande planche dépliante [Suivi de : ] Suitte de l'Agréable Conférence de Deux Païsans de Saint Ouen et de Montmorency, Par le mesme Autheur[ Suivi de : ] Troisiesme Partie de l'Agréable Conférence de Deux Païsans de Saint Ouen et de Montmorency. Ou la rencontre ou Dialogue de Piarot & de Ianin, fait par le mesme Autheur de la premiere Partie[ Suivi de : ] Suitte et Quatriesme Partie de l'Agréable Conférence de Piarot & de Ianin, Paisans de Saint Oüen & de Montmorency, sur les Affaires du Temps, par le mesme Autheur [ Suivi de : ] Cinquiesme Partie de l'Agréable Conférence de Deux Paisans de Saint Oüen & de Montmorency, sur les Affaires du Temps, par le mesme Autheur [ Suivi de : ] Conférence de Mazarin avec les Partisans, touchant sa Retaitte. Par le Sieur de la Besace [ Suivi de : ] La Conferance de Mazarin avec la Fortune apparue à son Eminence sous le Nom et le Visage de la Dona Isabella, Courtisane Italienne [ Suivi de : ] L'Oyseau de Rivière, ou le Tournoy naval. Dédié aux Mariniers [ Suivi de : ] Déclaration du Roy, pour faire cesser les Mouvemens, & restablir le repos & la tranquillité en son Royaume. Verifiée en Parlement le premier Avril mil six cens quarente-neuf [ Suivi de : ] Le Dialogue de S. Germain en Laye en forme de Tragedie par lequel on Remarquera la fidelité des Parisiens au Roy. Dedié à Monseigneur le Duc de Beaufort par le S.D.B.P.C.D.S.M. Première Partie [ Suivi de : ] La Robbe Sanglante de Jules Mazarin, Avec la verité reconnüe ou le veritable recit de toutes les fourbes & impostures[ Suivi de : ] L'Equipage nécessaire pour aller à la Chasse aux Larrons de ce Royaume [ Suivi de : ] Discours d'un Philosophe mécontent envoyé à Madame La Fortune, sur le Malheur des Scavans de ce Siècle [ Suivi de : ] Le Prince vendu ou Contract de Vente de la personne du Prince libre & innocent Dom Edouard Infant de Portugal passé à Vienne le 25 jour de Juin 1642 [ etc... ] [ Suivi de : ] Harangue faite à Monsieur le Duc d'Orléans par Monsieur Nicolai Premier Président en la Chambre des Comptes, à Paris [ Suivi de : ] Séance du Roy Louis XIV en son Lict de Justice, en Parlement ou les vrayes Harangues de Messieurs le Chanceelier premier President, & Talon Advocat General‎

‎1 vol. grand in-8 reliure de l'époque plein veau marbré, dos à 5 nerfs dorés orné, triple filet doré d'encadrement en plats : [ Recueil de Mazarinades : ] [ Recueil de 19 Mazarinades : ] Dialogue entre le Roy Louis XI et Louys XII sur leur differente façon de regner à sçavoir lequel est meilleur ou de les Gouverner par amour, ou par force & puissance absolüe, 1649, 11 pp. [ annotation ms. : "Pièce singulière sur les evenements de 1771", Edition originale, Moreau, 1092 ] [ Suivi de : ] Le Confiteor du Chancelier au temps de Pasques, A Anvers, 1649, 8 pp. [ annotation ms. : "Pièce rare et singulière", EO, Moreau 751 : "Le Confiteor est attribué à M. de Bardonville. C'est de ce pamphlet que Saintot parle dans une lettre citée page 164 des "Mémoires" du Cardinal de Retz "] [ Suivi de : ] Le Prédicateur déguisé, s.l.n.d., 12 pp. [ annotation ms. : "Pièce rare", EO, Moreau 2838 ] [ Suivi de : ] Agréable Conférence de Deux Paisans de Saint Ouen et de Montmorency, sur les Affaires du Temps, A Paris, 1649, 8 pp. avec grande planche dépliante [ annotation ms. : "Pièce rare [ ... ] de l'estampe", EO, Moreau, 54 : "Cinq Parties de la "Conférence" avaient paru quand le Mascurat a été publié. Cependant, Naudé n'en loue que trois. C'est qu'en effet les deux autres sont beaucoup plus faibles [...]" On trouve ici les 5 pièces parues en 1649, trois autres parurent en 1651 et 1652. Cet ensemble connut un grand succès. Surtout notre exemplaire est bien complet de la rare gravure évoquée par Moreau : "La gravure s'est emparée de ce sujet si populaire. Il existe une caricature contemporaine du pamphlet qui représente Piarrot et Janin, le premier en paysan et le second en soldat. Elle porte pour titre : "Les deux paysans de Saint-Ouen et de Montmorency dans leur agréable Conférence touchant la guerre de Paris". Au-dessous de Piarrot et Janin on lit 2 quatrains, et "dans le fond on voit les députés allant à Saint-Germain sur un âne ; Guillot en avant, Piarrot au milieu et le fieu Jaquet battu par le procureur ; la grand'Margo à gauche et Robar à droite. Cette caricature, petit in-folio, est de P. Bertrand ] [Suivi de : ] Suitte de l'Agréable Conférence de Deux Païsans de Saint Ouen et de Montmorency, Par le mesme Autheur, A Paris, 1649, 8 pp. [ Suivi de : ] Troisiesme Partie de l'Agréable Conférence de Deux Païsans de Saint Ouen et de Montmorency. Ou la rencontre ou Dialogue de Piarot & de Ianin, fait par le mesme Autheur de la premiere Partie, A Paris, 1649, 8 pp. [ Suivi de : ] Suitte et Quatriesme Partie de l'Agréable Conférence de Piarot & de Ianin, Paisans de Saint Oüen & de Montmorency, sur les Affaires du Temps, par le mesme Autheur, A Paris, 1649, 8 pp. [ Suivi de : ] Cinquiesme Partie de l'Agréable Conférence de Deux Paisans de Saint Oüen & de Montmorency, sur les Affaires du Temps, par le mesme Autheur, A Paris, 1649, 11 pp. [ Suivi de : ] Conférence de Mazarin avec les Partisans, touchant sa Retaitte. Par le Sieur de la Besace, Chez Nicolas de La Vigne, Paris, 1649, 16 pp. [ Annotation ms. : "Pièce singulière", EO, Moreau, 739 : "On lit, au verso du titre, deux épigrammes assez mauvaises des sieurs de la Pointe et de la Valise, chevaliers de la Treille. Il ne faut pas négliger cette pièce, quoiqu'elle ne soit pas très rare" ] [ Suivi de : ] La Conferance de Mazarin avec la Fortune apparue à son Eminence sous le Nom et le Visage de la Dona Isabella, Courtisane Italienne, Chez Pierre Sevestre, Paris, 1649, 16 pp. [ Annotation ms. : "Rare", EO, Moreau, 738 : "Après la mort du roi d'Angleterre" ] [ Suivi de : ] L'Oyseau de Rivière, ou le Tournoy naval. Dédié aux Mariniers, Chez Pierre Variquet, Paris, 1649, 40 pp. [ dernière page paginée 23 ] [ Annotation ms. : "Pièce peu commune. Cette pièce est relative à nos spectacles de larapée. Et peut passer pour une comédie y ayant des acteurs", EO, Moreau, 2587 ] [ Suivi de : ] Déclaration du Roy, pour faire cesser les Mouvemens, & restablir le repos & la tranquillité en son Royaume. Verifiée en Parlement le premier Avril mil six cens quarente-neuf, Par les Imprimeurs & Libraires ordinaires du Roy, A Paris, 1649, 14 pp. et 1 f. n. ch. [ Annotation ms. : "Pièce relative", EO, Moreau, 944 ] [ Suivi de : ] Le Dialogue de S. Germain en Laye en forme de Tragedie par lequel on Remarquera la fidelité des Parisiens au Roy. Dedié à Monseigneur le Duc de Beaufort par le S.D.B.P.C.D.S.M. Première Partie, Chez Louis Sevestre, A Paris, 1649, 11 pp. [ Annotation ms. : "Rare", EO, Moreau, 1084 ] [ Suivi de : ] La Robbe Sanglante de Jules Mazarin, Avec la verité reconnüe ou le veritable recit de toutes les fourbes & impostures, s.n., pp. 61-68 [ cf Moreau, 3554 ] [ Suivi de : ] L'Equipage nécessaire pour aller à la Chasse aux Larrons de ce Royaume, Chez Nicolas de La Vigne, à Paris, 1649, 8 pp. [ avec erreurs de pagination, EO, Moreau 1271 : "Cette pièce n'est pas sans mérite" ] [ Suivi de : ] Discours d'un Philosophe mécontent envoyé à Madame La Fortune, sur le Malheur des Scavans de ce Siècle, s.n., 1649, 7 pp. [ par un "Philosophe mécontent", EO, Moreau, 1110 : "Les seuls rois qui aient favorisé les savants sont Chilpéric Ier, Charlemagne, Philippe le Bel, Charles V, Charles VIII, François Ier, Charles IX et Henry III" ] [ Suivi de : ] Le Prince vendu ou Contract de Vente de la personne du Prince libre & innocent Dom Edouard Infant de Portugal passé à Vienne le 25 jour de Juin 1642 [ etc... ] Traduit de l'espagnol, Chez Jean Pasle, à Paris, 1643, 41 pp. avec portrait en frontispice, au verso du faux-titre [ Suivi de : ] Harangue faite à Monsieur le Duc d'Orléans par Monsieur Nicolai Premier Président en la Chambre des Comptes, à Paris, 1649, 7 pp. [ Annotation ms. : "Note 1771 Mr Perraut acocat général de la Chambre et Cour des Comptes s'est servi des termes [ ... ] EO, Moreau, 1576 ] [ Suivi de : ] Séance du Roy Louis XIV en son Lict de Justice, en Parlement ou les vrayes Harangues de Messieurs le Chanceelier premier President, & Talon Advocat General, Chez Gervais Clousier, Paris, 1649, 8 pp. [ Annotation ms. : "Pièce singulière. M. Séguier a fait en 1771 usage de ces pièces", EO, Moreau, 3600 : "Peu commun" ] ‎


‎Beau recueil de mazarinades, remarquable notamment pour la présence de la très rare gravure illustrant "l'Agréable Conférence de Deux Paisans de Saint Ouen et de Montmorency". Une main anonyme a enrichi à la fin du XVIIIe siècle les feuillets de titre d'annotations intéressantes, et fait souvent référence aux événements de l'année 1771, faisant écho aux événements de la Fronde. Bon exemplaire (accroc habituel sans manque à la planche dépliante, petit frott. à la reliure, bel exemplaire par ailleurs). ‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : R300063558

(1992)

‎ENTRE DEUX MERS - LADAUX 15 MARS 1992 - HAUT BENAUGE DEPUIS 1925.‎

‎NON PRECISE. 1992. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 127 pages - reliure à spirale - quelques illustrations, plans et cartes en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine‎


‎"Invitation à la journée Entre-Deux-Mers de Ladaux,le 15 mars 1992 :. Lettre du Syndicat Viticole du Haut-Benauge adressée à tousles viticulteurs de 1'aire d1 appellation, ainsi qu'à des personnalités-:. Annonce de Jean Carrier sur les ondes de Radio Bordeaux-Gironde :~ Articles du journal Sud-Ouest (édition 21 B) annonçant lajournée Entre-Deux-Mers de Ladaux :. Dégustation de vins à Sauveterre-de-Guyenne :. Statistiques de l'A.O.C. Entre-Deux-Mers : Guy Claisse a présenté son livre sur 1'AOC Entre-Deux-MersàLa Réole, le 11 avril 1992 :Dégustation de vins à Cazaugitat:""De la presse au pressoir"", article de Guy Claisse dansAmateur de Bordeaux ( 1989 ): Programme donnant la liste des intervenants à Ladaux, le15 mars 1992 : Discours de Guy Ferran, président du Syndicat Viticole duHaut-Benauge : La région du Haut-Benauge :Le logo du Haut-Benauge :""A.O.C. Entre-Deux-Mers"" par Gilles Dupuch, président duSyndicat Viticole de 1'Entre-Deux-Mers : Dossier de presse de l'A.O.C. Entre-Deux-Mers :.Décret du 31 juillet 1937 définissant l'appellation d'originecontrôlée ""Entre-Deux-Mers"" :.Le marché des vins de Bordeaux (statistiques du C.I.V.B.,campagne 89-90) :. Présentation du livre sur l'A.O.C. Entre-Deux-Mers par l'au-- teur, Guy Claisse (journaliste et viticulteur à Cazaugitat) Quelques extraits de ce livre :. ""La viticulture de 1'Entre-Deux-Mers à la fin du XXe siècle"" par Philippe Roudié, professeur de géographie à l'Universitéde Bordeaux III :.Viticulture en Gironde / Recensement Agricole 1988 : ""Entre-Deux-Mers, terre d'Oc"" par Patrick Lavaud, directeurdu Centre Socio-Culturel de Langon ETC. Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine"‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR49.50 (€49.50 )

