, , 1890 ca. Manuscrit in-12 carré (15 x 12 cm) de (8) ff. montés sur onglet, demi-maroquin rouge à coins, dos orné à nerfs, filets dorés sur les plats, tête dorée, non rogné (Canape-Belz).
Charmant livret manuscrit illustré sur belle page de huit dessins aquarellés et monogrammés "A C ", réalisés sans date dans le goût d'Eugène Courboin dont le nom fut ajouté en bas à droite du premier couplet.Henry Murger le premier évoqua en 1857 la Chanson du capitaine comme « une de ces improvisations qui viennent on ne sait d'où, et que le sentiment naïf qui les a dictées fait survivre au temps où elles sont nées. Celle-ci peut-être avait été composée dans l'ombre d'une geôle pénitentiaire par un soldat menacé des rigueurs du code martial : c'était l'histoire d'un pauvre garçon engagé par dépit amoureux que la nostalgie du pays et de l'amour surprend au bout de quelques étapes, et qui déserte avec armes et bagages » (Les Vacances de Camille).Frère de François Courboin, Eugène Courboin (1851-1922) illustra de nombreux classiques dans le registre militaire entre 1880 et 1910 - le monogramme "A C" ne peut être néanmoins associé à ces deux illustrateurs.Bel exemplaire. Très pâles rousseurs. Délicieux objet bibliophilique dans une reliure signée Canape-Belz, titré Le Soldat sans souci en écho au vers du troisième couplet : Où vas tu sans souci ? / Je vais dans ce vallon / Rejoindre mon bataillon.