‎[Ces deux romans essentiels d'Henri-Pierre Roché sont intimement liés à François Truffaut, puisqu'il les adaptera tous les deux. La lecture, en 1953, de Jules et Jim, « premier roman d'un vieillard de soixante-quatorze ans, a déterminé ma vocation de cinéaste. [...] J'ai eu le coup de foudre pour ce livre ». Dix ans plus tard, il fera tourner Oskar Werner, Henri Serre et Jeanne Moreau pour incarner les personnages de Jules, Jim et Catherine. Avant de découvrir Les Deux Anglaises et le Continent, adapté en 1971, qu'il considéra comme son chef-d'oeuvre cinématographique.Ils sont ici réunis par la reliure dans diptyque composé par Louise Bescond.] - ‎ ‎ROCHÉ (Henri-Pierre)‎

Reference : 23426

(1953)

‎Jules et JimLes Deux Anglaises et le Continent‎

‎ Paris, Gallimard, (mars) 1953 et (avril) 1956. 2 vol. (125 x 190 mm) de 252 p. et 1 f. ; 306 p. et 1 f. Reliures souple en veau naturel blanc estampé d'une plaque originale à l'eau forte figurant chacune un décor, gardes de chèvre velours, titres à la chinoise à la feuille d'or blanc, tranches dorées sur témoins à l'or blanc, chemises et étui (reliures signées de Louise Bescond - titrages Claude Ribal, 2020). Édition originale. Un des 55 et 25 premiers exemplaires sur pur fil (n° 50 et n° 10). ‎


‎Ces deux romans essentiels d'Henri-Pierre Roché sont intimement liés à François Truffaut, puisqu'il les adaptera tous les deux. La lecture, en 1953, de Jules et Jim, « premier roman d'un vieillard de soixante-quatorze ans, a déterminé ma vocation de cinéaste. [...] J'ai eu le coup de foudre pour ce livre ». Dix ans plus tard, il fera tourner Oskar Werner, Henri Serre et Jeanne Moreau pour incarner les personnages de Jules, Jim et Catherine. Avant de découvrir Les Deux Anglaises et le Continent, adapté en 1971, qu'il considéra comme son chef-d'oeuvre cinématographique. À cette date, Roché était mort. Non sans avoir laissé ses mémoires, qu'il tiendra jusqu'à l'avant-veille de sa mort, en avril 1959 : il y livre de nombreuses clés, en parlant en toute franchise de sexe, d'art et de littérature. Il revient évidemment sur l'importance de son diptyque formé par Les Deux Anglaises et Jules et Jim, qui lui donne l'envie de publier un jour son Journal, prévoyant de l'intituler Victor : « Tandis que [ce dernier] reflète ma vie de trente à quarante ans, Deux Anglaises la refléterait de vingt à trente ans. Mais peut-être serait-il plus courageux et plus attachant de bâtir un ensemble sur ma vie sentimentale et ‘virile', avec mon journal intime ? ». Ce dernier sera publié en 1991. Exemple étonnant de premier roman écrit à l'âge de soixante-quatorze ans, Jules et Jim a inspiré un film célèbre à François Truffaut, qui adaptera également Les Deux Anglaises et le continent. « Je peux dire que la lecture, en 1953, de "Jules et Jim", premier roman d'un vieillard de 74 ans, a déterminé ma vocation de cinéaste. J'avais 21 ans et j'étais critique de cinéma. J'ai eu le coup de foudre pour ce livre et j'ai pensé : si un jour je réussis à faire des films, je tournerai "Jules et Jim". J'ai peu après rencontré l'auteur du livre que l'idée d'un contact avec le cinéma enchantait. Au début 61, j'ai pensé que le moment était venu de concrétiser ce vieux rêve. J'ai essayé de transposer fidèlement ce beau livre que l'éditeur Gallimard présentait ainsi : "Un pur amour à trois". » Avant d'être élevé au Panthéon du Cinéma français, le film échappe de peu à l'interdiction totale, pour sa prétendue immoralité. Il sort en France avec une interdiction aux moins de 18 ans. Jules et Jim est la célèbre histoire d'un amour à trois : Jules, un poète juif allemand séjournant à Paris avant la première guerre mondiale, rencontre Jim, poète français qui devient son inséparable ami. Ils font de concert quelques conquêtes féminines, jusqu'à ce que Jules épouse Kathe, allemande elle aussi, en visite culturelle en France également...l'amour de Jules pour Kathe ne fonctionnant vraiment que s'il est complété par celui de Jim... Monument fondateur du polyamour, il est largement autobiographique : Jules et Jim se sont rencontrés à Paris, alors qu'ils étudiaient ensemble. Henri-Pierre Roché va raconter l'histoire de leur amitié et de leurs amours entre la France et l'Allemagne à 10 000 lieues des soubresauts de la Grande Guerre. Jim, c'est lui, ou presque ; et Jules et Kathe sont directement inspirés par l'écrivain autrichien Franz Hessel et par Helen Grund (Berlinoise, fille d'un banquier prussien protestant) : ils sont les parents de Stéphane Hessel. Mais l'histoire remonte aussi à un peu plus loin : Henri-Pierre Roché fut un bourreau des coeurs, peintre, écrivain et marchand d'art qui rencontre en 1916 Marcel Duchamp. A Paris, Roché se faisait le mécène des femmes artistes qu'il séduit, fréquente le Montmartre du Bateau-Lavoir avant d'être missionné aux Etats-Unis par le Haut-commissariat de la République française chargé d'encourager l'entrée en guerre des USA. C'est là qu'a lieu la rencontre avec Marcel Duchamp, alors la coqueluche des élites à New York. Duchamp vient de rencontrer Beatrice Wood, le 27 septembre 1916, pour laquelle il éprouve, tout de suite, un fort penchant ... ce qui ne l'empêche pas de la présenter à Roché qui devient le premier amant -l'initiateur- de la jeune femme, tout en restant officiellement avec Marcel Duchamp. cet étrange trio franco-américain, Roché s'en souviendra vraisemblablement aussi au moment de rédiger son roman, comme beaucoup d'autres histoires de sa prime jeunesse où, pendant ses études à Paris, entre 1898 et 1900, "Hachepé", comme l'appelle Duchamp, mène «une double vie au cours de laquelle il enterre sa vie de garçon avec une rouerie systématique en abusant d'annonces matrimoniales (...) et diverses manipulations sentimentales qui resteront une constante de sa vie (...) L'expérience est assez déstabilisante pour qu'en mars sa mère l'envoie quelques semaines en cure hydrothérapeutique à l'institut Sonnenberg de Carspach en Alsace ». ‎

Librairie Walden - Orléans
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Phone number : 09 54 22 34 75

EUR10,000.00 (€10,000.00 )

‎PERRAULT, Charles‎

Reference : LCS-17649

‎Paralelle des Anciens et des Modernes en ce qui regarde les arts et les sciences. Dialogues. Avec le Poëme du Siècle de Louis le Grand, Et une Epistre en vers sur le Génie. Par M. Perrault de l’Académie Françoise (Tome premier) – L’Éloquence (tome II) – La Poésie (tome III) – L’Astronomie, la Géographie, la Navigation, la Guerre, la Philosophie, la Musique et la Médecine (tome IV). Charles Perrault a composé deux œuvres d’importance : "Histoire ou Contes du temps passé" publié en 1697 et "La Querelle des Anciens et des Modernes" parue de 1688 à 1696.‎

‎Précieux exemplaire conservé dans ses reliures strictement de l’époque, avec, fait particulièrement rare, des fers absolument identiques sur les trois premiers volumes. Paris, Veuve Coignard et Jean Baptiste Coignard fils, 1692‑1693-1696. 4 volumes in-12 de : I/ (20) ff., 252 pp., 8 pp. ch. 27-34, 34 pp., (1) f.bl.; II/ (9) ff., 399 pp. et (1) p. de privilege; III/ (6) ff., 335 pp., (1) p. de privilège, 1 cahier bruni ; IV/ (8) ff., 321 pp., (1) f. d’errata, 1 figure gravée sur cuivre entre les pp. 296 et 297 de « l’arbre de Porphyre ». Cachet en marge inf. des p. 13 du tome 1, p. 12 du tome 2, pp. 1 et 13 du tome 3, pp. 1 et 13 du tome 4.Plein veau moucheté de l’époque, dos à cinq nerfs ornés de fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées rouges. Reliure de l’époque. 164 x 92 mm.‎


‎Édition originale collective – les tomes 3 et 4 sont ici en édition originale aux dates de 1692 et 1696 - de la fameuse « Querelle des Anciens et des Modernes », œuvre majeure de Charles Perrault. Le 4ème volume est ici l’un des rares connus à la date de 1696, la date commune étant de 1697. Scheler (V, p. 169) mentionne : « J’ai rencontré un exemplaire du ‘Parallelle des anciens et des modernes’ dont le tome 4 était daté M.DC.LXXXXVI (1696). Il comportait, relié à la fin, un errata intitulé ‘Fautes à corriger’, tiré sur un feuillet indépendant » ; cas du présent exemplaire. Cette édition originale présente l’intégralité des brûlots que Perrault lança dans une querelle qui devait enflammer tout le milieu littéraire de son temps et se prolonger pendant tout le XVIIIe siècle, jusqu’à Condorcet, jusqu’au Génie du Christianisme. « Perrault fonde l’expérience du progrès culturel dans une théorie historique (…). C’est dans la ‘Querelle’ que se forme la nouvelle conscience historique qui sera celle des Lumières : le trait fondamental de l’histoire devient un mouvement irréversible vers l’avant » (P. -E. Knabe, R. Mortier, F. Moureau, L’aube de la modernité 1680-1760, p. 6 sq.).Ce texte fondateur revêt une telle importance que nous allons en décrire la Genèse et l’aboutissement.Les Classiques ou Anciens menés par Boileau soutenaient une conception de la création littéraire comme imitation des auteurs de l’Antiquité. Cette thèse était fondée sur l’idée que l’Antiquité grecque et romaine avait atteint une fois pour toutes la perfection artistique. Le choix par Racine pour ses tragédies de sujets antiques déjà traités par les tragédiens grecs illustre cette conception de la littérature respectueuse des règles du théâtre classique élaborées par les poètes classiques à partir de la Poétique d’Aristote.Les Modernes, représentés ici même par Charles Perrault, qui soutenaient le mérite des auteurs du siècle de Louis XIV, affirmaient au contraire que les auteurs de l’Antiquité n’étaient pas indépassables, et que la création littéraire devait innover. Ils prônaient une littérature adaptée à l’époque contemporaine et des formes artistiques nouvelles.Si l’humanisme découvre les anciens pour entrer dans les temps modernes, imite l’Antiquité pour créer les formes neuves de la Renaissance, il se divise au XVIIe siècle en deux courants qui séparent l’imitation réglée des chefs d’œuvres antiques de l’innovation.Une première querelle – italienne – des Classiques et des Modernes éclate sous la Renaissance. Les Modernes sont alors anti scolastiques. Cette querelle italienne annonce la querelle française tout en étant différente. D’après Fumaroli, la querelle italienne « poursuit l’enquête comparative (la syncrisis, le paragone, la conférence) commencée par la Renaissance entre deux époques des lettres, des arts et des mœurs. Elle est le fait de lettrés qui se sentent plus enracinés dans la République des Lettres que dans aucun État contemporain. La comparaison entre Antiquité et Modernité est pour eux une condition de la liberté d’esprit. Il s’agit moins en Italie d’une Querelle que d’un championnat. La Querelle française en revanche est le fait d’hommes de lettres qui ont les yeux fixés sur leur roi ; ils font ou feront partie de la constellation d’Académies domiciliant la République française des Lettres dans l’État royal. Au cœur de leur âpre débat, on n’est pas surpris de reconnaître qu’ils rivalisent à qui détient la meilleure méthode de louer leur roi. »En France, la prise progressive de contrôle de l’espace des lettres (académie, cour) par les classiques qui prônent l’imitation des règles et des textes anciens est marquée par des querelles, autour par exemple de la question du merveilleux en littérature: doit on se limiter aux mythes païens ou peut on utiliser les héros chrétiens, voire revenir à des épopées chrétiennes et françaises ? Le christianisme ne l’emporte-t-il pas sur les grands modèles passés ? De 1653 à 1674 les partisans d’un merveilleux moderne se singularisent contre les « Anciens ». En 1677, c’est leur première victoire, lorsque après le débat sur l’affaire des inscriptions, il est décidé que les monuments du règne seraient gravés en français (et non plus en latin). Les deux partis sont alors constitués : d’un côté, les doctes (clergé académie) qui prônent le respect des règles imitées de l’antiquité (par exemple celle de la bienséance) dans un humanisme moral tourné vers une rigueur et l’éternité de l’œuvre. De l’autre, des poètes galants, ou des esprits nouveaux, critique de la génération des classiques de la cour, s’appuyant sur les goûts du public parisien.Perrault déclencha les hostilités le 27 janvier 1687, lorsqu’il présenta, à l’occasion d’une guérison de Louis XIV, à l’Académie française son poème Le siècle de Louis le Grand dans lequel il faisait l’éloge de l’époque de Louis XIV comme idéale tout en remettant en cause la fonction de modèle de l’Antiquité. La sortie de Perrault provoqua une protestation immédiate de la part de Boileau. La polémique enfla avec la publication par Perrault des quatre volumes du "Parallèle des anciens et des modernes" où il attaque les Anciens en comparant dans un dialogue fictif les réalisations des Anciens avec les réalisations modernes dans presque tous les aspects de la vie humaine. La polémique tournait essentiellement autour de deux modèles esthétiques opposés : le principe de l’imitation orienté vers l’Antiquité comme idéal de beauté absolu d’une part et d’autre part le principe du génie de l’imagination qui puise son inspiration en lui-même, et sur l’opposition entre la soumission à la superstition antique contre une critique cartésienne (Fontenelle)La belle Antiquité fut toujours vénérable ;Mais je ne crus jamais qu’elle fût adorable. Je voy les Anciens sans plier les genoux, Ils sont grands, il est vray, mais hommes comme nous ; Et l’on peut comparer sans craindre d’estre injuste, Le Siècle de LOUIS au beau Siècle d’Auguste. (Charles Perrault, Parallèle des anciens et des modernes en ce qui regarde les arts et les sciences.)Si tel est le débat manifeste, Fumaroli suppose d’autres enjeux : « tout au long de la Querelle, qu’il s’agisse d’Euripide ou d’Homère, ce sont, sous Louis XIV, les Anciens qui admettent ce qu’il y a de vif, de déconcertant, de déchirant dans la représentation de la vie humaine par les poètes antiques, tandis que les Modernes sont favorables à des conventions morales et esthétiques uniformes et confortables. » Pour lui, sous l’apparent progressisme des Modernes se cachaient aussi des enjeux de pouvoir. Boileau était proche de Port Royal. En défendant les Anciens, il aurait aussi défendu, au nom de la diversité des héritages, des marges de liberté dans la République des lettres.La Monnoye juge les positions des deux parties tellement déroutantes qu’il met les rieurs de son côté par cette épigramme : Boileau, Perrault, ne vous déplaise, Entre vous deux, changez de thèse : L’un fera voir par le Lutrin Que la muse nouvelle a le pas sur l’antique ; Et l’autre par le Saint-Paulin Qu’aux poètes nouveaux les anciens font la nique.(La Monnoye.)Finalement, Le Grand Arnauld dut s’entremettre pour réconcilier les parties et, le 30 août 1694, Perrault et Boileau s’embrassèrent en public à l’Académie française. La réaction du public de l’époque pourrait donner à penser que Perrault et son parti remportèrent la victoire dans cette polémique, mais il n’y eut pas de victoire nette. Le siècle de Louis XIV brille par les œuvres de ceux qui ont dépassé les « anciens » au-delà de leurs œuvres, en s’appuyant sur le génie propre de la langue et du siècle : Pascal souligne d’ailleurs que ceux que nous appelons les anciens, étaient des modernes en leur temps.Le débat connut un renouveau dans la deuxième décennie du XVIIIe siècle avec la mise en vers, en 1714, par Houdar de la Motte – à une époque où Perrault et Boileau étaient déjà morts – d’une traduction de l’Iliade publiée par Anne Dacier en 1699. Il y avait « corrigé » et raccourci l’original et l’avait accompagné d’une préface contenant un Discours sur Homère où il prend la défense des Modernes. Anne Dacier répliqua avec son Des causes de la corruption du goût où elle débat la question de la priorité de l’original ou d’une traduction, dans une prolongation d’une discussion du troisième dialogue du Parallèle de Perrault.Cette polémique, dans laquelle des auteurs aussi différents que Fénelon, l’abbé Terrasson et Jean Boivin intervinrent, s’acheva de même en 1716 avec une réconciliation personnelle des principaux acteurs. Elle est entrée dans l’histoire de la littérature sous le nom de Querelle d’Homère. Même avec l’épuisement du conflit, les répercussions de la querelle des Anciens et des Modernes ont continué de se faire sentir au cours du siècle des Lumières pour se poursuivre jusqu’à la querelle suscitée par le romantisme.Marivaux fut un des représentants importants du courant moderne au début du XVIIIe siècle, en établissant un genre tout à fait nouveau de théâtre, inconnu des Anciens, avec ses comédies morales et poétiques. Diderot poursuivra en définissant le genre du drame bourgeois, cette comédie larmoyante où la tragédie imminente était résolue avec des réconciliations vertueuses et des flots de larmes.La querelle des Anciens et des Modernes servit en fait de couverture, souvent pleine d’esprit, à des opinions opposées d’une portée beaucoup plus profonde. D’un côté, c’était l’idée même d’autorité qui était attaquée et de l’autre, le progrès. Le renouvellement de l’intérêt pour l’Antiquité à l’époque classique se traduisit par une réévaluation critique des acquis de l’Antiquité qui finit par soumettre les Écritures même à l’examen des Modernes. L’attaque de l’autorité en critique littéraire a eu des équivalences avec les progrès de la recherche scientifique. Le défi jeté à l’autorité par les Modernes dans le champ littéraire annonçait déjà les remises en question dont la politique et la religion allaient faire l’objet.Déjà inscrite dans une plus longue tradition européenne de contestation de structures semblables (en particulier à la Renaissance, lorsque Galilée ridiculise l’autorité accordée à Aristote dans son Dialogue des deux systèmes du monde), la querelle des Anciens et des Modernes déclenchée par la polémique entre Perrault et Boileau a pareillement été rapidement reçue au-delà des frontières françaises et adaptée aux situations locales.La Grande-Bretagne de l’époque prit la querelle des Anciens et des Modernes un peu moins sérieusement. William Temple prit le parti des Anciens dans son essai Essay upon the ancient and modern learning (Essai sur l’étude antique et moderne) (1690) en réaction à la Digression sur les Anciens et les Modernes (1688) de Fontenelle, qui reprend l’image selon laquelle « nous sommes des nains juchés sur des épaules de géant », image qui provoqua une avalanche de réponses. Le critique William Wotton, avec ses Reflections upon ancient and modern learning (Réflexions sur l’étude antique et moderne) (1694), le critique et classiciste Richard Bentley et Alexander Pope furent au nombre de ceux qui prirent le parti des Modernes à cette occasion. Bien que le débat ait été clos en Angleterre dès 1696, le sujet semble avoir stimulé l’imagination de Swift qui vit dans les camps opposés des Anciens et des Modernes un résumé de deux manières générales de regarder le monde. Ce thème est développé dans sa satire A Tale of a Tub (Conte du tonneau), composé entre 1694 et 1697 et publié en 1704, longtemps après la fin de la querelle en France. L’expression de « Bataille des Livres » vient de la satire publiée anonymement en 1704 par Swift, Full and True Account of the Battle fought last Friday between the Ancient and the Modern Books in St. James’s Library (Compte-rendu complet et véritable de la bataille survenue vendredi dernier entre les ouvrages antiques et modernes de la bibliothèque de St. James).La querelle des Anciens et des Modernes a eu une version allemande avec la polémique touchant au merveilleux entre Johann Christoph Gottsched, Johann Jakob Bodmer et Johann Jakob Breitinger. Johann Joachim Winckelmann a également joué un rôle important dans l’acclimatation de la querelle dans le monde germanophone avec, en particulier ses Gedanken über die Nachahmung der Griechischen Werke in der Malerei und Bildhauer-Kunst (Pensées sur l’imitation des œuvres grecques en peinture et en sculpture) (1755). Vers la fin du XVIIIe siècle, la thématique de la querelle des Anciens et des Modernes apparaît avec Herder, Schiller et SchlegelDans « De l'Allemagne » Germaine de Staël « appelle les Français à renouveler leurs modèles, à sortir des limites trop strictes du classicisme d’où bien peu cherchaient à s’évader, et que le pouvoir en place maintenait fermement » Face à la référence constante aux anciens qu’impose l’Empire, elle préfère la culture allemande d’un sentiment national libre, dans laquelle elle voit une création féconde. Ce texte introduit le romantisme en France.Son ami Benjamin Constant reprend sur un plan politique cette critique de l’imitation des anciens: dans son discours de 1819, il oppose « la liberté des anciens » à la « liberté des modernes ». Il faut adjoindre à la première, limitée à une dimension publique soumettant le citoyen à la grandeur de l’État, la défense de la seconde, l’espace autonome privé, affranchi du contrôle du pouvoir. Chateaubriand reprend sur un plan moins tranché certains aspects de la querelle (par exemple en préférant le merveilleux chrétien au classique). En ce sens les pensées « progressistes » et les mouvements littéraires romantiques et post romantiques qui insistent sur la liberté sont influencés par les modernes.Par opposition, on retrouve des échos de ce débat au XXe siècle, en général chez des penseurs post heideggériens, interrogeant la dérive d’un humanisme qui se soumettrait, depuis les Lumières, à la modernité, voire à la mode. Ils lui reprochent d’entraîner l’asservissement de la culture à l’étroitesse de la raison technicienne, et au mythe d’un progrès démocratique du « tout culturel ». Alain Finkielkraut par exemple, y voit une « défaite de la pensée », abandonnant l’exigence de la tradition. Il est reproché à cette critique des modernes un certain élitisme.Politiquement, c’est le philosophe Leo Strauss qui réactive dans la période contemporaine la thématique de la Querelle des Anciens et des Modernes. Il l’utilise pour souligner la différence entre l’expérience de la vie politique des Anciens et l’expérience des Modernes. Celle-ci s’enracine pour lui dans la colère antithéologique de Machiavel et de Hobbes, pour s’épanouir dans les nouvelles conceptions de la liberté issues du mouvement des Lumières. Pour lui, un des acteurs fondamentaux de cette querelle dans les temps modernes est Jean-Jacques Rousseau.Précieux exemplaire en reliure de l’époque, avec le quatrième volume dans le premier tirage de 1696, inconnu de Tchémerzine qui le cite à la date de 1697.L. Scheler, dans ses commentaires et addenda, annonce avoir rencontré un exemplaire de cette première édition, semblable à celui-ci : « le tome IV est daté de 1696 et comporte, relié en fin, un errata intitulé ‘Fautes à corriger’ tiré sur un feuillet indépendant et d’un papier plus épais. »Ce tome IV contient, de plus, une gravure à pleine page représentant « L’Arbre de Porphyre augmenté d’un degré métaphysique ». Bibliographie :Hubert Gillot, La Querelle des Anciens et des Modernes en France: De la Défense et Illustration de la langue française aux Parallèles des anciens et des modernes. Paris: Champion, 1914.Augustin Simon Irailh, Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des Lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Paris: Durand, 1761. Slatkine reprints, 1967.Anne-Marie Lecoq, La Querelle des Anciens et des Modernes : XVIIe-XVIIIe siècles. Précédé d’un essai de Marc Fumaroli, suivi d’une postface de Jean Robert Armogathe. Paris: Gallimard, 2001.Alain Niderst, « Les « Gens de Paris » et les « Gens de Versailles » dans Louise Godard de Donville », d’un siècle à l’autre : anciens et modernes. XVIe colloque, Janvier 1986. Paris: Éd. du CNRS, 1987. (Centre Méridional de Rencontres sur le xviie siècle ; 17) pp. 159-165.Hippolyte Rigault, Histoire de la querelle des anciens et des modernes. Paris: Hachette, 1856.Marc Fumaroli, La Querelle des Anciens et des Modernes + extraits, Paris, Gallimard-Folio, 2001.Charles Perrault a écrit deux grands livres : « Histoires ou Contes du Temps passé » Paris, 1697 et « Paralelle des Anciens et des Modernes » Paris, 1688-1696.L’on connait une dizaine d’exemplaires complets de l’édition originale de premier tirage des « Contes du Temps passé » et guère plus d’exemplaires de la « Querelle des anciens et des Modernes » complet du dernier volume à la date de 1696.Précieux exemplaire conservé dans ses reliures strictement de l’époque, avec, fait particulièrement rare, des fers absolument identiques sur les trois premiers volumes.‎

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‎Collectif‎

Reference : gu566

‎Pièces de théâtre, volume 7 : Le deuil anglais - Les deux anglais - Les deux aveugles de Tolède - Les deux Edmon - Conaxa, ou les gendres dupés - Les deux gendres - Les deux Philibert‎

‎Collectif Relié In-8 (12x20 cm), relié demi-basane, titre et tomaison dorés au dos lisse, tranches mouchetés, contient : 'Le deuil anglais' de Rochon (1757) - 'Les deux anglais' de Merville (1817) - 'Les deux aveugles de Tolède' de Marsollier (1806) - 'Les deux Edmon' de Baré, Radet et Desfontaines (1819) - 'Conaxa, ou les gendres dupés' (1812) - 'Les deux gendres' de Etienne (1815) - 'Les deux Philibert' de Picard (1816) ; notes à l'encre en page de garde, coiffes et coins frottés, frottements au dos, quelques rousseurs à l'intérieur, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎


Abraxas-Libris - Bécherel
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‎[vente Moutard Brouilhet, etc...] - ‎ ‎DUCIS ; VOLTAIRE ; MERCIER ; CHENIER, Marie-Joseph ; BOUILLY ; COUSIN-JACQUES ; MONVEL ; ANSEAUME ; ROCHON DE CHABANNES ; VADE‎

Reference : 59107

(1793)

‎[ Recueil de 19 pièces de Théâtre ] Othello, ou Le More de Venise, Tragédie par Ducis, Représentée, pour la première fois à Paris, sur le Théâtre de la République [Suivi de : ] Zayre, Tragédie en Cinq Actes et en Vers de Voltaire [Suivi de : ] Le Cid, Tragédie en cinq Actes et en vers par Pierre Corneille [ Suivi de : ] L'Habitant de la Guadeloupe, Comédie en Trois Actes, par M. Mercier [ Suivi de : ] Hirza, Tragédie de Sauvigny [ Suivi de : ] Jenneval ou la Barnevelt François, Drame en cinq actes et en prose par M. Mercier [ Suivi de : ] Sémiramis. Tragédie par Mr. de Voltaire, Représentée pour la première fois par les Comédiens ordinaires du Roy, le 16 Juillet 1749 [ Suivi de : ] Inès de Castro, Comédie en Cinq Actes et en vers, par M. Houdart de Lamotthe, [ Suivi de : ] Caïus Gracchus, Tragédie en trois Actes, par Marie-Joseph Chénier, Député de la Convention Nationale, Représentée pour la première fois à Paris sur le Théâtre de la République, le 9 février 1792, l'an premier de la République Française [ Suivi de : ] Le Calife de Badgad, Opéra en un acte, Représenté sur le Théâtre Favart, le 29 fructidor an VIII, Paroles de S. Just, musique de Boïeldieu [ Suivi de : ] Une Folie, Comédie en Deux actes, mêlée de Chants, Paroles de J. N. Bouilly, Musique de Méhul, Représentée pour la première fois sur le Théâtre de l'Opéra-Comique National le 15 Germinal An 10 [ Suivi de : ] La petite Nannette, Opéra-Comique en deux Actes, Représenté pour la première fois à Paris, au Théâtre Feydeau, le 19 Frimaire an Cinquième (Vendredi 9 décembre 1796 vieux-style), Paroles et musique du Cousin-Jacques, dédié par la reconnaissance à mon ami Gaveaux, [ Suivi de : ] Les Visitandines, Comédie en deux actes et en prose, mêlée d'Ariettes, Représentée sur le Théâtre de la rue Feydeau, le 7 août 1792 [ Suivi de : ] Blaise et Babet, ou La suite des Trois Fermiers, Comédie en deux Actes, mêlée d'Ariettes, par M. Monvel, [ Suivi de : ] Le Menteur, Comédie en cinq Actes et en Vers du Grand Corneille [ Suivi de : ] L'Epoux par Supercherie, Comédie en deux actes et en vers, De Boissy [ Suivi de : ] Le Tableau parlant, Comédie-Parade en un acte et en vers mêlée d'Ariettes par M. Anseaume, la musique de M. Grétry [ Suivi de : ] L'Amour Français, Comédie en un acte et en vers par M. Rochon de Chabannes [ Suivi de : ] Les Racoleurs, Opéra Comique en un acte par M. Vadé‎

‎1 vol. fort in-8 reliure début XIXe pleine basane marron, dos à 5 nerfs, Contient : Othello, ou Le More de Venise, Tragédie par Ducis, Représentée, pour la première fois à Paris, sur le Théâtre de la République, An Deuxième de la République, 1 f., 60 pp. - Zayre, Tragédie en Cinq Actes et en Vers de Voltaire, Nouvelle édition conforme à la Représentation, Chez Devers, A Toulouse, An VIII, 48 pp. - Le Cid, Tragédie en cinq Actes et en vers par Pierre Corneille, Nouvelle édition, Chez Fages, Meilhac, Toulouse, 1802 An XI, 56 pp. - Cinna, ou la Clémence d'Auguste, Tragédie par Mr. P. Corneille, Chez la veuve Duchesne, Paris, 1776, 58 pp. - L'Habitant de la Guadeloupe, Comédie en Trois Actes, par M. Mercier, Nouvelle édition, Chez J. B. Broulhiet, Toulouse, 1787, 64 pp. - Hirza, Tragédie de Sauvigny, Chez J. B. Broulhiet, Toulouse, 1788, 40 pp. - Jenneval ou la Barnevelt François, Drame en cinq actes et en prose par M. Mercier, Nouvelle édition, Chez J. B. Broulhiet, Toulouse, 1785, 62 pp. - Sémiramis. Tragédie par Mr. de Voltaire, Représentée pour la première fois par les Comédiens ordinaires du Roy, le 16 Juillet 1749, Chez P. G. LeMercier, et chez Michel, Lambert, Libraire, Paris, 1749, 1 f., 56 pp. et 1 f. n. ch. - Inès de Castro, Comédie en Cinq Actes et en vers, par M. Houdart de Lamotthe, Nouvelle édition, Chez J. B. Broulhiet, Toulouse, 1786, 40 pp. - Caïus Gracchus, Tragédie en trois Actes, par Marie-Joseph Chénier, Député de la Convention Nationale, Représentée pour la première fois à Paris sur le Théâtre de la République, le 9 février 1792, l'an premier de la République Française, Chez Moutard, Paris, 1793, 32 pp. - Le Calife de Badgad, Opéra en un acte, Représenté sur le Théâtre Favart, le 29 fructidor an VIII, Paroles de S. Just, musique de Boïeldieu, Chez Vente, [ Paris ], An IX, 37 pp. - Une Folie, Comédie en Deux actes, mêlée de Chants, Paroles de J. N. Bouilly, Musique de Méhul, Représentée pour la première fois sur le Théâtre de l'Opéra-Comique National le 15 Germinal An 10, Chez Huet, Ravinet, Charon, Paris, An 10, 86 pp. (petit mq.) - La petite Nannette, Opéra-Comique en deux Actes, Représenté pour la première fois à Paris, au Théâtre Feydeau, le 19 Frimaire an Cinquième (Vendredi 9 décembre 1796 vieux-style), Paroles et musique du Cousin-Jacques, dédié par la reconnaissance à mon ami Gaveaux, Chez Moutardier, Paris, An V, 1796, 67 pp. - Les Visitandines, Comédie en deux actes et en prose, mêlée d'Ariettes, Représentée sur le Théâtre de la rue Feydeau, le 7 août 1792, Chez Vente, Paris, 1793, 32 pp. - Blaise et Babet, ou La suite des Trois Fermiers, Comédie en deux Actes, mêlée d'Ariettes, par M. Monvel, Chez Fages, Meilhac et Comp., Toulouse, 1801, 40 pp. - Le Menteur, Comédie en cinq Actes et en Vers du Grand Corneille, Chez J. B. Brouilhet, Toulouse, 1789, 60 pp. - L'Epoux par Supercherie, Comédie en deux actes et en vers, De Boissy, Chez J. B. Brouilhet, Toulouse, 1785, 36 pp. - Le Tableau parlant, Comédie-Parade en un acte et en vers mêlée d'Ariettes par M. Anseaume, la musique de M. Grétry, Chez Didot, 1787, 36 pp. - L'Amour Français, Comédie en un acte et en vers par M. Rochon de Chabannes, Chez J. B. Brouilhet, Toulouse, 1788, 20 pp. - les Racoleurs, Opéra Comique en un acte par M. Vadé, Chez J. B. Brouilhet, Toulouse, 1787, 36 pp.‎


‎Intéressant recueil réunissant 19 pièces de théâtres, la plupart imprimées peu avant, pendant ou peu après la Révolution Française. Etat satisfaisant (2 ff. débrochés dans Sémiramis, accroc sans mq. avec restauration et petit mq. dans "Une folie", travaux de vers affectant un peu le texte dans les 3 derniers titres).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR280.00 (€280.00 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎SOUBIRAN, Yvonne‎

Reference : 54723

(1928)

‎Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎

‎3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎


‎Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR590.00 (€590.00 )

‎LEMAIGRE-DUBREUIL, Léon ; Collectif ‎

Reference : 64730

(1825)

‎Importantes archives de la Succession Rohan-Soubise, héritiers de Charles de Rohan, Prince de Soubise [ Contient : ] 1 - Dossier «Liquidation et Partage de la Succession de Mr le Maréchal Prince de Soubise», 6 cahiers manuscrits brochés ensemble, 532 pp. avec importante table des matières et une très utile table alphabétique. Ce dossier, fondamental, est décomposé en 6 parties: la 1ère présente les questions que l’opération fait naître et ses solutions, la 2e le résultat des administrations antérieures, la 3e établit le partage de tous les biens de la succession suivant les dispositions des 17 coutumes & du droit écrit qui les régissaient, la 4e les contributions aux dettes, la 5e la balance de l’actif et du passif, la 6e les abandonnements. La consultation de la table alphabétique fait notamment ressortir les noms suivants: coutume d’Angoumois, de Paris, de Mantes, Bar, Vitry, Franche-Comté, Normandie, Saintonge et Saint Jean d’Angély, Anjou, Bretagne, Hainault, Tournay, Lille, Artois, Bapaulme, Montreuil, Duc de Bourbon, terre d’Aubepierre, d’Avaugour, Brain, Clisson, Brimeux, Goello, Petit Grimberg (Alsace), Hébuterne, Lebreucq, Loupy & Revigny, Montguyon, Montlieu, Méchin, Préaux, Saint Aulay, Sainte Marie Dumont, Soubise, Tournon, Ventadour, Vertus, Vivarais, Vitry, Woulte, Wiers, les Salines de Bourgogne, Hôtel Soubise, Hôtel rue de l’Arcade, Maison de Marly, etc…2 - Dossier «Etat Liquidation et Partage de la Succession de Mr le Prince de Soubise», 4 cahiers ms. brochés ensemble, 299 pp. avec importante table des matières et une très utile table alphabétique. Ce dossier, complémentaire du précédent et essentiel à la compréhension d’ensemble, présente notamment un dépouillement des procès-verbaux d’estimation des biens dépendant de la succession Soubise, département par département: Ardèche (La Voulte, Tournon, Annonay…), Charente (Montguyon, Montlieu, Soubise), Corrèze, Côte du Nord (Goëllo et Avaugour), Dordgne, Drôme, Gard, Isère Loire, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Haute-Marne, Meuse, Nord, Pas-de-Calais, Seine Inférieure, Deux-Sèvres, Seine-et-Oise, Seine 3 - Dossier intitulé «Liquidation des créances de la Succession Soubise», environ 70 ff.4 - Fort dossier sous chemise intitulé «Pr Mr Lebordayre contre les Princes et Princesse de Rohan» contenant un important ensemble de documents imprimés et manuscrits dont «Mémoire pour les héritiers de Mad. La Ctesse de Marsan contre le Sieur Pottier et le Sieur Lançon, nombreux documents relatifs aux affaires des Rohan-Guéménée (Lebordayre contre Rohan-Guéménée, héritiers Sabatier, Bouchet de Préville, etc…) 5- Dossier sous chemise intitulé «Sanson contre Rohan» recueillant de nombreux documents manuscrits (datés de 1789 à 1840)6 - 6 petits dossiers sous chemise recueillant de nombreux documents manuscrits, et intitulés: «Contribution de Rohan Guéménée Production pour les héritiers Sabatier du 2 février 1836», «Affaire Guéménée Actif dans la Succession cotte 228», «Contribution De RohanProduction her. Courtois», «Tribunal de Ire Instance Chambre pour Mr Courtois & Lacroix, contre Mr de Rohan», «Contribution de Rohan Production Héritiers Courtois»7 - Dossier sous chemise intitulé «27e Liasse, De Castries» relatif aux intérêts du Duc de Castries, recueillant de nombreux documents manuscrits8 - Dossier sous chemise intitulé «Forêt de Couzières P. M. et Mad. Titon et M. Brodelet, contre les héritiers de Rohan» recueillant de nombreux documents manuscrits et imprimés dont deux grandes affiches: «Vente sur Folle-Enchère en un seul lot de la Forêt de Couzières, sise commune d’Evres, et de Veigné, canton de Montbazon, arrondissement de Tours, département d’Indre-et-Loire. La première publication aura lieu le 14 février 1839»8 - Imprimé intitulé «Affaire de Mgr le Duc d’Aumale contre Mme Veuve et Héritiers Declercq et les Princes de Rohan. Réquisitoirede M. Pinard substitut de M. le Procureur Impérial», [ juillet 1838 ], 30 pp. On joint document ms.: «Cession par la princesse de Rochefort» et deux petits dossiers Titon et Brodelet9 - Dossier sous chemise intitulé: «Château de Guéménée. Folle enchère Pour les s. en demande Titon et le sieur Brodelet contre le prince de Rohan duc de Montbazon» recueillant divers documents manuscrits et imprimés dont numéro des «Affiches parisiennes» du 19 novembre 1830 détaillant le domaine du château de Guéménée (arrondissement de Pontivy, département du Morbihan), et un document manuscrit de 20 ff. daté de 1829-1830 présentant également ce même détail10 - Dossier sous chemise intitulé «Demande en reddition de compte de bénéfice d’inventaire» Samedi 1ere chambre «Pour M. et MmeTiton contre les f. et de de Rohan», recueillant de nombreux documents11 - Dossier sous chemise intitulé«P. MM Titon et Brodelet contre héritiers de Rohan» recueillant divers documents manuscrits et imprimés dont grande affiche sur papier: «Vente sur Folle-Enchère en un seul lot de la Forêt de Couzières, sise commune d’Evres, et de Veigné, canton de Montbazon, arrondissement de Tours, département d’Indre-et-Loire. La première publication aura lieu le 14 février 1839», un manuscrit contenant un «Compte sommaire de M. Brodelet avec M. le Prince de Guéméné d’après les Etats déposés au greffe de Mrs les Commissaires Généraux du Conseil, et annexés à l’arrêt de liquidation du 30 Janvier 1787», plusieurs documents ms. anciens sur vélin (1777)12 - Dossier sous chemise intitulé «Mgr le Duc d’Aumale» contenant de nombreux documents manuscrits dont correspondance avec M. Rocher, administrateur du Duc d’Aumale13 - Dossier sous chemise intitulé «3e Liasse 9 Rohan» contenant de nombreux documents manuscrits (circa 1790-1840)14 - Dossier sous chemise intitulé «3e Liasse 7e Rohan» «Table Compte de Bénéfice d’Inventaire» contenant des documents manuscrits (liste par ordre alphabétique depuis lettre B, lettre A sur chemise)15 - Dossier sous chemise intitulé «Rohan Soubise» contenant de nombreux documents manuscrits dont de très importantes «Observations sur les Comptes d’Administration que se doivent réciproquement les deux branches de Rohan et de Condé dans la Succession Soubise» qui exposent notamment avec force détail le rôle important des coutumes qui s’appliquèrent lors de la transmission des biens immeubles en 1787. 16 - Nombreux dossiers (plus de 11) sous chemise, divers demandeurs contre Rohan: Chabrillon, Carcel, Charlet, Titon et Brodelet, Lormand, Ligneyron, Dame de Chateauvillard, de Bondy, etc.17 - Divers dossiers et documents imprimés et manuscrits divers relatifs à la succession Rohan-Soubise‎

‎Importantes archives de la Succession Rohan-Soubise, héritiers de Charles de Rohan, Prince de Soubise (volume global : environ 27 x 34 x 24 cm) [ Contient : ] 1 - Dossier «Liquidation et Partage de la Succession de Mr le Maréchal Prince de Soubise», 6 cahiers manuscrits brochés ensemble, 532 pp. avec importante table des matières et une très utile table alphabétique. Ce dossier, fondamental, est décomposé en 6 parties: la 1ère présente les questions que l’opération fait naître et ses solutions, la 2e le résultat des administrations antérieures, la 3e établit le partage de tous les biens de la succession suivant les dispositions des 17 coutumes & du droit écrit qui les régissaient, la 4e les contributions aux dettes, la 5e la balance de l’actif et du passif, la 6e les abandonnements. La consultation de la table alphabétique fait notamment ressortir les noms suivants: coutume d’Angoumois, de Paris, de Mantes, Bar, Vitry, Franche-Comté, Normandie, Saintonge et Saint Jean d’Angély, Anjou, Bretagne, Hainault, Tournay, Lille, Artois, Bapaulme, Montreuil, Duc de Bourbon, terre d’Aubepierre, d’Avaugour, Brain, Clisson, Brimeux, Goello, Petit Grimberg (Alsace), Hébuterne, Lebreucq, Loupy & Revigny, Montguyon, Montlieu, Méchin, Préaux, Saint Aulay, Sainte Marie Dumont, Soubise, Tournon, Ventadour, Vertus, Vivarais, Vitry, Woulte, Wiers, les Salines de Bourgogne, Hôtel Soubise, Hôtel rue de l’Arcade, Maison de Marly, etc…2 - Dossier «Etat Liquidation et Partage de la Succession de Mr le Prince de Soubise», 4 cahiers ms. brochés ensemble, 299 pp. avec importante table des matières et une très utile table alphabétique. Ce dossier, complémentaire du précédent et essentiel à la compréhension d’ensemble, présente notamment un dépouillement des procès-verbaux d’estimation des biens dépendant de la succession Soubise, département par département: Ardèche (La Voulte, Tournon, Annonay…), Charente (Montguyon, Montlieu, Soubise), Corrèze, Côte du Nord (Goëllo et Avaugour), Dordgne, Drôme, Gard, Isère Loire, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Haute-Marne, Meuse, Nord, Pas-de-Calais, Seine Inférieure, Deux-Sèvres, Seine-et-Oise, Seine 3 - Dossier intitulé «Liquidation des créances de la Succession Soubise», environ 70 ff.4 - Fort dossier sous chemise intitulé «Pr Mr Lebordayre contre les Princes et Princesse de Rohan» contenant un important ensemble de documents imprimés et manuscrits dont «Mémoire pour les héritiers de Mad. La Ctesse de Marsan contre le Sieur Pottier et le Sieur Lançon, nombreux documents relatifs aux affaires des Rohan-Guéménée (Lebordayre contre Rohan-Guéménée, héritiers Sabatier, Bouchet de Préville, etc…) 5- Dossier sous chemise intitulé «Sanson contre Rohan» recueillant de nombreux documents manuscrits (datés de 1789 à 1840)6 - 6 petits dossiers sous chemise recueillant de nombreux documents manuscrits, et intitulés: «Contribution de Rohan Guéménée Production pour les héritiers Sabatier du 2 février 1836», «Affaire Guéménée Actif dans la Succession cotte 228», «Contribution De RohanProduction her. Courtois», «Tribunal de Ire Instance Chambre pour Mr Courtois & Lacroix, contre Mr de Rohan», «Contribution de Rohan Production Héritiers Courtois»7 - Dossier sous chemise intitulé «27e Liasse, De Castries» relatif aux intérêts du Duc de Castries, recueillant de nombreux documents manuscrits8 - Dossier sous chemise intitulé «Forêt de Couzières P. M. et Mad. Titon et M. Brodelet, contre les héritiers de Rohan» recueillant de nombreux documents manuscrits et imprimés dont deux grandes affiches: «Vente sur Folle-Enchère en un seul lot de la Forêt de Couzières, sise commune d’Evres, et de Veigné, canton de Montbazon, arrondissement de Tours, département d’Indre-et-Loire. La première publication aura lieu le 14 février 1839»8 - Imprimé intitulé «Affaire de Mgr le Duc d’Aumale contre Mme Veuve et Héritiers Declercq et les Princes de Rohan. Réquisitoirede M. Pinard substitut de M. le Procureur Impérial», [ juillet 1838 ], 30 pp. On joint document ms.: «Cession par la princesse de Rochefort» et deux petits dossiers Titon et Brodelet9 - Dossier sous chemise intitulé: «Château de Guéménée. Folle enchère Pour les s. en demande Titon et le sieur Brodelet contre le prince de Rohan duc de Montbazon» recueillant divers documents manuscrits et imprimés dont numéro des «Affiches parisiennes» du 19 novembre 1830 détaillant le domaine du château de Guéménée (arrondissement de Pontivy, département du Morbihan), et un document manuscrit de 20 ff. daté de 1829-1830 présentant également ce même détail10 - Dossier sous chemise intitulé «Demande en reddition de compte de bénéfice d’inventaire» Samedi 1ere chambre «Pour M. et Mme Titon contre les f. et de de Rohan», recueillant de nombreux documents11 - Dossier sous chemise intitulé«P. MM Titon et Brodelet contre héritiers de Rohan» recueillant divers documents manuscrits et imprimés dont grande affiche sur papier: «Vente sur Folle-Enchère en un seul lot de la Forêt de Couzières, sise commune d’Evres, et de Veigné, canton de Montbazon, arrondissement de Tours, département d’Indre-et-Loire. La première publication aura lieu le 14 février 1839», un manuscrit contenant un «Compte sommaire de M. Brodelet avec M. le Prince de Guéméné d’après les Etats déposés au greffe de Mrs les Commissaires Généraux du Conseil, et annexés à l’arrêt de liquidation du 30 Janvier 1787», plusieurs documents ms. anciens sur vélin (1777)12 - Dossier sous chemise intitulé «Mgr le Duc d’Aumale» contenant de nombreux documents manuscrits dont correspondance avec M. Rocher, administrateur du Duc d’Aumale13 - Dossier sous chemise intitulé «3e Liasse 9 Rohan» contenant de nombreux documents manuscrits (circa 1790-1840)14 - Dossier sous chemise intitulé «3e Liasse 7e Rohan» «Table Compte de Bénéfice d’Inventaire» contenant des documents manuscrits (liste par ordre alphabétique depuis lettre B, lettre A sur chemise)15 - Dossier sous chemise intitulé «Rohan Soubise» contenant de nombreux documents manuscrits dont de très importantes «Observations sur les Comptes d’Administration que se doivent réciproquement les deux branches de Rohan et de Condé dans la Succession Soubise» qui exposent notamment avec force détail le rôle important des coutumes qui s’appliquèrent lors de la transmission des biens immeubles en 1787. 16 - Nombreux dossiers (plus de 11) sous chemise, divers demandeurs contre Rohan: Chabrillon, Carcel, Charlet, Titon et Brodelet, Lormand, Ligneyron, Dame de Chateauvillard, de Bondy, etc.17 - Divers dossiers et documents imprimés et manuscrits divers relatifs à la succession Rohan-Soubise‎


‎Très remarquables archives provenant du fonds de l'avocat et avoué Léon Dubreuil, relatives à l'impressionnante succession de Charles de Rohan Prince de Soubise (1715-1787). Maréchal de France, l'un des grands personnages et l'une des grandes fortunes de son temps, Charles de Rohan laisse à sa mort en 1787 une grande fortune mobilière et immobilière, mais les événements de la Révolution Française vont profondément bouleverser l'héritage. Les litiges évoqués dans ces archives sont traités dans les années 1825-1845 (les actes ou documents recueillis dans ces dossiers datés approximativement entre 1775 à 1860), et concernent fondamentalement la défense des intérêts de Berthe de Rohan, petite-fille de la princesse de Guéménée. On peut citer les propos éclairants du substitut Pinard qui, dans son réquisitoire imprimé intitulé: «Affaire de Mgr le Duc d’Aumale contre Mme Veuve et Héritiers Declercq et les Princes de Rohan» rappelle les grandes lignes des affaires: «En 1787 décède le maréchal prince de Soubise: il laisse une de ces grandes successions seigneuriales, comme en comptait souvent l’ancien régime, composée de domaines presque royaux, de terres considérables, et chargée aussi d’un énorme passif. L’actif néanmoins surpassait de beaucoup toutes les dettes, et cet opulent patrimoine allait à deux branches, la branche des Condéet la branche de Rohan. Le duc de Bourbon et sa sœur représentaient la première; la princesse de Guéménée représentait la seconde. Le duc de Bourbon et sa sœur étaient, par leur mère, les petits-enfants du maréchal; la princesse de Guéménée était sa propre fille». Légataire universel du duc de Bourbon, le duc d’Aumale «représente la branche des Condé. Quant à la princesse de Guéménée, elle recueille encore l’héritage de Mme la Comtesse de Marsan, sa tante, décédée en 1803, et elle meurt elle-même en 1807, en laissant pour héritiers: sa fille, la princesse de Rohan-Rochefort et sa petite-fille, la princesse Berthe». En 1812 la princesse Berthe achète pour 400.000 fr à sa tante, la princesse de Rochefort, tous ses droits indivis, et réunit ainsi sur sa tête les trois successions de Soubise, de Marsan et de Guéménée. Mais dès 1814, elle cède l’intégralité de ces 3 successions, avec leur passif et actif, à un homme d’affaire, M. Declercq, pour la somme de 800.000 fr. «Plus tard, en présence du décret du 15 janvier 1815, qui restituait les biens de Soubise, et la loi de 1825 sur l’indemnité des émigrés», un important supplément de prix fut stipulé (700.000 fr. pour la princesse de Rochefort et 615.000 fr. pour la princesse Berthe). On comprend alors l'importance et la complexité du dossier, qui nous plonge au coeur de l'Histoire de France, à travers la multiplicité des coutumes d'Ancien Régime et les bouleversements de la Révolution et de la Restauration. On notera parmi les biens évoqués l'Hôtel de Soubise, qui, rendu à la Princesse de Guéméné en 1804, sera vendu en 1807 avant d'être acquis par l'Etat en 1808 et affecté par Napoléon Ier aux Archives Impériales (futures Archives Nationales).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR3,900.00 (€3,900.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 83744

(1954)

‎Manuscrits autographes signés inédits de deux importantes parties de Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954, 20x27cm, 16 feuillets (9 pour le premier manuscrit + 7 pour le second).‎


‎« Qu'est-ce que Normance ? Une chute de six mètres à la première page et, pendant trois cent soixante-quinze, en chute libre, la plongée dans une mémoire folle et une imagination hallucinée. » René Chabbert, "Normance par L.-F. Céline", in Dimanche matin, 29 août 1954. Deux manuscrits autographes signés inédits de Louis-Ferdinand Céline rédigés au stylo à bille bleu et rouge sur des feuillets de papier blanc : le premier est constitué de 9 pages, numérotées au coin gauche de 1480 à 1488, le second comporte 7 pages, numérotées de 1498 à 1504. Chacun des textes est signé en marge basse à l'encre rouge par Céline et comporte la mention « Meudon 54 », également de la main de l'écrivain (ff. 1485 et 1505). Ils présentent d'abondantes variantes, lignes et mots biffés, modifications et reprises. Trous d'épingles en marge haute gauche de tous les feuillets, stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en « paquets ». Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. À son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de « polissage » et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. « Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932. » (Henri Godard) Notre ensemble correspond à deux passages situés aux deux tiers du roman (Romans, Pléiade, IV, pages 371 à 375) avec un texte très différent de la version définitive. Il s'agit d'une version antérieure, inconnue d'Henri Godard, comme en témoigne une note de l'édition de la Pléiade où le célinien explique que le mot « planqaouzeuze » - apparaissant sur l'un des feuillets de notre ensemble - avait posé problème à Marie Canavaggia qui avait retranscrit « plaquouseuze », resté ainsi dans l'édition originale. Il ajoute qu'il n'a pas eu connaissance de cette partie du manuscrit, c'est-à-dire nos feuillets qui n'apparaissent effectivement pas dans les versions intermédiaires retranscrites dans la Pléiade. « Ah devineresse ! un truc qu'elle avait pas deviné comment on lui tarterait ses trembles ! Y éventrerait ses fauteuils, lui crèverait ses fines cachettes ! » Le premier de nos manuscrits narre le saccage et le pillage de l'appartement d'Armelle, une voyante : « Combien elle avait de jeux Armelle ? Elles prenaient l'air ses cartes d'avenir ! [...] ah Pythonisse ! ah le duvet à présent ! le dedans des polochons qui vole ! s'envole ! » Céline y évoque également Madame Toiselle, concierge de l'immeuble : « - Y'a du désordre, madame Toiselle. Je le lui hurle... elle qu'était maniaque ! [...] abrutie ! elle regarde maintenant ! elle regarde bien ! ah je vois sa consternation...elle est là devant moi à quatre pattes. Je la vois sa tête ! sa binette ! - Eh tête d'omelette ! que je lui crie eh tête d'omelette ! » Le second se concentre sur Raymond, qui dans une crise de délire à son réveil se prend pour un âne « Raymond Raymond ! mais c'est votre femme que vous cherchez ! c'est vrai il cherchait sa femme... ! enfin y a peut-être cinq minutes il cherchait sa femme ! Denise ! ... maintenant c'est lui-même qu'il cherche. [...] - Hiian ! hiiian ! ... qu'il me répond ! » On assiste également à un cocasse règlement de compte entre Mimi et Rodolphe : « voilà Mimi puis tiens ! Rodolphe ! ils arrivent ! et comment ils se traitent !... où ils étaient ? sur le seuil les deux ! ils profitent de l'accalmie des bombes ! - Cochon ! maquereau ! - Cabotine ! coureuse ! et ils s'attaquent à leurs costumes... » Remarquables manuscrits témoignant de la persévérance de Céline à trouver le mot juste et de sa volonté de se placer en témoin direct d'événements aussi bien historiques qu'autobiographiques. Ces feuillets inédits sont emblématiques du traitement célinien à l'uvre dans cet ambitieux roman : « L'histoire, le style et le ton de Normance en font un livre à part qui n'est que la longue relation d'une nuit de bombardement à Montmartre, racontée à sa façon par Céline qui avait été vivement impressionné par le spectacle du bombardement des usines Renault à Boulogne-Billancourt auquel il avait assisté des fenêtres de son appartement de la rue Girardon. Le livre est dédié à Pline l'Ancien, témoin, lui aussi, puis chroniqueur, d'un spectacle fantastique : l'éruption du Vésuve. C'est une vaste fresque où les bruits tiennent une place importante [...] » (F. Gibault, Céline - 1944-1961 : Cavalier de l'Apocalypse). La profusion du bruit caractérise justement ces deux manuscrits, dans lesquels Céline multiplie les onomatopées et les dialogues hurlés entre les personnages : « Crrac ! elle se déchire un bout... un bout de pantalon au féroce ! elle lui ouvre tout devant ! ... Crrac !... comme ça !... il a beau la giffler (sic) ! pardon ! elle gagne ! elle gagne. - Tu l'as ! tu l'as ! qu'il lui crie... Tu l'as quoi ?... Je sais pas...Ah c'est le vulnéraire ! ...mais alors » La graphie même du manuscrit témoigne de la ferveur avec laquelle Céline rédigea ces scènes pleines d'action, comme s'il les revivait au moment de la rédaction de ces feuillets, raturant abondamment des passages entiers et hésitant longuement sur le choix des termes : « ... y'a des explosions méchantes et pas loin et de ces éclairs !... le sol branle moins gode moins...mais l'autre qui m' hennit dans l'oreille...et qui me crie sa détresse - Raymond ! Raymond il se [au stylo rouge : re] cherche toujours !... [barré : les explosions s'espacent...les éclairs] les explosions sont plutôt [barré : moindres / moins / presque / dures / proches] ». Remarquables manuscrits autographes signés inédits d'une uvre qui nécessita pour Céline un colossal effort de rédaction : « Ce livre m'a coûté énormément de travail et de temps. » (Lettre à Claude Gallimard, 26 février 1954) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎LOUYS Pierre‎

Reference : 77513

(1907)

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Louis : "Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. "‎

‎Tamaris 19 juin 1907, 13,5x20,5cm, 4 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Quatre pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet. Enveloppe jointe. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Ecrite depuis Tamaris où l'écrivain est en vacances et tente d'acheter Psyché, cette belle lettre constitue une véritable ode à littérature et à la bibliophilie. Louÿs «rempli[t] deux pages de lettresur cette question » et écrit en effet: «Quand je pars j'enferme toujours tout pour que mes bonnes ne bouquinent pas en mon absence, ce qui serait désastreux. J'ai malheureusement des titres de livres qui pourraient quelquefois les tenter. [...] Que faire? Te laisser les clefs? je le ferais certainement si je partais pour six mois, mais pour une courte absence... [...] je ne les ai pas en double et [...] la clef de mon cabinet enferme mon bureau qui est l'âme de la maison.» Georges transmit très vite à son frère l'amour des livres et des textes et ce dernier rappelle ici cette communion spirituelle profonde: «Quand je regarde ma bibliothèque, j'ai constamment le regret que tu n'en profites pas davantage. Je voudrais toujours la réunir à la tienne, et que le jour où ta vie sera libre, tu n'aies qu'à sortir de ta chambre à coucher pour prendre chez moi ce que tu désires.» Bien qu'heureux de prendre quelques congés, son frère lui manque: «C'est là un peu ce qui m'empêche d'aimer Biarritz, c'est que j'y vois une menace de séparation si complète pour nous deux. [...] Je ne pourrais pas te suivre là-bas et je ne te verrais plus qu'un ou deux mois par an; cela me fait peur.Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. [...] Mais il n'est pas temps d'en parler. » Cette rêverie sentimentale d'un avenir à deux laisse vite place à un long passage concernant la politique internationale et le jeu des alliances européennes. Georges est alors Directeur des affaires politiques du Quai d'Orsay et les deux frères évoquent donc naturellement ce sujet: «Le cercle d'alliances construit depuis quelques mois autour de Berlin est très remarquable; mais comment peut-on s'allier avec nous, je veux dire avec notre Parlement actuel? [...] Quoi qu'il en soit, ces accords-là font certainement l'éloge des diplomaties française et anglaise et ne font pas celui de la diplomatie allemande qui paraît bien faiblarde. Être si fort et ne trouver pour alliées que deux nations en pleine putréfaction politique et ethnographique, l'Autriche et la Turquie, c'est extraordinaire.» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎RUDE (Fernand).‎

Reference : 81833

(1952)

‎Voyage en Icarie. Deux ouvriers viennois aux Etats-Unis en 1855. Textes établis et présentés par Fernand Rude.‎

‎ PUF, 1952, in-8°, x-308 pp, préface de André Siegfried, 8 pl. de portraits, gravures, carte et fac-similés, broché, bon état. Edition originale‎


‎Les souvenirs d'un voyage aux États-Unis en 1855, par Jean-Francois Cretinon et François-Marie Lacour (de Vienne sur le Rhône), partis rejoindre la colonie icarienne de Nauvoo. Le séjour se poursuit par un long périple à travers les États-Unis. — "L'aventure icarienne aux Etats-Unis dans la deuxième moitié du XIXe siècle a donné lieu à une vaste littérature, à laquelle est venue s'ajouter, ces dernieres années, la publication de témoignages inédits d'anciens Icariens. Le livre “Allons en Icarie. Deux ouvriers viennois aux Etats-Unis en 1855”, présenté par I'historien Fernand Rude, est construit autour des récits laissés par Jean-Francois Crétinon et Francois-Marie Lacour, deux icariens déçus. Ainsi que le signale Fernand Rude, chaque membre doit, selon la 47e condition d'admission rédigée par Cabet, pour être admis au sein de la communauté, remettre à son arrivée la chronique de son voyage. Dans l'introduction, longue et fort documentée, Rude resitue l'épopée des deux Viennois dans son contexte et en comble les nombreuses lacunes." (Diana Cooper-Richet, Le Mouvement social) — "Les quatre-vingts pages d'introduction du livre constituent une importante contribution à l'histoire et à la sociologie de l'utopie cabétiste. Oui, utopie, car il s'agit bien d'une idéologie personnelle, indépendante de toute structure économique, aboutissant à une société créée de toutes pièces sur des bases strictement morales. Cette idéologie utopiste portait le même nom qu'une doctrine dont les tenants affirment qu'elle est le contraire d'une utopie, mais bien la résultante prévue de données économiques et sociales nécessaires, et elle en diffère profondément. Par contre, elle a des rapports certains avec le babouvisme, l'owénisme, et il est possible que le mouvement italien actuel connu sous le nom de Comunità ait quelques liens avec la Communauté de Cabet. Mais il faut voir une autre parenté de celle-ci, celle qui l'attache au fouriérisme, propagateur de phalanstères. C'est, en effet, un système de type phalanstérien dont Cabet adonné le plan dans son Voyage en Icarie paru, sous sa première forme, en 1839-1840. L'œuvre a eu un immense succès, français et international. Elle a eu une résonance singulière à Vienne, l'une des neuf villes de France abondantes en communistes actifs : soixante-deux abonnés au Populaire contre seize à Grenoble, voilà une indication chiffrée qui a sa valeur, et il n'est pas étonnant que, dans le premier contingent d'Icariens qui décident, en février 1848, de partir pour le Texas, il y ait un Viennois. La foi des cabétistes dans leur messie ne devait pas être bousculée par les premiers échecs : en 1849, en 1850, il y eut de nouveaux départs auxquels participèrent encore des Viennois, et, en 1855, cinq familles de Vienne, réunissant dix-huit personnes, partirent pour Nauvoo. Ce sont les papiers de deux de ces familles qui, mis à la disposition de M. Rude, lui ont permis de dégager les journaux de voyage de deux des partants et qu'il publie. L'une des relations est de J.-F. Crétinon, ouvrier imprimeur, l'autre de F.-M. Lacour, compagnon chapelier : deux témoignages qui se complètent étroitement, mais qui émanent de deux individualités très différentes, dont l'éditeur a bien marqué les caractères propres. M. Rude a pris comme base de son édition le texte de Crétinon, joignant, en caractères italiques, les parties du journal de Lacour qui ne sont pas un simple remaniement du texte de Crétinon..." (Georges Bourgin, Revue Historique, 1954) ‎

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EUR45.00 (€45.00 )

‎GRAVRAND Joseph l'Ainé - ( GRAVERAND ) - ( Caen 1770 - 1847 ) :‎

Reference : 36413

‎Trois Duos Concertans Pour deux Violons...à son ami Roland. Oeuvre Ier (1) . Trois Duos concertants pour deux violons...dédiés à Mr. Vialatte Père. Oeuvre 2me (2). Trois Duos concertans pour deux violons. Oeuvre 3me. (3) Trois Duos concertants pour deux violons...dédiés à son ami Le Raistre. Oeuvre 4e. (4) Trois duos concertana pour deux violons...à son ami Girard Pitet. Oeuvre 5 (5).‎

‎"10. Collection de 5 receuils de duos pour deux violons, reliés en deux volumes in-4° (violino primo , violino secondo). Paris , chez les Frères Gaveaux, ...à L'Harmonie, chez Gaveaux, s.d. (ca. 1810 - 1820 ?). Violino Primo ; Titre + 18 pp ; titre + 19 pp ; titre + 15 pp ; titre + 15 pp ; titre + 15 pp. Violino Secondo ; Titre + 18 pp ; titre + 19 pp ; titre + 15 pp ; titre + 15 pp ; titre + 15 pp. 2 volumes, cartonnage muet moderne, (relié par instrument). Fortes mouillures sur les 20 dernières pages du premier violon. Rare réunion des partitions gravées sur cuivre des 5 premiers ouvrages de Gravrand pour deux violons - Oeuvres 1 - 5, reliées par instrument. Suivant Fétis -vol. IV , pp. 91 - Gravrand a composé en total 8 recueils de ce genre et ''Ces ouvrages ont obtenu à juste titre un brillant succès''. In English; Complete set, bound in 2 vols , per instrument (first violin, second violin) of the first 5 collections of violin duos by Gravrand, each volume with ca. 70 pp. of copper engraved music. (sheet music).."‎


Phone number : 0032 496 381 439

EUR450.00 (€450.00 )

‎Collectif‎

Reference : RO10090681

(1930)

‎L'orientation économique et financière numéro spécial - Les deux Sèvres, Le département des deux sèvres par Emile Sassier, Les paysans de chez nous par Louis Demellier, La lutte contre la tuberculose et l'organisation de l'hygiène sociale dans les deux‎

‎L'illustration. 30 aout 1930. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 104 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon‎


‎Sommaire : Les deux Sèvres, Le département des deux sèvres par Emile Sassier, Les paysans de chez nous par Louis Demellier, La lutte contre la tuberculose et l'organisation de l'hygiène sociale dans les deux Sèvres par Emile Taudière, Les monuments et la tradition dans les Deux Sèvres par Georges Laforest, L'industrie mulassière dans les Deux Sèvres par L. Sausseau Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon‎

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EUR29.80 (€29.80 )

‎Collectif‎

Reference : R320175432

(1958)

‎Toute la broderie n°60 septembre 1958 9e année - deux bavoirs - chiffres et alphabets - point de croix - deux parures de lits - chemisier - corsage - drap enfant - nappe de goûter - deux centres de table - deux napperons - sujets et motifs.‎

‎Société générale des éditions é.g.é. 1958. In-Folio. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Agrafes rouillées, Papier jauni. 16 pages agrafées - rousseurs sur les plats - nombreux modèles en noir et blanc.. . . A l'italienne. Classification Dewey : 646-Couture, confection de vêtements, vie personnelle et familiale à la maison‎


‎Sommaire : deux bavoirs - chiffres et alphabets - point de croix - deux parures de lits - chemisier - corsage - drap enfant - nappe de goûter - deux centres de table - deux napperons - sujets et motifs. Classification Dewey : 646-Couture, confection de vêtements, vie personnelle et familiale à la maison‎

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EUR24.90 (€24.90 )

‎VIAN Boris‎

Reference : 74268

(1956)

‎Manuscrit autographe complet pour chacune des deux versions de la chanson de Boris Vian intitulée "Place Blanche" ‎

‎S.n., s.l. 1956, 13,5x21cm, 5 feuillets perforés.‎


‎Deux manuscrits autographes complets, sur cinq feuillets perforés, de 46 lignes pour le premier et de 52 lignes pour le second, rédigés à l'encre bleue, de la chanson intitulée "Place Blanche" qui connait deux versions intitulées toutes deux "Place Blanche" mais dont le texte varie : la première débutant par "J'étais allé dimanche me promener" et la seconde par "Les amoureux l'dimanche vont deux par deux". Chaque manuscrit que nous possédons correspond à l'une des deux versions et sont abondamment corrigés, raturés et retravaillés tout en restant conformes avec l'état définitif de la chanson. Nous joignons, sur deux feuillets perforés (un encollé sur un carton souple), un tapuscrit complet pour chaque version de "Place Blanche". Sont aussi joints la partition imprimée de cette chanson pour chaque instrument, une autre partition de la chanson ainsi qu'un tapuscrit de l'adaptation américaine de "Place Blanche" et ces quelques mots manuscrits de la traductrice, rédigés, à l'encre rouge à l'adresse de Boris Vian : "Serai Paris mardi. Qu'en penses-tu Bobo, moi ça me plait beaucoup. Dis-moi vite. Merci Nicole." Bel ensemble de cette chanson qui fut écrite en 1956 et dont la musique fut composée par Henri Salvador. Provenance : Fondation Boris Vian. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : RO20186509

(1988)

‎CITY MAGAZINE INTERNATIONAL - N°40 - MARS 88 - PEKIN - GENEVE - DECORS A NEW YORK ET LOS ANGELES - GIO PONTI - LA MYTHOLOGIE YUPPIE ? - West Coast, East Coast: deux stars, Dennis Hopper et David Salle, deux architectes, deux styles, deux villes, New York‎

‎SPE. 1988. In-Folio. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 98 pages - nombreuses photos et pages publicitaires en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte .. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire: West Coast, East Coast: deux stars, Dennis Hopper et David Salle, deux architectes, deux styles, deux villes, New York et Los Angeles... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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EUR29.80 (€29.80 )

‎COLLECTIF‎

Reference : RO20201715

‎MAGASIN THEATRAL - VOLUME 6 - les deux amoureux de la grand'mere, les deux brigadiers, la dame d'honneur, les deux Edmond, deux coronnes, les demoiselles de Saint-Cyr, la belle-Amelie, les chanteurs ambulants, l'epicier de Chantilly, la fée du bord..‎

‎NON PRECISE. NON DATE. In-8. Relié demi-cuir. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Mors fendus, Intérieur frais. Environs 300 pages - page de titre de chaque piece illustrée en noir et blanc - plats et contre-plats jaspés - coins frottés - 1er plat partiellement desolidarisé - coiffes abimées - texte en 2 colonnes - 1 signet conservé - table des matieres manuscrite.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre‎


‎Sommaire: 25 PIECES DE THEATRE: les deux amoureux de la grand'mere, les deux brigadiers, la dame d'honneur, les deux Edmond, deux coronnes, les demoiselles de Saint-Cyr, la belle-Amelie, les chanteurs ambulants, l'epicier de Chantilly, la fée du bord de l'eau, le gendre d'un millionnaire, l'homme blasé, Job l'afficheur, la mere de la debutante ou je serai comedienne, la mere Taupin, Marguerite, un mariage sous Louis XV, Mathias l'invalide, l'oncle a succession, le pere Marcel, une soirée à la bastille, 34 francs! ou sinon!.., les trois loges, le telegraphe d'amour, Thomas l'Egyptien Classification Dewey : 792-Théâtre‎

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‎SEEDORFF (François Fegeli de).‎

Reference : 3226

(1749)

‎Lettres sur divers points de controverse, contenant les principaux motifs qui ont déterminé son altesse sérénissime monseigneur le duc Frédéric des Deux Ponts à se réunir à la sainte Eglise Catholique, Apostolique & Romaine.‎

‎A Liège, Chez Everard Kints, 1749. 2 parties en 1 vol. in-12 de (6)-231 pp. ; 232 pp., veau havane, dos orné à nerfs chiffre répété sur chaque caisson, trigramme en pied, filet doré sur les plats, tranches rouges (reliure de l'époque). ‎


‎Nouvelle édition publiée deux ans après l'édition originale.Le prince Frédéric-Michel (1724-1767) fut comte palatin de Deux-Ponts-Birkenfel et de Rappolstein. Il est le frère de Christian IV (1722-1775), duc palatin des Deux-Ponts et comte palatin de Birkenfeld de 1734 à 1775, dont le règne correspond à l'époque la plus glorieuse et la plus prospère du Palatinat-Deux-Ponts.De Backer : « On trouve dans le premier volume une liste des Princes et des Princesses qui ont abjuré les erreurs de Luther et de Calvin. Ces lettres furent composées pour l'instruction du Prince Frédéric, avant qu'il se fût réuni à la religion catholique ; elles sont solides et Benoît XIV en témoigne sa satisfaction ».François de Seedorff fut le précepteur et confesseur de Charles Théodore de Bavière (1724-1799) - Charles XII de Suède étant mort sans descendance mâle en 1718, la principauté de Deux-Ponts passa à la branche de Birkenfeld en 1731, à laquelle appartenait Charles Théodore. Seedorff vécut seize ans à la cour de ce Prince et mourut à Schwetzingen en 1758, à l'âge de soixante-sept ans.Provenance : bibliothèque du Collège des Jésuites de Paris avec le chiffre grec de Fouquet répété sur le dos. Les Jésuites de Paris, à qui Fouquet avait fait don d'une rente perpétuelle de 6000 livres pour augmenter leur bibliothèque, firent frapper sur les plats ou sur le dos des ouvrages acquis avec cette rente deux F entrelacés, afin de distinguer ces volumes de ceux que le poète Desportes leur avait donnés et qui portaient aussi deux F, mais éloignés l'un de l'autre.Dos restauré. De Backer-Sommervogel, VII, 1043. ‎

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‎Revue des deux mondes - François Buloz, fondateur‎

Reference : 83549

Phone number : 04 78 38 32 46

EUR23.00 (€23.00 )

‎EIDELIMAN (Jacques et Albert).‎

Reference : 103902

(1991)

ISBN : 9782209066162

‎Deux rescapés du génocide racontent.‎

‎ Messidor, 1991, in-8°, 227 pp, préface de Henri Alleg, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎"Sous le titre «Deux rescapés du génocide racontent», Jacques (Iankiel) et Albert (Abram) Eideliman font le récit d'une même histoire, à deux mains, de deux frères. Deux regards, deux sensibilités face au drame d'une famille décimée, qui serait anéantie, sans ces deux survivants, et leur volonté unique, par-delà leurs différences, de témoigner. Leur livre est vrai, profondément vrai, douloureusement et atrocement vrai. On ne s'en arrache qu'à peine. Et on n'en sort pas intact : ces deux auteurs ont une très longue mémoire. Et de terribles souvenirs. Iankiel, auteur d'un journal et futur maquisard, est né en 1911, à Richkon, en Bessarabie, écartelée entre Russie et Roumanie ; Abram, au même endroit, en 1915. Famille pauvre, juive, avec ses simples aspirations au bonheur simple. Et ses drames, petits et démesurément grands. Autant dire que cela ne se résume pas. La fuite devant la misère et l'antisémitisme. L'arrivée à Paris (1929), les espoirs... En raccourci, une photographie (de famille) et sa légende: «La famille avant la tourmente: Jacques (rescapé), Henri (déporté), Etty (suicidée), Moïse (déporté), Jules (fusillé), Albert (rescapé), Liliane (cinq ans, déportée), Sarah (déportée).» Etty et Moïse sont les parents. Les fils portent fièrement l'uniforme français..." (Jean Morawski, L'Humanité) ‎

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Phone number : 01 43 54 43 61

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‎Richepin, Jean‎

Reference : 6594

(1899)

‎Manuscrit autographe signé : Entre deux airs‎

‎ 1899 1899. 6 pages sur 3 feuillets pliés en deux. Feuillets collés sur papier vergé. MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ d'une version alternative non-publiée de deux poèmes de La Bombarde. Amusant poème intitulé Entre deux airs composé de deux parties en vers : L'air de Jean- qui-pleure , L'air de Jean-qui-rit et d'une épigraphe en prose Pensées de Petit-Jean : "Entre Jean-qui-pleure et Jean-qui-rit, le principal est de ne jamais être Jean-Foutre, et derester Jean-bon, quitte à passer pour Jean-Jean, puisque aussi bien on finira toujours parse trouver Gros-Jean comme devant." Les deux parties furent intégrées séparément et sous d'autres titres dans le recueil La Bombarde publié chez Fasquelle en 1899: L'air de Jean-qui-pleure, allégorie de la vie humaine sous forme de trois semeurs jetant l'amour, la guerre etla mort, sous le titre Les trois semeurs (pièce n° XXIII de la suite Toujours) L'air de Jean-qui-rit, qui met en scène un soldat endormi dans un fossé croyant dans un rêve se faire aimer des deux filles du pape, sous le titreLe soldat de fortune (pièce n° V de la suite Hier) Le titre général et l'épigraphe ne furent pas repris dans l'édition. ‎


‎ Signé par l'auteur ‎

Phone number : 09 88 40 55 75

EUR200.00 (€200.00 )

‎[La première collaboration entre le poète et l'artiste.] - ‎ ‎CHAR (René) - GIACOMETTI (Alberto)‎

Reference : 27494

(1955)

‎Poèmes des deux années 1953-1954‎

‎ [Paris], GLM, (février) 1955. 1 vol. (120 x 190 mm) de 47 p., [1] et 1 f. Veau brun orné sur les plats de mosaïques de bois, contreplats et gardes de papier bois, titre doré, tête dorée, couvertures et dos conservés (reliure de P.-L. Martin, 1964). Édition collective, en partie originale. Un des 50 premiers exemplaires sur vélin d'Arches (n° 33), signé par René Char, avec une gravure originale justifiée et signée par Alberto Giacometti. La première collaboration entre le poète et l’artiste. ‎


‎Le 3 mars 1980 le poète se rappelait pour les lecteurs du Nouvel Observateur les circonstances qui avaient présidé à la naissance d’un de ces poèmes : « Un jour, près d’une église romane, une femme (…) me racontait en pleurant la jalousie de son mari. Passant de nouveau devant cette église gracieuse et massive, un vers m’était venu, comme tombé du clocher : « Vérité aux secrètes larmes, la plus offrante des tanières." Et le mot-porteur « ‘tanière’ était né d’incidents successifs. » Poèmes des deux années fera partie avec Lettera amorosa du recueil La Parole en archipel paru en 1962. Ce recueil orné au frontispice d’une gravure d’Alberto Giacometti rappelle s’il le fallait combien Char fut le poète illustré par les peintres, combien surtout il en fut l’amateur éclairé et l’ami fidèle : « Dans le bastidon de René Char entre L’Isle-sur-Sorgue et Saumane, les murs étaient chargés de tableaux : une gravure de Picasso, une cire de Victor Brauner, une gouache de Braque, une lithographie de Vieira da Silva et de dessins de Giacometti. Devenus proches dès leur rencontre au sein du mouvement surréaliste auquel ils adhèrent l’un l’autre en 1930, ils reprendront tous deux leur indépendance. Ils restèrent cependant très liés et le poète devait le premier donner un texte sur son ami peintre dans Recherche de la base et du sommet, l’année même où pour la première fois Giacometti illustre l’un de ses livres : ces Poèmes des deux années. Selon le catalogue de l’exposition René Char à la Bibliothèque nationale (2008) le poète choisit parmi cinq gravures ces deux personnages debout, ensemble près d’un buisson. À partir de ce livre, et jusqu’à sa soudaine disparition en 1966, Giacometti collabora à deux reprises avec René Char. L’une fut l’expérience unique du manuscrit enluminé, telle que le poète l’a conçue pour plusieurs de ses amis peintres. Avec Giacometti, il calligraphia Visage nuptial, dont l’édition originale datait de 1938, et offrit cette œuvre unique à son amie et mécène, Yvonne Zervos. L’autre et l’ultime, réunissait quatre eaux-fortes du peintre et les poèmes de Retour Amont. Giacometti, on le sait, disparut avant d’avoir pu en signer les exemplaires. Entre ces Poèmes des deux années et Retour Amont, leur amitié et leurs échanges furent constants. Giacometti offrit plusieurs œuvres à René Char : des dessins dont le portrait de sa propre épouse et celui qu’il réalisa de Georges Braque, assis, au jour de sa mort, dans la chambre mortuaire. En écho, nombreux sont les livres que Char lui dédicaça et un texte de mai 1964 reste célèbre dans le corpus de l’œuvre du poète : Célébrer Giacometti. ‎

Librairie Walden - Orléans
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Phone number : 09 54 22 34 75

EUR12,000.00 (€12,000.00 )

‎Le Maistre de Sacy‎

Reference : CZC-8524

‎1690. De Sacy. Les deux premiers & Les deux derniers livres des Roys. ( rare) ‎

‎Le Maistre de Sacy. Les deux premiers livres des Roys + Les deux derniers livres des Roys traduit en Français. Avec une explication tirée des Saints Pères & des auteurs ecclésiastiques. Les Rois est un livre de l'Ancien Testament de la Bible qui est généralement divisé en deux parties principales : les deux premiers livres des Rois et les deux derniers livres des Rois. Voici une brève description de ces quatre livres : Premier Livre des Rois : Ce livre couvre principalement la période des rois d'Israël et de Juda, depuis la fin du règne du roi David jusqu'à la mort du roi Salomon. Il relate les événements, les conflits et les décisions des rois, ainsi que l'histoire des prophètes Élie et Élisée. Deuxième Livre des Rois : Ce livre poursuit l'histoire des rois d'Israël et de Juda, en commençant par le règne du roi Salomon et en se prolongeant jusqu'à la chute de Jérusalem et de la royauté en Juda. Il décrit les conséquences de la désobéissance à Dieu, les exils, et les événements qui ont conduit à la déportation à Babylone. Troisième Livre des Rois et Quatrième Livre des Rois : forment une succession de prophéties qui se réalisent par la suite. Des thèmes importants sont au cœur du message de l'auteur : la promesse de Yahvé et sa rupture face à l'apostasie presque continue des rois, les menaces que font peser les peuples étrangers, et particulièrement les femmes qui mènent à l'idolâtrie, l'importance du temple, etc Les premiers et les derniers livres des Rois sont importants pour comprendre l'histoire biblique de la monarchie en Israël et en Juda, ainsi que les conséquences de la désobéissance à Dieu selon la perspective biblique. Ils contiennent également des éléments de prophétie et de spiritualité. Seconde édition. Ex libris manuscrit en page de garde Michaelis in perier maris. Cong. S. Mauvi 2 vols gd in8, 200x140, reliés pleine basane époque, frottements, très bon état intérieur, frais, accrocs, solidement reliés, 656, 844pp + table. Paris, Chez Guillaume Desprez, MDCXC/MDCLXXXX‎


Livres & Autographes - La Madeleine

Phone number : 06 35 23 34 39

EUR300.00 (€300.00 )

‎Coulomb (Charles-Augustin) - Societé Française de Physique - J. Joubert, ed.‎

Reference : 101422

(1884)

‎Societé Française de Physique - Mémoires de Coulomb dans la collection de Mémoires relatifs à la physique, tome 1 de cette série , (Recherches sur la meilleure manière de fabriquées les aiguilles aimantées- Recherches théoriques et expérimentales sur la force de torsion et sur l'électricité des fils de métal - Mémoires sur l'électricité et le magnétisme - Construction et usage d'une balance électrique - Où l'on détermine suivant quelles lois le fluide magnétique ainsi que le fluide électriques agissent - Sur la quantité d'électricité qu'un corps isolé perd dans un temps donné - Où l'on démontre deux principales propriétés du fluide électrique - Sur la manière dont le fluide électrique se partage entre deux corps conducteurs - Suite des recherches sur la distribution du fluide électrique entre plusieurs corps conducteurs - Du magnétisme - Détermination théorique et expérimentale des forces qui ramènent différentes aiguilles aimantées à saturation, à leur méridien magnétique - Expériences destinées à déterminer la cohérence des fluides et les lois de leur résistance dans les mouvements très lents - Résultat des différentes méthodes employées pour donner aux lames et aux barreaux d'acier le plus grand degré de magnétisme - Influence de la température sur le magnétisme de l'acier - Sur la distribution à la surface de deux sphères conductrices électrisées et l'attraction de ces sphères)‎

‎Gauthier-Villars - Paris , Societé Française de Physique Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1884 Book condition, Etat : Très bon relié, demi-maroquin bleu nuit, titre doré au dos et tomaison grand In-8 1 vol. - 430 pages‎


‎8 planches hors-texte, fac-similés des planches originales (complet) 1ere édition de ces textes regroupés ensemble, 1884 Contents, Chapitres : Avertissement, Introduction de A. Potier, xvi, Texte, 414 pages - 1. Recherches sur la meilleure manière de fabriquées les aiguilles aimantées, 1777, 62 pages, 13 figures - Recherches théoriques et expérimentales sur la force de torsion et sur l'électricité des fils de métal, 1784, pages 64 à 101, 2 planches dans le texte - 2. Mémoires sur l'électricité et le magnétisme, 1785-1789 : Construction et usage d'une balance électrique, 1785, pages 107 à 115 - 1 planche - Où l'on détermine suivant quelles lois le fluide magnétique ainsi que le fluide électriques agissent, 1785, pages 116 à 146, 1 planche - Sur la quantité d'électricité qu'un corps isolé perd dans un temps donné, 1785, pages 147 à 172 - Où l'on démontre deux principales propriétés du fluide électrique, 1786, pages 176 à 182 - Sur la manière dont le fluide électrique se partage entre deux corps conducteurs, 1787, pages 183 à 229 - Suite des recherches sur la distribution du fluide électrique entre plusieurs corps conducteurs, 1788, pages 230 à 272, 2 planches - Du magnétisme, 1789, pages 273 à 328, 1 planche - 3. Détermination théorique et expérimentale des forces qui ramènent différentes aiguilles aimantées à saturation, à leur méridien magnétique, 1801, pages 321 à 329 - Expériences destinées à déterminer la cohérence des fluides et les lois de leur résistance dans les mouvements très lents, 1801, pages 333 à 357 - Résultat des différentes méthodes employées pour donner aux lames et aux barreaux d'acier le plus grand degré de magnétisme, 1806, pages 361 à 369 - Influence de la température sur le magnétisme de l'acier, pages 373 à 375 - Sur la distribution à la surface de deux sphères conductrices électrisées et l'attraction de ces sphères, pages 379 à 414 - Charles-Augustin Coulomb, né le 14 juin 1736 à Angoulême et mort le 23 août 1806 à Paris, est un officier, ingénieur et physicien français. Il est passé à la postérité pour la formulation précise des lois du frottement solide, et pour l'invention du pendule de torsion, dynamomètre de précision qui lui permit de formuler la loi d'attraction entre solides électrisés. - Ingénieur de formation, il est surtout physicien. Il publie sept traités sur l'électricité et le magnétisme, et d'autres sur le phénomène de torsion, les frottements solides, etc. - Coulomb est toutefois surtout connu pour les expériences historiques qu'il a réalisées à l'aide d'une balance de torsion appelée « balance de Coulomb » pour déterminer la force qui s'exerce entre deux charges électriques (loi portant son nom). (source : Wikipedia). NB : La planche III représente la balance de torsion bel exemplaire dans une magnifique reliure en demi-maroquin bleu nuit, tomaison 1 au dos (cette série de Mémoires de physique compte 5 tomes, ce tome est complet en lui-même sur Coulomb et l'électricité), intérieur frais et propre, papier à peine jauni avec quelques rousseurs sur une petite poignée de pages, cela reste un bel exemplaire, bien complet des 8 planches hors-texte de ce volume regroupant les principaux mémoires de Coulomb sur l'électricité et le magnétisme‎

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